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1 Corinthiens 2:10-13 (Annotée Neuchâtel)

10 Dieu nous les a révélées par son Esprit. Car l'Esprit sonde toutes choses, même les profondeurs de Dieu. 11 Car qui est-ce qui sait ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. 12 Or nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; 13 lesquelles aussi nous annonçons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels.

Références croisées

2:10 1Co 14:30, Am 3:7, Mt 11:25-27, Mt 13:11, Mt 16:17, Lc 2:26, Lc 10:21, Ep 3:3, Ep 3:5, 1P 1:12, Ap 1:1, Es 48:16, Es 59:21, Jn 14:26, Jn 16:13, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, 1Co 2:11, 1Co 12:8-11, Rm 8:26-27, Jb 12:22, Ps 92:5-6, Dn 2:22, Rm 11:33-36
Réciproques : Jb 11:7, Jb 32:8, Es 54:13, Es 64:4, Dn 2:19, Dn 12:10, Mt 13:44, 1Co 14:2, 2Co 10:14, Ga 1:11, Ep 1:9, Ep 1:17, 1Th 4:8, Ap 2:7
2:11 Pr 14:10, Pr 20:5, Pr 20:27, Jr 17:9, 1Co 2:10, Rm 11:33-34
Réciproques : Mt 12:25, Jn 3:8, 1Th 5:21
2:12 1Co 2:6, Rm 8:1, Rm 8:5, Rm 8:6, 2Co 4:4, Ep 2:2, Jc 4:5, 1Jn 4:4-5, 1Jn 5:19, Ap 12:9, Rm 8:15-16, 1Co 3:22, Jn 16:14-15, Rm 8:32, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, 1Jn 5:20, Ap 22:6
Réciproques : Nb 11:17, Esd 10:11, Jr 3:15, Mi 3:8, Za 4:5, Jn 3:5, Jn 3:27, 1Co 2:14, Col 1:27, Col 2:2, 1Jn 4:6, 1Jn 4:13, Ap 21:6, Ap 22:17
2:13 1Co 2:4, 1Co 1:17, 2P 1:16, 1Co 12:1-3, 1Co 14:2, Lc 12:12, Ac 2:4, 1P 1:12, 1Co 2:14, 1Co 9:11, 1Co 10:3-5, Ep 5:19, Col 3:16
Réciproques : Ec 8:1, Es 11:3, Jr 3:15, Mi 3:8, Mc 13:11, Jn 14:26, Ac 26:24, Rm 1:14, 1Co 1:26, 1Co 2:6, 2Co 1:12, 2Co 11:6, 2P 3:15, 1Jn 2:27

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Corinthiens 2
  • 2.11 Car qui est-ce qui sait ce qui est en l'homme, si ce n'est l'esprit de l'homme qui est en lui ? De même aussi, personne ne connaît ce qui est en Dieu, si ce n'est l'Esprit de Dieu. L'Esprit de Dieu étant Dieu lui-même, est l'unité vivante de l'essence divine. (Comparer Jean 14.17, note.)
    Il sonde les profondeurs de Dieu, non pas en passant, comme notre esprit, de l'ignorance à la connaissance, mais en tant que, par lui, Dieu a conscience de lui-même, de sa pensée éternelle. L'Esprit sonde les profondeurs de Dieu, comme Dieu sonde le cœur de l'homme. (Psaumes 139.1 ; Romains 8.27 ; Apocalypse 2.23)
    Dès lors, l'Esprit seul révèle aux croyants ces choses profondes de Dieu, non pas seulement par une manifestation extérieure, telle qu'elle a eu lieu en Jésus-Christ, ou telle que nous la possédons dans la Parole écrite, mais en rendant vivante en nous cette première révélation, en nous introduisant dans la communion de Dieu, en faisant vivre Dieu en nous.
    - Ce rapport ineffable de l'essence divine, Dieu se contemplant par l'unité du Saint-Esprit, trouve une faible image dans l'homme, et l'apôtre ne craint point d'y avoir recours. L'homme aussi peut se contempler, se sonder, se connaître ; et la conscience qu'il a de lui-même forme le lien d'unité entre le sujet et l'objet, entre le connaissant et le connu.
    Mais toute cette activité intérieure est cachée à d'autres, jusqu'à ce que l'esprit de l'homme se communique à eux. Ainsi toute communication directe et vivante de Dieu à l'homme a lieu par le Saint-Esprit, depuis les premiers commencements de la vie intérieure jusqu'à sa perfection. C'est là, selon la pensée générale de Paul, la source de la sagesse qu'il annonce. (versets 12,13)
  • 2.12 Or nous n'avons pas reçu l'esprit du monde, mais l'Esprit qui vient de Dieu ; afin que nous connaissions les choses qui nous ont été données de Dieu ; On pouvait attendre ici, d'après les versets précédents, cette simple conclusion : "Or, nous avons reçu cet Esprit, donc nous connaissons les choses profondes de Dieu" Au lieu de cela, l'apôtre met encore cet Esprit qui vient de Dieu en opposition avec l'esprit du monde, c'est-à-dire l'esprit de la sagesse mondaine, afin de confondre l'erreur des Corinthiens qui s'imaginaient que cette sagesse divine, don de l'Esprit de Dieu, devait leur être présentée sous les formes brillantes de la sagesse et de l'éloquence de ce monde.
    Mais que sont ces formes pour celui à qui ces choses profondes sont données de Dieu, et qui les connaît immédiatement par une vivante expérience ?
  • 2.13 lesquelles aussi nous annonçons, non avec des discours qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec ceux qu'enseigne l'Esprit, appropriant les choses spirituelles à ceux qui sont spirituels. Le verbe que nous traduisons ici par approprier signifie littéralement juger avec, c'est-à-dire comparer ensemble, pour en déduire un rapport juste et vrai.
    Quels sont les deux termes de la comparaison ? Selon l'interprétation ordinaire (que nous avons retenue dans la traduction), c'est, d'une part, les hommes spirituels, les parfaits de verset 6, ceux en qui l'Esprit de Dieu agit avec puissance ; et, d'autre part, les choses spirituelles, c'est-àdire les vérités et les faits divins que nous a révélés l'Esprit de Dieu.
    Or, nous approprions, par un juste discernement, les dernières aux premiers, et cela encore, non avec les formes, avec l'éloquence qu'enseigne la sagesse humaine, mais avec les paroles qu'enseigne l'Esprit de Dieu, et qui seules sont l'expression adéquate de ces vérités.
    - Mais on peut entendre aussi les deux fois le mot spirituel comme s'appliquant aux choses, et non aux hommes ; et alors l'apôtre veut dire simplement qu'il approprie des paroles et des formes spirituelles aux saintes vérités révélées par l'Esprit de Dieu. Ce sens a, non moins que le premier, une haute importance trop méconnue.