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Ephésiens 4-6 (Annotée Neuchâtel)

   1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, 2 avec toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans la charité, 3 vous appliquant à conserver l'unité de l'Esprit, par le lien de la paix : 4 un seul corps et un seul Esprit (comme aussi vous avez été appelés dans une seule espérance de votre vocation) ; 5 un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, 6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous.
   7 Mais, à chacun de nous la grâce a été donnée, selon la mesure du don de Christ. 8 C'est pourquoi il est dit : Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et il a donné des dons aux hommes. 9 Or, que veut dire cela : Il est monté, si ce n'est qu'il était aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? 10 Celui qui est descendu, c'est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu'il remplit toutes choses. 11 Et lui-même a donné les uns comme apôtres, d'autres comme prophètes, d'autres comme évangélistes, d'autres comme pasteurs et docteurs, 12 pour le perfectionnement des saints pour l'oeuvre du service, pour l'édification du corps de Christ ; 13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; 14 afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés çà et là par tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les artifices de l'égarement, 15 mais que, suivant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses en Celui qui est le Chef, Christ, 16 duquel tout le corps bien coordonné et bien uni par la liaison de ses parties qui communiquent les unes aux autres, tire son accroissement selon la force qui est dans la mesure de chaque partie, afin qu'il soit édifié dans la charité.
   17 Voici donc ce que je dis, et ce dont je vous conjure dans le Seigneur, c'est que vous ne marchiez plus comme marchent encore les païens dans la vanité de leur entendement ; 18 ayant leur pensée obscurcie de ténèbres, étant étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur coeur ; 19 eux qui, ayant perdu tout sentiment, se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute sorte d'impuretés, avec une ardeur insatiable. 20 Mais vous, ce n'est pas ainsi que vous avez appris Christ, 21 si du moins vous l'avez écouté, et si vous avez été instruits en lui selon la vérité qui est en Jésus, 22 savoir que vous vous dépouilliez, quant à votre conduite précédente, du vieil homme, qui se corrompt par les convoitises de la séduction ; 23 et que vous soyez renouvelés dans l'esprit de votre entendement, 24 et que vous soyez revêtus du nouvel homme, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté de la vérité.
   25 C'est pourquoi, ayant rejeté le mensonge, parlez selon la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. 26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez point, que le soleil ne se couche point sur votre exaspération ; 27 et ne donnez point accès au diable. 28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il prenne de la peine, travaillant de ses mains à ce qui est bien, afin qu'il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. 29 Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais toute parole bonne pour l'édification, selon le besoin, afin qu'elle communique une grâce à ceux qui l'entendent. 30 Et n'attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. 31 Que toute amertume, et animosité, et colère, et clameur, et médisance, ainsi que toute malice soit ôtée du milieu de vous ; 32 et soyez, les uns envers les autres, bons, pleins de compassion, vous pardonnant réciproquement, comme aussi Dieu vous a pardonné en Christ.

Ephésiens 5

   1 Soyez donc imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, 2 et marchez dans la charité, comme aussi Christ nous a aimés, et s'est livré lui-même pour nous, en oblation et en sacrifice à Dieu comme un parfum d'agréable odeur. 3 Que ni l'impudicité, ni aucune impureté, ou l'avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints, 4 ni malhonnêtetés, ni bouffonneries, ni plaisanteries, qui ne sont pas choses bienséantes ; mais plutôt des actions de grâces. 5 Car vous savez ceci : qu'aucun fornicateur, ou impur, ou avare, qui est un idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. 6 Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c'est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. 7 N'ayez donc aucune part avec eux. 8 Car autrefois vous étiez ténèbres, mais à présent vous êtes lumière dans le Seigneur ; marchez comme des enfants de lumière, 9 (car le fruit de la lumière consiste en toute bonté et justice et vérité), 10 examinant ce qui est agréable au Seigneur ' ; 11 et n'ayez aucune part aux oeuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt reprenez-les ; 12 car les choses qu'ils font en secret, il est honteux même de les dire. 13 Mais toutes ces choses, quand elles sont reprises, sont manifestées par la lumière ; car tout ce qui est manifesté est lumière. 14 C'est pourquoi il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d'entre les morts, et Christ t'éclairera. 15 Prenez donc garde de vous conduire scrupuleusement, non comme des gens dépourvus de sagesse, mais comme des sages ; 16 rachetant le temps, car les jours sont mauvais. 17 C'est pourquoi ne soyez pas insensés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. 18 Et ne vous enivrez point de vin, en quoi il y a de la dissolution ; mais soyez remplis de l'Esprit, 19 vous entretenant par des psaumes, et des hymnes, et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant dans votre coeur au Seigneur ; 20 rendant toujours grâces pour toutes choses à Dieu notre Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ.
   21 Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ. 22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur ; 23 parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi Christ est le Chef de l'Eglise, lui, Sauveur du corps ; 24 mais comme l'Eglise est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. 25 Maris, aimez vos femmes, comme aussi Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour elle, 26 afin qu'il la sanctifiât, l'ayant purifiée par l'ablution d'eau, par la Parole ; 27 afin qu'il la fît paraître devant lui, Eglise glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable ; mais afin qu'elle soit sainte et irrépréhensible. 28 C'est ainsi que les maris aussi doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime soi-même. 29 Car jamais personne n'a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et soigne tendrement, comme Christ le fait pour l'Eglise, 30 parce que nous sommes membres de son corps étant de sa chair et de ses os. 31 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair. 32 Ce mystère-là est grand ; or, je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise. 33 Au reste, quant à vous aussi, qu'un chacun en particulier aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari.

Ephésiens 6

   1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. 2 Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement qui ait une promesse ), 3 afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre. 4 Et vous, pères, n'irritez point vos enfants ; mais élevez-les dans la discipline et l'enseignement du Seigneur.
   5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre coeur, comme à Christ ; 6 non parce qu'ils ont l'oeil sur vous, comme pour plaire aux hommes ; mais, comme esclaves de Christ, faisant de bon coeur la volonté de Dieu, 7 servant avec bienveillance, comme servant le Seigneur et non les hommes ; 8 sachant que ce que chacun, soit esclave, soit libre, aura fait de bien, il le recevra du Seigneur. 9 Et vous, maîtres, faites de même envers eux, laissant la menace ; sachant que votre Maître à vous aussi est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes.
   10 Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et dans le pouvoir de sa force. 11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister aux artifices du diable ; 12 parce que ce n'est pas contre le sang et la chair que nous avons à combattre ; mais c'est contre les principautés, contre les puissances, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre les esprits méchants, dans les lieux célestes. 13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et après avoir tout accompli tenir ferme. 14 Tenez donc ferme ; ayant la vérité pour ceinture de vos reins, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, 15 et ayant pour chaussure les dispositions que donne l'Evangile de la paix ; 16 prenant par-dessus tout cela le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. 17 Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu ; 18 priant en tout temps dans l'Esprit, par toutes sortes de prières et de supplications ; veillant à cela avec toute persévérance et supplication pour tous les saints ; 19 et pour moi aussi, afin qu'il me soit donné de parler librement et avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l'Evangile, 20 pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, afin qu'en lui je parle avec hardiesse, comme je dois parler.
   21 Or, afin que vous sachiez, vous aussi, ce qui me concerne, et ce que je fais, Tychique, notre frère bien-aimé, et fidèle serviteur du Seigneur, vous informera de tout. 22 Je l'ai envoyé vers vous pour cela même, afin que vous appreniez ce qui nous concerne, et qu'il console vos coeurs. 23 Que la paix et la charité, avec la foi, soient avec les frères, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ ! 24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ avec incorruptibilité. Amen !

Références croisées

4:1 Ep 3:1, Jr 38:20, Rm 12:1, 1Co 4:16, 2Co 5:20, 2Co 6:1, 2Co 10:1, Ga 4:12, Phm 1:9-10, 1P 2:11, 2Jn 1:5, Ep 4:17, Ep 5:2, Gn 5:24, Gn 17:1, Ac 9:31, Ph 1:27, Ph 3:17-18, Col 1:10, Col 4:12, 1Th 2:12, 1Th 4:1-2, Tt 2:10, He 13:21, Ep 4:4, Rm 8:28-30, Ph 3:14, 2Th 1:11, 2Tm 1:9, He 3:1, 1P 3:9, 1P 5:10, 2P 1:3
Réciproques : Jr 37:21, Mt 5:9, Ac 16:23, Ac 21:11, Ac 23:18, Ac 28:20, Rm 12:10, Rm 13:13, 1Co 1:10, 1Co 16:14, 2Co 11:23, Ep 1:18, Ep 2:10, Ep 6:20, Ph 1:7, Ph 1:13, Ph 4:2, Col 2:6, Col 4:3, 1Th 4:7, 2Th 1:5, 2Tm 1:8, Phm 1:13, He 10:34, He 11:36, He 12:14, He 13:3, 1Jn 3:18
4:2 Nb 12:3, Ps 45:4, Ps 138:6, Pr 3:34, Pr 16:19, Es 57:15, Es 61:1-3, So 2:3, Za 9:9, Mt 5:3-5, Mt 11:29, Ac 20:19, 1Co 13:4-5, Ga 5:22-23, Col 3:12-13, 1Tm 6:11, 2Tm 2:25, Jc 1:21, Jc 3:15-18, 1P 3:15, Mc 9:19, Rm 15:1, 1Co 13:7, Ga 6:2
Réciproques : Gn 13:8, Ex 36:10, Ex 36:29, Es 29:19, Mt 5:5, Mc 9:50, Ac 4:32, 2Co 6:6, Ep 1:4, Ep 5:2, Ph 2:3, Col 1:11, 1Th 5:14, 2Tm 2:24, Tt 3:2, Tt 3:6, Jc 3:13, 1P 3:4
4:3 Ep 4:4, Jn 13:34, Jn 17:21-23, Rm 14:17-19, 1Co 1:10, 1Co 12:12-13, 2Co 13:11, Col 3:13-15, 1Th 5:13, He 12:14, Jc 3:17-18
Réciproques : Gn 13:8, Ex 26:3, Ex 28:32, 1R 16:21, Ps 122:6, Ps 133:1, Ec 4:12, Ct 6:9, Ez 11:19, Mc 3:24, Rm 12:18, Rm 14:19, 1Co 6:17, Ep 4:13, Ph 1:27, Col 2:19, Col 3:14, He 13:1, 1P 1:22
4:4 Ep 2:16, Ep 5:30, Rm 12:4-5, 1Co 10:17, 1Co 12:12-13, 1Co 12:20, Col 3:15, Ep 2:18, Ep 2:22, Mt 28:19, 1Co 12:4-11, 2Co 11:4, Ep 4:1, Ep 1:18, Jr 14:8, Jr 17:7, Ac 15:11, Col 1:5, 2Th 2:16, 1Tm 1:1, Tt 1:2, Tt 2:13, Tt 3:7, He 6:18-19, 1P 1:3-4, 1P 1:21, 1Jn 3:3
Réciproques : 1R 18:31, Ps 122:3, Ps 122:8, Ez 37:24, Jn 17:11, Ac 2:39, Rm 8:30, 1Co 6:17, Ga 3:28, Ep 1:23, Ep 4:3, Ep 4:12, Ph 2:1, He 3:1, 2P 1:3
4:5 Ac 2:36, Ac 10:36, Rm 14:8-9, 1Co 1:2, 1Co 1:13, 1Co 8:6, 1Co 12:5, Ph 2:11, Ph 3:8, Ep 4:13, Rm 3:30, 2Co 11:4, Ga 1:6-7, Ga 5:6, Tt 1:1, Tt 1:4, He 13:7, Jc 2:18, 2P 1:1, Jud 1:3, Jud 1:20, Mt 28:19, Rm 6:3-4, 1Co 12:13, Ga 3:26-28, He 6:6, 1P 3:21
Réciproques : Nb 10:2, Za 14:9, Rm 1:12, Col 2:12, Jc 2:19
4:6 Ep 6:23, Nb 16:22, Es 63:16, Ml 2:10, Mt 6:9, Jn 20:17, 1Co 8:6, 1Co 12:6, Ga 3:26-28, Ga 4:3-7, 1Jn 3:1-3, Ep 1:21, Gn 14:19, 1Ch 29:11-12, Ps 95:3, Es 40:11-17, Es 40:21-23, Jr 10:10-13, Dn 4:34-35, Dn 5:18-23, Mt 6:13, Rm 11:36, Ap 4:8-11, Ep 2:22, Ep 3:17, Jn 14:23, Jn 17:26, 2Co 6:16, 1Jn 3:24, 1Jn 4:12-15
Réciproques : Ps 86:10, Za 14:9, 1Co 8:4, Col 1:12, 1Tm 2:5, Jc 2:19
4:7 Ep 4:8-14, Mt 25:15, Rm 12:6-8, 1Co 12:8-11, 1Co 12:28-30, Ep 3:8, 2Co 6:1, 1P 4:10, Ep 3:2, Jn 3:34, Rm 12:3, 2Co 10:13-15
Réciproques : 1R 5:6, Lc 10:2, Jn 1:16, Jn 16:5, Jn 16:13, 1Co 12:7, 1Co 12:11, He 6:4
4:8 Ps 68:18, Jg 5:12, Col 2:15, 1S 30:26, Est 2:18
Réciproques : Gn 3:15, Nb 3:9, 2S 6:19, 2R 2:12, 2Ch 30:24, Ps 24:3, Ps 24:7, Ps 47:5, Es 14:2, Ez 46:18, Jl 2:23, Za 10:4, Mt 23:34, Mc 16:19, Lc 9:51, Lc 22:69, Lc 24:51, Jn 3:31, Jn 6:62, Jn 10:1, Jn 16:7, Jn 20:17, Ac 1:2, Ac 1:9, Ac 2:33, Ac 10:6, Rm 1:11, Rm 10:6, Ep 1:20, Ep 4:7, Ep 4:11, 1Tm 3:16, He 2:4, He 7:26, He 9:24, Jc 1:17
4:9 Pr 30:4, Jn 3:13, Jn 6:33, Jn 6:62, Jn 20:17, Ac 2:34-36, Gn 11:5, Ex 19:20, Jn 6:33, Jn 6:38, Jn 6:41, Jn 6:51, Jn 6:58, Jn 8:14, Jn 16:27-28, Ps 8:5, Ps 63:9, Ps 139:15, Mt 12:40, He 2:7, He 2:9
Réciproques : Ps 71:20, 1Co 15:47, Ph 2:10, Ph 2:29
4:10 Ep 1:20-23, Ac 1:9, Ac 1:11, 1Tm 3:16, He 4:14, He 7:26, He 8:1, He 9:23-24, Ep 3:19, Jn 1:16, Ac 2:33, Col 1:19, Col 2:9, Mt 24:34, Lc 24:44, Jn 19:24, Jn 19:28, Jn 19:36, Ac 3:18, Ac 13:32-33, Rm 9:25-30, Rm 15:9-13, Rm 16:25-26
Réciproques : Ps 8:1, Ps 148:13, Pr 30:4, Jn 3:13, Ep 1:23, Col 3:1
4:11 Ep 4:8, Ep 2:20, Ep 3:5, Rm 10:14-15, 1Co 12:28, Jud 1:17, Ap 18:20, Ap 21:14, Ac 21:8, 2Tm 4:5, 2Ch 15:3, Jr 3:15, Mt 28:20, Ac 13:1, Rm 12:7, 1Co 12:29, He 5:12, 1P 5:1-3
Réciproques : Ex 40:8, Ex 40:33, Nb 3:9, Nb 7:5, Nb 12:6, Dt 1:15, Ps 68:11, Es 30:20, Es 61:6, Es 62:6, Jr 1:5, Ez 33:7, Dn 12:3, Mt 9:38, Mt 10:2, Mt 13:27, Mt 24:45, Mt 25:14, Lc 1:2, Lc 6:13, Lc 11:49, Jn 10:5, Jn 17:8, Jn 17:20, Ac 1:17, Ac 6:8, Ac 11:27, Ac 15:32, Rm 1:1, Rm 12:6, 1Co 1:1, 1Co 2:6, 1Co 3:22, 1Co 12:1, 1Co 12:5, 1Co 14:31, 2Co 3:6, Ph 1:25, Col 1:28, Col 4:17, 1Th 5:20, 2Tm 3:16, Jc 3:1, 1P 4:10, 2P 1:1, Ap 11:3
4:12 Lc 22:32, Jn 21:15-17, Ac 9:31, Ac 11:23, Ac 14:22-23, Ac 20:28, Rm 15:14, Rm 15:29, 1Co 12:7, 2Co 7:1, Ph 1:25-26, Ph 3:12-18, Col 1:28, 1Th 5:11-14, He 6:1, He 13:17, Ac 1:17, Ac 1:25, Ac 20:24, Rm 12:7, 1Co 4:1-2, 2Co 3:8, 2Co 4:1, 2Co 5:18, 2Co 6:3, Col 4:17, 1Tm 1:12, 2Tm 4:5, 2Tm 4:11, Ep 4:16, Ep 4:29, Rm 14:19, Rm 15:2, 1Co 14:4-5, 1Co 14:12, 1Co 14:14, 1Co 14:26, 2Co 12:19, 1Th 5:11, Ep 4:4, Ep 1:23, Col 1:24
Réciproques : Ex 40:8, Es 61:6, Es 62:6, Jr 1:5, Jr 3:15, Mt 13:27, Lc 1:2, Jn 17:8, Jn 17:23, Ac 15:32, Ac 20:32, Rm 10:15, 1Co 3:22, 1Co 6:15, 1Co 10:17, 1Co 12:5, 1Co 12:12, 1Co 12:27, 1Co 14:3, 1Co 14:31, 2Co 3:6, Ep 2:20, Ep 3:5, Ep 4:13, Ph 1:6, 1Th 5:20, 1Tm 1:4, 1Tm 3:1
4:13 Ep 4:3, Ep 4:5, Jr 32:38-39, Ez 37:21-22, So 3:9, Za 14:9, Jn 17:21, Ac 4:32, 1Co 1:10, Ph 2:1-3, Es 53:11, Mt 11:27, Jn 16:3, Jn 17:3, Jn 17:25, Jn 17:26, 2Co 4:6, Ph 3:8, Col 2:2, 2P 1:1-3, 2P 3:18, 1Jn 5:20, Ep 4:12, Ep 2:15, 1Co 14:20, Col 1:28, Ep 1:23
Réciproques : Pr 11:9, Ct 7:7, Ac 15:32, Ac 16:5, Rm 12:3, Rm 15:29, 1Co 2:15, 1Co 3:1, 1Co 10:17, 2Co 7:1, 2Co 13:9, Ep 2:21, Col 1:10, He 5:14
4:14 Es 28:9, Mt 18:3-4, 1Co 3:1-2, 1Co 14:20, He 5:12-14, Ac 20:30-31, Rm 16:17-18, 2Co 11:3-4, Ga 1:6-7, Ga 3:1, Col 2:4-8, 2Th 2:2-5, 1Tm 3:6, 1Tm 4:6-7, 2Tm 1:15, 2Tm 2:17-18, 2Tm 3:6-9, 2Tm 3:13, 2Tm 4:3, He 13:9, 2P 2:1-3, 1Jn 2:19, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, Mt 11:7, 1Co 12:2, Jc 1:6, Jc 3:4, Mt 24:11, Mt 24:24, 2Co 2:17, 2Co 4:2, 2Co 11:13-15, 2Th 2:9-10, 2P 2:18, Ap 13:11-14, Ap 19:20, Ps 10:9, Ps 59:3, Mi 7:2, Ac 23:21
Réciproques : Ex 7:11, Lv 11:29, Dt 13:3, Dt 13:6, Jb 6:26, Pr 11:9, Pr 14:15, Pr 19:27, Jr 29:8, Ez 13:4, Ez 13:18, Mt 7:15, Mt 24:4, Lc 7:24, Lc 11:36, Jn 21:15, Ac 8:10, 1Co 2:15, Ga 2:13, Ep 6:11, 1Th 3:5, 1Tm 1:3, 1Tm 4:2, 1Tm 4:16, 2Tm 3:5, 2Tm 3:7, 2Tm 3:8, 2Tm 3:10, Tt 1:10, He 5:13, 2P 1:16, 2P 2:14, 2P 2:17, 2P 3:17, Ap 2:2, Ap 9:19, Ap 12:9
4:15 Ep 4:25, Za 8:16, 2Co 4:2, 2Co 8:8, Jg 16:15, Ps 32:2, Jn 1:47, Rm 12:9, Jc 2:15-16, 1P 1:22, 1Jn 3:18, Ep 2:21, Os 14:5-7, Ml 4:2, 1P 2:2, 2P 3:18, Ep 1:22, Ep 5:23, Col 1:18-19
Réciproques : Ex 36:29, Ct 4:4, Ct 7:1, Ct 7:5, Rm 12:4, 1Co 6:15, 1Co 11:3, 1Co 12:12, 1Co 14:20, Ga 3:16, Ga 3:28, Ep 1:4, Ep 3:6, Ep 4:16, Ep 5:9, Ph 1:10, Col 2:10, Col 2:19, 1Th 3:8, 1Tm 4:6
4:16 Ep 4:12, Jn 15:5, Jb 10:10-11, Ps 139:15-16, 1Co 12:12-28, Col 2:19, Ep 3:7, 1Th 2:13, Ep 4:15, Ep 1:4, Ep 3:17, 1Co 8:1, 1Co 13:4-9, 1Co 13:13, 1Co 14:1, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:14, Ga 5:22, Ph 1:9, Col 2:2, 1Th 1:3, 1Th 3:12, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, 1Tm 1:5, 1P 1:22, 1Jn 4:16
Réciproques : Ex 26:3, Ex 26:6, Ex 26:26, Ex 36:29, Ct 4:4, Ct 7:1, Ct 7:5, Ac 9:31, Ac 20:32, Rm 12:3, Rm 12:4, 1Co 6:15, 1Co 14:26, Ga 3:16, Ga 3:28, Ep 1:22, Ep 2:14, Ep 2:15, Ep 3:6, Ep 4:29, Col 1:18, Col 1:23, Col 2:10, Col 3:15, 1Th 3:8, 1Th 5:11, 1Tm 4:6
4:17 1Co 1:12, 1Co 15:50, 2Co 9:6, Ga 3:17, Col 2:4, Ne 9:29-30, Ne 13:15, Jr 42:19, Ac 2:40, Ac 18:5, Ac 20:21, Ga 5:3, 1Th 4:6, 1Th 4:1-2, 1Tm 5:21, 1Tm 6:13, 2Tm 4:1, Ep 1:22, Ep 2:1-3, Ep 5:3-8, Rm 1:23-32, 1Co 6:9-11, Ga 5:19-21, Col 3:5-8, 1P 4:3-4, Ps 94:8-11, Ac 14:15
Réciproques : Lv 15:18, Dt 12:30, Dt 27:10, Dt 29:19, Ps 14:4, Ps 74:20, Es 60:2, Jr 3:17, Jr 9:14, Jr 11:7, Jr 13:10, Ez 3:21, Am 3:13, Za 8:16, Mt 6:32, Mt 18:17, Mt 21:29, Lc 12:30, Lc 15:15, Ac 17:30, Ac 26:20, Rm 1:21, Rm 6:4, Rm 9:30, Rm 12:2, Rm 13:13, 1Co 5:8, 1Co 6:11, 1Co 12:2, 2Co 5:15, 2Co 6:14, Ep 2:3, Ep 4:1, Ep 4:19, Ep 4:22, Ph 3:18, 1Th 2:11, 1Th 4:5, 2Th 3:6, 1Tm 6:5, 2Tm 1:8, 2Tm 2:14, 2Tm 2:19, 1P 4:2, Ap 22:18
4:18 Ps 74:20, Ps 115:4-8, Es 44:18-20, Es 46:5-8, Ac 17:30, Ac 26:17-18, Rm 1:21-23, Rm 1:28, 1Co 1:21, 2Co 4:4, Ga 4:8, 1Th 4:5, Ep 2:12, Rm 8:7-8, Ga 4:8, Col 1:21, 1Th 4:5, Jc 4:4, Rm 1:21, Rm 2:19, 1Jn 2:11, Dn 5:20, Mt 13:15, Jn 12:40, Rm 11:25
Réciproques : Lv 11:16, Dt 29:4, Ps 14:4, Es 25:7, Es 30:11, Es 44:9, Lm 4:14, Ez 12:2, Ez 14:5, Os 4:14, Mt 6:23, Mc 3:5, Rm 1:24, Rm 11:10, 1Co 12:2, Ep 5:8, Col 1:13, 1P 1:14
4:19 1Tm 4:2, Ep 4:17, Rm 1:24-26, 1P 4:3, Jb 15:16, Es 56:11, 2P 2:12-14, 2P 2:22, Jud 1:11, Ap 17:1-6, Ap 18:3
Réciproques : Lv 11:16, Jg 19:25, 1R 21:20, Pr 23:35, Rm 1:26, Rm 8:7, Ep 5:3, Col 3:5, 1Th 4:7, 2P 2:10
4:20 Lc 24:47, Jn 6:45, Rm 6:1-2, 2Co 5:14-15, Tt 2:11-14, 1Jn 2:27
Réciproques : Ps 25:5, Ps 26:3, Ps 119:102, Mt 11:29, Mt 28:20, Ac 5:42, Ep 5:3, Ph 4:12, Col 2:8, 1Th 4:1
4:21 Mt 17:5, Lc 10:16, Jn 10:27, Ac 3:22-23, He 3:7-8, Ep 1:13, Ps 45:4, Ps 85:10-11, Jn 1:17, Jn 14:6, Jn 14:17, 2Co 1:20, 2Co 11:10, 1Jn 5:10-12, 1Jn 5:20
Réciproques : Ps 25:5, Ps 86:11, Ps 119:142, Es 48:17, Es 54:13, Dn 9:13, Mt 11:29, Jn 6:45, Jn 17:17, Ac 5:42, Ac 8:35, 2Co 6:7, Ep 3:2, Ph 4:12, 1Tm 3:15, 1Jn 2:27
4:22 Ep 4:25, 1S 1:14, Jb 22:23, Ez 18:30-32, Col 2:11, Col 3:8-9, He 12:1, Jc 1:21, 1P 2:1-2, Ep 4:17, Ep 2:3, Ga 1:13, Col 3:7, 1P 1:18, 1P 4:3, 2P 2:7, Rm 6:6, Col 3:9, Pr 11:18, Jr 49:16, Ab 1:3, Rm 7:11, Tt 3:3, He 3:13, Jc 1:26, 2P 2:13
Réciproques : Lv 13:47, Dt 21:12, 2Ch 6:41, Jb 34:32, Ps 51:10, Ps 119:29, Ps 119:118, Pr 14:8, Pr 23:3, Es 1:16, Es 11:6, Jr 4:1, Ez 18:31, Lc 15:22, Jn 3:7, Jn 6:45, Jn 13:10, Rm 6:4, Rm 6:12, Rm 8:13, Rm 12:2, Rm 13:12, 1Co 3:3, 1Co 5:7, 1Co 15:46, 2Co 3:18, 2Co 5:17, Ep 2:2, Ep 5:11, 1Tm 6:9, Tt 2:12, Jc 1:14, 1P 2:12, 1P 3:4, 1P 4:2
4:23 Ep 2:10, Ps 51:10, Ez 11:19, Ez 18:31, Ez 36:26, Rm 12:2, Col 3:10, Tt 3:5, Rm 8:6, 1P 1:13
Réciproques : Gn 18:15, 2Co 4:16, Ga 5:22, Col 1:6, 2P 1:4
4:24 Ep 6:11, Jb 29:14, Es 52:1, Es 59:17, Rm 13:12, Rm 13:14, 1Co 15:53, Ga 3:27, Col 3:10-14, Ep 2:15, Rm 6:4, 2Co 4:16, 2Co 5:17, 1P 2:2, Gn 1:26-27, 2Co 3:18, Col 3:10, 1Jn 3:2, Ep 2:10, Ga 6:15, Ps 45:6-7, Rm 8:29, Tt 2:14, He 1:8, He 12:14, 1Jn 3:3, Jn 17:17
Réciproques : Gn 5:1, Pr 31:25, Es 45:8, Jr 43:12, Mt 22:11, Lc 1:75, Ga 4:19, Col 3:12, He 12:10, 2P 1:4
4:25 Lv 19:11, 1R 13:18, Ps 52:3, Ps 119:29, Pr 6:17, Pr 12:19, Pr 12:22, Pr 21:6, Es 9:15, Es 59:3-4, Es 63:8, Jr 9:3-5, Os 4:2, Jn 8:44, Ac 5:3-4, Col 3:9, 1Tm 1:10, 1Tm 4:2, Tt 1:2, Tt 1:12, Ap 21:8, Ap 22:15, Ep 4:15, Pr 8:7, Pr 12:17, Za 8:16, Za 8:19, 2Co 7:14, Col 3:9, Ep 5:30, Rm 12:5, 1Co 10:17, 1Co 12:12-27
Réciproques : Gn 20:2, Gn 27:24, Ex 23:1, Ex 23:7, Lv 6:2, Jg 16:11, 1S 1:14, 1S 27:10, Jb 34:32, Ps 4:2, Ps 15:2, Ps 119:163, Pr 4:24, Pr 13:5, Pr 24:28, Es 1:16, Jr 9:5, Ml 2:10, Mt 5:37, 1Co 12:14, Ep 4:22, Ep 5:9, Ph 4:8
4:26 Ep 4:31-32, Ex 11:8, Ex 32:21-22, Nb 20:10-13, Nb 20:24, Nb 25:7-11, Ne 5:6-13, Ps 4:4, Ps 37:8, Ps 106:30-33, Pr 14:29, Pr 19:11, Pr 25:23, Ec 7:9, Mt 5:22, Mc 3:5, Mc 10:14, Rm 12:19-21, Jc 1:19, Dt 24:15
Réciproques : Gn 27:41, Gn 30:2, Gn 31:36, Ex 16:20, Ex 32:19, Lv 10:16, Nb 16:15, Nb 31:14, Dt 24:13, 1S 11:6, 1S 20:34, 1S 25:21, 2S 13:22, Jb 32:2, Am 1:11, Mt 18:22, Mc 6:19, 2Co 7:11, Col 3:8, 1Jn 2:1
4:27 Ep 6:11, Ep 6:16, Ac 5:3, 2Co 2:10-11, Jc 4:7, 1P 5:8
Réciproques : Gn 27:41, 1S 18:9, 1R 21:4, Ec 7:9, Am 1:11, Mt 5:22, Mc 6:19, 1P 5:9
4:28 Ex 20:15, Ex 20:17, Ex 21:16, Pr 30:9, Jr 7:9, Os 4:2, Za 5:3, Jn 12:6, 1Co 6:10-11, Jb 34:32, Pr 28:13, Lc 3:8, Lc 3:10-14, Lc 19:8, Pr 13:11, Pr 14:23, Ac 20:34-35, 1Th 4:11-12, 2Th 3:6-8, 2Th 3:11, 2Th 3:12, Lc 3:11, Lc 21:1-4, Jn 13:29, 2Co 8:2, 2Co 8:12, Rm 12:13, 2Co 9:12-15, 1Tm 6:18
Réciproques : Gn 2:15, Gn 3:19, Lv 19:11, Dt 5:19, Jg 19:16, Ps 104:23, Pr 12:11, Pr 21:5, Pr 31:20, Dn 4:27, Mt 6:2, Mt 25:35, Mc 14:5, Lc 3:13, Lc 6:30, Lc 11:41, Ac 9:39, Rm 12:11, 1Th 4:6, Tt 3:14, He 13:16
4:29 Ep 5:3-4, Ps 5:9, Ps 52:2, Ps 73:7-9, Mt 12:34-37, Rm 3:13-14, 1Co 15:32-33, Col 3:8-9, Col 4:6, Jc 3:2-8, 2P 2:18, Jud 1:13-16, Ap 13:5-6, Dt 6:6-9, Ps 37:30-31, Ps 45:2, Ps 71:17-18, Ps 71:24, Ps 78:4-5, Pr 10:31-32, Pr 12:13, Pr 15:2-4, Pr 15:7, Pr 15:23, Pr 16:21, Pr 25:11-12, Es 50:4, Ml 3:16-18, Lc 4:22, 1Co 14:19, Col 3:16-17, Col 4:6, 1Th 5:11, Ep 4:12, Ep 4:16, Mt 5:16, 1P 2:12, 1P 3:1
Réciproques : Dt 6:7, Js 1:8, Jb 4:3, Ps 119:172, Pr 10:11, Pr 18:21, Pr 20:15, Pr 23:16, Pr 31:26, Ec 10:12, Ct 4:3, Ct 7:9, So 3:9, Mt 12:35, Mc 9:50, Lc 6:45, Jn 1:37, Ac 9:31, Rm 14:19, 1Co 10:23, 1Co 14:3, 1Co 14:26, 2Co 8:7, Jc 1:26, 1P 4:11
4:30 Gn 6:3, Gn 6:6, Jg 10:16, Ps 78:40, Ps 95:10, Es 7:13, Es 43:24, Es 63:10, Ez 16:43, Mc 3:5, Ac 7:51, 1Th 5:19, He 3:10, He 3:17, Ep 1:13, Ep 1:14, Os 13:14, Lc 21:28, Rm 8:11, Rm 8:23, 1Co 1:30, 1Co 15:54
Réciproques : Ex 23:21, Ex 28:11, Lv 25:24, 1Ch 4:10, Ps 51:11, Ps 143:10, Ct 4:12, Es 1:13, Jr 32:10, Ez 9:4, Jn 4:14, Jn 7:39, Jn 14:26, Jn 21:17, Rm 4:11, Rm 5:5, Rm 8:13, Rm 8:16, 2Co 1:22, 2Co 5:5, Ga 3:14, Ga 4:6, Ph 2:1, 2Tm 2:19, He 10:29, 1P 3:7, Ap 7:2, Ap 9:4
4:31 Ps 64:3, Rm 3:14, Col 3:8, Col 3:19, Jc 3:14-15, Ep 4:26, Pr 14:17, Pr 19:12, Ec 7:9, 2Co 12:20, Ga 5:20, Col 3:8, 2Tm 2:23, Tt 1:7, Jc 1:19, Jc 3:14-18, Jc 4:1-2, 2S 19:43, 2S 20:1-2, Pr 29:9, Pr 29:22, Ac 19:28-29, Ac 21:30, Ac 22:22-23, 1Tm 3:3, 1Tm 6:4-5, Lv 19:16, 2S 19:27, Ps 15:3, Ps 50:20, Ps 101:5, Ps 140:11, Pr 6:19, Pr 10:18, Pr 18:8, Pr 25:23, Pr 26:20, Jr 6:28, Jr 9:4, Rm 1:29-30, 1Tm 3:11, 1Tm 5:13, 2Tm 3:3, Tt 2:3, Tt 3:2, Jc 4:11, 1P 2:1, 2P 2:10-11, Jud 1:8-10, Ap 12:10, Gn 4:8, Gn 27:41, Gn 37:4, Gn 37:21, Lv 19:17-18, 2S 13:22, Pr 10:12, Pr 26:24-25, Ec 7:9, Rm 1:29, 1Co 5:8, 1Co 14:20, Col 3:8, Tt 3:3, 1Jn 3:12, 1Jn 3:15
Réciproques : Gn 45:24, Ex 20:16, 1S 1:14, 1S 20:30, 1S 25:21, Ps 37:8, Mt 5:22, Mt 18:22, Mc 9:50, Lc 6:36, Lc 11:4, Lc 17:4, 1Co 1:10, Ph 2:14, 1P 3:8, 1Jn 4:11
4:32 Rt 2:20, Ps 112:4-5, Ps 112:9, Pr 19:22, Es 57:1, Lc 6:35, Ac 28:2, Rm 12:10, 1Co 13:4, 2Co 2:10, 2Co 6:6, Col 3:12-13, 2P 1:7, Ps 145:9, Pr 12:10, Lc 1:78, Jc 5:11, Ep 5:1, Gn 50:17-18, Mt 6:12, Mt 6:14, Mt 6:15, Mt 18:21-35, Mc 11:25-26, Lc 6:37, Lc 11:4, Lc 17:4, Rm 12:20-21, 2Co 2:7, 2Co 2:10, Col 3:12-13, 1P 3:8-9, 1Jn 1:9, 1Jn 2:12
Réciproques : Gn 45:24, Ex 34:7, Dt 15:15, Jg 10:16, Ps 26:3, Ps 32:5, Pr 19:11, Pr 20:3, Jr 38:12, Mi 6:8, Mt 5:7, Mt 5:22, Mt 9:6, Mt 18:22, Mt 18:33, Mc 9:50, Lc 7:42, Ac 13:38, 1Co 1:10, 2Co 12:20, Ep 4:26, Ph 2:14, Col 1:14, Col 3:8, 1Th 5:14, Phm 1:12, 1Jn 4:11
4:1 Ep 4:32, Lv 11:45, Mt 5:45, Mt 5:48, Lc 6:35-36, 1P 1:15-16, 1Jn 4:11, Jr 31:20, Os 1:10, Jn 1:12, Col 3:12, 1Jn 3:1-2
Réciproques : Dt 15:15, Dt 24:22, 1S 20:14, Jb 29:16, Ps 26:3, Ps 68:5, Ps 85:13, Ps 112:4, Pr 3:3, Pr 16:32, Pr 19:11, Pr 20:3, Am 1:11, Mt 5:7, Mt 5:9, Mt 18:22, Mt 18:33, Jn 10:4, Jn 12:26, Ac 26:20, 1Co 11:1, Ga 3:26, Ga 5:22, Ph 2:15, Col 2:6, Col 3:15, 1Th 1:6, 1Th 4:9, 1Th 5:14, 2Tm 2:19, 1P 3:8, 1P 3:13, 1Jn 2:8, 1Jn 3:10, 3Jn 1:11
4:2 Ep 3:17, Ep 4:2, Ep 4:15, Jn 13:34, Rm 14:16, 1Co 16:14, Col 3:14, 1Th 4:9, 1Tm 4:12, 1P 4:8, 1Jn 3:11-12, 1Jn 3:23, 1Jn 4:20-21, Ep 5:25, Ep 3:19, Mt 20:28, Jn 15:12-13, 2Co 5:14-15, 2Co 8:9, Ga 1:4, Ga 2:20, 1Tm 2:6, Tt 2:14, He 7:25-27, He 9:14, He 9:26, He 10:10-11, 1P 2:21-24, 1Jn 3:16, Ap 1:5, Ap 5:9, Rm 8:3, 1Co 5:7, He 9:23, He 10:12, Gn 8:21, Lv 1:9, Lv 1:13, Lv 1:17, Lv 3:16, Am 5:21, 2Co 2:15
Réciproques : Gn 22:9, Gn 29:20, Ex 29:18, Lv 1:2, Lv 2:9, Lv 3:7, Lv 4:31, Lv 4:35, Lv 5:10, Lv 5:12, Lv 8:21, Lv 9:12, Lv 14:20, Nb 7:21, Nb 15:3, Nb 28:2, Dt 15:15, Dt 24:22, Dt 27:6, 1S 20:14, Esd 6:10, Ps 20:3, Ps 26:3, Ps 51:19, Ps 85:13, Ps 112:4, Pr 3:3, Es 53:5, Es 53:10, Ez 20:41, Ez 45:17, Ez 46:12, Mt 5:9, Mt 5:48, Mt 18:33, Lc 6:36, Lc 10:37, Lc 22:19, Jn 6:51, Jn 10:11, Jn 10:15, Jn 11:36, Jn 12:26, Jn 13:15, Rm 4:25, Rm 8:37, Rm 13:13, Rm 15:5, 1Co 11:1, 1Co 15:3, 2Co 5:21, Ga 3:13, Ga 4:5, Ga 5:22, Ep 1:4, Ep 5:8, Ph 2:5, Ph 2:15, Ph 3:16, Ph 4:18, Col 1:10, Col 1:14, Col 2:6, Col 3:13, 1Th 2:12, 1Th 5:10, 1Th 5:14, 2Th 2:16, He 8:3, He 10:6, He 12:2, He 13:1, 1P 1:15, 1P 3:8, 1Jn 2:6, 1Jn 2:8, 1Jn 4:11, 2Jn 1:4, 2Jn 1:5
4:3 Ep 5:5, Ep 4:19-20, Nb 25:1, Dt 23:17-18, Mt 15:19, Mc 7:21, Ac 15:20, Rm 1:29, Rm 6:13, 1Co 5:10-11, 1Co 6:9, 1Co 6:13, 1Co 6:18, 1Co 10:8, 2Co 12:21, Ga 5:19-21, Col 3:5, 1Th 4:3, 1Th 4:7, He 12:16, He 13:4, 2P 2:10, Ap 2:14, Ap 2:21, Ap 9:21, Ap 21:8, Ap 22:15, Ep 5:5, Ex 18:21, Ex 20:17, Js 7:21, 1S 8:3, Ps 10:3, Ps 119:36, Pr 28:16, Jr 6:13, Jr 8:10, Jr 22:17, Ez 33:31, Mi 2:2, Mc 7:22, Lc 12:15, Lc 16:14, Ac 20:33, 1Co 6:10, Col 3:5, 1Tm 3:3, 1Tm 6:10, 2Tm 3:2, Tt 1:7, Tt 1:11, He 13:5, 1P 5:2, 2P 2:3, 2P 2:14, Ep 5:12, Ex 23:13, 1Co 5:1, Rm 16:2, Ph 1:27, 1Tm 2:10, Tt 2:3
Réciproques : Gn 34:7, Gn 39:11, Ex 20:14, Lv 15:18, Es 57:17, Ez 33:9, Mt 15:20, Mc 4:21, Lc 6:45, Rm 3:10, Rm 7:7, Rm 8:13, Rm 13:13, 1Co 7:35, Ep 4:17, Ep 4:29, Col 3:18, 1Tm 1:10, He 12:15, Jc 3:6
4:4 Ep 4:29, Pr 12:23, Pr 15:2, Ec 10:13, Mt 12:34-37, Mc 7:22, Col 3:8, Jc 3:4-8, 2P 2:7, 2P 2:18, Jud 1:10, Jud 1:13, Rm 1:28, Phm 1:8, Ep 5:19-20, Ep 1:16, Ps 33:1, Ps 92:1, Ps 107:21-22, Dn 6:10, Jn 6:23, 2Co 1:11, 2Co 9:15, Ph 4:6, Col 3:15-17, 1Th 3:9, 1Th 5:18, He 13:15
Réciproques : 2S 18:22, Pr 23:16, Pr 26:19, Lc 6:25, Lc 6:45, 1Co 6:9, Col 1:12, Jc 1:21, Jc 1:26, Jc 3:6
4:5 1Co 6:9-10, Ga 5:19, Ga 5:21, Ep 5:3, He 13:4, Ga 5:21, Col 3:5, 1Tm 6:10, 1Tm 6:17, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Ex 20:3, Js 2:1, Jg 16:18, Ps 10:3, Pr 2:18, Pr 5:22, Jr 7:9, Ez 3:18, Ez 3:21, Ez 14:3, Ez 33:31, Mt 19:22, Mt 25:34, Mc 10:22, Lc 18:23, Ac 24:26, 1Co 5:11, 2Co 12:21, Ph 3:18, He 12:14, He 12:16, He 13:5, 2P 2:10, Ap 21:27
4:6 Jr 29:8-9, Jr 29:31, Ez 13:10-16, Mi 3:5, Mt 24:4, Mt 24:24, Mc 13:5, Mc 13:22, Ga 6:7-8, Col 2:4, Col 2:8, Col 2:18, 2Th 2:3, 2Th 2:10-12, 1Jn 4:1, 2R 18:20, Jr 23:14-16, Nb 32:13-14, Js 22:17-18, Ps 78:31, Rm 1:18, Col 3:6, Ep 2:2-3, He 3:19, 1P 2:8
Réciproques : Ex 5:9, Nb 16:21, Nb 17:10, Dt 29:19, 1Ch 17:9, 2Ch 24:18, Jb 15:31, Jb 36:18, Ps 119:118, Pr 5:22, Pr 14:12, Pr 21:7, Es 57:4, Jr 37:9, Ez 3:18, Ez 3:21, Mt 7:15, Lc 10:6, Lc 21:8, Jn 3:36, Ac 17:30, Ac 24:26, Rm 4:15, 1Co 3:18, 1Co 15:33, 2Co 6:14, 2Co 12:21, Ga 5:21, Ep 6:13, Ph 3:18, 1Th 4:6, 2Th 2:2, Tt 1:16, He 4:11, He 13:9, 1P 1:14, 1Jn 3:7, Ap 21:8
4:7 Ep 5:11, Nb 16:26, Ps 50:18, Pr 1:10-17, Pr 9:6, Pr 13:20, 1Tm 5:22, Ap 18:4
Réciproques : Lv 11:8, Lv 11:16, Lv 18:3, Lv 20:25, Nb 16:21, Jb 24:14, Ph 2:15, 1P 4:2, 2P 1:19
4:8 Ep 2:11-12, Ep 4:18, Ep 6:12, Ps 74:20, Es 9:2, Es 42:16, Es 60:2, Jr 13:16, Mt 4:16, Lc 1:79, Ac 17:30, Ac 26:18, Rm 1:21, Rm 2:19, 2Co 6:14, Col 1:13, Tt 3:3, 1P 2:9, 1Jn 2:8, Es 42:6-7, Es 49:6, Es 49:9, Es 60:1, Es 60:3, Es 60:19, Es 60:20, Jn 1:4-5, Jn 1:9, Jn 8:12, Jn 12:46, 1Co 1:30, 2Co 3:18, 2Co 4:6, 1Th 5:4-8, 1Jn 2:9-11, Ep 5:2, Es 2:5, Lc 16:8, Jn 12:36, Ga 5:25, 1P 2:9-11, 1Jn 1:7
Réciproques : Gn 1:3, Lv 24:2, Dt 27:9, Jb 29:3, Ps 56:13, Ps 107:14, Ps 147:20, Ec 2:13, Ct 2:11, Es 25:7, Es 44:9, Za 14:6, Ml 4:2, Mt 5:14, Mt 5:16, Mt 6:23, Lc 4:18, Jn 12:35, Rm 6:4, Rm 13:13, 1Co 6:11, Ep 1:18, Ph 2:15, 1Th 2:12, 1Th 5:5, 1Th 5:8, 1P 4:2, 2P 1:19, 2Jn 1:4
4:9 Ga 5:22-23, Ps 16:2-3, Rm 2:4, Rm 15:14, 1P 2:25, 3Jn 1:11, Ph 1:11, 1Tm 6:11, He 1:8, He 11:33, 1P 2:24, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9-10, Ep 4:15, Ep 4:25, Ep 6:14, Jn 1:47
Réciproques : Dt 27:9, Ne 9:20, Ps 112:4, Ps 143:10, Pr 3:3, Ct 7:13, Os 14:8, Mt 3:8, Mt 7:17, Jn 3:21, Jn 7:38, Jn 15:5, Rm 6:22, Rm 8:5, Rm 8:14, Rm 8:23, Rm 12:2, 2Co 9:10, 2Co 13:14, Ph 4:8, Col 1:6, 1Th 5:8, 1Tm 2:3, Jc 3:17, 1Jn 3:7
4:10 1S 17:39, Rm 12:1-2, Ph 1:10, 1Th 5:21, Ps 19:14, Pr 21:3, Es 58:5, Jr 6:20, Rm 14:18, Ph 4:18, 1Tm 2:3, 1Tm 5:4, He 12:28, 1P 2:5, 1P 2:20
Réciproques : Col 1:9
4:11 Ep 5:7, Gn 49:5-7, Ps 1:1-2, Ps 26:4-5, Ps 94:20-21, Pr 4:14-15, Pr 9:6, Jr 15:17, Rm 16:17, 1Co 5:9-11, 1Co 10:20-21, 2Co 6:14-18, 2Th 3:6, 2Th 3:14, 1Tm 6:5, 2Tm 3:5, 2Jn 1:10-11, Ap 18:4, Pr 1:31, Es 3:10-11, Rm 6:21, Ga 6:8, Ep 4:22, Jb 24:13-17, Jn 3:19-21, Rm 1:22-32, Rm 13:12, 1Th 5:7, Gn 20:16, Lv 19:17, Ps 141:5, Pr 9:7-8, Pr 13:18, Pr 15:12, Pr 19:25, Pr 25:12, Pr 29:1, Es 29:21, Mt 18:15, Lc 3:19, 1Tm 5:20, 2Tm 4:2, Tt 2:15
Réciproques : Lv 11:8, Lv 11:24, Lv 15:4, Dt 20:18, Js 6:18, Js 23:7, Jg 6:31, 1R 13:9, 1R 22:4, 2Ch 18:3, 2Ch 19:2, Jb 24:16, Ps 50:18, Pr 1:10, Pr 5:8, Pr 7:9, Pr 14:7, Pr 24:19, Pr 28:4, Es 33:15, Es 52:11, Jr 16:8, Os 4:15, Mt 18:17, Lc 15:15, Lc 23:40, Jn 18:18, 2Co 7:11, 1Tm 5:22, 2Tm 3:16
4:12 Ep 5:3, Rm 1:24-27, 1P 4:3, 2S 12:12, Pr 9:17, Ec 12:14, Jr 23:24, Lc 12:1-2, Rm 2:16, Ap 20:12
Réciproques : Gn 38:23, Gn 39:11, Ex 23:13, Lv 3:7, Ps 53:1, Ez 8:12, Mt 18:17, Lc 7:14, Lc 15:15, Jn 3:20, Jn 18:18, Rm 1:26, 1Co 14:35, 2Co 4:2
4:13 Lm 2:14, Os 2:10, Os 7:1, Mi 7:9, Jn 3:20-21, 1Co 4:5, He 1:13
Réciproques : Gn 1:5, Ps 119:105, Ps 119:130, Es 9:2, He 4:12
4:14 Es 51:17, Es 52:1, Es 60:1, Rm 13:11-12, 1Co 15:34, 1Th 5:6, 2Tm 2:26, Ep 2:5, Es 26:19, Ez 37:4-10, Jn 5:25-29, Jn 11:43-44, Rm 6:4-5, Rm 6:13, Col 3:1, Jn 8:12, Jn 9:5, Ac 13:47, 2Co 4:6, 2Tm 1:10
Réciproques : Gn 1:3, Gn 2:17, Jg 5:12, 1S 25:36, 2R 4:31, 1Ch 22:16, Jb 14:12, Jb 29:3, Ps 13:3, Ps 119:130, Pr 6:9, Pr 19:15, Pr 20:13, Pr 24:33, Ct 3:2, Ct 5:2, Es 9:2, Es 29:18, Es 35:5, Es 46:8, Es 46:12, Es 49:9, Jon 1:6, Mt 8:22, Mt 25:5, Mc 13:36, Lc 15:17, Lc 15:24, Lc 24:45, Jn 1:4, Jn 9:39, Jn 11:11, Jn 12:35, Jn 12:46, Ac 12:7, Ac 17:12, Ac 26:18, 2Co 5:15, Ep 2:1, Col 2:12, Col 2:13, 1Th 5:7, 1Tm 5:6
4:15 Ep 5:33, Mt 8:4, Mt 27:4, Mt 27:24, 1Th 5:15, He 12:25, 1P 1:22, Ap 19:10, Ex 23:13, Mt 10:16, 1Co 14:20, Ph 1:27, Col 1:9, Col 4:5, 2S 24:10, Jb 2:10, Ps 73:22, Pr 14:8, Mt 25:2, Lc 24:25, Ga 3:1, Ga 3:3, 1Tm 6:9, Jc 3:13
Réciproques : Gn 5:22, Gn 23:17, Dt 2:4, Js 7:2, Js 23:11, 1S 18:30, 2Ch 23:2, Ps 112:4, Ps 112:5, Pr 2:11, Pr 4:26, Pr 15:21, Pr 18:1, Ec 10:10, Am 5:13, Lc 17:3, Jn 12:35, Rm 1:14, Rm 13:13, 1Co 15:36, 2Co 8:20, Ep 5:17, Col 1:10
4:16 Ec 9:10, Rm 13:11, Ga 6:10, Col 4:5, Ep 6:13, Ep 6:15, Ps 37:19, Ec 11:2, Ec 12:1, Am 5:13, Jn 12:35, Ac 11:28-29, 1Co 7:26, 1Co 7:29-31
Réciproques : Gn 29:7, Ps 49:5, Ps 90:12, Dn 2:8, Dn 9:25, Mi 2:3, Mt 25:17, Jn 9:4, Ac 17:21
4:17 Ep 5:15, Col 4:5, Dt 4:6, 1R 3:9-12, Jb 28:28, Ps 111:10, Ps 119:27, Pr 2:5, Pr 14:8, Pr 23:23, Jr 4:22, Jn 7:17, Rm 12:2, Col 1:9, 1Th 4:1-3, 1Th 5:18, 1P 4:2
Réciproques : Dt 9:3, 1S 18:5, 1Ch 12:32, Esd 7:18, Ps 90:12, Ps 119:45, Pr 4:26, Pr 13:16, Pr 14:15, Ac 8:30, Rm 16:19, 1Co 14:15, Ep 6:6, Ph 1:9, Col 3:16, 1Th 4:3, 2P 1:5
4:18 Gn 9:21, Gn 19:32-35, Dt 21:20, Ps 69:12, Pr 20:1, Pr 23:20-21, Pr 23:29-35, Es 5:11-13, Es 5:22, Mt 24:49, Lc 12:45, Lc 21:34, Rm 13:13, 1Co 5:11, 1Co 6:10, 1Co 11:21, Ga 5:21, 1Th 5:7, Mt 23:25, 1P 4:3-4, Ps 63:3-5, Ct 1:4, Ct 7:9, Es 25:6, Es 55:1, Za 9:15-17, Lc 11:13, Ac 2:13-18, Ac 11:24, Ga 5:22-25
Réciproques : Lv 10:9, Nb 6:3, Dt 29:6, Rt 3:7, 1S 25:36, 1R 20:12, 2R 3:15, Est 1:10, Ps 16:5, Ps 47:6, Ps 104:15, Pr 23:30, Pr 25:16, Pr 31:7, Ec 2:3, Ec 10:19, Ct 2:12, Ct 5:1, Es 24:9, Jr 35:7, Os 7:5, Za 9:17, Za 10:7, Mc 14:26, Lc 1:15, Lc 1:41, Lc 22:18, Jn 7:37, Jn 15:11, Ac 2:4, Ac 6:3, Ac 13:52, Rm 8:13, Rm 15:13, 1Tm 3:3, 1Tm 5:23, 2Tm 1:14, Tt 1:7
4:19 Ac 16:25, 1Co 14:26, Col 3:16, Jc 5:13, Ps 95:2, Ps 105:2, Mt 26:30, Ps 47:7-8, Ps 62:8, Ps 86:12, Ps 105:3, Ps 147:7, Es 65:14, Mt 15:8, Jn 4:23-24
Réciproques : 2S 23:1, 2R 3:15, 1Ch 6:32, 1Ch 16:9, 1Ch 25:6, Ne 12:43, Est 1:10, Ps 27:6, Ps 33:3, Ps 69:31, Ps 81:2, Ps 92:1, Ps 95:1, Ps 113:1, Ps 138:1, Ec 10:19, Es 24:9, Es 26:1, Ez 40:44, Za 9:17, Za 10:7, Ml 3:16, Lc 6:45, Lc 22:18, Rm 15:13, 1Co 2:13, Ep 5:4, He 13:15
4:20 Ep 5:4, Jb 1:21, Ps 34:1, Es 63:7, Ac 5:41, 1Co 1:4, Ph 1:3, Ph 4:6, Col 1:11-12, Col 3:17, 1Th 3:9, 1Th 5:18, 2Th 1:3, 2Th 2:13, Jn 14:13-14, Jn 15:16, Jn 16:23-26, Col 3:17, He 13:15, 1P 2:5, 1P 4:11
Réciproques : Lv 7:12, 2S 23:1, Ps 27:6, Ps 57:7, Ps 69:31, Ps 71:6, Ps 113:1, Es 26:1, Mt 26:30, Rm 1:8, Rm 7:25, 1Co 1:14, 1Co 5:4, 1Co 15:57, 2Co 2:14, 2Co 9:15, Col 2:7, Col 3:15, 1Tm 2:1
4:21 Ep 5:22, Ep 5:24, Gn 16:9, 1Ch 29:24, Rm 13:1-5, 1Co 16:16, Ph 2:3, 1Tm 2:11, 1Tm 3:4, He 13:17, 1P 2:13, 1P 5:5, 2Ch 19:7, Ne 5:9, Ne 5:15, Pr 24:21, 2Co 7:1, 1P 2:17
Réciproques : Ex 20:12, Rt 2:7, Pr 16:6, Lc 2:51, Ac 9:31, Ac 10:35, Col 1:7, Jc 4:7
4:22 Ep 5:24, Gn 3:16, Est 1:16-18, Est 1:20, 1Co 14:34, Col 3:18-25, 1Tm 2:11-12, Tt 2:5, 1P 3:1-6, Ep 6:5, Col 3:22-23
Réciproques : Gn 24:67, Nb 30:8, Rt 1:8, Est 1:12, Est 1:22, Ct 2:7, 1Co 11:3, Ep 5:21, Ep 5:33
4:23 1Co 11:3-10, Ep 1:22-23, Ep 4:15, Col 1:18, Ep 5:25-26, Ac 20:28, 1Th 1:10, Ap 5:9
Réciproques : Os 2:19, Rm 7:4, Rm 12:5, 1Co 6:13, 1Co 6:15, 1Co 12:12, 1Co 12:27, Tt 2:14
4:24 Ep 5:33, Ex 23:13, Ex 29:35, Col 3:20, Col 3:22, Tt 2:7, Tt 2:9
Réciproques : Est 1:12, Es 55:4, Mt 22:2, 1Co 11:3, Ep 5:21, Ep 5:22, 1Tm 3:5, He 12:23
4:25 Ep 5:28, Gn 2:24, Gn 24:67, 2S 12:3, Pr 5:18-19, Col 3:19, 1P 3:7, Ep 5:2, Mt 20:28, Lc 22:19-20, Jn 6:51, Ac 20:28, Ga 1:4, Ga 2:20, 1Tm 2:6, 1P 1:18-21, Ap 1:5, Ap 5:9
Réciproques : Gn 26:7, Lv 8:22, Lv 9:12, Nb 19:19, Rt 4:10, Ps 16:3, Pr 31:10, Ec 3:8, Ct 1:11, Ct 2:6, Ct 4:7, Es 54:5, Es 62:4, Os 2:16, Os 2:19, Za 13:1, Mt 1:21, Mt 12:50, Mt 16:18, Mt 25:1, Lc 5:34, Jn 3:29, Jn 11:36, Jn 13:1, Jn 18:8, Rm 8:37, 1Co 7:33, 1Co 14:35, Ep 3:19, Ep 5:23, Ep 5:33, 2Th 2:16, 1Jn 3:5, 1Jn 3:16, 1Jn 5:6, Ap 12:1, Ap 21:2
4:26 Jn 17:17-19, Ac 26:18, 1Co 6:11, Tt 2:14, He 9:14, He 10:10, 1P 1:2, Jud 1:1, Ez 16:9, Ez 36:25, Za 13:1, Jn 3:5, Ac 22:16, Tt 3:5-7, He 10:22, 1P 3:21, 1Jn 5:6, Jn 15:8, Jn 17:7, Jc 1:18, 1P 1:22-23
Réciproques : Gn 24:47, Ex 29:4, Lv 3:17, Lv 8:6, Lv 14:7, Lv 14:11, Lv 16:30, Nb 31:23, Dt 23:11, 2R 5:13, 2Ch 29:5, Ps 45:9, Ps 45:11, Ps 51:7, Ps 68:13, Ct 1:5, Ez 37:23, Ez 37:28, Ml 3:3, Jn 2:6, Jn 13:1, Jn 13:5, Jn 13:8, Jn 13:10, Jn 15:3, Jn 19:34, Ac 3:26, Rm 8:4, 1Co 1:2, 1Co 1:30, 1Co 12:13, Ep 5:23, 1Th 4:3, 1Th 5:23, He 10:14, He 12:10, He 13:12, 1P 3:20, 2P 1:9, 1Jn 1:9, Ap 7:14, Ap 19:8
4:27 2Co 4:14, 2Co 11:2, Col 1:22, Col 1:28, Jud 1:24, Ps 45:13, Ps 87:3, Es 60:15-20, Es 62:3, Jr 33:9, He 12:22-24, Ap 7:9-17, Ap 21:10-26, Ct 4:7, He 9:14, 1P 1:19, 1P 1:19, 2P 3:14, Ep 1:4, 2Co 11:2, Col 1:22, Col 1:28, 1Th 5:23, Jud 1:21, Ap 21:27
Réciproques : Gn 24:47, Lv 1:3, Lv 4:32, Lv 8:22, Lv 14:7, Lv 14:11, Lv 22:19, Dt 23:11, 2S 14:25, 2R 5:13, 2Ch 29:5, Jb 16:8, Ps 45:9, Ps 45:11, Ps 51:7, Ps 68:13, Pr 31:29, Ct 1:8, Ct 2:14, Ct 6:4, Ct 6:10, Ez 36:25, Ez 37:23, Dn 1:4, Ml 3:3, Jn 13:10, Ac 3:26, Rm 8:4, 1Co 1:8, Ph 1:10, Ph 2:15, 1Th 3:13, 1Th 4:3, 1Tm 6:14, He 12:10, 2P 2:13, Ap 7:14, Ap 14:5, Ap 19:8, Ap 22:11
4:28 Ep 5:31, Ep 5:33, Gn 2:21-24, Mt 19:5
Réciproques : Gn 2:24, Dt 22:13, Dt 24:5, Ec 3:8, Es 28:7, Mt 19:6, Mc 10:8, 1Co 7:2, Ep 5:25, Col 3:19
4:29 Ep 5:31, Pr 11:17, Ec 4:5, Rm 1:31, Es 40:11, Ez 34:14-15, Ez 34:27, Mt 23:37, Jn 6:50-58
Réciproques : Dt 22:13, Dt 24:5, Ec 3:8, Ga 3:16, Ep 5:33, Col 2:19, Col 2:23, Col 3:19
4:30 Ep 1:23, Gn 2:23, Rm 12:5, 1Co 6:15, 1Co 12:12-27, Col 2:19
Réciproques : Gn 29:14, Jg 9:2, 2S 5:1, 2S 19:12, 1Ch 11:1, Mt 25:40, Jn 2:1, Jn 17:26, Ac 9:4, 1Co 6:17, 1Co 12:27, Ga 3:16, Ep 3:6, Ep 4:4, Ep 4:25, Ap 21:2
4:31 Gn 2:24, Mt 19:5, Mc 10:7-8, 1Co 6:16
Réciproques : Jg 8:30, Lc 20:34, Ep 5:28, Ep 5:29
4:32 Ep 6:19, Col 2:2, 1Tm 3:8, 1Tm 3:16, Ps 45:9-17, Ct 1:1, Ct 8:14, Es 54:5, Es 62:4-5, Jn 3:29, 2Co 11:2, Ap 19:7-8, Ap 21:2
Réciproques : Ps 45:1, Mt 13:11, Mt 16:18, Jn 17:26, 1Co 15:51, Ga 3:16, Ep 3:4, 1Tm 3:5, Ap 12:1
4:33 Ep 5:25, Ep 5:28, Ep 5:29, Col 3:19, 1P 3:7, Ep 5:22, 1R 1:31, Est 1:20, He 12:9, 1P 3:2-6
Réciproques : Gn 18:12, Est 1:17, Rm 13:7, 1Co 7:2, 1Co 14:34, Ep 5:15, Ep 5:24, Col 3:18, 1Th 5:15, Tt 2:5, 1P 3:1, Ap 19:10
4:1 Gn 28:7, Gn 37:13, Lv 19:3, Dt 21:18, 1S 17:20, Est 2:20, Pr 1:8, Pr 6:20, Pr 23:22, Pr 30:11, Pr 30:17, Jr 35:14, Lc 2:51, Col 3:20-25, Ep 6:5-6, Rm 16:2, 1Co 15:58, Col 3:16-17, Col 3:23, Col 3:24, 1P 2:13, Ne 9:13, Jb 33:27, Ps 19:8, Ps 119:75, Ps 119:128, Os 14:9, Rm 7:12, Rm 12:2, 1Tm 5:4
Réciproques : Gn 27:8, Gn 31:35, Gn 48:12, Gn 50:12, Ex 20:12, Nb 30:5, Dt 5:16, Rt 2:23, 2R 18:3, Est 2:10, Pr 3:2, Jr 35:18, Mt 15:4, Mt 19:19, Ac 4:19, Ac 26:20, 1Co 9:21, Col 3:18, He 12:9
4:2 Ex 20:12, Dt 27:16, Pr 20:20, Jr 35:18, Ez 22:7, Ml 1:6, Mt 15:4-6, Mc 7:9-13, Rm 13:7
Réciproques : Rt 1:8, 1S 17:20, Pr 23:22, Jr 35:6, Mt 19:19, Lc 2:51, Lc 18:20
4:3 Dt 4:40, Dt 5:16, Dt 6:3, Dt 6:18, Dt 12:25, Dt 12:28, Dt 22:7, Rt 3:1, Ps 128:1-2, Es 3:10, Jr 42:6
Réciproques : Gn 28:7, Dt 5:29, Dt 25:15, Rt 1:8, Jr 35:6, Rm 13:7
4:4 Gn 31:14-15, 1S 20:30-34, Col 3:21, Gn 18:19, Ex 12:26-27, Ex 13:14-15, Dt 4:9, Dt 6:7, Dt 6:20-24, Dt 11:19-21, Js 4:6-7, Js 4:21-24, Js 24:15, 1Ch 22:10-13, 1Ch 28:9-10, 1Ch 28:20, 1Ch 29:19, Ps 71:17, Ps 71:18, Ps 78:4-7, Pr 4:1-4, Pr 19:18, Pr 22:6, Pr 22:15, Pr 23:13-14, Pr 29:15, Pr 29:17, Es 38:19, 2Tm 1:5, 2Tm 3:15, He 12:7-10
Réciproques : Gn 50:1, Ex 10:2, Ex 10:9, Ex 13:8, Dt 31:13, Jg 13:12, Est 2:7, Ps 78:5, Pr 4:4, Ec 12:1, Ml 2:15, Mt 12:36
4:5 Gn 16:9, Ps 123:2, Ml 1:6, Mt 6:24, Mt 8:9, Ac 10:7-8, Col 3:22, 1Tm 6:1-3, Tt 2:9-10, 1P 2:18-21, Phm 1:16, 1Co 2:3, 2Co 7:15, Ph 2:12, 1P 3:2, Ep 6:24, Js 24:14, 1Ch 29:17, Ps 86:11, Mt 6:22, Ac 2:46, 2Co 1:12, 2Co 11:2-3, Ep 1:1-23, 1Co 7:22, Col 3:17-24
Réciproques : Gn 16:8, Gn 24:33, Gn 30:29, Gn 31:6, Lc 11:34, Rm 12:8, Rm 12:11, Rm 13:7, Ep 5:22, Ep 6:1, Ep 6:7, Ep 6:9, He 10:22
4:6 Ph 2:12, Col 3:22, 1Th 2:4, Ep 5:17, Mt 7:21, Mt 12:50, Col 1:9, Col 4:12, 1Th 4:3, He 10:36, He 13:21, 1P 2:15, 1P 4:2, 1Jn 2:17, Jr 3:10, Jr 24:7, Rm 6:17, Col 3:23
Réciproques : Gn 16:9, Nb 14:24, Mt 6:10, Mt 8:9, 1Co 7:22, Ga 1:10, Ep 6:1, Ep 6:7, Col 3:24, 1P 2:16
4:7 Gn 31:6, Gn 31:38-40, 2R 5:2-3, 2R 5:13, Ep 6:5-6, 1Co 10:31
Réciproques : Ac 20:19, Col 3:23, 1P 2:15
4:8 Pr 11:18, Pr 23:18, Es 3:11, Mt 5:12, Mt 6:1, Mt 6:4, Mt 10:41-42, Mt 16:27, Lc 6:35, Lc 14:14, Rm 2:6-10, 2Co 5:10, Col 3:24, He 10:35, He 11:26, Ga 3:28, Col 3:11
Réciproques : Ps 62:12, Es 24:2, Mt 20:7, 1Co 12:13, 2Co 6:11, Col 4:1, Ap 13:16
4:9 Lv 19:13, Lv 25:39-46, Dt 15:11-16, Dt 24:14-15, Ne 5:5, Ne 5:8, Ne 5:9, Jb 24:10-12, Jb 31:13-15, Es 47:6, Es 58:3-6, Am 8:4-7, Ml 3:5, Col 4:1, Jc 5:4, Ep 6:5-7, Mt 7:12, Lc 6:31, Jc 2:8, Jc 2:13, Lv 25:43, 1S 15:17, Dn 3:6, Dn 3:15, Dn 5:19-20, Ps 140:12, Ec 5:8, Mt 22:8, Mt 22:10, Mt 24:48, Mt 24:51, Lc 12:45-46, Jn 13:13, 1Co 7:22, 1Co 1:2, Ph 2:10-11, Ac 10:34, Rm 2:11, Col 3:25
Réciproques : Gn 31:12, Ex 21:26, Ex 30:15, Dt 1:17, Dt 10:17, 2Ch 19:7, Jb 34:19, Es 24:2, 1P 1:17, 1P 2:23
4:10 2Co 13:11, Ph 3:1, Ph 4:8, 1P 3:8, Ep 1:19, Ep 3:16, Dt 20:3-4, Dt 31:23, Js 1:6-7, Js 1:9, 1S 23:16, 1Ch 28:10, 1Ch 28:20, 2Ch 15:7, Ps 138:3, Es 35:3-4, Es 40:28, Es 40:31, Ag 2:4, Za 8:9, Za 8:13, 1Co 16:13, 2Co 12:9-10, Ph 4:13, Col 1:11, 2Tm 2:1, 2Tm 4:17, 1P 5:10
Réciproques : Gn 48:2, Nb 4:3, Nb 4:23, Nb 32:27, Dt 11:8, Dt 31:6, Dt 31:7, Dt 33:25, Js 1:18, Js 10:25, Js 17:13, Js 23:6, Jg 7:11, Rt 1:18, 1S 4:9, 1S 25:28, 2S 2:7, 2S 22:33, 2S 23:10, 1R 2:2, 1R 20:22, 1Ch 22:13, 2Ch 17:1, 2Ch 32:7, Ne 2:18, Ne 6:9, Jb 12:21, Ps 18:17, Ps 18:29, Ps 27:14, Ps 28:7, Ps 43:2, Ps 71:16, Ps 86:16, Ps 108:13, Ps 119:173, Ps 144:1, Pr 24:6, Pr 31:17, Ct 6:13, Es 45:24, Dn 10:19, Za 10:4, Za 10:12, Mc 3:27, Lc 2:40, Lc 22:38, Rm 4:20, Rm 15:1, 1Tm 6:12, 1Jn 2:13, 1Jn 2:14, 1Jn 4:4
4:11 Ep 4:24, Rm 13:14, Col 3:10, Ep 6:13, Rm 13:12, 2Co 6:7, 2Co 10:4, 1Th 5:8, Ep 6:13, Lc 14:29-31, 1Co 10:13, He 7:25, Jud 1:24, Ep 4:14, Mc 13:22, 2Co 2:11, 2Co 4:4, 2Co 11:3, 2Co 11:13-15, 2Th 2:9-11, 1P 5:8, 2P 2:1-3, Ap 2:24, Ap 12:9, Ap 13:11-15, Ap 19:20, Ap 20:2-3, Ap 20:7, Ap 20:8
Réciproques : Dt 20:3, Js 4:13, Jg 3:2, 1S 4:9, 1S 25:28, Ne 4:13, Ne 4:17, Ne 6:5, Ps 144:1, Jr 43:12, Mt 11:12, Mt 13:39, Jn 18:11, Ac 5:3, Rm 7:21, Rm 8:38, 1Co 14:8, Ep 4:27, Ph 1:30, 2Tm 2:3, Jc 4:7, 1P 5:9
4:12 Lc 13:24, 1Co 9:25-27, 2Tm 2:5, He 12:1, He 12:4, Mt 16:17, 1Co 15:50, Ga 1:16, Ep 1:21, Ep 3:10, Rm 8:38, Col 2:15, 1P 3:22, Ep 2:2, Jb 2:2, Lc 22:53, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, Ac 26:18, 2Co 4:4, Col 1:13, Ep 1:3
Réciproques : Gn 32:24, 2S 3:1, Dn 7:18, Dn 10:13, Mt 12:45, Mt 13:39, Lc 4:5, 1Co 9:26, 1Co 10:13, 2Co 2:11, 2Co 11:15, Ga 1:4, Ep 5:8, Col 1:16, 1Tm 1:18, Jc 4:7, 1Jn 4:4, Ap 2:10, Ap 2:24, Ap 12:7, Ap 16:17
4:13 Ep 6:11-17, 2Co 10:4, Ep 5:6, Ep 5:16, Ec 12:1, Am 6:3, Lc 8:13, Ap 3:10, Ml 3:2, Lc 21:36, Col 4:12, Ap 6:17
Réciproques : Ps 1:1, Es 5:27, Jr 17:17, Ez 13:5, Am 5:13, Rm 5:2, 1Co 10:13, 1Co 16:13, 2Co 6:7, 1Th 3:8, 1Th 5:8, 1Jn 4:4, Ap 7:9, Ap 12:11
4:14 Ep 5:9, Es 11:5, Lc 12:35, 2Co 6:7, 1P 1:13, Es 59:17, 1Th 5:8, Ap 9:9, Ap 9:17
Réciproques : Ex 28:4, Ex 39:8, Lv 8:8, 1S 2:4, 1R 18:46, 2R 3:21, 2R 4:29, Jb 12:21, Jb 29:14, Pr 31:17, Es 5:27, Ez 13:5, Dn 10:5, Lc 21:36, 2Co 1:12, 2Co 1:24, Ga 5:1, Ph 4:8, 1Th 3:8
4:15 Dt 33:25, Ct 7:1, Ha 3:19, Lc 15:22, Es 52:7, Rm 10:15, 2Co 5:18-21
Réciproques : Ex 12:11, Mc 6:9, Ep 5:16
4:16 Gn 15:1, Ps 56:3-4, Ps 56:10, Ps 56:11, Pr 18:10, 2Co 1:24, 2Co 4:16-18, He 6:17-18, He 11:24-34, 1P 5:8-9, 1Jn 5:4-5, 1Th 5:19
Réciproques : 2S 22:36, Ct 3:8, Ep 4:27
4:17 1S 17:5, 1S 17:58, Es 59:17, 1Th 5:8, Es 49:2, He 4:12, Ap 1:16, Ap 2:16, Ap 19:15, Mt 4:4, Mt 4:7, Mt 4:10, Mt 4:11, He 12:5-6, He 13:5-6, Ap 12:11
Réciproques : Ps 17:4, Za 9:13, Lc 4:4
4:18 Ep 1:16, Jb 27:10, Ps 4:1, Ps 6:9, Es 26:16, Dn 6:10, Lc 3:26, Lc 3:37, Lc 18:1-7, Lc 21:36, Ac 1:14, Ac 6:4, Ac 10:2, Ac 12:5, Rm 12:12, Ph 4:6, Col 4:2, 1Th 5:17, 2Tm 1:3, 1R 8:52, 1R 8:54, 1R 8:59, 1R 9:3, Est 4:8, Dn 9:20, Os 12:4, 1Tm 2:1, He 5:7, Ep 2:22, Za 12:10, Rm 8:15, Rm 8:26, Rm 8:27, Ga 4:6, Jud 1:20, Mt 26:41, Mc 13:33, Mc 14:38, Lc 21:36, Lc 22:46, Col 4:2, 1P 4:7, Gn 32:24-28, Mt 15:25-28, Lc 11:5-8, Lc 18:1-8, Ep 6:19, Ep 1:16, Ep 3:8, Ep 3:18, Ph 1:4, 1Tm 2:1, Col 1:4, Phm 1:5
Réciproques : Gn 13:4, Gn 18:29, Gn 18:31, Ex 17:12, 1S 1:12, 1R 18:43, Jb 1:5, Ps 55:17, Ps 86:3, Mt 6:5, Mt 17:21, Mt 18:19, Mc 1:35, Mc 9:29, Mc 10:48, Mc 14:34, Lc 22:40, Jn 4:23, Ac 2:4, Ac 2:42, Ac 4:29, Ac 9:31, Ac 10:9, Ac 14:3, Rm 1:9, 1Co 14:15, 1Co 16:13, 2Co 1:11, Ep 2:18, Ph 1:19, Ph 3:3, 1Th 5:6, 1Th 5:25, 1Tm 5:5, 1P 3:7
4:19 Rm 15:30, 2Co 1:11, Ph 1:19, Col 4:3, 1Th 5:25, 2Th 3:1, Phm 1:22, He 13:18, Ac 2:4, 1Co 1:5, 2Co 8:7, Ac 4:13, Ac 4:29, Ac 4:31, Ac 9:27, Ac 9:29, Ac 13:46, Ac 14:3, Ac 18:26, Ac 19:8, Ac 28:31, 2Co 3:12, 2Co 7:4, Ph 1:20, 1Th 2:2, Ep 1:9, Ep 3:3-4, 1Co 2:7, 1Co 4:1, Col 1:26-27, Col 2:2, 1Tm 3:16
Réciproques : Gn 13:4, Ex 4:12, Ec 8:1, Es 40:9, Es 57:19, Ez 2:6, Ez 3:27, Ez 21:2, Ez 24:27, Ez 35:2, Mt 5:2, Mt 13:11, Mc 13:11, Mc 14:34, Lc 21:15, Lc 21:36, Lc 22:40, Jn 7:26, Ac 9:31, Ac 10:34, Ac 18:9, Rm 10:20, Rm 12:12, 1Co 13:2, 1Co 14:2, Ep 5:32, Ep 6:18, Ep 6:20, Ph 1:14, 2Tm 2:9
4:20 Pr 13:17, Es 33:7, 2Co 5:20, Ep 3:1, Ep 4:1, 2S 10:2-6, Ac 26:29, Ac 28:20, Ph 1:7, Ph 1:13, Ph 1:14, 2Tm 1:16, 2Tm 2:9, Phm 1:10, Ep 6:19, Es 58:1, Jr 1:7-8, Jr 1:17, Ez 2:4-7, Mt 10:27-28, Ac 5:29, Ac 28:31, Col 4:4, Ph 1:20, 1Th 2:2, 1Jn 3:16, Jud 1:3
Réciproques : Jr 36:5, Jr 37:21, Jr 40:1, Mc 13:11, Jn 7:26, Ac 9:27, Ac 10:34, Ac 12:6, Ac 13:46, Ac 18:9, Ac 18:26, Ac 21:11, Ac 21:33, Rm 10:20, 2Co 3:12, 2Co 7:4, 2Co 11:23, Col 4:3, 2Th 3:1, He 8:1, He 10:34, He 13:18
4:21 Ph 1:12, Col 4:7, Ac 20:4, 2Tm 4:12, Tt 3:12, Col 4:9, Phm 1:16, 2P 3:15, 1Co 4:17, Col 1:7, 1Tm 4:6, 1P 5:12
Réciproques : Ac 15:25, Ep 1:1, Ph 2:19, Col 1:2, 1Th 3:2
4:22 Ph 2:19, Ph 2:25, Col 4:7-8, 1Th 3:2, 2Th 2:17
Réciproques : Ac 20:12, 1Co 14:3, 1Co 14:31
4:23 Rm 1:7, 1Co 1:3, Gn 43:23, 1S 25:6, Ps 122:6-9, Jn 14:27, Ga 6:16, 1P 5:14, Ap 1:4, Ga 5:6, 1Tm 1:3, 1Tm 5:8, 2Th 1:3, 1Tm 1:14, Phm 1:5-7
Réciproques : Nb 6:26, 1Ch 12:18, Jr 33:6, Jn 20:19, 2Co 1:2, 2Co 13:14, Ep 4:6, Tt 3:15, 3Jn 1:14, Ap 22:21
4:24 1Co 16:23, 2Co 13:14, Col 4:18, 2Tm 4:22, Tt 3:15, He 13:25, Jn 21:15-17, 1Co 16:22, Mt 22:37, 2Co 8:8, 2Co 8:12, Tt 2:7, Mt 6:13, Mt 28:20
Réciproques : Nb 6:24, Dt 30:2, Js 24:14, Jg 5:31, 1Ch 12:18, Ct 1:4, Ct 7:12, Es 56:6, Lc 7:47, Jn 5:23, Jn 14:15, Jn 16:27, Rm 1:7, 1Co 5:8, 2Co 5:14, 2Co 11:3, Ep 6:5, Ph 1:10, 1P 1:8, Ap 22:21

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Ephésiens 4
  • 4.1 Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d'une manière digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, Chapitre 4.
    1 à 16 L'unité de l'Esprit dans la vérité des dons.
    C'est par ces mots que l'apôtre passe à la partie morale de son épître.
    Ce donc indique ici, comme Romains 12.1, une conclusion d'une immense importance et d'une indispensable nécessité : c'est que la doctrine chrétienne, acceptée par le cœur, doit produire tous ses fruits dans la pratique de la vie.
    Cette conséquence est naturelle, elle découle de son principe ainsi que le fruit provient de l'arbre qui le porte ; cependant, comme la vérité ne développe la sainteté qu'au travers de continuels combats, d'incessantes tentations, comme l'homme est facilement inconséquent quand il s'agit de renoncer à lui-même et à ses penchants, l'apôtre ne dédaigne pas de préciser, jusque dans les moindres détails, les résultats moraux de la doctrine qu'il annonce. Il le fait dans les trois derniers chapitres de notre épître.
    Prisonnier dans le Seigneur, c'est-à-dire par dévouement pour lui et pour sa cause dans une communion d'amour et de souffrances avec lui. Ici, comme à Ephésiens 3.1, l'apôtre emploie ce mot avec l'article : le prisonnier, afin de donner à entendre qu'il a droit à ce titre douloureux dans un sens tout spécial, qu'il est par excellence "le prisonnier dans le Seigneur."
    En rappelant ainsi pour la seconde fois sa captivité, il veut sans doute inspirer à ses lecteurs, par la pensée de ses durs sacrifices, le courage de subir, eux aussi, les renoncements de la vie chrétienne. Mais surtout souffrir pour son Maître donnera toujours à un serviteur de Jésus-Christ un nouveau degré d'autorité lorsqu'il exhortera ses frères. (Ephésiens 3.1, note.)
    La vocation ou l'appel de Dieu par l'Evangile, n'a d'autre but que de ramener l'homme à la sainteté. Marcher ou se conduire d'une manière digne de cette vocation, c'est, pour le chrétien, réaliser dans sa vie cette intention de Dieu. (1Thessaloniciens 2.12 ; 2Thessaloniciens 1.11 ; comparez Philippiens 1.27 ; Colossiens 1.10 ; 2Timothée 1.9)
  • 4.2 avec toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres dans la charité, La charité, un amour intime et vrai pour le Seigneur et pour ses rachetés, peut seule produire, dans nos rapports avec ces derniers, l'humilité, la douceur, la patience, le support.
    (Comparer Colossiens 3.12-14)
    "Supporter les défauts du prochain par insensibilité, par une douceur de tempérament, une complaisance humaine, une honnêteté du monde, une hypocrisie de pharisien, rien de si commun ; le faire par une charité véritable et bien chrétienne, rien de plus rare." Quesnel.
  • 4.3 vous appliquant à conserver l'unité de l'Esprit, par le lien de la paix : L'unité de l'Esprit n'est point celle de l'esprit humain, comme l'entendent Calvin et d'autres, mais celle qui est créée par l'Esprit de Dieu, (Ephésiens 4.4) agissant dans les chrétiens par une même foi, une même espérance, un même amour. (Romains 5.5)
    Tel est le lien de la paix ; c'est cet amour qui est appelé ailleurs "le lien de la perfection." (Colossiens 3.14,15) La paix établit un lien entre ceux qui la possèdent et constitue l'unité. Mais, bien que cette unité soit ainsi une œuvre de Dieu, tout fidèle peut contribuer à l'augmenter ou à la détruire, selon qu'il agit par amour ou qu'il se livre à son sens charnel, à l'égoïsme, à l'orgueil. De là l'exhortation.
    Cette unité est spirituelle ; œuvre de l'Esprit, elle repose sur les grands biens célestes que tous les croyants ont en commun, et que l'apôtre va exposer dans les versets suivants. Elle n'est donc point une uniformité extérieure et matérielle, qui souvent cache en son sein, avec l'esclavage des consciences, les plus profondes divisions ; elle peut, au contraire, exister, et elle existe en effet entre des chrétiens qui, extérieurement, se rattachent à des institutions diverses ; elle n'exclut donc ni la diversité, ni la liberté.
    Toutefois, là où elle règne véritablement au dedans, elle devra, par sa nature même, tendre toujours à se traduire au dehors. Il faut que l'Eglise de Jésus-Christ, une dans sa nature spirituelle, s'efforce de devenir une en toutes choses ; l'Esprit doit créer son corps : (Ephésiens 4.4) c'est le but que l'exhortation de l'apôtre place devant nos yeux. Nous ne saurions attacher trop de prix à cette unité dans l'amour fraternel.
    Comme le remarque Ad. Monod, "la place seule que lui donne ici notre apôtre suffit pour en montrer l'importance. Qui de nous, voulant exposer les obligations morales du croyant, aurait songé à commencer par l'unité de l'Esprit ? C'est encore par là que saint Paul commence ses exhortations aux Philippiens (Ephésiens 2.1 et suivants) et aux Corinthiens (1Corinthiens 1.10 et suivants) Aussi, ce qui est encore plus décisif, c'est par ce même endroit que le SaintEsprit a commencé, quand il a voulu donner au monde le spectacle d'une Eglise chrétienne." (Actes 2.42-47 ; 4.32-35)
  • 4.6 un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous. Voilà ce qui constitue l'éternelle unité des rachetés du Sauveur ! L'apôtre ne fait que nommer ces grands objets de la foi, dont chacun est un, indivisible, fondant l'unité de tous ceux qui y ont part, et il ne juge pas nécessaire d'y ajouter aucune explication, ni aucune réflexion.
    Un seul corps rappelle ce qu'il a enseigné déjà ; (Ephésiens 2.15,16) cette belle image lui sert fréquemment à dépeindre l'Eglise dans ses rapports avec Christ. (Romains 12.5 ; 1Corinthiens 10.17 ; 12.12-30)
    Un seul Esprit (non l'esprit de l'homme ou l'esprit chrétien, comme le veut encore Calvin, mais l'Esprit de Dieu), lien toutpuissant, vivant et intime, qui unit nécessairement tous ceux qu'il pénètre, conduit et sanctifie.
    Une seule espérance de la même vocation pour le royaume de Dieu : comment seraient-ils divisés, ceux qui doivent passer l'éternité dans le même élément de vie et d'amour ?
    Un seul Seigneur, le même Maître auquel tous obéissent : "Christ est-il divisé ?" (1Corinthiens 1.13)
    Une seule foi envisagée, non dans son objet, puisque tout ce que nous croyons est déjà énoncé ici, mais dans sa nature intime, produisant en tous les mêmes sentiments, la même vie chrétienne.
    Un seul baptême, nommé ici sans doute parce qu'il est le symbole commun de l'introduction de tous dans l'Eglise, le signe extérieur de la régénération par le Saint-Esprit, laquelle nous rend un avec Christ et avec ses membres.
    Enfin et surtout, un seul Dieu et Père, dont l'amour éternel, répandu dans le cœur de ses enfants, fait d'eux tous des frères, dans le sens le plus réel et le plus intime du mot : quelle unité !
    Et ce Dieu trois fois saint, dont cette épître rappelle sans cesse l'action pour la rénovation de l'homme pécheur, se révèle ainsi à nous comme Celui qui est au-dessus de tous par sa puissance et sa grâce infinies ; parmi tous, en son Fils bien-aimé, qui l'a remis en communion avec nous ; en nous tous, par son Esprit qui habite au dedans de nous. (Comparer Romains 11.36 ; 1Corinthiens 8.6 ; 12.4-6 ; 2Corinthiens 13.13)
    - D'excellents interprètes refusent de voir dans ces dernières paroles l'expression d'un rapport trinitaire de Dieu à l'homme, et ils les appliquent uniquement à la présence et à l'action de Dieu le Père.
    "Dieu par l'Esprit de sanctification s'étend envers tous les membres de l'Eglise et les comprend tous sous sa domination, et habite en tous." Calvin.
    En faveur de cette explication, on peut remarquer que la préposition que nous traduisons par parmi, n'a pas le sens local de au milieu de, mais exprime plutôt la pénétration de tous par l'Esprit de Dieu, l'action divine traversant tous les cœurs ; tandis que le troisième terme exprime l'habitation de Dieu en tous. Il n'y a donc pas de répétition oiseuse dans l'emploi de ces prépositions diverses.
  • 4.7 Mais, à chacun de nous la grâce a été donnée, selon la mesure du don de Christ. Selon qu'il trouve bon de la mesurer à chacun. (1Corinthiens 12.11)
    "La diversité des grâces et des dons dans l'Eglise contribue à son unité. Ce n'est pas le mérite qui en règle la distribution, mais la volonté de Dieu et le dessein qu'a Jésus-Christ sur chaque membre de son corps, pour l'employer à ce qu'il lui plaira. Le devoir et le bien de chacun est d'être content de sa mesure, de ne se point élever, de se laisser appliquer, de recevoir sans vanité et de communiquer sans envie ce qui est donné par le Chef." Quesnel.
    - Le don de Christ, c'est ce qu'il donne de cette grâce dont il est le dispensateur.
  • 4.8 C'est pourquoi il est dit : Etant monté en haut, il a emmené captive la captivité, et il a donné des dons aux hommes. Grec : "Il dit," ou "elle dit." On peut sous-entendre soit l'Ecriture soit David, ou Dieu par la bouche de David. (Psaumes 68.19 ; comparez 2Corinthiens 6.16)
    L'apôtre, après avoir indiqué le fondement de l'unité de la vraie Eglise de Dieu, (Ephésiens 4.4-6) veut montrer que cette unité n'est pas l'uniformité ; qu'elle se manifeste dans la variété des dons accordés à chacun et que ces dons de la grâce, distribués "selon la mesure du don de Christ," (Ephésiens 4.7) loin de détruire l'unité par leur diversité, ne font que la rendre plus certaine et plus complète. (Ephésiens 4.11-16)
    Mais avant d'arriver à cette démonstration, il va dire en passant quelle est la source de ces dons, et comment Christ nous les a acquis par son œuvre entière, soit par son humiliation, soit par son retour dans la gloire.
    "Avant d'appeler notre attention sur la distribution des grâces, il la fixe d'abord un moment sur le distributeur." A. Monod. (Ephésiens 4.8-10)
    Tout cela est très clair et tout à fait conforme aux enseignements de l'Ecriture. Les dons du Saint-Esprit ne pouvaient être dispensés à l'Eglise qu'après l'accomplissement de la rédemption et la glorification de JésusChrist. (Voy. entre autres passages, Jean 7.39, note ; Jean 14.12 ; 14.7, note ; Actes 2.33)
    Mais l'apôtre exprime cette pensée dans les paroles d'un psaume, et ces paroles, il ne les cite pas littéralement, Il paraît les détourner de leur sens original, afin de les adapter à son but. De là, grand embarras des interprètes, les uns y voyant une citation fausse de l'Ecriture, les autres faisant des efforts pour mettre d'accord le texte et la citation.
    On a reproché à Paul la pensée et les termes, le fond et la forme. La pensée, parce que, dit-on, à Psaumes 68, il n'est point question de Christ, ni de son œuvre, ni de ses dons. Le psalmiste chante les triomphes de Dieu opérant les délivrances de son peuple depuis la sortie d'Egypte jusqu'à l'établissement de son règne visible en Sion, puis il ajoute (Ephésiens 4.19) littéralement : "Tu es monté en haut, tu as emmené captive la captivité (les captifs), tu as reçu des dons dans les hommes (ou pour les hommes) et même les rebelles, afin que la habite Dieu, l'Eternel."
    Le Dieu révélé personnellement à son peuple dans l'ancienne Alliance, le Dieu marchant avec ce peuple, triomphant pour lui de tous ses adversaires, réduisant ceux-ci sous sa domination, en recevant les dépouilles et les tributs, ce Dieu est, selon tous les enseignements de l'Ecriture, la Parole éternelle, l'Ange de l'Alliance, le Fils de Dieu. (Comparer Jean 1 : l, note.)
    De plus, tous les faits de l'histoire du règne de Dieu dans l'A.T. sont, aux yeux des écrivains du N. T., autant de symboles prophétiques de ce même règne de Dieu réalisé par le Rédempteur. Appliquer à Jésus-Christ, à son triomphe sur les ennemis spirituels de son peuple, la pensée du psalmiste, était, de la part de l'apôtre, rester parfaitement dans le sens de la parole scripturaire et en montrer la complète réalisation.
    Mais la différence dans les termes ? mais le recevoir du prophète, transformé en donner par l'apôtre ? Pour ne faire violence à aucun des deux textes, il faut les laisser dire l'un et l'autre ce qu'ils disent. Il est de toute évidence que l'apôtre n'a pas entendu citer ici littéralement, comme le prouve déjà la troisième personne : il est monté, mise au lieu de la seconde : tu es monté.
    Paul exprime sa pensée dans les termes de l'Ecriture, parce que ce rapprochement lui importait, mais il l'exprime avec cette entière liberté dont il donne ailleurs tant d'autres exemples. Ce qui importe, c'est sa pensée, qui est parfaitement vraie, et non la forme qu'il lui a donnée par une allusion libre aux paroles du psaume. Rien n'est moins vrai, au contraire, que les tours de force exégétiques par lesquels on veut établir une harmonie littérale entre le texte et la citation.
    - Le mot de captivité est un hébraïsme qui signifie les captifs. Qui sont ces captifs ? Dans le psaume, il s'agit d'ennemis du peuple de Dieu réduits en servitude ; dans l'application qu'en fait l'apôtre, il est question des ennemis de Christ et de son règne, vaincus par sa résurrection et son retour dans la gloire. (Comparer Colossiens 2.15) D'autres entendent par ces captifs des hommes vaincus par la puissance de Christ et volontairement soumis à son règne. C'est possible, mais ce sens n'est pas dans le texte.
  • 4.9 Or, que veut dire cela : Il est monté, si ce n'est qu'il était aussi descendu dans les régions inférieures de la terre ? Le texte reçu porte ici, contre les meilleures autorités : "si ce n'est qu'auparavant il était descendu dans les parties les plus basses de la terre."
    - Puisqu'il est monté, veut dire Paul, cela signifie que d'abord il s'était abaissé jusqu'à cette terre perdue dans les ténèbres, afin d'y accomplir son œuvre de délivrance. Nous pensons qu'il s'agit simplement de la venue du Fils de Dieu sur la terre.
    Plusieurs exégètes anciens et modernes voient ici une mention d'une descente de Christ au séjour des morts. Ils s'appuient surtout sur le fait que l'apôtre emploie le comparatif : "les parties plus basses de (ou que) la terre" et sur la conclusion : afin qu'il remplit toutes choses.
    L'échelle des êtres compte trois degrés : le ciel, la terre, le séjour des morts. Christ doit régner dans les trois domaines, pour remplir toutes choses, "afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre." (Philippiens 2 ; 10)
    D'après la conception de l'A.T. que Paul adopte, le séjour des morts est situé "dans les profondeurs de la terre." (Psaumes 63.10 ; Ezéchiel 31.16 ; 32.18,24 ; Esaïe 14.15)
    Tout en reconnaissant la force de ces arguments, nous nous en tenons à la première interprétation qui nous semble cadrer mieux avec le raisonnement de l'apôtre. Il peut en effet conclure de l'ascension de Christ à sa venue préalable sur la terre, mais non à sa descente au séjour des morts. Cette dernière idée n'est pas clairement exprimée dans notre passage.
  • 4.10 Celui qui est descendu, c'est aussi celui qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin qu'il remplit toutes choses. Par ces derniers mots, l'apôtre insiste encore sur la pensée que le retour de Christ dans la gloire éternelle, était la condition et le moyen de remplir toutes choses (Ephésiens 1.20-23) par sa toutepuissance, par sa toute-présence, par sa domination souveraine et par la richesse des dons qu'il s'était acquis le droit de distribuer à son Eglise. (Ephésiens 4.11)
    En même temps, il y a dans ces paroles, aussi bien qu'au verset précédent, la pensée de la préexistence de Christ, de sa gloire éternelle qu'il avait quittée pour descendre, s'abaisser, et dans laquelle il est remonté. C'est de là qu'il a la puissance de distribuer aux hommes tous les dons de l'Esprit. (Ephésiens 4.11)
    - Cette expression : "au-dessus de tous les cieux," désigne l'élévation suprême du Fils de Dieu, comme Ephésiens 1.20-23. (Comparer Hébreux 7.26, et sur l'idée d'une pluralité des cieux 2Corinthiens 12.2-4, notes.)
  • 4.11 Et lui-même a donné les uns comme apôtres, d'autres comme prophètes, d'autres comme évangélistes, d'autres comme pasteurs et docteurs, Ces mots : et lui-même a donné, reportent la pensée sur Ephésiens 4.7,8 et se attachent immédiatement à Ephésiens 4.10.
    Mais, d'après ces versets, on s'attendait à voir l'apôtre énumérer des dons divers (charismes) ; et au lieu de cela il désigne ici des hommes et des charges dans l'Eglise. C'est qu'en effet lui-même (Christ) donne à la fois les charges qu'il institue, les hommes capables de les remplir, et les dons de son Esprit, sans lesquels tout le reste n'est rien.
    Les apôtres, les envoyés immédiats de Jésus-Christ, ses témoins authentiques, sont avant tous les autres ; ils réunissent en eux à la fois toutes ces charges, et l'enseignement de tous les autres doit être jugé d'après le témoignage apostolique, même celui des prophètes. (1Corinthiens 14.37)
    Les prophètes étaient moins revêtus d'une charge permanente que dépositaires d'un don, qui consistait à parler des choses de Dieu par révélation ou du moins sous une influence puissante de l'Esprit de Dieu, qui mettait momentanément le prophète bien au-dessus de son état spirituel ordinaire. (Voir 1Corinthiens 12.10 et 1Corinthiens 14)
    Les évangélistes, ainsi que ce nom l'indique, étaient chargés d'annoncer de lieu en lieu la bonne nouvelle ; ils étaient souvent des compagnons d'œuvre des apôtres, comme Timothée et Tite.
    Les docteurs avaient le don spécial et la charge de l'enseignement.
    Les pasteurs enfin, appelés autrement anciens, ou surveillants (évêques), devaient paître, nourrir, diriger les troupeaux. Il faut remarquer toutefois que Paul réunit les deux derniers titres pasteurs et docteurs (sans article), parce que, dans sa pensée et dans les faits, tout pasteur devait en même temps être capable d'enseigner. (1Timothée 3.2 ; 1.9)
    - Ces charges et ces dons n'étaient pas tellement distincts, que le Seigneur, parfaitement libre de les dispenser comme il veut, n'ait pas trouvé bon d'en réunir souvent plusieurs dans le même homme ; ni tellement permanents, que l'on puisse, sans empiéter sur les droits de Dieu, prétendre les stéréotyper dans l'Eglise. D'autre part, c'est assurément une institution fort défectueuse que celle qui a fini par absorber tous ces emplois en un seul, le pastoral moderne !
  • 4.12 pour le perfectionnement des saints pour l'œuvre du service, pour l'édification du corps de Christ ; Tel est le but pour lequel Christ a donné les apôtres, les prophètes, etc. Ce verset, très simple en lui-même, est impossible à rendre littéralement, à cause de la différence des prépositions dont se sert l'apôtre, et que, faute de mieux, nous traduisons chaque fois par pour, ce qui donne l'idée de trois phrases coordonnées, de trois buts parallèles assignés aux dons que l'apôtre énumère au Ephésiens 4.11 ; ainsi ces dons auraient pour fins
    1° le perfectionnement (ou le rétablissement) des saints ;
    2° l'œuvre du service ;
    3° l'édification du corps de Christ, le tout opéré uniquement par les hommes indiqués Ephésiens 4.11.
    Tel est, en effet, selon le plus grand nombre des interprètes, le sens de ce verset. En y regardant de près, on se convaincra facilement que c'est là une erreur.
    Le premier pour se rapporte seul directement aux charges indiquées Ephésiens 4.11 ; le grand but de celles-ci est de rétablir, de perfectionner les saints par tous ces dons de l'Esprit de Dieu. Ce sont les saints eux-mêmes, c'est-àdire tous les chrétiens qui sont ainsi rétablis pour (préposition grecque différente) l'œuvre du service (Grec : diaconie), c'est-à-dire pour l'action de charité, de dévouement imposée à tout disciple de Christ, selon le grand principe du sacerdoce universel.
    Alors, et par là seulement, peut être atteint le troisième but : l'édification du corps de Christ, tout entier, se développant, grandissant, devenant un par cette sainte communion d'action et d'amour. Ce sens répond seul à d'autres enseignements tels que 1Corinthiens 12.4-7. D'ailleurs, il se retrouve développé ici même. (Ephésiens 4.16)
    De là, pour tout chrétien, aussi bien que pour tout ministre de la Parole de Dieu, l'obligation sacrée de concourir selon sa mesure à ce grand dessein de Dieu ; car tout disciple de Jésus-Christ est un missionnaire. Mais il ne faut pas que cela lui fasse négliger en rien les devoirs les plus ordinaires de sa vocation terrestre.
    - Il est à peine nécessaire d'observer que cet enseignement de l'apôtre n'exclut point les charges spéciales confiées par l'Eglise à tels de ses membres pour l'œuvre du service ou du ministère.
  • 4.13 jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; Grec : "A l'homme fait, à la mesure de la stature de la plénitude de Christ." (Le mot traduit par stature signifie aussi l'âge, mais ici le sens est le même.)
    - L'unité de la foi dans laquelle tous doivent enfin se rencontrer, cette unité créée par l'Esprit de Dieu, et dont l'apôtre a parlé au Ephésiens 4.3, tel est le but des dons, des charges et de l'action chrétienne qu'il vient de rappeler. (Ephésiens 4.11,12) Là, (Ephésiens 4.3) il déclare qu'elle existe ; ici, il la pose comme un but à atteindre ; cela est-il contradictoire ? L'expérience répond : non.
    Tous les vrais croyants ont l'unité de la foi dans les grandes vérités du salut, et tous pourtant marchent vers une unité plus parfaite dans les choses où ils diffèrent encore. Comment l'atteindront-ils ? Par une connaissance (plus parfaite) du Fils de Dieu, qui est le grand, l'unique objet de la foi. En effet, ce qui constitue nos différences dans la foi, ce n'est pas la nature de cette dernière, mais bien son objet, connu à des degrés fort divers.
    Les progrès dans cette connaissance et dans 'influence sanctifiante qu'elle exerce sur les vrais chrétiens, les unissent toujours plus intimement à Christ, dont ils sont les membres, et par là ils s'avancent vers la mesure de la stature de Christ, étant de plus en plus transformés à sa ressemblance, Christ lui-même grandissant en eux. (Ephésiens 4.15)
    Le dernier but enfin sera sa plénitude en tous. Ce mot se trouve déjà à Ephésiens 1.23, et dans le même sens. (Comparer aussi Ephésiens 3.19) L'Eglise, dans sa communion, sera la pleine manifestation de la gloire de Christ, de sa vie, de ses perfections. Voilà le terme où elle doit tendre, et ce sera la perfection de l'unité.
    - La question de savoir si ce but est assigné à l'Eglise sur la terre ou seulement dans le ciel, doit être tranchée, sans aucun doute, dans le premier sens. Le mot de foi qui caractérise cette unité ne saurait s'appliquer à l'économie future ; et d'ailleurs l'Ecriture se garde bien d'ajourner nos progrès indéfiniment ; à tous égards, elle se contente de nous dire : Tendez à la perfection ! et même elle ajoute : "Votre travail ne sera pas vain auprès du Seigneur." (1Corinthiens 15.58)
    Aussi l'apôtre, dans les paroles qui suivent, rend-il son exhortation tout à fait actuelle, en en montrant l'application et les moyens de la mettre en pratique.
  • 4.14 afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés çà et là par tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les artifices de l'égarement, Par opposition à hommes faits. (Ephésiens 4.13 ; comparez 1Corinthiens 3.1 ; 14.20)
    La conjonction afin que se rattache à la pensée de Ephésiens 4.11,12. Paul expose d'abord ce qui empêche les progrès vers l'unité parfaite ; (Ephésiens 4.14) puis, dans les deux versets qui suivent, il indique les moyens positifs de réaliser ces progrès.
    Rester enfants dans la foi et la connaissance, et dès lors flotter à tout vent de doctrine, comme un vaisseau sans gouvernail, voilà 1e principal empêchement à l'unité, et l'expérience confirme abondamment le jugement de l'apôtre. (Comparer Hébreux 13.9 ; Jacques 1.6)
    Mais ces fausses doctrines ne sont jamais des erreurs purement intellectuelles et, par suite, innocentes. L'Ecriture nous y montre toujours une tendance morale, un fruit de la corruption du cœur. (Comparer 2Corinthiens 4.3,4)
    Ainsi l'apôtre les attribue ici à la tromperie des hommes (le mot grec exprime la tromperie d'un homme qui joue avec des dés falsifiés, qui triche au jeu), et à leur ruse qui est conforme aux artifices, aux voies détournées de l'égarement, ou de l'erreur.
  • 4.15 mais que, suivant la vérité dans la charité, nous croissions en toutes choses en Celui qui est le Chef, Christ, Double contraste avec le verset précédent : suivre la vérité (ou être vrai), est opposé à la tromperie des hommes, à leur ruse, et croître de toutes manières, ou "en toutes choses," est opposé à être et rester des enfants.
    - La vérité et la charité sont les deux éléments constitutifs de la vie chrétienne ; l'une sans l'autre est nécessairement fausse ; réunies, elles développent l'accroissement VERS lui, qui est le Chef, Jésus-Christ.
    Telles sont les expressions de l'original, qui rappellent le but proposé à Ephésiens 4.13. (Voir la note.)
    - D'autres traduisent : "afin que, disant ou professant la vérité, nous croissions dans la charité, de toutes manières, vers lui..." La version ordinaire nous paraît préférable. Le verbe grec, composé du mot même de vérité, ne la suppose pas seulement en paroles, mais en actions.
  • 4.16 duquel tout le corps bien coordonné et bien uni par la liaison de ses parties qui communiquent les unes aux autres, tire son accroissement selon la force qui est dans la mesure de chaque partie, afin qu'il soit édifié dans la charité. Comparer Colossiens 2.19. Il faudrait d'abord donner une traduction littérale de ce verset, mais elle est presque impossible : "Duquel Christ, (Ephésiens 4.15) tout le corps, bien organisé ensemble et bien uni ensemble par chaque liaison de la communication, opère l'accroissement du corps, selon l'efficace et dans la mesure de chaque partie pour sa propre édification, dans la charité."
    C'est ici le développement complet et pratique de l'image que Paul affectionne, (Ephésiens 2.15,16) qu'il avait déjà dans la pensée en écrivant les deux versets précédents, (Ephésiens 2.13,14) et d'après laquelle 1'Eglise est considérée comme un corps organisé, le corps de Christ. Ce qu'il tire ici de cette belle image peut se résumer dans les pensées suivantes :
    1° Tout, dans ce corps, est dirigé par le Chef, (Ephésiens 4.15) Christ, comme dans le corps humain, par la tête. (Il ne faut pas oublier que, dans le vieux français, le mot chef signifie tête.)
    2° Ce corps est aussi artistement coordonné et organiquement uni que le corps humain.
    3° Ce qui fait le lien des divers membres, c'est leur coopération ou communication mutuelle, chacun fournissant sa part à la vie de l'ensemble, et cela selon sa force, son efficace, et dans la mesure qui lui est propre, en sorte que l'harmonie de tout le corps soit conservée. Suivant d'autres, le mot que nous traduisons par communication et qui signifie "fourniture, largesse" désignerait la largesse faite par Christ, ses dons à l'Eglise (Ephésiens 4.11) qui sont la liaison, les jointures du corps.
    4° De cette manière le corps grandit (Grec : "opère l'accroissement du corps") pour sa propre édification.
    5° Ce qui en est l'âme et la vie, c'est la charité, provenant de Christ comme tout le reste, et s'augmentant par le secours même que se prêtent réciproquement tous les membres.
  • 4.17 Voici donc ce que je dis, et ce dont je vous conjure dans le Seigneur, c'est que vous ne marchiez plus comme marchent encore les païens dans la vanité de leur entendement ; 17 à 32 Les chrétiens ne doivent plus se conduire comme les païen ; ils doivent vivre d'une vie nouvelle et sainte.
    Ce donc reprend évidemment la pensée de Ephésiens 4.1 et l'exhortation à une conduite chrétienne, interrompue par la digression des versets Ephésiens 4.4-16.
    - Ce qui va suivre, Paul ne le dit pas seulement de sa propre autorité, il les en conjure (voy. 1Timothée 5.21) dans le Seigneur, en son nom et dans une communion de vérité avec lui.
  • 4.18 ayant leur pensée obscurcie de ténèbres, étant étrangers à la vie de Dieu, à cause de l'ignorance qui est en eux, à cause de l'endurcissement de leur cœur ; En exhortant maintenant ses frères à ne plus se conduire comme les païens, l'apôtre décrit l'état moral de ces derniers. Ce passage est classique comme description de l'homme absolument privé de la Révélation de Dieu.
    Ce qu'il y a de plus élevé en lui, ses facultés intellectuelles (l'entendement Ephésiens 4.17, la pensée qui est l'acte de cet entendement, Ephésiens 4.18) sont tombées dans la vanité, c'est-à-dire le vide, le néant, et dans les ténèbres. (Comparer Romains 1.21 ; 8.20)
    Cela vient de ce que les païens sont devenus étrangers à la vie de Dieu, à cette vie véritable dont Dieu seul est la source, et sans laquelle l'homme reste dans la mort. C'est là l'athéisme pratique dont l'apôtre a parlé ci-dessus (Ephésiens 2.12) et qui est l'effet du péché.
    Enfin, Paul indique deux causes de cet état : l'ignorance, mais une ignorance qui a elle-même une cause morale : l'endurcissement du cœur.
    Le cœur est le siège des affections et du sens moral ; en sorte que ces facultés morales participent à la même déchéance que les facultés intellectuelles. De là le mot qui suit : (Ephésiens 4.19) ayant perdu tout sentiment de remords ou de honte, et de là aussi les conséquences nécessaires dans la vie pratique.
  • 4.19 eux qui, ayant perdu tout sentiment, se sont livrés à la dissolution, pour commettre toute sorte d'impuretés, avec une ardeur insatiable. Grec : "avec avidité." C'est le même mot qui exprime ailleurs l'avarice et qui, ici, décrit peut-être l'insatiabilité des désirs sensuels. (Comparer Romains 1.24, note.)
    Mais d'excellents interprètes veulent qu'on laisse ici à ce mot son sens d'avarice, attendu qu'il n'en a jamais d'autre dans le Nouveau Testament, et ils remarquent que l'impureté et l'avarice sont les deux vices principaux du paganisme, dont Paul recommande aux chrétiens de se garder. (Comparer Ephésiens 5.3)
  • 4.24 et que vous soyez revêtus du nouvel homme, créé selon Dieu, dans une justice et une sainteté de la vérité. Ces versets Ephésiens 4.20-24 forment une seule phrase inséparable dans son ensemble.
    L'apôtre oppose ici à la vie sans Dieu du paganisme la vie renouvelée par la régénération en Christ. Christ lui-même est le modèle, l'idéal, aussi bien que la source de cette vie nouvelle. C'est lui qu'il faut apprendre.
    "Apprendre Christ est une locution remarquable...Il ne faut pas dire, avec la plupart des commentateurs anciens et modernes, que Christ est mis ici pour la doctrine de Christ ; mais il faut apprendre de ce langage que la vraie foi nous fait entrer en communion réelle et personnelle avec le Seigneur. C'est ce qui lait la différence entre l'orthodoxie et la vie. Le prédicateur orthodoxe prêche la doctrine de Christ et l'auditeur orthodoxe apprend et reçoit la doctrine de Christ ; le prédicateur qui a la vie prêche Christ (2Corinthiens 4.5) et l'auditeur qui a la vie apprend Christ et reçoit Christ." A. Monod.
    Avoir ainsi appris Christ, l'avoir écouté, avoir été instruit en lui, s'être pénétré de la parfaite vérité morale qui est en lui, tout cela est considéré par l'apôtre comme quelque chose de si intime, de si réel, de si vivant, que le résultat en est un dépouillement du vieil homme, et un revêtement de l'homme nouveau.
    De ces deux hommes, le premier appartient à la conduite précédente dans le paganisme ; c'est celui que Paul a caractérisé (Ephésiens 4.17-19) et dont il déclare encore (Ephésiens 4.22) qu'il se corrompt toujours plus selon les convoitises de la séduction ou de l'erreur.
    Ces convoitises sont nommées ainsi, non seulement parce qu'elles séduisent, mais parce qu'elles trompent dans toutes leurs promesses ; elles promettent le bonheur et produisent la misère ; elles mettent l'homme en désaccord avec son Dieu, avec sa destination, avec lui-même, et font ainsi de lui, de sa nature entière, un vivant mensonge.
    Le nouvel homme devient tel par son union avec Christ d'abord (Ephésiens 4.20,21) puis par le renouvellement qui en résulte dans l'esprit de votre entendement, (Ephésiens 4.23) dans tout ce qu'il y a de plus spirituel et de plus intime en votre être moral. (Voy., sur le rapport de ces deux facultés, l'esprit et l'entendement, 1Corinthiens 14.14, note.)
    Et cette œuvre, Paul n'y voit rien moins qu'une création (2Corinthiens 5.17) selon Dieu, ou à l'image de Dieu (Ephésiens 4.24 ; comparez Colossiens 3.10), c'est-à-dire une restauration de cette image divine (Genèse 1.26,27) qui avait été effacée et souillée par le péché. Ses caractères principaux sont la justice et la sainteté.
    - On traduit ordinairement : justice et sainteté véritables (en admettant un hébraïsme), mais le grec porte : justice et sainteté de la vérité. Paul veut dire qu'elles sont rétablies dans l'homme par la vérité divine, qu'elles sont un produit de cette vérité qui est en Jésus, (Ephésiens 4.21) comme les convoitises sont un produit de la séduction. (Ephésiens 4.22)
  • 4.25 C'est pourquoi, ayant rejeté le mensonge, parlez selon la vérité chacun à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres. Le précepte : "Parler selon la vérité chacun avec son prochain," est emprunté à Zacharie 8.16.
    - Cette exhortation à la pratique de la vérité dans les discours se fonde sur ce que l'apôtre vient d'enseigner (Ephésiens 4.20-24) relativement à la régénération "par la vérité qui est en Jésus," (comparez Colossiens 3.10) aussi bien que sur la sainte union qui existe entre les fidèles, membres les uns des autres. (Comparer Ephésiens 4.16)
    C'est ainsi que chaque point spécial de la morale chrétienne, chaque devoir, a ses motifs et ses racines dans les profondeurs mêmes de la doctrine dont il est inséparable.
  • 4.26 Si vous vous mettez en colère, ne péchez point, que le soleil ne se couche point sur votre exaspération ; Au lieu de la tournure dubitative de cette citation, (Psaumes 4.5) permise par le grec et l'hébreu : si vous vous mettez en colère, plusieurs interprètes admettent littéralement le double impératif de l'original : "Mettez-vous en colère et ne péchez point."
    Il y a, disent-ils, une colère juste et sainte, qui est permise, pourvu qu'en l'éprouvant on se garde de pécher.
    Mais, puisque même cette colère-là est si voisine du péché, comment l'apôtre pourrait-il la commander ? Si elle est louable pourquoi doit-elle passer avant le coucher du soleil, c'est-à-dire s'apaiser bientôt ? Pourquoi l'apôtre emploie-t-il, à la fin du verset, un autre mot (exaspération) qui évidemment suppose de la passion dans ce mouvement de l'âme ? Pourquoi défend-il, peu après, toute colère ? (Ephésiens 4.31 ; comparez Colossiens 3.8) Pourquoi enfin nous montre-t-il dans la colère une tentation diabolique qui est à la porte ? (Ephésiens 4.27)
    Il faut donc laisser à cet impératif, comme l'ont fait la plupart des commentateurs grecs, le sens du doute, d'une supposition, sens qui se présente fréquemment lorsque deux impératifs se suivent dans la même phrase.
    - L'apôtre a cité exactement la version grecque des Septante. L'hébreu porte : "tremblez et ne péchez point." Mais ce mot signifie aussi l'émotion de la colère. C'est l'exégèse qui doit en fixer le sens dans le psaume.
  • 4.27 et ne donnez point accès au diable. Par la colère : (Ephésiens 4.26) "Ne lui donnez point lieu (Grec :) de vous tenter, de vous entraîner au péché par la passion." (2Corinthiens 2.11)
  • 4.28 Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il prenne de la peine, travaillant de ses mains à ce qui est bien, afin qu'il ait de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Excellente manière d'observer le huitième commandement compris dans son sens positif : donner, au lieu de dérober.
  • 4.29 Qu'il ne sorte de votre bouche aucune parole mauvaise, mais toute parole bonne pour l'édification, selon le besoin, afin qu'elle communique une grâce à ceux qui l'entendent. L'épithète ordinairement ici rendue par "parole déshonnête" signifie proprement ce qui est corrompu, pourri.
    Ainsi il s'agit de tout discours qui porte en soi la corruption du péché, quel qu'en soit le sujet.
    A cela l'apôtre oppose, comme devoir du chrétien, des paroles qui puissent servir à l'édification (comparez sur le sens de ce mot, Romains 15.2, note) et communiquer quelque grâce nouvelle à ceux qui les écoutent.
    Selon d'autres exégètes, cette parole doit avoir pour but d'être agréable à ceux qui l'écoutent ou de leur accorder un bienfait.
    Ce sens est grammaticalement possible ; mais, puisque, dans la pensée de l'apôtre, cette parole doit servir à l'édification, cela ne peut être qu'en entendant ce mot de grâce dans son sens religieux habituel.
    "Un des principaux points de la piété, et des plus nécessaires, est de veiller sur sa langue ; de rendre les conversations chrétiennes ; de les remplir de discours utiles, proportionnés à la portée et aux besoins du prochain ; d'y tenir le parti de la piété avec prudence et sans rebuter." Quesnel.
  • 4.30 Et n'attristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. La liaison des versets Ephésiens 4.29 et Ephésiens 4.30 se trouve dans ces "paroles mauvaises" par lesquelles on peut attrister le Saint-Esprit de Dieu.
    - Ceux qui reculent toujours en présence du profond et vivant réalisme de l'Ecriture et ne tiennent pour vraies les pensées divines qu'après les avoir rendues superficielles, suivent ici le même principe et réduisent l'idée d'attrister le Saint-Esprit de Dieu (comparez Esaïe 63.10) à n'être plus qu'une image, par laquelle un sentiment humain est prêté à un être divin, incapable de l'éprouver. Il y a un autre principe qui est assurément plus sage et plus sûr : c'est de laisser la Parole de Dieu dire ce qu'elle dit.
    Paul nous apprend ailleurs que le Saint-Esprit prend part à nos faiblesses, prie et soupire en nous. (Romains 8.25,26)
    Ici il nous dit que cet Esprit, devenu un avec les enfants de Dieu dans une communion réelle et vivante, peut être attristé en eux par le péché. De même que le Fils de Dieu était attristé par les péchés et les souffrances des siens au milieu desquels il vivait, de même l'Esprit de Dieu peut l'être en ceux qu'il anime et sanctifie.
    Le Dieu de la Bible, qui s'attribue à lui-même l'amour d'un père, (Psaumes 103.13) la tendresse d'une mère, (Esaïe 49.15) qui déclare qu'il est en angoisse dans les angoisses de son peuple, (Esaïe 63.9) le Dieu de la Bible n'est pas cet Etre froidement impassible dans son immensité, que nous décrit la philosophie de ce monde. Déjà en créant l'homme à son image, il trouva dans cette créature un objet d'amour et de joie. C'est pour cela même que l'ingratitude et le péché de ceux qu'il aime excitent en lui le déplaisir et la colère, comme leur repentance émeut sa miséricorde et ses compassions.
    Pour les prémunir efficacement contre ce péché d'attrister le Saint-Esprit de Dieu (de Dieu, expression solennelle !), l'apôtre rappelle à ses frères qu'ils ont été scellés de cet Esprit pour le jour de la rédemption. (Voy. Ephésiens 1.13)
    C'est-à-dire que Dieu commence en eux ici-bas par cet Esprit une œuvre de restauration, de vie nouvelle, qui ne cessera plus de s'avancer vers la perfection, jusqu'au jour où ils pourront avoir part à toute la gloire céleste. (Philippiens 1.6) Cet Esprit demeure en eux, s'identifie avec eux, avec leurs affections, avec leur vie ; il n'est plus en eux un hôte étranger, mais comme "Esprit de Christ," (Romains 8.9) il est devenu humain dans leur âme ; leurs joies sont ses joies, leurs infidélités l'attristent.
    Qu'on ne redoute pas ici le panthéisme ! Cette vue profonde de l'union de l'homme avec Dieu ne deviendrait fausse et indigne de Dieu que si Dieu ou l'homme perdait dans cette communion quelque chose de sa personnalité. Mais cette personnalité, elle est consacrée de la manière la plus éclatante par cette magnifique pensée qu'un être fini est individuellement scellé du sceau de l'Esprit de Dieu pour la vie éternelle !
  • 4.32 et soyez, les uns envers les autres, bons, pleins de compassion, vous pardonnant réciproquement, comme aussi Dieu vous a pardonné en Christ. Par ces dernières paroles, l'apôtre remonte jusqu'à la source de cet esprit de support et de paix dont il a parlé à Ephésiens 4.26.
    Pardonner aux autres comme Dieu nous a pardonné, tels sont à la fois la règle et le tout-puissant motif de la conduite du chrétien envers ceux dont il a à se plaindre. (Comparer Ephésiens 5.1, et surtout Colossiens 3.12 et suivants)
  • Ephésiens 5

  • 5.1 Soyez donc imitateurs de Dieu, comme des enfants bien-aimés, Chapitre 5.
    1 à 20 Exhortations à une vie sainte.
  • 5.2 et marchez dans la charité, comme aussi Christ nous a aimés, et s'est livré lui-même pour nous, en oblation et en sacrifice à Dieu comme un parfum d'agréable odeur. Ces deux premiers versets n'auraient pas dû être séparés du chapitre précédent auquel ils appartiennent. (Voy. Ephésiens 4.32 note.)
    Après avoir dit là que le pardon de Dieu est pour nous la règle et la source du pardon que nous accordons à nos frères, l'apôtre insiste ici sur cette pensée, en nous exhortant à imiter Dieu dans sa miséricorde ; des enfants bien-aimés doivent ressembler à leur Père.
    Puis il rappelle à notre cœur un motif tout-puissant de marcher ainsi dans la charité : c'est l'immense amour dont Christ nous a aimés, et qu'il a manifesté en donnant sa vie pour nous. (Comparer Jean 15.13 ; Romains 5.8 et suivants ; Galates 2.20)
    Ce grand sacrifice, Paul l'envisage sous un double aspect, en le désignant comme une oblation et comme un sacrifice sanglant. Christ a offert l'un et l'autre : la première en offrant à Dieu le sacrifice de sa volonté, de son obéissance jusqu'à la mort, ce qui était le devoir de tous les hommes ; le second, en portant sur la croix la peine de leurs péchés. Par le premier de ces sacrifices, il nous a tracé la voie où nous devons le suivre, et nous en a rendus capables ; par le second, il nous a délivrés de la condamnation que nous avions méritée. (Comparer Romains 12.1 note ; 2Corinthiens 5.15, note.)
    Si ce double sacrifice de l'amour du Sauveur a été agréable à Dieu (Grec : "en odeur de bonne senteur ;" comparez Genèse 8.21 ; Lévitique 1.9 ; 2.12-16 etc.), Dieu aura aussi pour agréables les sacrifices que nous lui offrirons en pardonnant à nos frères dans ce même esprit de charité qui était en Christ. (Matthieu 18.33 ; 1Jean 4.11 ; Matthieu 5.23 et suivants)
  • 5.3 Que ni l'impudicité, ni aucune impureté, ou l'avarice, ne soient même nommées parmi vous, comme il convient à des saints, Ce titre de saints, (Romains 1.7, note) qui rappelle sans cesse aux chrétiens ce qu'ils doivent être, est bien propre à leur faire sentir aussi que même le nom de ces vices, ou le moindre soupçon qu'ils puissent y avoir part, forme une contradiction criante avec leur destination.
  • 5.4 ni malhonnêtetés, ni bouffonneries, ni plaisanteries, qui ne sont pas choses bienséantes ; mais plutôt des actions de grâces. S'il faut que toute la vie du chrétien soit une oblation de reconnaissance à Dieu, (Ephésiens 5.2, note) ses paroles aussi doivent exprimer le même sentiment de son cœur et être consacrées à Dieu par des actions de grâces. (Colossiens 3.17)
    Le mot que nous rendons ici par malhonnêteté, peut s'entendre soit de paroles soit de choses ou d'actions déshonnêtes.
    - Les bouffonneries sont (littér.) des paroles folles. Dans cette association d'idées, la plaisanterie n'est condamnée que quand elle devient inconvenante et mauvaise.
  • 5.5 Car vous savez ceci : qu'aucun fornicateur, ou impur, ou avare, qui est un idolâtre, n'a d'héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. L'apôtre, en prononçant cette exclusion absolue, (comparer : Galates 5.21) en appelle à la conscience de ses lecteurs : vous savez.
    - Sur l'association de ces deux termes impur et avare, ici et Ephésiens 5.3, voy. Ephésiens 4.19, note. L'apôtre relève par là le caractère charnel de l'avarice ; ce terme désigne, comme partout dans l'Ecriture, l'amour de l'argent.
    L'avare est un idolâtre, parce qu'il fait de son argent son dieu. Plusieurs interprètes pensent que cette épithète s'applique aux trois vices mentionnés dans ce verset. Cela n'est point nécessaire ; le passage parallèle des Colossiens (Colossiens 3.5) l'indique clairement.
    - Les commentateurs se divisent, sans distinctions d'écoles et de partis, sur la question de savoir s'il faut traduire : "le royaume de Christ et de Dieu" ou "le royaume du Christ et Dieu."
    Dans le premier cas, Paul désignerait deux personnes, Jésus-Christ et Dieu le Père ; dans le second, une seule personne, le Christ, auquel il attribuerait l'épithète de Dieu.
    Cette dernière interprétation se base sur le fait que, dans le texte grec, l'article qui se trouve devant Christ n'est pas répété devant Dieu et que ces deux termes semblent ainsi étroitement unis. Ce serait la même construction que dans ces mots "notre Dieu et Père." (Ephésiens 5.20 ; 1Corinthiens 15.24) Comparer 2.13, note. Mais ni la grammaire ni l'analogie de ces passages ne sauraient trancher la question d'une manière certaine. On remarque, en effet, que la répétition de l'article n'est pas indispensable quand deux termes consécutifs doivent désigner des personnes différentes ; (Marc 15.1 en grec) que Christ et Dieu sont devenus des noms propres et que dans une énumération de noms propres on met l'article seulement devant le premier. (Actes 1.13)
    Quoi qu'il en soit, l'unité ineffable du Père et du Fils est exprimée dans ces paroles et l'intention de l'apôtre est évidente : en prononçant avec tant de sérieux contre tous les hommes vicieux qu'il vient de nommer une exclusion absolue du royaume de Christ, il se sent pressé d'ajouter que ce royaume n'est pas celui d'un homme, d'une créature, mais que c'est de la communion avec Dieu que se prive le pécheur impénitent. (1Corinthiens 6.10)
  • 5.6 Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c'est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion. Voy. sur ce dernier mot Ephésiens 2.2, note.
    Les vains discours, paroles vides, contre lesquelles l'apôtre met en garde ses lecteurs, ne sont pas seulement les discours mauvais qu'il vient d'interdire (Ephésiens 4.29 et suivants ; Ephésiens 5.3 et suivants) ; mais aussi et surtout les vains sophismes par lesquels on voudrait persuader à soi-même et aux autres que Dieu ne punit pas, que sa colère ne vient pas sur les péchés dont il est ici question. (Ephésiens 5.6)
  • 5.7 N'ayez donc aucune part avec eux. Cette exhortation, si importante pour la vie chrétienne, est développée et motivée dans les versets qui suivent ; en quelques traits profonds l'apôtre relève le contraste absolu qu'il y a entre l'état précédent des Ephésiens dans le paganisme, et leur position actuelle dans l'Evangile ; c'est ce qu'indique le car. (Ephésiens 5.8)
  • 5.10 examinant ce qui est agréable au Seigneur ' ; Ce n'est pas seulement par sa pureté et son élévation que la morale de l'Evangile se distingue de toute autre, mais surtout par ses motifs.
    Ainsi, tant que les Ephésiens étaient ténèbres (Ephésiens 4.18 et ci-dessous Ephésiens 5.11), ils pouvaient trouver dans cet état une excuse à une vie de péché ; ils étaient alors dans la plus profonde ignorance, en communion avec le prince des ténèbres, appartenant à son royaume ; mais maintenant, étant en communion avec Celui qui est la lumière, (Jean 1.4) ils sont devenus lumière, c'est-à-dire que non seulement l'Esprit de Dieu les a éclairés, eux, mais qu'ils peuvent et doivent refléter pour d'autres cette lumière. (Matthieu 5.14 ; Philippiens 2.15)
    De là, l'obligation absolue de marcher comme des enfants de lumière, (Ephésiens 5.8) et d'examiner ce qui est agréable au Seigneur, afin de ne plus s'y tromper (Ephésiens 5.10) Paul relève ailleurs le même contraste pour exhorter à une vie sainte. (1Thessaloniciens 5.4 et suivants ; 2Corinthiens 6.14 et suivants)
    A Ephésiens 5.9, l'apôtre indique entre parenthèses quelques fruits de cette lumière (et non fruits de l'esprit comme dit le texte reçu). La lumière produit dans les caractères qu'elle pénètre tout ce qui est moralement bon, juste et vrai, par opposition au mal, à l'injustice, au mensonge, qui sont le fond du paganisme.
  • 5.11 et n'ayez aucune part aux œuvres infructueuses des ténèbres, mais plutôt reprenez-les ; Les œuvres des ténèbres sont toutes celles que l'homme fait avant d'être devenu "lumière dans le Seigneur ;" (Ephésiens 5.8) elles sont infructueuses, parce qu'elles ne produisent aucun des fruits de la lumière indiqués à Ephésiens 5.9.
    Toutefois, l'apôtre a en vue ici des péchés positifs, (Ephésiens 5.12) à l'égard desquels le chrétien n'a pas mis encore toute sa responsabilité à couvert, par cela seul qu'il n'y prend lui-même aucune part ; il faut qu'il les reprenne. Dans quel but ? L'apôtre répond Ephésiens 5.13.
  • 5.12 car les choses qu'ils font en secret, il est honteux même de les dire. Les choses qu'ils font en secret sont "les œuvres des ténèbres," (Ephésiens 5.11) qui méritent ainsi ce nom dans tous les sens, au physique comme au moral. (1Thessaloniciens 5.7)
    En disant qu'il est honteux même d'en parler, l'apôtre veut faire ressortir la grandeur et l'odieux de ces péchés, et par là même la nécessité de les reprendre. Comment cela se peut, et quel fruit on doit en attendre, c'est ce qu'il expose au verset suivant.
  • 5.13 Mais toutes ces choses, quand elles sont reprises, sont manifestées par la lumière ; car tout ce qui est manifesté est lumière. Quelque secrètes que soient ces œuvres, quelque difficile qu'il soit d'en parler, (Ephésiens 5.12) dès qu'elles sont reprises avec la fermeté et le courage de la charité, elles sont manifestées par la lumière dans laquelle elles sont placées, (Ephésiens 5.13) confondues par elle, car elles ne sauraient subsister qu'à la faveur des ténèbres. (Jean 3.20) On peut traduire aussi : "Toutes ces choses étant reprises par la lumière sont manifestées." Le sens est le même.
    Mais il reste à expliquer les derniers mots du verset. Calvin, et après lui nos anciennes versions, ont traduit ces paroles par l'actif : "car la lumière manifeste tout." Mais la phrase de l'original ne peut se rendre autrement que nous ne l'avons fait dans le texte.
    Que veut donc dire l'apôtre ? Prenant les choses dans leur profonde réalité, il voit dans cette manifestation des œuvres de ténèbres, dont il vient de parler, une action de l'Esprit de Dieu qui amène le pécheur à se connaître lui-même tel qu'il est : il le voit repentant, changé, gagné à la communion de la lumière, devenant en un mot lumière, dans le même sens qu'au Ephésiens 5.8. Tout ce qui est ainsi repris, convaincu de péché, (Jean 16.8, où se trouve le même mot) manifesté au grand jour de la vérité, devient lumière.
    "Telle est la nature de la lumière qu'elle ne saurait se trouver à côté des ténèbres sans les pénétrer et les absorber, et les transformer en sa propre substance." A. Monod.
    Quel motif pour les enfants de lumière de s'adonner à cette œuvre de fidélité et de charité !
    - Le sens que nous venons d'indiquer est confirmé par le verset suivant, qui insiste sur le devoir de la répréhension (c'est pourquoi) et qui renferme un appel au pécheur et la promesse de la lumière.
  • 5.14 C'est pourquoi il est dit : Réveille-toi, toi qui dors, et te relève d'entre les morts, et Christ t'éclairera. Grec : "Il dit." Qui ? C'est bien là une formule par laquelle Paul cite souvent l'Ecriture ; mais ces paroles, du moins telles qu'il les cite, ne s'y trouvent pas.
    Par cette raison plusieurs ont pensé que l'apôtre les a tirées d'un cantique chrétien chanté dans les Eglises, ce qui pourrait très bien être.
    D'autres font émaner la citation de quelque livre apocryphe inconnu, ce qui serait contraire à toutes les habitudes de l'apôtre.
    Si l'on considère, toutefois, qu'il lui arrive assez fréquemment de rassembler des paroles éparses de l'Ecriture, d'en former une pensée qui rend l'esprit de ces passages, et de l'approprier aux besoins de ses lecteurs, (comparez Romains 10.6-8 ; 14.11 ; 1Corinthiens 1.19 ; Ephésiens 4.8-10) il est possible de retrouver ici le même procédé. "Réveille-toi, réveille-toi, Sion, lève-toi, sois éclairée, car ta lumière est venue, et la gloire de l'Eternel s'est levée sur toi !" (Esaïe 52.1 ; 60.1 ; comparez Esaïe 26.19)
    Voilà bien la pensée de l'apôtre ; et si dans cette lumière il voit Christ, il est en pleine harmonie avec le prophète qui désignait certainement par ce terme la venue du Messie. Cependant il faut envisager de tels passages plutôt comme des imitations que comme des citations textuelles de Ecriture, qui n'étaient point dans l'intention de l'apôtre.
  • 5.16 rachetant le temps, car les jours sont mauvais. Ce précepte est une application spéciale de la sagesse recommandée à Ephésiens 5.15. Il s'agit moins ici du temps en général et du bon emploi à en faire, que de l'occasion opportune à saisir avec sagesse pour agir et pour pratiquer le bien.
    Le fidèle trouve toujours un puissant motif de remplir ce devoir dans la pensée qu'il vit en des jours mauvais, c'est-à-dire dans un temps où le péché règne avec puissance, où la piété se relâche, où l'opposition du monde se renforce, ce qui rend plus rares les occasions et la possibilité de faire le bien. (2Timothée 3.1 ; Colossiens 4.5 ; 1Corinthiens 7.29-31)
    "Un chrétien rencontre sur son chemin tant d'obstacles et tant de choses qui peuvent lui faire négliger une bonne œuvre, qu'il doit, comme un prisonnier, s'arracher à ses chaînes, dérober le temps ou l'acheter bien cher, par exemple, au prix de la faveur des hommes, quand il a égard à ce proverbe : Les amis sont des voleurs de temps" Luther.
  • 5.17 C'est pourquoi ne soyez pas insensés, mais comprenez quelle est la volonté du Seigneur. Comprendre, à chaque moment donné, quelle est la volonté du Seigneur, c'est la vraie sagesse, (Ephésiens 5.15) et le seul moyen de "racheter l'occasion." (1Corinthiens 14.20 ; Colossiens 4.5)
  • 5.18 Et ne vous enivrez point de vin, en quoi il y a de la dissolution ; mais soyez remplis de l'Esprit, Sans autre liaison que ce et, l'apôtre cite ici un frappant exemple de cette inintelligence de la volonté du Seigneur, (Ephésiens 5.17) l'abus du vin !
    - Contraste remarquable : A la dissolution qui résulte de l'ivresse, (comparez Luc 21.34) au vide affreux qu'elle laisse après elle, bien que souvent l'homme insensé y cherche une force factice, une fausse joie et l'oubli de ses peines, l'apôtre oppose la plénitude, la force, la joie de l'Esprit-Saint.
    "Ils seront rassasiés (Héb."ivres") des biens de ta maison, et tu les abreuveras au fleuve de tes délices." (Psaumes 36.9 ; comparez Esaïe 65.13) De là, la confusion de ces deux ivresses faite par l'ignorance et l'incrédulité des moqueurs. (Actes 2.13,15,16)
    "Deux ivresses bien différentes, celle du corps par l'excès du vin, et celle de l'âme par la plénitude du Saint-Esprit : l'une qui donne au corps des forces pernicieuses, une ardeur criminelle, une joie charnelle, une hardiesse présomptueuse, produit l'oubli de Dieu et fait perdre la raison ; l'autre qui donne à l'âme une sainte joie, un courage humble, des forces salutaires, fait oublier le monde et ses délices, ôte l'usage de la raison corrompue, pour faire suivre par la foi la raison souveraine et souverainement sainte, qui est Dieu." Quesnel.
  • 5.19 vous entretenant par des psaumes, et des hymnes, et des cantiques spirituels, chantant et psalmodiant dans votre cœur au Seigneur ; Toute joie de l'Esprit divin, (Ephésiens 5.18) parvenue à un certain degré, s'exprime par le chant. Cette joie ne peut pas et ne doit pas se renfermer au dedans. (Jacques 5.13)
    En prenant son essor dans des chants religieux pleins de sentiment, de spiritualité, d'intimité, elle se communique à d'autres, devient un puissant moyen d'édification et contribue à la gloire de Dieu.
    On voit par cette exhortation que le chant fut en usage chez les fidèles dès les premiers jours de l'Eglise. Pline écrivait à l'empereur Trajan, en lui rendant compte des mœurs des chrétiens : "Ils chantent entre eux des cantiques à Christ comme à leur Dieu." Ils se servaient sans doute pour cela des psaumes de la Bible, auxquels l'Esprit donnait une vie nouvelle ; mais l'apôtre mentionne aussi d'autres chants religieux sous les noms d'hymnes et de cantiques spirituels (odes), qui malheureusement ne sont pas parvenus jusqu'à nous.
    C'est surtout dans les temps de réveil et de plénitude de l'Esprit que l'Eglise chante ; on peut assez bien juger de son état spirituel par les cantiques qu'elle produit. (Comparer Colossiens 3.16 ; 1Corinthiens 14.15,26)
  • 5.20 rendant toujours grâces pour toutes choses à Dieu notre Père, au nom de notre Seigneur Jésus-Christ. Si la joie n'est pas toujours dans le cœur, un autre sentiment, qui s'exprime aussi par le chant, ne doit jamais faire défaut, c'est la reconnaissance, qui pousse à l'action de grâce.
    Celle-ci doit se produire toujours, pour toutes choses, même pour celles qui, au premier abord, sont des sujets de tristesse, parce que l'enfant de Dieu sait que toutes les dispensations de son Père céleste envers lui sont des pensées de paix et d'amour.
    - Rendre grâce à Dieu notre Père (Grec : au Dieu et Père) au nom de Notre Seigneur Jésus-Christ, c'est se consacrer à Dieu, comme lui, en sacrifice vivant et saint, dans tout ce que l'on dit ou fait ; (Colossiens 3.17) c'est offrir à Dieu par Christ tout ce que l'on a reçu de lui en Christ, comme si Christ lui-même bénissait Dieu en nous, par la puissance de sa Rédemption et de son Esprit.
    Selon l'Ecriture le chrétien est devant Dieu identifié avec son Sauveur, en sorte que tous ses rapports avec Dieu, le pardon, la réconciliation, la prière, l'action de grâce, la confiance, l'amour ont Christ pour Médiateur.
  • 5.21 Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Christ. D'après une variante que présentent les manuscrits, il faut lire ici : dans la crainte de Christ, au lieu de la leçon du texte reçu : dans la crainte de Dieu.
    La dépendance où tous les chrétiens sont de Christ, leur Roi souverain, au nom duquel ils rendent grâces Dieu, (Ephésiens 5.20) les oblige à se soumettre les uns aux autres dans toutes les relations de la vie de famille et de société ; non seulement elles ont été instituées par lui, mais elles doivent être pénétrées de son esprit ; nous devons nous y comporter en regardant sans cesse à lui. L'apôtre va énumérer ces relations jusqu'à Ephésiens 6.9.
    - Le texte grec dit : "Vous soumettant les uns aux autres," ce participe clôt la série des participes qui précèdent (depuis le Ephésiens 5.16) et montre en même temps que ce principe ainsi énoncé sert de motif aux exhortations qui suivent.
    Ce verset Ephésiens 5.21 se lie donc intimement à ce qui précède et à ce qui suit, comme une transition pleine de sens : à ce qui précède, parce que la reconnaissance envers Dieu, au nom de Jésus-Christ, (Ephésiens 5.20) inspire pour ce bon Maître une crainte pleine de confiance et d'amour ; à ce qui suit, parce que cette crainte devient la source du respect, de la déférence, de la soumission qui doit régner dans toutes les relations de la vie auxquelles Christ préside.
    De là, toutes les exhortations suivantes sur ces rapports mutuels, rapports d'autant plus importants qu'ils remplissent toute la vie et en font le tissu journalier ; d'autant plus dignes de l'attention de l'apôtre, que les devoirs réciproques des inférieurs et des supérieurs sont au nombre des plus difficiles à bien remplir.
    Si, d'une part, celui qui commande est sans cesse tenté d'abuser de son autorité, d'autre part, se soumettre et obéir est tout à fait contraire aux penchants orgueilleux du cœur de l'homme.
    Plein de cette dernière pensée, et par un égard délicat pour les inférieurs, Paul leur rappelle à eux d'abord le devoir de la soumission : à la femme, (Ephésiens 5.22) aux enfants, (Ephésiens 6.1) aux serviteurs. (Ephésiens 6.5) C'est ainsi qu'il individualise son précepte général : "Soumettez-vous les uns aux autres."
    Mais, s'ils doivent se soumettre et obéir à cause de Christ, et comme à Christ que les supérieurs représentent, ceux-ci, à leur tour, sont tenus d'exercer leur autorité selon le même sublime principe, et ainsi les uns et les autres doivent se rencontrer dans une soumission commune au commun Maître. De là, chez les uns, une manière de commander caractérisée par la charité et la douceur, et chez les autres une plus grande facilité à obéir.
  • 5.22 Femmes, soyez soumises à vos propres maris, comme au Seigneur ; Selon une variante : "Que les femmes soient soumises..." Une autre encore omet ici tout verbe, la phrase étant ainsi liée à celle qui précède. (Ephésiens 5.21) "Vous soumettant les uns aux autres : les femmes à leurs propres maris."
    - "A vos propres maris," c'est-à-dire à ceux qui vous appartiennent en propre, exclusivement. (Voir la note précédente.)
  • 5.23 parce que le mari est le chef de la femme, comme aussi Christ est le Chef de l'Eglise, lui, Sauveur du corps ; Déjà dans l'Ancien Testament le rapport du Seigneur et de son peuple était représenté sous l'image de l'union conjugale, (Esaïe 54.5,Jérémie 31.32) et il y a dans cette image une profonde vérité.
    Combien plus, depuis que ce rapport est devenu celui de Christ et de son Eglise ! (Matthieu 9.15 ; 25.6 ; 2Corinthiens 11.2)
    Rien donc ne pouvait donner du mariage une idée plus élevée, plus spirituelle, plus sainte, que de le mettre en parallèle avec l'union de Christ et de son Eglise, comme notre apôtre le fait ici. Et il n'a pas en vue une simple comparaison par analogie, mais une profonde réalité. Ainsi, tandis qu'ailleurs (1Corinthiens 7)
    Paul parle du mariage en l'envisageant par son côté purement humain et terrestre, parce que telle était la question du moment et que ses lecteurs avaient besoin de ces directions pratiques, ici il le saisit à son point de vue idéal, dans ce qu'il a de plus spirituel, tel qu'il doit être entre chrétiens.
    En ce sens, le devoir de la soumission qu'il impose à la femme ne peut pas se restreindre et signifier : Soyez soumises à vos maris, parce que tel est l'ordre du Seigneur, ou : obéissez-leur comme au Seigneur, dans le sens où cela est commandé aux enfants, (Ephésiens 6.1) aux serviteurs ; (Ephésiens 6.5-7) mais littéralement : Soyez soumises à vos maris comme vous l'êtes au Seigneur.
    Tel est indubitablement le sens de Ephésiens 5.22, ce que prouve Ephésiens 5.24, et ce qu'implique la raison donnée à Ephésiens 5.23.
    Si l'on objecte que c'est là dépasser toutes les bornes des devoirs que l'on peut avoir envers une créature, il faut se souvenir que l'apôtre envisage ici le mari comme le représentant du Seigneur auprès de sa femme. (Comparer 1Corinthiens 11.3 ; 1Timothée 2.11)
    Si l'on objecte encore que souvent, dans le mariage, ce rapport-là n'est ni réel ni possible, quand, par exemple, le mari n'est pas chrétien, il n'y a à cela qu'une réponse, c'est que Paul suppose que les deux époux appartiennent au Seigneur.
    Un autre apôtre, Pierre, a prévu le cas où le mari "n'obéirait pas à la Parole" et y voit également un sérieux motif de soumission pour la femme, quoique à un point de vue différent.. (1Pierre 3.1 et suivants) Paul lui-même se contente de recommander ailleurs la soumission "selon le Seigneur," (Colossiens 3.18) et de là vient que plusieurs interprètes se sont efforcés de réduire notre passage à ce sens mitigé, mais c'est malgré les termes exprès du texte.
    On peut envisager ces mots comme apposition de ce qui précède : Christ est le Chef, parce qu'il est le Sauveur. On peut aussi en faire une pensée indépendante : "Lui-même (lui seul, il est vrai) est le Sauveur du corps, mais comme l'Eglise est soumise à Christ, que les femmes..." (Ephésiens 5.24) La pensée de l'apôtre est que, comme Sauveur, Christ est unique, que le mari ne peut plus lui être comparé, mais que, malgré cette infériorité, la femme lui doit obéissance. Alors on comprend cette particule adversative mais, que nos versions ordinaires transforment en un donc contraire au sens grammatical.
  • 5.24 mais comme l'Eglise est soumise à Christ, que les femmes le soient aussi à leurs maris en toutes choses. A ces mots : en toutes choses, on craint de nouveau l'exagération, et l'on se hâte d'y apporter diverses restrictions. Au point de vue de l'apôtre, (Ephésiens 5.23, note) il n'y a rien à retrancher à sa pensée ; au point de vue des tristes réalités du monde, ou même de la plupart des unions appelées chrétiennes, sans doute, la femme chrétienne peut se trouver souvent dans le cas "d'obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes."
    Elle ne doit pas pécher par son obéissance, si l'on exige d'elle des choses contraires à la Parole de Dieu.
  • 5.28 C'est ainsi que les maris aussi doivent aimer leurs femmes, comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime soi-même. A la soumission de la femme, l'apôtre oppose l'amour du mari, et cela seul suffit pour que cette soumission ne soit point un esclavage, mais une sainte communion en Celui à qui la femme obéit, et en qui le mari aime.
    Mais ici encore, c'est le rapport de Christ avec son Eglise qui sert de modèle, qui est l'idéal vers lequel il faut tendre. Christ a aimé l'Eglise, (Ephésiens 5.25) et de quel amour ! Il s'est livré pour elle à la souffrance et à la mort. Son but était de la sanctifier, et, pour accomplir en elle toute son œuvre de rédemption, il l'a purifiée de par l'ablution d'eau par la Parole, c'est-à-dire en lui accordant dans le baptême le signe extérieur de la régénération opérée par la Parole. (Ephésiens 5.26 ; comparez 3.5)
    Par cette Parole, les uns entendent la Parole de Dieu en général, l'Evangile ; d'autres, la promesse de Dieu ; d'autre, la parole du baptême., (Matthieu 28.19) qui confère à cet acte son autorité divine et son efficace.
    Quoi qu'il en soit, le but du Sauveur envers son Eglise sera atteint : il la fera apparaître devant lui Eglise glorieuse par sa sainteté, ainsi qu'une épouse pure, irrépréhensible, resplendissante de sa beauté morale. (Ephésiens 5.27. Comparer Apocalypse 21.2)
    Ainsi, ajoute maintenant l'apôtre en revenant à sa comparaison et en appliquant tout cela au rapport idéal du mariage, (Ephésiens 5.28) ainsi les maris doivent aimer leurs femmes, d'un amour plein de dévouement qui voit en Christ son modèle, d'un amour qui se propose pour premier but la purification et la sanctification de la femme, d'un amour qui ne sera satisfait que lorsque celle-ci, ressemblera au portrait que l'apôtre trace de l'Epouse du Seigneur !
  • 5.29 Car jamais personne n'a haï sa propre chair ; mais il la nourrit et soigne tendrement, comme Christ le fait pour l'Eglise, Paul développe son parallèle jusque dans les détails. L'Eglise est le corps de Christ, elle est un avec lui ; de même les époux entre eux ; (Ephésiens 5.28) ils forment un seul être ; en aimant sa femme, le mari aime un autre lui-même ; (Ephésiens 5.28,29,33) il a pour elle les soins qu'il a pour sa propre chair ; (Ephésiens 5.29) il la nourrit et la soigne tendrement (littér. "la réchauffe"), comme une mère réchauffe son petit enfant sur son sein. (Comparer 1Thessaloniciens 2.7, où se retrouve le même mot.)
  • 5.30 parce que nous sommes membres de son corps étant de sa chair et de ses os. Allusion à Genèse 2.23. Ces paroles d'Adam répondent en tous sens à la pensée de l'apôtre, puisqu'elles expriment, d'abord, l'union parfaite dans le mariage ; puis, dans l'application qu'en fait Paul, l'union vivante de Christ avec l'Eglise "qui est son corps"
  • 5.31 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère et s'attachera à sa femme ; et les deux seront une seule chair. Genèse 2.24. Encore une parole de l'Ecriture très propre à confirmer et à compléter la pensée de l'apôtre : telle est l'intimité du lien du mariage, qu'il prime toutes les autres relations, même les plus intimes et les plus tendres.
  • 5.32 Ce mystère-là est grand ; or, je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise. Ces mots ne se rapportent pas à la citation que l'apôtre vient de faire, mais à la grande pensée qu'il a développée, l'union de Christ et de son Eglise : c'est cette union qu'il appelle un grand mystère, et non le mariage. Qui le croirait ?
    Parce que la Vulgate latine traduit partout le mot grec mystère par sacramentum, et parce qu'il a plu à quelques interprètes anciens de rapporter au mariage ce que Paul dit ici de l'union de Christ et de son Eglise, ce passage est devenu, aux yeux de l'Eglise romaine, une preuve sans réplique que le mariage est un sacrement, un grand sacrement !
  • 5.33 Au reste, quant à vous aussi, qu'un chacun en particulier aime sa femme comme lui-même, et que la femme respecte son mari. Grec : "Craigne son mari." Mais ce mot signifie aussi respecter.
    C'est par ces mots que l'apôtre résume et conclut son exhortation aux époux chrétiens, dont il avait été détourné par le développement d'une pensée plus grande et plus profonde. Maintenant, il passe à d'autres relations de la vie domestique. (Ephésiens 6.1 et suivants)
  • Ephésiens 6

  • 6.1 Enfants, obéissez à vos parents dans le Seigneur, car cela est juste. Chapitre 6.
    1 à 9 Devoirs qui incombent aux enfants et aux parents, aux esclaves et aux maîtres.
    Dans le Seigneur Jésus-Christ, dans le même sens et par les mêmes motifs que Ephésiens 5.21,24, notes. (Comparer Colossiens 3.20)
    Juste, et selon la nature, et selon la loi divine, et selon l'Evangile dans le Seigneur.
  • 6.2 Honore ton père et ta mère (c'est le premier commandement qui ait une promesse ), Le premier commandement de la seconde table de la loi, se rapportant aux devoirs envers les hommes ; car l'apôtre n'ignorait pas que le second commandement de la première table a aussi une promesse ; à moins qu'il ne la considérât pas comme une promesse faite spécialement à l'observation du second commandement, mais plutôt comme une déclaration générale de la miséricorde de Dieu, s'appliquant à toute obéissance. (Exode 20.6)
  • 6.3 afin que tu sois heureux, et que tu vives longtemps sur la terre. Deutéronome 5.16. La terre est celle "que l'Eternel ton Dieu te donne," Canaan. (Exode 20.12)
    Dans ce sens, qui est évidemment celui de la citation, l'apôtre ne pouvait pas restreindre la promesse à sa signification littérale, mais il l'entend d'une manière spirituelle, Canaan étant pour tout Israélite éclairé l'image d'une meilleure patrie. (Hébreux 11.14-16 ; 4.8,9 ; Matthieu 5.5)
  • 6.4 Et vous, pères, n'irritez point vos enfants ; mais élevez-les dans la discipline et l'enseignement du Seigneur. Comparer Colossiens 3.21, où l'apôtre ajoute, comme motif de ne pas irriter les enfants (Grec : "exciter à la colère") : "afin qu'ils ne perdent pas courage."
    Dans notre passage se trouve le côté positif aussi bien que négatif de l'exhortation : Ne pas les irriter, mais les élever dans la discipline, etc.
    "Les pères chrétiens doivent dans l'éducation de leurs enfants, allier sagement la sévérité et la douceur ; la première se trouvera dans la discipline, la seconde dans l'enseignement (ou plutôt avertissement, admonition). Mais il s'agit de la discipline et de l'enseignement du Seigneur, parce que l'une et l'autre doivent être pénétrés de son Esprit." Olshausen.
  • 6.5 Esclaves, obéissez à vos maîtres selon la chair avec crainte et tremblement, dans la simplicité de votre cœur, comme à Christ ; Voir sur cette expression de profond respect 2Corinthiens 7.15, note.
    Il s'agit ici d'esclaves en présence de leurs possesseurs ; mais cette obéissance ne doit pas être moins respectueuse lorsque les serviteurs voient des frères dans leurs maîtres. (1Timothée 6.1,2)
    Ce dernier passage indique aussi le motif pour lequel l'apôtre revient si souvent sur cette obéissance des esclaves (Colossiens 3.22 ; 2.9 ; comparez 1Pierre 2.18) : c'est "afin qu'on ne blasphème point le nom de Dieu et sa doctrine," ce qui aurait eu lieu si les esclaves convertis à l'Evangile avaient montré un esprit de révolte.
    Sans doute le christianisme devait nécessairement amener l'abolition de l'esclavage, mais par son influence spirituelle, du dedans au dehors, et non par la violence. (Voir l'épître à Philémon Philémon 1 et comparez 1Corinthiens 7.21, note).
  • 6.8 sachant que ce que chacun, soit esclave, soit libre, aura fait de bien, il le recevra du Seigneur. Le chrétien, même dans la position la plus humble, a toujours ce sublime motif d'obéissance, c'est qu'il peut oublier les hommes et se souvenir qu'il sert le Seigneur, qui a fait sa position et dont il voit la volonté dans la tâche qui lui est donnée à accomplir.
    L'apôtre, parlant ici à la classe la plus malheureuse des hommes, revient quatre fois sur cette pensée : Obéissez comme à Christ ; (Ephésiens 6.5) faisant la volonté de Dieu ; comme serviteurs de Dieu ; (Ephésiens 6.6) servant le Seigneur, avec bonne volonté. (Ephésiens 6.7)
    Enfin, eussentils même des maîtres qui ne reconnaîtraient point leur bonne conduite, ce qui n'arrive que trop souvent, ils n'y perdraient rien auprès du Seigneur à qui ils regardent. (Ephésiens 6.8)
  • 6.9 Et vous, maîtres, faites de même envers eux, laissant la menace ; sachant que votre Maître à vous aussi est dans les cieux, et que devant lui il n'y a point d'acception de personnes. L'apôtre n'ordonne pas non plus aux maîtres de libérer leurs esclaves ; mais, s'ils se pénètrent de ses injonctions selon l'esprit de l'Evangile, cette conséquence sera inévitable.
    Quel maître chrétien pourra posséder ou vendre son frère, racheté comme lui au prix du sang de Jésus, héritier avec lui de la vie éternelle !
    Le christianisme suppose l'égalité devant Dieu et la liberté de tous ceux qui croient ; il devait tôt ou tard faire régner la liberté et l'égalité dans la société ; mais ces fruits, qui n'étaient guère prévus dans l'origine, ont mûri plus tard, comme tant d'autres.
    Ils étaient déjà renfermés en principe dans ces deux raisons données ici aux maîtres de bien traiter leurs esclaves : ils ont eux-mêmes leur Maître (Grec : "Seigneur") dans le ciel, et devant lui maîtres et esclaves sont égaux.
    Une variante porte : "leur Maître et le vôtre..."
    - Ces exhortations, du reste, malgré les différences de position, sont parfaitement applicables aux rapports actuels des maîtres et des serviteurs.
  • 6.10 Au reste, frères, fortifiez-vous dans le Seigneur, et dans le pouvoir de sa force. 10 à 20 Les ennemis et les armes du chrétien.
    Par cette particule conclusive, qui fait attendre un dernier mot, une dernière exhortation, l'apôtre passe en effet à une pensée finale qui devait lui tenir fortement à cœur.
    A la fin d'une lettre dans laquelle il a exposé pour le monde païen toute la grandeur de la dispensation évangélique, toutes les richesses de la grâce divine envers ceux qui n'étaient point le peuple de Dieu, après avoir également retracé les principaux traits de la vie chrétienne, il ne fallait pas que nul pût se persuader d'avoir déjà "atteint le but."
    On n'y arrive qu'au travers de rudes combats ; il importe que tous en soient prévenus, et sachent où est la source de la force. C'est pourquoi l'apôtre dirige d'abord leurs pensées sur l'ennemi, dont il décrit la nature et toute la puissance ; puis, il montre où est le secours, et quelles sont les armes défensives et offensives du chrétien, au moyen desquelles il peut tout surmonter et demeurer ferme. (Ephésiens 6.10-20)
  • 6.11 Revêtez-vous de toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister aux artifices du diable ; D'une part, les armes de Dieu (Grec : panoplia, l'armure entière), de l'autre, les artifices du diable, c'est-à-dire ses tentations pleines de ruse, (comparez Ephésiens 4.14, où se trouve le même mot) voilà le contraste que l'apôtre va développer : l'ennemi ; (Ephésiens 6.12) la défense. (Ephésiens 6.13-17)
    La simple indication de cette lutte explique pourquoi Paul, dès le début, (Ephésiens 6.10) engage ses frères à chercher leur force, non pas en eux-mêmes, mais uniquement dans le Seigneur et dans la force de sa puissance. Ces derniers mots forment un énergique pléonasme qui donne plus de relief à la pensée.
  • 6.12 parce que ce n'est pas contre le sang et la chair que nous avons à combattre ; mais c'est contre les principautés, contre les puissances, contre les dominateurs de ces ténèbres, contre les esprits méchants, dans les lieux célestes. Il serait difficile de dire en termes plus positifs que ne le fait ici l'apôtre, qu'il y a, outre la corruption naturelle de l'homme, une puissance du mal beaucoup plus grande, un royaume des ténèbres, auquel les méchants sont asservis, et qui est en lutte continuelle contre le règne de Dieu et ceux qui lui appartiennent.
    La chair et le sang (ici le sang et la chair, seul passage où ces deux mots se trouvent dans cet ordre) signifient, comme toujours dans l'Ecriture (Matthieu 16.17, note ; 1Corinthiens 15.50, note ; Galates 1.16), la nature déchue de l'homme dans laquelle règne le péché.
    La chair et le sang, soit en nous-mêmes, soit dans les autres hommes, nous présentent sans cesse des sujets de tentations.
    Comment donc l'apôtre peut-il dire que ce n'est pas là l'adversaire avec lequel nous avons à combattre (Grec : la lutte) ? C'est qu'il ne considère la chair et le sang que comme les instruments aveugles d'une puissance bien supérieure, qui se sert de la corruption de l'homme pour arriver à ses fins. Cette puissance est celle du démon et des habitants de son ténébreux royaume, que l'apôtre décrit ici comme des anges tombés, et auxquels, à cause de cela, il donne les mêmes noms qu'aux anges du ciel. (Comparer Ephésiens 1.21 ; Colossiens 1.16)
    Principautés et puissances désignent des ordres d'intelligences déchues qu'il est impossible de préciser.
    Les mots traduits par dominateurs de ces ténèbres se rendraient plus libéralement ainsi : "dominateurs mondains ou universels de ces ténèbres ;" c'est-àdire qu'ils dominent sur le monde et que leur règne est un règne de ténèbres.
    Les mots "de ce siècle," que porte le texte reçu, sont une variante, empruntée à Ephésiens 2.2, peu appuyée, et qu'il faut retrancher ici.
    Enfin l'apôtre les désigne comme des esprits méchants (Grec : "les choses spirituelles de la méchanceté") qui sont dans les lieux célestes, ce qui ne veut point dire le ciel lui-même, mais les régions supérieures à la terre, et revient à cette autre expression déjà employée : "le prince de la puissance de l'air." (Ephésiens 2.2, note.)
    Par cette désignation, Paul veut donner une idée plus grande de la puissance du règne du démon, dont l'action n'est bornée à aucun lieu spécial de notre terre. Tels sont, selon l'apôtre, les vrais ennemis du chrétien : tel est le pouvoir avec lequel chaque péché nous met en contact, et auquel sont assujettis les méchants.
    "Ces paroles doivent nous revenir à la pensée toutes les fois que, provoqués par les offenses des hommes, nous sommes tentés de nous venger. Car, tandis que la passion naturelle nous soulève contre les hommes, nous serons retenus de cette folle ardeur par la pensée qu'ils ne sont eux-mêmes que des traits qui nous sont lancés par la main de Satan ; pendant que nous nous occupons à les repousser, nous nous exposons à tous ses coups. Alors nous luttons"contre la chair et le sang,"et cela sans succès ; bien plus, la lutte nous devient nuisible. Il faut donc attaquer directement cet ennemi qui, de sa retraite, nous envahit et nous blesse, qui, même avant que nous nous doutions de sa présence, peut nous tuer." Calvin.
  • 6.13 C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin que vous puissiez résister dans le mauvais jour, et après avoir tout accompli tenir ferme. Toute notre vie terrestre est ce mauvais jour ; (Ephésiens 5.16) mais il est des temps de tentation et d'épreuve spirituelle qui méritent tout particulièrement ce titre, et où l'on doit redoubler de vigilance pour le combat.
    - Les armes de Dieu, celles qu'il nous fournit luimême, sont décrites plus loin. (Ephésiens 6.14-17 ; comparez Esaïe 59.17 ; 2Corinthiens 10.4 ; 1Thessaloniciens 5.8)
    L'image est empruntée de l'armure complète du soldat romain que l'apôtre avait alors chaque jour sous les yeux, surveillé qu'il était par des soldats de la garde prétorienne, auxquels même il annonçait l'Evangile, (Philippiens 4.22) peut-être en leur enseignant une signification toute nouvelle et spirituelle de ces armes qu'ils portaient. Il y a tant de vérité dans cette image, que les premiers fidèles se considéraient tous comme une "milice chrétienne." Leurs ennemis étaient ceux que l'apôtre décrit ici, leur mot d'ordre, la prière, (Ephésiens 6.18) ce qu'ils avaient à conquérir, la couronne de gloire.
    Tout accompli, rempli toute votre tâche. D'autres traduisent ce mot par "ayant tout surmonté, vaincu, abattu ;" et tenir ferme par rester debout. C'est l'image du soldat qui, la bataille finie, n'est pas tombé, mais se trouve debout et victorieux.
  • 6.14 Tenez donc ferme ; ayant la vérité pour ceinture de vos reins, et ayant revêtu la cuirasse de la justice, D'abord, les armes défensives et protectrices. Et avant tout la ceinture, qui relevait et serrait autour des reins les grands vêtements flottants des anciens, afin que la marche n'en fût pas gênée ; elle servait, de plus, à consolider les reins et à affermir le soldat.
    "L'apôtre commence par ceindre ce combattant, qui, par nature, laisse traîner sur la terre et flotter à tous les vents ses désirs et ses pensées ; la ceinture remet tout en ordre, afin qu'il puisse courir librement" Chrysostome.
    Cette ceinture, c'est la vérité. Vérité divine clairement reconnue et devenue vérité pratique au dedans, c'est-à-dire sincérité, droiture du caractère, qui hait toute communion avec le royaume du mensonge et des ténèbres : (Ephésiens 4.21) voilà la force qui recueille les pensées errantes, la lumière qui fait reconnaître l'ennemi sous tous ses déguisements, et rend l'âme capable de lutter victorieusement. L'arme offensive elle-même, l'épée, (Ephésiens 6.17) était suspendue à cette ceinture.
    La cuirasse, qui met le corps à l'abri des coups mortels, c'est cette justice parfaite de Christ, imputée au pécheur par la foi, et qui, lui donnant une joyeuse assurance de son salut, le rend fort de la paix de son Dieu, (Romains 5.1) et de la certitude de la victoire. (Romains 8.30 et suivants)
    - D'autres préfèrent l'idée de la justice pratique, le sentiment d'une bonne conscience. Dans ce sens aussi, la justice est indispensable, mais suffirait-elle pour amortir les plus rudes coups ? Puis, ne serait-elle pas à peu près synonyme de vérité ?
  • 6.15 et ayant pour chaussure les dispositions que donne l'Evangile de la paix ; Grec : "La préparation (ou la promptitude) de l'Evangile de la paix." Une bonne chaussure (les sandales) était nécessaire au soldat pour la sûreté et la promptitude de la marche. (Comparer Esaïe 5.27)
    C'est cette promptitude que l'Evangile donne au chrétien pour le combat ; il le rend alerte, agile, prêt à agir, parce qu'il sait où il met le pied, où il va, ce qu'il a à faire ; et surtout il jouit de la paix qu'il puise dans l'Evangile.
    De là cette désignation : l'Evangile de la paix.
  • 6.16 prenant par-dessus tout cela le bouclier de la foi, par le moyen duquel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin. Pour montrer combien sont dangereux et souvent terribles les assauts de l'ennemi, l'apôtre les compare à des traits enflammés, projectiles garnis d'étoupe et de poix allumées, dont on faisait usage pour incendier les villes assiégées, les machines de guerre et qu'on lançait même contre les hommes.
    Cette image rappelle les mauvaises pensées, les ardentes passions que Satan inspire, et dont il est habile à profiter pour en faire des instruments de ses desseins meurtriers.
    Ces traits ne sont pas seulement amortis, mais éteints par le bouclier de la foi. La foi, qui regarde aux choses invisibles, à la sainte volonté de Dieu ; qui inspire le dégoût des "délices du péché," et met le chrétien en possession des biens éternels de l'âme ; la foi, dans toutes ses applications et dans son invincible puissance, tel est le seul moyen de surmonter le monde. (1Jean 5.4 ; 1Pierre 5.9)
  • 6.17 Prenez aussi le casque du salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la Parole de Dieu ; Le salut, c'est, dès ici-bas, la sûre et joyeuse espérance de la parfaite délivrance, de la dernière victoire, après laquelle il n'y a plus de combat. (1Thessaloniciens 5.8 ; comparez Esaïe 59.17)
    Le casque préserve la tête du combattant ; le soldat de Christ peut, au fort de la lutte, élever la tête pour voir approcher sa délivrance. (Luc 21.28)
    L'Epée de l'Esprit, c'est l'Esprit, comme la "cuirasse de la justice," c'est la justice, ou le "bouclier de la foi," c'est la foi elle-même. Mais comment pouvons-nous saisir l'Esprit, pour combattre par sa puissance ? Nous le pouvons, parce que l'Esprit est comme incarné dans la Parole de Dieu mise en nos mains.
    Qu'on ne s'étonne pas de voir l'Esprit de Dieu ainsi identifié avec la Parole de Dieu ; cette Parole est "Esprit et vie ;" (Jean 6.63) elle est "vivante et efficace, plus pénétrante que nulle épée à deux tranchants ;" (Hébreux 4.12) l'Evangile est lui-même tout entier "la puissance de Dieu," parce qu'il est Esprit. (Romains 1.16) Voilà l'arme offensive du combattant chrétien, la seule que l'apôtre indique ici, mais qui est pleinement suffisante. C'est celle dont le Sauveur luimême fit victorieusement usage dans sa tentation. (Matthieu 4.4,7,10)
    - Plusieurs interprètes trouvant difficile à admettre cette identification de la Parole de Dieu et du SaintEsprit pensent que l'épée de l'Esprit signifie "l'épée que fournit le Saint-Esprit et qui est la Parole de Dieu." Le grec ne s'oppose pas à cette traduction.
  • 6.18 priant en tout temps dans l'Esprit, par toutes sortes de prières et de supplications ; veillant à cela avec toute persévérance et supplication pour tous les saints ; Toutes les armes les plus puissantes deviendraient inutiles au chrétien sans la prière.
    Aussi le texte grec unit-il cette recommandation de la manière la plus étroite avec ce qui précède, n'en faisant qu'une seule et même phrase.
    La prière, et si celle-ci ne suffit pas, la supplication plus instante, (Philippiens 4.6) faite en toute occasion, et cela dans l'Esprit de Dieu, qui l'inspire, et qui lui-même prie en nous, (Romains 8.25,26) voilà le grand moyen qui donnera à toutes les armes un bon succès, et fera sortir l'enfant de Dieu victorieux de tout combat.
  • 6.19 et pour moi aussi, afin qu'il me soit donné de parler librement et avec hardiesse, pour faire connaître le mystère de l'Evangile, Paul ne demande pas seulement les prières de ses frères pour tous les saints, mais aussi pour lui-même, et tout spécialement pour le succès de son ministère, de sa prédication, qui était la grande, là seule affaire de sa vie.
    Bien assuré que Dieu exauce ses propres prières, il éprouve pourtant le besoin de celles de ses frères, parce qu'il sait que Dieu, dans sa tendre miséricorde a ouvert à ses enfants une nouvelle source de consolation et de force dans la communion de leurs prières, à laquelle sont faites des promesses spéciales de bénédiction. (Matthieu 18.19,20 ; Philippiens 1.19)
    Quelle puissance les ministres de la Parole de Dieu trouveraient dans les prières de leurs auditeurs, si ceux-ci étaient plus fidèles à en offrir à Dieu pour eux !
    Paul exhorte ses frères à prier afin, dit-il, qu'il me soit donné de parler librement ; c'est ainsi que nous interprétons le texte qui porte littér. : "afin que parole me soit donnée dans l'ouverture de ma bouche."
    Quelques-uns expliquent ces mots : "Que Dieu me donne le discours que je dois tenir, quand j'ouvre la bouche." D'autres : "Que la capacité de parler me soit donnée (de Dieu) en ce qu'il m'ouvre la bouche."
  • 6.20 pour lequel je suis ambassadeur dans les chaînes, afin qu'en lui je parle avec hardiesse, comme je dois parler. Ambassadeur dans les chaînes : quel contraste ! C'est ainsi que l'envoyé ressemble à Celui qui l'a envoyé ; Jésus-Christ n'avait pas été mieux traité par les hommes.
    On comprend que, dans cet état, l'apôtre parle à deux reprises de cette sainte hardiesse dont il a besoin et qu'il attend des prières de ses frères.
    En lui, c'est-à-dire en l'Evangile, soit que l'apôtre désigne le fondement sur lequel il s'appuie, soit qu'il entende la prédication de la Bonne nouvelle qui lui incombe.
  • 6.21 Or, afin que vous sachiez, vous aussi, ce qui me concerne, et ce que je fais, Tychique, notre frère bien-aimé, et fidèle serviteur du Seigneur, vous informera de tout. 21 à 24 Conclusion
    Vous aussi, c'est-à-dire aussi bien que les Colossiens, auxquels il écrivait en même temps. (Voir l'introd.)
    - Sur Tychique, qui se trouvait près de l'apôtre, voir : Actes 20.4 ; Colossiens 4.7,8 ; 2Timothée 4.12 ; 3.12.
  • 6.22 Je l'ai envoyé vers vous pour cela même, afin que vous appreniez ce qui nous concerne, et qu'il console vos cœurs. En vous apportant de mes nouvelles, et en général, qu'il vous console par sa présence, par les dons de sa foi.
  • 6.23 Que la paix et la charité, avec la foi, soient avec les frères, de la part de Dieu le Père et du Seigneur Jésus-Christ ! La paix, qui ne subsiste que dans une communion habituelle avec Dieu, augmente l'amour pour lui dans le cœur du fidèle.
    L'une et l'autre sont produits par la foi, don de Dieu, que l'on peut et doit toujours souhaiter, même à ceux qui croient déjà, car il faut que tous les éléments de la vie intérieure soient constamment en progrès.
    La source inépuisable de toutes ces grâces, c'est Dieu le Père et Jésus-Christ le Seigneur.
    La prière s'adresse à Christ aussi bien qu'à Dieu, preuve de son éternelle divinité. (Comparer 2Corinthiens 13.13, note.)
  • 6.24 Que la grâce soit avec tous ceux qui aiment notre Seigneur Jésus-Christ avec incorruptibilité. Amen ! Grec : "en incorruptibilité," dans cette puissance de vie divine et impérissable que Christ a mise au jour par son Evangile (2Timothée 1.10)
    L'amour du vrai chrétien pour son Sauveur participe pleinement de cette vertu, fruit de l'Esprit de Dieu, et ne saurait jamais cesser. A ceux qui aiment ainsi Jésus, Paul souhaite la grâce : "la grâce qui est 1'effet de l'amour de Jésus-Christ pour nous, et qui devient encore la récompense de notre amour pour lui. On doit tout attendre de lui quand on l'aime, tout craindre quand on ne l'aime pas." (1Corinthiens 16.22) Quesnel.