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2 Corinthiens 4:17-18 (Annotée Neuchâtel)

17 Car notre légère affliction du temps présent produit pour nous le poids éternel d'une gloire infiniment excellente ; 18 parce que nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles.

Références croisées

4:17 2Co 11:23-28, Ps 30:5, Es 54:8, Ac 20:23, Rm 8:18, Rm 8:34, Rm 8:37, 1P 1:6, 1P 4:7, 1P 5:10, Ps 119:67, Ps 119:71, Mt 5:12, Rm 5:3-5, Ph 1:19, 2Th 1:4, 2Th 1:6, He 12:10-11, Jc 1:3-4, Jc 1:12, 2Co 3:18, Gn 15:1, Ps 31:19, Ps 73:24, Es 64:4, Lc 6:23, Rm 2:7, 1Co 2:9, 1P 1:7-8, 1P 5:10, 1Jn 3:2, Jud 1:24
Réciproques : Gn 42:36, Nb 5:28, Dt 8:16, Dt 23:5, Jg 14:14, 2S 16:12, Ps 16:11, Ps 34:19, Ps 41:3, Ps 84:6, Ps 84:11, Ps 94:13, Ps 111:10, Ps 119:175, Pr 3:11, Pr 12:21, Ec 7:3, Es 26:20, Es 28:5, Es 38:16, Es 51:11, Es 54:7, Es 61:7, Dn 3:23, Dn 4:36, Mt 5:10, Mt 11:30, Lc 4:5, Lc 16:9, Jn 2:11, Jn 15:2, Jn 16:7, Ac 16:25, Rm 5:2, Rm 8:30, Rm 8:35, 2Co 1:6, 2Co 4:8, 2Co 5:5, 2Co 6:4, 2Co 12:10, Ph 3:14, Ph 4:19, Col 1:27, Col 3:4, 2Th 1:7, 2Th 2:16, 1Tm 6:6, 2Tm 2:10, He 2:10, He 13:14, 1P 4:13
4:18 2Co 5:7, Rm 8:24-25, He 11:1, He 11:25-27, He 12:2-3, Mt 25:46, Lv 16:25-26, 2Th 2:16, 1Jn 2:16-17, 1Jn 2:25
Réciproques : Ps 94:13, Es 33:17, Es 51:11, Mt 6:21, Lc 16:9, Jn 6:27, Jn 15:2, Rm 8:18, 1Co 6:2, Ph 3:14, Ph 3:20, Col 3:1, 1Tm 6:6, He 11:14, He 11:27, He 13:14, 1P 1:8

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 4
  • 4.18 parce que nous ne regardons point aux choses visibles, mais aux invisibles ; car les choses visibles sont pour un temps, mais les invisibles sont éternelles. Ces grandes et saintes pensées (versets 17,18) ne peuvent être comprises par celui qui a admis le principe fondamental de la vie chrétienne : "Par la souffrance à la gloire, par la croix à la couronne."
    L'affliction n'est pas seulement la pierre de touche où nous reconnaissons la réalité de notre foi et de notre espérance, elle produit (Grec : "opère") pour nous la gloire éternelle, et surtout elle en donne un avant-goût qui nous serait inconnu sans cette destruction graduelle de l'homme extérieur. (verset 16)
    Ces pensées, parfaitement absurdes pour l'homme naturel, ne sont acceptables même pour le chrétien que moyennant les frappants contrastes dont Paul les accompagne : affliction légère ? passagère ? oui, mais seulement en comparaison et en vue de ce poids éternel de gloire, d'une gloire (Grec :) "par excellence et en excellence ;" oui mais seulement pour ceux qui regardent non aux choses visibles, mais aux invisibles, et qui sont pénétrés de la pensée que les choses visibles, quelles qu'elles soient, ne sont que pour un temps très court et que les invisibles seules sont éternelles.
    En toute autre condition, ces paroles, prises dans leur sens absolu, paraîtront incroyables. Ainsi nous sommes tous, à chaque heure, dans toutes nos actions et nos pensées, en présence de cette alternative : choisir entre ce qui est pour un temps et ce qui est éternel ; entre une jouissance de quelques jours, suivie d'une misère infinie, et une affliction qui passe, mais qui produit une gloire éternelle, souverainement excellente.