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Actes 7-8 (Annotée Neuchâtel)

   1 Mais le souverain sacrificateur dit : Ces choses sont-elles ainsi ? 2 Et Etienne dit : Hommes frères et pères, écoutez : Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il demeurât à Charran ; 3 et il lui dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et viens dans le pays que je te montrerai. 4 Alors étant sorti du pays des Chaldéens, il vint demeurer à Charran. Et de là, après que son père fut mort, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant ; 5 et dans ce pays il ne lui donna aucune propriété, pas même de quoi poser le pied ; et il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant. 6 Et Dieu parla ainsi : Sa postérité habitera dans un pays étranger et on l'asservira et on la maltraitera pendant quatre cents ans. 7 Et la nation à laquelle ils auront été asservis, je la jugerai, moi, dit Dieu ; et après cela ils sortiront et me serviront en ce lieu-ci. 8 Et il lui donna l'alliance de la circoncision ; et ainsi il engendra Isaac, et le circoncit le huitième jour ; et Isaac Jacob, et Jacob les douze patriarches.
   9 Et les patriarches, jaloux de Joseph, le vendirent pour être emmené en Egypte. Et Dieu était avec lui ; 10 et il le délivra de toutes ses tribulations, et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, et lui donna de la sagesse en sa présence ; et Pharaon l'établit gouverneur sur l'Egypte et sur toute sa maison. 11 Or il survint une famine dans toute l'Egypte et en Canaan, et une grande détresse, et nos pères ne trouvaient pas de nourriture. 12 Mais Jacob, ayant appris qu'il y avait du blé en Egypte, y envoya nos pères une première fois. 13 Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon apprit quelle était la famille de Joseph. 14 Et Joseph envoya chercher son père Jacob et toute sa famille. Avec soixante et quinze personnes 15 Jacob descendit en Egypte ; et il mourut ainsi que nos pères. 16 Et ils furent transportés à Sichem et mis dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils de Hémor, père de Sichem.
   17 Mais à mesure que le temps approchait où devait s'accomplir la promesse que Dieu avait faite à Abraham, le peuple s'accrut et se multiplia en Egypte ; 18 jusqu'à ce qu'il s'éleva sur l'Egypte un autre roi, qui n'avait point connu Joseph. 19 Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, jusqu'à leur faire exposer leurs enfants, afin qu'ils ne demeurassent pas en vie. 20 En ce temps-là naquit Moïse, et il était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père. 21 Mais ayant été exposé, la fille de Pharaon le recueillit, et l'éleva pour en faire son fils. 22 Et Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens ; et il était puissant dans ses paroles et dans ses oeuvres. 23 Mais quand il eut atteint l'âge de quarante ans, il lui monta au coeur de visiter ses frères, les fils d'Israël. 24 Et en ayant vu un qu'on maltraitait, il prit sa défense, et vengea celui qui était opprimé, en frappant l'Egyptien. 25 Or il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main, mais ils ne le comprirent point. 26 Le jour suivant, il parut au milieu d'eux comme ils se battaient, et il les exhortait à la paix, disant : Hommes, vous êtes frères ; pourquoi vous maltraitez-vous l'un l'autre ? 27 Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa en disant : Qui t'a établi chef et juge sur nous ? 28 Veux-tu me tuer comme tu as tué hier l'Egyptien ? 29 Or Moïse s'enfuit à cette parole, et il demeura comme étranger au pays de Madian. où il engendra deux fils.
   30 Et quarante ans s'étant écoulés, un ange lui apparut dans le désert du mont Sinaï, dans la flamme de feu d'un buisson. 31 Et Moïse, voyant cela, s'étonnait de cette vision ; et comme il s'approchait pour regarder, la voix du Seigneur se fit entendre : 32 Je suis le Dieu de tes pères, le Dieu d'Abraham et d'Isaac et de Jacob. Mais Moïse, tout tremblant, n'osait regarder. 33 Et le Seigneur lui dit : Ote les souliers de tes pieds ; car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte. 34 J'ai vu, j'ai vu l'oppression de mon peuple en Egypte, et j'ai entendu leur gémissement, et je suis descendu pour les délivrer. Et maintenant viens, que je t'envoie en Egypte. 35 Ce Moïse qu'ils avaient renié, en disant : Qui t'a établi chef et juge ? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur, avec l'assistance de l'ange qui lui était apparu dans le buisson. 36 C'est lui qui les fit sortir en faisant des prodiges et des miracles en Egypte et dans la mer Rouge et au désert pendant quarante ans. 37 C'est ce Moïse qui a dit aux fils d'Israël : Dieu vous suscitera un prophète d'entre vos frères, comme moi. 38 C'est lui qui, dans l'assemblée, au désert, fut avec l'ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos pères ; c'est lui qui reçut des oracles vivants pour nous les donner. 39 C'est à lui que nos pères ne voulurent point obéir, mais ils le repoussèrent et tournèrent leurs coeurs vers l'Egypte ; 40 en disant à Aaron : Fais-nous des dieux qui marcheront devant nous ; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé. 41 Et, en ces jours-là, ils firent un veau et ils offrirent un sacrifice à l'idole, et ils se réjouissaient des oeuvres de leurs mains. 42 Mais Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, comme il est écrit dans le livre des prophètes : M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices durant quarante ans dans le désert, maison d'Israël ? 43 Et vous avez porté le tabernacle de Moloch et l'étoile du dieu Rephan, ces images que vous avez faites pour les adorer. Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone.
   44 Nos pères avaient dans le désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné Celui qui avait dit à Moïse de le faire selon le modèle qu'il avait vu. 45 L'ayant reçu à leur tour, nos pères, avec Josué, l'introduisirent dans le pays conquis sur les nations que Dieu chassa devant nos pères jusqu'aux jours de David ; 46 qui trouva grâce devant Dieu et demanda de trouver une demeure pour le Dieu de Jacob. 47 Mais ce fut Salomon qui lui bâtit une maison. 48 Toutefois le Très-Haut n'habite point dans des temples faits par la main des hommes, comme le prophète le dit : 49 Le ciel est mon trône, et la terre est le marchepied de mes pieds : Quelle maison me bâtirez-vous, dit le Seigneur, ou quel sera le lieu de mon repos ? 50 N'est-ce pas ma main qui fait toutes ces choses ?
   51 Hommes de col roide, et incirconcis de coeur et d'oreilles, vous vous opposez toujours à l'Esprit saint, vous aussi, comme vos pères ! 52 Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Et ils ont tué ceux qui avaient annoncé d'avance la venue du Juste, que vous maintenant vous avez livré et dont vous êtes devenus les meurtriers ; 53 vous qui avez reçu la loi dans des ordonnances d'anges, et qui ne l'avez point gardée !...
   54 Entendant ces choses, ils frémissaient de fureur dans leurs coeurs, et ils grinçaient des dents contre lui. 55 Mais lui, rempli d'Esprit saint, les yeux fixés au ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. 56 Et il dit : Voici, je contemple les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. 57 Or, poussant de grands cris, ils se bouchèrent les oreilles et se précipitèrent tous ensemble sur lui ; 58 et l'ayant jeté hors de la ville, ils le lapidaient. Et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul. 59 Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! 60 Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte : Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et quand il eut dit cela, il s'endormit.

Actes 8

   1 Or Saul approuvait son meurtre. Or il y eut ce jour-là une grande persécution contre l'Eglise de Jérusalem ; et tous, sauf les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie. 2 Toutefois des hommes pieux ensevelirent Etienne et firent de grandes lamentations sur lui. 3 Mais Saul ravageait l'Eglise, entrant dans les maisons, et traînant hommes et femmes, il les livrait pour être mis en prison.
   4 Ceux donc qui avaient été dispersés allèrent de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. 5 Or Philippe étant descendu dans la ville de Samarie, leur prêchait le Christ. 6 Et les foules d'un commun accord étaient attentives à ce que Philippe disait, en apprenant et en voyant les miracles qu'il faisait. 7 Car des esprits impurs sortaient de plusieurs qui en étaient possédés, en jetant de grands cris ; et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. 8 Et il y eut une grande joie dans cette ville-là.
   9 Or il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et remplissait d'étonnement le peuple de la Samarie, se disant être un grand personnage. 10 Tous, depuis le plus petit jusqu'au plus grand, s'attachaient à lui, disant : Celui-ci est la puissance de Dieu, celle qui est appelée la grande. 11 Or ils s'attachaient à lui, parce que depuis assez longtemps il les avait étonnés par ses actes de magie. 12 Mais quand ils eurent cru Philippe qui leur annonçait la bonne nouvelle concernant le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se faisaient baptiser. 13 Or Simon lui-même crut aussi, et après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe ; et voyant les signes et les grands miracles qui se faisaient, il était dans l'étonnement.
   14 Cependant les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la Parole de Dieu, leur envoyèrent Pierre et Jean ; 15 qui étant arrivés prièrent pour eux, afin qu'ils reçussent l'Esprit saint ; 16 car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. 17 Alors ils leur imposaient les mains, et ils recevaient l'Esprit saint. 18 ? Or Simon, voyant que l'Esprit était donné par l'imposition des mains des apôtres, leur offrit de l'argent, disant : 19 Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive l'Esprit saint. 20 Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait avec de l'argent ! 21 Tu n'as ni part ni lot en cette affaire ; car ton coeur n'est pas droit devant Dieu. 22 Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur, afin que, s'il est possible, la pensée de ton coeur te soit pardonnée. 23 Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans des liens d'iniquité. 24 Alors Simon répondant dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit.
   25 Eux donc, après avoir ainsi rendu témoignage et annoncé la Parole du Seigneur, retournaient à Jérusalem et évangélisaient beaucoup de villages des Samaritains.
   26 Or un ange du Seigneur parla à Philippe en disant : Lève-toi, et va, vers midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza ; il est désert. 27 Et s'étant levé, il s'en alla. Et voici un Ethiopien, eunuque, ministre de Candace reine d'Ethiopie, surintendant de tous ses trésors, qui était venu à Jérusalem pour adorer, 28 s'en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe. 29 Et l'Esprit dit à Philippe : Approche-toi, et joins ce char. 30 Philippe étant accouru, l'entendit qui lisait le prophète Esaïe, et dit : Comprends-tu bien ce que tu lis ? 31 Mais il répondit : Comment le pourrais-je., si quelqu'un ne me guide ? Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir auprès de lui. 32 Or le passage de l'Ecriture qu'il lisait était celui-ci : Comme une brebis, il a été mené à la tuerie, et comme un agneau muet devant celui qui le tond, ainsi il n'ouvre pas la bouche. 33 Dans l'humiliation, son jugement a été levé. Qui racontera sa génération ? Car sa vie est ôtée de la terre. 34 Et l'eunuque prenant la parole dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? de lui-même ou de quelque autre ? 35 Et Philippe ouvrant la bouche, et commençant par ce passage de l'Ecriture, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. 36 Et comme ils allaient par le chemin, ils arrivèrent à une eau. Et l'eunuque dit : Voici de l'eau ; qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? 37 [Or, Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est permis. Et répondant, il dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.] 38 Et il donna l'ordre que le char s'arrêtât ; et ils descendirent tous deux dans l'eau, Philippe et l'eunuque, et Philippe le baptisa. 39 Et quand ils furent remontés hors de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus ; car il continuait son chemin plein de joie. 40 Mais Philippe se trouva dans Azot ; et allant de lieu en lieu, il annonçait la bonne nouvelle dans toutes les villes, jusqu'à ce qu'il arrivât à Césarée.

Références croisées

7:1 Ac 6:13-14, Mt 26:61-62, Mc 14:58-60, Jn 18:19-21, Jn 18:33-35
Réciproques : Ex 3:20, Ac 6:5, 1Tm 3:13
7:2 Ac 22:1, Ac 23:7, Ps 24:7, Ps 24:10, Ps 29:3, Es 6:3, Mt 6:13, Lc 2:14, Jn 1:14, Jn 12:41, 2Co 4:4-6, Tt 2:13, He 1:3, Ap 4:11, Ap 5:12-13, Gn 12:1, Ne 9:7, Es 51:2, Js 24:2, Gn 11:31, Gn 12:5, Gn 29:4
Réciproques : Gn 11:28, Gn 15:7, Gn 18:1, Gn 24:8, Gn 28:10, Gn 35:9, Ex 4:5, Js 24:3, 1S 30:23, Es 33:21, Es 37:12, Ml 2:10, Lc 12:12, Ac 1:16, Ac 2:9, Ac 2:14, Ac 13:15, Ac 13:17, Ac 15:13, 1Co 2:8, Ep 1:17, He 11:8, Jc 2:5, Jc 2:21
7:3 Gn 12:1, Mt 10:37, Lc 14:33, 2Co 6:17, He 11:8, Gn 13:14-17, Gn 15:7, Js 24:3, Ne 9:8
Réciproques : Gn 20:13
7:4 Gn 11:31-32, Gn 12:4-5, Es 41:2, Es 41:9
Réciproques : Gn 29:4, Gn 30:25, 2R 19:12, Es 23:13, Jr 50:1, Ez 23:23, Ez 27:23
7:5 Gn 23:4, Ps 105:11-12, He 11:9-10, He 11:13-16, Dt 2:5, Gn 12:7, Gn 13:15, Gn 15:3, Gn 15:18, Gn 17:8, Gn 26:3, Gn 28:13-15, Ex 6:7-8, Dt 6:10-11, Ac 9:5, Ac 10:11, Ac 11:9, Ne 9:8, Ps 105:8-11, Gn 15:2-5, Gn 16:2, Gn 17:16-19
Réciproques : Gn 24:7, Gn 30:25, Ex 6:4, Nb 10:29, 1Ch 16:19, Ez 33:24
7:6 Gn 15:13, Gn 15:16, Ex 12:40-41, Ga 3:17
Réciproques : Gn 47:4, Ez 16:4, Ac 7:17, He 11:9
7:7 Gn 15:14-16, Ex 7:1, Ex 14:31, Ne 9:9-11, Ps 74:12-14, Ps 78:43-51, Ps 105:27-36, Ps 135:8-9, Ps 136:10-15, Es 51:9-10, Ex 3:12
Réciproques : Gn 15:13, Ez 16:4
7:8 Gn 17:9-14, Jn 7:22, Rm 4:10, Ga 3:15, Ga 3:17, Gn 17:12, Gn 21:1-4, Gn 25:21-26, 1Ch 1:34, Mt 1:2, Rm 9:9-13, Gn 29:31-35, Gn 30:1-24, Gn 35:16, Gn 35:23-26, Ex 1:1-4, 1Ch 2:1-2, Ac 2:29, He 7:4
Réciproques : Gn 17:10, Gn 17:11, Gn 21:2, Gn 21:3, Gn 21:4, Gn 25:19, Gn 35:22, Ps 105:9, Lc 1:59, Lc 3:34
7:9 Gn 37:4-11, Gn 49:23, Mt 27:18, Gn 37:18-29, Gn 45:4, Gn 50:15-20, Ps 105:17, Gn 39:2, Gn 39:5, Gn 39:21-23, Gn 49:24, Es 41:10, Es 43:2
Réciproques : Gn 26:27, Gn 30:24, Gn 37:9, Gn 37:11, Gn 37:28, Gn 39:1, Gn 45:5, Gn 49:26, Jg 11:7, 1S 18:12, 2R 18:7, 1Ch 9:20, 2Ch 15:9, Pr 14:30, Pr 27:4, Ec 4:4, Jr 1:8, Ag 2:4, Lc 2:52, Ac 2:29, Ac 5:17, Ac 7:35, Ac 7:51, Ac 17:5, He 7:4, Jc 3:14, Jc 4:5
7:10 Gn 48:16, Ps 22:24, Ps 34:17-19, Ps 37:40, Ps 40:1-3, 2Tm 4:18, Jc 5:11, Ap 7:14, Gn 41:12-46, Gn 42:6, Gn 44:18, Gn 45:8-9, Ps 105:19-22, Pr 2:6, Pr 3:4, Pr 16:7
Réciproques : Gn 30:27, Gn 39:2, Gn 39:21, Gn 41:37, Gn 41:43, Gn 41:52, Gn 43:14, Ex 3:21, Ex 12:36, Dt 23:7, Dt 33:24, 1S 10:26, 1S 18:5, 1R 8:50, 1R 11:19, 2R 18:7, 1Ch 9:20, 2Ch 15:9, Ne 2:8, Est 2:9, Est 2:15, Est 5:2, Pr 13:15, Pr 21:1, Pr 22:1, Jr 1:8, Jr 39:12, Dn 1:9, Dn 1:17, Lc 2:52, 2Tm 2:7, 2P 3:15
7:11 Gn 41:54-57, Gn 43:1, Gn 45:5-6, Gn 45:11, Gn 47:13-15, Ps 105:16
Réciproques : Gn 12:10, Gn 42:5, Gn 47:4, Ps 105:23
7:12 Gn 42:1-24, Gn 43:2
7:13 Gn 45:1-18, Gn 46:31-34, Gn 47:1-10
Réciproques : Gn 45:3, Gn 47:2
7:14 Gn 45:9-11, Ps 105:23, Gn 46:12, Gn 46:26, Gn 46:27, Dt 10:22, 1Ch 2:5-6
Réciproques : Gn 26:27, Gn 45:13, Ex 1:6, Es 52:4, Ac 27:37
7:15 Gn 46:3-7, Nb 20:15, Dt 10:22, Dt 26:5, Js 24:4, Gn 49:33, Ex 1:6, He 11:21-22
Réciproques : Gn 46:5, Gn 46:6, Gn 47:29, 1S 12:8, Es 52:4
7:16 Gn 23:16, Gn 33:19, Ex 13:19, Js 24:32, Gn 33:9-20, Gn 35:19, Gn 49:29-32, Gn 34:2-31
Réciproques : Gn 12:6, Gn 23:17, Gn 33:18, Gn 47:29, Gn 49:31, Gn 50:12, Gn 50:25, 1R 12:1, He 11:22
7:17 Ac 7:6, Gn 15:13-16, 2P 3:8-9, Ac 13:17, Ex 1:7-12, Ex 1:20, Ps 105:24-25
Réciproques : Gn 46:3, Gn 47:27, Dt 6:3, Ec 3:2, Ez 16:7, Ac 7:30
7:18 Ex 1:8
Réciproques : Ex 1:7
7:19 Ex 1:9-22, Ps 83:4-5, Ps 105:25, Ps 129:1-3, Ap 12:4-5
Réciproques : Ex 1:10, Ex 1:14, Ex 1:22, Ex 2:3, Nb 20:15, Mt 2:13, Mt 26:4, Ac 9:2
7:20 Ex 2:2-10, 1S 16:12, He 11:23
Réciproques : Gn 39:6, Dt 31:2, Est 4:14, Jb 42:15, Ec 3:2, Dn 1:4
7:21 Ex 2:2-10, Dt 32:26, He 11:24
Réciproques : Ex 2:5, Ex 2:6, Ex 2:10, 1R 11:19
7:22 1R 4:29, 2Ch 9:22, Es 19:11, Dn 1:4, Dn 1:17-20, Lc 24:19
Réciproques : Gn 41:8, Ex 2:10, Ex 2:11, Ex 4:10, Ex 11:3, 1R 4:30, Za 10:5, Ac 18:24, 2Co 10:4
7:23 Ex 2:11-12, He 11:24-26, Ex 35:21, Ex 35:29, 1Ch 29:17-19, 2Ch 30:12, Esd 1:1, Esd 1:5, Esd 7:27, Pr 21:1, 2Co 8:16, Ph 2:12-13, Jc 1:17, Ap 17:17, Ac 15:36, Ex 4:18
Réciproques : Ex 3:11, Ex 7:7, Dt 31:2, Dt 34:7, Rm 9:3
7:24 Ac 7:28, Jn 18:10-11, Jn 18:25-27
Réciproques : Ex 2:12, He 11:25
7:25 Ac 14:27, Ac 15:4, Ac 15:7, Ac 21:19, 1S 14:45, 1S 19:5, 2R 5:1, Rm 15:18, 1Co 3:9, 1Co 15:10, 2Co 6:1, Col 1:29, Ps 106:7, Mc 9:32, Lc 9:45, Lc 18:34
Réciproques : Ex 4:1, Nb 16:13, Jg 15:12, He 11:25
7:26 Ex 2:13-15, Gn 13:8, Gn 45:24, Ps 133:1, Pr 18:19, Jn 15:17-18, 1Co 6:6-8, Ph 2:1, Ph 2:3, 1Jn 3:11-15
Réciproques : Gn 19:9, Ex 2:14, 2S 2:26, 2Ch 11:4, 2Ch 28:8, Ne 5:1, Ml 2:10, Mt 5:9, Ac 14:15, 2Tm 2:24
7:27 Ac 7:54, Ac 5:33, Gn 19:19, 1S 25:14-15, Pr 9:7-8, Ac 7:35, Ac 7:39, Ac 3:13-15, Ac 4:7, Ac 4:11, Ac 4:12, Mt 21:23, Lc 12:14, Jn 18:36-37, Jn 19:12-15
Réciproques : Gn 26:27, Mc 11:28, Lc 20:2, Ac 7:51
7:28 Réciproques : Mc 11:28, Ac 7:24, Ac 7:35
7:29 Ex 2:14-22, Ex 4:19-20, Ex 18:2-4
Réciproques : Ex 2:15, Ex 2:22, Ex 18:3, Dt 31:2
7:30 Ac 7:17, Ex 7:7, Ex 3:1, Ex 19:1-2, 1R 19:8, Ga 4:25, Ac 7:32, Ac 7:35, Gn 16:7-13, Gn 22:15-18, Gn 32:24-30, Gn 48:15-16, Ex 3:2, Ex 3:6, Es 63:9, Os 12:3-5, Ml 3:1, Dt 4:20, Ps 66:12, Es 43:2, Dn 3:27, Ac 7:35, Dt 33:16, Mc 12:26, Lc 20:37
Réciproques : Gn 16:10, Ex 2:23, Dt 31:2, Dt 34:7, Jg 2:1, Ec 5:6, Os 12:4, Za 3:1, Za 12:8, Ac 7:38, Ap 7:2, Ap 8:3
7:31 Ex 3:3-4
Réciproques : Nb 12:7, Os 6:5
7:32 Ac 3:13, Gn 50:24, Ex 3:6, Ex 3:15, Ex 4:5, Mt 22:32, He 11:16, Ac 9:4-6, Gn 28:13-17, Ex 33:20, 1R 19:13, Jb 4:14, Jb 37:1-2, Jb 42:5-6, Ps 89:7, Es 6:1-5, Dn 10:7-8, Mt 17:6, Lc 5:8, Ap 1:17
Réciproques : Gn 26:24, Js 5:15, Ac 7:30, Ac 24:14, 1Co 1:23
7:33 Ex 3:5, Js 5:15, Ec 5:1, 2P 1:18
7:34 Ex 2:23-25, Ex 3:7, Ex 3:9, Ex 4:31, Ex 6:5-6, Jg 2:18, Jg 10:15-16, Ne 9:9, Ps 106:44, Es 63:8-9, Gn 11:5, Gn 11:7, Gn 18:21, Ex 3:8, Nb 11:17, Ps 144:5, Es 64:1, Jn 3:13, Jn 6:38, Ex 3:10, Ex 3:14, Ps 105:26, Os 12:13, Mi 6:4
Réciproques : Gn 31:12, Gn 43:3, Ex 1:14, Ex 3:6, Ps 35:22, Ez 16:6, Za 9:8
7:35 Ac 7:9-15, Ac 7:27, Ac 7:28, Ac 7:51, 1S 8:7-8, 1S 10:27, Lc 19:14, Jn 18:40, Jn 19:15, Ps 75:7, Ps 113:7-8, Ps 118:22-23, Ac 2:36, Ac 3:22, Ac 5:31, 1S 12:8, Ne 9:10-14, Ps 77:20, Es 63:11-12, Ap 15:3, Ac 7:30, Ex 14:19, Ex 14:24, Ex 23:20-23, Ex 32:34, Ex 33:2, Ex 33:12-15, Nb 20:16, Es 63:9, Col 1:15, He 2:2
Réciproques : Gn 26:27, Gn 37:8, Gn 45:7, Ex 2:14, Ex 6:26, Ex 18:1, Nb 16:13, Nb 20:4, Dt 33:16, Jg 11:5, Ps 103:7, Ps 105:26, Pr 8:33, Os 12:13, Za 3:6, Mc 8:31, Lc 20:2, Jn 9:29, Ac 7:38, 1Co 1:27, He 12:25
7:36 Ex 12:41, Ex 33:1, Ex 7:1, Ex 14:31, Dt 4:33-37, Dt 6:21-22, Ne 9:10, Ps 78:12-13, Ps 78:42-51, Ps 105:27-36, Ps 106:8-11, Ps 135:8-12, Ps 136:9-15, Ex 14:21, Ex 14:27-29, Ex 15:23-25, Ex 16:1, Ex 17:16, Ex 19:1, Ex 20:26, Nb 9:15-23, Nb 11:1-35, Nb 14:1-45, Nb 16:1, Nb 17:13, Nb 20:1, Nb 21:35, Dt 2:25-37, Dt 8:4, Ne 9:12-15, Ne 9:18-22, Ps 78:14-33, Ps 105:39-45, Ps 106:17-18, Ps 135:10-12, Ps 136:16-21
Réciproques : Ex 3:10, Ex 3:20, Ex 6:26, Ex 7:3, Ex 18:1, Dt 34:7, Js 24:6, Ps 77:20, Ps 105:43, Ps 135:9, Ps 136:12, Jr 32:20, Mi 6:4, Ac 13:17, Ac 13:18, He 3:9
7:37 Ac 7:38, 2Ch 28:22, Dn 6:13, Ac 3:22, Dt 18:15-19, Ac 3:23, Mt 17:3-5, Mc 9:7, Lc 9:30-31, Lc 9:35, Jn 8:46-47, Jn 18:37
Réciproques : Ex 17:7, Dt 34:10, Mt 5:22, Mt 11:29, Mt 13:57, Mt 17:5, Mt 21:11, Lc 7:16, Lc 24:27, Lc 24:44, Jn 6:14, Ac 6:11, He 3:5
7:38 Ex 19:3-17, Ex 20:19-20, Nb 16:3-35, Nb 16:41, Nb 16:42, Ac 7:30, Ac 7:35, Ac 7:53, Es 63:9, Ga 3:19, He 2:2, Ex 21:1-11, Dt 5:27-31, Dt 6:1-3, Dt 33:4, Ne 9:13-14, Jn 1:17, Dt 30:19-20, Dt 32:46-47, Ps 78:5-9, Jn 6:63, Rm 3:2, Rm 9:4, Rm 10:6-10, He 5:12, 1P 4:11
Réciproques : Ex 19:2, Ct 8:8, Ml 3:1, Mc 11:28, Mc 12:1, Jn 6:68, Jn 7:19, Ac 7:37, Ac 8:1
7:39 Ac 7:51-52, Ne 9:16, Ps 106:16, Ps 106:32, Ps 106:33, Ez 20:6-14, Ac 7:27, Jg 11:2, 1R 2:27, Ex 14:11-12, Ex 16:3, Ex 17:3, Nb 11:5, Nb 14:3-4, Nb 21:5, Ne 9:17
Réciproques : Ex 13:17, Nb 11:18, Nb 16:3, Nb 20:4, Ps 78:41, Ez 20:16, Mc 11:28, Ac 13:18
7:40 Ex 32:1
Réciproques : Nb 20:4, Dt 9:16, Ec 7:29, Ac 3:17, Rm 11:2
7:41 Ex 32:2-8, Ex 32:17-20, Dt 9:12-18, Ne 9:18, Ps 106:19-21, Es 2:8-9, Es 44:9-20, Os 9:1, Os 9:10, Ha 2:18-20
Réciproques : Ex 32:4, Ex 32:6, Ex 32:35, Dt 9:16, Jr 1:16, Os 8:5, Ap 9:20
7:42 Ps 81:11-12, Es 66:4, Ez 14:7-10, Ez 20:25, Ez 20:39, Os 4:17, Rm 1:24-28, 2Th 2:10-12, Dt 4:19, Dt 17:3, 2R 17:16, 2R 21:3, Jb 31:26-28, Jr 19:13, Ez 8:16, Am 5:25-26, Es 43:23, Ps 95:10, He 3:9, He 3:15-17
Réciproques : Gn 2:1, Ex 32:6, Dt 4:28, Dt 12:8, Js 24:20, 2Ch 33:3, Jr 8:2, Am 2:10, Lc 4:17
7:43 Lv 18:21, Lv 20:2-5, 2R 17:16-18, 2R 21:6, Ex 20:4-5, Dt 4:16-18, Dt 5:8-9, 2R 17:6, 2R 18:11, Am 5:27
Réciproques : 1R 14:15, Ez 8:16, Am 5:25
7:44 Ex 38:21, Nb 1:50-53, Nb 9:15, Nb 10:11, Nb 17:7-8, Nb 18:2, Js 18:1, 2Ch 24:6, Ex 25:40, Ex 26:30, 1Ch 28:11, 1Ch 28:19, He 8:2, He 8:5
Réciproques : Ex 25:16, Js 3:14, 2S 7:6, 1Ch 17:5
7:45 Js 3:11-14, Js 18:1, Jg 18:31, 1S 4:4, 1R 8:4, 1Ch 16:39, 1Ch 21:29, Js 3:6-7, He 4:8, Ac 13:19, Ne 9:24, Ps 44:2, Ps 78:55, 2S 6:1-23
Réciproques : Ex 17:9, Nb 13:16, Dt 3:28, Dt 31:3, Dt 31:23, Js 1:1, Js 3:14, Js 24:11, 1Ch 7:27
7:46 Ac 13:22, 1S 15:28, 1S 16:1, 1S 16:11-13, 2S 6:21, 2S 7:1, 2S 7:8, 2S 7:18, 2S 7:19, 1Ch 28:4-5, Ps 78:68-72, Ps 89:19-37, Ps 132:11, 2S 7:1-5, 1R 8:17-19, 1Ch 17:1-4, 1Ch 22:7-8, 1Ch 28:2-3, 1Ch 29:2-3, Ps 132:1-5
Réciproques : Gn 6:8, 2S 7:2, 1Ch 15:1, Ps 132:5, Mc 12:1
7:47 2S 7:13, 1R 5:1-18, 1R 6:1, 1R 6:37, 1R 6:38, 1R 7:13-51, 1R 8:20, 1Ch 17:1, 2Ch 2:1-2, Za 6:12-13
Réciproques : 1R 3:2, 1R 6:14, 1Ch 17:12, Ps 132:5, Mc 12:1
7:48 Dt 32:8, Ps 7:17, Ps 46:4, Ps 91:1, Ps 91:9, Ps 92:8, Dn 4:17, Dn 4:24, Dn 4:25, Dn 4:34, Os 7:16, Ac 17:24-25, 1R 8:27, 2Ch 2:5-6, 2Ch 6:18, Es 66:1-2
Réciproques : Gn 14:18, Dt 12:5, 1R 6:14, 1Ch 17:12, Ps 68:5, Ps 92:1, Ez 43:7, Dn 5:18, Mc 14:58, Col 2:11, He 9:11
7:49 1R 22:19, Ps 11:4, Jr 23:24, Mt 5:34-35, Mt 23:22, Ap 3:21, Jr 7:4-11, Ml 1:11, Mt 24:2, Jn 4:21
Réciproques : Ex 17:16, Dt 26:15, 1R 8:27, 1Ch 28:2, 2Ch 2:6, 2Ch 6:18, Ps 68:5, Ps 92:1, Jr 32:17, Ez 43:7
7:50 Ac 14:15, Ex 20:11, Ps 33:6-9, Ps 50:9-12, Ps 146:5-6, Es 40:28, Es 44:24, Es 45:7-8, Es 45:12, Jr 10:11, Jr 32:17
Réciproques : Ex 17:4, Jb 42:10
7:51 Ex 32:9, Ex 33:3, Ex 33:5, Ex 34:9, Dt 9:6, Dt 9:13, Dt 31:27, 2Ch 30:8, Ne 9:16, Ps 75:5, Ps 78:8, Es 48:4, Jr 17:23, Ez 2:4, Za 7:11-12, Lv 26:41, Dt 10:16, Dt 30:6, Jr 4:4, Jr 6:10, Jr 9:25-26, Ez 44:7, Ez 44:9, Rm 2:25, Rm 2:28, Rm 2:29, Ph 3:3, Col 2:11, Ac 6:10, Ne 9:30, Es 63:10, Ep 4:30, Ac 7:9, Ac 7:27, Ac 7:35, Ac 7:39, Mt 23:31-33
Réciproques : Gn 6:3, Ex 6:12, Lv 19:23, Nb 16:3, Nb 32:14, Dt 1:26, Dt 1:43, Dt 9:14, Dt 9:24, Dt 32:5, 1S 8:8, 1S 10:27, 2R 19:28, 2R 21:20, 2Ch 33:10, Esd 9:7, Ps 55:11, Ps 106:6, Pr 1:29, Ec 1:10, Es 1:4, Es 5:4, Es 7:13, Es 30:1, Es 30:9, Es 43:27, Es 46:12, Es 58:1, Es 65:2, Jr 7:26, Jr 11:10, Jr 11:21, Jr 13:10, Jr 19:15, Jr 22:22, Jr 25:4, Jr 32:30, Ez 2:3, Ez 3:8, Ez 12:2, Ez 16:43, Ez 20:4, Ez 20:18, Ez 20:30, Ez 23:36, Ez 24:3, Ez 28:10, Ez 32:25, Dn 9:6, Os 2:2, Os 11:2, Am 2:11, Am 6:12, Mi 2:6, Mi 3:2, Mi 3:8, Za 1:4, Ml 3:7, Mt 5:12, Mt 12:31, Mt 13:57, Mt 22:6, Mt 23:34, Mt 23:37, Mc 8:31, Mc 10:5, Mc 11:28, Lc 6:23, Lc 11:29, Lc 11:47, Lc 19:14, Lc 20:2, Jn 1:11, Jn 7:7, Jn 8:43, Jn 14:26, Jn 16:9, Ac 5:39, Ac 13:46, Ac 19:9, Rm 10:21, 1Th 5:19, He 9:8, He 10:29, 1P 1:18
7:52 1S 8:7-8, 1R 19:10, 1R 19:14, 2Ch 24:19-22, 2Ch 36:16, Ne 9:26, Jr 2:30, Jr 20:2, Jr 26:15, Jr 26:23, Mt 5:12, Mt 21:35-41, Mt 23:31-37, Lc 11:47-51, Lc 13:33-34, 1Th 2:15, Ac 3:18, Ac 3:24, 1P 1:11, Ap 19:10, Ac 3:14, Ac 22:14, Za 9:9, 1Jn 2:1, Ap 3:7, Ac 2:23, Ac 3:15, Ac 4:10, Ac 5:28-30
Réciproques : Nb 14:10, Nb 32:14, 1S 10:27, 2Ch 33:10, Esd 9:7, Ps 37:14, Ps 55:11, Ps 94:21, Ps 106:6, Pr 25:26, Ec 7:15, Es 1:4, Es 1:21, Es 30:1, Es 58:1, Es 65:2, Jr 11:10, Jr 11:21, Jr 19:15, Jr 22:22, Jr 25:4, Jr 26:8, Lm 4:13, Ez 12:2, Ez 16:48, Ez 20:4, Ez 22:2, Dn 9:6, Os 4:2, Am 5:12, Am 6:12, Mi 3:2, Mi 3:8, Ha 1:4, Za 1:2, Za 1:4, Za 7:12, Za 11:3, Ml 3:2, Ml 3:7, Mt 13:57, Mt 17:12, Mt 17:22, Mt 21:39, Mt 23:34, Mt 23:37, Mt 26:66, Mt 27:25, Mc 8:31, Mc 9:13, Mc 12:3, Mc 12:7, Mc 14:41, Lc 6:23, Lc 11:29, Lc 19:14, Lc 20:11, Jn 1:11, Jn 10:31, Jn 15:20, Jn 19:6, Ac 4:11, Ac 7:39, Ac 10:39, Rm 10:21, He 9:8, He 11:37, Jc 5:6, Jc 5:10, 1P 1:10, 1P 1:18, 1Jn 3:12, Ap 18:24
7:53 Ex 19:1, Ex 20:26, Dt 33:2, Ps 68:17, Ga 3:19, He 2:2, Ez 20:18-21, Jn 7:19, Rm 2:23-25, Ga 6:13
Réciproques : Ex 20:1, Ez 44:8, Ac 7:38, Ac 22:23
7:54 Ac 5:33, Ac 22:22-23, Jb 16:9, Ps 35:16, Ps 112:10, Lm 2:16, Mt 8:12, Mt 13:42, Mt 13:50, Mt 22:13, Mt 24:51, Mt 25:30, Lc 13:28
Réciproques : Est 5:9, Ps 45:5, Ps 102:8, Ec 10:13, Jr 20:10, Dn 3:19, Am 7:10, Mi 3:8, Mc 9:18, Mc 13:9, Mc 15:14, Lc 4:28, Lc 6:11, Lc 23:5, Ac 2:37, Ac 7:27, Ac 7:57, Ac 8:1, Ac 19:28, Ac 21:36, 1Co 1:27, Ap 11:10
7:55 Ac 2:4, Ac 4:8, Ac 6:3, Ac 6:5, Ac 6:8, Ac 6:10, Ac 13:9-10, Mi 3:8, Ac 1:10-11, 2Co 12:2-4, Ap 4:1-3, Es 6:1-3, Ez 1:26-28, Ez 10:4, Ez 10:18, Ez 11:23, Jn 12:41, 2Co 4:6, 2P 1:17, Ap 21:11, Ps 109:31, Ps 110:1, Jn 14:3, He 1:3, He 8:1
Réciproques : Gn 18:22, 1R 8:11, 1R 22:19, 2Ch 18:18, Jb 42:5, Ps 110:5, Ez 3:23, Mt 10:20, Mt 26:64, Mc 13:11, Mc 16:19, Lc 1:41, Lc 12:12, Lc 22:69, Jn 14:26, Ep 1:20, Col 3:1, He 1:13, He 13:7
7:56 Ac 10:11, Ac 10:16, Ez 1:1, Mt 3:16, Mc 1:10, Lc 3:21, Ap 4:1, Ap 11:19, Ap 19:11, Dn 7:13-14, Mt 16:27-28, Mt 25:31, Mt 26:64-65, Jn 5:22-27
Réciproques : 1R 22:19, 2Ch 18:18, Jb 42:5, Ps 16:11, Ps 110:5, Mt 10:20, Mt 16:13, Mc 16:19, Lc 22:69, Jn 1:51, Jn 16:2, Rm 8:34, 2Co 4:6, Ep 1:20, He 1:3
7:57 Ac 7:54, Ac 21:27-31, Ac 23:27, Ps 58:4, Pr 21:13, Za 7:11
Réciproques : 1R 12:18, 1R 21:13, 2Ch 10:18, Mt 13:15, Mt 27:23, Lc 4:29, Lc 11:49, Lc 21:12, Lc 23:5, Jn 8:59, Ac 21:30, 2Tm 4:4
7:58 Nb 15:35, 1R 21:13, Lc 4:29, He 13:12-13, Ac 6:11, Lv 24:14-16, Jn 10:23-26, Ac 6:13, Dt 13:9-10, Dt 17:7, Ac 8:1, Ac 9:1-19, Ac 22:4, Ac 22:20
Réciproques : Lv 20:2, 1R 12:18, 2Ch 10:18, 2Ch 24:21, Ps 94:21, Mt 23:34, Mt 27:31, Mt 27:32, Jn 10:31, Jn 19:17, Ac 8:3, Ac 14:19, Ac 21:30, Ac 26:10, 2Co 11:25, He 11:37
7:59 Ac 2:21, Ac 9:14, Ac 9:21, Ac 22:16, Jl 2:32, Rm 10:12-14, 1Co 1:2, Ps 31:5, Lc 23:46
Réciproques : Gn 35:18, Lv 20:2, Lv 24:14, Nb 14:10, Dt 17:7, 2Ch 24:21, Ps 25:20, Ps 37:37, Ps 49:15, Ps 73:24, Ha 1:4, Mt 9:6, Mt 23:34, Mt 24:9, Lc 13:34, Lc 21:16, Jn 10:28, Jn 10:31, Jn 14:3, Jn 18:32, Jn 20:28, Rm 1:7, 2Co 11:25, Ph 1:23, 2Tm 1:12, He 11:37, Jc 2:26, 1P 2:23, 1P 4:19
7:60 Ac 9:40, Ac 20:36, Ac 21:5, Esd 9:5, Dn 6:10, Lc 22:41, Mt 5:44, Lc 6:28, Lc 23:34, Rm 12:14-21, Ac 13:36, 1Co 11:30, 1Co 15:6, 1Co 15:18, 1Co 15:20, 1Co 15:51, 1Th 4:13-14, 1Th 5:10
Réciproques : Nb 12:13, 1R 13:6, Ne 9:4, Jb 42:10, Ps 37:37, Ps 95:6, Pr 29:10, Jr 6:10, Jr 26:15, Mt 9:6, Mc 1:40, Lc 6:27, Jn 11:11, Jn 14:3, Jn 20:28, Rm 1:7, 1Co 1:2, 1Co 4:12, Ep 3:14, 1Tm 2:8, 2Tm 4:16, Jc 2:26
7:1 Ac 7:58, Ac 22:20, Ac 5:33, Ac 5:40, Ac 7:54, Mt 10:25-28, Mt 22:6, Mt 23:34, Lc 11:49-50, Jn 15:20, Jn 16:2, Ac 2:47, Ac 7:38, Ac 11:22, Ac 13:1, Ac 8:4, Ac 11:19-21, Mt 5:13, Ph 1:12, Ac 8:14, Ac 1:8, Jn 4:39-42, Ac 5:18, Ac 5:20, Ac 5:33, Ac 5:40, Ex 10:28-29, Ne 6:3, Dn 3:16-18, Dn 6:10, Dn 6:23, He 11:27
Réciproques : Ne 6:11, Os 2:23, Za 10:9, Mt 5:10, Mt 10:5, Mt 10:23, Mt 16:18, Mt 23:13, Mc 13:9, Lc 13:34, Jn 16:32, Ac 6:5, Ac 8:5, Ac 9:31, Ac 13:50, Ac 22:4, Ac 26:10, Ga 1:13, 1Th 2:14, He 10:32, Jc 1:1
7:2 Ac 2:5, Ac 10:2, Lc 2:25, Gn 23:2, Gn 50:10-11, Nb 20:29, Dt 34:8, 1S 28:3, 2S 3:31, 2Ch 32:33, 2Ch 35:25, Es 57:1-2, Jr 22:10, Jr 22:18, Jn 11:31-35
Réciproques : Gn 50:9, Lv 10:4, 1S 25:1, 1R 13:30, 2R 2:12, 2R 13:20, Mt 14:12, Mc 6:29, Ac 6:5, Ac 9:39, Ac 17:17, Ac 22:12, 1Th 4:13
7:3 Ac 7:58, Ac 9:1-13, Ac 9:21, Ac 22:3-4, Ac 26:9-11, 1Co 15:9, Ga 1:13, Ph 3:6, 1Tm 1:13
Réciproques : Gn 49:27, Lc 11:49, Lc 21:12, Ac 4:3, Ac 5:14, Ac 5:18, Ac 9:13, Ac 12:4, Ac 16:23, Ac 22:19, Ac 26:10, 1Co 9:15, 1Th 2:14, He 11:36
7:4 Ac 11:19, Ac 14:2-7, Mt 10:23, 1Th 2:2
Réciproques : Za 10:9, Mt 9:38, Mc 16:20, Lc 10:2, Lc 14:21, Jn 4:38, Ac 8:1, Ac 14:7, Ph 1:12, 1P 1:1, 3Jn 1:7
7:5 Ac 8:1, Ac 8:14, Ac 8:15, Ac 8:40, Ac 6:5, Ac 21:8, Ac 1:8, Mt 10:5-6, Ac 8:35-37, Ac 5:42, Ac 9:20, Ac 17:2-3, Jn 4:25-26, 1Co 1:23, 1Co 2:2, 1Co 3:11
Réciproques : 1R 16:24, Jr 31:6, Lc 17:16, Jn 4:30, Ac 11:20, Ph 1:15, Col 1:28
7:6 Ac 13:44, 2Ch 30:12, Mt 20:15-16, Jn 4:41-42
Réciproques : Ac 2:41, Ac 6:8
7:7 Ac 5:16, Mt 10:1, Mc 9:26, Mc 16:17-18, Lc 10:17, Jn 14:12, He 2:4, Ac 9:33-34, Mc 2:3-11, Ac 3:6-7, Ac 14:8-10, Es 35:6, Mt 11:5, Mt 15:30-31
Réciproques : Js 9:9, Mt 8:6, Lc 7:22, Ac 8:13
7:8 Ac 13:48, Ac 13:52, Ps 96:10-12, Ps 98:2-6, Es 35:1-2, Es 42:10-12, Lc 2:10-11, Rm 15:9-12
Réciproques : Es 9:3, Ac 8:39, Ph 2:29
7:9 Ac 13:6, Ac 16:16-18, Ac 19:18-20, Ex 7:11, Ex 7:22, Ex 8:18-19, Ex 9:11, Lv 20:6, Dt 18:10-12, 2Tm 3:8-9, Ap 13:13-14, Ap 22:15, Ac 5:36, Jn 7:18, 2Th 2:4, 2Tm 3:2, 2Tm 3:5, 2P 2:18
Réciproques : Ex 7:12, Ex 22:18, Nb 22:6, 1Ch 10:13, Pr 22:12, Mt 24:5, Lc 21:8, Ac 8:19, Ac 19:19, 2Co 4:5, Ga 3:1, Ga 5:20, 2Th 2:9, 1Tm 6:4
7:10 2Co 11:19, Ep 4:14, 2P 2:2, Ap 13:3, Jr 6:13, Jr 8:10, Jr 31:34, Jon 3:5, 1Co 1:24
Réciproques : Nb 22:6, Jg 18:5, Jr 42:1, Mt 24:5, Lc 21:8, Ac 14:11, 2Co 4:5, He 8:11
7:11 Es 8:19, Es 44:25, Es 47:9-13, Ga 3:1
Réciproques : Lv 19:31, Jr 27:9, Ap 13:3, Ap 18:23, Ap 22:15
7:12 Ac 8:35-38, Ac 2:38, Ac 2:41, Ac 16:14-15, Ac 16:31-34, Mt 28:19, Mc 16:15, Rm 10:10, 1P 3:21, Ac 1:3, Ac 11:20, Ac 20:21, Ac 20:25, Ac 28:31, Lc 9:2, Lc 9:60, Ac 5:14, 1Co 11:11, Ga 3:28
Réciproques : Jn 4:41, Ac 8:37, Ac 10:47, Ac 18:8, Ac 19:5, He 6:2
7:13 Ac 8:21, Ps 78:35-37, Ps 106:12-13, Lc 8:13, Jn 2:23-25, Jn 8:30-31, Jc 2:19-26, Ac 3:10, Ac 13:44, Ha 1:5, Jn 5:20, Jn 7:21, Ac 8:7, Mc 16:17
Réciproques : Ex 14:31, 2S 22:45, Mt 12:43, Mt 13:20, Mc 4:16, Jn 7:31, Ac 8:37, 1Co 15:2, He 6:2, Jc 2:14, Ap 13:3
7:14 Ac 8:1, Ac 11:1, Ac 11:19-22, Ac 15:4, 1Th 3:2, Ac 2:41, Ac 17:11, Mt 13:23, Jn 12:48, 1Th 2:13, 2Th 2:10, Ac 3:1-3, Ga 2:9
Réciproques : Jn 4:38, Ac 1:13, Ac 3:16, Ac 8:5, Ac 9:32, Ac 11:22, Ac 15:3, Ac 15:22, He 6:2
7:15 Ac 2:38, Mt 18:19, Jn 14:13-14, Jn 16:23-24, Ph 1:19
Réciproques : Nb 27:18, Jn 20:22, Ac 8:5, Ac 10:44, Ac 11:1, Ac 13:3, Ac 19:2, Rm 1:11, 1Co 14:13, Ga 3:2
7:16 Ac 10:44-46, Ac 11:15-17, Ac 19:2, Ac 2:38, Ac 10:47-48, Ac 19:5-6, Mt 28:19, 1Co 1:13-15
Réciproques : He 6:2
7:17 Ac 8:18, Ac 6:6, Ac 9:17, Ac 13:3, Ac 19:6, Nb 8:10, Nb 27:18, 1Tm 4:14, 1Tm 5:22, 2Tm 1:6, He 6:2, Rm 1:11, Ga 3:2-5
Réciproques : Gn 48:14, Dt 34:9, 2R 2:9, Ac 8:19, Ga 2:8
7:18 2R 5:15-16, 2R 8:9, Ez 13:19, Mt 10:8, 1Tm 6:5
Réciproques : Jg 18:4, 1R 13:7, 2R 5:5, 2R 5:20, Es 33:15, Dn 5:16, Mi 3:11, Mt 12:44, Mt 13:22, Mt 13:47, Mc 4:16, Lc 12:13, Lc 14:7, Jn 6:26, Ac 8:17, Ac 19:13, 1Tm 3:3, 1Tm 5:24, 2Tm 1:6
7:19 Ac 8:9-11, Ac 8:17, Mt 18:1-3, Lc 14:7-11, Jn 5:44, 1Co 15:8-9, 3Jn 1:9
Réciproques : 2R 5:20, Pr 1:19, Lc 6:45, Lc 12:13, Lc 14:33, Lc 23:8, Ac 1:8, Ac 19:13
7:20 Ac 1:18, Dt 7:26, Js 7:24-25, 2R 5:26-27, Dn 5:17, Ha 2:9-10, Za 5:4, Mt 27:3-5, 1Tm 6:9, Jc 5:3, 2P 2:14-17, Ap 18:15, Ac 8:22, Dt 15:9, 2R 5:15-16, Pr 15:26, Mt 15:19, Ac 2:38, Ac 10:45, Ac 11:17, Mt 10:8
Réciproques : Nb 16:26, Nb 22:18, Nb 24:11, 2R 2:24, Pr 1:19, Es 59:7, Mt 9:4, Mt 22:12, Lc 13:15, Lc 22:5, Ac 13:10, 2Co 6:15, He 6:4, 1P 1:7
7:21 Js 22:25, Ez 14:3, Ap 20:6, Ap 22:19, 2Ch 25:2, Ps 36:1, Ps 78:36-37, Ha 2:4, Mt 6:22-24, Jn 21:17, He 4:13, Ap 2:23
Réciproques : Lv 13:8, 2S 22:45, Esd 4:3, Ne 2:20, Es 32:6, Es 55:7, Mt 6:21, Mt 13:21, Mt 15:8, Lc 2:35, Lc 6:42, Lc 11:39, Ac 5:4, Ac 8:13, Ac 8:37, 1Tm 6:4, 2Tm 3:8, He 10:22, Jc 2:14
7:22 Ac 2:38, Ac 3:19, Ac 17:30, Rm 2:4, 2Tm 2:25-26, Ap 2:21, Ac 9:11, Dt 4:29-30, 1R 8:47-48, 2Ch 33:12-13, Es 55:6-7, Am 5:6, Mt 7:7-8, Lc 11:9-13, Ap 3:17-18, Dn 4:27, Jl 2:13-14, Am 5:15, Jon 1:6, Jon 3:9, 2Tm 2:25, Ac 8:20, He 4:12
Réciproques : Jb 1:5, Jb 15:12, Ps 10:4, Ps 49:11, Pr 24:9, Es 32:6, Jr 4:14, Jr 6:19, Ez 38:10, Mt 15:19, Mt 24:48, Mt 25:9, Mc 2:8, Mc 7:21, Ac 5:4, 2Tm 3:8
7:23 Dt 29:18-20, Dt 32:32-33, Jb 20:14, Jr 4:18, Jr 9:15, Lm 3:5, Lm 3:19, He 12:15, Ps 116:16, Pr 5:22, Es 28:22, Jn 8:34, Rm 6:17-22, Tt 3:3, 2P 2:4, 2P 2:19
Réciproques : Os 10:4
7:24 Gn 20:7, Gn 20:17, Ex 8:8, Ex 10:17, Ex 12:32, Nb 21:7, 1S 12:19, 1S 12:23, 1R 13:6, Esd 6:10, Esd 8:23, Jb 42:8, Jc 5:16
Réciproques : Ex 8:28, Ex 9:28, Nb 11:2, Nb 12:11, Jr 37:3, Jr 42:2, Mt 25:8
7:25 Ac 1:8, Ac 18:5, Ac 20:21, Ac 26:22-23, Ac 28:23, Ac 28:28, Ac 28:31, Jn 15:27, 1P 5:12, Lc 9:52-56
Réciproques : Mc 2:2, Jn 4:41, Ac 9:32, 1P 1:12
7:26 Ac 5:19, Ac 10:7, Ac 10:22, Ac 12:8-11, Ac 12:23, Ac 27:23, 2R 1:3, He 1:14, 1Ch 22:16, Es 60:1-22, Js 13:3, Js 15:47, Za 9:5, Mt 3:1-3, Lc 3:2-4
Réciproques : Js 10:41, 1Ch 21:18, Es 56:3, Am 1:6, So 2:7, Lc 22:10, Jn 2:7, Ac 6:5, Ac 9:11, Ac 10:20, Ac 16:9, Ac 21:8
7:27 Mt 21:2-6, Mc 14:13-16, Jn 2:5-8, He 11:8, Ps 68:31, Ps 87:4, Es 43:6, Es 45:14, Es 60:3, Es 60:6, Es 66:19, Jr 13:23, Jr 38:7, Jr 39:16, So 3:10, 1R 10:1, Mt 12:42, 1R 8:41-43, 2Ch 6:32-33, Ps 68:29, Es 56:3-8, Jn 12:20
Réciproques : Dt 30:13, 1R 8:42, 2R 8:5, Est 4:4, Jb 36:3, Es 18:7, Es 22:15, Ac 2:5, Ac 8:30, Ac 16:14
7:28 Ac 17:11-12, Dt 6:6-7, Dt 11:18-20, Dt 17:18-19, Js 1:8, Ps 1:2-3, Ps 119:99, Ps 119:111, Pr 2:1-6, Pr 8:33-34, Jn 5:39-40, Col 3:16, 2Tm 3:15-17, Ac 28:25, Es 1:1, Lc 3:4, Lc 4:17
Réciproques : Es 18:7, Mt 12:42, Jn 12:38
7:29 Ac 10:19, Ac 11:12, Ac 13:2-4, Ac 16:6-7, Ac 20:22-23, Es 65:24, Os 6:3, 1Co 12:11, 1Tm 4:1
Réciproques : Lc 2:27
7:30 Ac 8:27, Ps 119:32, Ec 9:10, Jn 4:34, Mt 13:19, Mt 13:23, Mt 13:51, Mt 15:10, Mt 24:15, Mc 13:14, Lc 24:44-45, Jn 5:39, 1Co 14:19, Ep 5:17, Ap 13:18
Réciproques : Ne 8:8, Jb 33:23, Pr 1:6, Ez 17:12, Dn 9:25, Mc 7:14
7:31 Ps 25:8-9, Ps 73:16-17, Ps 73:22, Pr 30:2-3, Es 29:18-19, Es 35:8, Mt 18:3-4, Mc 10:15, Rm 10:14, 1Co 3:18, 1Co 8:2, 1Co 14:36-37, Jc 1:10, Jc 1:21, 1P 2:1-2, 2R 5:9, 2R 5:26, 2R 10:15-16
Réciproques : Gn 39:2, Jg 14:14, 1R 20:33, 2R 5:21, Pr 1:6, Mt 13:51, Mc 13:14, Ac 18:26
7:32 Es 53:7-8, Ps 44:11-12, Jr 11:19, Jr 12:3, Jr 51:40, Rm 8:36, Jn 1:29, 1P 1:19, 1P 2:21-24, Ps 39:2, Ps 39:9, Mt 26:62-63, Lc 23:34, Jn 18:9-11
Réciproques : Gn 22:9, Nb 7:39, Mt 27:12, Mc 14:61, Lc 23:9, Jn 5:39, Jn 19:9, Rm 16:26, 1Co 5:7, 2Co 10:1, Jc 5:6, 1P 2:23, Ap 5:6
7:33 Ph 2:8-9, Jb 27:2, Jb 34:5, Es 5:23, Es 10:2, Ha 1:4, Mt 27:12-26, Jn 19:12-16, Ps 22:30, Es 53:8, Es 53:12, Ps 22:15, Es 53:10, Es 53:12, Dn 9:26, Za 13:7
Réciproques : Es 53:7, Jn 7:27, Jn 19:9
7:34 Mt 2:2-4, Mt 13:36, Mt 15:15
Réciproques : Dn 9:2
7:35 Ac 10:34, Mt 5:2, 2Co 6:11, Ac 18:28, Ac 26:22-23, Ac 28:23, Lc 24:27, Lc 24:44-47, Ac 3:20, Ac 9:20, Ac 11:20, Ac 17:3, Ac 17:18, Ac 19:13, 1Co 1:23, 1Co 2:2, Ep 4:21, 1P 1:11-12
Réciproques : Ac 5:42, Ac 8:5, Ac 8:12, Ac 18:8, Ph 1:15, Col 1:28
7:36 Ac 10:47, Ez 36:25, Jn 3:5, Jn 3:23, Tt 3:5-6, 1Jn 5:6
Réciproques : Mt 28:19, Mc 16:16, Ac 2:38, Ga 3:27, He 6:2
7:37 Ac 8:12-13, Ac 8:21, Ac 2:38-39, Mt 28:19, Mc 16:16, Rm 10:10, 1P 3:21, Ac 9:20, Mt 16:16, Jn 6:68-69, Jn 9:35-38, Jn 11:27, Jn 20:31, 1Co 12:3, 1Jn 4:15, 1Jn 5:1, 1Jn 5:5, 1Jn 5:10-13
Réciproques : 1R 8:48, Ps 2:7, Ps 86:12, Jr 29:13, Ez 44:5, Mt 14:33, Mc 5:7, Mc 8:29, Mc 9:7, Lc 1:35, Lc 9:20, Jn 3:15, Ac 16:31, Rm 1:3, Rm 10:9, 2Co 1:19, Ga 2:20, Ap 2:18
7:38 Jn 3:22-23, Jn 4:1
Réciproques : Ac 16:15
7:39 Mt 3:16, Mc 1:10, 1R 18:12, 2R 2:16, Ez 3:12-14, Ez 8:3, Ez 11:24, 2Co 12:2-4, Ac 8:8, Ac 13:52, Ac 16:34, Ps 119:14, Ps 119:111, Es 35:1-2, Es 55:12-13, Es 61:10, Es 66:13-14, Mt 13:44, Rm 5:2, Rm 15:10-13, Ph 3:3, Ph 4:4, Jc 1:9-10, Jc 4:16
Réciproques : Ez 11:1, Ez 37:1, Ez 43:5, Mt 4:1, Mc 9:8, Lc 4:1, Jn 8:59, 1Th 4:17, Ap 17:3, Ap 21:10
7:40 Js 15:46-47, 1S 5:1, Za 9:6, Lc 10:1-2, Rm 15:19, Ac 10:1, Ac 21:8, Ac 23:23, Ac 23:33, Ac 25:4
Réciproques : 2Ch 17:9, So 2:7, Mc 9:8, Jn 8:59, Ac 8:5, Ac 9:30, Ac 18:22, 2Co 12:2

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Actes 7
  • 7.1 Mais le souverain sacrificateur dit : Ces choses sont-elles ainsi ? Chapitre 7.
    1 à 53 Discours d'Etienne.
    Mais, tandis que tous les membres du sanhédrin ont les yeux arrêtés sur Etienne, qui se tient devant eux, le visage rayonnant d'une paix divine et d'un saint enthousiasme, (Actes 6.15) le souverain sacrificateur rompt le silence pour lui demander de s'expliquer sur l'accusation produite contre lui. (Actes 6.11,13,14)
    Le sens aussi bien que le but de ce long discours d'Etienne n'apparaît pas clairement au premier abord.
    En particulier, on ne voit pas le rapport qu'il pouvait y avoir entre l'accusation formulée contre lui et cet exposé de l'histoire d'Israël.
    Quelques critiques en ont conclu que le discours n'était pas authentique ; mais son authenticité ressort de cette difficulté même, "car on peut hardiment affirmer qu'un rédacteur tout à fait indépendant de la tradition et n'ayant, pour composer cette apologie, d'autre donnée que la situation indiquée et surtout le principal chef d'accusation, ne serait guère arrivé à se renfermer dans un cercle d'idées qui semble si étrangement éloigné des faits et intérêts de la cause." Reuss.
    - Si l'on demande encore comment ce discours a été recueilli et transmis à l'auteur du livre des Actes, il est naturel de supposer que quelqu'un des auditeurs d'Etienne, favorable à l'Evangile, (comparez Actes 6.7) en a fait une relation qui circulait parmi les disciples et est ainsi parvenue dans les mains de Luc. L'existence d'une telle relation est d'autant plus probable que celle-ci rapportait les dernières paroles du martyr. Elle fut d'ailleurs d'une rédaction facile, puisque tous les faits historiques rappelés par Etienne étaient connus de ses auditeurs et qu'il ne leur fallut aucun effort de mémoire pour les retenir.
    - Le but d'Etienne était double : se justifier de l'accusation de blasphémer Dieu, de mépriser sa loi et son temple ; retourner cette accusation contre ses adversaire en leur faisant sentir qu'ils étaient rebelles à Dieu et à ses desseins de miséricorde, comme leurs pères l'avaient été de tous temps.
    L'exposé historique qu'il entreprend était propre à atteindre ce double but.
    D'abord, en s'effaçant luimême, pour ne parler que de faits entourés de la vénération de tous ses auditeurs, Etienne parvenait à se faire écouter d'eux, quels que fussent leur irritation et leur mauvais vouloir ; (Actes 6.12) puis, par la manière dont il parlait de ces faits, il convainquait ses juges de l'inanité du reproche qu'on lui faisait d'être un contempteur des glorieuses traditions de son peuple.
    Comment aurait-il pu se rendre coupable des blasphèmes qui lui étaient imputés, lui qui parlait avec cette foi vivante, cette piété, cette adoration du Dieu de gloire et des révélations qu'il a de tous temps accordées à ceux qui s'attendaient à lui, qui racontait avec émotion la vocation et l'œuvre de Moïse qui retraçait avec une respectueuse admiration la construction du temple ?
    Mais, tout en détruisant ces imputations calomnieuses, Etienne préparaît ses auditeurs à recevoir les idées nouvelles et hardies qui avaient pu y donner lieu.
    S'il s'étend, au début, sur l'époque patriarcale et relève les communications divines que reçurent en divers lieux Abraham et ses descendants n'est-ce point pour insinuer que la présence de Dieu n'est pas liée au sanctuaire de Jérusalem ? Il revient à cette idée en racontant l'érection de ce sanctuaire même. (versets 48-50)
    La conclusion qu'on en pouvait tirer, c'est que le temple n'était point immuable et que le culte qu'on y célébrait devrait un jour faire place à ce que Jésus appelait l'adoration en esprit et en vérité. (Jean 4.21-24 ; Actes 6.14, note.)
    Mais si Etienne a eu l'intention de relever incidemment cette vérité, le but principal de son discours était de faire ressortir qu'à toutes les époques Israël a répondu aux bienfaits de Dieu par l'ingratitude et la révolte.
    Il présente à ses auditeurs l'histoire du peuple élu comme un véritable miroir dans lequel ils pouvaient se reconnaître et se convaincre qu'ils se montraient, en dignes fils de leurs pères, rebelles eux aussi aux desseins de la miséricorde divine.
    N'étaient-ils pas les trop fidèles imitateurs de ces hommes qui avaient vendu Joseph, repoussé Moïse et persécuté les prophètes ? Et ne venaient ils pas de combler la mesure des iniquités accomplies par leurs ancêtres en tuant le Messie ?
    Telle est la sévère et hardie conclusion du discours ; (versets 51-53) elle fournit la clef de celui-ci.
    On peut admettre qu'Etienne se proposait de terminer par un appel à la repentance et à la foi en Jésus-Christ. Son exposé historique lui en fournissait naturellement le thème : chacun des serviteurs de Dieu repoussés par les Israélites était devenu dans la suite leur bienfaiteur, Joseph en accueillant sa famille en Egypte, Moïse en conduisant son peuple hors de la terre de servitude.
    Etienne pouvait conclure de ces exemples que Jésus de même, livré et mis à mort par les Juifs, deviendrait leur Libérateur, s'ils se tournaient vers lui avec foi. Mais l'irritation de ses auditeurs ne lui permit pas de leur adresser cette suprême exhortation et l'obligea de terminer son discours sur des paroles de condamnation.
  • 7.2 Et Etienne dit : Hommes frères et pères, écoutez : Le Dieu de gloire apparut à notre père Abraham, lorsqu'il était en Mésopotamie, avant qu'il demeurât à Charran ; Etienne s'adresse à son auditoire en termes pleins de respect et d'affection.
    Tous les Israélites étaient pour lui des frères ; mais il honore du titre de pères les membres du sanhédrin, qui, en général étaient des hommes âgés. (Comparer Actes 22.1)
  • 7.3 et il lui dit : Sors de ton pays et de ta parenté, et viens dans le pays que je te montrerai. Le Dieu de la gloire, qui apparaît dans la gloire, dans l'éclat de la lumière céleste. L'Eternel se révélait dans cette gloire. (Exode 24.16 ; 33.18 ; 40.34 ; Esaïe 6.3 ; Luc 2.9) Elle est mentionnée et jointe au nom de Dieu comme un attribut, parce que diverses révélations de ce Dieu vont être racontées. Bientôt d'ailleurs Etienne la contemplera de ses propres yeux. (verset 55)
    - Le livre de la Genèse rapporte (Genèse 11.31,32) qu'Abraham sortit d'Ur, en Chaldée, avec son père et toute sa famille pour aller au pays de Canaan qu'il vint à Charran, qu'il y demeura, et que son père y mourut.
    Après le récit de cette première migration, la Genèse mentionne l'ordre de Dieu rappelé par Etienne. (Genèse 12.1)
    D'après elle Dieu serait apparu à Abraham à Charran et non, comme le dit Etienne, avant qu'il demeurât à Charran.
    Divers exégètes (de Wette, Meyer) ont donc trouvé là une erreur historique, facile à concevoir chez un homme qui cite de mémoire dans un discours tout improvisé. Cependant nous savons, d'après la Genèse elle-même (Genèse 15.7, comparez Néhémie 9.7), qu'Abraham ne quitta Ur, en Chaldée, que sur une révélation de Dieu.
    Et il est à remarquer que la tradition généralement reçue chez les Juifs s'attachait à cette dernière donnée. (Josèphe, Antiq. I, 7, 1.) Etienne ne fait donc que la suivre.
    - Etienne ne nomme pas Ur en Chaldée, qui était situé au sud est de la Mésopotamie, dans la Babylonie méridionale, non loin du golfe Persique. On a retrouvé les ruines de cette ville.
  • 7.4 Alors étant sorti du pays des Chaldéens, il vint demeurer à Charran. Et de là, après que son père fut mort, Dieu le fit passer dans ce pays que vous habitez maintenant ; En comparant Genèse 11.32 et Genèse 12.1, l'on pourrait réellement conclure qu'Abraham ne vint en Canaan qu'après que son père fut mort.
    Mais selon d'autres données de la Genèse, Thérach, père d'Abraham, était âgé de soixante-dix ans lorsqu'il eut ce fils, (Genèse 11.26) et il vécut jusqu'à l'âge de deux cent cinq ans. (Genèse 11.32) Or, comme Abraham avait soixante-quinze ans lorsqu'il sortit de Charran pour venir à Canaan, (Genèse 12.4) il en résulte que son père vécut encore soixante ans après cette époque.
    Toutes les tentatives faites pour expliquer cette erreur de chronologie ne sont que des tours de force. Il vaut mieux en laisser simplement la responsabilité à Etienne et à la tradition qu'il suivait et qui se retrouve chez Philon. Elle est née sans doute des deux passages de la Genèse cités en tête de cette note.
  • 7.5 et dans ce pays il ne lui donna aucune propriété, pas même de quoi poser le pied ; et il promit de lui en donner la possession, et à sa postérité après lui, quoiqu'il n'eût point d'enfant. Ainsi, à tous égards Abraham dut marcher uniquement par la foi aux promesses de Dieu : promesses de la possession de Canaan, quand il n'y avait pas en fait de propriété (grec héritage), de quoi poser le pied, promesse de donner ce pays à sa postérité, quoiqu'il n'eût point d'enfant. (Genèse 12.7 ; 13.15 ; Hébreux 11.8,11)
    Il faut que la foi voit l'invisible.
  • 7.7 Et la nation à laquelle ils auront été asservis, je la jugerai, moi, dit Dieu ; et après cela ils sortiront et me serviront en ce lieu-ci. Voir Genèse 15.13,14.
    Ce passage est cité librement d'après les Septante.
    Les derniers mots : ils me serviront en ce lieu-ci, sont empruntés à Exode 3.12.
    - Le chiffre rond de 400 ans est aussi dans la Genèse (Actes 15.13) tandis que dans l'Exode (Exode 12.40) la durée de 1'asservissement d'Israël en Egypte est fixée exactement à 430 ans.
  • 7.8 Et il lui donna l'alliance de la circoncision ; et ainsi il engendra Isaac, et le circoncit le huitième jour ; et Isaac Jacob, et Jacob les douze patriarches. Grec : Une alliance de circoncision, c'est-à-dire une alliance dont la circoncision était le signe et le sceau.
    Ce symbole de la régénération de l'homme pécheur liait Abraham à la fidélité envers Dieu, (Genèse 17.10) et ainsi, dans ce rapport avec l'Eternel, il engendra Isaac et le circoncit. (Genèse 21.4)
  • 7.10 et il le délivra de toutes ses tribulations, et lui fit trouver grâce devant Pharaon, roi d'Egypte, et lui donna de la sagesse en sa présence ; et Pharaon l'établit gouverneur sur l'Egypte et sur toute sa maison. Cette mention de la jalousie des patriarches contre Joseph et du crime dont ils se rendirent coupables (Genèse 37.11,28) est peutêtre dans l'intention d'Etienne, une première illusion à l'inimitié de son peuple contre le Sauveur, qui, lui aussi fut vendu et livré par ses frères qu'il aimait.
    Mais, pour Jésus comme pour Joseph, Dieu était avec lui. (Genèse 39.2)
    Etienne voit dans la délivrance et l'élévation de Joseph en Egypte l'action directe de Dieu, qui lui fit trouver grâce (Genèse 39.21) et lui donna une rare sagesse devant Pharaon.
    C'est à cause de cela que ce dernier l'établit sur l'Egypte et sur toute sa maison. (Genèse 41.37 et suivants Comparer Psaumes 105.21)
  • 7.11 Or il survint une famine dans toute l'Egypte et en Canaan, et une grande détresse, et nos pères ne trouvaient pas de nourriture. Ce mot, qui ne se lit qu'ici dans le Nouveau Testament, signifie proprement fourrage.
    Les Septante l'emploient en Genèse 42.27.
  • 7.13 Et la seconde fois, Joseph fut reconnu par ses frères, et Pharaon apprit quelle était la famille de Joseph. Grec : Et sa famille devint manifeste pour Pharaon.
    Le texte reçu, avec B, C, D, porte la famille de Joseph. Voir Genèse 41.54 et suivants ; Genèse 42.1 ; 45.4.
    Etienne ne rappelle ces faits qu'à cause de leur vif intérêt pour tout Israélite.
  • 7.14 Et Joseph envoya chercher son père Jacob et toute sa famille. Avec soixante et quinze personnes Ainsi Joseph, haï, persécuté, devint le sauveur de toute sa famille. Un rapprochement avec Jésus s'offrait de lui même.
    - Etienne compte soixante quinze personnes (Grec : âmes) dans la famille de Jacob se rendant en Egypte, quoique, dans trois passages de l'Ancien Testament, le texte hébreu n'en indique que soixante-dix. (Genèse 46.27 ; Exode 1.5 ; Deutéronome 10.22)
    Etienne tire cette donnée de la version grecque des Septante qui, dans Genèse 46.27 et Exode 1.5, porte le chiffre de 75.
    - Nous rattachons les derniers mots du verset 14 au commencement du verset 15 "Avec soixante-quinze personnes. Jacob descendit en Egypte." Cette manière de disposer le texte nous paraît indiquée par Deutéronome 10.22 (voir la version des Septante).
    Les plus anciens manuscrits ont, il est vrai, au commencement de verset 15, une conjonction : et Jacob descendit. Mais le fait que cette conjonction n'est pas la même chez tous prouve qu'à l'origine elle manquait. C'est ce que confirment D, plusieurs minusc., la Peschito.
    Dans ces documents verset 15 commence d'une manière abrupte : Jacob descendit. (Blass.)
  • 7.16 Et ils furent transportés à Sichem et mis dans le sépulcre qu'Abraham avait acheté, à prix d'argent, des fils de Hémor, père de Sichem. La foi des patriarches en la promesse de Dieu était si ferme que, mourant en Egypte, ils demandèrent à être transportés dans la terre de Canaan, destinée à de venir la patrie de leurs descendants.
    Jacob et Joseph avaient donné à leurs fils les ordres les plus positifs à cet égard. (Genèse 49.29 ; 50.25)
    Ce verset verset 16 donne lieu à trois remarques encore :
    1° Il y est dit de Jacob et des pères, c'est-à-dire de tous les fils de Jacob, qu'ils furent transportés dans la terre de la promesse. Ce trait, mentionné aussi par Josèphe (Antiq. II, 8, 2), est en luimême très probable, puisque les petits-fils de Jacob auront voulu rendre à leurs pères les mêmes honneurs qu'à leur aïeul. Mais le fait n'est raconté dans l'Ancien Testament qu'à l'égard de Jacob et de Joseph.
    2° Il est dit encore que ces patriarches furent ensevelis à Sichem, ce qui est vrai de Joseph, (Josué 24.32) et probablement des autres fils de Jacob ; mais Jacob lui-même fut enseveli à Ephron, dans la caverne de Macpela. (Genèse 49.29,30)
    3° Il est dit enfin qu'Abraham avait acheté ce sépulcre de Sichem, mais c'est Jacob qui 1'avait acquis à prix d'argent, (Genèse 33.19 ; Josué 24.32) tandis qu'Abraham avait acheté d'Ephron un tombeau près de Mamré. (Genèse 50.13)
    Etienne réunit en un seul les deux achats et les deux enterrements dont parle l'Ancien Testament.
    Les inexactitudes subsistent, mais elles sont sans importance.
    - En traduisant : Hémor, père de Sichem, nous suivons le texte reçu, qui se fonde sur D et quelques majuscules et versions, et qui est conforme à Genèse 33.19. Sin, B, C portent à Sichem.
    Il est probable que les copistes auront fait cette correction, estimant que Sichem était ici, de même qu'au commencement du verset, un nom de lieu.
  • 7.18 jusqu'à ce qu'il s'éleva sur l'Egypte un autre roi, qui n'avait point connu Joseph. Qui n'avait point connu Joseph personnellement et ne se croyait tenu à aucune reconnaissance envers ses descendants. Le fait est constaté par Exode 1.8.
    - En verset 17, le texte reçu porte : la promesse que Dieu avait jurée à Abraham. Il s'agit de la promesse rappelée ci-dessus, verset 5.
  • 7.19 Ce roi, usant d'artifice contre notre race, maltraita nos pères, jusqu'à leur faire exposer leurs enfants, afin qu'ils ne demeurassent pas en vie. Ces faits, avec les raisons toutes politiques qui les inspirèrent, sont exposés dans Exode 1.9 et suivants
  • 7.20 En ce temps-là naquit Moïse, et il était beau aux yeux de Dieu. Il fut nourri trois mois dans la maison de son père. En ce temps-là, temps d'oppression et d'affliction profonde, naquit Moïse, le libérateur. C'est ainsi que Dieu choisit les temps et les moments, selon sa sagesse et sa miséricorde.
    - Cet enfant était beau (grec) à Dieu, ou pour Dieu ou aux yeux de Dieu, c'està-dire que Dieu lui-même le trouvait beau.
    Le sens de ces paroles n'est pas rendu par la traduction : divinement beau ou d'une beauté divine.
    Ce n'est pas seulement la beauté de l'enfant qui engagea sa mère à le cacher pendant trois mois ; (Exode 2.2) comme il y avait à cela un grand danger, l'épître aux Hébreux (Hébreux 11.23) attribue cette action courageuse à la foi des parents.
  • 7.22 Et Moïse fut instruit dans toute la sagesse des Egyptiens ; et il était puissant dans ses paroles et dans ses œuvres. Cette instruction, que reçut Moïse, est encore un trait étranger au récit de l'Ancien Testament, mais qui se trouve dans Philon et dans la tradition juive.
    "La sagesse des Egyptiens s'appliquait surtout aux sciences naturelles (y compris la magie), l'astronomie, les mathématiques, la médecine ; c'étaient les prêtres qui cultivaient cette sagesse, aussi bien que l'art du gouvernement." Meyer.
    "Que Moïse eût été élevé dans la sagesse des Egyptiens, c'est ce qu'Etienne pouvait savoir par la tradition juive, bien que l'Ancien Testament n'en dise rien. Mais, en admettant ce fait, l'antiquité était bien éloignée de supposer, comme l'incrédulité moderne, que l'éducation donnée à Moïse en Egypte avait suffi pour faire de lui le fondateur de la vie religieuse et politique de son peuple. Toute la science égyptienne était dans les mains des prêtres. Si la piété de Moïse s'était développée sous leur influence, il aurait répandu leur idolâtrie dans le peuple d'Israël ; au lieu de cela, il travailla à anéantir tous les vestiges que ce peuple avait pu en apporter d'Egypte. Ce n'est pas la culture grecque qu'il avait reçue à Tarse, ni ses études sous Gamaliel qui ont fait de Paul un apôtre ; ce n'est pas davantage la sagesse de l'Egypte qui rendit Moïse apte à devenir le législateur d'Israël. Mais Dieu put bien rendre utile la culture extérieure que ces hommes avaient reçue, pour communiquer à leur peuple la vérité, sous l'influence du Saint-Esprit dont ils étaient remplis." Olshausen.
    - Puissant dans ses œuvres n'indique pas seulement les miracles opérés par Moïse, mais toutes les grandes actions de sa vie.
    Puissant dans ses paroles semble contredire Exode 4.10 ; mais la réponse de l'Eternel aux objections de Moïse justifie le jugement d'Etienne.
    Meyer fait observer avec raison qu'une parole peu facile peut être puissante par l'Esprit divin qui l'anime, et c'est, en particulier, ce que prouve l'action exercée par Moïse.
    Luc (Luc 24.19) caractérise Jésus dans les mêmes termes.
  • 7.23 Mais quand il eut atteint l'âge de quarante ans, il lui monta au cœur de visiter ses frères, les fils d'Israël. En donnant à Moïse l'âge de quarante ans, Etienne suit une tradition qui n'est pas expressément fondée sur l'Ancien Testament.
    Cependant on lit dans Exode 7.7 que Moïse était âgé de quatre-vingts ans quand il se présenta devant Pharaon, ce qui s'accorde bien avec la donnée d'Etienne. (verset 30)
    De là, sans doute, la tradition, recueillie aussi par les écrits des rabbins juifs, que Moïse vécut quarante ans à la cour d'Egypte, quarante ans dans la solitude de Madian (verset 30) et quarante ans comme conducteur de son peuple. (verset 36)
    - Il lui monta au cœur de visiter ses frères : des pensées peuvent exister d'une manière inconsciente dans les profondeurs de l'âme ; elles montent au cœur et y deviennent des sentiments précis ou des volontés arrêtées.
    Tel fut en Moïse l'amour pour son peuple, qui le poussa non seulement à visiter ses frères, mais à se dévouer tout entier pour eux. (verset 24 et suivants) C'est à ce moment de là vie de Moïse que s'appliquent les belles paroles de l'épître aux Hébreux. Hébreux 11.24-26.
  • 7.25 Or il pensait que ses frères comprendraient que Dieu leur accordait la délivrance par sa main, mais ils ne le comprirent point. Voir Exode 2.11,12.
    Il est évident par ce récit que Moïse sentait déjà en lui la vocation de libérateur de son peuple ; mais, dans un zèle charnel, il n'attendit point l'appel de Dieu et procéda par la violence.
    Cette faute, toutefois, n'excuse point l'aveuglement et l'ingratitude de ses frères qui le repoussent. C'est ce qu'Etienne veut faire sentir à ses auditeurs. (Comparer verset 27)
  • 7.27 Mais celui qui maltraitait son prochain le repoussa en disant : Qui t'a établi chef et juge sur nous ? Voir Exode 2.13,14.
    Cette fois Moïse procéda avec sagesse et douceur il exhortait ses frères à la paix (grec les ramenait ensemble pour la paix) ce qui n'empêcha pas qu'il fût encore repoussé par des paroles jalouses et défiantes.
  • 7.29 Or Moïse s'enfuit à cette parole, et il demeura comme étranger au pays de Madian. où il engendra deux fils. Cette parole dut remplir Moïse de crainte car elle lui montrait que son action était connue. D'après le récit de l'Exode, elle avait été rapportée à Pharaon, et celui-ci cherchait à le faire mourir (Exode 2.15)
    Ainsi Moïse, élevé dans le palais de Pharaon, dut s'enfuir et demeurer comme étranger au désert, à cause de l'aveuglement de son peuple. Mais le jour de sa vocation comme libérateur de ce peuple était réservé auprès de Dieu.
    - Madian, contrée de l'Arabie Pétrée, habitée par des tribus nomades.
  • 7.34 J'ai vu, j'ai vu l'oppression de mon peuple en Egypte, et j'ai entendu leur gémissement, et je suis descendu pour les délivrer. Et maintenant viens, que je t'envoie en Egypte. Voir Exode 3.1-10.
    L'explication de cette grande théophanie par laquelle s'accomplit la vocation de Moïse appartient à l'exégèse de l'Ancien Testament.
    Nous nous bornons à quelques remarques nécessaires à l'intelligence de la pensée d'Etienne :
    - 1° Sur ce terme de quarante ans, voir verset 23, note.
    - 2° Au lieu de : le mont Sinaï, on lit dans l'Exode : (Exode 3.1) "la montagne de Dieu à Horeb" Ces deux noms sont employés l'un pour l'autre dans le Pentateuque parce qu'ils désignent les deux sommets les plus élevés de la même chaîne de montagnes.
    - 3° La voix du Seigneur ; le mot Seigneur est, dans la version grecque des Septante, que citait Etienne, la traduction constante du nom de Jéhovah, l'Eternel. Dans le récit de l'Exode, l'être qui est ici appelé un ange est nommé l'ange de l'Eternel. (Exode 3.2)
    - 4° Ote (grec délie) les souliers de tes pieds. C'est là, chez les Orientaux, une marque de respect, comme pour nous de nous découvrir la tête.
    - 5° J'ai vu, j'ai vu, nous rendons ainsi l'hébraïsme : voyant, j'ai vu, qui signifie : j'ai très bien vu, c'est là l'expression des tendres compassions de Dieu pour l'oppression de son peuple.
    - 6° Je suis descendu est un anthropomorphisme indiquant une révélation ou une action divine pour la délivrance du peuple de Dieu ou le châtiment des méchants. (Genèse 11.5,7 ; 18.21) Le verbe traduit par délivrer a le sens réfléchi : prendre à soi ou pour soi. (Actes 26.17)
    - 7° Le texte reçu porte : Je t'enverrai en Egypte, tandis que, selon le vrai texte (Sin., B, A, C, D), Dieu dit : que je t'envoie.
    Maintenant, cette mission était le but actuel de la révélation.
  • 7.35 Ce Moïse qu'ils avaient renié, en disant : Qui t'a établi chef et juge ? c'est lui que Dieu envoya comme chef et comme libérateur, avec l'assistance de l'ange qui lui était apparu dans le buisson. Après avoir raconté la vocation divine adressée à Moïse, Etienne peint, d'une part, la grandeur de ce serviteur de Dieu (versets 35-38) et, d'autre part, la révolte de son peuple qui le renia (comparez Actes 3.13) et "refusa de lui obéir,." (verset 39)
    Non seulement Dieu l'envoya comme chef et juge, mais comme libérateur (grec rédempteur).
    "Cette progression dans les termes a pour but de montrer, dans l'opposition du peuple contre Moïse, le type de son opposition contre le Sauveur, (verset 51) et ainsi en Moïse lui-même le type de Celui qui a accompli, dans le sens le plus élevé, la rédemption de son peuple." (Luc 1.68 ; Hébreux 9.12 ; 2.14) Meyer.
    - Moïse ne peut être libérateur et accomplir de si grandes œuvres (verset 36) qu'avec l'assistance (grec vrai texte, B, A, C, D, avec la main) de l'ange, c'est-à-dire du représentant de Dieu, qui lui était apparu. Etienne ne voyait pas, dans cet ange, un ange quelconque, mais un médiateur spécial dont l'assistance équivalait à celle de Dieu lui-même.
  • 7.37 C'est ce Moïse qui a dit aux fils d'Israël : Dieu vous suscitera un prophète d'entre vos frères, comme moi. Deutéronome 18.15, comparez ci-dessus Actes 3.22.
    Le texte reçu porte : Le Seigneur Dieu vous suscitera ; vous l'écouterez.
    Les mots soulignés manquent dans,Sin., B, A. Ils auront été ajoutés pour rendre la citation conforme aux Septante.
  • 7.38 C'est lui qui, dans l'assemblée, au désert, fut avec l'ange qui lui parlait sur le mont Sinaï et avec nos pères ; c'est lui qui reçut des oracles vivants pour nous les donner. Ce verset encore exalte Moïse comme ayant été le médiateur de la loi du Sinaï.
    Il était, dans l'asssemblée (grec l'église), au désert, entre l'ange qui lui parlait (comparez verset 53, note) et nos pères recevant des oracles vivants (les commandements de la loi envisagés comme conduisant à la vie, comparez Romains 7.10,12 ; Galates 3.12) et les donnant au peuple.
    Sin., B portent : pour vous les donner. (Westcott Hort, Weiss, Wendt.)
    - Quelle éloquente réfutation de l'accusation élevée contre Etienne d'avoir blasphémé Moïse et la loi ! (Actes 6.11,13)
    - On remarquera dans tout ce passage (versets 35-38) la formule oratoire : c'est ce Moïse, c'est lui qui. Elle trahit l'émotion d'Etienne.
  • 7.40 en disant à Aaron : Fais-nous des dieux qui marcheront devant nous ; car ce Moïse qui nous a fait sortir du pays d'Egypte, nous ne savons ce qui lui est arrivé. Voir Exode 16.3 ; 32.1 et pour les termes employés comparez Ezéchiel 20.7 et suivants
    Grec : Ils se tournèrent dans leurs cœurs vers l'Egypte, c'est-à-dire qu'ils désirèrent introduire parmi eux un culte idolâtre emprunté à la religion de l'Egypte.
    D'autres entendent : ils voulurent retourner en Egypte.
    Les dieux qui marchent devant nous seraient alors des dieux qui ramèneraient Israël en Egypte. Mais le veau d'or était une image visible du Dieu qui avait fait sortir le peuple d'Egypte pour le conduire en Canaan. (Exode 32.4,1Rois 12.28)
  • 7.41 Et, en ces jours-là, ils firent un veau et ils offrirent un sacrifice à l'idole, et ils se réjouissaient des œuvres de leurs mains. Allusion à la fête grossière que célébra le peuple après avoir fait son veau d'or. (Exode 32.6) Ce dernier était une imitation d'une divinité égyptienne, le dieu Apis de Memphis.
  • 7.42 Mais Dieu se détourna, et les livra au culte de l'armée du ciel, comme il est écrit dans le livre des prophètes : M'avez-vous offert des victimes et des sacrifices durant quarante ans dans le désert, maison d'Israël ? C'est-à-dire au culte idolâtre des astres et des forces de la nature.
    Dieu les y livra, en châtiment de leur ingratitude et de leur incrédulité. (Comparer Romains 1.24,25)
    C'était là un avertissement indirect adressé par Etienne à ses auditeurs.
  • 7.43 Et vous avez porté le tabernacle de Moloch et l'étoile du dieu Rephan, ces images que vous avez faites pour les adorer. Aussi vous transporterai-je au delà de Babylone. Amos 5.25-27, librement cité d'après la version grecque des Septante.
    L'Eternel reproche d'abord à son peuple, par la bouche du prophète, de ne lui avoir pas offert des victimes et des sacrifices, durant la traversée du désert.
    Cette assertion paraît être en contradiction avec des passages tels que Exode 24.4 et suivants ; Nombres 7.10 ; 9.1 et suivants
    Mais l'abandon de la circoncision (Josué 5.4-9) révèle un relâchement religieux qui put bien s'étendre à la célébration des sacrifices. (Voir la Bible Annotée, sur Amos 5.25-27) Il ne peut s'expliquer que par un entraînement général du peuple à l'idolâtrie.
    C'est ce dernier péché que le prophète reproche ensuite à Israël, en rappelant ce tabernacle de Moloch qu'il portait à sa suite, et cette étoile du dieu Rephan, images ou idoles qu'il avait faites pour les adorer.
    Il ne faut pas, avec quelques éditeurs (Tischendorf, Weiss), prolonger la question jusqu'au milieu de verset 43 "M'avez vous offert,...et avez-vous porté...ces images que vous avez faites pour les adorer ?" car la réponse négative, que fait attendre la forme de l'interrogation en grec, n'est admissible que pour la dernière proposition de verset 42 "M'avez vous offert des victimes ? Non, vous ne l'avez pas fait, bien plus (tel est le sens du et) vous avez porté, etc."
    Moloch signifie roi ou seigneur, et correspond au Bel ou Baal des peuples Cananéens. On adorait sous ce nom le soleil, comme principe générateur et vivifiant de la nature.
    L'astre appelé suivant les manuscrits Romphan ou Rephan était Saturne. La version grecque rend par ce nom l'hébreu Kiyoun, qui, avec d'autres points voyelles, se prononcerait Kewan. Kewan est le surnom Assyrien de Saturne.
    Rephan serait un des noms donnés à Seb, le Saturne des Egyptiens.
    Sin., A, C, majuscules, portent : votre dieu Rephan. Le mot souligné manque dans B, D.
    - Comme châtiment de cette idolâtrie, Amos annonce au peuple qu'il sera transporté au delà de Damas capitale du royaume de Syrie le puissant ennemi d'Israël.
    Etienne précise l'idée, en substituant à ce nom de Damas celui de Babylone, afin de rappeler la grande captivité du peuple juif, châtiment de ses infidélités.
  • 7.44 Nos pères avaient dans le désert le tabernacle du témoignage, comme l'avait ordonné Celui qui avait dit à Moïse de le faire selon le modèle qu'il avait vu. Quelques exégètes (Calvin, de Wette, Olshausen) ont pensé qu'Etienne voulait opposer ce vrai tabernacle au tabernacle de Moloch, (verset 43) afin de faire sentir d'autant plus vivement combien était coupable ce péché de l'idolâtrie.
    C'est plutôt, dans le discours, un nouveau développement, dans lequel Etienne en vient à parler du temple, (versets 46,47) qu'on l'avait accusé de mépriser.
    - Le tabernacle ou la tente du témoignage ; c'est ainsi que les Septante traduisent, à tort, le mot hébreu qui signifie assignation ou assemblée.
    Ce qui importe à Etienne, c'est de rappeler combien ce tabernacle était sacré pour les Israélites pieux, puisque non seulement l'Eternel en avait prescrit la construction jusque dans les moindres détails (Exode 25 à Exode 27), mais avait ordonné à Moïse de le faire selon le modèle qui lui avait été montré sur la sainte montagne (Exode 25.40 ; 26.30, comparez Hébreux 8.5)
  • 7.45 L'ayant reçu à leur tour, nos pères, avec Josué, l'introduisirent dans le pays conquis sur les nations que Dieu chassa devant nos pères jusqu'aux jours de David ; Nos pères (ceux de la génération qui entra en Canaan),l'ayant reçu à leur tour (de la main de leurs devanciers), l'introduisirent avec Josué dans le pays conquis sur les nations, littéralement : dans (pendant) la possession des nations, c'est-à-dire : "lorsque ce pays était au pouvoir des nations" (Meyer), ou mieux : "en prenant possession des nations" (Wendt), le génitif des nations étant objet et non sujet.
    Ces nations Dieu les chassa devant nos pères, jusqu'aux jours de David : la conquête de Canaan ne fut achevée qu'au temps de David.
    D'autres rattachent les mots jusqu'aux jours de David à la proposition principale : ils l'introduisirent, et sous-entendent : et il y resta.
  • 7.47 Mais ce fut Salomon qui lui bâtit une maison. Parce qu'il avait trouvé grâce devant Dieu, David demanda de trouver une demeure (grec une tente) pour le Dieu de Jacob.
    Sin., B, D portent une demeure à la maison de Jacob. Cette variante ne présente guère de sens acceptable.
    Le Psaume Psaumes 132.5, ici cité, oblige à admettre Dieu de Jacob.
    Hort propose une conjecture plausible, d'après laquelle le texte primitif portait Seigneur de Jacob. Ce mot Seigneur, corrompu, aurait donné lieu à la variante des principaux manuscrits.
    Pour le fait lui-même, comparez 2Samuel 7.1 et suivants 1Chroniques 22.7 et suivants
    Si, pour désigner le temple, (verset 46) Etienne emprunte à Psaumes 132.5, un mot qui signifie proprement tente, et désigne une habitation fragile et temporaire, c'est pour marquer que ce temple, fait de mains d'hommes, participait du caractère transitoire de toutes les choses visibles. Il ne veut pas dire que son érection ait été sans valeur aux yeux de Dieu, mais il donne à entendre qu'elle a été une œuvre humaine. Dieu n'avait rien ordonné. David prend l'initiative en suppliant Dieu de lui accorder la faveur d'élever cette maison à sa gloire. Et encore la grâce demandée ne fut-elle accordée qu'à son fils Salomon.
    Malgré ces nuances qu'il apporte à l'exposé des faits Etienne parle avec respect et vénération de l'origine du sanctuaire de Jérusalem ; il réfute ainsi indirectement l'accusation d'avoir proféré contre lui des blasphèmes.
    Si, dans la suite, (versets 48-50) il formule encore une réserve capitale, et essaie d'amener ses auditeurs à une notion plus spiritualiste du seul vrai et permanent sanctuaire du Très-Haut, il s'exprimera de manière à montrer que sa pensée est celle même du roi qui construisit le temple et le consacra à l'Eternel, et qu'elle est conforme aux enseignements des prophètes.
  • 7.50 N'est-ce pas ma main qui fait toutes ces choses ? Cette grande pensée que le Dieu infini, Créateur de l'univers, ne saurait habiter exclusivement dans un temple, œuvre de la main des hommes, condamnait le culte formaliste et pharisaïque du temps.
    On croit, en écoutant Etienne, entendre un écho des paroles de Jésus. (Jean 4.21-24) Et cependant il n'exprime qu'une pensée formulée déjà en termes semblables par Salomon lui-même dans sa prière pour la dédicace du temple (verset 48 ; comparez 1Rois 8.27) ; puis il appuie encore cette pensée sur l'autorité d'un prophète. (Esaïe 66.1, cité presque exactement d'après les Septante.)
  • 7.51 Hommes de col roide, et incirconcis de cœur et d'oreilles, vous vous opposez toujours à l'Esprit saint, vous aussi, comme vos pères ! Quelle foudroyante péroraison de tout ce discours ! (versets 51-53) Mais que ces paroles sont vraies dans leur sévérité !
    Faut-il admettre, avec plusieurs exégètes (Ebrard, Meyer, Lechler), que cette application est simplement la conséquence naturelle qu'Etienne tire de tout son discours ?
    Ou, avec Olshausen et d'autres, que ce brusque changement de ton fut provoqué par des marques d'impatience et de colère dans son auditoire ?
    Cette dernière opinion nous paraît être la vraie.
    Jusqu'ici Etienne avait exposé avec calme les vérités qui ressortent de l'histoire d'Israël, si le sanhédrin, constitué en cour de justice, l'avait écouté avec attention, eut-il été sage, ou même charitable, de provoquer, par ces dernières paroles, les orgueilleux préjugés de ce conseil ? Assurément Etienne ne l'aurait pas fait.
    En outre, comment supposer qu'il aurait voulu terminer son discours sans exhorter ses auditeurs à la repentance et sans leur annoncer en Jésus la miséricorde de Dieu ?
    Au lieu de cela, il ne mentionne le Juste que pour accabler ces chefs du peuple du souvenir de leur crime. (verset 52)
    C'est qu'Etienne voyait la fureur peinte sur tous les visages, c'est qu'il fut interrompu par des murmures et des cris, c'est enfin qu'il prévit l'issue tragique du débat et que, dans son indomptable courage, il trouva qu'il n'y avait plus rien à ménager dans ces rebelles. Les versets versets 54,57 confirment cette explication.
    - Le col roide est l'image d'un caractère inflexible, opiniâtre, rebelle.
    Le peuple d'Israël se montrait alors tel. Ce mot ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament, mais le terme hébreu qui y correspond est assez fréquent. (Voir Exode 33.3,5)
    Etre incirconcis de cœur et d'oreilles, c'est se montrer incapable de sentir et même d'entendre la vérité. L'incirconcision était, chez les Juifs la marque du paganisme et de l'impureté, (Lévitique 26.41,Deutéronome 10.16) la circoncision le symbole de la purification du cœur. (Jérémie 4.4 ; 9.25 ; Romains 2.29)
  • 7.52 Lequel des prophètes vos pères n'ont-ils pas persécuté ? Et ils ont tué ceux qui avaient annoncé d'avance la venue du Juste, que vous maintenant vous avez livré et dont vous êtes devenus les meurtriers ; Voir, sur les prophètes persécutés par leur peuple Hébreux 11.36 et suivants
    Mais le crime des chefs actuels de ce peuple dépassait tous les autres. Ils avaient livré à un juge païen le Juste par excellence, (Actes 3.14) et ainsi ils étaient devenus ses meurtriers !
  • 7.53 vous qui avez reçu la loi dans des ordonnances d'anges, et qui ne l'avez point gardée !... Les mots : par (grec en ou sur) des ordonnances d'anges ont été diversement interprétés.
    Le sens le plus probable est que les anges ont servi d'intermédiaires.
    Le récit de l'Exode, (Exode 20) il est vrai, ne fait pas mention de la participation des anges à la promulgation de la loi. Mais ce rôle leur est attribué par une tradition que les Septante ont introduite dans l'Ecriture ellemême, en traduisant le passage obscur Deutéronome 33.2, qui porte selon la version la plus usitée : "de sa droite (il a envoyé) le feu de la loi"
    - "à sa droite des anges avec lui." Plusieurs auteurs du Nouveau Testament y ont puisé l'idée d'une intervention des anges, dont Dieu se serait servi pour communiquer la loi à Moïse. (Galates 3.19,Hébreux 2.2)
    Cette idée est exprimée aussi par des rabbins et par l'historien Josèphe (Antiq. XV, 5, 3).
    C'est donc à tort que quelques interprètes, se fondant sur Psaumes 104.4, ont vu dans ces anges une désignation poétique des phénomènes naturels qui se produisirent sur le Sinaï. (Exode 19.16-19)
    Chrysostome pensait retrouver dans notre passage l'ange mentionné en versets 30,38.
    Mais le mot anges, au pluriel, s'oppose à cette interprétation.
    - Etienne déclare à ses auditeurs que la loi, promulguée avec tant de solennité, ils ne l'ont point gardée.
    Il pouvait leur adresser ce reproche, par lequel il leur retournait l'accusation portée contre lui (Actes 6.13,14) car les dispositions manifestées par leurs pères (versets 39-43) étaient encore les leurs.
    Nous ne pensons pas qu'il voulût les blâmer de n'avoir pas saisi la loi dans sa spiritualité, (versets 48-50) ni que la transgression de la loi qu'il avait en vue fût spécialement le meurtre du Juste. (verset 52)
  • 7.54 Entendant ces choses, ils frémissaient de fureur dans leurs cœurs, et ils grinçaient des dents contre lui. 7 :54 à 8 :3 Martyre d'Etienne et persécution de l'Eglise.
    Ils frémissaient de fureur. Voir, sur cette expression, Actes 5.33, où le sens littéral est expliqué.
    Ces choses, c'était surtout le contenu de versets 51-53. (Comparer toutefois verset 51, note.)
    Cette fureur et ces grincements de dents font, comme l'observe Olshausen, un contraste frappant avec la calme sérénité d'Etienne, contemplant le ciel ouvert. (verset 56)
  • 7.55 Mais lui, rempli d'Esprit saint, les yeux fixés au ciel, vit la gloire de Dieu, et Jésus debout à la droite de Dieu. Les mots : rempli d'Esprit saint ne signifient pas seulement qu'Etienne était habituellement sous l'influence de cet Esprit, mais que dans ce moment de danger suprême Dieu l'en revêtit d'une manière nouvelle. (Comparer Actes 4.8)
    - Il vit la gloire de Dieu ; (verset 2) une vision, tout intérieure, lui fut accordée par l'action même de cet Esprit dont il était rempli.
    On peut supposer qu'il la cherchait, les yeux fixés au ciel, au-dessus des hommes, du danger, de la vie et de la mort.
    Mais l'objet spécial et souverainement consolant de sa vision, ce fut Jésus, son Sauveur, pour lequel il allait donner sa vie.
    Et qu'on le remarque bien, puisque ce trait de la vision est répété à verset 56, il voit Jésus debout, à la droite de Dieu. Etre à la droite de Dieu, c'est partager avec lui l'autorité et la puissance.
    Le Sauveur est souvent représenté assis, à la droite de Dieu, dans l'attitude du gouvernement ou du jugement, (Matthieu 26.64 et souvent ailleurs) ici il est debout, car il s'est levé pour venir au-devant du martyr et pour le recevoir dans la gloire. (verset 59)
    Cette explication, admise aujourd'hui par la plupart des interprètes, est de Grégoire le Grand.
  • 7.56 Et il dit : Voici, je contemple les cieux ouverts, et le Fils de l'homme debout à la droite de Dieu. Etienne seul eut cette glorieuse vision ; les membres du sanhédrin ne s'aperçurent de rien ; mais Etienne dit ce qu'il voyait, afin que cela leur servit de témoignage.
    Il nomme Jésus le Fils de l'homme, sans doute par allusion à la vision de Daniel (Daniel 7.13,14 ; comparez Matthieu 26.64 ; Luc 22.69) qui, lui aussi contemple Celui dont la domination et le règne sont éternels.
    C'est ici le seul passage où ce nom, que Jésus prend ordinairement lui-même dans les évangiles lui est donné par un de ses disciples.
  • 7.58 et l'ayant jeté hors de la ville, ils le lapidaient. Et les témoins déposèrent leurs vêtements aux pieds d'un jeune homme nommé Saul. Ce verbe à l'imparfait, et sans régime en grec, signifie qu'ils se préparaient à le lapider, l'action même n'est racontée qu'en verset 59.
    D'autres expliquent l'absence de régime et la répétition du verbe : ils lapidaient, à verset 59, en supposant que verset 58 est une remarque introduite par l'auteur des Actes dans le document qu'il transcrivait. Celui-ci portait simplement : et l'ayant jeté hors de la ville, ils lapidaient Etienne qui priait et disait.
    Toute cette scène tumultueuse ne permit pas au sanhédrin de rendre un jugement régulier : ce fut une sorte d'émeute, et la mort d'Etienne fut un meurtre. Seulement les auteurs du meurtre prétendaient appliquer à l'accusé le châtiment ordonne pour les blasphémateurs. (Lévitique 24.16)
    Les témoins (Actes 6.13,14) devaient lancer la première pierre au condamné. (Deutéronome 17.7) Pour cela, il fallait qu'ils se défissent de leurs manteaux, qui les auraient gênés ; ce sont là les vêtements qu'ils déposèrent aux pieds d'un jeune homme qui, dans son fanatisme de pharisien, assistait avec complaisance à cette exécution. (verset 60)
    Ce jeune homme s'appelait Saul. C'est la première fois qu'il est nommé dans le Nouveau Testament. Quelle grande et belle place il y occupera désormais !
  • 7.59 Et ils lapidaient Etienne, qui priait et disait : Seigneur Jésus, reçois mon esprit ! Ils lapidaient Etienne qui priait (grec invoquait, appelait) ; quel contraste !
    Il appelait ce Jésus qui venait de lui apparaître dans sa vision ; il lui demandait de recevoir son esprit.
    La même prière que le Sauveur avait adressée à Dieu son Père, Etienne l'adresse à Jésus.
    "Cette circonstance remarquable du récit est une preuve de la divinité du Sauveur plus convaincante que beaucoup d'autres passages dont on s'appuie ordinairement, surtout si l'on considère la sévérité avec laquelle l'Ancien Testament condamne tout hommage de ce genre rendu à un être qui ne serait pas Dieu. Etienne agit ici selon l'ordre de Jésus-Christ lui-même, (Jean 5.23) et telle a été de tout temps la pratique de l'Eglise." 0lshausen.
    Comparer encore, sur l'invocation du nom de,Jésus, Actes 22.16 ; Romains 10.12,1Corinthiens 1.2.
  • 7.60 Puis, s'étant mis à genoux, il s'écria d'une voix forte : Seigneur, ne leur impute point ce péché. Et quand il eut dit cela, il s'endormit. C'est-à-dire pardonne-leur !
    Encore une parole de Jésus sur la croix, (Luc 23.34) au pied de laquelle Etienne mourant se place en pensée.
    La dernière prière de Jésus, qui était l'expression d'une charité divine, Etienne a été capable de la proférer à son tour. Il l'a prononcée même d'une voix forte, voulant que tous l'entendissent.
    Et cette prière fut exaucée, elle le fut du moins pour ce jeune homme, spectateur du drame, qui devint l'apôtre de la grâce. (1Timothée 1.15) Combien de fois ne dut-il pas s'en souvenir dans la suite !
    Douce image de la mort qui est devenue un sommeil pour les fidèles, même lorsqu'elle est le plus violente. (Comparer Jean 11.11 ; 1Thessaloniciens 4.13)
    Telle fut la fin du premier martyr de l'Eglise chrétienne.
    Son nom grec Stéphanos signifie couronne.
    Il devint les prémices de cette longue suite de témoins de JésusChrist qui, au sortir de leurs combats et de leurs tribulations, allèrent au lieu du repos ceindre leurs fronts de la couronne immortelle promise à ceux qui n'épargnent point leur vie pour l'amour de Celui qui leur donna la sienne. (Apocalypse 2.10)
  • Actes 8

  • 8.1 Or Saul approuvait son meurtre. Or il y eut ce jour-là une grande persécution contre l'Eglise de Jérusalem ; et tous, sauf les apôtres, furent dispersés dans les contrées de la Judée et de la Samarie. Chapitre 8.
    La persécution contre l'Eglise éclata ce jour-là et fut occasionnée par l'émeute même qui avait causé la mort d'Etienne.
    Quand Luc dit que tous furent dispersés il faut entendre ce mot dans un sens hyperbolique, signifiant le plus grand nombre. En effet, nous trouvons encore des chrétiens à Jérusalem dès le verset 3 et dans la suite du récit.
    - Luc ne parle que de la Judée et de la Samarie, les provinces les plus rapprochées ; mais les fugitifs se rendirent aussi en Galilée, où il y avait beaucoup de disciples, puis dans toute la Syrie. (Actes 9.1 et suivants)
    L'auteur prépare par cette remarque le récit des grands résultats que cette première persécution eut pour la propagation de l'Evangile. (verset 4 et suivants)
  • 8.2 Toutefois des hommes pieux ensevelirent Etienne et firent de grandes lamentations sur lui. Ces termes : des hommes pieux, indiquent des Juifs pieux (Actes 2.5 ; 22.12) et non des prosélytes d'entre les païens.
    Ayant conservé leurs sentiments bienveillants pour les chrétiens, (Actes 2.47) ils voulurent rendre à Etienne ce religieux devoir. Des disciples en auraient certainement été empêchés par les persécuteurs.
    Ils firent grande lamentation sur lui ; le substantif que nous traduisons par lamentation dérive d'un verbe qui signifie se frapper la poitrine en signe de deuil. (Luc 8.52)
    Les funérailles qu'ils firent à Etienne eurent l'éclat et la solennité que les Orientaux aiment à donner à ces cérémonies. (Matthieu 9.23 ; Marc 5.38)
    - On a souvent envisagé ce verset comme n'étant pas à sa place, parce qu'il paraît sans rapport avec ce qui précède et ce qui suit. (de Wette, Olshausen.) C'est une erreur.
    Luc nous montre par ce fait, comme l'observe Meyer, que beaucoup des habitants de Jérusalem voyaient avec peine la persécution, puis il poursuit par ce contraste criant : Mais Saul ravageait l'Eglise, etc.
  • 8.3 Mais Saul ravageait l'Eglise, entrant dans les maisons, et traînant hommes et femmes, il les livrait pour être mis en prison. Meyer fait observer la progression dans la haine de Saul contre les chrétiens : d'abord il garde les vêtements des meurtriers d'Etienne, (Actes 7.58) puis il prend plaisir à son supplice (verset 1) et enfin il ravage l'Eglise. (Comparer Actes 9.21)
    Lui-même se rappellera avec douleur ce temps de sa vie. (Actes 26.9-11 ; Galates 1.13 ; 1Corinthiens 15.9)
  • 8.4 Ceux donc qui avaient été dispersés allèrent de lieu en lieu, annonçant la bonne nouvelle de la Parole. Ministère de Philippe.
    4 à 25 L'évangile en Samarie.
    Ces dispersés deviennent autant d'évangélistes ; ils vont de lieu en lieu (grec) évangélisant la Parole ; l'esprit missionnaire est né avec la vie chrétienne.
    C'est ainsi que, dès l'origine, "le sang des martyrs a été la semence de l'Eglise." Ce moment est d'une grande importance dans l'histoire de l'Eglise primitive : l'Evangile sort de l'étroit horizon du judaïsme, pour se répandre au loin dans le monde.
    Tout d'abord il est accueilli par le peuple des Samaritains qui, bien que profondément séparés des Juifs, observaient encore la loi de Moïse.
    Plus loin, quand Luc nous montrera l'Evangile se répandant en Syrie et à Antioche, en Phénicie et jusque dans l'île de Chypre, il rattachera expressément ce nouveau progrès à la dispersion des chrétiens de Jérusalem après la mort d'Etienne (Actes 11.19)
  • 8.5 Or Philippe étant descendu dans la ville de Samarie, leur prêchait le Christ. Luc nous montre en Philippe un de ces chrétiens dispersés qui annonçaient la Parole, c'est-à-dire qui prêchaient l'Evangile. (verset 4)
    Philippe n'était pas l'apôtre de ce nom, mais l'un des sept diacres. (Actes 6.5) C'est le même qui, en Actes 21.8, est appelé un évangéliste.
    - Le texte reçu, avec C, D, porte : une ville de Samarie, ce qui laisserait ignorer de quelle ville il s'agit.
    La ville de Samarie (Sin., B, A) désigne la ville qui a donné son nom à la province. Fondée par Omri, (1Rois 16.24) elle avait été la capitale du royaume des dix tribus. Sa chute en 722, après un siège mémorable, marqua la fin de ce royaume. (2Rois 17) Elle fut, peu avant l'ère chrétienne, agrandie et embellie par Hérode le Grand qui, en l'honneur de l'empereur Auguste, l'appela Sébaste (Augusta).
    De nombreuses ruines marquent son emplacement, près du village de Sebastijeh, à deux heures et demie au nordouest de Sichem. (Voir sur la Samarie Matthieu 10.5 ; Jean 4.9, notes.)
    Ces mots : il prêchait le Christ, signifient qu'il prouvait à ses auditeurs que Jésus était le Messie, l'Oint de Dieu, le Sauveur.
  • 8.7 Car des esprits impurs sortaient de plusieurs qui en étaient possédés, en jetant de grands cris ; et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris. Les Samaritains furent attentifs, (grec) eux écoutant les choses que Philippe leur disait (Sin. porte : en l'écoutant, lui, Philippe) et voyant les miracles opérés par lui, ou, suivant l'interprétation plus généralement reçue, qui suppose la leçon des autres documents, et donne le même régime aux deux verbes : eux apprenant et voyant les miracles. C'est ainsi qu'ils parvinrent à la foi et à la joie.
    Jésus lui-même avait semé dans ce pays-là et préparé cette belle moisson. (Jean 4)
    On sait que les Samaritains attendaient la venue du Messie, (Jean 4.25) et il est probable que, dans le sentiment de leur misère morale, ils étaient moins opposés à l'Evangile que les Juifs avec leurs orgueilleux préjugés. Mais aussi leur ignorance les exposait à toute espèce de superstitions. (verset 9 et suivants)
  • 8.9 Or il y avait auparavant dans la ville un homme nommé Simon, qui exerçait la magie et remplissait d'étonnement le peuple de la Samarie, se disant être un grand personnage. Auparavant, c'est-à-dire avant que Philippe vînt à Samarie.
    Ce Simon était un de ces imposteurs (goêtes) très nombreux alors, qui prétendaient posséder les secrets de la nature et communiquer avec le momie invisible.
    Ils se livraient aux arts occultes, faisaient profession de prédire l'avenir, d'évoquer les morts, de faire des guérisons miraculeuses, d'exorciser les possédés ; en un mot ils exerçaient la magie avec toutes ses mensongères pratiques, et ils trouvaient dans la superstition populaire un terrain propice qu'ils exploitaient pour satisfaire leur cupidité.
    De là cet étonnement ou plutôt ce ravissement du peuple, mis hors de lui-même par le magicien (sens du mot grec, de même à verset 11).
    - Simon le Magicien joue un rôle considérable dans la littérature du second siècle. La tradition fait de lui le chef d'une secte gnostique et l'ardent adversaire de l'apôtre Pierre.
    Mais il ne faut pas conclure des légendes qui se sont greffées sur son nom que Simon n'a jamais existé. L'histoire a conservé la trace certaine de deux hommes avec lesquels on peut identifier le personnage de notre récit. L'un, dont parle Josèphe (Antiq. XX, 7, 2), fut, vers l'an 60, employé par le gouverneur Félix pour détourner la reine Drusille de son époux, Azize roi d'Emèse, en Syrie. Mais il s'agit plutôt d'un autre Simon, que Justin (Apol. I, 26) mentionne comme originaire de Gitta en Samarie, tandis que Josèphe donne au Simon dont il parle l'île de Chypre pour patrie.
    Le Simon nommé par Justin est considéré par les Pères, depuis Irénée (Contre les hérés. I, 23), comme 1'instigateur de toutes les hérésies.
  • 8.11 Or ils s'attachaient à lui, parce que depuis assez longtemps il les avait étonnés par ses actes de magie. Dans ces temps où les peuples avaient généralement abandonné leurs croyances religieuses, ils étaient d'autant plus accessibles à toutes les superstitions.
    Ainsi ces Samaritains s'attachaient à Simon avec un engouement général, voyant en lui quelque incarnation de la puissance de Dieu, celle qui est appelée la grande.
    Le mot appelée (Sin B, A, C, D,), omis à tort par le texte reçu, suppose que les Samaritains distinguaient entre plusieurs puissances émanant de la divinité ; c'était la principale de cellesci qui se manifestait, croyaient-ils, en Simon.
    Simon les avait induits à cette croyance par l'importance qu'il se donnait. (verset 9)
  • 8.12 Mais quand ils eurent cru Philippe qui leur annonçait la bonne nouvelle concernant le royaume de Dieu et le nom de Jésus-Christ, hommes et femmes se faisaient baptiser. Luc a dit (verset 6) comment ces Samaritains furent amenés à là foi ; ici, il nous apprend ce qu'ils crurent.
    Philippe leur annonçait la bonne nouvelle de la venue du Messie, qu'ils attendaient, et de la fondation du royaume de Dieu par la vie et la mort de Jésus et par son retour dans la gloire. En un mot, il leur prêchait le nom de Jésus-Christ.
    Tel était l'objet de leur foi nouvelle ; et comme ils la professaient en demandant le baptême, Philippe n'hésita pas à les baptiser, hommes et femmes, sans distinction. La suite du récit nous montrera ce qui manquait encore à ces nouveaux croyants. (versets 15-17)
  • 8.13 Or Simon lui-même crut aussi, et après avoir été baptisé, il ne quittait plus Philippe ; et voyant les signes et les grands miracles qui se faisaient, il était dans l'étonnement. Simon lui-même crut, comme il pouvait croire avec sa disposition morale : c'est-à-dire qu'il fut intellectuellement convaincu que Philippe prêchait la vérité en annonçant Jésus comme le Messie, et surtout que cet évangéliste était en possession d'une puissance supérieure à la sienne.
    Ce furent, en effet, les signes et les grands miracles opérés par Philippe qui le mirent (grec) hors de lui-même d'admiration. Il éprouva à son tour l'impression qu'il avait produite sur d'autres par ses pratiques de magie. (versets 9,11) Dans son admiration il ne quittait plus Philippe, (grec) il était s'attachant à Philippe.
    Il ne faut pas s'étonner que Simon fut baptisé avec les autres croyants ; comme il se disait convaincu, ce qui était vrai dans une certaine mesure, Philippe, qui ne lisait pas dans les cœurs, n'avait aucune raison de lui refuser le baptême.
  • 8.16 car il n'était encore descendu sur aucun d'eux ; mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus. Les apôtres avant appris à Jérusalem les faits jusqu'alors inouïs qui se produisaient en dehors du peuple Juif, et parmi des Samaritains, éprouvèrent le besoin de voir par eux-mêmes ce qu'était ce mouvement religieux. Leur droit et leur devoir étaient de l'examiner, de le diriger, de l'affermir ; car c'est à eux que le Seigneur avait confié le gouvernement de son Eglise.
    En outre, il fallait rattacher ces nouveaux chrétiens de Samarie à l'Eglise apostolique, afin d'en conserver l'unité. Ils délèguent pour cela Pierre et Jean, qui nous sont souvent présentés travaillant ensemble. (Actes 3.1,11,4.13,19, etc.) Pierre dont on a fait le prince des apôtres, se laisse humblement déléguer avec son collègue Jean.
    - Etant arrivés (grec descendus), ils trouvèrent des croyants sincères qui avaient reçu le baptême au nom de Jésus, mais non le Saint-Esprit. Celui ci n'était encore descendu (grec tombé) sur aucun d'eux.
    Le baptême sans l'Esprit ? ce fait nous étonne au premier abord. Serait ce, comme le pensent quelques interprètes, parce que Philippe n'était pas apôtre ? (verset 17, note) ou bien parce que ces Samaritains avaient cru sans avoir subi un développement intérieur suffisant ? ou enfin faut-il entendre par recevoir l'Esprit saint la communication du don des langues, telle qu'elle avait été faite aux chrétiens de Jérusalem à la Pentecôte ? (Comparer Actes 2.4, 2e note.)
    Simon (verset 18) voit la communication faite par l'imposition des mains : ceci semble prouver que l'effusion de l'Esprit fut accompagnée de signes visibles.
    Mais il n'y a pas de motifs pour limiter à l'apparition de ces signes l'effet de l'intervention des apôtres. Notre récit nous oblige plutôt à conclure que le don de l'Esprit n'est point lié à l'acte humain du baptême. Ce don peut, comme ici, suivre le baptême (comparez Actes 19.5) ou le précéder, (Actes 10.44,47) ou l'accompagner. (Actes 2.38)
    "L'Esprit, comme le vent, souffle où il veut, et il a dans la vie individuelle, aussi bien que dans l'histoire de l'Eglise, ses temps et ses moments." Andreœ
  • 8.17 Alors ils leur imposaient les mains, et ils recevaient l'Esprit saint. Ces verbes à l'imparfait montrent l'action successive et prolongée que les apôtres exercèrent sur beaucoup de croyants.
    Les deux moyens employés par eux furent la prière et l'imposition des mains : Dieu accordait l'Esprit en réponse à la prière et les apôtres en confirmaient le don à ces nouveaux chrétiens en leur imposant les mains, pour l'affermissement de leur foi.
    On a conclu de cet acte que les apôtres seuls avaient le pouvoir de communiquer le Saint-Esprit ; et que le don de l'Esprit n'est transmis que par des évêques, successeurs directs des apôtres ! Mais nous voyons l'apôtre Paul recevoir l'imposition des mains (et apparemment aussi le Saint-Esprit) par un simple chrétien. (Actes 9.17)
    Cet acte symbolique est d'ailleurs accompli toutes les fois qu'il s'agit d'implorer la bénédiction de Dieu sur des serviteurs chargés de quelque mission spéciale. (Actes 6.6 ; 13.3)
    - Pour exercer leur beau ministère envers les Samaritains, il fallait que les apôtres eussent renoncé au mépris que tout Juif éprouvait pour ce peuple. Jean, en particulier, se souvint-il alors qu'un jour Il avait voulu appeler sur des habitants de la Samarie le feu du ciel ? (Luc 9.54)
  • 8.19 Donnez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j'imposerai les mains reçoive l'Esprit saint. Resté étranger à toute influence de l'Esprit de Dieu, Simon ne le désire même pas. Il faut bien remarquer, en effet, que ce qu'il demande, c'est uniquement ce pouvoir de communiquer à d'autres l'Esprit et de leur conférer les dons qui accompagnaient cette communication.
    Il voulait ainsi se créer une nouvelle industrie plus productive encore que la précédente.
    Ainsi il pensait :
    1° que ce pouvoir se transmettait d'homme à homme, sans aucun rapport aux dispositions intérieures, et
    2° qu'il pourrait l'acquérir des apôtres à prix d'argent.
    C'était là une horrible profanation des choses saintes, une sorte de blasphème.
    L'un des châtiments de Simon a été que son nom a formé le mot de simonie, qui désigne le trafic des choses saintes.
    Le texte reçu (avec tous les témoins, sauf Sin., B) porte, à verset 18 : voyant que l'Esprit saint était donné. Cet adjectif a été ajouté par analogie avec versets 17,19.
  • 8.20 Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s'acquérait avec de l'argent ! Grec : que ton argent soit avec toi à perdition !
    Une vive indignation s'exprime dans ces paroles de Pierre. Il voit Simon dans un état d'âme qui l'entraînera dans la perdition, et il dit, en personnifiant l'argent : Que ton argent y aille avec toi, qu'il périsse !
    Ce n'est cependant pas une condamnation définitive que prononce l'apôtre, puisqu'il exhorte Simon à la repentance ; (verset 22) il lui donne un très sévère avertissement, pour réveiller, si possible, sa conscience.
  • 8.21 Tu n'as ni part ni lot en cette affaire ; car ton cœur n'est pas droit devant Dieu. Grec : Il n'est pour toi ni part ni lot dans cette parole.
    La plupart des exégètes prennent ce dernier mot dans le sens hébraïque, signifiant l'affaire en question, et alors il s'agit du pouvoir qu'a demandé Simon.
    D'autres, comme Néander, Zöckler, Blass, l'entendent dans sa signification ordinaire : cette parole serait l'Evangile et ses dons.
    Et la cause pour laquelle Simon n'y a aucune part, c'est que son cœur manque absolument de droiture devant Dieu. (Luc 1.6)
  • 8.22 Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie le Seigneur, afin que, s'il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonnée. Grec : Repens-toi donc de cette tienne méchanceté.
    - L'exhorter à la repentance et à la prière, c'était ne pas considérer son salut comme impossible ; mais Pierre s'exprime d'une manière problématique : s'il est possible (grec pour voir si peut être la pensée de ton cœur te sera pardonnée), non qu'il doute de la miséricorde de Dieu, mais parce qu'il n'a aucune confiance en la sincérité de Simon, condition de son pardon.
    - Le texte reçu porte : prie Dieu, la variante, le Seigneur, se lit dans Sin., B, A, C, D, E.
  • 8.23 Car je vois que tu es dans un fiel amer et dans des liens d'iniquité. Grec : que tu es tombé dans un fiel d'amertume et un lien d'iniquité, c'est à dire dans un esprit d'amertume, de méchanceté, d'opposition à la vérité, qui est comme le fiel, et dans une iniquité morale, qui constitue un ensemble de chaînes dont tu es lié.
    Les anciens considéraient le fiel comme une image du poison, et quelques exégètes entendent ce mot comme si Pierre disait : Tu es moralement empoisonné.
    Meyer voit plutôt dans cette amertume du fiel l'image de la haine contre l'Evangile. (Comparer Romains 3.14 ; Ephésiens 4.31) Cette interprétation nous paraît plus naturelle.
  • 8.24 Alors Simon répondant dit : Priez vous-mêmes le Seigneur pour moi, afin qu'il ne m'arrive rien de ce que vous avez dit. Encore ici le cœur de Simon n'est pas droit devant Dieu, car il ne promet ni de se repentir, ni de prier lui-même, (verset 22) mais il demande la prière des apôtres, pourquoi ? Afin que le châtiment dont ils l'ont menacé ne tombe pas sur lui.
    "Il avoue la crainte de la peine, non l'horreur de son péché." Bengel.
    Aussi ne fut-il point ramené à Dieu ; autrement sa conversion serait racontée comme un triomphe de l'Evangile ; les traditions subséquentes, quoique mêlées de fables, ne prouvent que trop que Simon persévéra dans son inimitié contre le christianisme apostolique.
  • 8.25 Eux donc, après avoir ainsi rendu témoignage et annoncé la Parole du Seigneur, retournaient à Jérusalem et évangélisaient beaucoup de villages des Samaritains. Ainsi, non seulement les apôtres ont approuvé et affermi l'œuvre de Philippe parmi les Samaritains, mais eux-mêmes, en retournant à Jérusalem, annoncent la bonne nouvelle du salut dans beaucoup de villages des Samaritains.
    Un pas immense était ainsi fait dans les progrès de l'Evangile et dans les développements de l'Eglise chrétienne.
  • 8.26 Or un ange du Seigneur parla à Philippe en disant : Lève-toi, et va, vers midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza ; il est désert. 26 à 40 Conversion de l'Ethiopien.
    Le récit plein d'intérêt qui va suivre se rattache tout naturellement à celui qui précède, car il nous fait connaître un nouveau progrès de l'Evangile en dehors du judaïsme.
    Il nous montre aussi l'action miséricordieuse de la Providence pour le salut d'une âme qui par sa simplicité et sa droiture contraste singulièrement avec celle de Simon. Philippe est encore ici l'instrument de cette œuvre de grâce, et c'est un ange, un messager de Dieu, (Hébreux 1.14) qui l'engage à se rendre là où il y a une âme à sauver, sans lui indiquer le but de ce voyage.
    - Gaza était une très ancienne ville philistine, (Genèse 10.19) située près de la mer Méditerranée.
    Plusieurs chemins y conduisaient de Jérusalem ; l'ange désigne à Philippe celui qu'il doit prendre, en lui disant qu'il est désert, solitaire c'est-à-dire traversant une contrée peu habitée et peu cultivée.
    C'est à tort qu'on a souvent appliqué cette épithète à la ville et non à la route qui y conduit (l'adjectif grec permet l'un et l'autre), car Gaza n'était point déserte, et comme Philippe ne devait pas y aller, il n'y avait aucune raison de la caractériser d'une manière spéciale, tandis qu'il était très important qu'il connût bien le chemin qu'il devait suivre.
    Cette remarque est peut-être aussi destinée à préparer la suite du récit qui nous montre l'Ethiopien absorbé dans sa lecture et nous rapporte le grave entretien qu'il eut avec Philippe. (Voir sur les diverses routes qui conduisent de Jérusalem à Gaza, L. Gautier, Souvenirs de Terre Sainte, p. 140.)
    - La locution que nous traduisons par vers midi, à l'heure de midi, était rendue dans nos anciennes versions par vers le midi, dans la direction du sud. Mais cette indication eût été oiseuse, puisque Philippe avait ordre de se rendre sur le chemin de Gaza. Dans les Septante cette expression est toujours employée pour désigner le temps. (Nestle.)
  • 8.28 s'en retournait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe. Cet étranger nous est dépeint en détail, à cause de l'importance de sa conversion.
    Sa patrie était l'Ethiopie, pays d'Afrique, situe au sud de l'Egypte, dont faisait partie ce qui est aujourd'hui l'Abyssinie.
    Ce pays était gouverné par des reines qui portaient le titre de Candace, comme les rois d'Egypte celui de Pharaon.
    Notre personnage était un ministre détenteur du pouvoir (grec dynaste), de là reine Candace. Il était surintendant de tous ses trésors, ce qu'on appelle aujourd'hui un ministre des finances.
    Comme son pays était païen, on peut supposer qu'il avait été amené à la connaissance du vrai Dieu par des Juifs habitant l'Ethiopie, puisqu'il était venu à Jérusalem pour adorer.
    Il était donc "prosélyte de la porte," et non de la justice, car, selon la loi un eunuque ne pouvait être admis dans l'assemblée du peuple, (Deutéronome 23.1) mais la promesse du prophète (Esaïe 56.3-5) s'était accomplie pour lui ; elle devait s'accomplir mieux encore par sa conversion au christianisme.
    Dans son désir de s'instruire et de s'édifier, il profite du loisir que lui donnait son voyage pour lire l'Ecriture. Aucun livre de la Bible ne pouvait mieux répondre à ses besoins que celui du prophète Esaïe.
    Ce fut sans doute par une direction de la Providence qu'il lut le chapitre où sont décrites les souffrances du Serviteur de l'Eternel, ou bien, peut être, comme le pense Meyer, y fut-il attiré par tout ce qu'il pouvait avoir entendu à Jérusalem concernant Jésus et l'Eglise qui invoquait son nom.
  • 8.29 Et l'Esprit dit à Philippe : Approche-toi, et joins ce char. Ce fut donc sur une impulsion de l'Esprit de Dieu que Philippe prit le courage d'aborder cet étranger, qui voyageait accompagné sans doute de nombreux serviteurs et avec un certain faste.
  • 8.31 Mais il répondit : Comment le pourrais-je., si quelqu'un ne me guide ? Et il pria Philippe de monter et de s'asseoir auprès de lui. Cette entrée en conversation est pleine d'intérêt.
    La question de Philippe était de la plus haute importance, car il faut comprendre l'Ecriture pour la recevoir dans son cœur.
    Les deux verbes dont il se sert (lire et comprendre), ayant en grec la même étymologie forment une gracieuse assonance qui devait prévenir favorablement l'étranger.
    La réponse de celui-ci révèle son humilité et son désir de s'instruire. Les termes qu'il emploie ne sont pas précisément une négation ; ils dénotent la difficulté, plutôt que l'impossibilité, de comprendre.
    Aussi est-ce bien à tort qu'on a cité cette réponse comme preuve de l'obscurité de l'Ecriture et du danger qu'il y aurait à la laisser entre les mains des laïques, l'Eglise ayant seule qualité pour l'interpréter.
    Sans doute, Dieu, en instituant le ministère de la Parole, a voulu que ses serviteurs éclairés fissent part de leurs lumières à ceux qui en manquent ; mais, dès que sa parole est dévoilée à une âme par le Saint-Esprit, cette parole lui devient lumineuse dans tout ce qui importe à son salut.
    Telle fut l'expérience de l'Ethiopien. Il pressentait dans le passage du prophète la bonne nouvelle du salut, dont son âme était altérée, et comme il voit en Philippe un homme intelligent et instruit qui s'intéresse à lui, il l'invite avec bienveillance à s'asseoir auprès de lui.
  • 8.33 Dans l'humiliation, son jugement a été levé. Qui racontera sa génération ? Car sa vie est ôtée de la terre. Ce passage d'Esaïe (Esaïe 53.7,8) est cité d'après la version grecque des Septante, qui diffère en divers points de l'hébreu Philippe l'applique au Sauveur, (verset 35) comme le fait tout le Nouveau Testament. (Matthieu 8.17 ; Marc 15.28 ; Jean 12.38 ; 1Pierre 2.22-25)
    Jean-Baptiste lui-même a bien compris qui était cet agneau qui n'ouvre pas la bouche. (Jean 1.29)
    La première partie de notre citation (verset 32) s'entend d'elle-même, (Marc 14.60 ; Luc 23.9,Jean 19.9) mais le sens de la seconde (verset 33) est difficile à déterminer.
    Plusieurs interprètes traduisent : c'est dans l'humiliation (comparez Philippiens 2.8) que son jugement, ce jugement qu'il subissait de la part des hommes, a été consommé, achevé.
    Mais le terme grec signifie enlevé, ôté, et il n'y a pas de motifs de s'écarter de ce sens : par son obéissance, il a vaincu la mort, en s'affranchissant de la condamnation que le péché de l'humanité faisait peser sur lui.
    L'hébreu porte : "Il (le Messie) a été enlevé par l'angoisse et le jugement" ce qui signifie simplement que sa mort a été violente et douloureuse.
    La phrase suivante de la citation est encore plus obscure : "Qui dira ou racontera sa génération ?"
    On a quelquefois traduit ce dernier mot par la durée de sa vie ; mais le terme de génération n'a jamais ce sens.
    Les Pères de l'Eglise l'ont entendu de l'origine divine et de la génération éternelle du Fils.
    Plusieurs Interprètes modernes traduisent : "Qui dira combien sa génération, c'est-à-dire ses contemporains étaient corrompus et méchants, pour avoir retranché sa vie de la terre ?"
    Cette explication tient compte du mais, qui oppose à la juste conduite de Dieu la perversité des hommes.
    On objecte que dans notre morceau l'attention est concentrée sur le Messie et son œuvre. C'est pourquoi plusieurs prennent le mot de génération dans le sens de postérité et y voient tous les hommes qui seront sauvés par ses souffrances. Mais cette signification ne s'écarte-t-elle pas trop de l'Hébreu qui porte : "Dans sa génération (parmi ses contemporains), qui prend garde qu'il a été retranché de la terre des vivants et que la plaie l'a frappé pour les péchés de mon peuple" ?
    Les Septante ont-ils voulu introduire ici déjà la pensée de verset 10 ? Ce n'est pas impossible, mais l'interprétation de leur texte demeure douteuse, et celle de notre passage ne saurait non plus être fixée avec certitude. Le dernier sens indiqué aurait l'avantage d'introduire naturellement un entretien sur le règne spirituel du Messie.
  • 8.35 Et Philippe ouvrant la bouche, et commençant par ce passage de l'Ecriture, lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. La question de l'eunuque trahit sa candeur et son besoin de s'instruire, aussi bien que son intelligence ; en effet, c'est de cette question que dépendent tout le sens et l'importance de la grande prophétie d'Esaïe. N'est-ce pas la question que discutent aujourd'hui encore les théologiens ?
    - La réponse de Philippe est très claire car cette prophétie lui sert de texte pour (grec) évangéliser Jésus, c'est-à-dire exposer sa vie, ses souffrances, sa mort, notre salut en lui.
    De tout temps, les lecteurs croyants de la Bible, Juifs ou chrétiens, ont fait la même réponse à cette question : de qui parle le prophète ?
  • 8.36 Et comme ils allaient par le chemin, ils arrivèrent à une eau. Et l'eunuque dit : Voici de l'eau ; qu'est-ce qui empêche que je ne sois baptisé ? L'eau vers laquelle ils arrivèrent pouvait être un ruisseau ou un étang dont le nom n'est pas indiqué, parce qu'il importait peu au récit.
    - La question de l'Ethiopien suppose que Philippe, dans un entretien prolongé avec lui, lui avait parlé aussi du royaume de Dieu fondé par Jésus, de l'Eglise et du baptême par lequel on y recevait les croyants ;
    Tous ces grands faits, notre historien, très concis, les résume dans ces mots : la bonne nouvelle de Jésus. Et l'âme de l'Ethiopien, tout ouverte à la vérité et à la vie, aspire à recevoir immédiatement le symbole de son union avec le Sauveur et avec son Eglise.
    Le texte reçu porte verset 37 ainsi conçu : Or, Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est permis (var. tu seras sauvé). Et répondant, il dit : Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.
    Ce verset manque dans Sin., B, A, C, etc., dans la plupart des versions et des Pères.
    En outre, là où il se trouve, c'est avec diverses variantes, ce qui est souvent un signe d'inauthenticité. Cette profession de foi, en termes précis, exigée avant le baptême, n'est point dans l'esprit de l'âge apostolique. Elle a été ajoutée plus tard par des correcteurs qui s'étonnaient de la facilité avec laquelle Philippe avait administré ce baptême.
    L'adjonction est cependant ancienne ; elle se trouve déjà dans la version syriaque, la Peschito, et dans Irénée. M. Blass l'admet dans la recension romaine de notre livre.
  • 8.38 Et il donna l'ordre que le char s'arrêtât ; et ils descendirent tous deux dans l'eau, Philippe et l'eunuque, et Philippe le baptisa. C'est l'Ethiopien qui commanda à ses serviteurs de faire arrêter le char, après que Philippe eut consenti à son baptême.
    Il y a en tout cela une décision et une promptitude qui dénotent la sincérité et la vivacité de sa foi.
  • 8.39 Et quand ils furent remontés hors de l'eau, l'Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l'eunuque ne le vit plus ; car il continuait son chemin plein de joie. Ce mot enleva Philippe (comparez 2Corinthiens 12.2,4,1Thessaloniciens 4.17, où se trouve le. même verbe) semble indiquer que Philippe disparut par un miracle, (comparez 1Rois 18.12) ce qu'on pourrait conclure aussi de verset 40 (il fut trouvé).
    Toutefois, comme rien dans le récit n'indique quel pourrait être le but d'un tel miracle, on est tenté de voir là, avec Olshausen, Lange, Meyer, le simple fait que, par un mouvement de l'Esprit, Philippe s'éloigna brusquement et s en alla dans une autre contrée où il avait à poursuivre son œuvre, (verset 40) tandis que, de son côté, l'Ethiopien continua son voyage.
    L'eunuque ne le vit plus, non que Philippe fût tout à coup devenu invisible, comme le pensent quelques interprètes, mais simplement parce que (car) il continuait son chemin plein de joie et que Philippe ne lui était plus nécessaire.
    Il s'en retournait seul dans son pays, où il ne devait trouver, au sein des ténèbres du paganisme, aucun secours humain, où des persécutions peut-être l'attendaient ; mais il était rempli d'une sainte joie, car il venait de trouver son Sauveur et, en lui, la vie éternelle.
  • 8.40 Mais Philippe se trouva dans Azot ; et allant de lieu en lieu, il annonçait la bonne nouvelle dans toutes les villes, jusqu'à ce qu'il arrivât à Césarée. Azot, en hébreu Asdod, (Josué 13.3 ; 1Samuel 5.5) était une ville des Philistins à l'ouest de Jérusalem, assez près de la mer Méditerranée, dont Philippe suivit le rivage vers le nord jusqu'à Césarée.
    Cette dernière ville (qu'on appelait Caesarea Stratonis, parce qu'Hérode le Grand l'avait bâtie sur l'emplacement de la tour de Straton, et qu'on distinguait ainsi de Césarée de Philippe), (Matthieu 16.13) est très célèbre dans l'histoire. Elle servait de résidence habituelle aux procurateurs romains ; située sur les bords de la mer, elle était à cette époque le principal port de la Palestine. (Voir Ph. Bridel, La Palestine illustrée, III, 39-43.)
    Philippe ne fit pas d'une seule traite la longue course d'Azot à Césarée ; mais allant de lieu en lieu, (verset 4) il évangélisait toutes les villes par où il passait.
    Il paraît que arrivé à Césarée, il trouva un champ de travail qui l'engagea à fixer sa demeure dans cette ville, car c'est là que nous le rencontrerons plus tard. (Actes 21.8)