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Les dépendances
4. Les dépendances au niveau de l'âme

Auteur :
Type : Dossier
Thème : Les dépendances
Source : Aimer & Servir
Réf./Date source : 134  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Les dépendances
  2. Dépendance utile dans la pédagogie de Dieu
  3. Les dépendances au niveau de l'âme
  4. Dépendances : découvrir le remède

Il y a deux composantes dans le psychisme : on retrouve l'aspect biologique dans la dépendance comme dans la maladie mentale et l'aspect spirituel qui ne peut être soigné en profondeur que par Dieu.

On peut citer plusieurs cas de figure :

- fusion avec un être humain (parent, éducateur, psy...), à l'origine d'un sentiment d'incapacité, d'un état d'indécision et de dépressions ;

- fausses relations, abus par quelqu'un de violent, ayant un esprit de propriétaire et qui traite les autres comme ses objets, sa propriété ("Ne devenez pas esclaves des hommes" 1 Corinthiens 7/23 ; "Si quelqu'un vous asservit, vous le supportez fort bien" 2 Corinthiens 11/20).
Besoin d'une nouvelle relation (dans la liberté) avec Dieu et les autres.

- dépendance aux émotions négatives, plus faciles à gérer qu'une autre émotion plus violente (la tristesse ou la dépression peuvent être plus tolérables que la colère ou la violence qui risquent de nous faire perdre l'amour - les gens coléreux ne plaisent pas ! - et l'attention des parents ou des autres). C'est le cas des petites filles violées qui ne peuvent pas se protéger et qui sacrifient leur colère (refoulée en profondeur, elle se dirigera tôt ou tard contre la victime par des automutilations), se laissent battre et violer ; elles deviennent des victimes qui doivent plaire à leur bourreau.
Besoin d'une vision nouvel-le de la vérité, de l'amour et du pardon.

- crainte de la mort, source de servitude (Hébreux 2/15).
Besoin d'une foi nouvelle en Jésus, de la certitude du salut.

- toutes les formes de craintes créent des dépendances : le danger, l'avenir, la souffrance, l'échec, le rejet, les autres.

- TOC : les troubles obsessionnels et compulsifs sont fréquents (deux fois plus chez la femme) ; ce sont des idées, des représentations persistantes, des comportements, des impulsions faisant intrusion dans la conscience du sujet et qui sont reconnues comme excessives et absurdes (idées de tuer, d'être contaminé par des microbes, de vérifier, de compter). Les actes sont accomplis avec un sentiment de contrainte subjective allant de pair avec un désir de résister à la compulsion (au moins au début).

La pilule de la jouissance et du bonheur n'existe pas

- les phobies, comme tout autre trouble mental sont des craintes, des mensonges (des déplacements) dont on est esclave. Elles apparaissent parfois dans les suites d'une faute, d'une expérience pénible, du départ d'un membre de la famille (divorce, décès) parfois on retrouve des parents surprotecteurs ou autoritaires, culpabilisants, perfectionnistes, de pardons impossibles à donner, de blessures profondes.

- assujettissement à l'argent et au jeu. Là aussi, on retrouve, comme dans toutes les addictions, une impulsivité, une perte du contrôle et une recherche de sensations fortes. Le jeu pathologique est inscrit depuis 1980 au DSM3 (Manuel de Diagnostic et Statistiques des Troubles Mentaux). Il existe aussi une association de "joueurs anonymes". C'est une addiction sans toxique chimique, avec véritable "syndrome de manque". En France, 400 000 personnes misent aux courses. Le Loto et autres jeux fournissent 11 à 15 millions de bordereaux chaque semaine, le budget était de 583 milliards de francs en 1991. Actuellement, 15 000 personnes auraient un comportement pathologique. Il faudrait multiplier tous ces chiffres par trois pour l'Espagne. On retrouve trois phases dans la vie du joueur :

  • l'excitation des (ou du) premiers gains importants ;
  • puis les pertes de plus en plus fréquentes, de plus en plus considérables. Le joueur joue de plus en plus souvent et garde l'espoir obsédant de régler ses dettes, on parle "d'optimisme incurable". Cette phase peut durer de 5 à 25 ans
  • et le désespoir : on joue toujours de manière frénétique, c'est la phase des activités délictueuses, divorces, licenciements, poursuites judiciaires, emprisonnements, tentatives de suicide.

Parmi cette frange de population, on retrouve 76 % de troubles dépressifs. Comme les TOC, ils sont améliorés par les antidépresseurs sérotoninergiques, une rééducation comportementale, une thérapie de groupe et une approche cognitive : ne plus toujours croire que l'on va gagner ; parfois une hospitalisation s'avère nécessaire.

Sans être dépendant du jeu, Dieu permet parfois des difficultés financières pour dévoiler les idoles de notre coeur, pour nous libérer de l'attachement, de la dépendance, de l'esclavage aux choses et à l'argent. Il nous attire au désert pour parler à notre coeur (Osée 2), pour nous attirer plus près de Lui, pour être plus dépendants de Lui.
"Ne vous confiez pas en des paroles trompeuses, en disant : c'est ici le temple de l'Eternel" (Jérémie 7/4).

Les dépendances au niveau spirituel

Superstitions, magie, idolâtrie, religions, sectes.

Satan rend esclave et dépendant de rituels, de gourous, d'idéologies, de démons, de "dons". "Si le Christ vous affranchit, vous serez réellement libres". La foi en Lui et la repentance évacuent Satan de nos vies.

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