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Actes 12:1-2 (Annotée Neuchâtel)

   1 Or, vers ce temps-là, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l'Eglise. 2 Et il fit mourir par l'épée Jacques, frère de Jean.

Références croisées

12:1 Ac 4:30, Ac 9:31, Lc 22:53, Mt 10:17-18, Mt 24:9, Jn 15:20, Jn 16:2
Réciproques : Gn 37:22, 1S 17:36, Jb 15:25, Ps 2:2, Ps 55:20, Ps 92:8, Jr 26:23, Mt 2:15, Mc 3:17, Mc 13:9, Lc 11:49, Lc 21:12, 1Th 2:14
12:2 Mt 4:21-22, Mt 20:23, Mc 10:35, Mc 10:38, 1R 19:1, 1R 19:10, Jr 26:23, He 11:37
Réciproques : 1S 17:36, Ps 37:14, Dn 11:33, Mt 10:2, Mt 23:34, Mt 24:9, Mc 1:19, Mc 6:21, Mc 10:39, Lc 6:14, Lc 11:49, Lc 21:16, Ac 1:13

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Actes 12
  • 12.1 Or, vers ce temps-là, le roi Hérode se mit à maltraiter quelques-uns de l'Eglise. L'Eglise persécutée par Hérode.
    Chapitre 12.
    1 à 19 Persécution et délivrance.
    Vers ce temps-là, c'est-à-dire dans le temps où Barnabas et Saul portaient à Jérusalem les secours recueillis à Antioche. (Actes 11.30) Ils furent probablement témoins de cette nouvelle persécution qui eut lieu, en tous cas, avant leur départ de Jérusalem, mentionné au verset verset 25 de notre chapitre.
    - Hérode Agrippa, né l'an 10 avant J.-C., élevé à la cour de Rome, était petit-fils d'Hérode le grand, (Matthieu 2.1) fils d'Aristobule et de Bérénice et neveu d'Hérode Antipas, dont le nom paraît souvent dans les évangiles. Il avait reçu de Caligula les provinces du nord et du nord-est de la Palestine, avec le titre de roi. Claude y avait ajouté la Samarie et la Judée, de sorte qu'il réunissait alors sous son sceptre tout le royaume d'Hérode le grand. (Josèphe, Ant. XIX, 5, 1.) Il résidait à Césarée, (verset 19) d'où il était venu à Jérusalem pour la fête de Pâque. (verset 4)
    "Prince rusé, léger, prodigue, quoique moins mauvais encore que son grand-père." Meyer.
    - Au lieu de se mit à maltraiter, il y a littéralement : mit les mains à maltraiter, expression qui indique une action hostile et violente.
    - Quelques-uns de l'Eglise ; ce n'était pas une persécution générale. Hérode, avec une ruse satanique, voulait priver l'Eglise de ses conducteurs, afin de l'affaiblir. Il commence donc par Jacques et Pierre.
  • 12.2 Et il fit mourir par l'épée Jacques, frère de Jean. Il fit mourir par l'épée, c'est-à-dire il fit décapiter, Jacques, fils de Zébédée (Matthieu 10.2) et frère de Jean.
    Jacques fut ainsi le premier des apôtres qui souffrit le martyre. (Marc 10.38,39)
    Il paraît avoir été l'un des principaux fondateurs et conducteurs de l'Eglise de Jérusalem. C'est ce qui le désignait aux coups d'Hérode.
    Clément d'Alexandrie avait reçu des anciens une belle tradition que nous a conservée Eusèbe (Hist. ecclés. II, 9) : "L'un de ceux qui avaient dénoncé Jacques, touché de la fermeté avec laquelle il confessait sa foi, se déclara chrétien. Tous deux furent donc emmenés au supplice. En chemin il pria Jacques de lui pardonner. Celui ci après un instant de réflexion, dit : Que la paix soit avec toi ! Et il lui donna le baiser fraternel. Ainsi tous deux moururent ensemble."