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1 Jean 4:7-8 (Annotée Neuchâtel)

   7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n'aime point, n'a point connu Dieu ; car Dieu est amour.

Références croisées

4:7 1Jn 4:20-21, 1Jn 2:10, 1Jn 3:10-23, 1Jn 5:1, 1Jn 4:8, Dt 30:6, Ga 5:22, 1Th 4:9-10, 2Tm 1:7, 1P 1:22, 1Jn 4:12, 1Jn 2:29, 1Jn 3:14, 1Jn 5:1, Jn 17:3, 2Co 4:6, Ga 4:9
Réciproques : Gn 13:8, Ps 26:3, Ps 34:8, Ps 52:1, Mt 22:40, Mt 25:40, Mc 12:31, Lc 6:35, Jn 1:13, Jn 13:34, Jn 15:13, 1Co 5:10, 1Co 13:13, 1Co 16:14, Ph 2:1, Col 3:14, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, He 13:1, 1P 1:3, 1Jn 3:9, 1Jn 3:11, 1Jn 3:24, 2Jn 1:5
4:8 1Jn 2:4, 1Jn 2:9, 1Jn 3:6, Jn 8:54-55, 1Jn 1:5, Ex 34:6-7, Ps 86:5, Ps 86:15, 2Co 13:11, Ep 2:4, He 12:29
Réciproques : Ps 52:1, Na 1:7, Za 9:17, Mt 19:17, Mc 10:18, Mc 12:31, Jn 16:3, 1Co 13:2, 1Co 16:14, Ph 2:1, Jc 2:13, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, 1Jn 4:6, 1Jn 4:7, 1Jn 4:10, 1Jn 4:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 4
  • 4.7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. DIEU EST AMOUR. L'AMOUR ET LA FOI Ch. 4 :7 à 5 :21
    7 à 21 L'amour dont Dieu nous a aimé nous pousse à l'aimer et à aimer nos frères, et nous donne ainsi l'assurance de notre salut.
    Par ces paroles, l'apôtre revient au sujet qu'il affectionne avant tout, l'amour fraternel, dans lequel il voit l'essence de la vie chrétienne. (Comparer 3 : 11-23.) Il l'envisage ici sous des aspects nouveaux. Deux commentateurs récents traduisent par l'indicatif, comme à verset 19 "Nous nous aimons les uns les autres, parce que l'amour est de Dieu." L'impératif plus naturel dans ce contexte où l'exhortation domine. (1Jean 4.11 ; 3.11 et suivants)
    Cette pensée est complétée dans 1Jean 5.1 ; elle est de la plus haute importance pour l'intelligence de ce qui suit. L'amour dont l'apôtre parle n'est point de l'homme naturel, il est de Dieu, il vient de lui, car c'est Dieu qui l'a manifesté au monde en donnant son Fils unique, (1Jean 4.9,Jean 3.16) et celui-là seul l'éprouve qui est né de Dieu, et à qui Dieu a fait ainsi part de sa propre nature, qui est l'amour. (Comparer 1Jean 3.9 ; Jean 1.12,13 ; 3.5)
    Toute affection qui n'est pas inspirée et sanctifiée par l'Esprit de Dieu, n'est point cet amour qui, aux yeux de Jean, comme de tous les apôtres (1Corinthiens 13.1 et suivants) est l'essence de la vie chrétienne, parce qu'il est le fruit de la foi, ou plutôt qu'il est Dieu même dans ses enfants nés de lui. (Comparer Romains 5.5)
    Voir sur cette vraie connaissance de Dieu, 1Jean 2.3-6, note, et plus spécialement, sur le rapport intime entre connaître et aimer, le verset suivant. L'amour est le signe de la vraie connaissance de Dieu et de la naissance d'en haut. (verset 8)
  • 4.8 Celui qui n'aime point, n'a point connu Dieu ; car Dieu est amour. Dieu est amour. Il n'y a pas lieu de commenter ce mot insondable, cette sublime définition de Dieu, inspirée par son Esprit à un cœur qui vivait dans la plus intime communion avec lui. Mais il faut noter le but que se propose Jean quand il donne cette définition de Dieu.
    Il avait affirmé que "Dieu est lumière," afin de faire sentir que quiconque "marche dans les ténèbres" ne peut avoir aucune communion avec lui ; (1Jean 1.5-7) il proclame maintenant que Dieu est amour, pour démontrer sans réplique que celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, et n'est pas "né de lui," puisqu'il ne lui ressemble pas.
    De sorte que cette parole, qui respire tout ce qu'il y a de plus profond et de plus tendre dans l'amour divin, est en même temps d'entre les plus sévères et les plus exclusives du Nouveau Testament.
    Le verbe aimer, dans versets 7,8, est sans régime. Sans doute, il ressort de l'exhortation par laquelle débute le verset 7, que l'objet de l'amour, ce sont nos frères. Mais l'important, aux yeux de l'apôtre, c'est l'amour lui-même, indépendamment de son objet. Selon qu'un homme possède ou non le véritable amour, il connaît Dieu ou ne le connaît pas, il est né de Dieu ou est encore dans son état naturel. (Comp verset 7, 2e note.)