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2 Pierre 1:16-18 (Annotée Neuchâtel)

16 Car ce n'est point en suivant des fables habilement composées que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté ; 17 car lorsqu'il reçut de Dieu le Père honneur et gloire, cette voix lui ayant été adressée du sein de la gloire magnifique : Celui-ci est mon Fils, mon bien-aimé, en qui je me complais, 18 cette voix, nous-mêmes nous l'entendîmes adressée du ciel, quand nous étions avec lui sur la sainte montagne.

Références croisées

1:16 2P 3:3-4, 1Co 1:17, 1Co 1:23, 1Co 2:1, 1Co 2:4, 2Co 2:17, 2Co 4:2, 2Co 12:16-17, Ep 4:14, 2Th 2:9, 1Tm 1:4, 1Tm 4:7, Tt 1:14, Mt 28:18, Mc 9:1, Jn 17:2, Rm 1:4, 1Co 5:4, Ph 3:21, Ml 3:2, Ml 4:5, Mt 16:28, Mt 24:3, Mt 24:27, 1Co 1:7, Jud 1:14, Ap 1:7, Mt 17:1-5, Mc 9:2, Lc 9:28-32, Jn 1:14, 1Jn 1:1-3, 1Jn 4:14
Réciproques : Dt 32:47, Est 1:4, Jb 40:10, Ps 96:6, Ps 116:10, Es 4:2, Mt 17:5, Lc 1:1, Lc 1:4, Lc 9:29, Lc 9:32, Jn 15:27, 1Co 2:13, 1Th 2:3, 1Th 2:13, 2Tm 4:4, He 1:3, 2P 2:3, 1Jn 2:27
1:17 Mt 11:25-27, Mt 28:19, Lc 10:22, Jn 3:35, Jn 5:21-23, Jn 5:26, Jn 5:36, Jn 5:37, Jn 6:27, Jn 6:37, Jn 6:39, Jn 10:15, Jn 10:36, Jn 13:1-3, Jn 14:6, Jn 14:8, Jn 14:9, Jn 14:11, Jn 17:21, Jn 20:17, Rm 15:6, 2Co 1:3, 2Co 11:31, 2Jn 1:3, Jud 1:1, Mt 17:3, Mc 9:7, Lc 9:34-35, Jn 12:28-29, Mt 3:17, Mt 17:5, Mc 1:11, Mc 9:7, Lc 3:22, Lc 9:35, Es 42:1, Es 53:10, Mt 12:18
Réciproques : Ex 28:2, Dt 4:12, 1R 19:11, Est 1:4, Jb 40:10, Ps 68:34, Ps 96:6, Jn 1:14, Jn 5:20, Jn 5:41, Jn 8:54, Ac 7:55, 2Co 1:19, 2Co 3:10, Ph 2:9, 2Tm 4:1, 1Jn 2:27
1:18 Mt 17:6, Gn 28:16-17, Ex 3:1, Ex 3:5, Js 5:15, Es 11:9, Es 56:7, Za 8:3, Mt 17:6
Réciproques : Dt 4:12, 1R 19:11, 2Ch 8:11, Ps 87:1, Mt 17:1, Mc 1:11, Lc 3:22, Lc 9:35, Ac 7:33

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Pierre 1
  • 1.16 Car ce n'est point en suivant des fables habilement composées que nous vous avons fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté ; Des fables habilement composées, c'est-à-dire des mythes, comme ceux où les païens racontaient l'origine ou les apparitions de leurs dieux. (1Timothée 1.4 ; 3.9)
    C'est parce qu'ils ont été témoins oculaires de sa majesté (verset 17) que les apôtres ont fait connaître la puissance et l'avènement de notre Seigneur Jésus-Christ.
    Sa puissance est celle qu'il a exercée par sa parole et sa vie, et qu'il exerce encore sur le monde pour y fonder son règne par le Saint-Esprit.
    - Mais que faut-il entendre par son avènement ou sa présence ? Les uns rapportent ce mot à sa vie sur la terre, les autres à son avènement futur pour le jugement. Tous les interprètes actuels se prononcent pour ce dernier sens.
    Le retour de Christ est le sujet principal de l'épître. (2Pierre 3.3 et suivants) L'auteur voit dans la transfiguration un présage et un gage de l'apparition du Seigneur dans la gloire. (versets 17-19)
  • 1.18 cette voix, nous-mêmes nous l'entendîmes adressée du ciel, quand nous étions avec lui sur la sainte montagne. Honneur et gloire sont deux termes synonymes qui désignent la distinction dont Jésus a été l'objet quand la voix lui fut adressée. Celle-ci est le seul trait de l'histoire de la transfiguration sur lequel l'auteur insiste.
    Plusieurs interprètes, il est vrai, prennent le terme de gloire dans le sens "d'éclat" de "rayonnement," (2Corinthiens 3.7) et pensent qu'il exprime le fait même de la transfiguration de Jésus. (Marc 9.2,3)
    C'est sa signification dans la proposition qui suit : "du sein de la gloire magnifique."
    L'auteur a voulu mentionner ce fait, puisqu'il affirme qu'il a été témoin oculaire de la majesté de Jésus-Christ.
    D'autres encore affirment que le participe aoriste : cette voix ayant été adressée, exprime un fait antérieur à celui qu'énoncent les mots : (grec) ayant reçu gloire.
    D'après notre auteur la voix céleste se fit entendre avant que Jésus fût transfiguré ; les récits des synoptiques rapportent les événements dans l'ordre inverse. Nous avons donc ici une relation originale, qui remonte sans doute à l'apôtre Pierre. Ces remarques sont ingénieuses, mais elles font dire au texte plus qu'il ne renferme.
    - La gloire dont Jésus avait été revêtu, la voix qui l'avait désigné comme le Fils bien-aimé de Dieu avaient affermi la foi des apôtres en leur Maître, au moment où il allait souffrir et mourir. Cette révélation était propre aussi à convaincre les chrétiens de l'avènement glorieux de leur Seigneur.
    - D'après la leçon de B. admise par Westcott-Hort, Weiss, Nestle (3e édit.), l'ordre des mots, dans la déclaration : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, n'est pas le même que dans les passages parallèles des synoptiques. (Matthieu 17.5, etc.) Notre texte serait donc indépendant du leur.