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Colossiens 2:4-12 (Annotée Neuchâtel)

4 Or je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants. 5 Car, bien que je sois absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir votre ordre et la fermeté de votre foi en Christ. 6 Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui ; 7 étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en lui, avec actions de grâces. 8 Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ. 9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. 10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le Chef de toute principauté et de toute autorité ; 11 en qui aussi vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, par le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision de Christ ; 12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts.

Références croisées

2:4 Col 2:8, Col 2:18, Mt 24:4, Mt 24:24, Mc 13:22, Ac 20:30, Rm 16:18-19, 2Co 11:3, 2Co 11:11-13, Ga 2:4, Ep 4:14, Ep 5:6, 2Th 2:9-11, 1Tm 4:1-2, 2Tm 2:16, 2Tm 3:13, Tt 1:10-11, 1P 2:1-3, 1Jn 2:18, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, 2Jn 1:7, Ap 12:9, Ap 13:8, Ap 20:3, Ap 20:8, 1Co 2:4
Réciproques : Dt 13:6, 1Co 15:50, 2Co 9:6, 2Co 11:13, Ga 2:5, Ga 3:17, Ep 4:17, He 13:9, Jc 1:16
2:5 Col 2:1, 1Co 5:3-4, 1Th 2:17, 2Ch 29:35, 1Co 11:34, 1Co 14:40, Rt 1:18, Ps 78:8, Ps 78:37, Ac 2:42, 1Co 15:58, 1Co 16:13, 1Th 3:8, He 3:14, He 6:19, 1P 5:9, 2P 3:17-18
Réciproques : Nb 2:17, Nb 7:11, Nb 10:28, 2R 5:26, 2Co 7:7, Ph 1:4, Ph 2:2, Tt 1:5
2:6 Mt 10:40, Jn 1:12-13, Jn 13:20, 1Co 1:30, He 3:14, 1Jn 5:11-12, 1Jn 5:20, 2Jn 1:8-9, Jud 1:3, Col 3:17, Es 2:5, Mi 4:2, Jn 14:6, 2Co 5:7, Ga 2:20, Ep 4:1, Ep 5:1-2, Ph 1:27, 1Th 4:1, 1Jn 2:6
Réciproques : Gn 48:15, Nb 28:11, Ps 139:24, Jr 6:16, Ez 36:27, Mi 4:5, Za 10:12, Lc 2:11, Jn 10:5, Jn 15:4, Ac 16:5, Rm 5:11, Ph 3:16, Col 1:10, Col 2:19, 1Th 2:12, 1Tm 1:3, 1Jn 2:27
2:7 Col 1:23, Ps 1:3, Ps 92:13, Es 61:3, Jr 17:8, Ez 17:23-24, Rm 11:17-18, Ep 2:21-22, Ep 3:17, Jud 1:12, Mt 7:24-25, Lc 6:48, Jn 15:4-5, 1Co 3:9-15, Ep 2:20-22, 1P 2:4-6, Jud 1:20, Col 1:23, Rm 16:25, 1Co 15:58, 2Co 1:21, 2Th 2:17, 1P 5:10, 2P 3:17-18, Jud 1:24, Col 1:12-13, Col 3:17, Ep 5:20, 1Th 5:18, He 13:15
Réciproques : 1R 6:1, Jb 22:23, Ps 96:10, Pr 12:3, Pr 24:3, Mt 13:6, Mc 4:6, Lc 8:13, Ac 20:32, Rm 11:20, 2Co 13:5, Col 3:15, Col 4:2, 2P 1:8, 2P 1:12, Ap 7:12
2:8 Dt 6:12, Mt 7:15, Mt 10:17, Mt 16:6, Ph 3:2, 2P 3:17, Col 2:18, Ct 2:15, Jr 29:8, Rm 16:17, Ep 5:6, He 13:9, 2Jn 1:8, Ac 17:18, Ac 17:32, Rm 1:21-22, 1Co 1:19-23, 1Co 3:18-19, 1Co 15:35-36, 2Co 10:5, 1Tm 6:20, 2Tm 2:17-18, 2Tm 3:13, Col 2:22, Mt 15:2-9, Mc 7:3-13, Ga 1:14, 1P 1:18, Col 2:20, Ga 4:3, Ga 4:9, Ep 2:2, Ep 4:20
Réciproques : Mt 15:3, Mt 24:4, Mc 13:5, Ac 15:1, 1Co 3:12, 1Co 3:20, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Col 2:4, Col 2:23, He 9:1, Jc 1:16, Jc 2:20, 2P 2:1, 1Jn 2:26
2:9 Col 2:2-3, Col 1:19, Es 7:14, Mt 1:23, Jn 10:30, Jn 10:38, Jn 14:9-10, Jn 14:20, Jn 17:21, 2Co 5:19, 1Tm 3:16, Tt 2:13, 1Jn 5:7, 1Jn 5:20, Lc 3:22, Jn 1:14, Jn 2:21
Réciproques : Ex 15:2, Ex 23:21, Lv 8:35, Dt 12:5, 1Ch 17:12, 1Ch 23:25, 2Ch 6:20, 2Ch 7:16, Ps 68:18, Ez 37:27, Ez 48:8, Ag 2:7, Za 8:3, Mt 12:6, Mt 23:21, Lc 14:22, Jn 1:16, Jn 3:34, Jn 14:6, Jn 16:15, Jn 17:10, Jn 17:23, Rm 1:20, Ep 1:23, Ep 3:19, Ep 4:10, 2Th 1:12, 1Jn 2:5, Ap 13:6, Ap 21:22
2:10 Col 3:11, Jn 1:16, 1Co 1:30-31, Ga 3:26-29, He 5:9, Col 1:16-18, Ep 1:20-23, Ep 4:15-16, Ph 2:9-11, 1P 3:22, Ap 5:9-13
Réciproques : Ex 25:20, Lv 8:35, Ez 37:27, Dn 10:13, Lc 10:42, Jn 17:23, Jn 17:26, Rm 3:30, Rm 10:4, 1Co 11:3, Ga 3:27, Ep 1:21, Ep 1:22, Ep 1:23, Ep 2:14, Ep 3:19, Col 1:18, Col 1:28, 2Th 1:12, He 1:4, He 7:11, 1P 2:7, 1Jn 2:5
2:11 Dt 10:16, Dt 30:6, Jr 4:4, Rm 2:29, Ph 3:3, Mc 14:58, Ac 7:48, Ac 17:24, 2Co 5:1, Ep 2:11, He 9:11, He 9:24, Col 3:8-9, Rm 6:6, Ep 4:22, Lc 2:21, 2Co 5:17, Ga 2:20, Ga 4:4-5, Ep 2:10-18
Réciproques : Gn 17:10, Lv 12:3, Lv 26:41, Js 5:2, Ez 44:7, Jn 3:6, Jn 3:10, Ac 7:51, Ac 15:1, Rm 2:26, Rm 3:30, Rm 6:4, Rm 7:24, 1Co 12:13, Ga 5:16, He 8:2
2:12 Rm 6:4-5, Rm 6:3, 1Co 12:13, Ga 3:27, Ep 4:5, Tt 3:5-6, He 6:2, 1P 3:21, Col 3:1-2, Rm 6:8-11, Rm 7:4, 1Co 15:20, Ep 1:20, Ep 2:4-6, Ep 5:14, 1P 4:1-3, Lc 17:5, Jn 1:12-13, Jn 3:3-7, Ac 14:27, Ep 1:19, Ep 2:8, Ep 3:7, Ep 3:17, Ph 1:29, He 12:2, Jc 1:16-17, Ac 2:24, Rm 4:24, He 13:20-21
Réciproques : Gn 17:10, Mt 3:6, Mc 11:22, Jn 2:19, Jn 6:44, Jn 19:42, Ac 15:1, Ac 18:27, Rm 2:29, Rm 6:6, 1Co 15:4, 2Co 4:7, 2Co 5:15, Ep 2:6, Ph 1:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Colossiens 2
  • 2.4 Or je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants. Grec : "Que personne ne vous paralogise, ne vous trompe par des paralogismes, par de faux raisonnements, fondés en apparence sur la vérité chrétienne ; et par des discours persuasifs, qui pourtant ne sont pas puisés dans la sagesse et la science." (verset 3. Comparer 1Corinthiens 2.4)
    - Par ces mots : Or je dis ceci, l'apôtre entend ce qu'il vient d'exprimer, (versets 1-3) et c'est ainsi qu'il passe à la mention des erreurs qu'il a en vue.
  • 2.5 Car, bien que je sois absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir votre ordre et la fermeté de votre foi en Christ. La particule car qui lie ce verset à ce qui précède, indique que le motif de toute cette sérieuse exhortation est dans la vive sollicitude que Paul éprouve pour ceux dont il est séparé, étant absent de corps ; (verset 1) il n'en prend pas moins part à tout ce qui regarde leur état spirituel comme s'il était au milieu d'eux. Il y est en effet par la communion de son esprit avec eux, et dans cette communion, il se réjouit au sujet de tous ceux qui sont restés fermes en la foi.
    Votre ordre est un mot emprunté au service militaire, c'est l'ordre de bataille qui consiste dans les rangs serrés des combattants.
    Le mot que nous traduisons par fermeté signifie proprement fortification, forteresse.
  • 2.7 étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en lui, avec actions de grâces. Souvent l'apôtre en appelle à l'expérience personnelle que les chrétiens ont faite de la vérité évangélique pour les y affermir davantage. (Galates 3.1 et suivants ; Ephésiens 1.13 ; 2.11 et suivants ; Ephésiens 4.20 et suivants ; 1Thessaloniciens 2.13)
    Ce qu'ils ont reçu, ce qui leur a été enseigné, ce n'est pas un système religieux sur Christ, ou la doctrine de Christ, mais Christ lui-même (verset 6 ; comparez Ephésiens 4.20-24), Christ tout entier, ce qui est ici exprimé par tous ses noms dans leur pleine signification : le Christ, Jésus, le Seigneur. (verset 6)
    Mais cela ne suffit pas à l'apôtre ; dans son ardent désir de voir ses frères préservés de l'erreur, il accumule ici tous les termes qui peuvent exprimer leur affermissement et leurs progrès en Christ.
    Marcher en lui, par la communion avec lui et par la conduite de chaque jour ; être enracinés et fondés en lui (voir sur cette double image Ephésiens 3.18), et ainsi affermis par la foi, qui est le lien de notre union avec lui (le texte reçu dit : affermis dans la foi ; cette leçon a pour elle d'importants manuscrits et est adaptée par beaucoup d'exégètes) ; enfin abonder en lui, faire de continuels progrès dans sa communion (d'autres, selon la variante du texte reçu, traduisent : en elle, la foi ; d'autres enfin lisent : "abondant dans l'action de grâces") ; tout cela inspire à l'âme une joyeuse reconnaissance, qui s'exprime par des actions de grâces.
  • 2.8 Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ. Grec : "Prenez garde qu'il n'y ait quelqu'un qui vous emmène comme une proie par la philosophie et une vaine tromperie."
    C'est cette vaine tromperie même que l'apôtre a en vue en parlant des fausses spéculations décorées par leurs auteurs du nom pompeux de philosophie.
    Ces deux termes, dont l'un explique l'autre, n'expriment qu'une seule et même idée. Paul, en effet, ne veut pas condamner, sous le nom de philosophie, toute recherche spéculatives de la vérité, tout effort de l'intelligence humaine pour arriver à une solution plus complète des grandes questions qui s'imposent forcément à elle. Il ne veut sûrement pas non plus réprouver le désir et le besoin qu'a la pensée chrétienne de se rendre compte des vérités et des faits de la révélation, afin de se les approprier toujours plus entièrement.
    Mais que des hommes qui professent d'admettre cette révélation rejettent par incrédulité ou par orgueil ce qui en fait l'essence, le mystère de l'incarnation et de la rédemption, (verset 2) et veuillent substituer dans les Eglises leur sagesse et leur science à celles dont tous les trésors sont renfermés dans ce mystère, (verset 3) voilà la vaine tromperie contre laquelle Paul met en garde les croyants. Il s'oppose énergiquement à ces chrétiens judaïsants (voir l'introduction à cette épître) qui, amalgamant les traditions de leur cabale avec les données de la spéculation païenne et avec certaines vérités du christianisme, construisaient de tout cela un système théosophique qu'ils estimaient plus élevé et plus profond que le simple Evangile. Ce système reposait tout entier sur les éléments du monde (voir pour le sens de ce terme Galates 4.3, note) et non sur Christ.
    Il reste vrai encore, aujourd'hui comme alors, que toute sagesse et toute philosophie qui, pour accommoder le christianisme à ses vues, en retranche le mystère de la crèche de Bethléhem et de la croix du Calvaire, et ne fait ainsi que l'obscurcir et le dénaturer, mérite l'épithète sévère de vaine tromperie, surtout si une telle philosophie prétend se substituer à l'Evangile dans l'Eglise. (Comparer pour le développement de la même pensée de l'apôtre 1Corinthiens 1.22-28, notes.)
  • 2.9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Ce verset et ceux qui suivent motivent l'exhortation du verset 8 (car), et c'est pourquoi l'apôtre ne craint pas de revenir à une pensée déjà exprimée au sujet de la personne de Christ. (Colossiens 1.18,19) "Prenez garde de vous laisser séduire par de fausses spéculations, puisque vous avez tout en Christ." (verset 10)
    La plénitude de la divinité (comparez Colossiens 1.19) ne peut exprimer que tout l'ensemble des attributs et des perfections de Dieu, ce que saint Jean appelle "sa gloire."
    Cette plénitude divine habite (non pas a habité) corporellement en Christ, c'est-à-dire essentiellement, substantiellement ; bien plus, elle a pris un corps en Jésus-Christ. En d'autres termes, et pour parler avec saint Jean, "la Parole a été faite chair, et nous avons vu sa gloire, la gloire de l'Unique-né du Père." (Jean 1.14) En Christ, la divinité, unie à un homme doué d'un corps et d'une âme, a formé avec lui un seul être, en qui elle habite encore corporellement, maintenant que cet Etre est glorifié. (Philippiens 3.21)
    Elle est apparue en lui, non d'une manière symbolique, comme jadis dans le temple ou sur l'arche de l'alliance, mais en réalité ; non par ses influences sur lui, mais par une union personnelle avec lui ; non pour un temps seulement, mais d'une manière permanente. Cette vérité, ou plutôt ce fait, forme le contraste le plus absolu avec les erreurs gnostiques, docétiques, ariennes, sociniennes, qui se sont, tour à tour, produites dans la manière de concevoir la personne de Jésus-Christ et est également opposé au naturalisme et au panthéisme païens.
  • 2.10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le Chef de toute principauté et de toute autorité ; Cette version rend bien la pensée de l'apôtre et motive l'avertissement de verset 8. Mais l'original est plus expressif encore ; il porte "Vous êtes en lui remplis," mot formé de la même racine que celui de plénitude. (verset 9)
    Par son union vivante avec Christ, le croyant devient moralement et spirituellement participant de la plénitude de la divinité qui habite en Christ. (Jean 1.16 ; Ephésiens 3.19) C'est pourquoi cette union avec le Sauveur par la foi peut seule remplir tous les besoins de notre âme. (Jean 4.13,14 ; 6.35)
    Comparer Colossiens 1.16, note ; Ephésiens 1.21,22, note.
  • 2.11 en qui aussi vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, par le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision de Christ ; La circoncision, à laquelle les docteurs judaïsants de Colosses attachaient sans doute une haute importance, mais sans en reconnaître la signification spirituelle, était le symbole de la purification de la chair, du renouvellement de l'homme pécheur.
    Tout cela se réalise dans le croyant par son union vivante avec Christ, sans que le signe opéré par la main des hommes soit encore nécessaire. Cette régénération de notre être entier par le dépouillement du vieil homme, que l'apôtre appelle ici le corps de la chair, et par la naissance de l'homme nouveau, est plus complètement développée Colossiens 3.9,10, et dans sa causalité intime, ici même, verset 12.
    - Le texte reçu porte : "le corps des péchés de la chair ;" les mots soulignés, non authentiques ici, ont été empruntés à Romains 6.6, où l'idée est à peu près la même. (Voir la note.)
    - C'est ce renouvellement moral, dont la circoncision était l'image, que Paul appelle circoncision de Christ, parce que c'est lui qui l'opère.
  • 2.12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Toute cette profonde pensée : le chrétien enseveli avec Christ par le baptême et ressuscité avec lui, par la même puissance de résurrection et de vie qui a ramené Christ d'entre les morts, se trouve développée Romains 6.1-11. (Voir les notes et comparez Ephésiens 2.6)
    Seulement l'apôtre indique ici le moyen qui nous unit personnellement à Christ, de manière que cette transformation de notre être en lui ne soit pas seulement une image, une idée, mais une vivante réalité ; ce moyen, c'est la foi ; cette foi, à son tour ; n'est point une notion de l'intelligence, mais une opération de Dieu en nous. C'est ainsi qu'il faut entendre ces mots : la foi de l'efficace de Dieu, mots que Luther traduit : "la foi que Dieu opère." Bengel, Olshausen, de Wette adoptent ce sens. (Comparer Colossiens 1.29 ; Ephésiens 1.19 ; 3.7 ; Philippiens 3.21)
    D'autres interprètes Chrysostome, Meyer, Oltramare, préfèrent le sens exprimé dans la version d'Ostervald : "la foi que vous avez en la puissance de Dieu."
    - Il faut remarquer encore que Paul, en substituant ici le baptême chrétien à la circoncision juive, (versets 11,12) en nous montrant dans le premier la réalisation spirituelle de la seconde, autorise assurément le rapport souvent établi entre ces deux signes d'admission à l'alliance de grâce, bien que ce rapport ait été nié de nos jours, et nié plutôt dans un intérêt dogmatique relatif au baptême que par une connaissance approfondie du sujet.