Lueur.org - Un éclairage sur la foi

2 Corinthiens 1:21-22 (Annotée Neuchâtel)

21 Or, Celui qui nous affermit avec vous en Christ, et qui nous a oints, c'est Dieu ; 22 qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos coeurs les arrhes de l'Esprit.

Références croisées

1:21 2Co 5:5, Ps 37:23-24, Ps 87:5, Ps 89:4, Es 9:7, Es 49:8, Es 62:7, Rm 16:25, Col 2:7, 1Th 3:13, 2Th 2:8, 2Th 2:17, 2Th 3:3, 1P 5:10, Ps 45:7, Es 59:21, Es 61:1, Jn 3:34, Ac 10:38, Rm 8:9, 1Jn 2:20, 1Jn 2:27, Ap 1:6, Ap 3:18
Réciproques : Ex 28:41, Ex 30:26, Ex 37:29, Lv 7:35, Lv 10:7, Lv 14:18, 1R 1:34, 2R 11:12, Ps 23:5, Ps 92:10, Ct 4:10, Ez 16:9, Rm 1:11, 1Co 1:8, He 13:9
1:22 Jn 6:27, Rm 4:11, Ep 1:13-14, Ep 4:30, 2Tm 2:19, Ap 2:17, Ap 7:3, Ap 9:4, 2Co 5:5, Rm 8:9, Rm 8:14-16, Rm 8:23, Ep 1:14
Réciproques : Ex 28:41, Ex 30:26, Ex 37:29, Ex 40:9, Lv 14:18, 1R 1:34, Ct 4:10, Ct 4:12, Jr 32:10, Ez 9:4, Ez 28:12, Za 3:9, Mt 25:4, Jn 4:14, Rm 5:5, Rm 8:16, Ga 3:14, Ga 4:6, 1P 1:8, 1P 1:12, 1Jn 2:20, 1Jn 5:8, Ap 7:2

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 1
  • 1.22 qui nous a aussi marqués de son sceau, et nous a donné dans nos cœurs les arrhes de l'Esprit. Ces versets (versets 18-22) forment un tout inséparable, présentent une admirable réfutation de l'accusation portée contre l'apôtre, (verset 17) et montrent comment le moindre événement de sa vie, toute pensée de son cœur et toute parole de sa bouche, se rattachent aux profondeurs de la Parole de Dieu et de l'expérience du chrétien.
    En effet, il commence par invoquer la fidélité de Dieu, (verset 18) comme le garant et la source de sa propre fidélité dans ses paroles et dans sa conduite.
    Ensuite, ce qu'il affirme de ses paroles dans les relations de la vie, il l'étend à toute sa prédication de Jésus-Christ, et à celle de ses compagnons d'œuvre. (verset 19) Et c'est avec raison ; car si l'accusation était fondée sur un point, pourquoi ne le serait-elle pas sur tous ? L'efficace de la prédication serait détruite, la confiance des auditeurs anéantie.
    Mais, bien plus, c'est à Jésus-Christ lui-même qu'il en appelle, à la parfaite vérité avec laquelle il a paru dans le monde, sans aucune ombre de contradiction ; et ainsi il devient le garant de ses apôtres, qui sont ses imitateurs et qu'il conduit par son Esprit.
    Bien plus encore : tout cet Evangile de Jésus-Christ repose sur les promesses de Dieu, (verset 20) dont pas une seule ne s'est trouvée démentie par l'événement, mais qui ont toutes été confirmées en Christ. (Oui en lui, trois fois répété.)
    Le texte reçu porte : "le Oui en lui et l'Amen en lui" (en Christ qui a accompli toutes les promesses de Dieu faites dans l'Ancien Testament) ; et d'ordinaire on prend les mots oui et amen comme synonymes, exprimant la certitude de l'accomplissement.
    D'autres entendent par le oui la certitude objective (en Christ), et par l'amen l'assurance subjective, la foi chez les fidèles qui, dans le culte, répètent tous ensemble amen après chaque prière. Ce sens est confirmé par une variante très autorisée que nous avons admise dans la traduction : "le oui en lui, et c'est pourquoi aussi l'amen par lui ;" c'est-à-dire l'amen que nous prononçons par notre foi en lui, et cela à la gloire de Dieu, que nous glorifions ainsi (par nous).
    Enfin, si Dieu en Christ est le garant infaillible de sa vérité, il l'est une seconde fois par son œuvre en vous, en nous, en tout vrai croyant ; car c'est lui qui nous affermit en Christ, nous unissant à lui comme les membres avec la tête, nous rendant participants de sa nature ; par quel moyen ? Par la même onction de l'Esprit que Christ a reçue. (Christ signifie oint, et les mots de l'original font ce rapprochement qui paraît si hardi, verset 21)
    Par cet Esprit de vérité, il nous a scellés, comme on confirme et rend authentique un document au moyen d'un sceau officiel. (Ephésiens 1.13)
    En le répandant dans nos cœurs, il l'a donné comme les arrhes de tout ce qu'il a promis., (Ephésiens 1.14) comme cette partie du prix convenu que l'on paie à l'avance et qui ratifie un contrat. (verset 22) C'est pourquoi le chrétien a, dès ici-bas, la vie éternelle. (Jean 3.16 ; 5.24)
    Quelle apologie dans ces grandes et profondes pensées ! Aussi l'apôtre ne s'arrête-t-il plus à se les appliquer pour le cas présent ; il se contente de dire aux Corinthiens la vraie raison pour laquelle il n'est pas venu vers eux, et cette raison est propre à les humilier, (verset 23) non moins que la défense de l'apôtre.