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Comparer Psaumes 39

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

Ps 39 (Segond 1910)

   1 (39:1) Au chef des chantres. A Jeduthun, Psaume de David. (39:2) Je disais: Je veillerai sur mes voies, De peur de pécher par ma langue ; Je mettrai un frein à ma bouche, Tant que le méchant sera devant moi. 2 (39:3) Je suis resté muet, dans le silence ; Je me suis tu, quoique malheureux ; Et ma douleur n'était pas moins vive. 3 (39:4) Mon coeur brûlait au dedans de moi, Un feu intérieur me consumait, Et la parole est venue sur ma langue. 4 (39:5) Éternel ! dis-moi quel est le terme de ma vie, Quelle est la mesure de mes jours ; Que je sache combien je suis fragile. 5 (39:6) Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main, Et ma vie est comme un rien devant toi. Oui, tout homme debout n'est qu'un souffle. -Pause. 6 (39:7) Oui, l'homme se promène comme une ombre, Il s'agite vainement ; Il amasse, et il ne sait qui recueillera.
   7 (39:8) Maintenant, Seigneur, que puis-je espérer ? En toi est mon espérance. 8 (39:9) Délivre-moi de toutes mes transgressions ! Ne me rends pas l'opprobre de l'insensé ! 9 (39:10) Je reste muet, je n'ouvre pas la bouche, Car c'est toi qui agis. 10 (39:11) Détourne de moi tes coups ! Je succombe sous les attaques de ta main. 11 (39:12) Tu châties l'homme en le punissant de son iniquité, Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus cher. Oui, tout homme est un souffle. -Pause. 12 (39:13) Écoute ma prière, Éternel, et prête l'oreille à mes cris ! Ne sois pas insensible à mes larmes ! Car je suis un étranger chez toi, Un habitant, comme tous mes pères. 13 (39:14) Détourne de moi le regard, et laisse-moi respirer, Avant que je m'en aille et que ne sois plus !

Ps 39 (Annotée Neuchâtel)

   1 Au maître chantre, à Jéduthun. Psaume de David.
   2 J'avais dit : Je prendrai garde à mes voies,
De peur de pécher par ma langue ;
Je garderai sur ma bouche un baillon,
Tant que le méchant sera en ma présence.
   3 Je restai muet, dans le silence ;
Je me tus, sans m'en trouver bien,
Et ma douleur ne fit que s'irriter.
   4 Mon coeur s'échauffa au-dedans de moi ;
De ma méditation jaillit un feu,
Et la parole vint sur ma langue...
   5 Eternel ! fais-moi connaître ma fin
Et quelle est la mesure de mes jours.
Que je sache combien je suis fragile !
   6 Voici, tu as donné à mes jours la largeur de la main,
Et ma durée est comme néant devant toi ;
Oui, tout homme, si bien affermi qu'il soit, n'est qu'un souffle.
(Jeu d'instruments.)
   7 Oui, l'homme se promène comme une ombre,
Tout le bruit qu'il fait n'est qu'un souffle.
Il amasse, et il ne sait qui recueillera.
   8 Et maintenant, que puis-je espérer, Seigneur ?
Mon attente est en toi !
   9 Délivre-moi de toutes mes transgressions,
Ne m'expose pas à l'outrage de l'insensé.
   10 Je suis muet, je n'ouvrirai pas la bouche,
Car c'est toi qui agis.
   11 Détourne de moi tes coups !
Sous la rigueur de ta main, c'en est fait de moi.
   12 Quand tu reprends un homme pour son iniquité,
Tu détruis comme la teigne ce qu'il a de plus précieux.
Oui ! tout homme n'est qu'un souffle.
(Jeu d'instruments.)
   13 Ecoute ma prière, Eternel, et prête l'oreille à mon cri,
Ne reste pas sans rien dire, en présence de mes larmes ;
Car je suis en passage chez toi,
En séjour, comme tous mes pères.
   14 Détourne ton regard de moi, et que je reprenne ma sérénité,
Avant que je m'en aille et que je ne sois plus.