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De l'Islam à Jésus : la paix dans la confiance

Auteur :
Type : Témoignage
Thème : Rencontrer Dieu
Source : Lueur   
Publié sur Lueur le

Témoignage de Lyes (Homme – France)

Je m'appelle Lyes, je suis né en Algérie et j'ai 24 ans. Je suis étudiant en France depuis 2001. Mes parents sont issus d'un arrière plan musulman ; ma mère était musulmane pratiquante jusqu'en 1993. C'est mon père qui est devenu chrétien le premier.

Voici mon histoire : en 1996, âgé alors de 13 ans, j'étais hospitalisé en urgence en Algérie le 23 mars à Tizi-Ouzou pour une méningite et après 72 heures d'inconscience j'ai failli perdre la vue et mes poumons à cause d'une pneumonie très grave.

Après plusieurs diagnostics (passages en radiologie, prélèvements sanguins, et surtout prélèvements de la moelle épinière), j'ai commencé à prendre des antibiotiques très forts. Mes parents, mes amis ainsi que des proches de ma famille me rendaient souvent visite ; ils priaient pour moi dans ma chambre d'hôpital où je suis resté deux semaines.

Après que mes parents soient partis, je me suis retrouvé très seul dans ma chambre qui était juste en face de la morgue dans le service infectieux de l'hôpital ! Tout seul dans ma chambre et sur mon lit je priais Dieu afin que je puisse sortir le plus vite possible. Dans mes prières, je reprochais au Seigneur de m'avoir abandonné. Comment, alors qu'Il était mort sur la croix pour moi, Il pouvait permettre que je tombe malade ? ? ? ! ! !

Après deux semaines d'hospitalisation, je suis sorti ; je n'étais pas tout à fait bien rétabli, je pouvais à peine quitter ma chaise roulante car j'ai trompé le médecin en lui faisant croire que j'allais mieux. Les odeurs de l'hôpital et de la morgue qui était juste en face me traumatisaient. J'ai continué à prendre des antibiotiques pendant 4 à 6 mois. Et juste quelques temps après, j'avais des angines à répétition. Deux à trois fois par mois et à chaque fois c'était une semaine au lit à ne pas pouvoir manger pendant les trois premiers jours. À cause de cela ma scolarité a été très perturbée. Je manquais beaucoup les cours au collège puis au lycée. Après 4 ans de soins non concluants, malgré tous les antibiotiques, je n'ai pas cessé de tomber malade.

J'ai consulté tous les O.R.L. d'Algérie et je suis allé sur Alger, dans le plus grand service O.R.L. de toute l'Algérie tous les mardis, chaque mois, mais rien n'a changé. En 2000, un laboratoire a découvert que j'avais un staphylocoque-streptocoque et c'est peut-être la cause de mes angines. Mon médecin m'a prescrit un antibiotique qu'il a fallu faire venir de France. J'étais obligé d'en prendre car les végétations n'étaient pas opérables (j'avais une fente palatine). Mon estomac ne supportant plus les doses, on a dû arrêter les antibiotiques.

Malgré des périodes de découragement, je n'ai jamais cessé de prier. Mes parents ont décidé de m'envoyer en France pour me soigner, mais un gros problème s'est posé : comment avoir un VISA pour la France ! Dans mes prières, j'ai demandé de l'aide au Seigneur et je lui ai demandé la guérison. Je me rappelle qu'à la fin de l'année 2000, j'ai dit au Seigneur : « si vraiment tu m'aimes, guéries-moi ou fait un miracle pour que je puisse avoir un visa » et je me souviens de lui avoir dit « bientôt, c'est mon 18ème anniversaire… ce serait mon plus grand cadeau ».

Le 22 avril 2001, le jour même de mon anniversaire, j'ai eu mon visa pour la France. QUELLE GRÂCE ! Mon émotion était très grande et ce jour là j'ai su que mon Seigneur m'aime et ne m'a jamais abandonné.

À cause de ma fente palatine, les médecins, même en France, n'on rien pu faire, malgré trois interventions laser à la Pitié-Salpêtrière à Paris. Le 20 août, le Seigneur m'a guéri. Gloire à Dieu !

Le prophète Ésaïe a dit de Jésus : l'Esprit du Seigneur, l'Éternel, est sur moi, car l'Éternel m'a oint pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux ; Il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, pour proclamer aux captifs la liberté, et aux prisonniers la délivrance; pour publier une année de grâce de l'Éternel (...) ; pour consoler tous les affligés (...) » (Es 61.1-2).

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