Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Les Portes d'Or de la Prière Exaucée

Auteur :
Type : Livre en ligne
Thème : La prière
Source : Carnets Croire & Servir
Réf./Date source : 38  
Publié sur Lueur le
Sommaire du dossier :
  1. Les Portes d'Or de la Prière Exaucée
  2. En quoi consiste cette bénédiction
  3. Comment le privilège de la puissance dans la prière peut-il être obtenu ?
  4. Pourquoi ce privilège est ainsi obtenu
  5. La Prière Exaucée : Conclusion

Préface

Le 31 janvier 1892, à l'hôtel Beau-Rivage à Menton, Charles H. Spurgeon s'endormait dans le Seigneur ; il avait 58 ans. Quelques jours plus tard, à Londres, un cortège de plus de trois kilomètres accompagnait à sa dernière demeure la dépouille de ce pasteur baptiste anglais, qu'on a appelé « le prince des prédicateurs ».
Deux fois chaque dimanche et cela pendant des années il avait, en effet, rassemblé cinq à six mille personnes pour entendre sa prédication.
Son thème constant, c'était Jésus-Christ ; « s'il me fallait résumer mon credo, déclarait-il, je dirai : Jésus-Christ. Disposés ou non à accepter l'Evangile, je voulais que mes auditeurs le comprissent. » — Et tous ses efforts tendaient à cela. Il savait que l'Evangile est la seule puissance que nous puissions opposer à la puissance infernale du péché. Il exprimait par des paroles fortes ce qu'avait été son expérience du péché. « Un pécheur, disait-il, mérite l'enfer ; oui, même la place la plus brûlante. S'il doit être sauvé ! il doit l'être, non par ses mérites, mais par la grâce de Dieu ». La grâce de Dieu ! Il y revenait constamment. « Aujourd'hui, disait-il, je vais vous parler de la grâce de Dieu, en termes tels que les incrédules en auront l'eau à la bouche ».
Il mettait tous ses dons — qui étaient considérables — en oeuvre pour proclamer cette grâce. Mais il ne comptait pas sur eux. Il comptait sur la puissance de l'Esprit de Dieu qui seul peut renouveler toutes choses ; c'est dans la communion du Seigneur, par la prière, qu'il recherchait cette puissance. Mais il ne la recherchait pas pour lui-même, pour s'en glorifier, seulement pour mieux servir.
Cette communion avec son Seigneur maintenait sans cesse en lui une joie profonde, malgré les multiples soucis de son ministère et une santé déficiente. « C'était un des hommes les plus heureux que j'ai connus », disait un de ses amis. Sa joie intérieure se manifestait dans sa prédication, au grand scandale de ceux qui considèrent la gravité comme un signe de la sainteté ; cette joie, il voulait la communiquer aux autres parce qu'elle était la joie de Dieu, à tous ceux qu'il pouvait atteindre tant par ses prédications que par ses sermons qu'il publia par centaines et qui, aujourd'hui encore font entendre le message de l'Evangile rédempteur.

Alfred SOMERVILLE.

Autorisation

Ce texte est le carnet de Croire & Servir n°38. Il est publié sur Lueur avec l'autorisation de l'éditeur.
www.croireetservir.com

Commentaires (0)

Ajouter un commentaire

Merci de ne mettre que des commentaires cordiaux et constructifs. Tout commentaire abusif sera supprimé et le compte bloqué.
Pour ajouter un commentaire, connectez-vous.
Reste 2000 caractères