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Ephésiens 1-4 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles en Jésus-Christ, qui sont à Ephèse : 2 La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ.
   3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; 4 selon qu'il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous fussions saints et irrépréhensibles devant lui ; dans l'amour 5 nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté ; 6 à la louange de la gloire de sa grâce, par laquelle il nous a rendus agréables en son Bien-aimé ; 7 en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce 8 qu'il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, 9 nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté, selon son bon plaisir, qu'il avait auparavant résolu en lui-même, 10 pour l'exécuter dans l'économie de l'accomplissement des temps, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre ; 11 en lui, en qui aussi nous avons eu part à l'héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté ; 12 afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons auparavant espéré en Christ ; 13 en qui vous aussi, ayant entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, et ayant cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse, 14 lequel est les arrhes de notre héritage, jusqu'à la rédemption de ceux qu'il s'est acquis, à la louange de sa gloire.
   15 C'est pourquoi moi aussi, ayant appris quelle est votre foi au Seigneur Jésus, et votre charité envers tous les saints, 16 je ne cesse de rendre grâce pour vous, faisant mention de vous dans mes prières ; 17 afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance ; 18 les yeux de votre coeur étant éclairés afin que vous sachiez quelle est l'espérance de sa vocation, quelle est la richesse de la gloire de son héritage dans les saints, 19 et quelle est l'infinie grandeur de sa puissance envers nous qui croyons selon l'efficace de sa force toute-puissante, 20 qu'il a déployée en Christ en le ressuscitant des morts ; et il l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, 21 au-dessus de toute principauté, de toute autorité et de toute puissance, de toute domination et de tout nom qui se nomme, non seulement dans ce siècle-ci, mais aussi dans celui qui est à venir ; 22 et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l'a établi sur toutes choses, pour être le Chef de l'Eglise 23 qui est son corps et l'accomplissement de Celui qui accomplit tout en tous.

Ephésiens 2

   1 Et vous qui étiez morts par vos offenses et par vos péchés, 2 dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit mainte- nant dans les fils de la rébellion, 3 parmi lesquels nous tous aussi nous avons vécu autrefois dans les convoitises de notre chair, faisant les volontés de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature enfants de colère aussi bien que les autres. 4 Mais Dieu qui est riche en miséricorde, à cause de sa grande charité dont il nous a aimés, 5 et alors que nous étions morts dans nos offenses, nous a vivifiés avec Christ (c'est par grâce que vous êtes sauvés), 6 et il nous a ressuscites avec lui, et nous a fait asseoir avec lui dans les lieux célestes en Jésus-Christ ; 7 afin qu'il montrât dans les siècles à venir l'immense richesse de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus '. 8 Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par la foi ; et cela ne vient pas de vous ; c'est le don de Dieu. 9 Ce n'est point par les oeuvres, afin que personne ne se glorifie. 10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous y marchions.
   11 C'est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qui sont appelés circoncis, et qui le sont dans la chair par la main des hommes, 12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d'Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n'ayant point d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde. 13 Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. 14 Car c'est lui qui est notre paix, lui qui des deux n'en a fait qu'un, en abattant le mur de séparation, l'inimitié ; 15 ayant détruit par sa chair la loi des commandements, laquelle consistait en des ordonnances, afin que des deux il créât en lui-même un seul homme nouveau, en faisant la paix ; 16 et qu'il les réconciliât l'un et l'autre en un seul corps avec Dieu, par sa croix, ayant tué par elle l'inimitié. 17 Et étant venu, il a annoncé la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; 18 car c'est par lui que nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. 19 Ainsi vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors, mais vous êtes concitoyens des saints et domestiques de Dieu ; 20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire, 21 en qui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur ; 22 en qui vous aussi, vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu en Esprit.

Ephésiens 3

   1 C'est à cause de cela que moi, Paul, le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, païens... 2 si du moins vous avez appris la dispensation de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous, 3 savoir, que c'est par révélation que m'a été donné à connaître ce mystère, comme je viens de vous l'écrire en peu de mots ; 4 par où vous pouvez connaître, en le lisant, quelle est l'intelligence que j'ai du mystère de Christ ; 5 mystère qui n'a point été donné à connaître aux fils des hommes, en d'autres générations, comme il a été révélé maintenant à ses saints apôtres et prophètes par l'Esprit ; 6 savoir que les païens sont cohéritiers, et d'un même corps, et participants à la promesse en Jésus-Christ, par l'Evangile ; 7 duquel j'ai été fait serviteur, selon le don de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée selon l'efficace de sa puissance. 8 A moi, le moindre de tous les saints, a été donnée cette grâce d'annoncer parmi les païens la richesse incompréhensible de Christ, 9 et de mettre en lumière devant tous quelle est la dispensation du mystère caché dès les siècles en Dieu, qui a créé toutes choses ; 10 afin que fût maintenant donnée à connaître aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes par l'Eglise la sagesse de Dieu, infiniment variée ; 11 selon le dessein arrêté dès les siècles qu'il a accompli en Jésus-Christ notre Seigneur, 12 en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi en lui. 13 C'est pourquoi je demande de ne point perdre courage dans mes afflictions pour vous, ce qui fait votre gloire.
   14 C'est à cause de cela que je fléchis les genoux devant le Père, 15 duquel toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, 16 afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être avec puissance fortifiés par son Esprit quant à l'homme intérieur ; 17 que Christ habite dans vos coeurs par la foi, 18 étant enracinés et fondés dans l'amour, afin que vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur, 19 et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. 20 Or, à Celui qui, selon la puissance qui agit en nous, peut faire par-dessus toutes choses infiniment au delà de ce que nous demandons ou pensons, 21 à lui la gloire, dans l'Eglise en Jésus-Christ, dans tous les âges, au siècle des siècles. Amen.

Ephésiens 4

   1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, 2 avec toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans la charité, 3 vous appliquant à conserver l'unité de l'Esprit, par le lien de la paix : 4 un seul corps et un seul Esprit (comme aussi vous avez été appelés dans une seule espérance de votre vocation) ; 5 un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, 6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
   7 Mais, à chacun de nous la grâce a été donnée, selon la mesure du don de Christ. 8 C'est pourquoi il est dit : Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et il a donné des dons aux hommes. 9 Or, que veut dire cela : Il est monté, si ce n'est qu'il était aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? 10 Celui qui est descendu, c'est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu'il remplit toutes choses. 11 Et lui-même a donné les uns comme apôtres, d'autres comme prophètes, d'autres comme évangélistes, d'autres comme pasteurs et docteurs, 12 pour le perfectionnement des saints pour l'oeuvre du service, pour l'édification du corps de Christ ; 13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; 14 afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés çà et là par tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les artifices de l'égarement, 15 mais que, suivant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses en Celui qui est le Chef, Christ, 16 duquel tout le corps bien coordonné et bien uni par la liaison de ses parties qui communiquent les unes aux autres, tire son accroissement selon la force qui est dans la mesure de chaque partie, afin qu'il soit édifié dans la charité.
   17 Voici donc ce que je dis, et ce dont je vous conjure dans le Seigneur, c'est que vous ne marchiez plus comme marchent encore les païens dans la vanité de leur entendement ; 18 ayant leur pensée obscurcie de ténèbres, étant étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur coeur ; 19 eux qui, ayant perdu tout sentiment, se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute sorte d'impuretés, avec une ardeur insatiable. 20 Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, 21 si du moins vous l'avez écouté, et si vous avez été instruits en lui selon la vérité qui est en Jésus, 22 savoir que vous vous dépouilliez, quant à votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises de la séduction ; 23 et que vous soyez renouvelés dans l'esprit de votre entendement, 24 et que vous soyez revêtus du nouvel homme, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté de la vérité.
   25 C'est pourquoi, ayant rejeté le mensonge, parlez selon la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. 26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez point, que le soleil ne se couche point sur votre exaspération ; 27 et ne donnez point accès au diable. 28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il prenne de la peine, travaillant de ses mains à ce qui est bien, afin qu'il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. 29 Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais toute parole bonne pour l'édification, selon le besoin, afin qu'elle communique une grâce à ceux qui l'entendent. 30 Et n'attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 31 Que toute amertume, et animosité, et colère, et clameur, et médisance, ainsi que toute malice soit ôtée du milieu de vous ; 32 et soyez, les uns envers les autres, bons, pleins de compassion, vous pardonnant réciproquement, comme aussi Dieu vous a pardonné en Christ.

Références croisées

1:1 Rm 1:1, 1Co 1:1, Ga 1:1, Rm 1:7, 1Co 1:2, 2Co 1:1, Ep 6:21, Nb 12:7, Lc 16:10, Ac 16:15, 1Co 4:12, 1Co 4:17, Ga 3:9, Col 1:2, Ap 2:10, Ap 2:13, Ap 17:14, Ac 19:1, Ac 20:38
Réciproques : Jb 5:1, Ps 16:3, Ps 85:8, Jn 3:27, Ac 9:32, Ac 18:19, Ac 26:10, Rm 16:15, Ep 6:5, Ph 1:1, Ph 4:21, Col 1:1, 1Tm 6:2, Ap 1:11
1:2 Rm 1:7, 2Co 1:2, Ga 1:3, Tt 1:4
Réciproques : Ps 85:8, Dn 4:1, Lc 11:2, Rm 15:13, 1Co 1:3, Ga 1:4, 1Th 1:1, 2Th 1:7, Phm 1:3
1:3 Gn 14:20, 1Ch 29:20, Ne 9:5, Ps 72:19, Dn 4:34, Lc 2:28, 2Co 1:3, 1P 1:3, Ap 4:9-11, Ap 5:9-14, Ep 1:17, Jn 10:29-30, Jn 20:17, Rm 15:6, 2Co 1:3, 2Co 11:31, Ph 2:11, Gn 12:2-3, Gn 22:18, 1Ch 4:10, Ps 72:17, Ps 134:3, Es 61:9, Ga 3:9, Ep 1:20, Ep 2:6, Ep 3:10, Ep 6:12, He 8:5, He 9:23, Ep 6:12, Ep 1:10, Jn 14:20, Jn 15:2-5, Jn 17:21, Rm 12:5, 1Co 1:30, 1Co 12:12, 2Co 5:17, 2Co 5:21
Réciproques : Gn 14:19, Gn 18:18, Gn 22:17, Gn 24:1, Gn 24:27, Gn 27:33, Gn 28:4, Gn 28:14, Gn 39:5, Gn 49:25, Gn 49:26, Ex 18:10, Nb 6:27, Nb 22:12, Js 22:33, 1R 1:48, 1R 8:15, 1Ch 16:36, 1Ch 17:27, 1Ch 29:10, 2Ch 6:4, 2Ch 31:8, Ne 8:6, Ps 3:8, Ps 21:3, Ps 21:6, Ps 24:5, Ps 41:13, Ps 45:7, Ps 67:1, Ps 68:19, Ps 85:12, Ps 96:2, Ps 115:12, Ps 115:15, Ps 128:5, Ps 144:15, Es 19:25, Jr 31:3, Jr 31:14, Dn 7:18, Os 13:9, Mi 5:4, Za 11:4, Mt 25:34, Lc 1:68, Lc 2:38, Ac 3:26, Rm 4:6, Rm 15:29, 1Co 8:6, 1Co 14:1, Ga 1:4, Ep 3:14, Col 1:19, 2Tm 1:9, He 1:9, He 6:20, He 7:14, Jc 3:9
1:4 Dt 7:6-7, Ps 135:4, Es 41:8-9, Es 42:1, Es 65:8-10, Mt 11:25-26, Mt 24:22, Mt 24:24, Mt 24:31, Jn 10:16, Ac 13:48, Ac 18:10, Rm 8:28, Rm 8:30, Rm 8:33, Rm 9:23-24, Rm 11:5-6, 2Th 2:13-14, 2Tm 2:10, Tt 1:1-2, Jc 2:5, 1P 1:2, 1P 2:9, Mt 25:34, Jn 17:24, Ac 15:18, 1P 1:20, Ap 13:8, Ap 17:8, Ep 2:10, Lc 1:74-75, Jn 15:16, Rm 8:28-29, Col 3:12, 1Th 4:7, 2Tm 1:9, 2Tm 2:19, Tt 2:11-12, 2P 1:5-10, Ep 5:27, 1Co 1:8, Ph 2:15, Col 1:22, 2P 3:14, Ep 3:17, Ep 4:2, Ep 4:15, Ep 4:16, Ep 5:2, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:22, Col 2:2, 1Th 3:12, 1Jn 4:16
Réciproques : Lv 20:7, Nb 15:40, Nb 16:7, Ps 33:12, Ps 65:4, Ps 103:17, Ps 106:5, Ps 110:3, Ps 115:15, Es 4:3, Es 44:2, Jr 2:3, Za 1:17, Jn 15:19, Jn 17:6, Rm 8:39, Rm 9:11, Rm 11:7, Rm 16:13, 1Co 1:30, 1Co 2:7, 2Co 5:17, Ep 3:9, Ep 3:11, Ph 3:12, Col 3:14, 1Th 1:4, He 4:3, 1P 2:6, 2Jn 1:1
1:5 Ep 1:11, Rm 8:29-30, Jr 3:4, Jr 3:19, Os 1:10, Jn 1:12, Jn 11:52, Rm 8:14-17, Rm 8:23, 2Co 6:18, Ga 4:5-6, He 12:5-9, 1Jn 3:1, Ap 21:7, Jn 20:17, Ga 3:26, He 2:10-15, Ep 1:9, Ep 1:11, Dn 4:35, Mt 1:25, Mt 11:26, Lc 10:21, Lc 11:32, Rm 9:11-16, 1Co 1:1, 1Co 1:21, Ph 2:13, 2Th 1:11
Réciproques : Gn 48:5, Ps 51:18, Es 43:21, Es 53:10, Mt 18:14, Lc 12:32, Jn 13:31, Rm 8:15, Rm 11:5, 1Co 12:18, Ga 1:15, 2Th 2:13, He 2:4, 1P 1:2, 2Jn 1:1
1:6 Ep 1:7-8, Ep 1:12, Ep 1:14, Ep 1:18, Ep 2:7, Ep 3:10-11, Pr 16:4, Es 43:21, Es 61:3, Es 61:11, Jr 33:9, Lc 2:14, Rm 9:23-24, 2Co 4:15, Ph 1:11, Ph 4:19, 2Th 1:8-10, 1Tm 1:14-16, 1P 2:9, 1P 4:11, Es 45:24-25, Jr 23:6, Rm 3:22-26, Rm 5:15-19, Rm 8:1, 2Co 5:21, Ph 3:9, 1P 2:5, Ps 22:20, Ps 60:5, Pr 8:30-31, Es 42:1, Es 49:1-3, Za 13:7, Mt 3:17, Mt 17:5, Jn 3:35, Jn 10:17, Col 1:13
Réciproques : Gn 4:7, Gn 14:19, Ex 28:38, Ex 33:19, Ex 40:6, Lv 4:35, Lv 15:15, Lv 15:28, Lv 24:7, Nb 6:18, 1S 12:22, 2S 7:23, 2R 19:34, 1Ch 16:28, Ne 9:17, Jb 42:8, Ps 6:4, Ps 23:3, Ps 25:7, Ps 31:16, Ps 51:1, Ps 59:16, Ps 79:9, Ps 85:11, Ps 86:5, Ps 89:2, Ps 108:6, Ps 111:3, Ps 111:4, Ps 115:1, Ps 116:5, Ps 138:5, Ps 145:8, Pr 8:35, Pr 20:3, Ct 8:10, Es 1:18, Es 30:18, Es 37:35, Es 43:7, Es 43:25, Es 44:23, Es 46:13, Es 49:3, Es 49:8, Es 55:7, Es 60:21, Es 63:7, Es 63:14, Jr 14:7, Ez 20:14, Ez 20:44, Ez 43:27, Dn 9:9, Dn 9:19, Os 14:2, Os 14:4, Za 4:7, Mt 12:18, Mt 20:9, Lc 1:28, Lc 19:38, Lc 24:47, Jn 1:16, Jn 17:23, Jn 17:26, Ac 10:35, Ac 15:11, Ac 20:24, Rm 1:5, Rm 3:24, Rm 5:8, Rm 5:19, Rm 5:20, Rm 9:18, Rm 11:5, Rm 15:7, 2Co 1:20, 2Co 5:9, 2Co 8:9, Ep 3:21, 2Th 1:10, 1Tm 1:11, 1Tm 1:16, Tt 2:11, Tt 3:5, He 2:10, He 12:28, Jc 2:13, Jc 5:11
1:7 Jb 33:24, Ps 130:7, Dn 9:24-26, Za 9:11, Za 13:1, Za 13:7, Mt 20:28, Mt 26:28, Mc 14:24, Ac 20:28, Rm 3:24, 1Co 1:30, Col 1:14, 1Tm 2:6, Tt 2:14, He 9:12-15, He 9:22, He 10:4-12, 1P 1:18-19, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 2:2, 1Jn 4:10, Ap 5:9, Ap 14:4, Ex 34:7, Ps 32:1-2, Ps 86:5, Ps 130:4, Es 43:25, Es 55:6-7, Jr 31:34, Dn 9:9, Dn 9:19, Jon 4:2, Mi 7:18, Lc 1:77, Lc 7:40-42, Lc 7:47-50, Lc 24:47, Jn 20:23, Ac 2:38, Ac 3:19, Ac 10:43, Ac 13:38-39, Rm 4:6-9, Col 2:13, He 10:17-18, 1Jn 1:7-9, 1Jn 2:12, Ep 1:6, Ep 2:4, Ep 2:7, Ep 3:8, Ep 3:16, Rm 2:4, Rm 3:24, Rm 9:23, 2Co 8:9, Ph 4:19, Col 1:27, Col 2:2, Tt 3:6
Réciproques : Ex 12:7, Ex 24:8, Ex 34:6, Ex 40:6, Lv 3:17, Lv 4:35, Lv 7:26, Lv 15:28, Lv 17:11, Lv 25:24, Nb 14:18, Dt 15:15, 1R 20:31, Ne 9:17, Jb 19:25, Ps 25:7, Ps 31:16, Ps 59:16, Ps 86:15, Ps 89:2, Ps 103:3, Ps 103:8, Ps 111:9, Es 1:27, Es 44:23, Es 63:7, Os 2:19, Os 14:2, Za 4:7, Za 9:17, Mt 6:12, Lc 1:68, Lc 7:42, Ac 5:31, Ac 15:11, Ac 26:18, Rm 10:12, Rm 11:33, Rm 16:27, 1Co 15:3, Ga 4:5, Ep 1:18, Ep 2:13, 1Tm 1:14, Tt 2:11, Tt 3:5, He 8:12, He 9:15, Jc 2:13, 1P 1:3, 2P 2:1, 1Jn 5:6
1:8 Rm 5:15, Rm 5:20, Rm 5:21, Ep 1:11, Ep 3:10, Ps 104:24, Pr 8:12, Es 52:13, Dn 2:20-21, Mt 11:19, Rm 11:33, 1Co 1:19-24, 1Co 2:7, Col 2:3, Jud 1:25, Ap 5:12
Réciproques : Ex 34:6, Nb 14:18, 1R 20:31, Jb 9:4, Jb 12:13, Ps 103:8, Ps 130:7, Ps 145:8, Ct 8:10, Es 1:27, Es 30:18, Es 43:25, Os 2:19, Za 9:17, Rm 16:27, Ep 1:6, Ep 3:8, Col 1:9, 1Tm 1:14
1:9 Ep 1:17-18, Ep 3:3-9, Mt 13:11, Rm 16:25-27, 1Co 2:10-12, Ga 1:12, Ga 1:16, Col 1:26-28, 1Tm 3:16, Ep 1:5, Ep 1:11, Ep 3:11, Jb 23:13-14, Ps 33:11, Es 14:24-27, Es 46:10-11, Jr 2:29, Lm 3:37-38, Ac 2:23, Ac 4:28, Ac 13:48, Rm 8:28, 2Tm 1:9
Réciproques : 2S 7:21, 1Ch 17:19, Ps 25:14, Ps 51:18, Es 53:10, Es 55:11, Jr 4:28, Jon 1:14, Mt 11:26, Mc 4:11, Lc 4:25, Jn 11:52, Jn 15:15, Rm 9:11, Rm 16:26, 1Co 4:1, 1Co 12:18, 1Co 15:51, Ga 1:15, Ep 3:4, Ep 3:9, Ep 6:19, Ph 2:13, 2Th 1:11, 1Tm 2:6, 2Tm 1:10, He 2:4
1:10 Es 2:2-4, Dn 2:44, Dn 9:24-27, Am 9:11, Mi 4:1-2, Ml 3:1, 1Co 10:11, Ga 4:4, He 1:2, He 9:10, He 11:40, 1P 1:20, Ep 1:22, Ep 2:15, Ep 3:15, Gn 49:10, Mt 25:32, 1Co 3:22-23, 1Co 11:3, Ph 2:9-10, Col 1:20, Col 3:11, He 12:22-24, Ap 5:9, Ap 7:4-12, Ap 19:4-6
Réciproques : Lv 3:6, Pr 8:23, Es 54:7, Es 56:8, Mt 24:31, Mc 1:15, Jn 11:52, Ac 1:7, Ac 10:11, Rm 8:28, Rm 11:15, 1Co 1:30, Ep 1:3, Ep 3:9, Ep 3:18, Col 1:16, Col 1:18, 2Th 2:1, 1Tm 2:6, Tt 1:3, He 9:26
1:11 Ep 1:14, Ps 37:18, Ac 20:32, Ac 26:18, Rm 8:17, Ga 3:18, Col 1:12, Col 3:24, Tt 3:7, Jc 2:5, 1P 1:4, 1P 3:9, Ep 1:5, Es 46:10-11, Ep 1:9, Ep 1:8, Jb 12:13, Pr 8:14, Es 5:19, Es 28:29, Es 40:13-14, Jr 23:18, Jr 32:19, Za 6:13, Ac 2:23, Ac 4:28, Ac 20:27, Rm 11:34, He 6:17
Réciproques : 2Ch 25:16, Jb 9:12, Jb 33:29, Jb 36:23, Jb 42:2, Ps 33:11, Ps 115:3, Pr 8:12, Pr 8:23, Pr 19:21, Ec 7:13, Ec 9:11, Es 23:9, Es 25:1, Es 43:13, Jr 4:28, Jr 25:28, Jr 49:20, Jr 50:45, Lm 3:37, Dn 4:35, Dn 11:3, Jon 1:14, Mt 11:26, Mt 20:15, Lc 4:25, Lc 7:30, Lc 10:21, Ac 15:18, Rm 1:6, Rm 8:15, Rm 8:29, 1Co 12:11, Ga 1:4, Ep 1:18, Ep 3:11, Ph 2:13, 2Tm 1:9
1:12 Ep 1:6, Ep 1:14, Ep 2:7, Ep 3:21, 2Th 2:13, Ep 1:13, Ps 2:12, Ps 146:3-5, Es 11:10, Es 12:2, Es 32:1-2, Es 42:1-4, Es 45:23, Es 45:25, Jr 17:5-7, Jr 23:6, Mt 12:18-21, Jn 14:1, Rm 15:12-13, 2Tm 1:12, Jc 1:18, 1P 1:21
Réciproques : 1S 12:22, 2R 18:5, 1Ch 5:20, 1Ch 16:35, 2Ch 13:18, 2Ch 16:7, Ps 31:3, Ps 86:2, Ps 86:9, Ps 115:9, Ps 125:1, Ps 138:5, Pr 3:5, Pr 16:20, Ct 8:5, Es 43:7, Es 60:21, Es 63:14, Jr 14:7, Jr 17:7, Jr 39:18, Ez 20:14, Dn 3:28, Dn 9:19, So 3:12, Mt 12:21, Lc 19:38, Jn 5:23, Jn 13:31, Rm 1:5, Rm 15:7, 1Co 15:19, 2Co 1:20, Ga 1:5, Ph 1:11, 2Th 1:10, 1Tm 1:11, 1Tm 1:16
1:13 Ep 2:11-12, Col 1:21-23, 1P 2:10, Ep 4:21, Jn 1:17, Rm 6:17, Rm 10:14-17, Col 1:4-6, Col 1:23, 1Th 2:13, Ps 119:43, 2Co 6:7, 2Tm 2:15, Jc 1:18, Mc 16:15-16, Ac 13:26, Rm 1:16, 2Tm 3:15, Tt 2:11, He 2:3, Ep 4:30, Jn 6:27, Rm 4:11, 2Co 1:22, 2Tm 2:19, Ap 7:2, Jl 2:28, Lc 11:13, Lc 24:49, Jn 14:16-17, Jn 14:26, Jn 15:26, Jn 16:7-15, Ac 1:4, Ac 2:16-22, Ac 2:33, Ga 3:14
Réciproques : Ex 28:11, 2Ch 16:7, Ps 86:2, Ps 125:1, Pr 16:20, Ct 2:12, Ct 4:12, Ct 8:5, Jr 32:10, Ez 36:27, Dn 3:28, So 3:12, Mt 12:21, Lc 15:22, Jn 4:14, Jn 5:23, Jn 7:39, Ac 9:31, Rm 5:5, Rm 8:9, Rm 8:16, Rm 15:12, 1Co 15:19, 2Co 5:5, Ga 2:5, Ga 3:2, Ga 4:6, Ep 1:12, Ph 1:27, Ph 2:1, Ph 2:19, Col 1:5, 2Tm 1:12, Jc 1:21, 1P 1:8, 1P 1:21
1:14 Rm 8:15-17, Rm 8:23, 2Co 1:22, 2Co 5:5, Ga 4:6, Ep 4:30, Lv 25:24-34, Ps 74:2, Ps 78:54, Jr 32:7-8, Lc 21:28, Ac 20:28, Rm 8:23, 1P 2:9, Ep 1:6, Ep 1:12
Réciproques : Nb 34:2, 2R 19:34, Ps 111:9, Ct 2:12, Es 37:35, Ez 36:27, Lc 15:22, Jn 4:14, Jn 7:39, Jn 14:16, Ac 9:31, Ac 26:18, Ga 3:2, Ga 3:14, Ep 1:11, Ph 1:4, Ph 1:11, Ph 2:1, 2Th 1:10, 1P 1:4, 1P 1:8, Ap 14:4
1:15 Col 1:3-4, Phm 1:5, Ga 5:6, 1Th 1:3, 2Th 1:3, 1Tm 1:5, 1Tm 1:14, Ps 16:3, Col 1:4, 1Th 4:9, He 6:10, 1P 1:22, 1Jn 3:17, 1Jn 4:21
Réciproques : Jn 14:1, Ac 6:4, Rm 16:19, Ep 3:18, Ph 1:1, Ph 1:3, Ph 1:27, Col 1:9, 1Th 1:2, 1Th 4:10, 1Tm 6:2, 1P 1:21, 1Jn 3:14, 3Jn 1:3
1:16 Rm 1:8-9, 1S 7:8, 1S 12:23, Ph 1:3-4, Col 1:3, 1Th 5:17, 2Th 1:3, Gn 40:14, Es 62:6, 1Th 1:2
Réciproques : Jn 16:24, Rm 6:17, Ep 3:14, Ep 5:4, Ep 6:18, Col 1:9, 2Th 1:11, 2Tm 1:3, Phm 1:4, 3Jn 1:3
1:17 Ep 1:3, Jn 20:17, 1Ch 29:11, Ps 24:7, Ps 24:10, Ps 29:3, Jr 2:11, Mt 6:13, Lc 2:14, Ac 7:2, 1Co 2:8, Jc 2:1, Ap 7:12, Gn 41:38-39, Es 11:2, Dn 5:11, Lc 12:12, Lc 21:15, Jn 14:17, Jn 14:26, Ac 6:10, 1Co 12:8, 1Co 14:6, Col 1:9, Col 2:3, Jc 3:17-18, Ep 3:5, Dn 2:28-30, Dn 10:1, Mt 11:25, Mt 16:17, 1Co 2:10, 2Co 12:1, Ep 3:18-19, Pr 2:5, Jr 9:24, Jr 24:7, Jr 31:34, Mt 11:27, Jn 8:54-55, Jn 16:3, Jn 17:3, Jn 17:25, Jn 17:26, Rm 1:28, Col 1:10, Col 2:2, 2Tm 2:25, Tt 1:1, 2P 1:3, 2P 3:18, 1Jn 2:3-4
Réciproques : Gn 32:30, Gn 41:25, Ex 28:3, Ex 33:13, Lv 14:18, Lv 24:2, 1R 18:36, 1Ch 16:28, 2Ch 9:23, Ps 25:8, Ps 119:18, Pr 2:3, Pr 2:6, Pr 20:12, Ct 1:15, Ct 7:4, Es 29:18, Es 35:5, Es 42:7, Es 52:8, Dn 9:13, Mt 13:16, Mt 15:10, Mt 20:33, Lc 11:34, Jn 6:45, Jn 8:19, Jn 10:14, Jn 12:38, Jn 16:24, Ac 16:14, Rm 8:9, Rm 16:19, 1Co 1:5, 1Co 1:30, 2Co 1:3, 2Co 3:14, 2Co 4:6, Ga 1:16, Ga 4:9, Ep 1:9, Ep 3:3, Ph 3:8, Col 1:27, Col 3:16, Col 3:17, 1Th 1:5, 1Tm 2:6, 2Tm 2:7, 1P 1:3, 1P 1:17, 2P 1:5, 1Jn 5:20
1:18 Ep 5:8, Ps 119:18, Es 6:10, Es 29:10, Es 29:18, Es 32:3, Es 42:7, Mt 13:15, Lc 24:45, Ac 16:14, Ac 26:18, 2Co 4:4, 2Co 4:6, He 10:32, Ep 2:12, Ep 4:4, Rm 5:4-5, Rm 8:24-25, Ga 5:5, Col 1:5, Col 1:23, 1Th 5:8, 2Th 2:16, Tt 2:13, Tt 3:7, 1P 1:3, 1Jn 3:1-3, Ep 4:1, Rm 8:28-30, Ph 3:14, Col 3:15, 1Th 2:12, 2Th 1:11, 1Tm 6:12, 1P 3:9, 1P 5:10, Ep 1:7, Ep 1:11, Ep 3:8, Ep 3:16
Réciproques : Lv 14:18, Lv 24:2, Nb 34:2, Dt 4:20, Dt 32:9, 1R 8:53, 2R 6:17, Est 1:4, Ps 16:6, Ps 25:8, Ps 25:14, Ps 28:9, Ps 47:4, Ps 94:14, Ps 106:5, Ps 126:3, Ps 146:8, Pr 2:3, Pr 2:6, Pr 20:12, Ct 1:15, Ct 7:4, Es 6:3, Es 11:2, Es 35:5, Es 52:8, Es 53:1, Dn 9:13, Mt 13:11, Mt 13:16, Mt 16:17, Jn 5:19, Ac 2:39, Ac 20:32, Rm 2:4, Rm 4:24, Rm 8:9, Rm 9:23, Rm 12:2, Rm 15:7, Rm 16:19, 1Co 1:30, 1Co 12:8, Ga 1:16, Ep 1:6, Ep 1:9, Ep 3:18, Ph 3:8, Ph 4:19, Col 1:12, Col 1:27, 2Th 1:10, 2Th 2:14, 2Tm 1:10, 2Tm 2:7, He 5:14, He 11:26, Jc 1:17, Jc 2:5, 1P 1:4, 2P 1:5
1:19 Ep 2:10, Ep 3:7, Ep 3:20, Ps 110:2-3, Es 53:1, Jn 3:6, Ac 26:18, Rm 1:16, 2Co 4:7, 2Co 5:17, Ph 2:13, Col 1:29, Col 2:12, 1Th 1:5, 2Th 1:11, Jc 1:18
Réciproques : Ex 13:3, Dt 32:3, Jb 9:4, Ps 28:5, Ps 106:2, Ps 111:2, Ps 118:23, Ps 145:12, Na 1:3, Mc 12:24, Lc 15:5, Lc 18:27, Jn 5:19, Ac 13:48, Rm 1:4, Rm 6:4, Rm 8:11, 1Co 6:14, 1Co 12:6, 2Co 6:7, 2Co 13:4, Ga 1:1, Ep 2:6, Ep 2:8, Ep 6:10, Ph 3:10, Ph 3:21, Col 1:5, Col 3:1, 2P 1:3
1:20 Ep 2:5-6, Rm 6:5-11, Ph 3:10, 1P 1:3, Ps 16:9-11, Jn 10:18, Jn 10:30, Ac 2:24-33, Ac 4:10, Ac 10:40, Ac 26:8, Rm 1:4, He 13:20, Ep 4:8-10, Ps 110:1, Mt 22:43-45, Mt 26:64, Mt 28:18, Mc 14:62, Mc 16:19, Jn 17:1-5, Ac 2:34-36, Ac 5:31, Ac 7:55-56, Rm 8:34, Col 3:1, He 1:3, He 2:9, He 10:12, Ap 1:17, Ap 5:11-14, Ep 1:3
Réciproques : Nb 24:19, Jb 25:2, Ps 21:5, Ps 113:7, Es 6:1, Es 30:18, Es 33:5, Es 40:10, Es 49:5, Es 52:13, Ez 10:1, Ez 21:27, Dn 2:44, Dn 7:13, Dn 7:14, Na 1:3, Za 6:13, Mt 11:27, Mt 25:33, Lc 1:32, Lc 9:51, Lc 15:5, Lc 18:27, Lc 19:12, Lc 22:69, Jn 3:31, Jn 5:27, Jn 8:54, Jn 17:2, Ac 2:33, Ac 3:13, Ac 3:15, Ac 10:36, Rm 6:4, Rm 8:11, Rm 14:9, 1Co 6:14, 1Co 8:6, 1Co 11:3, 1Co 15:27, 2Co 4:7, 2Co 6:7, Ga 1:1, Ep 2:1, Ep 4:10, Ph 2:9, Ph 3:21, Col 2:10, Col 2:12, 2Th 1:11, He 1:2, He 6:20, He 7:26, He 9:24, 1P 1:21, 1P 3:22, Ap 1:5, Ap 3:21, Ap 10:2
1:21 Ph 2:9-10, Col 2:10, He 1:4, Ep 3:10, Ep 6:12, Dn 7:27, Rm 8:38-39, Col 1:15-16, Col 2:15, He 4:14, 1P 3:22, Mt 28:19, Ac 4:12, Ph 2:9-11, Ap 19:12-13, Mt 25:31-36, Mt 28:18, Jn 5:25-29, He 2:5, Ap 20:10-15
Réciproques : Jb 25:2, Ps 8:5, Ps 69:29, Ps 97:9, Ps 103:19, Ps 113:7, Ct 5:11, Es 6:1, Es 9:6, Es 33:5, Ez 1:26, Ez 34:24, Dn 7:13, Dn 12:1, Mi 4:8, Lc 10:22, Jn 3:31, Jn 13:3, Ep 3:15, Ep 4:6, He 2:8
1:22 Gn 3:15, Ps 8:6-8, Ps 91:13, 1Co 15:25-27, He 2:8, Ep 4:15-16, 1Co 11:3, Col 1:8, Col 2:10, Col 2:19, Ep 3:21, Mt 16:18, Ac 20:28, 1Tm 3:15, He 12:22-24
Réciproques : Ex 26:6, 1R 5:3, Ps 2:6, Ps 18:39, Ps 18:43, Ps 69:29, Ps 103:19, Ct 5:11, Ct 7:5, Es 9:6, Jr 1:5, Ez 1:26, Ez 34:24, Mt 2:6, Mc 2:28, Jn 3:35, Jn 13:3, Jn 17:26, Ac 2:34, 1Co 6:15, 1Co 10:17, Ep 1:10, Ep 4:17, Ep 5:23, Col 1:18, 1Tm 3:5, He 12:23
1:23 Ep 2:16, Ep 4:4, Ep 4:12, Ep 5:23-32, Rm 13:5, 1Co 12:12-27, Col 1:18, Col 1:24, Col 3:15, Ep 3:19, Ep 4:10, Jn 1:16, 1Co 12:6, 1Co 15:28, Col 1:19, Col 2:9-10, Col 3:11
Réciproques : Ex 26:6, Ex 36:10, Jr 23:24, Jn 3:13, Jn 17:26, Rm 12:5, 1Co 6:15, 1Co 10:17, 1Co 11:3, 1Co 12:27, Ep 4:13, Ep 5:30
1:1 Ep 2:5-6, Ep 1:19-20, Jn 5:25, Jn 10:10, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Rm 8:2, 1Co 15:45, Col 2:13, Col 3:1-4, Ep 2:5, Ep 4:18, Ep 5:14, Mt 8:22, Lc 15:24, Lc 15:32, Jn 5:21, 2Co 5:14, 1Tm 5:6, 1Jn 3:14, Ap 3:1
Réciproques : Gn 2:17, Gn 6:5, Gn 8:21, Lv 11:24, Nb 9:10, Nb 12:12, Nb 19:11, Dt 16:12, Ps 14:1, Ps 68:13, Ps 80:18, Ps 104:30, Pr 21:16, Pr 29:13, Es 64:6, Ez 37:11, Ez 47:9, Mt 7:11, Mt 15:19, Mt 20:15, Mt 21:29, Lc 9:60, Jn 3:3, Jn 8:21, Jn 10:16, Jn 12:31, Rm 3:10, Rm 4:17, Rm 5:6, Rm 5:20, Rm 7:18, Rm 11:30, 1Co 6:11, 2Co 3:6, Ep 4:17, Col 1:21, Tt 3:3, He 6:1
1:2 Ep 2:3, Ep 4:22, Jb 31:7, Ac 19:35, 1Co 6:11, Col 1:21, Col 3:7, 1P 4:3, 1Jn 5:19, Ps 17:14, Jr 23:10, Lc 16:8, Jn 7:7, Jn 8:23, Jn 15:19, Rm 12:2, 1Co 5:10, Ga 1:4, 2Tm 4:10, Jc 1:7, Jc 4:4, 1Jn 2:15-17, 1Jn 5:4, Ep 6:12, Jn 8:44, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, 1Jn 5:19, Ap 12:9, Ap 13:8, Ap 13:14, Ap 20:2, Jb 1:7, Jb 1:16, Jb 1:19, Ap 16:17, Mt 12:43-45, Lc 11:21-26, Lc 22:2-3, Lc 22:31, Jn 13:2, Jn 13:27, Ac 5:3, 2Co 4:4, 1Jn 3:8, 1Jn 4:4, Ep 2:3, Ep 5:6, Es 30:1, Es 57:4, Os 10:9, Mt 11:19, Mt 13:38, Col 3:6, 1P 1:14, 2P 2:14, 1Jn 3:10
Réciproques : Gn 17:7, Lv 11:16, Lv 17:7, Nb 9:10, Nb 17:10, 1Ch 17:9, Jb 15:14, Ps 102:20, Pr 21:8, Ec 7:29, Ec 11:9, Es 64:6, Mt 7:13, Mt 7:14, Mt 12:44, Mt 13:39, Lc 4:5, Lc 4:6, Lc 10:6, Lc 11:24, Lc 15:15, Jn 8:34, Rm 6:19, Rm 11:30, 1Co 2:6, 1Co 2:12, 1Co 3:3, 2Co 10:2, Ep 2:10, Col 2:8, 2Th 2:9, Tt 2:12, Tt 3:3, He 4:11, Ap 2:10, Ap 9:11
1:3 Es 53:6, Es 64:6-7, Dn 9:5-9, Rm 3:9-19, 1Co 6:9-11, Ga 2:15-16, Ga 3:22, Tt 3:3, 1P 4:3, 1Jn 1:8-10, Ep 4:17-19, Ac 14:16, Ac 17:30-31, Rm 11:30, 1P 2:10, 1Jn 2:8, Ep 4:22, Mc 4:19, Jn 8:44, Rm 1:24, Rm 6:12, Rm 13:14, Ga 5:16-24, 1Tm 6:9, Jc 4:1-3, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 4:2, 2P 2:18, 1Jn 2:16, Jud 1:16-18, Rm 8:7-8, 2Co 7:1, Ga 5:19-21, Jn 1:13, Gn 5:3, Gn 6:5, Gn 8:21, Jb 14:4, Jb 15:14-16, Jb 25:4, Ps 51:5, Mc 7:21-22, Jn 3:1-6, Rm 5:12-19, Rm 7:18, Ga 2:15-16, Ep 2:2, Rm 9:22, Rm 3:9, Rm 3:22, Rm 3:23, 1Co 4:7
Réciproques : Lv 11:16, Nb 17:10, Dt 1:39, 1S 26:16, 1Ch 17:9, Ne 1:6, Jb 11:12, Ps 14:3, Ps 58:3, Ps 102:20, Pr 21:8, Pr 22:15, Ec 7:29, Ec 11:9, Es 48:8, Es 57:4, Jr 9:14, Jr 31:19, Jr 32:36, Ez 16:3, Ez 16:63, Mt 3:14, Mt 7:13, Mt 7:14, Mt 11:11, Mt 23:15, Lc 1:35, Lc 10:6, Lc 15:5, Lc 15:15, Jn 3:6, Jn 9:34, Jn 13:2, Rm 3:12, Rm 6:19, Rm 7:5, Rm 9:11, Rm 9:23, 1Co 3:3, 2Co 10:2, Ep 5:6, Col 1:13, Col 3:6, Jc 1:17, 1P 2:12, 1P 4:6, 2P 2:14, 1Jn 4:19
1:4 Ep 2:7, Ep 1:7, Ep 3:8, Ex 33:19, Ex 34:6-7, Ne 9:17, Ps 51:1, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 103:8-11, Ps 145:8, Es 55:6-8, Dn 9:9, Jon 4:2, Mi 7:18-20, Lc 1:78, Rm 2:4, Rm 5:20-21, Rm 9:23, Rm 10:12, 1Tm 1:14, 1P 1:3, Dt 7:7-8, Dt 9:5-6, Jr 31:3, Ez 16:6-8, Jn 3:14-17, Rm 5:8, Rm 9:15-16, 2Th 2:13, 2Tm 1:9, Tt 3:4-7, 1Jn 4:10-19
Réciproques : Gn 19:16, Ex 15:13, Dt 9:4, Dt 23:5, Dt 33:3, Jb 40:14, Ps 25:7, Ps 31:16, Ps 47:4, Ps 59:10, Ps 102:21, Ps 103:11, Ps 103:17, Ps 104:30, Ps 108:4, Ps 116:5, Ps 119:17, Ps 143:11, Es 43:7, Es 54:10, Es 55:1, Es 63:7, Os 14:4, Jl 2:13, Za 4:7, Za 9:17, Mt 7:11, Mc 4:11, Lc 2:14, Lc 15:17, Lc 18:27, Jn 3:5, Jn 6:37, Jn 6:44, Jn 17:26, Ac 20:24, Rm 8:39, Rm 11:6, Rm 12:1, Ga 2:20, Ph 1:6, Ph 2:13, Col 2:12, Col 3:12, 1Th 1:4, 1Th 1:5, 2Th 2:16, 2Tm 1:18, Tt 3:5, Jc 1:18, Jc 2:13, Jc 5:11, 1Jn 3:1, 1Jn 4:8, Ap 1:5
1:5 Ep 2:1, Rm 5:6, Rm 5:8, Rm 5:10, Ep 2:1, Ep 5:14, Jn 5:21, Jn 6:63, Rm 8:2, Ep 2:8, Ac 15:11, Rm 3:24, Rm 4:16, Rm 11:5-6, Rm 16:20, 2Co 13:14, Tt 2:11, Tt 3:5, Ap 22:21
Réciproques : Gn 19:16, Dt 7:8, Dt 9:4, Dt 23:5, Dt 33:3, Ps 47:4, Ps 59:10, Ps 104:30, Ps 119:17, Ps 119:40, Ps 143:11, Es 54:10, Jr 31:3, Ez 16:6, Ez 37:5, Mi 7:18, Za 9:17, Mt 7:11, Mt 8:22, Mt 20:15, Lc 1:78, Lc 9:60, Lc 15:17, Lc 15:24, Jn 1:16, Jn 5:19, Jn 5:25, Jn 17:26, Ac 13:48, Rm 6:4, Rm 6:5, Rm 6:13, Rm 6:17, Rm 8:11, Rm 9:16, 2Co 3:6, 2Co 4:7, Ga 2:20, Ep 1:20, Ph 2:13, Col 2:13, Col 3:1, Col 3:12, 1Th 1:4, 1Th 1:5, 2Th 2:16, 1Tm 5:6, 2Tm 1:9, He 6:1, He 9:14, Jc 1:18, 1Jn 3:1, 1Jn 3:14, 1Jn 4:10, Ap 3:1, Ap 11:12
1:6 Ep 1:19-20, Rm 6:4-5, Col 1:18, Col 2:12-13, Col 3:1-3, Mt 26:29, Lc 12:37, Lc 22:29-30, Jn 12:26, Jn 14:3, Jn 17:21-26, Ap 3:20-21, Ep 1:3
Réciproques : Ct 1:4, Es 41:20, Rm 8:30, Ep 2:1, Ph 3:20, He 6:19, 1P 1:3, Ap 11:12
1:7 Ep 3:5, Ep 3:21, Ps 41:13, Ps 106:48, Es 60:15, 1Tm 1:17, Ep 2:4, 2Th 1:12, 1Tm 1:16, 1P 1:12, Ap 5:9-14, Tt 3:4
Réciproques : 2S 7:19, Ps 6:4, Ps 111:2, Es 60:21, Jr 14:21, Os 14:2, Lc 2:14, Jn 12:28, Jn 13:31, Ac 15:11, Ac 16:31, Rm 2:4, Rm 3:24, Rm 5:1, Rm 5:8, Rm 6:11, Rm 9:23, Rm 10:12, Rm 11:33, 1Co 1:5, 1Co 15:10, 2Co 1:20, 2Co 8:9, Ep 1:6, Ep 1:7, Ep 1:12, Ep 3:8, Ep 3:16, Ph 4:19, 2Th 1:10, 1Tm 1:11, He 2:10, 1P 1:3
1:8 Ep 2:5, Rm 3:24, 2Th 1:9, Mc 16:16, Lc 7:50, Jn 3:14-18, Jn 3:36, Jn 5:24, Jn 6:27-29, Jn 6:35, Jn 6:40, Ac 13:39, Ac 15:7-9, Ac 16:31, Rm 3:22-26, Rm 4:5, Rm 4:16, Rm 10:9-10, Ga 3:14, Ga 3:22, 1Jn 5:10-12, Ep 2:10, Ep 1:19, Mt 16:17, Jn 1:12-13, Jn 6:37, Jn 6:44, Jn 6:65, Ac 14:27, Ac 16:14, Rm 10:14, Rm 10:17, Ph 1:29, Col 2:12, Jc 1:16-18
Réciproques : Ps 6:4, Ps 27:13, Ps 37:39, Ps 105:45, Os 14:2, Mt 20:9, Mc 2:5, Mc 9:24, Lc 8:15, Jn 4:10, Ac 13:43, Ac 18:27, Ac 26:18, Rm 3:12, Rm 3:20, Rm 3:27, Rm 4:6, Rm 5:15, Rm 6:15, 1Co 12:9, 1Co 15:2, 1Co 15:10, 2Co 4:7, Ph 2:13, 2Th 2:13, 2Tm 1:9, Tt 1:1, Tt 2:11, Tt 3:5, He 6:4, Jc 1:17, Jc 2:14, 1P 1:5, Ap 7:10
1:9 Rm 3:20, Rm 3:27, Rm 3:28, Rm 4:2, Rm 9:11, Rm 9:16, Rm 11:6, 1Co 1:29-31, 2Tm 1:9, Tt 3:3-5
Réciproques : Nb 23:4, Jg 7:2, Lc 18:12, Jn 6:65, 2Co 4:7, Tt 3:5
1:10 Dt 32:6, Ps 100:3, Ps 138:8, Es 19:25, Es 29:23, Es 43:21, Es 44:21, Es 60:21, Es 61:3, Jr 31:33, Jr 32:39-40, Jn 3:3-6, Jn 3:21, 1Co 3:9, 2Co 5:5, 2Co 5:17, Ph 1:6, Ph 2:13, He 13:21, Ep 4:24, Ps 51:10, 2Co 5:17, Ga 6:15, Col 3:10, Mt 5:16, Ac 9:36, 2Co 9:8, Col 1:10, 2Th 2:17, 1Tm 2:10, 1Tm 5:10, 1Tm 5:25, 1Tm 6:18, 2Tm 2:21, 2Tm 3:17, Tt 2:7, Tt 2:14, Tt 3:1, Tt 3:8, Tt 3:14, He 10:24, He 13:21, 1P 2:12, Ep 1:4, Rm 8:29, Ep 2:2, Ep 4:1, Dt 5:33, Ps 81:13, Ps 119:3, Es 2:3-5, Ac 9:31, Rm 8:1, 1Jn 1:7, 1Jn 2:6
Réciproques : Gn 1:27, Ps 4:3, Ps 15:2, Ps 102:18, Ps 119:17, Es 26:7, Es 26:12, Es 35:8, Es 43:1, Es 43:7, Es 45:8, Es 45:11, Es 64:8, Ez 36:26, Ez 37:24, Os 8:14, Mt 26:10, Mc 14:6, Lc 1:75, Lc 8:8, Lc 15:5, Jn 14:20, Jn 15:16, Rm 9:23, Rm 14:20, Rm 16:7, 1Co 1:30, Ep 1:19, Ep 2:8, Ep 4:23, Ph 1:11, Col 2:11, 1Th 1:5, 1Th 4:7
1:11 Ep 5:8, Dt 5:15, Dt 8:2, Dt 9:7, Dt 15:15, Dt 16:12, Es 51:1-2, Ez 16:61-63, Ez 20:43, Ez 36:31, 1Co 6:11, 1Co 12:2, Ga 4:8-9, Rm 2:29, Ga 2:15, Ga 6:12, Col 1:21, Col 2:13, 1S 17:26, 1S 17:36, Jr 9:25-26, Ph 3:3, Col 3:11, Col 2:11
Réciproques : Gn 17:10, Nb 15:15, Dt 6:21, Js 5:9, 1S 14:6, Ps 103:2, Ps 106:7, Es 33:13, Es 55:5, Es 56:7, Mi 6:5, Mt 8:11, Mt 12:18, Mt 20:7, Lc 14:23, Lc 22:61, Ac 10:45, Ac 11:18, Rm 2:9, Rm 2:17, Rm 2:25, Rm 4:9, Rm 7:5, Rm 9:24, Rm 11:17, 1Co 10:18, 1Co 12:13, Ep 1:13, Ep 3:3, Col 4:11
1:12 Jn 10:16, Jn 15:5, Col 1:21, Ep 4:18, Esd 4:3, Es 61:5, Ez 13:9, He 11:34, Gn 15:18, Gn 17:7-9, Ex 24:3-11, Nb 18:19, Ps 89:3-18, Jr 31:31-34, Jr 33:20-26, Ez 37:26, Lc 1:72, Ac 3:25, Rm 9:4-5, Rm 9:8, Ga 3:16-17, Jr 14:8, Jr 17:13, Jn 4:22, Ac 28:20, Col 1:5, Col 1:27, 1Th 4:13, 2Th 2:16, 1Tm 1:1, He 6:18, 1P 1:3, 1P 1:21, 1P 3:15, 1Jn 3:3, 2Ch 15:3, Es 44:6, Es 45:20, Os 3:4, Ac 14:15-16, Rm 1:28-32, 1Co 8:4-6, 1Co 10:19-20, Ga 4:8, 1Th 4:5
Réciproques : Ex 12:43, Ex 12:45, Lv 22:25, Nb 9:10, Nb 23:9, Dt 4:7, Dt 5:15, Dt 6:21, Dt 8:2, Dt 15:15, Dt 23:8, Js 5:9, Js 6:23, 1S 14:6, 1Ch 22:2, 2Ch 6:32, Jb 7:6, Ps 10:4, Ps 14:1, Ps 147:2, Ps 147:20, Pr 15:29, Ct 8:8, Es 14:1, Es 45:4, Es 49:8, Es 51:1, Es 56:3, Es 63:19, Es 65:1, Ez 16:61, Ez 47:22, Mt 3:9, Mt 15:26, Mt 20:7, Mc 7:27, Mc 7:28, Ac 17:23, Ac 19:35, Ac 27:20, Rm 2:14, Rm 2:25, Rm 9:30, Rm 11:30, Rm 15:8, 1Co 10:18, 1Co 12:2, Ga 2:15, Ep 1:13, Ep 1:18, Ep 2:13, Ep 2:19, Ep 5:8, Col 3:15, 1P 1:1
1:13 Rm 8:1, 1Co 1:30, 2Co 5:17, Ga 3:28, Ep 2:12, Ep 2:17, Ep 2:19-22, Ep 3:5-8, Ps 22:7, Ps 73:27, Es 11:10, Es 24:15-16, Es 43:6, Es 49:12, Es 57:19, Es 60:4, Es 60:9, Es 66:19, Jr 16:19, Ac 2:39, Ac 15:14, Ac 22:21, Ac 26:18, Rm 15:8-12, Ep 2:16, Ep 1:7, Rm 3:23-30, Rm 5:9-10, 1Co 6:11, 2Co 5:20-21, Col 1:13-14, Col 1:21, Col 1:22, He 9:18, 1P 1:18-19, 1P 3:18, Ap 5:9
Réciproques : Gn 9:27, Lv 3:6, Lv 4:7, Lv 19:5, Nb 9:10, Nb 16:5, Nb 17:13, Dt 23:8, 2Ch 6:32, Ps 119:150, Ps 148:14, Pr 15:29, Ct 8:8, Es 46:12, Es 65:1, Ez 37:19, Ez 40:46, Ez 47:22, Za 6:13, Za 6:15, Za 9:10, Za 11:7, Mt 3:9, Mt 27:51, Lc 15:13, Lc 15:20, Ac 10:35, Ac 10:36, Rm 11:30, Ep 3:6, Col 1:20, He 7:19
1:14 Es 9:6-7, Ez 34:24-25, Mi 5:5, Za 6:13, Lc 1:79, Lc 2:14, Jn 16:33, Ac 10:36, Rm 5:1, Col 1:20, He 7:2, He 13:20, Ep 2:15, Ep 3:15, Ep 4:16, Es 19:24-25, Ez 37:19-20, Jn 10:16, Jn 11:52, 1Co 12:12, Ga 3:28, Col 3:11, Est 3:8, Ac 10:28, Col 2:10-14, Col 2:20
Réciproques : Gn 9:27, Ex 26:31, Lv 9:18, Lv 19:5, Lv 23:20, Nb 6:26, Jb 22:21, Ps 72:7, Ps 119:150, Ps 120:7, Ct 2:9, Ct 6:13, Es 26:3, Es 56:8, Es 57:19, Ag 2:9, Lc 19:38, Lc 23:45, Jn 14:27, Jn 20:19, Ac 15:9, 2Co 3:13, Ep 2:17, Col 2:14, 2Th 3:16
1:15 Col 1:22, He 10:19-22, Ga 3:10, Col 2:14, Col 2:20, He 7:16, He 8:13, He 9:9-10, He 9:23, He 10:1-10, Ep 4:16, 2Co 5:17, Ga 6:15, Col 3:10
Réciproques : Ex 36:29, Ct 2:9, Jn 10:16, Rm 7:4, 1Co 10:17, 2Co 3:13, Ga 2:12, Ep 1:10, Ep 2:14, Ep 2:16, Ep 4:13, Ep 4:24, He 10:20
1:16 Rm 5:10, 2Co 5:18-21, Col 1:21-22, Ep 2:15, Rm 6:6, Rm 8:3, Rm 8:7, Ga 2:20, Col 2:14, 1P 4:1-2
Réciproques : Lv 8:15, Nb 35:25, Dt 27:7, Dt 30:8, Jb 25:2, Es 27:5, Es 45:20, Ez 45:15, Za 3:9, 1Co 10:17, Ep 1:23, Ep 2:13, Ep 4:4, Col 1:22, Col 3:15, He 2:17, He 12:2, 1P 3:18
1:17 Ps 85:10, Es 27:5, Es 52:7, Es 57:19-21, Za 9:10, Mt 10:13, Lc 2:14, Lc 15:5-6, Ac 2:39, Ac 10:36, Rm 5:1, 2Co 5:20, Ep 2:13-14, Dt 4:7, Ps 75:1, Ps 76:1-2, Ps 147:19-20, Ps 148:14, Lc 10:9-11
Réciproques : Dt 20:10, Dt 27:7, Jg 21:13, Jb 25:2, Ps 29:11, Ps 65:5, Ps 73:27, Ps 85:8, Ps 119:155, Es 49:1, Za 3:9, Mc 1:14, Mc 16:15, Lc 10:5, Lc 15:8, Lc 15:13, Lc 15:20, Rm 10:15, 2Co 5:18, Col 3:15, Tt 1:3, 1P 1:25
1:18 Ep 3:12, Jn 10:7, Jn 10:9, Jn 14:6, Rm 5:2, He 4:15-16, He 7:19, He 10:19-20, 1P 1:21, 1P 3:18, 1Jn 2:1-2, Ep 4:4, Ep 6:18, Za 12:10, Rm 8:15, Rm 8:26, Rm 8:27, 1Co 12:13, Jud 1:20, Ep 3:14, Mt 28:19, Jn 4:21-23, 1Co 8:6, Ga 4:6, Jc 3:9, 1P 1:17
Réciproques : Ex 40:28, Ex 40:33, Lv 1:3, Lv 3:8, Ps 10:17, Ps 65:5, Ps 119:155, Es 19:23, Jn 14:13, Jn 16:23, Rm 10:12, Rm 15:16, 2Co 3:8, 2Co 13:14, Ga 3:14, Ga 5:5, Ph 2:1, He 7:25, He 9:8, He 13:15, He 13:21
1:19 Ep 2:12, Ep 3:6, Ga 3:26-28, Ga 4:26-31, Ph 3:20, He 12:22-24, Ap 21:12-26, Ep 3:15, Mt 10:25, Ga 6:10, 1Jn 3:1
Réciproques : Gn 9:27, Ex 12:46, Ex 36:29, Nb 3:10, Nb 9:14, 1Ch 22:2, Ps 148:14, Ct 8:8, Jr 12:16, Ez 37:22, Ez 47:22, Za 14:21, Mt 16:18, Rm 11:18, Rm 11:30, 1Co 12:13, Ga 2:12, Ep 2:13, Ph 1:5, Col 1:21, He 10:21, 1P 1:1
1:20 Ep 4:12, 1P 2:4-5, Ep 4:11-13, Es 28:16, Mt 16:18, 1Co 3:9-11, 1Co 12:28, Ga 2:9, Ap 21:14, Ps 118:22, Es 28:16, Mt 21:42, Mc 12:10-11, Lc 20:17-18, Ac 4:11-12, 1P 2:7-8
Réciproques : Gn 49:24, Ex 26:15, Ex 36:13, Dt 12:5, 1S 14:38, 1R 6:1, 1R 7:11, 1R 18:31, 2Ch 4:4, Jb 38:6, Ps 87:1, Ps 122:3, Pr 9:1, Pr 10:25, Ct 8:9, Es 54:11, Jr 31:4, Ez 41:1, Ez 48:8, Za 4:7, Za 6:12, Mt 12:6, Lc 6:13, Lc 6:48, Jn 2:21, Jn 17:22, Jn 20:23, Ac 1:2, Ac 2:42, Ac 20:32, Rm 11:18, Rm 15:20, Rm 16:26, 1Co 1:9, 1Co 3:10, 1Co 3:11, 2Co 6:16, 2Co 13:5, Ep 3:5, Col 2:7, 2Tm 2:19, 1P 2:6, 2P 3:2, 1Jn 4:13, Ap 11:1, Ap 18:20
1:21 Ep 4:13-16, Ez 40:1, Ez 42:20, 1Co 3:9, He 3:3-4, Ex 26:1-37, 1R 6:7, Ps 93:5, Ez 42:12, 1Co 3:17, 2Co 6:16
Réciproques : Ex 26:3, Ex 26:15, Ex 36:10, Ex 36:29, Ex 38:20, Jb 38:6, Ps 122:3, Ha 2:20, Za 8:3, 1Co 3:16, 1Co 6:19, Ep 3:17, Ep 4:15, Col 1:23, Col 2:7, 1Tm 3:15, He 3:6, 1P 2:2
1:22 Jn 14:17-23, Jn 17:21-23, Rm 8:9-11, 1Co 3:16, 1Co 6:19, 1P 2:4-5, 1Jn 3:24, 1Jn 4:13, 1Jn 4:16
Réciproques : Ex 15:2, Ex 26:3, Ex 29:45, Ex 36:10, Ex 38:20, Lv 26:11, Ps 132:5, Ps 132:14, Es 56:3, Es 56:5, Ha 2:20, Za 8:3, Mt 23:21, Rm 15:16, 2Co 13:14, Ga 3:14, Ep 4:4, Ep 4:6, Ep 6:18, Col 1:27, Col 2:7, 1Tm 3:15, 2Tm 1:14, 2Tm 2:20, He 3:2, He 3:6, He 7:27
1:1 2Co 10:1, Ga 5:2, Ep 4:1, Ep 6:20, Lc 21:12, Ac 21:33, Ac 26:29, Ac 28:17-20, 2Co 11:23, Ph 1:7, Ph 1:13-16, Col 1:24, Col 4:3, Col 4:18, 2Tm 1:8, 2Tm 1:16, 2Tm 2:9, Phm 1:1, Phm 1:9, Ap 2:10, Ga 5:11, Col 1:24, 1Th 2:15-16, 2Tm 2:10
Réciproques : 1R 22:27, Ps 69:33, Jr 36:5, Mt 5:48, Ac 16:23, Ac 21:11, Ac 23:18, Ac 28:20, Rm 15:8, Rm 15:16, 2Co 6:5, Ga 1:16, Ep 3:13, 2Tm 1:12, Phm 1:13, He 10:34, He 11:36
1:2 Ep 4:21, Ga 1:13, Col 1:4, Col 1:6, 2Tm 1:11, Ep 3:8, Ep 4:7, Ac 9:15, Ac 13:2, Ac 13:46, Ac 22:21, Ac 26:17-18, Rm 1:5, Rm 11:13, Rm 12:3, Rm 15:15-16, 1Co 4:1, 1Co 9:17-22, Ga 1:15-16, Ga 2:8-9, Col 1:25-27, 1Tm 1:11, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11
Réciproques : Jn 17:8, 1Co 3:10, Ep 3:7
1:3 Ep 1:17, Ac 22:17, Ac 22:21, Ac 23:9, Ac 26:15-19, 1Co 2:9-10, Ga 1:12, Ga 1:16-19, Ep 3:9, Rm 11:25, Rm 16:25, Col 1:26-27, Ep 1:9-11, Ep 2:11-22
Réciproques : Mt 13:11, Mt 21:42, Lc 8:10, Ac 13:41, 1Co 2:16, 1Co 4:1, 1Co 4:7, 1Co 14:2, 1Co 15:51, Ga 1:11, Ep 6:19, 1Tm 3:16, 1P 5:12, Ap 1:1, Ap 10:7
1:4 Mt 13:11, 1Co 2:6-7, 1Co 13:2, 2Co 11:6, Ep 1:9, Ep 5:32, Ep 6:19, Lc 2:10-11, Lc 8:10, 1Co 4:1, Col 2:2, Col 4:3, 1Tm 3:9, 1Tm 3:16
Réciproques : Mt 13:52, Rm 11:25, Rm 12:3, 1Co 2:16, 1Co 14:6, 2Co 6:6
1:5 Ep 3:9, Mt 13:17, Lc 10:24, Ac 10:28, Rm 16:25, 2Tm 1:10-11, Tt 1:1-3, He 11:39-40, 1P 1:10-12, Ep 2:20, Ep 4:11-12, Mt 23:34, Lc 11:49, 1Co 12:28-29, 2P 3:2, Jud 1:17, Lc 2:26-27, Jn 14:26, Jn 16:13, Ac 10:19-20, Ac 10:28, 1Co 12:8-10
Réciproques : Jb 11:6, Es 25:7, Es 52:15, Es 55:5, Es 64:4, Dn 2:22, Mt 12:18, Mt 13:35, Mt 16:17, Mt 20:7, Mc 13:11, Jn 15:15, Ac 2:39, Ac 10:45, Ac 11:18, Ac 15:32, Rm 1:1, Rm 12:6, 1Co 2:10, Ga 1:16, Ga 3:28, Ep 1:17, Ep 2:7, Ep 2:13, 1Tm 2:6, 1Tm 3:16, Tt 1:3, 2P 1:1, Ap 18:20, Ap 21:14
1:6 Ep 2:13-22, Rm 8:15-17, Ga 3:26-29, Ga 4:5-7, Ep 4:15-16, Ep 5:30, Rm 12:4-5, 1Co 12:12, 1Co 12:27, Col 2:19, Ga 3:14, 1Jn 1:3, 1Jn 2:25
Réciproques : Gn 9:27, Nb 9:10, Es 19:23, Es 25:7, Ez 16:61, Ez 47:22, Mt 8:11, Mt 13:17, Mt 20:7, Mt 20:12, Lc 13:29, Ac 10:11, Ac 10:28, Ac 10:35, Ac 15:9, Ac 22:21, Rm 3:29, Rm 8:17, Rm 9:24, Rm 10:12, Rm 11:17, 1Co 1:9, 1Co 10:17, 1Co 12:13, Ga 2:12, Ga 3:29, Ep 2:19, Ph 1:5, Col 1:12, Col 3:11, 1Tm 6:2, 2Tm 1:1, Tt 2:11, Phm 1:17, He 1:14, He 3:1, He 3:14, 1P 3:7
1:7 Ep 3:2, Rm 15:16, 2Co 3:6, 2Co 4:1, Col 1:23-25, Ep 3:8, Rm 1:5, 1Co 15:10, 1Tm 1:14-15, Ep 3:20, Ep 1:19, Ep 4:16, Es 43:13, Rm 15:18-19, 2Co 10:4-5, Ga 2:8, Col 1:29, 1Th 2:13, He 13:21
Réciproques : Ps 145:12, Lc 1:2, Lc 15:5, Jn 3:27, Jn 17:18, Ac 9:15, Ac 10:28, Ac 13:2, Ac 26:16, Ac 26:17, Rm 12:3, Rm 15:15, 1Co 15:9, Col 2:12, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, He 6:4
1:8 Pr 30:2-3, Rm 12:10, 1Co 15:9, Ph 2:3, 1Tm 1:13, 1Tm 1:15, 1P 5:5-6, 1Ch 17:16, 1Ch 29:14-15, Ac 5:41, Rm 15:15-17, Ep 3:2, Ga 1:16, Ga 2:8, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, Ep 3:16, Ep 3:19, Ep 1:7-8, Ep 2:7, Ps 31:19, Jn 1:16, Rm 11:33, 1Co 1:30, 1Co 2:9, Ph 4:19, Col 1:27, Col 2:1-3, Ap 3:18
Réciproques : Ex 40:22, Nb 18:7, Jg 6:15, 1S 9:21, 2S 7:18, 1R 10:23, 1Ch 6:54, 2Ch 2:6, Jb 11:7, Ps 119:127, Ps 145:12, Pr 8:18, Es 6:8, Es 42:1, Es 66:19, Mt 3:11, Mt 11:11, Mt 11:19, Mt 13:19, Mt 13:46, Mt 13:52, Mt 15:27, Mt 22:9, Mc 7:28, Mc 12:11, Lc 1:2, Lc 2:10, Lc 6:45, Lc 7:28, Lc 14:22, Lc 16:11, Lc 24:47, Jn 1:14, Jn 3:27, Jn 3:34, Jn 7:35, Ac 9:15, Ac 11:20, Ac 16:32, Ac 26:16, Ac 26:17, Rm 2:4, Rm 4:9, Rm 7:14, Rm 9:23, Rm 10:12, Rm 10:15, Rm 11:12, Rm 11:13, Rm 12:3, Rm 15:29, 1Co 1:5, 1Co 1:23, 1Co 13:9, 1Co 15:10, 2Co 1:20, 2Co 4:1, 2Co 4:7, 2Co 6:10, 2Co 8:1, 2Co 8:9, 2Co 12:11, Ga 2:9, Ga 3:1, Ep 1:18, Ep 2:4, Ep 3:7, Ep 4:7, Ep 6:18, Ph 3:8, Col 1:23, Col 1:28, 1Th 2:4, 1Th 2:16, 2Tm 4:17, Tt 3:6, He 11:26, Jc 2:5, 1P 1:25, 1P 4:10
1:9 Mt 10:27, Mt 28:19, Mc 16:15-16, Lc 24:47, Rm 16:26, Col 1:23, 2Tm 4:17, Ap 14:6, Ep 3:3-5, Ep 1:9-10, 1Tm 3:16, Ep 1:4, Mt 13:35, Mt 25:34, Ac 15:18, Rm 16:25, 1Co 2:7, 2Th 2:13, 2Tm 1:9, Tt 1:2, 1P 1:20, Ap 13:8, Ap 17:8, Col 1:26, Col 3:3, Ps 33:6, Es 44:24, Jn 1:1-3, Jn 5:17, Jn 5:19, Jn 10:30, Col 1:16-17, He 1:2-3, He 3:3-4
Réciproques : Gn 1:1, Ps 139:17, Jr 32:17, Lc 7:28, Jn 1:3, Jn 1:7, Rm 11:25, 1Co 1:30, Ep 3:5, Ph 3:8, Col 2:2, Col 2:3, Ap 4:11
1:10 Ex 25:17-22, Ps 103:20, Ps 148:1-2, Es 6:2-4, Ez 3:12, 1P 1:12, Ap 5:9-14, Ep 1:21, Rm 8:38, Col 1:16, 1P 3:22, Ep 1:3, Ep 1:8, Ps 104:24, Mt 11:25-27, Rm 11:33, 1Co 1:24, 1Co 2:7, 1Tm 3:16, Ap 5:12
Réciproques : Gn 21:7, Gn 32:1, Ex 25:20, Ex 37:9, 1R 6:29, Jb 9:4, Ps 89:5, Ps 111:3, Ps 139:17, Pr 8:12, Ez 1:16, Dn 9:19, Dn 12:6, Mt 16:18, Lc 2:13, Lc 19:38, Jn 12:28, Jn 13:31, Rm 16:27, 1Co 1:21, 1Co 1:30, Ep 1:6, Ep 6:12, Col 2:2, Col 2:3, 2Th 1:10, 1Tm 1:11, He 2:10, He 9:5
1:11 Ep 1:4, Ep 1:9, Ep 1:11, Es 14:24-27, Es 46:10-11, Jr 51:29, Rm 8:28-30, Rm 9:11, 2Tm 1:9
Réciproques : 2S 7:21, 1Ch 17:19, Jb 10:13, Ec 3:14, Es 23:9, Za 6:1, Mt 11:26, Jn 11:52, Rm 16:25, Ga 1:15, Ep 1:6, 1P 1:20
1:12 Ep 2:18, Jn 14:6, Rm 5:2, He 4:14-16, He 10:19-22
Réciproques : Lv 3:8, Jb 31:37, Ps 10:17, Jn 14:13, He 4:16, He 7:19, He 7:25, He 10:22, He 13:6, 1Jn 5:14
1:13 Dt 20:3, Es 40:30-31, So 3:16, Ac 14:22, Ga 6:9, 2Th 3:13, He 12:3-5, Ep 3:1, 2Co 1:6, Ph 1:12-14, Col 1:24, 1Th 3:2-4
Réciproques : Gn 9:27, Pr 24:10, Es 55:6, Lm 1:22, Ac 20:24, Rm 5:3, 2Co 4:1, Ph 1:14, Ph 2:18, Ph 2:26, 1Th 2:16, 1Th 3:3, 1Tm 2:1, 2Tm 1:8, 2Tm 2:10, 1P 4:16
1:14 Ep 1:16-19, 1R 8:54, 1R 19:18, 2Ch 6:13, Esd 9:5, Ps 95:6, Es 45:23, Dn 6:10, Lc 22:41, Ac 7:60, Ac 9:40, Ac 20:36, Ac 21:5, Ep 1:3
Réciproques : Gn 4:26, 1R 18:36, Ps 72:17, Mi 6:6, Za 14:9, Mt 6:6, Mc 1:40, Jn 4:21, Jn 14:1, Jn 14:13, Jn 16:23, Ac 6:4, Rm 1:9, 1Co 8:6, 2Co 11:31, Ep 2:18, Ph 2:10, Col 1:3, Col 1:9, 2Th 1:11, 1P 1:17
1:15 Ep 1:10, Ep 1:21, Ph 2:9-11, Col 1:20, Ap 5:8-14, Ap 7:4-12, Es 65:15, Jr 33:16, Ac 11:26, Ap 2:17, Ap 3:12
Réciproques : Gn 4:26, Za 14:9, Mt 23:8, Ga 6:10, Ep 2:14, Ep 2:19, 2Tm 2:19, Jc 2:7
1:16 Ep 3:8, Ep 1:7, Ep 1:18, Ep 2:7, Rm 9:23, Ph 4:19, Col 1:27, Ep 6:10, Jb 23:6, Ps 28:8, Ps 138:3, Es 40:29-31, Es 41:10, Za 10:12, Mt 6:13, 2Co 12:9, Ph 4:13, Col 1:11, 2Tm 4:17, He 11:34, Jr 31:33, Rm 2:29, Rm 7:22, 2Co 4:16, 1P 3:4
Réciproques : Dt 11:8, Jg 7:11, 1Ch 29:12, Ne 6:9, Ps 27:14, Ps 29:11, Ps 68:35, Ps 71:16, Ps 86:16, Ps 119:28, Ps 145:19, Es 45:24, Dn 10:18, Ha 3:19, Jn 2:23, Jn 5:19, Jn 14:15, Rm 2:4, Rm 5:5, Rm 10:12, Rm 11:33, 2Co 6:10, Ga 3:14, 2Th 1:10, He 13:21
1:17 Ep 2:21, Es 57:15, Jn 6:56, Jn 14:17, Jn 14:23, Jn 17:23, Rm 8:9-11, 2Co 6:16, Ga 2:20, Col 1:27, 1Jn 4:4, 1Jn 4:16, Ap 3:20, Mt 13:6, Rm 5:5, 1Co 8:1, 2Co 5:14-15, Ga 5:6, Col 1:23, Col 2:7, Mt 7:24-25, Lc 6:48
Réciproques : Ps 68:28, Ps 92:13, Pr 4:6, Pr 12:3, Pr 23:26, Ct 1:13, Ct 5:5, Ct 7:7, Es 64:4, Os 14:5, Mt 13:21, Mc 4:6, Lc 8:13, Lc 19:5, Jn 2:23, Jn 15:4, Jn 17:26, Rm 8:10, 2Co 13:5, Ep 1:4, Ep 4:6, Ep 4:16, Ep 5:2, Col 2:12, Col 3:11, 1Th 3:8, 1Tm 6:19, 1P 1:5
1:18 Ep 3:19, Ep 1:18-23, Jb 11:7-9, Ps 103:11-12, Ps 103:17, Ps 139:6, Es 55:9, Jn 15:13, Ga 2:20, Ga 3:13, Ph 2:5-8, Ph 3:8-10, 1Tm 1:14-16, 1Tm 3:16, Tt 2:13-14, Ap 3:21, Ep 1:10, Ep 1:15, Dt 33:2-3, 2Ch 6:41, Ps 116:15, Ps 132:9, Ps 145:10, Za 14:5, 2Co 13:13, Col 1:4, Rm 10:3, Rm 10:11, Rm 10:12
Réciproques : Ex 36:29, 1R 6:31, Jb 11:8, Ps 106:2, Ps 107:43, Pr 30:3, Ct 3:10, Ct 7:4, Za 9:17, Mt 16:17, Lc 10:37, Jn 1:14, Jn 15:9, Rm 8:39, Rm 11:33, 1Co 13:9, 2Co 5:14, Ep 1:17, Ep 6:18, 1Jn 3:1, 1Jn 5:20
1:19 Ep 3:18, Ep 5:2, Ep 5:25, Jn 17:3, 2Co 5:14, Ga 2:20, Ph 2:5-12, Col 1:10, 2P 3:18, 1Jn 4:9-14, Ph 1:7, Ep 1:23, Ps 17:15, Ps 43:4, Mt 5:6, Jn 1:16, Col 2:9-10, Ap 7:15-17, Ap 21:22-24, Ap 22:3-5
Réciproques : Ex 36:29, 2S 7:19, Jb 11:8, Ps 16:11, Ps 81:10, Ps 103:11, Ps 107:43, Pr 8:21, Pr 30:3, Ec 3:8, Ct 3:10, Ct 7:4, Jr 31:14, Za 9:17, Mt 15:27, Mt 16:17, Lc 10:37, Jn 1:14, Jn 10:14, Ac 2:4, Rm 8:39, Rm 15:29, 1Co 13:9, 2Co 8:9, Ep 1:17, Ep 3:8, Ep 4:10, Ph 3:8, Ph 4:7, 1Jn 1:4, 1Jn 3:1
1:20 Gn 17:1, Gn 18:4, 2Ch 25:9, Jr 32:17, Jr 32:27, Dn 3:17, Dn 6:20, Mt 3:9, Jn 10:29-30, Rm 4:21, Rm 16:25, He 7:25, He 11:19, He 13:20-21, Jc 4:12, Jud 1:24, Ex 34:6, 2S 7:19, 1R 3:13, Ps 36:8-9, Ct 5:1, Es 35:2, Es 55:7, Jn 10:10, 1Co 2:9, 1Tm 1:14, 2P 1:11, Ep 3:7, Ep 1:19, Col 1:29
Réciproques : Gn 18:14, Gn 18:32, Gn 48:11, Dt 3:21, Dt 26:7, 1R 10:13, 2R 3:18, 2R 4:4, 1Ch 4:10, 1Ch 17:17, 1Ch 17:20, 1Ch 29:12, 2Ch 1:12, 2Ch 9:12, Ne 9:5, Jb 9:4, Jb 9:10, Ps 23:5, Ps 52:9, Ps 59:16, Ps 79:11, Ps 81:10, Pr 8:21, Es 30:19, Es 55:13, Jr 33:3, Lc 1:49, Lc 2:14, Jn 14:13, Rm 16:27, 2Co 4:15, 2Co 6:7, 1Th 1:5, 1Tm 1:17, 1P 1:3, 1P 4:11
1:21 Ep 1:6, 1Ch 29:11, Ps 29:1-2, Ps 72:19, Ps 115:1, Es 6:3, Es 42:12, Mt 6:13, Lc 2:14, Rm 11:36, Rm 16:27, Ga 1:5, Ph 2:11, Ph 4:20, 2Tm 4:18, He 13:21, 1P 5:11, Ap 4:9-11, Ap 5:9-14, Ap 7:12-17, Ph 1:11, He 13:15-16, 1P 2:5, Ep 2:7, 1P 5:11, 2P 3:18, Jud 1:25
Réciproques : Dt 26:7, Ne 9:5, Ps 52:9, Ps 72:5, Ps 102:21, Ps 104:31, Ps 113:2, Es 43:21, Es 44:23, Es 55:13, Lc 19:38, Jn 12:28, Jn 14:13, Rm 1:8, Rm 1:25, Rm 16:25, 2Co 4:15, Ep 1:12, Ep 1:22, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 1P 2:9, 1P 4:11, Ap 5:13
1:1 Ep 3:1, Jr 38:20, Rm 12:1, 1Co 4:16, 2Co 5:20, 2Co 6:1, 2Co 10:1, Ga 4:12, Phm 1:9-10, 1P 2:11, 2Jn 1:5, Ep 4:17, Ep 5:2, Gn 5:24, Gn 17:1, Ac 9:31, Ph 1:27, Ph 3:17-18, Col 1:10, Col 4:12, 1Th 2:12, 1Th 4:1-2, Tt 2:10, He 13:21, Ep 4:4, Rm 8:28-30, Ph 3:14, 2Th 1:11, 2Tm 1:9, He 3:1, 1P 3:9, 1P 5:10, 2P 1:3
Réciproques : Jr 37:21, Mt 5:9, Ac 16:23, Ac 21:11, Ac 23:18, Ac 28:20, Rm 12:10, Rm 13:13, 1Co 1:10, 1Co 16:14, 2Co 11:23, Ep 1:18, Ep 2:10, Ep 6:20, Ph 1:7, Ph 1:13, Ph 4:2, Col 2:6, Col 4:3, 1Th 4:7, 2Th 1:5, 2Tm 1:8, Phm 1:13, He 10:34, He 11:36, He 12:14, He 13:3, 1Jn 3:18
1:2 Nb 12:3, Ps 45:4, Ps 138:6, Pr 3:34, Pr 16:19, Es 57:15, Es 61:1-3, So 2:3, Za 9:9, Mt 5:3-5, Mt 11:29, Ac 20:19, 1Co 13:4-5, Ga 5:22-23, Col 3:12-13, 1Tm 6:11, 2Tm 2:25, Jc 1:21, Jc 3:15-18, 1P 3:15, Mc 9:19, Rm 15:1, 1Co 13:7, Ga 6:2
Réciproques : Gn 13:8, Ex 36:10, Ex 36:29, Es 29:19, Mt 5:5, Mc 9:50, Ac 4:32, 2Co 6:6, Ep 1:4, Ep 5:2, Ph 2:3, Col 1:11, 1Th 5:14, 2Tm 2:24, Tt 3:2, Tt 3:6, Jc 3:13, 1P 3:4
1:3 Ep 4:4, Jn 13:34, Jn 17:21-23, Rm 14:17-19, 1Co 1:10, 1Co 12:12-13, 2Co 13:11, Col 3:13-15, 1Th 5:13, He 12:14, Jc 3:17-18
Réciproques : Gn 13:8, Ex 26:3, Ex 28:32, 1R 16:21, Ps 122:6, Ps 133:1, Ec 4:12, Ct 6:9, Ez 11:19, Mc 3:24, Rm 12:18, Rm 14:19, 1Co 6:17, Ep 4:13, Ph 1:27, Col 2:19, Col 3:14, He 13:1, 1P 1:22
1:4 Ep 2:16, Ep 5:30, Rm 12:4-5, 1Co 10:17, 1Co 12:12-13, 1Co 12:20, Col 3:15, Ep 2:18, Ep 2:22, Mt 28:19, 1Co 12:4-11, 2Co 11:4, Ep 4:1, Ep 1:18, Jr 14:8, Jr 17:7, Ac 15:11, Col 1:5, 2Th 2:16, 1Tm 1:1, Tt 1:2, Tt 2:13, Tt 3:7, He 6:18-19, 1P 1:3-4, 1P 1:21, 1Jn 3:3
Réciproques : 1R 18:31, Ps 122:3, Ps 122:8, Ez 37:24, Jn 17:11, Ac 2:39, Rm 8:30, 1Co 6:17, Ga 3:28, Ep 1:23, Ep 4:3, Ep 4:12, Ph 2:1, He 3:1, 2P 1:3
1:5 Ac 2:36, Ac 10:36, Rm 14:8-9, 1Co 1:2, 1Co 1:13, 1Co 8:6, 1Co 12:5, Ph 2:11, Ph 3:8, Ep 4:13, Rm 3:30, 2Co 11:4, Ga 1:6-7, Ga 5:6, Tt 1:1, Tt 1:4, He 13:7, Jc 2:18, 2P 1:1, Jud 1:3, Jud 1:20, Mt 28:19, Rm 6:3-4, 1Co 12:13, Ga 3:26-28, He 6:6, 1P 3:21
Réciproques : Nb 10:2, Za 14:9, Rm 1:12, Col 2:12, Jc 2:19
1:6 Ep 6:23, Nb 16:22, Es 63:16, Ml 2:10, Mt 6:9, Jn 20:17, 1Co 8:6, 1Co 12:6, Ga 3:26-28, Ga 4:3-7, 1Jn 3:1-3, Ep 1:21, Gn 14:19, 1Ch 29:11-12, Ps 95:3, Es 40:11-17, Es 40:21-23, Jr 10:10-13, Dn 4:34-35, Dn 5:18-23, Mt 6:13, Rm 11:36, Ap 4:8-11, Ep 2:22, Ep 3:17, Jn 14:23, Jn 17:26, 2Co 6:16, 1Jn 3:24, 1Jn 4:12-15
Réciproques : Ps 86:10, Za 14:9, 1Co 8:4, Col 1:12, 1Tm 2:5, Jc 2:19
1:7 Ep 4:8-14, Mt 25:15, Rm 12:6-8, 1Co 12:8-11, 1Co 12:28-30, Ep 3:8, 2Co 6:1, 1P 4:10, Ep 3:2, Jn 3:34, Rm 12:3, 2Co 10:13-15
Réciproques : 1R 5:6, Lc 10:2, Jn 1:16, Jn 16:5, Jn 16:13, 1Co 12:7, 1Co 12:11, He 6:4
1:8 Ps 68:18, Jg 5:12, Col 2:15, 1S 30:26, Est 2:18
Réciproques : Gn 3:15, Nb 3:9, 2S 6:19, 2R 2:12, 2Ch 30:24, Ps 24:3, Ps 24:7, Ps 47:5, Es 14:2, Ez 46:18, Jl 2:23, Za 10:4, Mt 23:34, Mc 16:19, Lc 9:51, Lc 22:69, Lc 24:51, Jn 3:31, Jn 6:62, Jn 10:1, Jn 16:7, Jn 20:17, Ac 1:2, Ac 1:9, Ac 2:33, Ac 10:6, Rm 1:11, Rm 10:6, Ep 1:20, Ep 4:7, Ep 4:11, 1Tm 3:16, He 2:4, He 7:26, He 9:24, Jc 1:17
1:9 Pr 30:4, Jn 3:13, Jn 6:33, Jn 6:62, Jn 20:17, Ac 2:34-36, Gn 11:5, Ex 19:20, Jn 6:33, Jn 6:38, Jn 6:41, Jn 6:51, Jn 6:58, Jn 8:14, Jn 16:27-28, Ps 8:5, Ps 63:9, Ps 139:15, Mt 12:40, He 2:7, He 2:9
Réciproques : Ps 71:20, 1Co 15:47, Ph 2:10, Ph 2:29
1:10 Ep 1:20-23, Ac 1:9, Ac 1:11, 1Tm 3:16, He 4:14, He 7:26, He 8:1, He 9:23-24, Ep 3:19, Jn 1:16, Ac 2:33, Col 1:19, Col 2:9, Mt 24:34, Lc 24:44, Jn 19:24, Jn 19:28, Jn 19:36, Ac 3:18, Ac 13:32-33, Rm 9:25-30, Rm 15:9-13, Rm 16:25-26
Réciproques : Ps 8:1, Ps 148:13, Pr 30:4, Jn 3:13, Ep 1:23, Col 3:1
1:11 Ep 4:8, Ep 2:20, Ep 3:5, Rm 10:14-15, 1Co 12:28, Jud 1:17, Ap 18:20, Ap 21:14, Ac 21:8, 2Tm 4:5, 2Ch 15:3, Jr 3:15, Mt 28:20, Ac 13:1, Rm 12:7, 1Co 12:29, He 5:12, 1P 5:1-3
Réciproques : Ex 40:8, Ex 40:33, Nb 3:9, Nb 7:5, Nb 12:6, Dt 1:15, Ps 68:11, Es 30:20, Es 61:6, Es 62:6, Jr 1:5, Ez 33:7, Dn 12:3, Mt 9:38, Mt 10:2, Mt 13:27, Mt 24:45, Mt 25:14, Lc 1:2, Lc 6:13, Lc 11:49, Jn 10:5, Jn 17:8, Jn 17:20, Ac 1:17, Ac 6:8, Ac 11:27, Ac 15:32, Rm 1:1, Rm 12:6, 1Co 1:1, 1Co 2:6, 1Co 3:22, 1Co 12:1, 1Co 12:5, 1Co 14:31, 2Co 3:6, Ph 1:25, Col 1:28, Col 4:17, 1Th 5:20, 2Tm 3:16, Jc 3:1, 1P 4:10, 2P 1:1, Ap 11:3
1:12 Lc 22:32, Jn 21:15-17, Ac 9:31, Ac 11:23, Ac 14:22-23, Ac 20:28, Rm 15:14, Rm 15:29, 1Co 12:7, 2Co 7:1, Ph 1:25-26, Ph 3:12-18, Col 1:28, 1Th 5:11-14, He 6:1, He 13:17, Ac 1:17, Ac 1:25, Ac 20:24, Rm 12:7, 1Co 4:1-2, 2Co 3:8, 2Co 4:1, 2Co 5:18, 2Co 6:3, Col 4:17, 1Tm 1:12, 2Tm 4:5, 2Tm 4:11, Ep 4:16, Ep 4:29, Rm 14:19, Rm 15:2, 1Co 14:4-5, 1Co 14:12, 1Co 14:14, 1Co 14:26, 2Co 12:19, 1Th 5:11, Ep 4:4, Ep 1:23, Col 1:24
Réciproques : Ex 40:8, Es 61:6, Es 62:6, Jr 1:5, Jr 3:15, Mt 13:27, Lc 1:2, Jn 17:8, Jn 17:23, Ac 15:32, Ac 20:32, Rm 10:15, 1Co 3:22, 1Co 6:15, 1Co 10:17, 1Co 12:5, 1Co 12:12, 1Co 12:27, 1Co 14:3, 1Co 14:31, 2Co 3:6, Ep 2:20, Ep 3:5, Ep 4:13, Ph 1:6, 1Th 5:20, 1Tm 1:4, 1Tm 3:1
1:13 Ep 4:3, Ep 4:5, Jr 32:38-39, Ez 37:21-22, So 3:9, Za 14:9, Jn 17:21, Ac 4:32, 1Co 1:10, Ph 2:1-3, Es 53:11, Mt 11:27, Jn 16:3, Jn 17:3, Jn 17:25, Jn 17:26, 2Co 4:6, Ph 3:8, Col 2:2, 2P 1:1-3, 2P 3:18, 1Jn 5:20, Ep 4:12, Ep 2:15, 1Co 14:20, Col 1:28, Ep 1:23
Réciproques : Pr 11:9, Ct 7:7, Ac 15:32, Ac 16:5, Rm 12:3, Rm 15:29, 1Co 2:15, 1Co 3:1, 1Co 10:17, 2Co 7:1, 2Co 13:9, Ep 2:21, Col 1:10, He 5:14
1:14 Es 28:9, Mt 18:3-4, 1Co 3:1-2, 1Co 14:20, He 5:12-14, Ac 20:30-31, Rm 16:17-18, 2Co 11:3-4, Ga 1:6-7, Ga 3:1, Col 2:4-8, 2Th 2:2-5, 1Tm 3:6, 1Tm 4:6-7, 2Tm 1:15, 2Tm 2:17-18, 2Tm 3:6-9, 2Tm 3:13, 2Tm 4:3, He 13:9, 2P 2:1-3, 1Jn 2:19, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, Mt 11:7, 1Co 12:2, Jc 1:6, Jc 3:4, Mt 24:11, Mt 24:24, 2Co 2:17, 2Co 4:2, 2Co 11:13-15, 2Th 2:9-10, 2P 2:18, Ap 13:11-14, Ap 19:20, Ps 10:9, Ps 59:3, Mi 7:2, Ac 23:21
Réciproques : Ex 7:11, Lv 11:29, Dt 13:3, Dt 13:6, Jb 6:26, Pr 11:9, Pr 14:15, Pr 19:27, Jr 29:8, Ez 13:4, Ez 13:18, Mt 7:15, Mt 24:4, Lc 7:24, Lc 11:36, Jn 21:15, Ac 8:10, 1Co 2:15, Ga 2:13, Ep 6:11, 1Th 3:5, 1Tm 1:3, 1Tm 4:2, 1Tm 4:16, 2Tm 3:5, 2Tm 3:7, 2Tm 3:8, 2Tm 3:10, Tt 1:10, He 5:13, 2P 1:16, 2P 2:14, 2P 2:17, 2P 3:17, Ap 2:2, Ap 9:19, Ap 12:9
1:15 Ep 4:25, Za 8:16, 2Co 4:2, 2Co 8:8, Jg 16:15, Ps 32:2, Jn 1:47, Rm 12:9, Jc 2:15-16, 1P 1:22, 1Jn 3:18, Ep 2:21, Os 14:5-7, Ml 4:2, 1P 2:2, 2P 3:18, Ep 1:22, Ep 5:23, Col 1:18-19
Réciproques : Ex 36:29, Ct 4:4, Ct 7:1, Ct 7:5, Rm 12:4, 1Co 6:15, 1Co 11:3, 1Co 12:12, 1Co 14:20, Ga 3:16, Ga 3:28, Ep 1:4, Ep 3:6, Ep 4:16, Ep 5:9, Ph 1:10, Col 2:10, Col 2:19, 1Th 3:8, 1Tm 4:6
1:16 Ep 4:12, Jn 15:5, Jb 10:10-11, Ps 139:15-16, 1Co 12:12-28, Col 2:19, Ep 3:7, 1Th 2:13, Ep 4:15, Ep 1:4, Ep 3:17, 1Co 8:1, 1Co 13:4-9, 1Co 13:13, 1Co 14:1, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:14, Ga 5:22, Ph 1:9, Col 2:2, 1Th 1:3, 1Th 3:12, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, 1Tm 1:5, 1P 1:22, 1Jn 4:16
Réciproques : Ex 26:3, Ex 26:6, Ex 26:26, Ex 36:29, Ct 4:4, Ct 7:1, Ct 7:5, Ac 9:31, Ac 20:32, Rm 12:3, Rm 12:4, 1Co 6:15, 1Co 14:26, Ga 3:16, Ga 3:28, Ep 1:22, Ep 2:14, Ep 2:15, Ep 3:6, Ep 4:29, Col 1:18, Col 1:23, Col 2:10, Col 3:15, 1Th 3:8, 1Th 5:11, 1Tm 4:6
1:17 1Co 1:12, 1Co 15:50, 2Co 9:6, Ga 3:17, Col 2:4, Ne 9:29-30, Ne 13:15, Jr 42:19, Ac 2:40, Ac 18:5, Ac 20:21, Ga 5:3, 1Th 4:6, 1Th 4:1-2, 1Tm 5:21, 1Tm 6:13, 2Tm 4:1, Ep 1:22, Ep 2:1-3, Ep 5:3-8, Rm 1:23-32, 1Co 6:9-11, Ga 5:19-21, Col 3:5-8, 1P 4:3-4, Ps 94:8-11, Ac 14:15
Réciproques : Lv 15:18, Dt 12:30, Dt 27:10, Dt 29:19, Ps 14:4, Ps 74:20, Es 60:2, Jr 3:17, Jr 9:14, Jr 11:7, Jr 13:10, Ez 3:21, Am 3:13, Za 8:16, Mt 6:32, Mt 18:17, Mt 21:29, Lc 12:30, Lc 15:15, Ac 17:30, Ac 26:20, Rm 1:21, Rm 6:4, Rm 9:30, Rm 12:2, Rm 13:13, 1Co 5:8, 1Co 6:11, 1Co 12:2, 2Co 5:15, 2Co 6:14, Ep 2:3, Ep 4:1, Ep 4:19, Ep 4:22, Ph 3:18, 1Th 2:11, 1Th 4:5, 2Th 3:6, 1Tm 6:5, 2Tm 1:8, 2Tm 2:14, 2Tm 2:19, 1P 4:2, Ap 22:18
1:18 Ps 74:20, Ps 115:4-8, Es 44:18-20, Es 46:5-8, Ac 17:30, Ac 26:17-18, Rm 1:21-23, Rm 1:28, 1Co 1:21, 2Co 4:4, Ga 4:8, 1Th 4:5, Ep 2:12, Rm 8:7-8, Ga 4:8, Col 1:21, 1Th 4:5, Jc 4:4, Rm 1:21, Rm 2:19, 1Jn 2:11, Dn 5:20, Mt 13:15, Jn 12:40, Rm 11:25
Réciproques : Lv 11:16, Dt 29:4, Ps 14:4, Es 25:7, Es 30:11, Es 44:9, Lm 4:14, Ez 12:2, Ez 14:5, Os 4:14, Mt 6:23, Mc 3:5, Rm 1:24, Rm 11:10, 1Co 12:2, Ep 5:8, Col 1:13, 1P 1:14
1:19 1Tm 4:2, Ep 4:17, Rm 1:24-26, 1P 4:3, Jb 15:16, Es 56:11, 2P 2:12-14, 2P 2:22, Jud 1:11, Ap 17:1-6, Ap 18:3
Réciproques : Lv 11:16, Jg 19:25, 1R 21:20, Pr 23:35, Rm 1:26, Rm 8:7, Ep 5:3, Col 3:5, 1Th 4:7, 2P 2:10
1:20 Lc 24:47, Jn 6:45, Rm 6:1-2, 2Co 5:14-15, Tt 2:11-14, 1Jn 2:27
Réciproques : Ps 25:5, Ps 26:3, Ps 119:102, Mt 11:29, Mt 28:20, Ac 5:42, Ep 5:3, Ph 4:12, Col 2:8, 1Th 4:1
1:21 Mt 17:5, Lc 10:16, Jn 10:27, Ac 3:22-23, He 3:7-8, Ep 1:13, Ps 45:4, Ps 85:10-11, Jn 1:17, Jn 14:6, Jn 14:17, 2Co 1:20, 2Co 11:10, 1Jn 5:10-12, 1Jn 5:20
Réciproques : Ps 25:5, Ps 86:11, Ps 119:142, Es 48:17, Es 54:13, Dn 9:13, Mt 11:29, Jn 6:45, Jn 17:17, Ac 5:42, Ac 8:35, 2Co 6:7, Ep 3:2, Ph 4:12, 1Tm 3:15, 1Jn 2:27
1:22 Ep 4:25, 1S 1:14, Jb 22:23, Ez 18:30-32, Col 2:11, Col 3:8-9, He 12:1, Jc 1:21, 1P 2:1-2, Ep 4:17, Ep 2:3, Ga 1:13, Col 3:7, 1P 1:18, 1P 4:3, 2P 2:7, Rm 6:6, Col 3:9, Pr 11:18, Jr 49:16, Ab 1:3, Rm 7:11, Tt 3:3, He 3:13, Jc 1:26, 2P 2:13
Réciproques : Lv 13:47, Dt 21:12, 2Ch 6:41, Jb 34:32, Ps 51:10, Ps 119:29, Ps 119:118, Pr 14:8, Pr 23:3, Es 1:16, Es 11:6, Jr 4:1, Ez 18:31, Lc 15:22, Jn 3:7, Jn 6:45, Jn 13:10, Rm 6:4, Rm 6:12, Rm 8:13, Rm 12:2, Rm 13:12, 1Co 3:3, 1Co 5:7, 1Co 15:46, 2Co 3:18, 2Co 5:17, Ep 2:2, Ep 5:11, 1Tm 6:9, Tt 2:12, Jc 1:14, 1P 2:12, 1P 3:4, 1P 4:2
1:23 Ep 2:10, Ps 51:10, Ez 11:19, Ez 18:31, Ez 36:26, Rm 12:2, Col 3:10, Tt 3:5, Rm 8:6, 1P 1:13
Réciproques : Gn 18:15, 2Co 4:16, Ga 5:22, Col 1:6, 2P 1:4
1:24 Ep 6:11, Jb 29:14, Es 52:1, Es 59:17, Rm 13:12, Rm 13:14, 1Co 15:53, Ga 3:27, Col 3:10-14, Ep 2:15, Rm 6:4, 2Co 4:16, 2Co 5:17, 1P 2:2, Gn 1:26-27, 2Co 3:18, Col 3:10, 1Jn 3:2, Ep 2:10, Ga 6:15, Ps 45:6-7, Rm 8:29, Tt 2:14, He 1:8, He 12:14, 1Jn 3:3, Jn 17:17
Réciproques : Gn 5:1, Pr 31:25, Es 45:8, Jr 43:12, Mt 22:11, Lc 1:75, Ga 4:19, Col 3:12, He 12:10, 2P 1:4
1:25 Lv 19:11, 1R 13:18, Ps 52:3, Ps 119:29, Pr 6:17, Pr 12:19, Pr 12:22, Pr 21:6, Es 9:15, Es 59:3-4, Es 63:8, Jr 9:3-5, Os 4:2, Jn 8:44, Ac 5:3-4, Col 3:9, 1Tm 1:10, 1Tm 4:2, Tt 1:2, Tt 1:12, Ap 21:8, Ap 22:15, Ep 4:15, Pr 8:7, Pr 12:17, Za 8:16, Za 8:19, 2Co 7:14, Col 3:9, Ep 5:30, Rm 12:5, 1Co 10:17, 1Co 12:12-27
Réciproques : Gn 20:2, Gn 27:24, Ex 23:1, Ex 23:7, Lv 6:2, Jg 16:11, 1S 1:14, 1S 27:10, Jb 34:32, Ps 4:2, Ps 15:2, Ps 119:163, Pr 4:24, Pr 13:5, Pr 24:28, Es 1:16, Jr 9:5, Ml 2:10, Mt 5:37, 1Co 12:14, Ep 4:22, Ep 5:9, Ph 4:8
1:26 Ep 4:31-32, Ex 11:8, Ex 32:21-22, Nb 20:10-13, Nb 20:24, Nb 25:7-11, Ne 5:6-13, Ps 4:4, Ps 37:8, Ps 106:30-33, Pr 14:29, Pr 19:11, Pr 25:23, Ec 7:9, Mt 5:22, Mc 3:5, Mc 10:14, Rm 12:19-21, Jc 1:19, Dt 24:15
Réciproques : Gn 27:41, Gn 30:2, Gn 31:36, Ex 16:20, Ex 32:19, Lv 10:16, Nb 16:15, Nb 31:14, Dt 24:13, 1S 11:6, 1S 20:34, 1S 25:21, 2S 13:22, Jb 32:2, Am 1:11, Mt 18:22, Mc 6:19, 2Co 7:11, Col 3:8, 1Jn 2:1
1:27 Ep 6:11, Ep 6:16, Ac 5:3, 2Co 2:10-11, Jc 4:7, 1P 5:8
Réciproques : Gn 27:41, 1S 18:9, 1R 21:4, Ec 7:9, Am 1:11, Mt 5:22, Mc 6:19, 1P 5:9
1:28 Ex 20:15, Ex 20:17, Ex 21:16, Pr 30:9, Jr 7:9, Os 4:2, Za 5:3, Jn 12:6, 1Co 6:10-11, Jb 34:32, Pr 28:13, Lc 3:8, Lc 3:10-14, Lc 19:8, Pr 13:11, Pr 14:23, Ac 20:34-35, 1Th 4:11-12, 2Th 3:6-8, 2Th 3:11, 2Th 3:12, Lc 3:11, Lc 21:1-4, Jn 13:29, 2Co 8:2, 2Co 8:12, Rm 12:13, 2Co 9:12-15, 1Tm 6:18
Réciproques : Gn 2:15, Gn 3:19, Lv 19:11, Dt 5:19, Jg 19:16, Ps 104:23, Pr 12:11, Pr 21:5, Pr 31:20, Dn 4:27, Mt 6:2, Mt 25:35, Mc 14:5, Lc 3:13, Lc 6:30, Lc 11:41, Ac 9:39, Rm 12:11, 1Th 4:6, Tt 3:14, He 13:16
1:29 Ep 5:3-4, Ps 5:9, Ps 52:2, Ps 73:7-9, Mt 12:34-37, Rm 3:13-14, 1Co 15:32-33, Col 3:8-9, Col 4:6, Jc 3:2-8, 2P 2:18, Jud 1:13-16, Ap 13:5-6, Dt 6:6-9, Ps 37:30-31, Ps 45:2, Ps 71:17-18, Ps 71:24, Ps 78:4-5, Pr 10:31-32, Pr 12:13, Pr 15:2-4, Pr 15:7, Pr 15:23, Pr 16:21, Pr 25:11-12, Es 50:4, Ml 3:16-18, Lc 4:22, 1Co 14:19, Col 3:16-17, Col 4:6, 1Th 5:11, Ep 4:12, Ep 4:16, Mt 5:16, 1P 2:12, 1P 3:1
Réciproques : Dt 6:7, Js 1:8, Jb 4:3, Ps 119:172, Pr 10:11, Pr 18:21, Pr 20:15, Pr 23:16, Pr 31:26, Ec 10:12, Ct 4:3, Ct 7:9, So 3:9, Mt 12:35, Mc 9:50, Lc 6:45, Jn 1:37, Ac 9:31, Rm 14:19, 1Co 10:23, 1Co 14:3, 1Co 14:26, 2Co 8:7, Jc 1:26, 1P 4:11
1:30 Gn 6:3, Gn 6:6, Jg 10:16, Ps 78:40, Ps 95:10, Es 7:13, Es 43:24, Es 63:10, Ez 16:43, Mc 3:5, Ac 7:51, 1Th 5:19, He 3:10, He 3:17, Ep 1:13, Ep 1:14, Os 13:14, Lc 21:28, Rm 8:11, Rm 8:23, 1Co 1:30, 1Co 15:54
Réciproques : Ex 23:21, Ex 28:11, Lv 25:24, 1Ch 4:10, Ps 51:11, Ps 143:10, Ct 4:12, Es 1:13, Jr 32:10, Ez 9:4, Jn 4:14, Jn 7:39, Jn 14:26, Jn 21:17, Rm 4:11, Rm 5:5, Rm 8:13, Rm 8:16, 2Co 1:22, 2Co 5:5, Ga 3:14, Ga 4:6, Ph 2:1, 2Tm 2:19, He 10:29, 1P 3:7, Ap 7:2, Ap 9:4
1:31 Ps 64:3, Rm 3:14, Col 3:8, Col 3:19, Jc 3:14-15, Ep 4:26, Pr 14:17, Pr 19:12, Ec 7:9, 2Co 12:20, Ga 5:20, Col 3:8, 2Tm 2:23, Tt 1:7, Jc 1:19, Jc 3:14-18, Jc 4:1-2, 2S 19:43, 2S 20:1-2, Pr 29:9, Pr 29:22, Ac 19:28-29, Ac 21:30, Ac 22:22-23, 1Tm 3:3, 1Tm 6:4-5, Lv 19:16, 2S 19:27, Ps 15:3, Ps 50:20, Ps 101:5, Ps 140:11, Pr 6:19, Pr 10:18, Pr 18:8, Pr 25:23, Pr 26:20, Jr 6:28, Jr 9:4, Rm 1:29-30, 1Tm 3:11, 1Tm 5:13, 2Tm 3:3, Tt 2:3, Tt 3:2, Jc 4:11, 1P 2:1, 2P 2:10-11, Jud 1:8-10, Ap 12:10, Gn 4:8, Gn 27:41, Gn 37:4, Gn 37:21, Lv 19:17-18, 2S 13:22, Pr 10:12, Pr 26:24-25, Ec 7:9, Rm 1:29, 1Co 5:8, 1Co 14:20, Col 3:8, Tt 3:3, 1Jn 3:12, 1Jn 3:15
Réciproques : Gn 45:24, Ex 20:16, 1S 1:14, 1S 20:30, 1S 25:21, Ps 37:8, Mt 5:22, Mt 18:22, Mc 9:50, Lc 6:36, Lc 11:4, Lc 17:4, 1Co 1:10, Ph 2:14, 1P 3:8, 1Jn 4:11
1:32 Rt 2:20, Ps 112:4-5, Ps 112:9, Pr 19:22, Es 57:1, Lc 6:35, Ac 28:2, Rm 12:10, 1Co 13:4, 2Co 2:10, 2Co 6:6, Col 3:12-13, 2P 1:7, Ps 145:9, Pr 12:10, Lc 1:78, Jc 5:11, Ep 5:1, Gn 50:17-18, Mt 6:12, Mt 6:14, Mt 6:15, Mt 18:21-35, Mc 11:25-26, Lc 6:37, Lc 11:4, Lc 17:4, Rm 12:20-21, 2Co 2:7, 2Co 2:10, Col 3:12-13, 1P 3:8-9, 1Jn 1:9, 1Jn 2:12
Réciproques : Gn 45:24, Ex 34:7, Dt 15:15, Jg 10:16, Ps 26:3, Ps 32:5, Pr 19:11, Pr 20:3, Jr 38:12, Mi 6:8, Mt 5:7, Mt 5:22, Mt 9:6, Mt 18:22, Mt 18:33, Mc 9:50, Lc 7:42, Ac 13:38, 1Co 1:10, 2Co 12:20, Ep 4:26, Ph 2:14, Col 1:14, Col 3:8, 1Th 5:14, Phm 1:12, 1Jn 4:11

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Ephésiens 1
  • 1.1 Paul, apôtre de Jésus-Christ, par la volonté de Dieu, aux saints et fidèles en Jésus-Christ, qui sont à Ephèse : Comparer Romains 1.1 et 1Corinthiens 1.1, note.
    - Saints est la désignation du caractère des chrétiens comme membres du peuple de Dieu. (1Pierre 2.9) et de leur destination finale. (Romains 1.7 ; Philippiens 1.1)
    Mais ils ne sont saints que parce qu'ils sont fidèles ou croyants, et que, par leur foi, ils sont en Jésus-Christ, c'est-à-dire dans une communion vivante et sanctifiante avec lui. (Colossiens 1.2)
  • 1.2 La grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ. Comparez Romains 1. 7 ; 1Corinthiens 1. 3 ; 2Corinthiens 1. 2 note.
  • 1.3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ ; Bénir Dieu, c'est le louer, le glorifier dans un sentiment d'adoration, de reconnaissance, d'amour. (2Corinthiens 1.3 ; 1Pierre 1.3 ; comparez Romains 9.5)
    - Le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, désigne Dieu à la fois comme le Dieu et le Père de Jésus-Christ.
    Comme l'expression Dieu de Jésus-Christ n'est guère usitée dans le langage biblique, il serait conforme à l'esprit des auteurs sacrés de traduire : "Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur." Notre version, toutefois, est littérale, et cette désignation se retrouve sous la plume de Paul. (Ephésiens 1.17 et 2Corinthiens 11.31 ; comparez 1Corinthiens 15.24)
    Grec : "Dans les célestes," ce qui permet de suppléer, comme le font quelques traducteurs, entre autre Luther : "biens célestes" en place de "lieux célestes." Ce dernier terme est préférable, parce qu'il a pour lui le témoignage d'autres passages de notre épître où se trouve la même expression. (Ephésiens 1.20 ; Ephésiens 2.6 ; 3.10 ; 6.12)
    L'apôtre indique par là l'origine de toutes ces bénédictions dont il rend grâce à Dieu : elles viennent du ciel, dont tous les trésors nous sont ouverts ; elles nous mettent en communion avec le ciel et avec tous les esprits célestes qui contemplent la face de Dieu (comparez Ephésiens 2.6) elles nous sont enfin conservées dans le ciel, où nous les posséderons un jour avec plénitude. (Matthieu 6.20 ; Colossiens 1.5 ; 2Timothée 1.12 ; 1Pierre 1.4)
    - De là ce cri de reconnaissance et d'adoration par lequel Paul ouvre son épître : Béni soit Dieu !
    - Qu'on remarque ce contraste dans le même mot : Béni soit Dieu (passif), en paroles, c'est tout ce que peut l'homme. Qui nous a bénis (actif) par des faits, des bénédictions qui sont des grâces immenses, qui sont spirituelles, parce qu'elles émanent de son Esprit.
    - Dans les paroles qui suivent, (Ephésiens 1.4-14) l'apôtre énumère ces bénédictions éternelles dans un véritable chant de louanges, où les pensées qui remplissent son cœur s'échappent avec une impétuosité telle, que ces dix versets forment une seule phrase qu'aucun repos n'interrompt. (Remarque qui s'applique également aux versets Ephésiens 1.15-23)
    Le motif de cette adoration, la grande pensée de toute cette épître, c'est que Dieu, selon le conseil éternel de sa miséricorde, a appelé les pauvres païens de leurs profondes ténèbres à sa merveilleuse lumière, à sa communion, à l'alliance de grâce, autrefois traitée avec son peuple.
    D'ordinaire Paul commence ses épîtres par des actions de grâces au sujet des bénédictions accordées aux Eglises particulières auxquelles il écrit ; mais ici, dans cette lettre encyclique et pastorale qu'il adresse à diverses Eglises de ces vastes contrées païennes de l'Asie, son horizon s'étend, et la pensée du salut éternel de Dieu en Jésus-Christ saisit son âme d'autant plus vivement.
    De là, ces hauteurs célestes où il s'élève d'entrée ; de là, ce style qui, pressé de redire les immenses miséricordes de Dieu, surabonde et se précipite comme un torrent.
  • 1.4 selon qu'il nous a élus en lui, avant la fondation du monde, afin que nous fussions saints et irrépréhensibles devant lui ; dans l'amour A la base de toutes les bénédictions spirituelles qu'il va énumérer, l'apôtre voit l'élection venant de Dieu, dès avant la fondation du monde. (Matthieu 25.34)
    Dès le commencement, (2Thessaloniciens 2.13) bien avant la chute, Dieu avait arrêté dans sa grâce le dessein de cette élection ; mais en Lui (en Christ, Ephésiens 1.3), car Dieu n'a pu "aimer le monde" qu'en Celui qui, de tout temps, a concilié dans sa personne et dans son œuvre le contraste de la justice et de la grâce. (Comparer Romains 3.24-26, notes.)
    En lui, Dieu a élu ses enfants du sein d'un monde déchu ; car le commencement, le milieu et la fin du salut sont l'ouvrage de Christ, et c'est pour cela même que la vérité de cette élection éternelle est le plus ferme fondement de l'espérance et de la consolation des croyants.
    Ceux qui ne veulent point admettre cette doctrine si clairement révélée dans les Ecritures (Romains 8.28-30 ; 1Pierre 1.12) identifient l'élection avec l'action de la volonté de Dieu de sauver l'humanité, et font ce terme synonyme de rédemption ou de grâce en général. Mais quelle violence faite au langage !
    "On ne saurait nier que élire (littér. choisir du milieu de) suppose des hommes qui ne sont pas élus, et qu'ainsi il ne soit ici question d'une prédestination des saints, mais sans qu'il y soit enseigné une réprobation des impies ou la doctrine d'une grâce irrésistible." Olshausen.
    D'autres admettent l'idée d'une élection, mais afin d'en chercher le fondement en l'homme et non en Dieu, ils prétendent que Dieu a élu ceux en qui il a prévu la foi, la sainteté.
    Mais que dit ici l'apôtre ? non que Dieu nous a élus parce que nous étions saints, mais afin que nous le devinssions. Devenir saints et irrépréhensibles devant lui (en sa présence, à ses yeux, à son jugement), tel est le but de l'élection ; (comparez 1Pierre 1.1,2) et c'est par là même que Dieu, tout en assurant la persistance et la perfection de son œuvre en nous, lie notre responsabilité et met dans une pleine harmonie la parfaite liberté de sa grâce et l'indispensable obéissance de sa créature morale.
    - Les derniers mots de ce verset, dans l'amour, peuvent se lier à ce qui précède ou à ce qui suit : dans le premier cas, ils indiquent notre amour comme l'élément où s'accomplit la sanctification ; dans le second cas, ils révèlent l'amour de Dieu comme la cause de son élection : (Ephésiens 1.5) en son amour nous ayant prédestinés...Les plus fortes raisons militent en faveur de cette dernière construction.
  • 1.5 nous ayant prédestinés pour nous adopter pour lui par Jésus-Christ, selon le bon plaisir de sa volonté ; Grec : "Nous ayant déterminés d'avance pour l'adoption en vue de soi par Jésus-Christ, selon le bon plaisir (ou la bienveillance) de sa volonté." (Voir sur l'adoption Romains 8.15 ; Galates 4.5, et sur les mots prédestiner ou déterminer d'avance Romains 8.29)
    Non content d'avoir cherché en Dieu seul la cause unique de notre salut, l'apôtre ajoute : par Jésus-Christ, en qui seul nous devenons enfants de Dieu ; et encore : selon le bon plaisir de sa volonté.
    Ces derniers mots n'expriment pas seulement l'amour de Dieu dans cet acte, car l'apôtre a déjà indiqué cette source première du salut, mais bien la souveraineté de sa volonté, (Matthieu 11.26 ; Luc 10.21) à l'exclusion de tout motif qu'il aurait trouvé en l'homme pécheur.
  • 1.6 à la louange de la gloire de sa grâce, par laquelle il nous a rendus agréables en son Bien-aimé ; "Il nous a rendus agréables (ou graciés) dans le Bien-aimé" est une expression qui indique admirablement le rapport dans lequel Christ nous met avec Dieu : lui seul est le Bien-aimé du Père ; en lui Dieu nous rend sa grâce, en sorte qu'il nous voit en Christ avec le même amour qu'il a pour Christ lui-même. Et puisque tout cela vient de Dieu, il manifeste ainsi la louange de la gloire de sa grâce.
    Tel est le but qu'il se propose en nous, et auquel nous devons concourir par toute notre existence dans le temps et dans l'éternité. (Comparer 1Pierre 2.9)
    - D'après une variante il faudrait traduire simplement : "Sa grâce qu'il nous a accordée en son Bien-aimé."
  • 1.7 en qui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce Comparer Colossiens 1.14. Après avoir cherché dans le conseil éternel de la miséricorde de Dieu la cause de la grâce (Ephésiens 1.4,5) et indiqué son effet et son but, (Ephésiens 1.6) l'apôtre nous apprend ici, en paroles fort claires, quel en a été le moyen efficace : le sang de Christ, c'est-à-dire sa mort expiatoire, son sacrifice.
    Par ce sacrifice nous avons la rédemption, le rachat ; il a été la rançon de nos âmes. (Matthieu 20.28 ; Romains 3.24 ; 1Corinthiens 6.20 ; Galates 3.13 ; 1Timothée 2.6 ; Hébreux 9.12 ; 1Pierre 2.24) Il a accompli et réalisé ce que tous les sacrifices de l'ancienne alliance ne faisaient que préfigurer. (Comparer Romains 3.24, note.)
    La rémission des péchés (Grec : "offenses, chutes,") est le premier fruit de la rédemption par le sang de Christ, appropriée personnellement à l'homme pécheur. Elle lui procure la réconciliation avec Dieu, la paix ; elle lui rend l'accès à toute la richesse de la grâce divine.
    Cette rémission des péchés, accordée à celui qui se repent et qui croit en Jésus-Christ, doit se renouveler sans cesse dans le cours de la vie chrétienne, pour que les offenses involontaires de l'enfant de Dieu ne troublent pas sa communion et sa paix avec son Père céleste. Il faut ainsi que la rédemption par le sang de Christ nous soit constamment appliquée, que nul n'oublie la purification de ses anciens péchés, sans quoi il retomberait dans l'insensibilité morale, l'endurcissement ou la propre justice. (2Pierre 1.9)
  • 1.8 qu'il a fait abonder envers nous en toute sagesse et intelligence, Dieu, dit l'apôtre, a fait abonder envers nous la richesse de sa grâce (dont le centre est le pardon des péchés), en toute sagesse et intelligence.
    Par le premier de ces mots, on doit entendre la pleine connaissance qu'il nous a donnée de lui-même, de son salut, de notre état moral, de nos rapports nouveaux avec lui ; (Ephésiens 1.9,10) c'est toute une sagesse divine, remplaçant la sagesse humaine. Par le second, Paul désigne plutôt une vue claire et sûre de la vie, du monde, de la ligne de conduite que nous devons y suivre, en un mot, la sagesse pratique. (Comparer Colossiens 1.9)
    Mais la connaissance désignée par l'un et l'autre terme n'est pas purement intellectuelle, puisqu'elle nous est communiquée par la Parole de Dieu et par son Esprit, et que les objets de cette connaissance sont de nature à intéresser surtout nos facultés morales, qui doivent en être pénétrées et renouvelées (Comparer Ephésiens 1.17,18)
  • 1.9 nous ayant fait connaître le mystère de sa volonté, selon son bon plaisir, qu'il avait auparavant résolu en lui-même, Le mystère de sa volonté (c'est-à-dire le mystère voulu de lui), le salut éternel en Jésus-Christ, qui devait commencer par "le grand mystère de piété, Dieu manifesté en chair," est développé à Ephésiens 1.10.
    Nous faire connaître, ce mystère ce qui suppose toujours les moyens extérieurs de la connaissance et l'illumination intérieure par le Saint-Esprit, est aussi bien un effet du bon plaisir de Dieu, que l'accomplissement même de ce salut en Jésus-Christ. (Romains 16.25, suivants ; Ephésiens 3.4 suivants ; 6.19 ; Colossiens 1.26)
    Et cet acte de la bienveillance divine était, comme tout le reste, résolu auparavant en lui-même, sans aucun égard aux mérites de l'homme pécheur. (2Timothée 1.9)
    - "S'il faut tant de lumière et de sagesse pour bien connaître Jésus-Christ, le grand mystère de la volonté de Dieu, doit-on s'étonner qu'il soit si peu connu, puisqu'on s'applique si peu à ces vérités, et qu'on a si peu de soin d'en demander l'intelligence ?" Quesnel.
  • 1.10 pour l'exécuter dans l'économie de l'accomplissement des temps, de réunir toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre ; Grec : "Selon son bon plaisir, qu'il avait résolu auparavant en luimême, (Ephésiens 1.9) pour l'administration (économie) de la plénitude des temps, de réunir (récapituler, résumer) toutes choses en Christ, celles qui sont dans les cieux, et celles qui sont sur la terre, en lui-même." C'est ici l'un de ces passages de Paul difficiles à entendre, parce que l'immensité de la pensée rend les termes un peu vagues, à force de les généraliser.
    Il faut d'abord se rendre compte des mots mêmes, afin de mieux saisir l'idée.
    "Pour l'administration..." marque le terme, le temps où Dieu devait exécuter le mystère de sa volonté, son bon plaisir, qu'il avait résolu en lui-même. (Ephésiens 1.9)
    Ce terme, ce but, c'est ce que l'apôtre appelle la dispensation ou l'administration de la plénitude des temps, c'est-à-dire l'administration que Dieu lui-même prendrait en main quand les temps seraient accomplis. (Galates 4.4)
    Maintenant que faut-il entendre par cette administration ? Originairement, ce terme (économie) signifie le gouvernement, la gestion d'une maison et des biens qui lui appartiennent. (Luc 16.2)
    Paul emploie quelquefois ce mot en parlant de son propre ministère, de l'administration spirituelle qui lui a été confiée. (Ephésiens 3.2 ; 1Corinthiens 9.17 ; Colossiens 1.25) Il est l'économe, l'administrateur des mystères de Dieu. (1Corinthiens 4.1 ; comparez 1.7 ; 1Pierre 4.10) Ici, c'est à Dieu lui-même qu'est attribuée l'administration, parce qu'il s'agit des grands faits de la rédemption et de tous ses résultats jusqu'à la fin des siècles.
    Pour cette raison, les Pères de l'Eglise grecque entendent par ce terme l'incarnation, le grand "mystère de piété," évidemment désigné ci-dessus, (Ephésiens 1.9) il faut compléter cette interprétation en y ajoutant toute l'œuvre de Christ. C'est par cette œuvre entière, en effet, que Dieu devait réunir toutes choses en Christ. Le verbe ici employé signifie récapituler, ou résumer sous un seul chef.
    Un passage tout à fait parallèle de l'épître aux Colossiens (Colossiens 1.20) jette beaucoup de lumière sur la pensée de l'apôtre : "Et de réconcilier toutes choses avec lui, ayant fait la paix par le sang de la croix." Tels sont le but et le moyen. Mais il reste la question la plus controversée à laquelle ces paroles aient donné lieu : Qu'est-ce que ces toutes choses, tant celles qui sont au ciel, que celles qui sont sur la terre et qui doivent être réunies en Christ ?
    Ces termes sont tellement universels, qu'ils font d'abord penser à la création tout entière (le neutre pluriel, ta panta, ne pouvant pas même se restreindre aux créatures intelligentes). Cette idée n'est point étrangère aux enseignements de l'Ecriture. (Romains 8.19, suivants ; Apocalypse 21.1) Tout doit être renouvelé et restauré en Christ, et ce sens se retrouve même dans le verbe composé que nous traduisons ici par réunir ou récapituler.
    Ensuite, comme il est évident que ce qui est sur la terre comprend avant tout les hommes pécheurs, de même ce qui est dans les cieux doit comprendre aussi en premier lieu, soit "les esprits des justes parvenus à la perfection," soit les intelligences célestes, les anges de Dieu.
    Mais quelle part les anges ont-ils en Christ ? D'abord, il est leur Chef aussi bien que celui de ses rachetés ; (Ephésiens 1.20,21) puis, quoiqu'ils n'eussent pas besoin de la rédemption qu'il a accomplie, ils y participent dans ce sens que, toute la famille de Dieu au ciel et sur la terre (Ephésiens 3.15) formant un ensemble plein d'harmonie et d'amour, tous les membres du corps souffrent lorsque quelques-uns souffrent, et tous prennent part à la guérison de ceux qui étaient malades, au recouvrement de ceux qui étaient perdus. (Ephésiens 3.10 ; Luc 15.7,10 ; 1Pierre 1.12 ; Hébreux 2.14 ; 12.22 ; Apocalypse 19.10)
    Aussi les chants de l'armée céleste furent-ils les premiers à célébrer la naissance du Sauveur. (Luc 2.13,14) La rédemption en Christ embrasse donc le ciel et la terre, rapprochés, réconciliés par le rétablissement d'une vie nouvelle, d'un royaume spirituel et éternel. C'est ainsi que, dans un royaume troublé par la révolte d'une province, tout le pays participe à la réconciliation des rebelles, puisqu'il en recueille le repos, la prospérité, et que tous s'unissent dès lors par le lien d'une même fidélité et d'un même amour pour leur prince.
    La pensée de Paul nous conduit-elle plus loin encore ? Faut-il suivre ceux qui voient dans ces paroles le rétablissement universel, le salut final, non seulement de tous les hommes, mais des anges déchus et de Satan lui-même, qui seraient compris dans les choses qui sont dans les cieux ? (Comp Ephésiens 6.12) A la rigueur, il faut le reconnaître, les termes dont Paul se sert ici peuvent s'étendre jusque-là ; mais le passage parallèle déjà cité (Colossiens 1.20) nous ramène au grand moyen de l'œuvre de Christ, au sang de la croix, et l'Ecriture nous autorise-t-elle à en étendre l'efficace jusqu'aux anges déchus, et à affirmer que tous les hommes voudront ou pourront se repentir un jour pour venir y puiser la réconciliation ? Certaines déclarations de la Parole de Dieu semblent témoigner, hélas ! du contraire.
    N'oublions pas cependant que toute domination doit enfin appartenir au Roi de gloire ; et que le jour doit venir où "Dieu sera tout en tous." (1Corinthiens 15.28)
  • 1.11 en lui, en qui aussi nous avons eu part à l'héritage, ayant été prédestinés, suivant la résolution de Celui qui opère toutes choses selon le conseil de sa volonté ; En lui complète la grande pensée de Ephésiens 1.10 : en Christ aura lieu la récapitulation de toutes choses. Puis Paul ajoute une pensée nouvelle qui explique la participation des croyants à cette grande œuvre de Dieu.
    Les termes de cette pensée peuvent s'entendre de deux manières : "En qui nous sommes devenus son lot, son héritage," ou bien : "En qui nous avons obtenu le lot, l'héritage." Dans le dernier cas, ces mots font allusion au lot que reçurent les Israélites, par le sort, dans le partage du pays de Canaan, image de l'héritage céleste du racheté de Christ ; dans le premier sens, au contraire, c'est le peuple de Dieu lui-même qui est considéré comme l'héritage, la propriété de l'Eternel. (Deutéronome 9.26,29 ; 32.9)
    Les versets Ephésiens 1.14,18 ci-dessous, et surtout Colossiens 1.12, où revient la même pensée, doivent faire préférer le second sens, c'est-à-dire l'idée de la part échue au croyant. (Une variante, appuyée par de très fortes autorités, mais non préférable pourtant au texte reçu, porte : "En qui nous avons été appelés.")
    - Dans le reste du verset, l'apôtre insiste encore sur la pensée que le chrétien n'a part à l'héritage que par un effet de la libre grâce de Dieu. Et cette participation est expliquée par une double action divine et souveraine : l'une qui s'accomplit en Dieu même, et par laquelle nous sommes prédestinés selon le dessein arrêté de Dieu ; l'autre qui s'accomplit dans les croyants, dans lesquels c'est Dieu encore qui opère avec efficace (Grec :) la foi, la conversion, toutes les choses qui concernent le salut et la vie chrétienne, selon le conseil de sa volonté. (Ephésiens 1.4,5,7,8)
  • 1.12 afin que nous soyons à la louange de sa gloire, nous qui avons auparavant espéré en Christ ; L'apôtre revient pour la seconde fois (comparez Ephésiens 1.6) à l'importante pensée que le but de l'élection des croyants est qu'ils servent à manifester la gloire de Dieu, ses perfections, sa miséricorde, sa sainteté, son amour.
    On ne saurait trop souvent remettre cette sainte obligation sur la conscience des chrétiens.
    - Dans les derniers mots du verset, Paul désigne les Juifs (nous), qui ont déjà espéré en Christ auparavant, d'après les promesses de Dieu ; puis, à Ephésiens 1.13, il s'adresse aux païens convertis (vous), qui ont reçu aussi en leur temps "l'Esprit de la promesse ;" les uns et les autres ont part à l'héritage (Ephésiens 1.11) afin qu'ils glorifient Dieu. Il revient souvent dans cette épître à ce parallèle entre ces deux catégories de croyants. (Ephésiens 2.1-3 suivants ; Ephésiens 1.17 suivants)
    D'autres interprètes refusent de voir dans ces mots (nous, vous) un contraste établi entre les Juifs et les païens, et ils traduisent : "Nous qui avons espéré d'avance en Christ," c'est-à-dire pour le jour de sa venue, où nous le glorifierons. Cette opinion peut se soutenir, mais elle est moins conforme à l'ensemble du texte.
  • 1.13 en qui vous aussi, ayant entendu la parole de la vérité, l'Evangile de votre salut, et ayant cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse, Telle est la part des païens convertis (vous aussi). Ils y ont été amenés par la Parole de la vérité. Parole divine, vérité divine, moyen tout-puissant de l'action de Dieu sur les âmes. Et l'apôtre identifie cette parole avec l'Evangile du salut, cette bonne nouvelle qui renferme toutes les bénédictions spirituelles, tous les dons de la grâce gratuite de Dieu, dont l'apôtre a parlé jusqu'ici.
    Grec : "En qui aussi ayant cru ;" les uns rapportent ce relatif à Christ, les autres à l'Evangile. Par la foi le chrétien reçoit l'Esprit (l'Esprit de la promesse, c'est-à-dire qui avait été promis), qui régénère et qui est le sceau de Dieu posé sur cette âme devenue sa propriété. (2Corinthiens 1.22)
    - On peut voir dans ce verset quels sont, pour le croyant, les deux fondements divins et inébranlables de son assurance du salut, les signes de son élection.
    D'une part, la PAROLE DE LA VÉRITÉ, l'Evangile du salut, le témoignage de Dieu ; d'autre part, LE SCEAU INTERIEUR DE L'ESPRIT DE DIEU , "rendant témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu." (Romains 8.16)
    Toute assurance qui ne repose pas sur ces deux témoignages divins inséparables, n'est qu'une trompeuse illusion.
    - On peut relever de même quelle est l'œuvre entière du salut d'une âme : l'élection éternelle de Dieu le Père ; (Ephésiens 1.4,11) le rachat par le sang de Christ ; (Ephésiens 1.7) le sceau et la sanctification de l'Esprit. (Ephésiens 1.13) Toute l'Ecriture est remplie de cette profonde révélation du Dieu trois fois saint ; mais ceux-là seuls la reçoivent qui font de ce salut une expérience vivante ; car ce mystère est inaccessible à la spéculation.
  • 1.14 lequel est les arrhes de notre héritage, jusqu'à la rédemption de ceux qu'il s'est acquis, à la louange de sa gloire. Grec : "La rédemption (ou délivrance) de la propriété acquise," c'està-dire le peuple de Dieu qui lui appartient en propre, parce que Christ l'a racheté. (Esaïe 43.21 ; 2.14 ; 1Pierre 2.9)
    Jusqu'à l'entière délivrance de ce peuple acquis, jusqu'à ce qu'il parvienne à la perfection, il a pour arrhes, pour gage assuré, l'Esprit saint. (Comparer 2Corinthiens 1.22, note.)
    "C'est cet Esprit saint qui met Dieu en possession de l'homme en cette vie, et qui doit mettre l'homme en possession de Dieu dans la vie future ; qui ébauche ici-bas les traits par lesquels les enfants sont rendus semblables à leur Père céleste, et qui finira ce portrait dans sa gloire ; qui commence ici leur délivrance de l'amour servile des créatures, et qui l'achèvera en les consommant dans l'amour et dans l'unité du Créateur. - Ce n'est pas sans raison que saint Paul nous annonce pour la troisième fois (Ephésiens 1.6,12,14) que Dieu est jaloux de sa gloire. Gardons-nous bien de la lui disputer, ou de ne la lui pas donner tout entière." Quesnel.
  • 1.15 C'est pourquoi moi aussi, ayant appris quelle est votre foi au Seigneur Jésus, et votre charité envers tous les saints, 15 à 23 Prière pour l'Eglise.
  • 1.16 je ne cesse de rendre grâce pour vous, faisant mention de vous dans mes prières ; Comme dans la plupart de ses lettres, l'apôtre commence par assurer à ses lecteurs qu'ils sont les objets de ses actions de grâce et de ses prières : le sujet de sa vive reconnaissance pour eux, c'est, d'une part (c'est pourquoi), les immenses bienfaits de la grâce de Dieu qu'il vient d'énumérer avec effusion de cœur, (Ephésiens 1.3-12) et dont ses lecteurs aussi ont été enrichis ; (Ephésiens 1.13,14) d'autre part, ce qu'il a appris spécialement de leur foi et de leur charité, (Ephésiens 1.15) les deux éléments constitutifs de la vie chrétienne. (Galates 5.6) L'objet de sa prière, c'est qu'ils soient toujours plus éclairés pour voir la grandeur de leur vocation (Ephésiens 1.17-19) dans la grandeur de la gloire de Jésus-Christ. (Ephésiens 1.20-23)
    - Cette expression vague de Ephésiens 1.15 : ayant entendu, ou appris, (comparez Colossiens 1.4) montre que cette épître ne saurait être adressée aux Ephésiens seuls, que l'apôtre connaissait si intimement par son séjour de plusieurs années au milieu d'eux. (Voir l'introduction.)
  • 1.17 afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance ; Le Dieu de notre Seigneur Jésus-Christ, le Dieu qui l'a envoyé, ressuscité, glorifié, et qui reste éternellement son Dieu (1Corinthiens 3.23 ; 15.28 ; comparez ci-dessus Ephésiens 1.3), est le seul vrai Dieu, le seul qui puisse être notre Dieu ; (Jean 20.17 note) il est en même temps le Père de gloire, Celui qui possède la plénitude de toutes les perfections infinies (Actes 7.2) et qui est pourtant uni à nous par le lien le plus intime ; nous, ses enfants, nous pouvons tout lui demander dans nos prières, comme le fait ici l'apôtre.
    L'apôtre sait que ceux à qui il parle sont déjà "scellés du Saint-Esprit," (Ephésiens 1.13) et il demande que Dieu leur donne aussi un esprit qui pouvait manquer encore à plusieurs d'entre eux, et dans lequel tout chrétien doit faire de continuels progrès : un esprit de sagesse et de révélation.
    Plusieurs interprètes pensent que l'apôtre désigne par ces mots le Saint-Esprit lui-même en le nommant d'après la nature de ses opérations et de ses dons. (Jean 14.16,17 ; 15.26 ; 16.13 ; Romains 8.2,15 ; 1Pierre 4.14)
    Ici il serait appelé l'Esprit de sagesse (expression à peu près synonyme de "l'Esprit de vérité"), parce qu'il est la plénitude de la lumière divine. Et, en tant qu'il manifeste dans le cœur des fidèles ces trésors de vérité, l'apôtre le nommerait l'Esprit de révélation produisant la connaissance de Dieu, de ses perfections, de ses œuvres. (Colossiens 1.9)
    On peut objecter à cette explication :
    1° que dans l'original le mot esprit n'est pas précédé de l'article ;
    2° que l'apôtre prie pour ses lecteurs parce qu'il les sait scellés du Saint-Esprit ; il n'a donc plus à le demander pour eux ;
    3° que les premiers mots de Ephésiens 1.18 où Paul demande que ses lecteurs aient "les yeux de leur cœur éclairés" montrent que par cet esprit de sagesse et de révélation, il entend les dispositions produites en eux par l'Esprit saint.
  • 1.18 les yeux de votre cœur étant éclairés afin que vous sachiez quelle est l'espérance de sa vocation, quelle est la richesse de la gloire de son héritage dans les saints, Ces premiers mots doivent être intimement liés avec ce qui précède, car ils sont encore l'objet du verbe "qu'il vous donne," (Ephésiens 1.17) en sorte que la construction et le sens littéral peuvent se rendre ainsi : "Qu'il vous donne un esprit de sagesse et de révélation, les yeux de votre cœur éclairés pour que vous sachiez..."
    Il faut, en effet, que Dieu nous donne des yeux éclairés (Grec : "illuminés") pour voir sa sagesse et pour connaître "l'espérance de notre vocation ;" car nos yeux sont par nature "obscurcis de ténèbres." (Ephésiens 4.18)
    - Au lieu du mot esprit (ou entendement ou pensée) du texte reçu, il faut rétablir ici la variante qui porte votre cœur : "que les yeux de votre cœur soient éclairés."
    Le cœur, d'après l'Ecriture, est le siège des affections morales : de lui "procèdent les sources de la vie" dans tous les sens du mot ; (Proverbes 4.23) c'est pourquoi on le trouve souvent placé dans des rapports où, selon nos idées reçues, on aurait plutôt attendu une expression qui désignât nos facultés intellectuelles.
    Ainsi Matthieu 13.15 ; Romains 1.21 ; 2Corinthiens 4.6, et fréquemment ailleurs.
  • 1.20 qu'il a déployée en Christ en le ressuscitant des morts ; et il l'a fait asseoir à sa droite dans les lieux célestes, Deux choses également merveilleuses s'offrent à la vue de ceux qui ont les yeux de leur cœur éclairés par le Saint-Esprit :
    1° l'espérance des glorieuses richesses de l'héritage que Dieu réserve aux saints ; (Ephésiens 1.18) cette espérance est désignée ici d'abord, par sa cause efficiente, la vocation, qui a lieu par la prédication de l'Evangile, ensuite, par son objet qui est l'héritage, dont Paul ne saurait donner l'idée complète, malgré la magnificence des termes qu'il emploie ;
    2° l'expérience de la puissance infinie que Dieu a déployée pour les amener à la foi, et pour les renouveler par cette foi. (Ephésiens 1.19)
    Cette puissance est telle, que l'apôtre la compare à celle qu'il a fallu pour ramener le Sauveur d'entre les morts et le faire asseoir à la droite de la majesté divine. (Ephésiens 1.20)
    Ou plutôt, ce n'est point là une comparaison, mais une profonde réalité : la puissance divine de résurrection et de vie par laquelle Jésus-Christ est sorti du tombeau, est la même qui tire un pécheur de la mort spirituelle en le faisant demeurer dans une communion vivante avec Jésus, et qui, au dernier jour, lui assurera la vie et la perfection éternelles. Dans tous ces sens, Christ est pour nous la résurrection et la vie (Comparer Romains 8.11, note.)
    Cette profonde vérité est pour l'apôtre tellement évidente, qu'en parlant en termes accumulés de cette puissance infinie de Dieu envers nous, dont nous sommes les objets, pour nous amener à croire, (Ephésiens 1.19) il passe sans transition au déploiement de cette même puissance dans la résurrection de Christ.
    Ces deux actes de la puissance divine, ces deux grandes manifestations de la vie divine sont identiques dans l'expérience du chrétien. (Comparer Ephésiens 2.6) Ceux donc qui ne voient dans la résurrection de Jésus-Christ que le garant extérieur de la nôtre, restent à la superficie du sujet ; et ceux qui n'y voient qu'un fait historique sans importance, n'ont absolument rien compris du christianisme.
    Fait asseoir à sa droite, expression figurée, empruntée aux usages des rois de la terre, et qui indique la toute-puissance divine donnée au Fils de Dieu après son triomphe. (Matthieu 28.18 ; comparez Psaumes 110.1 ; Matthieu 20.21)
  • 1.22 et il a mis toutes choses sous ses pieds, et l'a établi sur toutes choses, pour être le Chef de l'Eglise Que tous ces titres de dignité empruntés aux pouvoirs d'ici-bas désignent des ordres divers parmi les intelligences célestes ; que nous devions entendre par là seulement les anges restés purs, ou les anges déchus, également assujettis à la puissance du Christ ; que ces noms puissent s'appliquer à des pouvoirs de la terre ou uniquement à des êtres célestes (Philippiens 2.9-11 et surtout Colossiens 1.16-20, notes), quelque idée qu'on se fasse sur ces questions, la grande pensée de l'apôtre doit ici arrêter toute l'attention, et cette pensée, c'est que Christ est élevé au-dessus de tout ce qui est créé, de quelque nom qu'on le nomme, (Philippiens 2.9) soit dans le temps, soit dans l'éternité : Dieu a mis toutes choses sous ses pieds ! (Psaumes 8.7 ; 1Corinthiens 15.27)
    Tel est l'objet de la contemplation du chrétien, le fondement de son espérance, la source de sa force ; car ce vainqueur tout-puissant est son Sauveur.
    Grec : "Et il l'a donné pour Chef sur toutes choses à l'Eglise."
    Donné signifie, par hébraïsme, établi, institué (Ephésiens 4.11 ; comparez avec 1Corinthiens 12.28) ; mais ce mot peut très bien aussi retenir son sens ordinaire. (Jean 3.16)
    - Dominateur sur tout l'univers, (Ephésiens 1.21,22) Christ est, dans un sens spécial, donné pour Chef suprême à l'Eglise. (Voir la note suivants)
  • 1.23 qui est son corps et l'accomplissement de Celui qui accomplit tout en tous. Ce même Jésus-Christ, ainsi élevé au-dessus de la création tout entière, ayant toute puissance au ciel et sur la terre, est spécialement le Chef de l'Eglise : (Colossiens 1.16-18) il en est la tête (Grec :), "elle est son corps"
    Cette image, si admirable de justesse et de profondeur, à la fois si facile à saisir et mystérieuse revient souvent sous la plume de Paul. (Romains 12.5 ; 1Corinthiens 6.15 ; 10.16,17 ; 12.12,13,27 ; Colossiens 1.18,22,24) Elle nous fait pénétrer dans le rapport intime, vivant, réel, qui existe entre Christ et son Eglise. La volonté, la pensée, la vie, tout dépend de la tête, le reste du corps n'est rien sans elle, ne subsiste que par elle. Tel est Christ à l'égard de l'Eglise.
    - Cette Eglise, corps de Christ, est encore appelée ici la plénitude de Celui qui accomplit (ou remplit) tout en tous, c'est-àdire la plénitude de Christ lui-même.
    Comment exposer la pensée profonde de l'apôtre, rendue plus difficile encore par les termes mêmes de l'original, et qui tous ont été expliqués de tant de manières différentes ?
    L'Eglise est la plénitude de Christ, dans un sens passif, c'est-à-dire que ce n'est pas elle qui remplit ou complète Christ, comme étant son corps (idée de Calvin et d'autres) ; mais, au contraire, c'est Christ qui la remplit de sa présence, de sa gloire, de toutes ses grâces, de sa vie, en un mot, de lui-même. C'est en elle qu'il manifeste sa gloire, ses perfections, aux yeux de l'univers entier, et ainsi il remplit et accomplit tout en tous.
    Non seulement il accomplit toute l'œuvre divine en chacun des membres de son corps, jusqu'à ce qu'ils parviennent "à la stature de sa plénitude," (Ephésiens 4.13) mais il remplit la création tout entière (Ephésiens 1.10) et la conduit aux fins voulues par le conseil et la sagesse de Dieu. (Ephésiens 1.21,22 ; Colossiens 1.16-18)
    D'autres entendent par "Celui qui remplit tout en tous" Dieu le Père, dont la plénitude de la divinité habite en Christ et en son Eglise. (Colossiens 2.9 ; Ephésiens 3.19) Cette pensée est vraie au fond et dans les résultats définitifs de la rédemption ; mais l'ensemble de notre passage, son sens immédiat conduit plutôt à l'interprétation indiquée d'abord, car évidemment l'apôtre y décrit les rapports profonds, l'unité vivante de Christ et de l'Eglise, qui est son corps et sa plénitude.
    "Jésus-Christ retrace (reproduit) sa vie et accomplit de nouveau ses mystères dans son corps mystique ; c'est lui qui souffre dans les martyrs, les malades, les pauvres, etc., qui prie et gémit, qui est humble, doux, obéissant et charitable dans ses membres, et qui s'accomplit en eux selon qu'il l'est dans son corps naturel. O accomplissement parfait du Christ entier ! quand sera-ce que nous vous verrons ?" Quesnel.
  • Ephésiens 2

  • 2.1 Et vous qui étiez morts par vos offenses et par vos péchés, Chapitre 2.
    1 à 10 De la mort à la vie par la grâce de Dieu.
    Vous, chrétiens convertis du paganisme. Ceci se lie intimement à tout ce qui précède. L'apôtre veut montrer toute l'œuvre de la rédemption et de la grâce réalisée dans la vocation et la conversion de ses lecteurs, que Dieu a appelés des profondes ténèbres du paganisme à la lumière et à la vie de l'Evangile.
    L'exaltation glorieuse du Chef de l'Eglise (Ephésiens 1.20-23) a pour suite nécessaire une élévation toute semblable de ses membres, quel que soit l'état déplorable de péché et de mort où ils étaient plongés. (Ephésiens 2.1-7) Et tout cela est un acte de la grâce libre et gratuite de Dieu ; car, avant de pouvoir faire aucune œuvre qui lui soit agréable, il faut que nous soyons nous-mêmes son œuvre, créés de nouveau en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres. (Ephésiens 2.8-10)
    - Tel est le résumé de cette partie de notre épître. Mais, dans ces premiers versets, la construction est tout à fait irrégulière. La phrase qui commence au verset 1 est interrompue, l'apôtre éprouvant le besoin de décrire mieux cet état de péché et de mort (Ephésiens 2.2,3) et d'exalter la miséricorde divine qui y a trouvé un remède ; (Ephésiens 2.4) puis la pensée et la phrase reprennent à Ephésiens 2.5. Ainsi ce vous du Ephésiens 2.1 est le régime direct des verbes vivifiés, ressuscités. (Ephésiens 2.5,6)
    Les offenses (Grec : "chutes, transgressions") désignent les actions coupables ; les péchés, c'est tout ce qui, dans l'homme, est opposé à la volonté de Dieu, soit en actes, ou en pensées, ou en sentiments de cœur.
    - Le mot morts (moralement, spirituellement) a ici, comme partout sous la plume de Paul, sa signification la plus profonde et la plus étendue. (Romains 1.32, note.) Dans tous les sens, le salaire du péché, c'est la mort. L'âme, séparée de son Créateur, de la source unique de toute vie véritable, tombe toujours plus profondément dans une misère morale qui devient la mort éternelle ; et la mort physiques elle-même n'a pas eu d'autre cause. (Romains 5.12, note.)
    - Le texte reçu ne dit pas vos offenses, vos péchés, mais les offenses, les péchés. Toutefois, une variante très autorisée porte vos ; c'est plus conforme au sens.
    - Il est inexact de traduire : "morts dans vos offenses, dans vos péchés" Le grec exige par, et, en effet, ces offenses et ces péchés sont la cause de la mort.
  • 2.2 dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l'air, de l'esprit qui agit mainte- nant dans les fils de la rébellion, Grec : "Selon le siècle de ce monde."
    On trouve dans l'Ecriture séparément chacun de ces deux mots, (1Corinthiens 3.18,19) à peu près synonymes, pour exprimer cet ensemble de principes, de maximes, de conduite, de péché, qui caractérise la vie des hommes inconvertis ; mais c'est ici le seul passage où ils soient réunis. Ils le sont sans doute pour donner plus d'énergie et d'étendue à la pensée.
    Le siècle exprime peut-être surtout l'ensemble des idées, des tendances qui ont cours à chaque époque ; le monde en est la manifestation pratique, extérieure. Les paroles qui suivent (Ephésiens 2.2,3) développent, en traits frappants, ce que l'apôtre entend par le siècle de ce monde, expression un peu vaguement rendue, dans nos versions, par "le train de ce monde." Luther et la Bible anglaise traduisent : "le cours de ce monde."
    C'est par ces mots que l'apôtre désigne Satan, celui qui règne sur "le siècle de ce monde" Satan exerce une domination sur le royaume des ténèbres, il en est le prince. (Matthieu 12.24 ; Jean 12.31 ; 2Corinthiens 4.4 ; Colossiens 1.13)
    La puissance de l'air est une désignation de l'empire du démon, qui ne se trouve qu'ici et qui a beaucoup occupé les interprètes. Ce qu'il y a de plus probable, c'est que l'apôtre veut indiquer par là que Satan et les anges déchus étant, par leur nature, spirituels, ne sont pas, comme les hommes, liés à cette terre, mais exercent leur domination dans des régions supérieures, que l'apôtre appelle ailleurs "les lieux célestes." (Ephésiens 6.12)
    Mais le côté le plus clairement pratique des enseignements de l'apôtre sur ce point difficile, c'est que le démon qui régit la puissance de l'air commande aussi à l'esprit qui agit maintenant (il agissait aussi en vous autrefois) avec efficace dans les fils de la révolte, de la désobéissance à Dieu. (Colossiens 3.6)
    Le verset suivant dit assez quels sont les moyens dont il se sert. Des passages comme celui-ci (et ils abondent dans l'Ecriture) nous montrent l'importance de la doctrine mystérieuse du démon. On ne connaît le mal, dans sa nature profonde et dans toutes ses conséquences, que lorsqu'on le considère non comme isolé dans le monde moral, comme un vide, un manque relativement au bien ; non pas même uniquement comme l'effet de la corruption de la nature humaine ; mais dans son inévitable connexion avec cette puissance des ténèbres, dont la révélation nous parle sans cesse, du commencement de la Genèse jusqu'à la fin de l'Apocalypse.
    Chaque péché, chaque passion mauvaise de son cœur, met l'homme pécheur en communion avec ce règne ténébreux d'êtres qui haïssent Dieu et qui travaillent à la ruine de son empire dans les âmes et dans le monde ; comme aussi chaque acte d'obéissance, chaque mouvement de vrai amour met l'homme en communion avec le règne de Dieu, avec tout ce qui l'aime et le glorifie, soit sur la terre, soit dans le ciel. (Comparer Actes 26.18)
    Ce lien fatal qui rend celui qui fait le mal esclave du prince des ténèbres peut devenir pour lui la cause d'une inévitable ruine, comme on le voit clairement, par exemple, dans l'histoire morale d'un Judas. (Voir Jean 13.2,27)
    C'est ce que Paul exprime ici par cette "action efficace" du prince de ce monde dans les rebelles. Mais le même apôtre montre aux chrétiens leur pleine délivrance de cette puissance dans l'œuvre de la rédemption, dont l'influence victorieuse s'étend jusque dans les sombres profondeurs de l'empire du mal. (Colossiens 1.13)
  • 2.3 parmi lesquels nous tous aussi nous avons vécu autrefois dans les convoitises de notre chair, faisant les volontés de la chair et de nos pensées ; et nous étions par nature enfants de colère aussi bien que les autres. Parmi lesquels se rapporte aux fils de la rébellion, (Ephésiens 2.2) et non aux offenses et aux péchés. (Ephésiens 2.1)
    - Nous tous y avons vécu autrefois, dit l'apôtre, ne voulant pas plus excepter les Juifs que les païens de ce jugement qui s'étend à tout enfant d'Adam dans son état naturel. Puis il indique en l'homme la source du péché, ou la cause pour laquelle il vit parmi les rebelles, et le moyen par lequel le tentateur agit en lui : sa corruption naturelle. La source du mal est dans les convoitises, c'est-à-dire les mauvais désirs du cœur charnel. (Jacques 1.14)
    Ces désirs, nourris dans le cœur, deviennent des volontés, à la fois volontés de la chair et des pensées ; les premières ont leur source dans les sens, les secondes en sont indépendantes ; tout l'être est alors corrompu et dominé par la chair. (Comparer Matthieu 15.19 ; 1Pierre 4.3)
    Cette expression enfants de colère s'explique par une foule d'autres passages où se trouve la même façon de parler. Ainsi, les "enfants (ou fils) de rébellion ;" (Ephésiens 2.2) "fils de la mort," que nos versions rendent par "voués à la mort ;" (Psaumes 79.11 ; Psaumes 102.21 ; 2Samuel 12.5) "fils de perdition ;" (Jean 17.12 ; 2Thessaloniciens 2.3) "fils de la géhenne ;" (Matthieu 23.15) et dans un sens opposé, "fils de paix." (Luc 10.6)
    Il y a toujours dans cette expression une profonde réalité : elle indique l'origine, la source (la paternité) d'où dérivent les dispositions ou l'état moral dont il s'agit. Aussi trouvons-nous ici le mot enfants de colère dans un rapport intime avec celui-ci : par nature, auquel nous allons revenir.
    Un enfant de colère est un homme qui, non seulement est digne de la colère de Dieu, mais qui de fait est l'objet de cette colère, c'est-à-dire de la sainte indignation que Dieu éprouve pour le mal, et qui est par là même sous le poids de sa justice et de ses châtiments. (Voir à ce sujet Jean 3.36, note, et comparez Matthieu 3.7 ; Romains 1.18 ; 2.5 ; Ephésiens 5.6 ; Colossiens 3.6)
    L'apôtre va plus loin, et jette un regard plus profond dans l'origine du mal ; il ajoute : par nature. Tous les efforts tentés par certains interprètes pour se débarrasser de la doctrine du péché originel tombent impuissants devant l'inexorable signification de ce mot. Qu'on relise la description de l'état moral de l'homme naturel que fait ici l'apôtre, (Ephésiens 2.1-5) et qu'on se demande : d'où peut provenir cet état ? A cette question il n'y a d'autre réponse que le fait de la chute, de la maladie invétérée du péché, héritée de génération en génération par nature, c'est-à-dire par la naissance.
    Nous sommes pécheurs en vertu d'une disposition innée qui porte ses fruits de mort avant même que nous ayons conscience de nos actes.
    "Ce mot par nature qui est toujours employé pour marquer les caractères essentiels et le développement propre d'une chose, par opposition aux qualités accessoires et à l'influence extérieure, (Galates 2.15 ; 4.8) nous avertit que ce qui provoque la colère de Dieu n'est pas seulement dans l'individu, mais dans la race et dans la nature humaine, bien entendu dans la nature déchue et non dans la nature primitive et normale." A. Monod.
    En effet, les autres explications qu'on a voulu donner du fait patent de la corruption humaine se réduisent aux deux suivantes : "Les hommes, nés bons, se corrompent les uns les autres" ce qui est un cercle vicieux, absurde ; ou bien : "Dieu a créé l'homme tel qu'il est," ce qui est un blasphème, faisant Dieu auteur du mal. Les enseignements de l'Ecriture sur la chute et les suites de la chute sont tous fondés sur l'idée profondément vraie que l'humanité forme devant Dieu un tout vivant et agissant selon la loi universelle de la solidarité. (Comparer Romains 5.12 et suivants)
    Cette loi, reconnue et invoquée aujourd'hui par la philosophie elle-même, ne détruit point la liberté, ni la responsabilité individuelle ; car, si notre nature a été corrompue par le péché, elle porte encore les traces de sa première origine, qui est de Dieu ; l'homme peut reconnaître et déplorer cette corruption, et, en présence de la grâce qui lui est offerte, s'il reste dans la ruine, cette ruine ne peut être attribuée qu'à lui-même.
    Aussi l'Ecriture ne sépare-t-elle jamais ces deux vérités : si c'est par un seul homme que le péché est entré dans le monde, la mort règne sur tous, parce que tous ont péché ; (Romains 5.12) et si nous sommes déclarés enfants de colère par nature, il n'en reste pas moins vrai que "l'âme qui aura péché, mourra." (Ezéchiel 18.4)
    C'est donc dépasser la pensée de l'apôtre que d'admettre avec la doctrine augustinienne de l'imputation du péché d'Adam que chacun de nous est responsable de la faute du père de notre race.
    Mais d'autre part, la vérité profonde et d'une grande portée pratique qui est enseignée par cette parole de Paul, c'est que nous sommes les objets de la colère divine, non seulement en raison de telle ou telle faute que nous avons commise, mais en vertu de tout notre état de corruption.
    Combien notre culpabilité nous apparaît plus grande, quand nous considérons qu'elle ne résulte pas seulement de nos transgressions positives, mais de tout ce fonds de dispositions mauvaises que les meilleurs sentent en eux. Cette pensée a inspiré notre vieille confession des péchés : "Nous reconnaissons et nous confessons que nous sommes de pauvres pécheurs, nés dans la corruption, enclins au mal..."
  • 2.7 afin qu'il montrât dans les siècles à venir l'immense richesse de sa grâce, par sa bonté envers nous en Jésus '. Ces versets, (Ephésiens 2.4-7) mis en contraste avec Ephésiens 2.1-3, peignent en traits vivants, profonds, magnifiques, toute l'œuvre de la restauration de l'homme déchu.
    L'apôtre en cherche la cause première uniquement dans la miséricorde éternelle de Dieu, dans son amour infini, (Ephésiens 2.4) et il en montre la puissante réalisation pour notre salut dans la personne et dans la vie entière de JésusChrist. (Ephésiens 2.5,6) Il identifie les destinées glorieuses des rachetés de Christ avec celles de leur Chef lui-même, en sorte que tout ce qui a lieu en lui s'accomplit aussi en eux. (Comparer Romains 6.3-11, notes ; Colossiens 3.4)
    "Ce qui lui arrive nous arrive, et l'histoire entière du Fils de l'homme se reproduit en l'homme qui croit en lui, non par une simple analogie morale, mais par une communication spirituelle, qui est le vrai secret de notre justification comme de notre sanctification et de notre salut tout entier." A. Monod.
    C'est pourquoi Paul exprime chacun des grands faits de notre salut par un verbe composé qui embrasse à la fois Christ et le racheté de Christ : vivifiés avec Christ, ressuscités avec lui, fait asseoir dans les lieux célestes en Jésus-Christ.
    Les deux premiers de ces verbes expriment la régénération, la création de la vie nouvelle, identifiée avec la résurrection de Jésus-Christ, qui en est la source pour ceux qui sont en communion avec lui (voir Ephésiens 1.20, note ; Colossiens 2.12,13) ; le troisième est une magnifique anticipation, une prise de possession de la gloire du ciel, même par les rachetés de Christ qui vivent et luttent encore sur la terre.
    Le Chef assis dans la gloire (il faut saisir le rapport profond avec Ephésiens 1.20) est le garant que ses membres y seront assis avec lui, et y sont déjà en espérance. Aussi Paul ajoute-t-il, sans craindre le pléonasme : en Jésus-Christ.
    - Emu de l'immense richesse d'une telle grâce, il la magnifie encore ici (Ephésiens 2.7 ; comparez Ephésiens 1.6,12,14), et il la voit d'avance connue et adorée dans les siècles à venir, non seulement sur la terre, mais dans l'éternité.
  • 2.9 Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. L'apôtre, pressé par la vérité et par le besoin de son cœur d'attribuer toute cette œuvre divine exclusivement à la grâce de Dieu, a déjà jeté cette pensée dans une parenthèse, (Ephésiens 2.5) et a glorifié l'immense richesse de cette grâce à Ephésiens 2.7 ; mais il y revient, il insiste. Notre rédemption a été accomplie en JésusChrist ; elle nous est donc acquise par pure grâce.
    Nous nous approprions ce salut par la foi : cesse-t-il pour cela d'être une grâce ? Bien au contraire, puisqu'il faut encore une action de cette même grâce pour faire naître en nous une foi vivante.
    "La grâce est la cause première du salut ; la foi est le moyen par lequel il nous est approprié ; ou, si l'on veut, la première est le principe objectif du salut, la seconde en est le principe subjectif...Celle-ci peut être appelée la main de l'homme, celle-là la main de Dieu." A. Monod.
    Le salut ne vient donc pas de nous, déclaration que l'apôtre explique encore en ajoutant : non par les œuvres ; de sorte que le salut reste en tous sens un don de Dieu, et que nos œuvres, soit avant soit après que nous avons eu part à la grâce, ne sauraient jamais entrer pour rien dans la cause de ce salut. Elles en sont, non la cause, mais l'effet : (Ephésiens 2.10) afin que personne ne se glorifie ! (Voir sur ces grandes vérités de la grâce, la foi, les œuvres Romains 3.21 et suivants ; et Romains 4)
  • 2.10 Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous y marchions. Voilà, exposé avec une admirable clarté, le rapport des œuvres et de la foi dans le chrétien.
    Nous pouvons si peu être sauvés par nos œuvres, qu'avant d'en faire qui soient vraiment bonnes (jamais Paul ne désigne ainsi les œuvres de la loi, faites par l'homme irrégénéré), il faut que nous soyons nous-mêmes l'ouvrage de Dieu, créés de nouveau en Jésus-Christ, (2Corinthiens 5.17 ; Galates 6.15) c'est-à-dire par une communion vivante avec lui, au moyen de la foi.
    Mais le but final, indispensable de cette création nouvelle et spirituelle, ce sont les bonnes œuvres. Quiconque n'y marche pas, prouve par cela même qu'il n'a pas eu part à cette nouvelle création.
    Les termes dont se sert l'apôtre (littér. "les bonnes œuvres auxquelles Dieu a préparé d'avance que nous marchions en elles") peuvent laisser dans le doute si sa pensée est que Dieu nous a préparés pour les bonnes œuvres, ou les bonnes œuvres pour nous ; aussi les versions et les interprètes varient-ils sur ce point.
    Peut-être l'apôtre a-t-il laissé ce verbe sans objet bien défini, pour que la pensée se porte tout entière sur les desseins de Dieu qu'il indique ici : Dieu a tout préparé d'avance, tout rendu possible en nous par son œuvre de grâce, et autour de nous dans le monde, dans son règne où il y a tant de bien à faire, afin que nous marchions dans une vie sainte, dévouée, seule chose que l'on puisse appeler du nom de bonnes œuvres.
    "Le verbe employé dans un sens indéterminé a ici une grande force," remarque Bengel.
  • 2.11 C'est pourquoi souvenez-vous que vous, autrefois païens dans la chair, appelés incirconcis par ceux qui sont appelés circoncis, et qui le sont dans la chair par la main des hommes, 11 à 22 Ce que vous étiez, et ce que vous êtes devenus.
    Cette particule indique une conclusion tirée par l'apôtre, non seulement de Ephésiens 2.10, mais de tout ce qui précède. (Ephésiens 2.1-8)
    L'œuvre de rédemption et de régénération, accomplie par la grâce de Dieu pour tous les croyants, Juifs ou païens, a apporté, surtout dans l'état de ces derniers, un changement qui, s'ils y réfléchissent, les pénétrera de reconnaissance et d'admiration. Afin de réveiller en eux ces sentiments, l'apôtre leur rappelle leur état précédent, et le décrit en quelques traits énergiques, de manière à leur en faire sentir de nouveau toute la profonde misère. (Ephésiens 2.11,12)
    Puis il se hâte de les relever par la pensée que Dieu les a égalés et réunis à son peuple, avec lequel désormais ils forment un seul peuple, une seule famille de Dieu, une seule Eglise. (Ephésiens 2.13-22)
    C'est donc pour la seconde fois dans ce chapitre (comparez Ephésiens 2.1-8) que l'apôtre trace un parallèle saisissant entre l'état de ténèbres et de mort où vit l'homme naturel, et les glorieux privilèges dont la grâce de Dieu est la source. Rien n'est plus propre à augmenter, dans le cœur du chrétien, la reconnaissance et l'amour pour son Dieu que la méditation de ce qu'il était et de ce qu'il serait sans les immenses bénédictions de l'Evangile.
    "Au regard des péchés passés, il y a un souvenir de plaisir et d'infidélité, qui détruit la grâce ; un souvenir de défiance et d'inquiétude, qui arrête les progrès de la grâce : mais il y en a un de douleur et de reconnaissance, qui fait naître la grâce." Quesnel.
    Grec : "Appelés prépuce par ce (les Juifs) qu'on appelle circoncision en la chair faite de la main" (des hommes). L'apôtre, voulant rappeler à ses lecteurs leur état précédent dans le paganisme, le fait en se servant des termes méprisants usités parmi les Juifs, mais de manière à montrer clairement et délicatement qu'il les désapprouve, et que ce qu'il trouve de regrettable dans cet état, ce n'est pas l'absence de la circoncision, institution vaine à ses yeux lorsqu'elle n'est qu'en la chair et faite par la main des hommes, (comparez Romains 2.28,29) mais l'absence des grâces précieuses dont les païens étaient alors privés, et qui sont décrites au verset suivant.
  • 2.12 vous étiez en ce temps-là sans Christ, séparés de la république d'Israël et étrangers aux alliances de la promesse, n'ayant point d'espérance, et étant sans Dieu dans le monde. Voilà les grands privilèges spirituels auxquels les païens étaient étrangers, et sur lesquels se fondait le salut de tout Israélite éclairé et croyant : Christ, le Messie et Sauveur qu'annonçaient toutes les alliances de la promesse, désignées ainsi au pluriel parce qu'elles furent souvent réitérées, (comparez Romains 9.4) mais ayant toujours pour objet la même promesse du Sauveur qui devait venir.
    La république ou l'état d'Israël était l'institution extérieure qui renfermait tous ces privilèges et tous les vrais croyants. Etrangers à cette communion, les païens n'avaient point d'espérance, précisément parce qu'ils n'avaient pas la promesse. Et par toutes ces causes, ils étaient sans Dieu (Grec : "athées") dans le monde, monde de ténèbres et de misères !
    - "On pourrait penser que l'apôtre, par cette dernière déclaration, se met en contradiction avec Romains 1.19, où il attribue aux païens une certaine connaissance de Dieu, et avec le fait historique que quelques-uns d'entre eux s'élevèrent au-dessus des superstitions du peuple et jusqu'à une connaissance de Dieu plus pure. Il ne faut pas chercher à résoudre cette contradiction apparente en disant que Paul ne parle que des païens qui vivaient réellement dans l'aveuglement spirituel, et qu'il considérait un Socrate, un Platon comme n'étant plus païens. Il parle de la totalité des nations étrangères aux privilèges du peuple d'Israël. Mais ce qu'il y a à dire, c'est que la connaissance naturelle de Dieu, telle que nous la trouvons en quelques penseurs et quelques sages, ne saurait être comparée à celle qui régnait parmi les Juifs, parce qu'elle n'était point le résultat d'un enseignement divin et d'une communication de Dieu à l'homme, mais seulement la conclusion d'un raisonnement sur un Dieu inconnu, éloigné, conclusion tirée de la considération de la nature et de la conscience. Or Dieu, de l'aveu des anciens eux-mêmes, ne peut être vraiment connu que s'il se révèle. (Comparer 1Corinthiens 8.3) La connaissance que les païens avaient de Dieu, autant du moins qu'elle mérite ce nom, est donc plutôt négative que positive, et l'aveu de Socrate : Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien, en est l'expression exacte." Olshausen.
    L'expression absolue de l'apôtre est applicable aussi à tous ceux qui, même au sein de la chrétienté, ne sont point éclairés dans leur vie intérieure par la révélation de la grâce de Dieu en Christ. Ne pas aimer Dieu, ne pas vivre pour lui, c'est n'avoir point de Dieu.
  • 2.13 Mais maintenant, en Jésus-Christ, vous qui étiez autrefois éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. Avec ce verset commence l'autre terme du grand parallèle que l'apôtre trace ici entre l'état précédent de ses lecteurs (Ephésiens 2.11,12) et ce qu'ils sont devenus par l'œuvre de la rédemption. (Ephésiens 2.13-22)
    Dès l'abord il fait ressortir les contrastes : en Christ, opposé à sans Christ ; (Ephésiens 2.12) vous avez été rapprochés, opposé à éloignés et à séparés, étrangers. (Ephésiens 2.12) Mais, afin de marquer aussi dès l'abord le grand moyen de cette délivrance, auquel il reviendra à chaque pas dans cet admirable développement, l'apôtre l'attribue ici déjà au sang de Christ, c'est-à-dire à la mort du Médiateur, au sacrifice de la réconciliation, accompli dans "sa chair," (Ephésiens 2.15) par "sa croix." (Ephésiens 2.16)
    Cette pensée fondamentale, qui inspire tout ce morceau, peut servir à décider la question sur laquelle se divisent les interprètes, les uns soutenant que l'apôtre n'y parle que du rapprochement et de la réconciliation des Juifs et des païens parvenus à la même foi, les autres y voyant avant tout la réconciliation avec Dieu et par suite seulement celle des Juifs et des païens. Une étude attentive de ces versets prouve jusqu'à l'évidence que ce dernier sens est bien la pensée de l'apôtre. (Voy. la note suivants)
    Cette pensée est double, et il faut, par la nature même des choses, qu'elle le soit, puisque ce n'est qu'en se rapprochant de Dieu que les hommes divisés se rapprochent les uns des autres ; c'est leur réconciliations avec Dieu qui les réconcilie entre eux, c'est la paix de Dieu qui devient leur paix mutuelle, c'est l'amour de Dieu qui tue en eux l'inimitié. (Ephésiens 2.14-16 ; comparez Ephésiens 2.17,18)
  • 2.16 et qu'il les réconciliât l'un et l'autre en un seul corps avec Dieu, par sa croix, ayant tué par elle l'inimitié. Il convient d'embrasser ces trois importants versets (Ephésiens 2.14-16) en une seule note, afin d'en saisir l'ensemble et les détails. C'est lui (Christ) qui est notre paix, déclare d'abord l'apôtre ; non seulement Christ a fait la paix, (Ephésiens 2.15) il l'a rétablie entre nous et Dieu par son sang, (Ephésiens 2.13) par sa chair, (Ephésiens 2.15) par sa croix, (Ephésiens 2.16) et par là même, il l'a rétablie entre tous ses rachetés, à quelque nation qu'ils appartiennent ; mais il est lui, notre paix, c'est-à-dire qu'il en est le lien vivant dans ce double sens que c'est par lui que nous sommes en communion avec Dieu et en communion les uns avec les autres. (Comparer Esaïe 9.5,6 ; Michée 5.4 ; Actes 10.36, et ci-dessous Ephésiens 2.17)
    Qu'a-t-il fait pour établir cette paix ? Il a fait des deux (peuples) un seul, en renversant le mur de séparation (Grec : "le mur mitoyen de l'enclos" ou "de clôture") qui s'élevait entre les Juifs et les païens, et par lequel les premiers étaient comme enfermés dans leur particularisme, à l'exclusion des derniers.
    Maintenant, l'apôtre caractérise ce mur de séparation ; (Ephésiens 2.15) il va dire en quoi il consiste : il se manifestait comme une inimitié, les Juifs méprisant les païens avec orgueil, et les païens se moquant des Juifs à cause de leur foi, de leur circoncision, de leurs cérémonies. En général, il n'y a entre les hommes que l'inimitié de l'égoïsme, tant qu'ils ignorent l'amour de Dieu. (Comparer ce mot d'inimitié au Ephésiens 2.16)
    Mais ce mur de séparation, cette inimitié était entretenue par la loi des préceptes, qui consistait en ordonnances. Par ces mots, Paul désigne la législation mosaïque tout entière et non pas seulement la loi cérémonielle, car Christ par son sacrifice a aboli toute l'économie légale, (Romains 7.1-6) dont les ordonnances étaient non seulement une servitude pour les Juifs, mais leur interdisaient toute communication avec les païens, les constituaient en un peuple séparé des autres.
    Or, Christ a détruit en sa chair (c'est-à-dire dans sa personne, par son incarnation, par sa mort) toute condamnation de la loi, tout ce qu'il y avait de servile et d'exclusif dans les préceptes et dans les ordonnances, y substituant la liberté de l'Evangile, accessible à tous, unissant tous ceux qui l'embrassent dans la même foi et le même amour.
    Par là, il a créé en lui-même un seul homme nouveau, l'homme régénéré, formant avec Christ un seul corps (Ephésiens 2.16)
    "Paul caractérise Christ lui-même comme l'homme par excellence, le représentant de la race en qui les deux peuples séparés sont ramenés à l'unité parfaite. Comme Adam est le vieil homme par excellence en qui et par qui le vieil homme se transmet à tous les individus de la race humaine, ainsi Christ est l'homme nouveau par excellence en qui et par qui tous reçoivent l'homme nouveau, créé selon Dieu en justice et sainteté." Olshausen.
    Et en recevant de lui l'homme nouveau, ils demeurent unis à lui et unis entre eux, de manière à former un seul corps. Ainsi est accomplie la paix ; ainsi l'un et l'autre, ces deux parties ennemies, nommées pour la troisième fois, sont réconciliées avec Dieu, et toute inimitié, soit de l'homme envers Dieu, soit de l'homme envers l'homme, est tuée. (Ephésiens 2.16)
    - On voit qu'il est impossible de faire droit à toutes les expressions qu'emploie l'apôtre, si l'on n'admet pas qu'il a en vue cette double idée : réconciliation et paix de l'homme avec Dieu, et par là, comme fruit de cette grâce, réconciliation et paix du Juif et du païen, devenus un homme nouveau, un seul corps en Dieu. (Comparer encore Ephésiens 2.18)
    - Le mot rendu par ordonnances (Ephésiens 2.15) est proprement notre mot dogmes, emprunte au grec ; de là Bengel et d'autres interprètes ont voulu conclure qu'il s'agit de dogmes évangéliques, et traduire ainsi ce passage : "Ayant détruit en sa chair la loi des préceptes par les dogmes de l'Evangile." Mais ce terme n'a jamais, dans le Nouveau Testament, le sens de vérités ou principes chrétiens, qu'il n'a reçu que beaucoup plus tard dans le langage de l'Eglise, au grand détriment de la vérité elle-même. (Comparer le passage parallèle, Colossiens 2.14) Partout ce mot dogme signifie ordonnance, décret. (Luc 2.1 ; Actes 16.4 ; 17.7 ; Hébreux 11.23)
  • 2.18 car c'est par lui que nous avons, les uns et les autres, accès auprès du Père, dans un même Esprit. Christ, le chef de l'Eglise, après avoir accompli cette grande œuvre, (Ephésiens 2.14-16) est venu, par ses apôtres et par son Esprit, (Jean 14.18 ; Actes 26.23) annoncer (Grec : "évangéliser") cette paix à ceux qui étaient près (les Juifs) et à ceux qui étaient éloignés (les païens), ne faisant entre eux aucune différence. Cette venue doit s'entendre ici de la prédication de son Evangile dès la Pentecôte, puisque, personnellement, le Sauveur n'a pas annoncé cet Evangile aux païens.
    D'autres voient néanmoins ici sa venue sur la terre, l'action qu'il a directement exercée et toute l'œuvre du salut qu'il a accomplie dès son incarnation. Ils prennent le mot venir dans le sens qu'il a dans Jean. (Jean 1.9,11 ; 6.14 ; 9.39 ; 11.27 ; 16.28)
    Les païens faisaient partie de ce monde dans lequel Jésus était venu, et il était dans l'intention de Dieu et du Sauveur lui-même que l'Evangile leur fût annoncé. On peut hésiter entre ces deux interprétations ; la première est plus simple, plus conforme à la marche de la pensée dans ce morceau, puisque Paul a déjà mentionné l'œuvre accomplie par Christ. (Ephésiens 2.13)
    - La paix est encore ici, comme dans les versets qui précèdent, la paix avec Dieu, et par suite la paix entre tous les hommes ainsi réconciliés. Le verset Ephésiens 2.18, qui complète la pensée de l'apôtre, embrasse, en effet, ces deux sens du mot. C'est par lui, comme médiateur, et dans le même Esprit de Dieu, qui les sanctifie, que les uns et les autres ont accès auprès de leur Père céleste, et que, par cela même, ils sont unis entre eux dans la vivante communion de ses enfants.
    - On remarquera combien est expressive, à Ephésiens 2.17, cette répétition : la paix, à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près. Le texte reçu n'a ce mot qu'une seule fois.
  • 2.19 Ainsi vous n'êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors, mais vous êtes concitoyens des saints et domestiques de Dieu ; Deux termes qui forment ici un beau contraste avec deux expressions de Ephésiens 2.12 : ces "étrangers" sont devenus concitoyens des saints dans le royaume de Dieu ; et ceux qui étaient "sans Dieu" font maintenant partie de sa maison ou de sa famille. Tel est le vieux sens du mot domestiques. (Comparer Galates 6.10 ; 1Timothée 5.8)
  • 2.20 ayant été édifiés sur le fondement des apôtres et prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire, L'idée d'une "maison de Dieu" conduit l'apôtre à dire comment les croyants en font partie et quel en est le fondement et la nature. (Ephésiens 2.20-22)
    Cette image, si fréquente dans les saintes Ecritures, est empruntée au temple de Jérusalem, qui était un type de ce que l'Eglise du Dieu vivant devait être en réalité. Les croyants y sont édifiés (bâtis) comme autant de pierres vives. (1Pierre 2.4,5) Ils reposent sur l'inébranlable fondement des apôtres et prophètes, c'est-à-dire, non sur leur personne, mais sur le fondement qu'ils ont posé, la Parole et le témoignage de Dieu (comparer : Matthieu 16.18, note ; 1Corinthiens 3.10 ; Romains 15.20), dont la pierre angulaire, celle sur laquelle s'appuie tout l'édifice, est Jésus-Christ lui-même. (1Corinthiens 3.10,11 ; Esaïe 28.16 ; Psaumes 118.22 ; Matthieu 21.42 ; 1Pierre 2.4)
    Tel est l'unique fondement de l'Eglise, Jésus-Christ, Jésus-Christ mort pour nos offenses, ressuscité pour notre justification, vivant pour achever son œuvre jusqu'à la perfection ; en un mot, JésusChrist tel que l'ont annoncé les apôtres et prophètes. Il était l'objet de toute leur prédication, et son esprit est la vérité et la vie de leur parole.
    Mais qui sont les prophètes dont Paul parle ici ? A cette question, les interprètes ont donné trois réponses diverses : les anciens, y compris Calvin, entendent par là les prophètes de l'Ancien Testament ; la plupart des modernes admettent qu'il s'agit des prophètes du Nouveau Testament, de ceux des chrétiens qui avaient le don de prophétie ; enfin plusieurs interprètes rapportent ces noms d'apôtres et prophètes aux apôtres seuls, qui réunissaient les deux caractères. Cette opinion se fonde d'abord sur ce que l'article manque devant le mot de prophètes et qu'ainsi il faut traduire : les apôtres et prophètes.
    Bien que cette remarque grammaticale ne soit pas une preuve décisive, on est presque irrésistiblement conduit à adopter la dernière interprétation, à cause des graves objections qui s'élèvent contre les deux autres.
    Quant à la première, celle qui voit ici les prophètes de l'Ancien Testament, elle serait fort plausible, quoi qu'on en ait dit, si l'apôtre, reprenant sa pensée, (Ephésiens 3.5) ne l'exprimait de telle manière qu'il est impossible de croire qu'il parle des prophètes de l'Ancien Testament. Là, en effet, non seulement il omet encore l'article au mot prophètes, non seulement il place pour la seconde fois les prophètes après les apôtres, ce qui déjà renverserait l'ordre des temps s'il avait en vue les anciens prophètes ; mais surtout il déclare positivement que le "mystère a été maintenant révélé par l'Esprit à ses saints apôtres et prophètes," ce qui exclut l'idée d'un temps antérieur.
    S'agit-il donc enfin des prophètes de la primitive Eglise ? Bien moins encore ; car à quel titre seraient-ils déclarés le fondement de l'Eglise ? Le don passager, variable, de la prophétie n'est jamais égalé à l'apostolat comme autorité ; notre apôtre lui-même veut que ce don soit subordonné à ses enseignements ; (1Corinthiens 14.29) Jésus-Christ n'a institué dès l'origine que les apôtres pour ses témoins authentiques ; les prophètes du Nouveau Testament avaient eux-mêmes été instruits et amenés à Christ par les apôtres, et ainsi ils reposaient sur le fondement de ces derniers ; enfin, où est maintenant pour l'Eglise ce fondement des prophètes du Nouveau Testament ? Il aurait disparu ? Ne pouvant admettre ni la première ni la seconde de ces opinions, Il ne reste que la troisième.
    Mais quoi qu'il en soit, le point essentiel auquel l'apôtre veut tout ramener, sur lequel il veut tout fonder, c'est la PIERRE ANGULAIRE, Jésus-Christ.
  • 2.21 en qui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur ; L'ordre, l'accroissement, la sainteté de l'Eglise est en proportion de ce qu'elle s'appuie exclusivement sur Jésus-Christ. (1Pierre 2.4,5)
  • 2.22 en qui vous aussi, vous êtes édifiés ensemble pour être une habitation de Dieu en Esprit. Poursuivant et développant son image, l'apôtre aime à redire à ses lecteurs qu'eux aussi font partie de ce saint temple, étant édifiés sur le Seigneur, (Ephésiens 2.20,21) et que là Dieu daigne faire son habitation.
    Si chaque âme chrétienne est son temple, (1Corinthiens 3.16 ; 6.19) combien plus tout l'ensemble de l'Eglise qu'il remplit de sa présence. Mais tout cela en Esprit, par opposition au temple matériel, si cher aux souvenirs du peuple juif.
  • Ephésiens 3

  • 3.1 C'est à cause de cela que moi, Paul, le prisonnier de Jésus-Christ pour vous, païens... Chapitre 3.
    1 à 13 Un mystère dont l'administration a été laissée à l'apôtre.
    Sous l'impression de la description qu'il vient de faire de la glorieuse vocation des païens dans l'Eglise, l'apôtre se tourne vers eux et veut répandre tout son cœur en prières pour eux. Mais, dès le premier verset, il interrompt sa phrase, il s'arrête à la grande pensée de son apostolat auprès d'eux, apostolat du mystère de miséricorde qui lui a été révélé ; (Ephésiens 3.2,3) puis, à Ephésiens 3.14, il revient par les mêmes mots (à cause de cela) à son vœu plein d'amour, à sa prière. (Ephésiens 3.14-21) C est avec un sentiment solennel, en prononçant son propre nom, que Paul se prépare à prier pour ses frères et qu'il s'appelle prisonnier de Jésus-Christ.
    Ainsi, ailleurs, il appelle ses chaînes "ses liens en Christ," (Philippiens 1.13) ou encore "les liens de l'Evangile" (Philémon 13) parce que c'est pour Christ et pour son Evangile qu'il souffrait cette dure captivité. Ce n est pas là seulement sa consolation, mais sa gloire. (Galates 6.14 ; comparez Romains 5.3) La croix de Christ crucifie le péché et vivifie le pécheur au lieu de le tuer, comme le fait l'aiguillon de la loi.
    - "Tout cela, je le souffre pour vous," dit-il à ses frères convertis du paganisme, afin de leur montrer à quel prix il achetait leur introduction dans l'Eglise de Dieu. Quelle puissance de charité cette pensée donne à son apostolat (Ephésiens 3.2 et suivants) et à sa prière ! (Ephésiens 3.14 et suivants)
  • 3.2 si du moins vous avez appris la dispensation de la grâce de Dieu, qui m'a été donnée pour vous, La dispensation (comparez Ephésiens 1.10) confiée à Paul était, à la fois, le conseil de la grâce de Dieu pour le salut des pécheurs de toutes les nations, et la vocation spéciale de cet apôtre à en devenir le ministre parmi les Gentils (pour vous). Cette pensée est développée Ephésiens 3.3-10.
    - Ces mots : si toutefois vous avez appris, etc., prouvent avec évidence que notre épître n'a pu être adressée aux Ephésiens seuls, qui connaissaient si bien l'apôtre et la nature de son ministère. (Voir l'introd.)
  • 3.3 savoir, que c'est par révélation que m'a été donné à connaître ce mystère, comme je viens de vous l'écrire en peu de mots ; Le mystère est ce que Paul vient de nommer "la dispensation" (Ephésiens 3.2) et qu'il explique clairement. (Ephésiens 3.6) Ce mystère, Paul l'a connu par révélation directe du Seigneur, non par l'instruction des hommes. (Galates 1,12)
    Comme je viens de vous l'écrire (dans cette lettre) ne signifie pas que l'apôtre ait déjà exprimé cette pensée d'une révélation directe, mais il entend ce mystère tel que (ou de la manière dont) il en a déroulé les richesses dans les deux premiers chapitres. (Voir en particulier Ephésiens 1.9,10 ; 2.11 et suivants ; comparez ci-dessous, Ephésiens 3.6)
  • 3.6 savoir que les païens sont cohéritiers, et d'un même corps, et participants à la promesse en Jésus-Christ, par l'Evangile ; Tel est le mystère. (Ephésiens 3.3. note.) Paul appelle ainsi toute vérité divine ou tout fait divin que l'homme ne peut connaître que par révélation. Ici il s'agit du fait de la participation de tous les peuples à la grâce de Dieu en Jésus-Christ. On sait combien les disciples de Jésus eurent de peine à comprendre et à croire cette miséricorde de Dieu ; il fallut qu'elle fût directement révélée à Pierre, (Actes 10) comme plus tard à Paul, (Ephésiens 3.3) et longtemps elle rencontra une opiniâtre résistance de la part des chrétiens judaïsants, grand sujet de lutte pour l'apôtre des Gentils.
    - Quand il dit que ce mystère n'a pas été révélé aux générations précédentes, il veut dire qu'il ne le fut pas avec la clarté avec laquelle il fut manifesté ensuite par l'Esprit aux apôtres et prophètes (voir sur ces mots Ephésiens 2.20, note) ; car les prophéties de l'Ancien Testament sont déjà remplies de la grande promesse du salut pour toutes les nations de la terre. (Esaïe 55.5 ; 2.2,3 ; 19.19,22-25)
    Mais c'est par l'Evangile seulement que parut dans tout son jour ce grand fait que Paul décrit (Ephésiens 3.6) par trois expressions d'une signification profonde. (Comparer Ephésiens 1.23 ; 2.15,16 ; comparez Ephésiens 2.20, note.)
    - L'épithète de saints appliquée aux apôtres et prophètes (Ephésiens 3.5) peut étonner sous la plume de Paul. Cette expression est insolite et semble inspirée par la vénération dont un âge postérieur entourait les fondateurs de l'Eglise. De Wette et d'autres ont fait de cette expression (comme de celle de Ephésiens 2.20 le fondement des apôtres et prophètes) un argument contre l'authenticité de l'épître. Mais il faut remarquer que saint veut dire, dans le langage de l'Ecriture, mis à part, consacré et non, parfait, accompli. Dans ce sens, ce qualificatif est attribué aux prophètes de l'Ancien Testament ; (Luc 1.70) et, par Paul lui-même, à tous les membres de l'Eglise. (Ephésiens 1.1 ; Philippiens 1.1 ; Colossiens 1.2,6)
    Quoi d'étonnant dès lors que l'apôtre l'emploie pour désigner ceux qui sont constitués en dignité au sein de l'Eglise et qui sont les organes particuliers de l'Esprit de Dieu ? (Comparer Ephésiens 3.8)
  • 3.8 A moi, le moindre de tous les saints, a été donnée cette grâce d'annoncer parmi les païens la richesse incompréhensible de Christ, Le moindre de tous les saints annonçant la richesse incompréhensible de Christ ! voilà le contraste qui humilie l'apôtre, la grâce qui le remplit d'admiration. (Comparer 1Corinthiens 15.9 ; 1Timothée 1.12-15)
    Plus Dieu élève un homme, plus celui-ci doit s'abaisser lui-même. Le mal qu'il trouve en lui est toujours plus grand que celui qu'il voit chez les autres ; c'est pourquoi il peut avec vérité se placer au-dessous d'eux. (Philippiens 2.3)
  • 3.9 et de mettre en lumière devant tous quelle est la dispensation du mystère caché dès les siècles en Dieu, qui a créé toutes choses ; Afin de montrer mieux encore la grandeur de sa vocation, l'apôtre dit qu'elle avait pour objet ce mystère caché dès les siècles en Dieu, (comparez Ephésiens 3.5) et il ajoute : qui a créé toutes choses, pour rappeler que la rédemption est, aussi bien que la création, un acte de la toute-puissance du Créateur ; c'est une création nouvelle qui a plus coûté que la première.
    - A ces mots : qui a créé toutes choses, le texte reçu ajoute : "par Jésus-Christ," paroles non authentiques.
  • 3.10 afin que fût maintenant donnée à connaître aux principautés et aux puissances dans les lieux célestes par l'Eglise la sagesse de Dieu, infiniment variée ; Les principautés et les puissances sont divers ordres des anges. (Comparer Ephésiens 1.21)
    Or, bien que les anges de Dieu contemplent ses perfections, ils apprennent à les connaître mieux encore par l'Eglise, c'est-à-dire par la rédemption d'une race déchue, qui manifeste plus abondamment qu'aucune autre de ses œuvres la sagesse, la puissance et l'amour de Dieu. (Comparer Luc 15.10 ; 1Pierre 1.12)
  • 3.12 en qui nous avons la liberté de nous approcher de Dieu avec confiance, par la foi en lui. Ces mots de Ephésiens 3.11 : selon le dessein (Grec : "dessein des siècles") reprennent la pensée de Ephésiens 3.9, à laquelle le Ephésiens 3.10 donne un développement nouveau, et le but de l'apôtre est toujours de faire ressortir la grandeur divine de ce mystère accompli en Christ et dont l'administration lui a été confiée. (Ephésiens 3.4-8)
    D'autres traduisent : "...le dessein qu'il a formé en Christ," mais ce sens ne s'accorde guère avec la suite.
    - Dès lors, nous avons (Ephésiens 3.12, grec) la liberté (de parole, d'action) et l'accès (auprès de Dieu) en confiance ou persuasion. (Comparer Ephésiens 2.18 ; Hébreux 4.16 ; 10.19-22)
  • 3.13 C'est pourquoi je demande de ne point perdre courage dans mes afflictions pour vous, ce qui fait votre gloire. Telle est la traduction littérale de ce verset.
    Le sens de nos versions ordinaires : je vous prie de ne point vous décourager, est possible. (Luther, Calvin, la Bible anglaise et la plupart des commentateurs traduisent ainsi.)
    Il nous paraît plus probable, toutefois, que la pensée de l'apôtre est celle-ci : "Je demande (à Dieu) de ne pas permettre que je me décourage, etc."
    De même qu'à Ephésiens 3.8, 1'apôtre est saisi de la grandeur de sa vocation, des souffrances qui l'accompagnent, du sentiment de sa faiblesse, et il termine par une humble supplication à Dieu pour lui demander sa force.
    La dernière pensée du verset : ce qui est votre gloire, s'accorde très bien avec ce sens : l'apôtre considère ses souffrances comme contribuant à la gloire des Eglises (comparez 1Corinthiens 4.9 et Suiv. ; 2Corinthiens 1.6), et il faut entendre ce mot dans son sens le plus élevé, c'est-à-dire comme signifiant la consommation finale de toute la vie chrétienne, la glorification.
    Le serviteur de Dieu n'a pas d'autre but en se soumettant avec joie et avec constance à toutes les tribulations qu'il endure pour l'amour des âmes.
    "La gloire et le salut de l'Eglise est d'avoir un pasteur qui mette son honneur et sa confiance, non dans le crédit des hommes, mais dans la croix de Jésus-Christ." Quesnel.
    - Quelques interprètes pensent que la gloire des Ephésiens, ne consiste pas dans les souffrances de l'apôtre, mais dans le fait de ne pas perdre courage. On peut, d'après le texte, la rapporter à l'une et à l'autre de ces deux causes.
  • 3.14 C'est à cause de cela que je fléchis les genoux devant le Père, 14 à 21 Prière de l'apôtre pour ses frères.
    Le c'est pourquoi de Ephésiens 3.13 indiquait une conclusion tirée de ce qui précède immédiatement, c'est-à-dire, de l'apostolat de Paul. (Ephésiens 3.8-12)
    Le c'est à cause de cela de Ephésiens 3.14 reprend celui du Ephésiens 3.1 ; ayant achevé ce qu'il voulait dire de son ministère, l'apôtre revient, par la même expression conjonctive, à la grande pensée, qui, tout à l'heure déjà, remplissait son cœur : il adresse à Dieu des prières ardentes pour l'affermissement et l'avancement de ses frères dans la vie intérieure.
    Les versets Ephésiens 3.16-19 expriment ce qu'il demande en leur faveur. Ces versets se rattachent donc directement à ce que Paul a dit des grâces immenses accordées aux chrétiens convertis du paganisme. (Ephésiens 2.11-22) Ils ont déjà beaucoup reçu ; c'est ce qui lui donne courage et foi pour demander davantage, jusqu'à "toute la plénitude de Dieu." (Ephésiens 3.19)
    "Cette seconde prière de saint Paul pour les Ephésiens a ainsi la même motif que la première, (Ephésiens 1.15-20) dont elle n'est guère que la reprise et le développement. Telle est la gratuité des dons de Dieu et notre pauvreté propre, que nous n'avons pas d'autre titre à des grâces nouvelles que les grâces déjà reçues ; mais ce titre suffit." A. Monod.
  • 3.15 duquel toute famille dans les cieux et sur la terre tire son nom, Ces paroles se rapportent au nom de Père, qui termine le verset Ephésiens 3.14. (Le texte reçu ajoute : "de notre Seigneur Jésus-Christ," contre les autorités les plus décisives.)
    L'apôtre fait un rapprochement de mots entre ce nom de Père (pater), et le mot de famille (patria), employé ailleurs dans le sens de tribu ou de descendance d'un père. (Luc 2.4 ; Actes 3.25) C'est du Père céleste que toute famille sur la terre et dans le ciel tire son nom (Grec : "est nommée d'après lui"), de même que les familles des hommes portent le nom de leur père.
    L'apôtre désigne par ce terme des familles spirituelles, celle des anges, celle des Israélites fidèles, celle des Gentils appelés à la foi. Dieu s'attribue ce beau titre de Père, non seulement comme Créateur, mais surtout parce que ses vrais enfants sont "nés de lui," (Jean 1.12,13) par une naissance nouvelle, et qu'il a pour eux l'amour du plus tendre père.
    Dans la pensée de l'apôtre, ce titre s'applique surtout à ses lecteurs convertis du paganisme, et doit leur inspirer le sentiment que Dieu ne fait point d'acception de personne à leur détriment ; c'est la pensée qui reparaît si souvent dans toute notre épître. (Voy. surtout Ephésiens 2.18,19)
    - C'est devant ce Père que l'apôtre fléchit les genoux, c'est-à-dire prie pour ses frères, (Ephésiens 3.16-19) avec autant d'humilité que d'amour, faisant preuve du véritable esprit de prière.
  • 3.16 afin qu'il vous donne, selon la richesse de sa gloire, d'être avec puissance fortifiés par son Esprit quant à l'homme intérieur ; La richesse de la gloire de Dieu, ce sont ses perfections, ici spécialement sa puissance et sa miséricorde que Paul implore.
    La première grâce qu'il demande, c'est que l'homme intérieur, faible encore, soit fortifié par la puissance divine qui lui est communiquée. (Voy. sur cette notion de l'homme intérieur, Romains 7.22, note.)
    Cela ne peut avoir lieu que par l'Esprit de Dieu, qui vivifie en nous toutes ses grâces. En quoi consiste cette force ? Paul le dit abondamment dans ce qui suit.
    - "Qu'il est admirable, et au-dessus de l'homme, cet homme intérieur, dont la foi est la raison et la lumière ; dont la charité est le cœur et la vie ; dont le Saint-Esprit est l'âme et la force ; dont Jésus-Christ est la personne et la substance ; dont Dieu est le Père, l'héritage, la gloire les richesses et la demeure éternelle ; et que Dieu forme dans le temps, par une opération dont la puissance répond aux richesses et à la grandeur de sa gloire !" Quesnel.
  • 3.17 que Christ habite dans vos cœurs par la foi, Le Saint-Esprit fortifie la foi, (Ephésiens 3.16) et cette foi nous unit à Christ au point qu'il demeure en nous et nous en lui. Il ne faut pas voir dans ces termes des figures, mais leur laisser toute leur vivante réalité. (Comparer Jean 14.23 ; Galates 2.20)
    Un christianisme qui se contente du Christ pour nous, en reniant ou négligeant le Christ en nous, (Colossiens 1.27) est une déplorable illusion.
  • 3.18 étant enracinés et fondés dans l'amour, afin que vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur, D'autres traduisent : "Afin que, étant enracinés et fondés dans l'amour, vous puissiez comprendre..."
    - Cela revient au même pour le sens. Christ, demeurant en nous, y fait régner l'amour. Paul parle, dans ces versets, de l'amour de Dieu ou de Christ pour nous, non de notre amour pour lui ; mais l'apôtre demande que ses frères en soient pénétrés, qu'ils y plongent leurs racines, comme un arbre puissant plonge les siennes dans le sol, et que, fondés en lui, ils soient semblables à un édifice inébranlable.
    Par cet amour, plus que par aucune de nos facultés intellectuelles, nous serons rendus capables de comprendre (Ephésiens 3.18) et de connaître, (Ephésiens 3.19) selon cette parole d'Augustin : "Si quelqu'un veut connaître Dieu, qu'il aime !"
    Comprendre avec tous les saints, qui seuls ont l'intelligence spirituelle, et avec qui tout chrétien se sent dans une communion vivante qui l'élève et le fortifie. Comprendre quoi ? Paul ne le dit pas ; sa pensée s'agrandit et embrasse l'infini, qu'il désigne en ces termes sublimes : la largeur et la longueur et la profondeur et la hauteur.
    Mais sans doute il veut parler de ce mystère de miséricorde et d'amour dont il a entretenu ses lecteurs dans la première partie de ce chapitre (Ephésiens 3.3,4,9) et qu'il contemple tout spécialement ici. Il demande à Dieu d'élever vers ce mystère toutes les aspirations de ses frères. Il proclame la largeur de cette miséricorde divine, qui s'étend à tout pays, à tout peuple, à tout pécheur ; la longueur, qui dure d'éternité en éternité en ce Sauveur qui jamais ne cesse d'aimer ; la hauteur, par laquelle une créature déchue est élevée du sein de sa poussière et de sa corruption jusqu'au trône de Dieu ; la profondeur, abîme insondable de cette miséricorde qui peut atteindre jusqu'au dernier des pécheurs dans sa dégradation. (Comparer Job 11.7-9)
    "Si nous ne comprenons pas encore ce mystère, contentons-nous, en attendant, d'imiter la charité de Dieu : sa profondeur, en secourant ceux qui sont dans la plus profonde misère ; sa largeur en embrassant dans l'amour de Dieu indistinctement tous les hommes, même ceux qui le méritent le moins ; sa longueur en ne nous bornant à rien et ne nous lassant jamais ; sa hauteur, en n'agissant que par lui comme notre principe, ne regardant que lui comme notre modèle, rapportant tout à lui comme à notre fin." Quesnel.
    - Ou si l'on préfère ne pas donner une signification particulière à chacune de ces quatre dimensions de l'amour du Seigneur, on peut y voir simplement l'expression de l'immensité de cet amour "qui enveloppe de toutes parts le croyant, qui s'étend dans tous les sens autour de lui à perte de vue." A. Monod.
  • 3.19 et connaître l'amour de Christ, qui surpasse toute connaissance ; afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu. Ces paroles encore dépendent immédiatement de ce qui précède : il faut être enraciné et fondé dans l'amour pour connaître l'amour dont Christ nous a aimés. Mais, comme si l'apôtre craignait d'avoir trop dit, d'avoir diminué l'amour de son Sauveur en supposant que nous pouvons le connaître, il se hâte d'ajouter que cet amour surpasse et déborde de toutes parts notre connaissance.
    Que lui importe s'il froisse dans les termes la logique des hommes ! N'est-il pas ici tout entier dans une logique et une psychologie que le monde ignore : comprendre par le cœur, connaître en aimant ! Et qui donc connaîtra l'amour, sinon celui qui aime ?
    "D'ailleurs, c'est bien ici la vraie connaissance des choses divines, et en particulier de l'amour de Christ : elle consiste à reconnaître qu'elle se trouve en présence de l'infini, et que, plus elle se développe, plus se découvrent à elle de nouvelles perspectives qu'elle n'avait pas même soupçonnées." Olshausen.
    L'apôtre avait exprimé la même pensée en écrivant aux Corinthiens : "maintenant nous connaissons en partie," par fragments. Lorsque l'amour de Christ s'est emparé de notre cœur avec une puissance divine, nous commençons à le connaître ; et, tandis que la connaissance intellectuelle tâtonne dans les ténèbres, celle de l'amour la devance de son regard plus pénétrant et marche de progrès en progrès, jusqu'à ce que, échappant à l'état d'enfance, nous parvenions, dans l'éternité, à l'état d'homme fait. (1Corinthiens 13.8-12, note ; 1Corinthiens 8.2 note.)
    - L'apôtre, il est vrai, parle de l'amour de Christ pour nous, et non de notre amour pour lui. Mais aimer Christ est le seul moyen de "connaître son amour qui surpasse toute connaissance." C'est ce qui a induit Luther à rendre ces paroles d'une manière inexacte, mais admirable dans sa hardiesse : "Aimer Christ vaut mieux que tout savoir."
    Grec : "Afin que vous soyez remplis vers ou jusqu'à toute la plénitude de Dieu." Ici la prière de l'apôtre s'élève si haut, il sent si bien l'impossibilité de sa réalisation actuelle, qu'il emploie cette préposition jusqu'à qui montre cette réalisation progressive et ne devenant complète que dans l'avenir. (Comparer Ephésiens 4.13)
    L'amour de Christ pour nous et en nous, est encore le moyen d'arriver à ce dernier terme. Et ce terme, c'est la plénitude de Dieu, c'est-à-dire tout son être, toutes ses perfections accomplies dans son Eglise et dans chaque membre du corps de Christ. (Ephésiens 1.23, note.)
    Au delà de cette plénitude de l'amour de Dieu, de la sainteté de Dieu, de la lumière de Dieu, de la félicité de Dieu, de Dieu lui-même, il n'y a plus rien à désirer, ni à demander : c'est Dieu tout en tous. Ce vœu revient à l'espérance exprimée ailleurs par l'apôtre : "Nous sommes transformés en la même image de gloire en gloire, par l'Esprit du Seigneur." (2Corinthiens 3.18)
  • 3.21 à lui la gloire, dans l'Eglise en Jésus-Christ, dans tous les âges, au siècle des siècles. Amen. Pénétré de ce sentiment que l'amour de Christ surpasse toutes nos pensées, tous nos vœux, toutes nos prières ; se souvenant que "nous ne savons pas nous-mêmes comment nous devons prier," (Romains 8.26) l'apôtre s'en remet avec confiance pour tous ses vœux et tous les besoins des Eglises à ce Dieu qui prend plaisir à répandre sur ses enfants toutes les richesses de sa grâce.
    Quoi que nous demandions ou même que nous pensions, Dieu peut et veut faire infiniment plus encore.
    Paul fonde cette confiance sur la puissance divine qui agit en nous avec efficace (Grec : "énergie"), et qui nous a tirés de la mort pour nous rendre participants de la vie de Christ. (Ephésiens 2.1-6)
    - C'est avec un sentiment profond d'adoration et d'amour que l'apôtre rend toute gloire à son Dieu. Son vœu ardent est que l'Eglise entière contribue à cette gloire de Dieu. C'est ce qui aura lieu, car il s'agit de l'Eglise en Jésus-Christ qui est en lui, dont il est la vie et à qui il assure le triomphe final. Suivant d'autres, il faut traduire : "dans l'Eglise, par Jésus-Christ."
    - C'est encore par Christ que gloire est rendue à Dieu dans l'Eglise.
    - Cette gloire sera éternelle, et sur la terre tant qu'il y aura des hommes, et dans le ciel. Trad. littér. : En toutes les générations du siècle des siècles, c'est-à-dire du siècle le plus reculé, en d'autres termes : éternellement.
    - Amen, vérité, réalité immuable.
  • Ephésiens 4

  • 4.1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, Chapitre 4.
    1 à 16 L'unité de l'Esprit dans la vérité des dons.
    C'est par ces mots que l'apôtre passe à la partie morale de son épître.
    Ce donc indique ici, comme Romains 12.1, une conclusion d'une immense importance et d'une indispensable nécessité : c'est que la doctrine chrétienne, acceptée par le cœur, doit produire tous ses fruits dans la pratique de la vie.
    Cette conséquence est naturelle, elle découle de son principe ainsi que le fruit provient de l'arbre qui le porte ; cependant, comme la vérité ne développe la sainteté qu'au travers de continuels combats, d'incessantes tentations, comme l'homme est facilement inconséquent quand il s'agit de renoncer à lui-même et à ses penchants, l'apôtre ne dédaigne pas de préciser, jusque dans les moindres détails, les résultats moraux de la doctrine qu'il annonce. Il le fait dans les trois derniers chapitres de notre épître.
    Prisonnier dans le Seigneur, c'est-à-dire par dévouement pour lui et pour sa cause dans une communion d'amour et de souffrances avec lui. Ici, comme à Ephésiens 3.1, l'apôtre emploie ce mot avec l'article : le prisonnier, afin de donner à entendre qu'il a droit à ce titre douloureux dans un sens tout spécial, qu'il est par excellence "le prisonnier dans le Seigneur."
    En rappelant ainsi pour la seconde fois sa captivité, il veut sans doute inspirer à ses lecteurs, par la pensée de ses durs sacrifices, le courage de subir, eux aussi, les renoncements de la vie chrétienne. Mais surtout souffrir pour son Maître donnera toujours à un serviteur de Jésus-Christ un nouveau degré d'autorité lorsqu'il exhortera ses frères. (Ephésiens 3.1, note.)
    La vocation ou l'appel de Dieu par l'Evangile, n'a d'autre but que de ramener l'homme à la sainteté. Marcher ou se conduire d'une manière digne de cette vocation, c'est, pour le chrétien, réaliser dans sa vie cette intention de Dieu. (1Thessaloniciens 2.12 ; 2Thessaloniciens 1.11 ; comparez Philippiens 1.27 ; Colossiens 1.10 ; 2Timothée 1.9)
  • 4.2 avec toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans la charité, La charité, un amour intime et vrai pour le Seigneur et pour ses rachetés, peut seule produire, dans nos rapports avec ces derniers, l'humilité, la douceur, la patience, le support.
    (Comparer Colossiens 3.12-14)
    "Supporter les défauts du prochain par insensibilité, par une douceur de tempérament, une complaisance humaine, une honnêteté du monde, une hypocrisie de pharisien, rien de si commun ; le faire par une charité véritable et bien chrétienne, rien de plus rare." Quesnel.
  • 4.3 vous appliquant à conserver l'unité de l'Esprit, par le lien de la paix : L'unité de l'Esprit n'est point celle de l'esprit humain, comme l'entendent Calvin et d'autres, mais celle qui est créée par l'Esprit de Dieu, (Ephésiens 4.4) agissant dans les chrétiens par une même foi, une même espérance, un même amour. (Romains 5.5)
    Tel est le lien de la paix ; c'est cet amour qui est appelé ailleurs "le lien de la perfection." (Colossiens 3.14,15) La paix établit un lien entre ceux qui la possèdent et constitue l'unité. Mais, bien que cette unité soit ainsi une œuvre de Dieu, tout fidèle peut contribuer à l'augmenter ou à la détruire, selon qu'il agit par amour ou qu'il se livre à son sens charnel, à l'égoïsme, à l'orgueil. De là l'exhortation.
    Cette unité est spirituelle ; œuvre de l'Esprit, elle repose sur les grands biens célestes que tous les croyants ont en commun, et que l'apôtre va exposer dans les versets suivants. Elle n'est donc point une uniformité extérieure et matérielle, qui souvent cache en son sein, avec l'esclavage des consciences, les plus profondes divisions ; elle peut, au contraire, exister, et elle existe en effet entre des chrétiens qui, extérieurement, se rattachent à des institutions diverses ; elle n'exclut donc ni la diversité, ni la liberté.
    Toutefois, là où elle règne véritablement au dedans, elle devra, par sa nature même, tendre toujours à se traduire au dehors. Il faut que l'Eglise de Jésus-Christ, une dans sa nature spirituelle, s'efforce de devenir une en toutes choses ; l'Esprit doit créer son corps : (Ephésiens 4.4) c'est le but que l'exhortation de l'apôtre place devant nos yeux. Nous ne saurions attacher trop de prix à cette unité dans l'amour fraternel.
    Comme le remarque Ad. Monod, "la place seule que lui donne ici notre apôtre suffit pour en montrer l'importance. Qui de nous, voulant exposer les obligations morales du croyant, aurait songé à commencer par l'unité de l'Esprit ? C'est encore par là que saint Paul commence ses exhortations aux Philippiens (Ephésiens 2.1 et suivants) et aux Corinthiens (1Corinthiens 1.10 et suivants) Aussi, ce qui est encore plus décisif, c'est par ce même endroit que le SaintEsprit a commencé, quand il a voulu donner au monde le spectacle d'une Eglise chrétienne." (Actes 2.42-47 ; 4.32-35)
  • 4.6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. Voilà ce qui constitue l'éternelle unité des rachetés du Sauveur ! L'apôtre ne fait que nommer ces grands objets de la foi, dont chacun est un, indivisible, fondant l'unité de tous ceux qui y ont part, et il ne juge pas nécessaire d'y ajouter aucune explication, ni aucune réflexion.
    Un seul corps rappelle ce qu'il a enseigné déjà ; (Ephésiens 2.15,16) cette belle image lui sert fréquemment à dépeindre l'Eglise dans ses rapports avec Christ. (Romains 12.5 ; 1Corinthiens 10.17 ; 12.12-30)
    Un seul Esprit (non l'esprit de l'homme ou l'esprit chrétien, comme le veut encore Calvin, mais l'Esprit de Dieu), lien toutpuissant, vivant et intime, qui unit nécessairement tous ceux qu'il pénètre, conduit et sanctifie.
    Une seule espérance de la même vocation pour le royaume de Dieu : comment seraient-ils divisés, ceux qui doivent passer l'éternité dans le même élément de vie et d'amour ?
    Un seul Seigneur, le même Maître auquel tous obéissent : "Christ est-il divisé ?" (1Corinthiens 1.13)
    Une seule foi envisagée, non dans son objet, puisque tout ce que nous croyons est déjà énoncé ici, mais dans sa nature intime, produisant en tous les mêmes sentiments, la même vie chrétienne.
    Un seul baptême, nommé ici sans doute parce qu'il est le symbole commun de l'introduction de tous dans l'Eglise, le signe extérieur de la régénération par le Saint-Esprit, laquelle nous rend un avec Christ et avec ses membres.
    Enfin et surtout, un seul Dieu et Père, dont l'amour éternel, répandu dans le cœur de ses enfants, fait d'eux tous des frères, dans le sens le plus réel et le plus intime du mot : quelle unité !
    Et ce Dieu trois fois saint, dont cette épître rappelle sans cesse l'action pour la rénovation de l'homme pécheur, se révèle ainsi à nous comme Celui qui est au-dessus de tous par sa puissance et sa grâce infinies ; parmi tous, en son Fils bien-aimé, qui l'a remis en communion avec nous ; en nous tous, par son Esprit qui habite au dedans de nous. (Comparer Romains 11.36 ; 1Corinthiens 8.6 ; 12.4-6 ; 2Corinthiens 13.13)
    - D'excellents interprètes refusent de voir dans ces dernières paroles l'expression d'un rapport trinitaire de Dieu à l'homme, et ils les appliquent uniquement à la présence et à l'action de Dieu le Père.
    "Dieu par l'Esprit de sanctification s'étend envers tous les membres de l'Eglise et les comprend tous sous sa domination, et habite en tous." Calvin.
    En faveur de cette explication, on peut remarquer que la préposition que nous traduisons par parmi, n'a pas le sens local de au milieu de, mais exprime plutôt la pénétration de tous par l'Esprit de Dieu, l'action divine traversant tous les cœurs ; tandis que le troisième terme exprime l'habitation de Dieu en tous. Il n'y a donc pas de répétition oiseuse dans l'emploi de ces prépositions diverses.
  • 4.7 Mais, à chacun de nous la grâce a été donnée, selon la mesure du don de Christ. Selon qu'il trouve bon de la mesurer à chacun. (1Corinthiens 12.11)
    "La diversité des grâces et des dons dans l'Eglise contribue à son unité. Ce n'est pas le mérite qui en règle la distribution, mais la volonté de Dieu et le dessein qu'a Jésus-Christ sur chaque membre de son corps, pour l'employer à ce qu'il lui plaira. Le devoir et le bien de chacun est d'être content de sa mesure, de ne se point élever, de se laisser appliquer, de recevoir sans vanité et de communiquer sans envie ce qui est donné par le Chef." Quesnel.
    - Le don de Christ, c'est ce qu'il donne de cette grâce dont il est le dispensateur.
  • 4.8 C'est pourquoi il est dit : Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et il a donné des dons aux hommes. Grec : "Il dit," ou "elle dit." On peut sous-entendre soit l'Ecriture soit David, ou Dieu par la bouche de David. (Psaumes 68.19 ; comparez 2Corinthiens 6.16)
    L'apôtre, après avoir indiqué le fondement de l'unité de la vraie Eglise de Dieu, (Ephésiens 4.4-6) veut montrer que cette unité n'est pas l'uniformité ; qu'elle se manifeste dans la variété des dons accordés à chacun et que ces dons de la grâce, distribués "selon la mesure du don de Christ," (Ephésiens 4.7) loin de détruire l'unité par leur diversité, ne font que la rendre plus certaine et plus complète. (Ephésiens 4.11-16)
    Mais avant d'arriver à cette démonstration, il va dire en passant quelle est la source de ces dons, et comment Christ nous les a acquis par son œuvre entière, soit par son humiliation, soit par son retour dans la gloire.
    "Avant d'appeler notre attention sur la distribution des grâces, il la fixe d'abord un moment sur le distributeur." A. Monod. (Ephésiens 4.8-10)
    Tout cela est très clair et tout à fait conforme aux enseignements de l'Ecriture. Les dons du Saint-Esprit ne pouvaient être dispensés à l'Eglise qu'après l'accomplissement de la rédemption et la glorification de JésusChrist. (Voy. entre autres passages, Jean 7.39, note ; Jean 14.12 ; 14.7, note ; Actes 2.33)
    Mais l'apôtre exprime cette pensée dans les paroles d'un psaume, et ces paroles, il ne les cite pas littéralement, Il paraît les détourner de leur sens original, afin de les adapter à son but. De là, grand embarras des interprètes, les uns y voyant une citation fausse de l'Ecriture, les autres faisant des efforts pour mettre d'accord le texte et la citation.
    On a reproché à Paul la pensée et les termes, le fond et la forme. La pensée, parce que, dit-on, à Psaumes 68, il n'est point question de Christ, ni de son œuvre, ni de ses dons. Le psalmiste chante les triomphes de Dieu opérant les délivrances de son peuple depuis la sortie d'Egypte jusqu'à l'établissement de son règne visible en Sion, puis il ajoute (Ephésiens 4.19) littéralement : "Tu es monté en haut, tu as emmené captive la captivité (les captifs), tu as reçu des dons dans les hommes (ou pour les hommes) et même les rebelles, afin que la habite Dieu, l'Eternel."
    Le Dieu révélé personnellement à son peuple dans l'ancienne Alliance, le Dieu marchant avec ce peuple, triomphant pour lui de tous ses adversaires, réduisant ceux-ci sous sa domination, en recevant les dépouilles et les tributs, ce Dieu est, selon tous les enseignements de l'Ecriture, la Parole éternelle, l'Ange de l'Alliance, le Fils de Dieu. (Comparer Jean 1 : l, note.)
    De plus, tous les faits de l'histoire du règne de Dieu dans l'A.T. sont, aux yeux des écrivains du N. T., autant de symboles prophétiques de ce même règne de Dieu réalisé par le Rédempteur. Appliquer à Jésus-Christ, à son triomphe sur les ennemis spirituels de son peuple, la pensée du psalmiste, était, de la part de l'apôtre, rester parfaitement dans le sens de la parole scripturaire et en montrer la complète réalisation.
    Mais la différence dans les termes ? mais le recevoir du prophète, transformé en donner par l'apôtre ? Pour ne faire violence à aucun des deux textes, il faut les laisser dire l'un et l'autre ce qu'ils disent. Il est de toute évidence que l'apôtre n'a pas entendu citer ici littéralement, comme le prouve déjà la troisième personne : il est monté, mise au lieu de la seconde : tu es monté.
    Paul exprime sa pensée dans les termes de l'Ecriture, parce que ce rapprochement lui importait, mais il l'exprime avec cette entière liberté dont il donne ailleurs tant d'autres exemples. Ce qui importe, c'est sa pensée, qui est parfaitement vraie, et non la forme qu'il lui a donnée par une allusion libre aux paroles du psaume. Rien n'est moins vrai, au contraire, que les tours de force exégétiques par lesquels on veut établir une harmonie littérale entre le texte et la citation.
    - Le mot de captivité est un hébraïsme qui signifie les captifs. Qui sont ces captifs ? Dans le psaume, il s'agit d'ennemis du peuple de Dieu réduits en servitude ; dans l'application qu'en fait l'apôtre, il est question des ennemis de Christ et de son règne, vaincus par sa résurrection et son retour dans la gloire. (Comparer Colossiens 2.15) D'autres entendent par ces captifs des hommes vaincus par la puissance de Christ et volontairement soumis à son règne. C'est possible, mais ce sens n'est pas dans le texte.
  • 4.9 Or, que veut dire cela : Il est monté, si ce n'est qu'il était aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? Le texte reçu porte ici, contre les meilleures autorités : "si ce n'est qu'auparavant il était descendu dans les parties les plus basses de la terre."
    - Puisqu'il est monté, veut dire Paul, cela signifie que d'abord il s'était abaissé jusqu'à cette terre perdue dans les ténèbres, afin d'y accomplir son œuvre de délivrance. Nous pensons qu'il s'agit simplement de la venue du Fils de Dieu sur la terre.
    Plusieurs exégètes anciens et modernes voient ici une mention d'une descente de Christ au séjour des morts. Ils s'appuient surtout sur le fait que l'apôtre emploie le comparatif : "les parties plus basses de (ou que) la terre" et sur la conclusion : afin qu'il remplit toutes choses.
    L'échelle des êtres compte trois degrés : le ciel, la terre, le séjour des morts. Christ doit régner dans les trois domaines, pour remplir toutes choses, "afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre." (Philippiens 2 ; 10)
    D'après la conception de l'A.T. que Paul adopte, le séjour des morts est situé "dans les profondeurs de la terre." (Psaumes 63.10 ; Ezéchiel 31.16 ; 32.18,24 ; Esaïe 14.15)
    Tout en reconnaissant la force de ces arguments, nous nous en tenons à la première interprétation qui nous semble cadrer mieux avec le raisonnement de l'apôtre. Il peut en effet conclure de l'ascension de Christ à sa venue préalable sur la terre, mais non à sa descente au séjour des morts. Cette dernière idée n'est pas clairement exprimée dans notre passage.
  • 4.10 Celui qui est descendu, c'est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu'il remplit toutes choses. Par ces derniers mots, l'apôtre insiste encore sur la pensée que le retour de Christ dans la gloire éternelle, était la condition et le moyen de remplir toutes choses (Ephésiens 1.20-23) par sa toutepuissance, par sa toute-présence, par sa domination souveraine et par la richesse des dons qu'il s'était acquis le droit de distribuer à son Eglise. (Ephésiens 4.11)
    En même temps, il y a dans ces paroles, aussi bien qu'au verset précédent, la pensée de la préexistence de Christ, de sa gloire éternelle qu'il avait quittée pour descendre, s'abaisser, et dans laquelle il est remonté. C'est de là qu'il a la puissance de distribuer aux hommes tous les dons de l'Esprit. (Ephésiens 4.11)
    - Cette expression : "au-dessus de tous les cieux," désigne l'élévation suprême du Fils de Dieu, comme Ephésiens 1.20-23. (Comparer Hébreux 7.26, et sur l'idée d'une pluralité des cieux 2Corinthiens 12.2-4, notes.)
  • 4.11 Et lui-même a donné les uns comme apôtres, d'autres comme prophètes, d'autres comme évangélistes, d'autres comme pasteurs et docteurs, Ces mots : et lui-même a donné, reportent la pensée sur Ephésiens 4.7,8 et se attachent immédiatement à Ephésiens 4.10.
    Mais, d'après ces versets, on s'attendait à voir l'apôtre énumérer des dons divers (charismes) ; et au lieu de cela il désigne ici des hommes et des charges dans l'Eglise. C'est qu'en effet lui-même (Christ) donne à la fois les charges qu'il institue, les hommes capables de les remplir, et les dons de son Esprit, sans lesquels tout le reste n'est rien.
    Les apôtres, les envoyés immédiats de Jésus-Christ, ses témoins authentiques, sont avant tous les autres ; ils réunissent en eux à la fois toutes ces charges, et l'enseignement de tous les autres doit être jugé d'après le témoignage apostolique, même celui des prophètes. (1Corinthiens 14.37)
    Les prophètes étaient moins revêtus d'une charge permanente que dépositaires d'un don, qui consistait à parler des choses de Dieu par révélation ou du moins sous une influence puissante de l'Esprit de Dieu, qui mettait momentanément le prophète bien au-dessus de son état spirituel ordinaire. (Voir 1Corinthiens 12.10 et 1Corinthiens 14)
    Les évangélistes, ainsi que ce nom l'indique, étaient chargés d'annoncer de lieu en lieu la bonne nouvelle ; ils étaient souvent des compagnons d'œuvre des apôtres, comme Timothée et Tite.
    Les docteurs avaient le don spécial et la charge de l'enseignement.
    Les pasteurs enfin, appelés autrement anciens, ou surveillants (évêques), devaient paître, nourrir, diriger les troupeaux. Il faut remarquer toutefois que Paul réunit les deux derniers titres pasteurs et docteurs (sans article), parce que, dans sa pensée et dans les faits, tout pasteur devait en même temps être capable d'enseigner. (1Timothée 3.2 ; 1.9)
    - Ces charges et ces dons n'étaient pas tellement distincts, que le Seigneur, parfaitement libre de les dispenser comme il veut, n'ait pas trouvé bon d'en réunir souvent plusieurs dans le même homme ; ni tellement permanents, que l'on puisse, sans empiéter sur les droits de Dieu, prétendre les stéréotyper dans l'Eglise. D'autre part, c'est assurément une institution fort défectueuse que celle qui a fini par absorber tous ces emplois en un seul, le pastoral moderne !
  • 4.12 pour le perfectionnement des saints pour l'œuvre du service, pour l'édification du corps de Christ ; Tel est le but pour lequel Christ a donné les apôtres, les prophètes, etc. Ce verset, très simple en lui-même, est impossible à rendre littéralement, à cause de la différence des prépositions dont se sert l'apôtre, et que, faute de mieux, nous traduisons chaque fois par pour, ce qui donne l'idée de trois phrases coordonnées, de trois buts parallèles assignés aux dons que l'apôtre énumère au Ephésiens 4.11 ; ainsi ces dons auraient pour fins
    1° le perfectionnement (ou le rétablissement) des saints ;
    2° l'œuvre du service ;
    3° l'édification du corps de Christ, le tout opéré uniquement par les hommes indiqués Ephésiens 4.11.
    Tel est, en effet, selon le plus grand nombre des interprètes, le sens de ce verset. En y regardant de près, on se convaincra facilement que c'est là une erreur.
    Le premier pour se rapporte seul directement aux charges indiquées Ephésiens 4.11 ; le grand but de celles-ci est de rétablir, de perfectionner les saints par tous ces dons de l'Esprit de Dieu. Ce sont les saints eux-mêmes, c'est-àdire tous les chrétiens qui sont ainsi rétablis pour (préposition grecque différente) l'œuvre du service (Grec : diaconie), c'est-à-dire pour l'action de charité, de dévouement imposée à tout disciple de Christ, selon le grand principe du sacerdoce universel.
    Alors, et par là seulement, peut être atteint le troisième but : l'édification du corps de Christ, tout entier, se développant, grandissant, devenant un par cette sainte communion d'action et d'amour. Ce sens répond seul à d'autres enseignements tels que 1Corinthiens 12.4-7. D'ailleurs, il se retrouve développé ici même. (Ephésiens 4.16)
    De là, pour tout chrétien, aussi bien que pour tout ministre de la Parole de Dieu, l'obligation sacrée de concourir selon sa mesure à ce grand dessein de Dieu ; car tout disciple de Jésus-Christ est un missionnaire. Mais il ne faut pas que cela lui fasse négliger en rien les devoirs les plus ordinaires de sa vocation terrestre.
    - Il est à peine nécessaire d'observer que cet enseignement de l'apôtre n'exclut point les charges spéciales confiées par l'Eglise à tels de ses membres pour l'œuvre du service ou du ministère.
  • 4.13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; Grec : "A l'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude de Christ." (Le mot traduit par stature signifie aussi l'âge, mais ici le sens est le même.)
    - L'unité de la foi dans laquelle tous doivent enfin se rencontrer, cette unité créée par l'Esprit de Dieu, et dont l'apôtre a parlé au Ephésiens 4.3, tel est le but des dons, des charges et de l'action chrétienne qu'il vient de rappeler. (Ephésiens 4.11,12) Là, (Ephésiens 4.3) il déclare qu'elle existe ; ici, il la pose comme un but à atteindre ; cela est-il contradictoire ? L'expérience répond : non.
    Tous les vrais croyants ont l'unité de la foi dans les grandes vérités du salut, et tous pourtant marchent vers une unité plus parfaite dans les choses où ils diffèrent encore. Comment l'atteindront-ils ? Par une connaissance (plus parfaite) du Fils de Dieu, qui est le grand, l'unique objet de la foi. En effet, ce qui constitue nos différences dans la foi, ce n'est pas la nature de cette dernière, mais bien son objet, connu à des degrés fort divers.
    Les progrès dans cette connaissance et dans 'influence sanctifiante qu'elle exerce sur les vrais chrétiens, les unissent toujours plus intimement à Christ, dont ils sont les membres, et par là ils s'avancent vers la mesure de la stature de Christ, étant de plus en plus transformés à sa ressemblance, Christ lui-même grandissant en eux. (Ephésiens 4.15)
    Le dernier but enfin sera sa plénitude en tous. Ce mot se trouve déjà à Ephésiens 1.23, et dans le même sens. (Comparer aussi Ephésiens 3.19) L'Eglise, dans sa communion, sera la pleine manifestation de la gloire de Christ, de sa vie, de ses perfections. Voilà le terme où elle doit tendre, et ce sera la perfection de l'unité.
    - La question de savoir si ce but est assigné à l'Eglise sur la terre ou seulement dans le ciel, doit être tranchée, sans aucun doute, dans le premier sens. Le mot de foi qui caractérise cette unité ne saurait s'appliquer à l'économie future ; et d'ailleurs l'Ecriture se garde bien d'ajourner nos progrès indéfiniment ; à tous égards, elle se contente de nous dire : Tendez à la perfection ! et même elle ajoute : "Votre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur." (1Corinthiens 15.58)
    Aussi l'apôtre, dans les paroles qui suivent, rend-il son exhortation tout à fait actuelle, en en montrant l'application et les moyens de la mettre en pratique.
  • 4.14 afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés çà et là par tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les artifices de l'égarement, Par opposition à hommes faits. (Ephésiens 4.13 ; comparez 1Corinthiens 3.1 ; 14.20)
    La conjonction afin que se rattache à la pensée de Ephésiens 4.11,12. Paul expose d'abord ce qui empêche les progrès vers l'unité parfaite ; (Ephésiens 4.14) puis, dans les deux versets qui suivent, il indique les moyens positifs de réaliser ces progrès.
    Rester enfants dans la foi et la connaissance, et dès lors flotter à tout vent de doctrine, comme un vaisseau sans gouvernail, voilà 1e principal empêchement à l'unité, et l'expérience confirme abondamment le jugement de l'apôtre. (Comparer Hébreux 13.9 ; Jacques 1.6)
    Mais ces fausses doctrines ne sont jamais des erreurs purement intellectuelles et, par suite, innocentes. L'Ecriture nous y montre toujours une tendance morale, un fruit de la corruption du cœur. (Comparer 2Corinthiens 4.3,4)
    Ainsi l'apôtre les attribue ici à la tromperie des hommes (le mot grec exprime la tromperie d'un homme qui joue avec des dés falsifiés, qui triche au jeu), et à leur ruse qui est conforme aux artifices, aux voies détournées de l'égarement, ou de l'erreur.
  • 4.15 mais que, suivant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses en Celui qui est le Chef, Christ, Double contraste avec le verset précédent : suivre la vérité (ou être vrai), est opposé à la tromperie des hommes, à leur ruse, et croître de toutes manières, ou "en toutes choses," est opposé à être et rester des enfants.
    - La vérité et la charité sont les deux éléments constitutifs de la vie chrétienne ; l'une sans l'autre est nécessairement fausse ; réunies, elles développent l'accroissement VERS lui, qui est le Chef, Jésus-Christ.
    Telles sont les expressions de l'original, qui rappellent le but proposé à Ephésiens 4.13. (Voir la note.)
    - D'autres traduisent : "afin que, disant ou professant la vérité, nous croissions dans la charité, de toutes manières, vers lui..." La version ordinaire nous paraît préférable. Le verbe grec, composé du mot même de vérité, ne la suppose pas seulement en paroles, mais en actions.
  • 4.16 duquel tout le corps bien coordonné et bien uni par la liaison de ses parties qui communiquent les unes aux autres, tire son accroissement selon la force qui est dans la mesure de chaque partie, afin qu'il soit édifié dans la charité. Comparer Colossiens 2.19. Il faudrait d'abord donner une traduction littérale de ce verset, mais elle est presque impossible : "Duquel Christ, (Ephésiens 4.15) tout le corps, bien organisé ensemble et bien uni ensemble par chaque liaison de la communication, opère l'accroissement du corps, selon l'efficace et dans la mesure de chaque partie pour sa propre édification, dans la charité."
    C'est ici le développement complet et pratique de l'image que Paul affectionne, (Ephésiens 2.15,16) qu'il avait déjà dans la pensée en écrivant les deux versets précédents, (Ephésiens 2.13,14) et d'après laquelle 1'Eglise est considérée comme un corps organisé, le corps de Christ. Ce qu'il tire ici de cette belle image peut se résumer dans les pensées suivantes :
    1° Tout, dans ce corps, est dirigé par le Chef, (Ephésiens 4.15) Christ, comme dans le corps humain, par la tête. (Il ne faut pas oublier que, dans le vieux français, le mot chef signifie tête.)
    2° Ce corps est aussi artistement coordonné et organiquement uni que le corps humain.
    3° Ce qui fait le lien des divers membres, c'est leur coopération ou communication mutuelle, chacun fournissant sa part à la vie de l'ensemble, et cela selon sa force, son efficace, et dans la mesure qui lui est propre, en sorte que l'harmonie de tout le corps soit conservée. Suivant d'autres, le mot que nous traduisons par communication et qui signifie "fourniture, largesse" désignerait la largesse faite par Christ, ses dons à l'Eglise (Ephésiens 4.11) qui sont la liaison, les jointures du corps.
    4° De cette manière le corps grandit (Grec : "opère l'accroissement du corps") pour sa propre édification.
    5° Ce qui en est l'âme et la vie, c'est la charité, provenant de Christ comme tout le reste, et s'augmentant par le secours même que se prêtent réciproquement tous les membres.
  • 4.17 Voici donc ce que je dis, et ce dont je vous conjure dans le Seigneur, c'est que vous ne marchiez plus comme marchent encore les païens dans la vanité de leur entendement ; 17 à 32 Les chrétiens ne doivent plus se conduire comme les païen ; ils doivent vivre d'une vie nouvelle et sainte.
    Ce donc reprend évidemment la pensée de Ephésiens 4.1 et l'exhortation à une conduite chrétienne, interrompue par la digression des versets Ephésiens 4.4-16.
    - Ce qui va suivre, Paul ne le dit pas seulement de sa propre autorité, il les en conjure (voy. 1Timothée 5.21) dans le Seigneur, en son nom et dans une communion de vérité avec lui.
  • 4.18 ayant leur pensée obscurcie de ténèbres, étant étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur ; En exhortant maintenant ses frères à ne plus se conduire comme les païens, l'apôtre décrit l'état moral de ces derniers. Ce passage est classique comme description de l'homme absolument privé de la Révélation de Dieu.
    Ce qu'il y a de plus élevé en lui, ses facultés intellectuelles (l'entendement Ephésiens 4.17, la pensée qui est l'acte de cet entendement, Ephésiens 4.18) sont tombées dans la vanité, c'est-à-dire le vide, le néant, et dans les ténèbres. (Comparer Romains 1.21 ; 8.20)
    Cela vient de ce que les païens sont devenus étrangers à la vie de Dieu, à cette vie véritable dont Dieu seul est la source, et sans laquelle l'homme reste dans la mort. C'est là l'athéisme pratique dont l'apôtre a parlé ci-dessus (Ephésiens 2.12) et qui est l'effet du péché.
    Enfin, Paul indique deux causes de cet état : l'ignorance, mais une ignorance qui a elle-même une cause morale : l'endurcissement du cœur.
    Le cœur est le siège des affections et du sens moral ; en sorte que ces facultés morales participent à la même déchéance que les facultés intellectuelles. De là le mot qui suit : (Ephésiens 4.19) ayant perdu tout sentiment de remords ou de honte, et de là aussi les conséquences nécessaires dans la vie pratique.
  • 4.19 eux qui, ayant perdu tout sentiment, se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute sorte d'impuretés, avec une ardeur insatiable. Grec : "avec avidité." C'est le même mot qui exprime ailleurs l'avarice et qui, ici, décrit peut-être l'insatiabilité des désirs sensuels. (Comparer Romains 1.24, note.)
    Mais d'excellents interprètes veulent qu'on laisse ici à ce mot son sens d'avarice, attendu qu'il n'en a jamais d'autre dans le Nouveau Testament, et ils remarquent que l'impureté et l'avarice sont les deux vices principaux du paganisme, dont Paul recommande aux chrétiens de se garder. (Comparer Ephésiens 5.3)
  • 4.24 et que vous soyez revêtus du nouvel homme, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté de la vérité. Ces versets Ephésiens 4.20-24 forment une seule phrase inséparable dans son ensemble.
    L'apôtre oppose ici à la vie sans Dieu du paganisme la vie renouvelée par la régénération en Christ. Christ lui-même est le modèle, l'idéal, aussi bien que la source de cette vie nouvelle. C'est lui qu'il faut apprendre.
    "Apprendre Christ est une locution remarquable...Il ne faut pas dire, avec la plupart des commentateurs anciens et modernes, que Christ est mis ici pour la doctrine de Christ ; mais il faut apprendre de ce langage que la vraie foi nous fait entrer en communion réelle et personnelle avec le Seigneur. C'est ce qui lait la différence entre l'orthodoxie et la vie. Le prédicateur orthodoxe prêche la doctrine de Christ et l'auditeur orthodoxe apprend et reçoit la doctrine de Christ ; le prédicateur qui a la vie prêche Christ (2Corinthiens 4.5) et l'auditeur qui a la vie apprend Christ et reçoit Christ." A. Monod.
    Avoir ainsi appris Christ, l'avoir écouté, avoir été instruit en lui, s'être pénétré de la parfaite vérité morale qui est en lui, tout cela est considéré par l'apôtre comme quelque chose de si intime, de si réel, de si vivant, que le résultat en est un dépouillement du vieil homme, et un revêtement de l'homme nouveau.
    De ces deux hommes, le premier appartient à la conduite précédente dans le paganisme ; c'est celui que Paul a caractérisé (Ephésiens 4.17-19) et dont il déclare encore (Ephésiens 4.22) qu'il se corrompt toujours plus selon les convoitises de la séduction ou de l'erreur.
    Ces convoitises sont nommées ainsi, non seulement parce qu'elles séduisent, mais parce qu'elles trompent dans toutes leurs promesses ; elles promettent le bonheur et produisent la misère ; elles mettent l'homme en désaccord avec son Dieu, avec sa destination, avec lui-même, et font ainsi de lui, de sa nature entière, un vivant mensonge.
    Le nouvel homme devient tel par son union avec Christ d'abord (Ephésiens 4.20,21) puis par le renouvellement qui en résulte dans l'esprit de votre entendement, (Ephésiens 4.23) dans tout ce qu'il y a de plus spirituel et de plus intime en votre être moral. (Voy., sur le rapport de ces deux facultés, l'esprit et l'entendement, 1Corinthiens 14.14, note.)
    Et cette œuvre, Paul n'y voit rien moins qu'une création (2Corinthiens 5.17) selon Dieu, ou à l'image de Dieu (Ephésiens 4.24 ; comparez Colossiens 3.10), c'est-à-dire une restauration de cette image divine (Genèse 1.26,27) qui avait été effacée et souillée par le péché. Ses caractères principaux sont la justice et la sainteté.
    - On traduit ordinairement : justice et sainteté véritables (en admettant un hébraïsme), mais le grec porte : justice et sainteté de la vérité. Paul veut dire qu'elles sont rétablies dans l'homme par la vérité divine, qu'elles sont un produit de cette vérité qui est en Jésus, (Ephésiens 4.21) comme les convoitises sont un produit de la séduction. (Ephésiens 4.22)
  • 4.25 C'est pourquoi, ayant rejeté le mensonge, parlez selon la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Le précepte : "Parler selon la vérité chacun avec son prochain," est emprunté à Zacharie 8.16.
    - Cette exhortation à la pratique de la vérité dans les discours se fonde sur ce que l'apôtre vient d'enseigner (Ephésiens 4.20-24) relativement à la régénération "par la vérité qui est en Jésus," (comparez Colossiens 3.10) aussi bien que sur la sainte union qui existe entre les fidèles, membres les uns des autres. (Comparer Ephésiens 4.16)
    C'est ainsi que chaque point spécial de la morale chrétienne, chaque devoir, a ses motifs et ses racines dans les profondeurs mêmes de la doctrine dont il est inséparable.
  • 4.26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez point, que le soleil ne se couche point sur votre exaspération ; Au lieu de la tournure dubitative de cette citation, (Psaumes 4.5) permise par le grec et l'hébreu : si vous vous mettez en colère, plusieurs interprètes admettent littéralement le double impératif de l'original : "Mettez-vous en colère et ne péchez point."
    Il y a, disent-ils, une colère juste et sainte, qui est permise, pourvu qu'en l'éprouvant on se garde de pécher.
    Mais, puisque même cette colère-là est si voisine du péché, comment l'apôtre pourrait-il la commander ? Si elle est louable pourquoi doit-elle passer avant le coucher du soleil, c'est-à-dire s'apaiser bientôt ? Pourquoi l'apôtre emploie-t-il, à la fin du verset, un autre mot (exaspération) qui évidemment suppose de la passion dans ce mouvement de l'âme ? Pourquoi défend-il, peu après, toute colère ? (Ephésiens 4.31 ; comparez Colossiens 3.8) Pourquoi enfin nous montre-t-il dans la colère une tentation diabolique qui est à la porte ? (Ephésiens 4.27)
    Il faut donc laisser à cet impératif, comme l'ont fait la plupart des commentateurs grecs, le sens du doute, d'une supposition, sens qui se présente fréquemment lorsque deux impératifs se suivent dans la même phrase.
    - L'apôtre a cité exactement la version grecque des Septante. L'hébreu porte : "tremblez et ne péchez point." Mais ce mot signifie aussi l'émotion de la colère. C'est l'exégèse qui doit en fixer le sens dans le psaume.
  • 4.27 et ne donnez point accès au diable. Par la colère : (Ephésiens 4.26) "Ne lui donnez point lieu (Grec :) de vous tenter, de vous entraîner au péché par la passion." (2Corinthiens 2.11)
  • 4.28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il prenne de la peine, travaillant de ses mains à ce qui est bien, afin qu'il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Excellente manière d'observer le huitième commandement compris dans son sens positif : donner, au lieu de dérober.
  • 4.29 Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais toute parole bonne pour l'édification, selon le besoin, afin qu'elle communique une grâce à ceux qui l'entendent. L'épithète ordinairement ici rendue par "parole déshonnête" signifie proprement ce qui est corrompu, pourri.
    Ainsi il s'agit de tout discours qui porte en soi la corruption du péché, quel qu'en soit le sujet.
    A cela l'apôtre oppose, comme devoir du chrétien, des paroles qui puissent servir à l'édification (comparez sur le sens de ce mot, Romains 15.2, note) et communiquer quelque grâce nouvelle à ceux qui les écoutent.
    Selon d'autres exégètes, cette parole doit avoir pour but d'être agréable à ceux qui l'écoutent ou de leur accorder un bienfait.
    Ce sens est grammaticalement possible ; mais, puisque, dans la pensée de l'apôtre, cette parole doit servir à l'édification, cela ne peut être qu'en entendant ce mot de grâce dans son sens religieux habituel.
    "Un des principaux points de la piété, et des plus nécessaires, est de veiller sur sa langue ; de rendre les conversations chrétiennes ; de les remplir de discours utiles, proportionnés à la portée et aux besoins du prochain ; d'y tenir le parti de la piété avec prudence et sans rebuter." Quesnel.
  • 4.30 Et n'attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. La liaison des versets Ephésiens 4.29 et Ephésiens 4.30 se trouve dans ces "paroles mauvaises" par lesquelles on peut attrister le Saint-Esprit de Dieu.
    - Ceux qui reculent toujours en présence du profond et vivant réalisme de l'Ecriture et ne tiennent pour vraies les pensées divines qu'après les avoir rendues superficielles, suivent ici le même principe et réduisent l'idée d'attrister le Saint-Esprit de Dieu (comparez Esaïe 63.10) à n'être plus qu'une image, par laquelle un sentiment humain est prêté à un être divin, incapable de l'éprouver. Il y a un autre principe qui est assurément plus sage et plus sûr : c'est de laisser la Parole de Dieu dire ce qu'elle dit.
    Paul nous apprend ailleurs que le Saint-Esprit prend part à nos faiblesses, prie et soupire en nous. (Romains 8.25,26)
    Ici il nous dit que cet Esprit, devenu un avec les enfants de Dieu dans une communion réelle et vivante, peut être attristé en eux par le péché. De même que le Fils de Dieu était attristé par les péchés et les souffrances des siens au milieu desquels il vivait, de même l'Esprit de Dieu peut l'être en ceux qu'il anime et sanctifie.
    Le Dieu de la Bible, qui s'attribue à lui-même l'amour d'un père, (Psaumes 103.13) la tendresse d'une mère, (Esaïe 49.15) qui déclare qu'il est en angoisse dans les angoisses de son peuple, (Esaïe 63.9) le Dieu de la Bible n'est pas cet Etre froidement impassible dans son immensité, que nous décrit la philosophie de ce monde. Déjà en créant l'homme à son image, il trouva dans cette créature un objet d'amour et de joie. C'est pour cela même que l'ingratitude et le péché de ceux qu'il aime excitent en lui le déplaisir et la colère, comme leur repentance émeut sa miséricorde et ses compassions.
    Pour les prémunir efficacement contre ce péché d'attrister le Saint-Esprit de Dieu (de Dieu, expression solennelle !), l'apôtre rappelle à ses frères qu'ils ont été scellés de cet Esprit pour le jour de la rédemption. (Voy. Ephésiens 1.13)
    C'est-à-dire que Dieu commence en eux ici-bas par cet Esprit une œuvre de restauration, de vie nouvelle, qui ne cessera plus de s'avancer vers la perfection, jusqu'au jour où ils pourront avoir part à toute la gloire céleste. (Philippiens 1.6) Cet Esprit demeure en eux, s'identifie avec eux, avec leurs affections, avec leur vie ; il n'est plus en eux un hôte étranger, mais comme "Esprit de Christ," (Romains 8.9) il est devenu humain dans leur âme ; leurs joies sont ses joies, leurs infidélités l'attristent.
    Qu'on ne redoute pas ici le panthéisme ! Cette vue profonde de l'union de l'homme avec Dieu ne deviendrait fausse et indigne de Dieu que si Dieu ou l'homme perdait dans cette communion quelque chose de sa personnalité. Mais cette personnalité, elle est consacrée de la manière la plus éclatante par cette magnifique pensée qu'un être fini est individuellement scellé du sceau de l'Esprit de Dieu pour la vie éternelle !
  • 4.32 et soyez, les uns envers les autres, bons, pleins de compassion, vous pardonnant réciproquement, comme aussi Dieu vous a pardonné en Christ. Par ces dernières paroles, l'apôtre remonte jusqu'à la source de cet esprit de support et de paix dont il a parlé à Ephésiens 4.26.
    Pardonner aux autres comme Dieu nous a pardonné, tels sont à la fois la règle et le tout-puissant motif de la conduite du chrétien envers ceux dont il a à se plaindre. (Comparer Ephésiens 5.1, et surtout Colossiens 3.12 et suivants)