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Galates 1-6 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par aucun homme, mais par Jésus-Christ, et par Dieu le Père, qui l'a ressuscité d'entre les morts, 2 et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie : 3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, 4 qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père ; 5 auquel soit la gloire aux siècles des siècles, amen !
   6 Je m'étonne que vous vous détourniez si vite de Celui qui vous a appelés en la grâce de Christ, vers un autre évangile ; 7 qui n'est point un autre, si ce n'est qu'il y en a quelques-uns qui vous troublent et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. 8 Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile contraire à celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème ! 9 Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu'un vous évangélise contrairement à ce que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! 10 Car maintenant est-ce que je désire la faveur des hommes ou celle de Dieu ? ou cherché-je à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ.
   11 Or je vous fais connaître, frères, que l'Evangile qui a été annoncé par moi n'est point selon l'homme ; 12 car je ne l'ai reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. 13 Car vous avez ouï dire quelle était autrefois ma conduite dans le judaïsme ; que je persécutais à outrance l'Eglise de Dieu et la ravageais ; 14 et que j'étais avancé dans le judaïsme, plus que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. 15 Mais quand il plut à Celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, 16 de révéler en moi son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai point la chair et le sang, 17 et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui avaient été apôtres avant moi ; mais je m'en allai en Arabie, et je revins de nouveau à Damas. 18 Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour faire la connaissance de Céphas ; et je demeurai chez lui quinze jours. 19 Mais je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur. 20 Or dans les choses que je vous écris, je proteste devant Dieu que je ne mens point. 21 Ensuite, j'allai dans les pays de Syrie et de Cilicie. 22 Or j'étais inconnu de visage aux Eglises de Judée qui sont en Christ ; 23 seulement elles avaient ouï dire : Celui qui nous persécutait autrefois annonce maintenant la foi qu'il s'efforçait alors de détruire. 24 Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi.

Galates 2

   1 Ensuite, quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, et je pris aussi Tite avec moi. 2 Or j'y montai suivant une révélation, et je leur exposai l'Evangile que je prêche parmi les païens, mais, dans le particulier, à ceux qui sont le plus considérés, de peur que je ne courusse, ou que je n'eusse couru en vain. 3 Mais même Tite, qui était avec moi quoiqu'il fût Grec, ne fut point obligé de se faire circoncire 4 et cela à cause des faux frères qui s'étaient introduits parmi nous et qui s'y étaient glissés secrètement, pour épier la liberté que nous avons en Jésus-Christ, afin de nous réduire en servitude ; 5 nous ne leur cédâmes point pour nous soumettre à eux, non pas même un moment, afin que la vérité de l'Evangile fût maintenue parmi vous. 6 Et quant à ceux qui sont les plus considérés, quels qu'ils aient jamais été, il n'importe point, car Dieu n'a point égard à l'apparence de l'homme ; en effet ceux qui sont les plus considérés ne m'ont rien opposé ; 7 mais au contraire, ayant vu que l'Evangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis, 8 (car celui qui a agi efficacement dans Pierre pour l'apostolat parmi les circoncis, a aussi agi efficacement en moi pour l'apostolat parmi les païens), 9 et ayant reconnu la grâce qui m'avait été donnée, Jacques et Céphas et Jean, qui sont considérés comme des colonnes, me donnèrent à moi et à Barnabas la main d'association ; afin que nous allassions, nous, vers les païens, et eux vers les circoncis ; 10 nous recommandant seulement de nous souvenir des pauvres ; ce qu'aussi j'ai eu soin de faire.
   11 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris. 12 Car avant l'arrivée de quelques-uns venus de la part de Jacques, il mangeait avec les païens ; mais quand ils furent arrivés, il se tenait à l'écart et s'esquivait, craignant ceux de la circoncision. 13 Et les autres Juifs aussi dissimulèrent avec lui ; de sorte que Barnabas même se laissa entraîner à leur dissimulation. 14 Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas de droit pied, selon la vérité de l'Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, vis à la manière des païens, et non à la manière des Juifs, pourquoi obliges-tu les païens à judaïser ? 15 Pour nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les païens ; 16 néanmoins, sachant que ce n'est pas par les oeuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ que l'homme est justifié, nous avons, nous aussi, cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les oeuvres de la loi ; parce que nulle chair ne sera justifiée par les oeuvres de la loi. 17 Mais si, en cherchant à être justifiés par Christ, nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il donc ministre du péché ? Loin de là ! 18 Car si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur. 19 Car moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu. 20 Je suis crucifié avec Christ ; je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi ; et en tant que je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé, et qui s'est donné lui-même pour moi. 21 Je ne rejette point la grâce de Dieu ; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain.

Galates 3

   1 O Galates dépourvus de sens ! Qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été dépeint, comme s'il eût été crucifié parmi vous ? 2 Je voudrais apprendre de vous ceci seulement : Est-ce par les oeuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou par la prédication de la foi ? 3 Etes-vous tellement dépourvus de sens ? après avoir commencé par l'Esprit, finirez-vous maintenant par la chair ? 4 Avez-vous tant souffert en vain ? Si toutefois c'est en vain. 5 Celui donc qui vous dispense l'Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? 6 Comme Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice, 7 reconnaissez donc que ceux qui sont de la foi, ceux-là sont fils d'Abraham. 8 Aussi l'Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a annoncé cette bonne nouvelle par avance à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ; 9 en sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant. 10 Car tous ceux qui s'attachent aux oeuvres de la loi sont sous la malédiction, car il est écrit : Maudit est quiconque ne persévère pas dans toutes les choses qui sont écrites dans le livre de la loi, pour les faire ! 11 Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu'il est dit : Le juste vivra par la foi. 12 Or la loi n'est pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui aura fait ces choses vivra par elles. 13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois !), 14 afin que la bénédiction d'Abraham parvînt aux païens par Jésus-Christ, afin que nous reçussions par la foi l'Esprit promis.
   15 Frères, je parle selon l'homme. Lorsqu'un testament a été ratifié, bien que fait par un homme, personne ne l'annule ou n'y ajoute. 16 Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. ne dit pas : Et aux postérités, comme s'il eût parlé de plusieurs, mais il dit, comme parlant d'une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. 17 Voici donc ce que je dis : Qu'un testament antérieurement ratifié par Dieu, la loi, qui est venue quatre cent trente ans après, ne l'annule pas de manière à anéantir la promesse. 18 Car si l'héritage est par la loi, il n'est plus par la promesse ; or, c'est par la promesse que Dieu l'a gratuitement donné à Abraham. 19 Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité, à qui la promesse avait été faite ; elle fut promulguée par des anges, par l'entremise d'un médiateur. 20 Or, le médiateur ne l'est pas d'un seul, mais Dieu est un seul. 21 La loi donc est-elle contraire aux promesses de Dieu ? Loin de là ! car s'il eût été donné une loi qui pût vivifier, la justice viendrait réellement de la loi ; 22 mais l'Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. 23 Or avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. 24 Ainsi la loi a été notre conducteur pour nous amener à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi. 25 Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur ; 26 car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. 27 Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. 28 Il n'y a plus ni Juif ni Grec ; il n'y a plus ni esclave ni libre ; il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. 29 Or, si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse.

Galates 4

   1 Or je dis : Pendant tout le temps que l'héritier est enfant, il ne diffère en rien de l'esclave, quoiqu'il soit seigneur de tout ; 2 mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. 3 Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des éléments du monde ; 4 mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, 5 afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, et afin que nous reçussions l'adoption. 6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos coeurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, Père. 7 En sorte que tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es héritier de par Dieu. 8 Mais tandis qu'autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point des dieux, 9 maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et pauvres éléments auxquels vous voulez être asservis encore de nouveau ? 10 Vous observez les jours et les mois, et les temps et les années. 11 Je crains pour vous que je n'aie travaillé en vain à votre égard.
   12 Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous ; je vous prie, frères ! Vous ne m'avez fait aucun tort ; 13 mais vous savez que je vous ai pour la première fois annoncé l'Evangile, dans une infirmité de la chair ; 14 et vous n'avez point méprisé ni rejeté avec dégoût cette épreuve que je souffrais dans ma chair ; mais vous m'avez reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ. 15 Qu'est-ce donc qui faisait votre bonheur ? Car je vous rends témoignage que, s'il eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. 16 Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? 17 Ils sont zélés pour vous, mais non pas comme il le faut ; au contraire, ils veulent vous détacher de moi, afin que vous soyez zélés pour eux. 18 Or il est bon d'être zélé pour le bien en tout temps, et non pas seulement lorsque je suis présent parmi vous. 19 Mes petits enfants, pour qui je souffre de nouveau les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ soit formé en vous !... 20 Mais je voudrais être à présent avec vous, et changer de langage ; car je suis en perplexité pour vous.
   21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? 22 Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils ; l'un de la femme esclave, et l'autre de la femme libre. 23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair ; et celui de la femme libre, en vertu de la promesse. 24 Cela doit s'entendre allégoriquement ; car ces femmes sont deux alliances : l'une du mont Sina, qui engendre pour l'esclavage, c'est Agar 25 (car le mont Sina est en Arabie) ; et elle correspond à la Jérusalem d'à présent, car elle est esclave avec ses enfants ; 26 mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est elle qui est notre mère. 27 Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantais point ; éclate et pousse des cris, toi qui n'avais point été en travail d'enfantement, car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui a son mari. 28 Pour vous, frères, vous êtes, comme Isaac, les enfants de la promesse. 29 Mais de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. 30 Mais que dit l'Ecriture ? Chasse l'esclave et son fils ; car le fils de l'esclave ne sera point héritier avec le fils de la femme libre. 31 C'est pourquoi, frères, nous ne sommes point les enfants de l'esclave, mais de la femme libre.

Galates 5

   1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. 2 Voici, moi Paul, je vous déclare que si vous vous faites circoncire, Christ ne vous servira de rien. 3 Et je proteste encore à tout homme qui se fait circoncire, qu'il est obligé d'observer toute la loi. 4 Christ vous devient inutile, à vous tous qui êtes justifiés par la loi ; vous êtes déchus de la grâce. 5 Car pour nous, c'est par l'Esprit de la foi que nous attendons l'espérance de la justice. 6 Car en Jésus-Christ il ne sert de rien d'être circoncis, ou de ne l'être pas ; mais il faut avoir la foi qui est agissante par la charité. 7 Vous couriez bien : Qui vous a arrêtés pour vous empêcher d'obéir à la vérité ? 8 Cette persuasion ne vient point de Celui qui vous appelle. 9 Un peu de levain fait lever toute la pâte. 10 Pour moi, j'ai cette confiance envers vous, dans le Seigneur, que vous n'aurez point d'autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera le jugement, quel qu'il soit. 11 Et pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc aboli ! 12 Puissent-ils même être retranchés ceux qui mettent le trouble parmi vous !
   13 Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais soumettez-vous les uns aux autres par la charité. 14 Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 15 Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. 16 Je dis donc : Marchez par l'Esprit, et vous n'accomplirez point les désirs de la chair ; 17 car la chair a des désirs contraires à ceux de l'Esprit, et l'Esprit en a de contraires à ceux de la chair, et ces deux choses sont opposées l'une à l'autre ; afin que vous ne fassiez point les choses que vous voudriez. 18 Que si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. 19 Or les oeuvres de la chair sont manifestes, savoir : l'impudicité, l'impureté, la dissolution, 20 l'idolâtrie, la magie, les inimitiés, les querelles, les jalousies, les animosités, les disputes, les divisions, les sectes, 21 les envies, les meurtres, l'ivrognerie, les débauches, et les choses semblables à celles-là, dont je vous prédis, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. 22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance. 23 Contre ces choses-là, il n'y a point de loi. 24 Or ceux qui sont à Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. 25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. 26 Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres.

Galates 6

   1 Frères, si même quelqu'un est surpris en quelque chute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur ; et prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. 2 Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. 3 Car si quelqu'un pense être quelque chose, quoiqu'il ne soit rien, il se séduit lui-même ; 4 mais que chacun éprouve sa propre oeuvre, et alors il pourra se glorifier, mais en lui-même seulement, et non par rapport à autrui ; 5 car chacun portera son propre fardeau. 6 Que celui à qui on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne.
   7 Ne vous abusez point ; on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi ; 8 parce que celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. 9 Ne nous lassons point de faire le bien ; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas. 10 Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons du bien à tous ; mais principalement aux domestiques de la foi.
   11 Vous voyez quelle grande lettre je vous ai écrite de ma propre main. 12 Tous ceux qui veulent se rendre agréables dans ce qui regarde la chair, ne vous contraignent d'être circoncis qu'afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ. 13 Car ceux-là même qui sont circoncis ne gardent point la loi ; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans votre chair. 14 Mais pour moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié à mon égard, et moi à l'égard du monde. 15 Car la circoncision n'est rien, ni l'incirconcision, mais être une nouvelle créature est tout. 16 Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l'Israël de Dieu. 17 Désormais, que personne ne me fasse de la peine ; car je porte sur mon corps les marques du Seigneur Jésus. 18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen !

Références croisées

1:1 Rm 1:1, 1Co 1:1, Ga 1:11-12, Ga 1:17, Ac 1:16-26, Ac 13:2-4, Ac 9:6, Ac 9:15, Ac 9:16, Ac 22:10, Ac 22:14-21, Ac 26:16-18, Rm 1:4-5, 2Co 3:1-3, Ep 3:8, 1Tm 1:11-14, 2Tm 1:1, Tt 1:3, Mt 28:18-20, Jn 5:19, Jn 10:30, Jn 20:21, Ac 2:24-32, Ac 3:15, Rm 4:24-25, Rm 10:9, Rm 14:9, Ep 1:19-20, He 13:20, 1P 1:21, Ap 1:5, Ap 1:18, Ap 2:8
Réciproques : Js 22:15, Mt 6:9, Mc 3:14, Jn 3:27, Ac 1:2, Ac 20:24, 1Co 9:1, 1Co 11:23, 2Co 10:8
1:2 Ph 2:22, Ph 4:21, Ac 9:31, Ac 15:41, Ac 16:5-6, Ac 18:23, 1Co 16:1
Réciproques : Js 22:15, 1Co 1:2, 2Co 11:31, 1Th 1:1, 2Tm 4:10, 1P 1:1
1:3 Rm 1:7-15, 1Co 1:3, 2Co 1:2, 2Co 13:14, Ep 1:2, Ph 1:2, Col 1:2, 1Th 1:1, 2Th 1:2, 2Jn 1:3
Réciproques : Jn 14:27, 2Co 11:31, Ga 6:16, 1Tm 1:2
1:4 Ga 2:20, Mt 20:28, Mt 26:28, Mc 10:45, Lc 22:19, Jn 10:11, Jn 10:17, Jn 10:18, Rm 4:25, Ep 5:2, 1Tm 2:6, Tt 2:14, He 9:14, He 10:9-10, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 2:2, 1Jn 3:16, Ap 1:5, Ga 6:14, Es 65:17, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 15:18-19, Jn 17:14-15, Rm 12:2, 2Co 4:4, Ep 2:2, Ep 6:12, He 2:5, He 6:5, Jc 4:4, 1Jn 2:15-17, 1Jn 5:4-5, 1Jn 5:19, 1Jn 5:20, Ap 5:9, Ap 7:9, Ps 40:8, Mt 26:42, Lc 22:42, Jn 5:30, Jn 6:38, Jn 14:30-31, Rm 8:3, Rm 8:27, Rm 8:32, Ep 1:3, Ep 1:11, He 10:4-10, Mt 6:9, Rm 1:7, Ep 1:2, Ph 4:20, 1Th 3:11, 1Th 3:13, 2Th 2:16
Réciproques : Mt 6:13, Lc 11:2, Jn 1:29, Jn 10:15, Jn 16:33, Rm 16:27, 1Co 1:30, 1Co 15:3, Ep 5:25, Tt 2:12, Jc 1:27, 1P 1:18
1:5 1Ch 29:13, Ps 41:13, Ps 72:19, Es 24:15, Es 42:12, Mt 6:13, Lc 2:14, Rm 11:36, Rm 16:27, Ep 1:12, Ph 4:20, 1Tm 1:17, 2Tm 4:18, He 13:21, 1P 5:11, 2P 3:18, Jud 1:25, Ap 4:9-11, Ap 5:12, Ap 7:12, Ap 14:7, Mt 28:20
Réciproques : Ps 104:31, Ep 3:21
1:6 Mc 6:6, Jn 9:30, Ga 3:1-5, Ga 4:9-15, Ga 5:4, Ga 5:7, Ps 106:13, Es 29:13, Jr 2:12-13, Ga 5:8, 1Co 4:15, 2Th 2:14, 2Tm 1:9, 1P 1:15, 2P 1:3, Ac 15:11, Rm 5:2, 1Tm 1:14, 2Tm 2:1, Ap 22:21, Rm 10:3, 2Co 11:4
Réciproques : Gn 32:30, Dt 9:12, Jg 2:17, Ez 3:21, Ac 2:42, Ac 15:2, Rm 1:6, 1Co 15:1, 2Co 10:14, 2Co 11:3, Ga 4:13, Ep 4:5, Ep 4:14, Col 2:19, 1Th 3:5, 1Tm 1:3, 1Tm 1:19, 1Tm 5:12, 1Tm 6:3, Tt 1:10, He 13:9
1:7 Ga 2:4, Ga 4:17, Ga 5:10, Ga 5:12, Ga 6:12-13, Ga 6:17, Ac 15:1-5, Ac 15:24, Ac 20:30, Rm 16:17-18, 2Co 11:13, Ga 5:10, Ga 5:12, Jr 23:26, Mt 24:24, Ac 13:10, Ac 15:1, Ac 15:24, 2Co 2:17, 2Co 4:2, 1Tm 4:1-3, 2Tm 2:18, 2Tm 3:8-9, 2Tm 4:3-4, Tt 1:10-11, 2P 2:1-3, 1Jn 2:18-19, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, 2Jn 1:7, 2Jn 1:10, Jud 1:4, Ap 2:2, Ap 2:6, Ap 2:14, Ap 2:15, Ap 2:20, Ap 12:9, Ap 13:14, Ap 19:20, Ap 20:3
Réciproques : Jr 23:36, Mt 26:10, Ac 15:19, Ac 20:27, Rm 1:16, 1Co 1:13, 1Co 3:11, 2Co 11:4, 2Co 11:12, 2Co 11:29, Ep 4:5, Ep 4:14, Ph 1:27, Ph 3:18, 1Tm 1:3, 1Tm 6:3, 2Tm 2:14
1:8 Ga 1:9, 1Co 16:22, 2Co 11:13-14, 1Tm 1:19-20, Tt 3:10, Ap 22:18-19, Ga 3:10, Ga 3:13, Gn 9:25, Dt 27:15-26, Js 9:23, 1S 26:19, Ne 13:25, Mt 25:41, 2P 2:14, Mc 14:71, Ac 23:14, Rm 9:3, 1Co 12:3, 1Co 16:22
Réciproques : Lv 15:8, Dt 13:8, 1R 13:21, Pr 28:10, Es 9:15, Jr 16:20, Jr 23:16, 2Co 11:4, 2Co 11:15, Ga 5:12, Ph 4:4, 1Th 1:5, 1P 5:12, 2Jn 1:10
1:9 2Co 1:17, 2Co 13:1-2, Ph 3:1, Ph 4:4, Dt 4:2, Dt 12:32, Dt 13:1-11, Pr 30:6, Ap 22:18-19
Réciproques : Lv 15:8, Dt 13:8, 1S 26:19, 1R 13:21, Pr 28:10, Es 9:15, Jr 23:16, 1Co 16:22, 2Co 11:15, Ga 1:8, Ga 5:12, 1P 5:12, 2Jn 1:10
1:10 Ac 4:19-20, Ac 5:29, 2Co 5:9-11, 1Th 2:4, 1S 21:7, Mt 28:14, Ac 12:20, Rm 2:8, 1Jn 3:9, 2Co 12:19, 1Th 2:4, Mt 22:16, Rm 15:1-2, 1Co 10:33, Ep 6:6, Col 3:22, Jc 4:4, Rm 1:1
Réciproques : Dt 33:9, 1S 15:24, 1R 22:14, 2R 16:11, 2Ch 18:13, 2Ch 32:15, Jb 32:22, Jr 15:19, Dn 3:26, Mt 6:24, Mc 12:14, Lc 19:13, Lc 20:21, Jn 12:26, Ac 12:3, Ac 20:19, Ac 24:27, Rm 6:22, Rm 16:18, 1Co 2:4, 1Co 7:22, 2Co 5:11, Col 3:24, Col 4:12, 1Th 2:6, 2Tm 2:15, 1Jn 2:15
1:11 Ga 1:1, 1Co 2:9-10, 1Co 11:23, 1Co 15:1-3, Ep 3:3-8
Réciproques : Mt 16:17, Rm 1:1, 2Co 10:7, Ga 1:16, 1Tm 1:1
1:12 Réciproques : Mt 16:17, Ac 22:14, Ac 26:16, 1Co 11:23, 1Co 15:3, 2Co 12:1, Ga 1:1, Ga 1:16, Ep 1:9, Ep 3:3, 1P 1:12, Ap 1:1
1:13 Ac 22:3-5, Ac 26:4-5, Ac 8:1, Ac 8:3, Ac 9:1-2, Ac 9:13, Ac 9:14, Ac 9:21, Ac 9:26, Ac 22:4-5, Ac 26:9-11, 1Co 15:9, Ph 3:6, 1Tm 1:13
Réciproques : Jn 16:2, Ac 20:28, Ac 26:10, Ep 3:2, Ep 4:22
1:14 Es 29:13, Es 57:12, Ac 22:3, Ac 26:5, Ac 26:9, Ph 3:4-6, Jr 15:2, Mt 15:2-3, Mt 15:6, Mc 7:3-13, Col 2:8, 1P 1:8
Réciproques : Lv 13:16, Jr 9:14, Lc 11:39, Lc 18:12, Jn 16:2, Ac 21:20, Rm 10:2, Ph 3:6, 2Tm 1:3
1:15 Dt 7:7-8, 1S 12:22, 1Ch 28:4-5, Mt 11:26, Lc 10:21, 1Co 1:1, Ep 1:5, Ep 1:9, Ep 3:11, Es 49:1, Es 49:5, Jr 1:5, Lc 1:15-16, Ac 9:15, Ac 13:2, Ac 22:14-15, Rm 1:1, Rm 1:5, Rm 8:30, Rm 9:24, 1Co 1:9, 1Co 1:24, 1Co 15:10, 2Th 2:13-14, 1Tm 1:12-14, 2Tm 1:9, 1P 5:10
Réciproques : Gn 6:8, Nb 6:2, Nb 8:14, Dt 10:8, 1S 3:4, 1Ch 23:13, Ps 22:10, Ps 71:6, Ps 75:7, Ps 110:3, Es 44:24, Mc 3:14, Lc 19:6, Jn 15:16, Ac 9:6, Ac 22:21, Rm 8:28, Rm 15:15, 1Co 9:1, Ep 3:2, Col 1:27, 1Th 5:24
1:16 Mt 16:17, 1Co 2:9-13, 2Co 4:6, Ep 1:17-18, Ep 3:5-10, Ga 2:7-9, Ac 9:15, Ac 22:21, Ac 26:17-18, Rm 1:13-14, Rm 11:13, Rm 15:16-19, Ep 3:1, Ep 3:8, Col 1:25-27, 1Th 2:16, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11, Ga 1:11-12, Ga 2:1, Ga 2:6, Dt 33:9, Lc 9:23-25, Lc 9:59-62, Ac 26:19-20, 2Co 5:16, Mt 16:17, Mt 26:41, 1Co 15:50, Ep 6:12, He 2:14
Réciproques : Gn 22:3, Jg 6:27, 1S 3:4, 2Ch 29:3, Ps 96:10, Ps 110:3, Ps 119:60, Ps 128:6, Jr 1:5, Ha 2:1, Mt 4:20, Mt 9:9, Lc 19:6, Jn 12:38, Ac 9:6, Ac 10:8, Rm 1:5, Rm 15:15, 1Co 1:1, 2Co 1:17, Ga 2:2, Ep 1:9, Ep 3:2, Ep 3:3, Ph 3:8, Col 1:27, 1P 1:12
1:17 Ga 1:18, Ac 9:20-25, 2Co 11:32-33
Réciproques : Ac 2:11, Ac 9:19, Ac 9:26, Ac 11:1, 2Co 11:26, Ga 4:25
1:18 Ac 9:26-29, Ac 22:17-18
Réciproques : Ac 9:27, Ac 9:28, Ga 1:17, Ga 2:1
1:19 Mt 10:3, Mc 3:18, Lc 6:15, Ac 1:13, Jc 1:1, Jud 1:1, Mt 13:55, Mc 6:3, 1Co 9:5
Réciproques : Mt 12:46, Mc 15:15, Mc 15:40, Lc 8:20, Jn 2:12, Ac 9:27, Ac 12:17, Ac 15:13, Ac 21:18
1:20 Rm 9:1, 2Co 11:10-11, 2Co 11:31
Réciproques : Rm 1:9, 2Co 1:23, Ph 1:8, 1Th 2:5, 1Tm 2:7
1:21 Ac 9:30, Ac 11:25-26, Ac 13:1, Ac 15:23, Ac 15:41, Ac 18:18, Ac 21:3, Ac 6:9, Ac 21:39, Ac 22:3, Ac 23:34
Réciproques : Ac 20:3, Ac 27:5
1:22 Ac 9:31, 1Th 2:14, Rm 16:7, 1Co 1:30, Ph 1:1, 1Th 1:1, 2Th 1:1
Réciproques : Ac 20:25, 2Co 6:9, 2Co 12:2
1:23 Ac 9:13, Ac 9:20, Ac 9:26, 1Co 15:8-10, 1Tm 1:13-16
Réciproques : Ex 18:1, Nb 23:23, Es 32:4, Lc 8:38, 1Co 15:9
1:24 Nb 23:23, Lc 2:14, Lc 7:16, Lc 15:10, Lc 15:32, Ac 11:18, Ac 21:19-20, 2Co 9:13, Col 1:3-4, 2Th 1:10, 2Th 1:12
Réciproques : Ex 18:1, Ps 50:23, Mt 5:16, Mt 9:8, Lc 5:26, Lc 8:38, Lc 18:43, Jn 17:10, Ac 9:20, 2Co 4:15, 1P 4:14
1:1 Ga 1:18, Ac 15:2-4, Ga 2:13, Ac 4:36-37, Ac 11:25, Ac 11:30, Ac 12:25, Ac 13:2, Ac 13:50, Ac 14:12, Ac 15:25, Ac 15:36-39, 1Co 9:6, Col 4:10, Ga 2:3, 2Co 8:16, 2Co 8:23, Tt 1:4
Réciproques : Ac 15:1, Ac 19:21, 2Co 2:13, Ga 1:16, 2Tm 4:10
1:2 Ac 16:9-10, Ac 18:9, Ac 23:11, Ga 2:9, Ga 1:16, Ac 15:4, Ac 15:12, 1Co 1:23, 1Co 2:2, Ga 2:6, Ga 2:9, Ec 10:1, Ac 5:34, Ph 2:29, Mt 10:16, 1Co 9:26, Ph 2:16, 1Th 3:5
Réciproques : Ex 18:23, Ac 15:2, Ac 26:16, Rm 11:13, Rm 16:7, Rm 16:25, 1Co 9:24, 1Co 15:14, 2Co 1:17, 2Co 12:1, Ga 4:11, 1Th 1:5, 1Th 2:1
1:3 Ga 5:2-6, Ac 15:24, Ac 16:3, 1Co 9:20-21
Réciproques : Pr 28:4, Jn 12:20, Ac 14:1, Ac 15:1, 1Co 2:15, 2Co 2:13, Ga 2:1, Ga 2:14, Ga 5:11, Ga 6:12, Ph 3:2, Ph 4:21, Tt 1:4
1:4 Ga 5:10, Ga 5:12, Ac 15:1, Ac 15:24, Ac 20:30, 2Co 11:13, 2Co 11:17, 2Co 11:26, 1Jn 4:1, 2Tm 3:6, 2P 2:1-2, Jud 1:4, Ga 3:23-26, Ga 5:1, Ga 5:13, Ps 51:12, Ps 119:45, Jn 8:31-36, 2Co 3:17, 1P 2:16, 2P 2:19, Ga 4:3, Ga 4:9, Ga 4:10, Ga 4:25, Es 51:23, 2Co 11:20
Réciproques : Dt 13:6, Esd 4:2, Pr 28:10, Ez 13:4, Dn 11:34, Mt 7:15, Mt 13:25, Mt 13:47, Lc 5:38, Ac 9:26, Ac 15:19, Ac 15:31, Rm 16:17, 1Co 7:23, 1Co 9:21, 2Co 11:3, 2Co 11:29, Ga 1:7, Ga 2:18, Ph 1:15, Ph 3:2, Col 2:4, 2Tm 3:8, Tt 1:10
1:5 Ga 3:1-2, Ac 15:2, Col 2:4-8, Jud 1:3, Ga 2:14, Ga 4:16, Ep 1:13, Col 1:5, 1Th 2:13
Réciproques : Nb 29:25, 1R 15:13, Ne 6:4, Jr 15:19, Mt 15:12, Jn 2:4, Ac 15:31, 1Co 9:23, 2Co 5:16, 2Co 10:7, Ga 2:11, Ga 2:18, 2Tm 3:8, 2Jn 1:1
1:6 Ga 2:2, Ga 2:9, Ga 6:3, 2Co 11:5, 2Co 11:21-23, 2Co 12:11, He 13:7, He 13:17, Ga 2:11-14, Jb 32:6-7, Jb 32:17-22, Mt 22:16, Mc 6:17-20, Mc 12:14, Lc 20:21, 2Co 5:16, Jb 34:19, Ac 10:34, Rm 2:11, 1P 1:17, Ga 2:10, Ac 15:6-29, 2Co 12:11
Réciproques : Dt 10:17, 1R 15:13, 2Ch 19:7, Ps 82:2, Ml 2:9, Jn 2:4, Rm 16:7, Ga 1:16, Ga 5:10, Jc 1:26
1:7 Ga 2:9, Ac 15:12, Ac 15:25, Ac 15:26, 2P 3:15, Ga 1:16, Ac 13:46-48, Ac 18:6, Ac 28:28, Rm 1:5, Rm 11:13, 1Th 2:4, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11
Réciproques : Gn 42:1, Mc 3:16, Ac 9:15, Ac 9:32, Ac 15:7, Ac 22:21, Rm 3:2, Rm 15:16, 1Co 1:1, 1Co 9:1, 1Co 9:17, Ph 1:17, Col 1:25, Col 4:11, 1Tm 1:11, 2Tm 1:14
1:8 Ac 1:8, Ac 2:14-41, Ac 3:12-26, Ac 4:4, Ac 5:12-16, Ac 8:17, Ga 3:5, Ac 9:15, Ac 13:2-11, Ac 14:3-11, Ac 15:12, Ac 19:11-12, Ac 19:26, Ac 21:19, Ac 22:21, Ac 26:17-18, 1Co 1:5-7, 1Co 9:2, 1Co 15:10, 2Co 11:4-5, Col 1:29
Réciproques : Ac 16:3, Rm 1:5, Rm 12:3, Rm 15:16, Rm 15:18, 1Co 1:1, 1Co 9:1, Ep 3:2, Ep 3:7, Ep 3:8, Ph 1:17, Col 1:25, Col 4:11, 1Tm 3:16, 2P 1:1
1:9 Ac 15:7, Ac 15:13, Ac 15:22-29, Ga 2:2, Ga 2:6, Ga 2:12-14, Mt 16:18, Ep 2:20, Ap 3:12, Ap 21:14-20, Rm 1:5, Rm 12:3, Rm 12:5, Rm 12:6, Rm 15:15, 1Co 15:10, Ep 3:8, Col 1:29, 1P 4:10-11, 2Co 8:4, 1Jn 1:3, Ac 15:23-30
Réciproques : Ex 24:4, 1R 7:21, 2R 10:15, Esd 10:19, Pr 9:1, Mt 10:3, Mc 3:18, Lc 6:15, Jn 1:42, Ac 1:13, Ac 3:1, Ac 4:36, Ac 8:14, Ac 9:27, Ac 12:17, Ac 13:1, Ac 13:2, Ac 15:25, Ac 21:18, Ac 26:17, 1Co 1:12, Ga 2:7, Ep 3:2, 1Tm 2:7, 1Tm 3:15, Jc 1:1, Jc 1:26
1:10 Ac 11:29-30, Ac 24:17, Rm 15:25-27, 1Co 16:1-2, 2Co 8:1-2, He 13:16, Jc 2:15-16, 1Jn 3:17
Réciproques : Lv 25:35, Est 9:22, Jb 31:16, Ps 41:1, Mt 6:2, Mt 26:11, Jn 12:6, Jn 13:29, 2Co 8:4, Ga 2:6
1:11 Ac 15:30-35, Ga 2:5, 2Co 5:16, 2Co 11:5, 2Co 11:21-28, 2Co 12:11, 1Tm 5:20, Jud 1:3, Ex 32:21-22, Nb 20:12, Jr 1:17, Jon 1:3, Jon 4:3-4, Jon 4:9, Mt 16:17-18, Mt 16:23, Ac 15:37-39, Ac 23:1-5, Jc 3:2, 1Jn 1:8-10
Réciproques : Gn 20:2, Ex 23:2, Lv 19:17, 1S 27:10, 2Ch 26:18, Ne 5:7, Jb 21:31, Jb 27:5, Jb 34:4, Ps 141:5, Pr 9:8, Pr 28:23, Pr 29:25, Ec 4:10, Ez 3:21, Mc 12:14, Lc 17:3, Jn 9:22, Jn 18:25, Ac 14:26, Ga 2:6, Ga 2:14, Ga 2:17, Ga 6:1, 1Tm 5:1
1:12 Ga 2:9, Ac 21:18-25, Ac 10:28, Ac 11:3, Ep 2:15, Ep 2:19-22, Ep 3:6, Es 65:5, Lc 15:2, 1Th 5:22, Pr 29:25, Es 57:11, Mt 26:69-75
Réciproques : Gn 12:13, Gn 20:2, 1S 21:2, 2R 10:29, Ec 10:1, Lc 5:38, Jn 7:13, Ac 10:15, Ac 11:2, Ac 12:17, Ac 15:1, Ac 15:13, Ac 21:24, Rm 14:2, 1Co 5:11, 1Co 9:21, Ga 2:14, Ga 2:18, Col 2:16, Jc 1:1
1:13 Gn 12:11-13, Gn 26:6-7, Gn 27:24, Ec 7:20, Ec 10:1, 1Co 5:6, 1Co 8:9, 1Co 15:33, Jb 15:12, 1Co 12:2, Ep 4:14, He 13:9
Réciproques : Gn 12:13, 2S 16:19, 2R 10:29, Pr 10:9, Es 57:11, Jn 7:13, Ac 4:36, Ac 9:27, Ac 10:15, Ac 13:1, Ac 15:1, Ga 2:1, Ga 2:14, Col 2:16, He 12:15
1:14 Ps 15:2, Ps 58:1, Ps 84:11, Pr 2:7, Pr 10:9, Ga 2:5, Rm 14:14, 1Tm 4:3-5, He 9:10, Ga 2:11, Lv 19:17, Ps 141:5, Pr 27:5-6, 1Tm 5:20, Ga 2:12-13, Ac 10:28, Ac 11:3-18, Ga 2:3, Ga 6:12, Ac 15:10-11, Ac 15:19-21, Ac 15:24, Ac 15:28, Ac 15:29
Réciproques : 1R 15:13, Pr 28:18, Rm 3:30, 2Co 11:29, Ga 3:1, Ga 4:12, Ga 4:16, Ph 3:18, 2Jn 1:1, 2Jn 1:4, 3Jn 1:4
1:15 Mt 3:7-9, Jn 8:39-41, Rm 4:16, Ep 2:3, Mt 9:11, Mc 7:26-28, Ac 22:21, Rm 3:9, Ep 2:11-12, Tt 3:3
Réciproques : Mt 15:26, Jn 9:34, Ac 10:11, Ac 10:45, Rm 2:9, Rm 2:17, Rm 11:17, Ph 3:7
1:16 Ga 2:19, Ga 3:10-12, Ga 5:4, Jb 9:2-3, Jb 9:29, Jb 25:4, Ps 130:3-4, Lc 10:25-29, Ac 13:38-39, Rm 3:19-20, Rm 3:27, Rm 3:28, Rm 4:2, Rm 4:13-15, Ph 3:9, Ga 3:13-14, Ga 3:22-24, Ga 4:5, Rm 1:17, Rm 3:21-26, Rm 3:28, Rm 3:30, Rm 4:5-6, Rm 4:24, Rm 4:25, Rm 5:1-2, Rm 5:8, Rm 5:9, Rm 8:3, Rm 8:30-34, 1Co 6:11, 2Co 5:19-21, Ph 3:9, He 7:18-19, Ga 2:20, Jn 6:68-69, Jn 20:31, Ac 4:12, 1P 1:2, 1P 1:8, 1P 1:9, 1P 1:18-21, 1P 2:24, 1P 3:18, 2P 1:1, 1Jn 1:7, 1Jn 2:1-2, Ap 7:9, Ap 7:14, Ga 3:11, Ps 143:2
Réciproques : Ha 2:4, Lc 18:14, Jn 3:15, Ac 15:11, Ac 20:21, Ac 24:24, Rm 2:9, Rm 2:12, Rm 2:13, Rm 3:22, Rm 10:10, Ga 2:21, Ga 3:24, Ep 2:3, Ph 3:7, 1Tm 2:7, Tt 3:5, Tt 3:7
1:17 Rm 9:30-33, Rm 11:7, Ga 2:11, Rm 6:1-2, 1Jn 3:8-10, Mt 1:21, Rm 15:8, 2Co 3:7-9, He 7:24-28, He 8:2, 1Jn 3:5, Rm 3:4, Rm 3:6
Réciproques : Rm 4:5, Rm 6:15, 1Co 6:15, Ga 3:21
1:18 Ga 2:4-5, Ga 2:12-16, Ga 2:21, Ga 4:9-12, Ga 5:11, Rm 14:15, 1Co 8:11-12
Réciproques : Rm 6:15
1:19 Ga 3:10, Ga 3:24, Rm 3:19-20, Rm 4:15, Rm 5:20, Rm 7:7-11, Rm 7:14, Rm 7:22, Rm 7:23, Rm 8:2, Rm 10:4-5, Rm 6:2, Rm 6:11, Rm 6:14, Rm 7:4, Rm 7:6, Rm 7:9, Col 2:20, Col 3:3, 1P 2:24, Ga 2:20, Rm 14:7-8, 1Co 10:31, 2Co 5:15, 1Th 5:10, Tt 2:14, He 9:14, 1P 4:1-2, 1P 4:6
Réciproques : Dt 31:26, 2Ch 34:19, Ps 19:8, Mc 12:34, Jn 5:46, Ac 13:39, Rm 3:31, Ga 2:16, Ga 3:21, Col 3:1, 2Tm 2:11, He 12:20, Jc 2:9
1:20 Ga 5:24, Ga 6:14, Rm 6:4-6, Rm 8:3-4, Col 2:11-14, Rm 6:8, Rm 6:13, Rm 8:2, Ep 2:4-5, Col 2:13, Col 3:3-4, Jn 14:19-20, Jn 17:21, 2Co 4:10-11, 2Co 13:3, 2Co 13:5, Ep 3:17, Col 1:27, 1Th 5:10, 1P 4:2, Ap 3:20, 2Co 4:11, 2Co 10:3, 1P 4:1-2, Ga 2:16, Ga 3:11, Jn 6:57, Rm 1:17, Rm 5:2, 2Co 1:24, 2Co 5:7, 2Co 5:15, Ph 4:13, 1Th 5:10, 1P 1:8, 1P 4:2, Jn 1:49, Jn 3:16, Jn 3:35, Jn 6:69, Jn 9:35-38, Ac 8:37, Ac 9:20, 1Th 1:10, 1Jn 1:7, 1Jn 4:9-10, 1Jn 4:14, 1Jn 5:10-13, 1Jn 5:20, Ga 1:4, Mt 20:28, Jn 10:11, Jn 15:13, Rm 8:37, Ep 5:2, Ep 5:25, Tt 2:14, Ap 1:5
Réciproques : Lv 7:5, Lv 8:31, Lv 9:17, Dt 30:20, Ps 85:13, Ct 2:16, Ct 5:2, Ct 5:16, Ct 7:10, Mc 8:34, Lc 1:35, Jn 3:15, Jn 6:54, Jn 15:4, Jn 17:26, Ac 20:21, Ac 24:24, Ac 26:18, Rm 6:3, Rm 6:6, Rm 6:11, Rm 7:4, Rm 7:6, Rm 14:7, 1Co 1:9, Ga 2:19, Ep 2:16, Ep 3:18, Ep 3:19, Ph 1:22, Ph 3:10, Col 2:6, Col 2:20, Col 3:1, Col 3:11, 2Tm 2:11, 1P 1:5, 1Jn 5:12, Ap 1:18
1:21 Ga 2:18, Ps 33:10, Mc 7:9, Rm 8:31, Ga 2:16, Ga 3:21, Ga 5:2-4, Rm 10:3, Rm 11:6, He 7:11, Es 49:4, Jr 8:8, 1Co 15:2, 1Co 15:14, 1Co 15:17
Réciproques : Nb 35:32, Jb 15:4, Lc 7:30, Jn 15:25, Rm 3:4, Rm 3:31, Rm 4:14, Rm 6:3, 2Co 6:1, Ga 3:18, Ga 5:4, Ph 3:18, Tt 2:11
1:1 Ga 3:3, Dt 32:6, 1S 13:13, Mt 7:26, Lc 24:25, Ep 5:15, 1Tm 6:4, Ga 1:6, Ga 4:9, Ga 5:7-8, Mt 24:24, Ac 8:9-11, 2Co 11:3, 2Co 11:13-15, Ep 4:14, 2Th 2:9-12, 2P 2:18, Ap 2:20, Ap 13:13-14, Ap 18:3, Ga 2:14, Ga 5:7, Ac 6:7, Rm 2:8, Rm 6:17, Rm 10:16, 2Co 10:5, 2Th 1:8, He 5:9, He 11:8, 1P 1:22, 1P 4:17, 1Co 1:23-24, 1Co 2:2, 1Co 11:26, Ep 3:8
Réciproques : Ex 7:11, 2Ch 16:9, Pr 28:10, Mt 13:27, Lc 8:13, Ac 8:11, Ac 16:6, Ac 17:3, 2Co 6:11, 2Co 11:29, Ga 2:5, Ga 4:16, Ga 5:10, 2Th 2:13, 1Tm 3:15, Tt 1:10, 1P 2:15, 2Jn 1:1
1:2 Ga 3:5, Ga 3:14, Ac 2:38, Ac 8:15, Ac 10:44-47, Ac 11:15-18, Ac 15:8, Ac 19:2-6, 1Co 12:7-13, 2Co 11:4, Ep 1:13-14, He 2:4, He 6:4, 1P 1:12, Rm 1:17, Rm 10:16-17
Réciproques : Ex 35:35, Jn 20:22, Ac 8:17, Ac 24:24, Ac 26:18, Rm 1:11, Rm 10:8, 1Co 9:21, 2Co 3:8, 2Co 6:6, Ga 2:5, 1Th 1:5, 1Tm 1:7
1:3 Ga 4:7-10, Ga 5:4-8, Ga 6:12-14, He 7:16-19, He 9:2, He 9:9, He 9:10
Réciproques : Ga 3:1, Ga 4:9, Ep 5:15, He 10:32
1:4 Ez 18:24, He 6:4-6, He 10:32-39, 2P 2:20-22, 2Jn 1:8
Réciproques : 1R 2:26, Esd 9:13, Lc 8:13, 1Co 15:2, 2Co 6:1, Jc 1:26
1:5 Ga 3:2, 2Co 3:8, Ac 14:3, Ac 14:9, Ac 14:10, Ac 19:11-12, Rm 15:19, 1Co 1:4-5, 2Co 10:4, 2Co 12:12, 2Co 13:3, Ga 3:2
Réciproques : Ex 35:35, Ac 19:2, Rm 10:8, Rm 15:16, 1Co 1:6, 1Co 12:10, 2Co 6:6, Ga 2:8, Ga 3:14, 1Tm 1:7, He 6:4
1:6 Ga 3:9, Gn 15:6, Rm 4:3-6, Rm 4:9, Rm 4:10, Rm 4:21, Rm 4:22, Rm 9:32-33, Jc 2:23, Rm 4:6, Rm 4:11, Rm 4:22, Rm 4:24, 2Co 5:19-21
Réciproques : Rm 3:22, Ga 3:14
1:7 Ps 100:3, Lc 21:31, He 13:23, Ga 3:26-29, Jn 8:39, Rm 4:11-16, Rm 4:24, Rm 9:7-8
Réciproques : Gn 12:2, Lc 19:9, Jn 8:56, Rm 3:22, Rm 4:16, Ga 3:9, Ga 3:29, Ga 6:16, He 1:14
1:8 Ga 3:22, Ga 4:30, Jn 7:38, Jn 7:42, Jn 19:37, Rm 9:17, 2Tm 3:15-17, Ac 15:15-18, Rm 3:28-30, Rm 9:30, He 4:2, Ga 3:16, Gn 12:3, Gn 18:18, Gn 22:18, Gn 26:4, Gn 28:14, Gn 49:10, Ps 72:7, Es 6:13, Es 65:9, Ac 2:25-26, Ac 2:35, Ap 11:15
Réciproques : Gn 28:4, Es 8:20, Jr 4:2, Dn 8:14, Ag 2:7, Za 8:22, Ac 3:25, Ac 13:39, Rm 3:21, Rm 3:26, Rm 3:30, Rm 4:5, Rm 4:6, Rm 8:33, Rm 16:26, 1Co 6:11, Ga 3:9, 1Tm 5:18, 2Tm 3:16, He 4:6, He 9:8, Jc 2:23, Jc 4:5
1:9 Ga 3:7-8, Ga 3:14, Ga 3:29, Ga 4:28, Rm 4:11, Rm 4:16, Rm 4:24
Réciproques : Gn 22:18, Gn 24:1, Lv 19:19, Ps 21:6, Ps 24:5, Ps 67:7, Es 51:2, Ac 3:26, Rm 4:5, Rm 4:6, Ga 3:6, Ep 1:1, Ep 1:3, Col 1:2, 1Tm 2:7, He 1:14
1:10 Ga 3:11, Ga 2:16, Lc 18:9-13, Rm 4:15, Rm 7:9-13, Rm 8:7, Dt 11:26-28, Dt 29:20, Es 43:28, Mt 25:41, Dt 27:26, Jr 11:3, Ez 18:4, Rm 3:19-20, Rm 6:23, Jc 2:9-11
Réciproques : Gn 2:17, Gn 4:11, Ex 19:24, Lv 27:28, Nb 35:32, Dt 5:25, Dt 11:28, Dt 28:1, Dt 28:15, Dt 33:2, Js 6:17, 2Ch 33:8, 2Ch 34:19, Ps 19:8, Ps 37:22, Ps 109:7, Es 34:5, Jr 32:23, Za 5:3, Mt 5:19, Mt 19:18, Lc 7:42, Lc 18:11, Lc 18:20, Jn 1:17, Jn 2:11, Jn 3:36, Jn 5:45, Jn 5:46, Ac 13:39, Rm 2:12, Rm 3:9, Rm 5:16, Rm 7:5, Rm 9:3, Rm 9:31, 1Co 15:56, 2Co 3:6, 2Co 3:9, Ga 1:8, Ga 2:19, Ga 3:13, Ga 3:18, Ga 4:21, Ga 5:3, Ep 2:15, Ph 3:9, 1Tm 1:9, He 12:20, Jc 2:10
1:11 Ga 2:16, 1R 8:46, Jb 9:3, Jb 40:4, Jb 42:6, Ps 19:12, Ps 130:3-4, Ps 143:2, Ec 7:20, Es 6:5, Es 53:6, Es 64:6, Jc 3:2, 1Jn 1:8-10, Ap 5:9, Ap 7:14-15, Ha 2:4, Rm 1:17, He 10:38
Réciproques : Gn 6:9, Ex 19:24, Mt 19:17, Lc 10:29, Rm 2:13, Rm 3:28, Rm 5:1, Rm 9:31, 1Co 6:11, Ga 2:20, Ga 3:10, Ph 3:9
1:12 Rm 4:4-5, Rm 4:14, Rm 4:16, Rm 9:30-32, Rm 10:5-6, Rm 11:6, Lv 18:5, Ne 9:29, Ez 20:11, Ez 20:13, Mt 19:17, Lc 10:25-28, Rm 10:5-6
Réciproques : Dt 6:25, Js 6:17, Ha 2:4, Lc 10:26, Lc 10:28, Rm 2:13, Ga 3:18
1:13 Ga 3:10, Ga 4:5, Es 55:5-7, Es 55:10-12, Dn 9:24, Dn 9:26, Za 13:7, Mt 26:28, Rm 3:24-26, Rm 4:25, Rm 8:3-4, 2Co 5:21, Ep 5:2, Tt 2:14, He 7:26-27, He 9:12, He 9:15, He 9:26, He 9:28, He 10:4-10, 1P 1:18-21, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 2:1-2, 1Jn 4:10, Ap 1:5, Ap 5:9, Ap 13:8, 2R 22:19, Jr 44:22, Jr 49:13, Rm 9:3, Dt 21:23, 2S 17:23, 2S 18:10, 2S 18:14, 2S 18:15, 2S 21:3, 2S 21:9, Est 7:10, Est 9:14, Mt 27:5, 1P 2:24, Js 10:26-27
Réciproques : Gn 22:9, Gn 40:19, Ex 32:30, Lv 4:20, Lv 8:17, Lv 15:28, Lv 16:22, Lv 27:28, Nb 28:30, Dt 11:26, Dt 30:15, 2S 18:9, Est 8:7, Est 9:13, Ps 37:22, Ps 88:16, Ps 107:2, Ps 119:21, Es 35:9, Es 41:14, Es 42:21, Es 53:4, Es 53:10, Dn 9:27, Mt 20:28, Mt 25:34, Mt 26:38, Mc 10:45, Mc 15:24, Lc 10:26, Lc 22:37, Lc 23:33, Jn 1:29, Jn 5:46, Jn 10:15, Jn 11:51, Jn 12:32, Jn 18:32, Jn 19:18, Ac 5:30, Ac 10:39, Ac 10:45, Ac 23:12, Rm 7:4, Rm 7:6, Rm 8:1, Rm 8:34, 1Co 1:30, 1Co 6:20, 1Co 12:3, 1Co 15:3, Ga 1:8, Ga 2:16, Ep 3:18, Ph 2:8, Col 1:14, 1Th 1:10, 2P 2:1
1:14 Ga 3:6-9, Ga 3:29, Gn 12:2-3, Es 41:8, Es 51:2-3, Rm 4:3-17, Ga 3:16, Gn 22:18, Es 49:6, Es 52:10, Lc 2:10-11, Ac 2:39, Ac 3:25-26, Ac 4:12, Rm 10:9-15, 1Tm 2:4-6, Ga 3:2, Ga 3:5, Ga 4:6, Es 32:15, Es 44:3-4, Es 59:19-21, Jr 31:33, Jr 32:40, Ez 11:19, Ez 36:26-27, Ez 39:29, Jl 2:28-29, Za 12:10, Lc 11:13, Lc 24:49, Jn 7:39, Ac 1:4-5, Ac 2:33, Ac 2:38, Ac 5:32, Ac 10:45-47, Ac 11:15-16, Rm 8:9-16, Rm 8:26, Rm 8:27, 1Co 12:13, 2Co 1:22, Ep 1:13-14, Ep 2:18, Ep 2:22, Ep 3:16, Ep 4:30, 1P 1:22, Jud 1:19-20
Réciproques : Gn 18:18, Gn 28:4, Dt 11:26, Dt 30:15, Ps 21:6, Ps 24:5, Ps 67:7, Ps 72:17, Ps 115:12, Es 19:24, Za 8:13, Mt 25:34, Lc 19:9, Ac 16:31, Ac 26:18, Rm 3:29, Rm 4:6, Rm 4:9, Rm 8:34, 2Co 3:8, Ga 2:16, Ga 3:9, Ga 3:22, Ga 4:15, Ep 2:8, Ep 3:6, He 9:12
1:15 Rm 6:19, 1Co 15:32, He 9:17
Réciproques : Gn 15:18, Gn 21:27, Dt 4:2, 1Ch 16:16, Jb 40:8, Ps 111:9, Es 42:6, Lc 1:72, Ac 7:8, Rm 3:5, Ga 3:17, Ga 4:24, He 7:18, He 8:9
1:16 Ga 3:8, Gn 12:3, Gn 12:7, Gn 13:15-16, Gn 15:5, Gn 17:7-8, Gn 21:12, Gn 22:17-18, Gn 26:3-4, Gn 28:13, Gn 28:14, Gn 49:10, Ga 3:27-29, Rm 12:5, 1Co 12:12, 1Co 12:27, Ep 4:15-16, Ep 5:29-30, Ep 5:32, Col 2:19, Col 3:11
Réciproques : Ex 12:40, Ps 18:50, Es 6:13, Za 11:10, Mt 1:1, Lc 1:55, Ac 3:25, Ac 13:32, Rm 4:13, 2Co 1:20, Ga 3:14, Ga 3:18, Ga 3:19, Ga 3:29, Ep 2:12, Tt 3:5, He 2:16, He 7:6, He 8:6, He 11:33, 2P 1:4
1:17 Ga 5:16, 1Co 1:12, 1Co 7:29, 1Co 10:19, 2Co 9:6, Ep 4:17, Col 2:4, Gn 15:18, Gn 17:7-8, Gn 17:19, Lc 1:68-79, Jn 1:17, Jn 8:56-58, Rm 3:25, 2Co 1:20, He 11:13, He 11:17-19, He 11:39, He 11:40, 1P 1:11-12, 1P 1:20, Gn 15:13, Ex 12:40-41, Ac 7:6, Ga 3:15, Jb 40:8, Es 14:27, Es 28:18, He 7:18, Ga 3:21, Nb 23:19, Rm 4:13-14, He 6:13-18, Ga 5:4, Nb 30:8, Ps 33:10, Rm 3:3, 1Co 1:17
Réciproques : Gn 17:2, Lv 12:3, Dt 5:3, Mt 5:17, Lc 1:55, Jn 7:22, Ac 7:8, Ac 26:6, Rm 3:31, 1Co 15:50, Ga 3:20, Ga 3:22, Ep 2:12
1:18 Ga 3:10, Ga 3:12, Ga 3:26, Ga 3:29, Ga 2:21, Rm 4:13-16, Rm 8:17, Ga 3:16, Ps 105:6-12, Ps 105:42, Mi 7:18-20, Lc 1:54-55, Lc 1:72, Lc 1:73, He 6:12-15
Réciproques : Gn 17:2, Gn 21:10, Gn 22:18, Lc 10:25, Ac 26:6, Rm 4:14, Ep 1:11, 1P 1:4
1:19 Rm 3:1-2, Rm 7:7-13, Ga 3:21-24, Dt 4:8-9, Ps 147:19-20, Lc 16:31, Jn 5:45-47, Jn 15:22, Rm 2:13, Rm 3:19-20, Rm 4:15, Rm 5:20-21, Rm 7:7-13, 1Tm 1:8-9, Ga 3:16, Ga 3:25, Ga 4:1-4, Dt 33:2, Ac 7:53, He 2:2, He 2:5, Ex 20:19-22, Ex 24:1-12, Ex 34:27-35, Lv 15:32, Dt 5:5, Dt 5:22-33, Dt 9:13-20, Dt 9:25-29, Dt 18:15-19, Ps 106:23, Jn 1:17, Ac 7:38
Réciproques : Ex 19:24, Ex 24:3, Dt 18:18, Es 41:8, Jn 7:19, Ac 6:14, Ga 3:23, Ga 4:3, He 8:6
1:20 Jb 9:33, Ac 12:20, 1Tm 2:5, Ga 3:17, Gn 15:18, Gn 17:1-2, Dt 6:4, Rm 3:29
Réciproques : Ex 24:3, Dt 18:18, Rm 3:30, He 8:6, Jc 2:19
1:21 Mt 5:17-20, Rm 3:31, Rm 7:7-13, Ga 2:17, Rm 3:4, Rm 3:6, Ga 2:19, Ga 2:21, Rm 3:20, Rm 3:21-22, Rm 9:31, Rm 10:3-6, Ph 3:6-9, He 11:7
Réciproques : Dt 5:25, Ps 19:8, Es 42:21, Lc 10:26, Ac 13:39, Rm 7:13, Rm 8:3, 1Co 6:15, 2Co 3:6, Ga 3:17, Ga 3:19, Ga 5:17, Ph 3:9, 1Tm 1:8, He 8:7, He 9:9, He 12:14
1:22 Ga 3:8-10, Ga 3:23, Ps 143:2, Rm 3:9-20, Rm 3:23, Rm 5:12, Rm 5:20, Rm 11:32, Ga 3:14, Ga 3:17, Ga 3:29, Rm 4:11-16, Rm 5:20-21, 2Tm 1:1, He 6:13-17, He 9:15, 2P 1:4, 2P 3:13, 1Jn 2:25, 1Jn 5:11-13, Mc 16:16, Jn 3:15-18, Jn 3:36, Jn 5:24, Jn 6:40, Jn 11:25-26, Jn 12:46, Jn 20:31, Ac 16:31, Rm 10:9, 1Jn 3:23-24, 1Jn 5:13
Réciproques : Ex 19:24, Nb 35:32, Dt 5:25, 1S 26:8, 1R 8:46, Jb 15:14, Ez 18:4, Mt 3:14, Mt 7:11, Lc 10:26, Ac 10:43, Ac 20:21, Ac 24:25, Rm 2:12, Rm 3:19, Rm 3:27, Rm 4:2, Rm 4:16, Rm 9:17, 2Co 1:20, Ga 2:16, Ga 4:30, Ep 2:3, Ep 2:8, Ph 3:9, Jc 2:23, Jc 3:2
1:23 Ga 3:19, Ga 3:24, Ga 3:25, Ga 4:1-4, He 12:2, Ga 4:4-5, Ga 4:21, Ga 5:18, Rm 3:19, Rm 6:14-15, 1Co 9:20-21, Lc 10:23-24, He 11:13, He 11:39, He 11:40, 1P 1:11-12
Réciproques : 1S 26:8, Ac 6:14, Rm 7:6, 1Co 12:13, 2Co 3:13, Ga 2:4, Ga 3:22, Ga 4:3
1:24 Ga 3:25, Ga 2:19, Ga 4:2-3, Mt 5:17-18, Ac 13:38-39, Rm 3:20-22, Rm 7:7-9, Rm 7:24, Rm 7:25, Rm 10:4, Col 2:17, He 7:18-19, He 9:8-16, He 10:1-14, Ga 2:16, Ac 13:39
Réciproques : Mt 19:20, Jn 5:46, Jn 8:17, Rm 3:28, 1Co 6:11, 2Co 3:13, Ga 3:23, Ga 4:21
1:25 Ga 3:23, Ga 4:1-6, Rm 6:14, Rm 7:4, He 7:11-19, He 8:3-13, He 10:15-18
Réciproques : Rm 3:29, Rm 5:1, Ga 3:19, Ga 3:24, Ga 4:3, Ga 5:1
1:26 Ga 4:5-6, Jn 1:12-13, Jn 20:17, Rm 8:14-17, 2Co 6:18, Ep 1:5, Ep 5:1, Ph 2:15, He 2:10-15, 1Jn 3:1-2, Ap 21:7
Réciproques : Dt 14:1, Dt 32:6, Ps 22:30, Ps 87:5, Es 11:6, Es 43:6, Es 45:11, Es 60:9, Es 64:8, Jr 3:19, Ac 11:18, Ac 16:31, Rm 4:9, Rm 9:8, Rm 9:26, 1Co 10:17, Ga 3:7, Ga 3:18, Ga 4:7, Ep 2:19, Ep 3:6, Ep 4:5, Ep 4:6, Col 2:10, 1Tm 6:2
1:27 Mt 28:19-20, Mc 16:15-16, Ac 2:38, Ac 8:36-38, Ac 9:18, Ac 16:15, Ac 16:31-33, Rm 6:3-4, 1Co 12:13, Col 2:10-12, 1P 3:21, Jb 29:14, Es 61:10, Lc 15:22, Rm 3:22, Rm 13:14, Ep 4:24, Col 3:10
Réciproques : Ex 28:2, Ex 39:27, Lv 8:7, Jg 6:34, 2Ch 6:41, Ps 132:16, Es 11:6, Es 45:25, Ez 42:14, Za 3:4, Mt 3:9, Mt 3:11, Mt 3:14, Mt 22:11, Ac 10:48, Ac 11:18, Ac 22:16, 1Co 15:53, Ga 3:16, Col 2:12, Ap 12:1
1:28 Ga 5:6, Rm 1:16, Rm 2:9-10, Rm 3:29-30, Rm 4:11-12, Rm 9:24, Rm 10:12-15, 1Co 7:19, 1Co 12:13, Ep 3:5-10, Col 3:11, 1Co 7:14, Jn 10:16, Jn 11:52, Jn 17:20-21, 1Co 12:12, Ep 2:13-22, Ep 4:4, Ep 4:15, Ep 4:16
Réciproques : Gn 7:9, Gn 12:3, Gn 17:4, Gn 17:10, Gn 22:18, Ex 12:48, Ex 12:49, Ex 35:25, Lv 3:6, Lv 4:28, Lv 12:7, Nb 15:15, Nb 27:1, Nb 27:6, Nb 27:7, Nb 30:15, Nb 35:15, Dt 23:1, Dt 29:11, Js 17:4, Jg 4:4, Es 6:13, Es 49:18, Es 60:4, Ez 17:23, Ez 47:22, Jl 2:28, Jl 2:29, Za 3:4, Za 8:13, Za 9:7, Mt 3:11, Mt 8:11, Mc 7:26, Lc 3:8, Jn 12:20, Jn 17:23, Ac 2:18, Ac 5:14, Ac 8:12, Ac 10:11, Ac 10:35, Ac 14:1, Ac 15:9, Ac 16:13, Ac 19:10, Rm 3:22, Rm 8:1, 1Co 7:21, 1Co 11:11, 2Co 5:17, Ga 3:29, Ep 2:14, Ep 6:8, Col 2:2, He 7:4, Ap 13:16
1:29 Ga 5:24, 1Co 3:23, 1Co 15:23, 2Co 10:7, Ga 3:7, Ga 3:16, Ga 3:28, Ga 4:22-31, Gn 21:10-12, Rm 4:12, Rm 4:16-21, Rm 9:7-8, He 11:18, Ga 4:7, Ga 4:28, Rm 4:13-14, Rm 8:17, 1Co 3:22, Ep 3:6, Tt 3:7, He 1:14, He 6:17, He 11:7, Jc 2:5, Ap 21:7
Réciproques : Gn 17:4, Gn 17:21, Gn 22:18, Gn 25:5, Dt 5:31, Ps 47:9, Ps 115:12, Es 6:13, Es 27:6, Es 37:31, Es 49:18, Es 49:21, Es 60:4, Es 64:8, Es 65:23, Ez 47:22, Za 8:13, Mt 8:11, Mc 9:41, Lc 1:33, Lc 3:8, Lc 19:9, Jn 8:39, Ac 3:25, Rm 4:11, Rm 11:18, 1Co 10:1, Ga 3:9, Ga 3:14, Ga 3:18, Ga 3:22, Ga 6:16, Col 3:11, He 2:16, He 7:4, 1Jn 3:1
1:1 Ga 4:23, Ga 4:29, Gn 24:2-3, 2R 10:1-2, 2R 11:12, 2R 12:2
Réciproques : Ac 15:10, 1Co 13:11, Ga 3:19, Ga 3:23, Ga 3:25, Ga 4:7, Col 2:14, He 9:26
1:2 Réciproques : Dn 11:29, Ha 2:3, Jn 15:7, Ga 3:24, Ga 4:7
1:3 Ga 3:19, Ga 3:24, Ga 3:25, Ga 4:9, Ga 4:25, Ga 4:31, Ga 2:4, Ga 3:23, Ga 5:1, Mt 11:28, Jn 8:31, Ac 15:10, Rm 8:15, Ga 4:9, Col 2:8, Col 2:20, He 7:16
Réciproques : Ac 6:14, 2Co 11:20, Ep 4:6, He 7:11, He 9:10
1:4 Gn 49:10, Dn 9:24-26, Ml 3:1, Mc 1:15, Ac 1:7, Ep 1:10, He 9:10, Es 48:16, Za 2:8-11, Jn 3:16, Jn 6:38, Jn 8:42, Jn 10:36, 1Jn 4:9-10, 1Jn 4:14, Es 9:6-7, Mi 5:2, Za 6:12, Lc 2:10-11, Jn 1:14, Rm 1:3, Rm 9:5, Ph 2:6-8, 1Tm 3:16, He 2:14, He 10:5-7, 1Jn 4:2, Gn 3:15, Es 7:14, Jr 31:22, Mi 5:3, Mt 1:23, Lc 1:31, Lc 1:35, Lc 2:7, Mt 3:15, Mt 5:17, Lc 2:21-27, Rm 15:8, Col 2:14
Réciproques : Ex 37:6, Ex 40:12, Ex 40:18, Lv 3:6, Lv 4:28, Lv 15:28, Lv 25:48, Ps 102:13, Ec 3:2, Es 40:2, Mt 1:18, Mc 14:12, Lc 2:39, Lc 12:56, Lc 20:13, Lc 20:44, Lc 22:8, Jn 1:11, Jn 5:1, Jn 6:32, Jn 6:42, Jn 7:10, Jn 8:35, Jn 9:7, Jn 11:42, Jn 11:51, Jn 16:27, Ac 3:22, Ac 26:6, Rm 5:6, Rm 6:14, Rm 7:6, Rm 8:3, Ga 3:23, Ph 2:7, Col 2:11, 1Tm 2:6, 1Tm 2:15, Tt 1:3, He 1:2, He 2:9, He 2:11, He 5:7, 1P 1:20, 1Jn 1:2
1:5 Ga 4:21, Ga 3:13, Mt 20:28, Lc 1:68, Ac 20:28, Ep 1:7, Ep 5:2, Col 1:13-20, Tt 2:14, He 1:3, He 9:12, He 9:15, 1P 1:18-20, 1P 3:18, Ap 5:9, Ap 14:3, Ga 4:7, Ga 3:26, Jn 1:12, Rm 8:19, Rm 8:23, Rm 9:4, Ep 1:5
Réciproques : Ex 2:10, Lv 4:28, Lv 25:48, Jr 3:19, Mt 1:18, Mt 5:17, Lc 2:11, Lc 2:21, Lc 2:39, Lc 15:22, Lc 22:8, Jn 11:51, Rm 3:19, Rm 6:14, Rm 7:6, Rm 8:3, Rm 8:15, Rm 15:8, 1Co 9:20, 2Co 6:18, Ga 2:16, Ga 3:23, Ga 5:13, Ga 5:18, Ep 3:6, Col 2:11, 1Tm 2:15, 1Jn 3:1, 1Jn 3:24
1:6 Lc 11:13, Jn 7:39, Jn 14:16, Rm 5:5, Rm 8:15-17, 2Co 1:22, Ep 1:13, Ep 4:30, Jn 3:34, Jn 15:26, Jn 16:7, Rm 5:5, Rm 8:9, Rm 8:15, 1Co 15:45, Ph 1:19, 1P 1:11, Ap 19:10, Es 44:3-5, Jr 3:4, Jr 3:19, Mt 6:6-9, Lc 11:2, Rm 8:26-27, Ep 2:18, Ep 6:18, He 4:14-16, Jud 1:20
Réciproques : Dt 32:6, Ps 51:12, Os 1:10, Mt 3:14, Mt 6:9, Mc 14:36, Lc 15:22, Jn 1:12, Jn 4:23, Jn 14:17, Jn 15:15, Jn 20:17, Rm 8:14, 2Co 3:17, Ga 3:14, Ga 3:26, Ga 4:7, Ga 5:18, Ep 1:5, Ep 1:14, Ph 2:1, He 10:19, 1Jn 3:1, 1Jn 3:2, 1Jn 3:24, 1Jn 5:10, 1Jn 5:13
1:7 Ga 4:1-2, Ga 4:5, Ga 4:6, Ga 4:31, Ga 5:1, Ga 3:26, Ga 3:29, Rm 8:16-17, Gn 15:1, Gn 17:7-8, Ps 16:5, Ps 73:26, Jr 10:16, Jr 31:33, Jr 32:38-41, Lm 3:24, 1Co 3:21-23, 2Co 6:16-18, Ap 21:7
Réciproques : Gn 21:10, Ps 51:12, Ez 46:16, Os 1:10, Jn 20:17, Ga 3:3, Tt 3:7, He 10:19
1:8 Ex 5:2, Jr 10:25, Jn 1:10, Ac 17:23, Ac 17:30, Rm 1:28, 1Co 1:21, Ep 2:11-12, Ep 4:18, 1Th 4:5, 2Th 1:8, 1Jn 3:1, Js 24:2, Js 24:15, Ps 115:4-8, Ps 135:15-18, Es 44:9-20, Jr 10:3-16, Ac 14:12, Ac 17:29, Rm 1:23, 1Co 8:4, 1Co 10:19-20, 1Co 12:2, 1Th 1:9, 1P 4:3
Réciproques : Gn 35:2, Jg 2:10, 1R 18:29, 2Ch 13:9, Ps 100:3, Es 19:21, Es 45:4, Jr 5:7, Jr 16:20, Jn 17:25, Ac 19:26, 1Co 8:5, 2Co 11:29
1:9 1R 8:43, 1Ch 28:9, Ps 9:10, Pr 2:5, Jr 31:34, Ha 2:14, Mt 11:27, Jn 17:3, 1Co 15:34, 2Co 4:6, Ep 1:17, 2P 2:20, 1Jn 2:3-4, 1Jn 5:20, Ex 33:17, Ps 1:6, Jn 10:14, Jn 10:27, Rm 8:29, 1Co 8:3, 1Co 13:12, 2Tm 2:19, Ga 3:3, Rm 8:3, Col 2:20-23, He 7:18, He 10:38-39, Ga 4:3
Réciproques : Jg 2:10, Ps 31:7, Ps 85:8, Ps 91:14, Ps 100:3, Ps 101:3, Ps 119:176, Es 19:21, Es 45:4, Jr 24:5, Os 8:4, Os 13:5, Na 1:7, Mt 25:12, Lc 5:38, Lc 13:27, Jn 8:19, Jn 17:25, Ac 15:10, Ac 17:23, Rm 5:11, Rm 14:5, 2Co 11:20, Ga 1:6, Ga 2:4, Ga 2:18, Ga 3:1, Ga 4:21, Ga 5:1, Ep 2:11, Col 2:8, 1Th 1:9, Tt 1:14, He 7:11, He 7:16, He 9:10, 1Jn 4:7
1:10 Lv 23:1-44, Lv 25:1, Lv 25:13, Nb 28:1, Nb 29:40, Rm 14:5, Col 2:16-17
Réciproques : Nb 28:11, Rm 14:6, 2Co 12:15, Ga 2:4
1:11 Ga 4:20, 2Co 11:2-3, 2Co 12:20-21, Ga 2:2, Ga 5:2-4, Es 49:4, Ac 16:6, 1Co 15:58, Ph 2:16, 1Th 3:5, 2Jn 1:8
Réciproques : Lv 26:20, Ps 127:1, 2Co 6:1, 2Co 7:5, Ga 5:10, Col 1:23, 1Th 2:1, 1Th 5:12
1:12 Ga 2:14, Ga 6:14, Gn 34:15, 1R 22:4, Ac 21:21, 1Co 9:20-23, Ph 3:7-8, 2Co 2:5
Réciproques : 2R 10:15, 1Co 1:10, 2Co 6:1, Ep 4:1
1:13 1Co 2:3, 2Co 10:10, 2Co 11:6, 2Co 11:30, 2Co 12:7-10, 2Co 13:4, Ga 1:6, Ac 16:6
Réciproques : Lv 13:40, Mt 18:10, Ac 20:19, 2Co 4:7, Ga 4:14, He 4:2, He 5:2
1:14 Ga 4:13, Jb 12:5, Ps 119:141, Ec 9:16, Es 53:2-3, 1Co 1:28, 1Co 4:10, 1Th 4:8, 2S 14:17, 2S 19:27, Za 12:8, Ml 2:7, He 13:2, Mt 10:40, Mt 18:5, Mt 25:40, Lc 10:16, Jn 13:20, 2Co 5:20, 1Th 2:13
Réciproques : 1S 29:9, Mt 13:20, Mt 18:10, Ac 2:41, Ac 10:33, Ac 18:23, Ac 20:19, Ac 28:15, 1Co 2:3, 2Co 4:7, 2Co 10:10, 1Th 5:13
1:15 Ga 3:14, Ga 5:22, Ga 6:4, Lc 8:13, Rm 4:6-9, Rm 5:2, Rm 15:13, Rm 10:2, 2Co 8:3, Col 4:13, Ga 4:19, Rm 9:3, 1Th 2:8, 1Th 5:13, 1Jn 3:16-18
Réciproques : Mt 13:20, Mt 24:24, Mc 9:47, Lc 19:35, Jn 5:35, Ac 2:41
1:16 Ga 3:1-4, 1R 18:17-18, 1R 21:20, 1R 22:8, 1R 22:27, 2Ch 24:20-22, 2Ch 25:16, Ps 141:5, Pr 9:8, Jn 7:7, Jn 8:45, Ga 2:5, Ga 2:14, Ga 5:7
Réciproques : Nb 12:1, 1S 19:17, 2Ch 18:7, Es 30:10, Jr 37:18, Lc 19:35, Jn 5:35, Jn 8:40, Ac 20:27, 2Tm 4:3
1:17 Ga 6:12-13, Mt 23:15, Rm 10:2, Rm 16:18, 1Co 11:2, 2Co 11:3, 2Co 11:13-15, Ph 2:21, 2P 2:3, 2P 2:18, 1Co 4:8, 1Co 4:18
Réciproques : Js 22:12, 2S 21:2, Ac 22:3, 2Co 11:2, Ga 1:7, Ga 5:10, Tt 1:10
1:18 Nb 25:11-13, Ps 69:9, Ps 119:139, Es 59:17, Jn 2:17, 1Co 15:58, Tt 2:14, Ap 3:19, Ga 4:20, Ph 1:27, Ph 2:12
Réciproques : Js 22:12, Lm 3:26, Ac 22:3, Rm 10:2
1:19 1Co 4:14, 1Tm 1:2, Tt 1:4, Phm 1:10, Phm 1:19, Jc 1:18, 1Jn 2:1, 1Jn 2:12, 1Jn 5:21, Nb 11:11-12, Es 53:11, Lc 22:44, Ph 1:8, Ph 2:17, Col 2:1, Col 4:12, He 5:7, Ap 12:1-2, Rm 8:29, Rm 13:14, Ep 4:24, Ph 2:5, Col 1:27, Col 3:10
Réciproques : Pr 7:24, Ct 8:5, Jr 4:19, Mc 10:24, Jn 13:33, 1Co 4:15, 2Co 6:13, 2Co 7:5, 2Co 13:5, Ga 4:15, 1Th 2:8, 3Jn 1:4
1:20 1Co 4:19-21, 1Th 2:17-18, 1Th 3:9, Ga 4:11
Réciproques : 2Co 7:5, Ga 4:18, Ga 5:10
1:21 Ga 4:9, Ga 3:10, Ga 3:23, Ga 3:24, Rm 6:14, Rm 7:5-6, Rm 9:30-32, Rm 10:3-10, Mt 21:42-44, Mt 22:29-32, Jn 5:46-47, Jn 10:34, Jn 12:34, Jn 15:25, Rm 3:19
Réciproques : Es 8:20, Mc 10:3, Mc 10:19, Jn 8:17, Rm 7:1, 1Co 9:20, Ga 4:5, 1Tm 1:7, He 2:15, He 7:18
1:22 Gn 16:2-4, Gn 16:15, Gn 21:1-2, Gn 21:10
Réciproques : Gn 21:9, Es 8:20, Es 41:8, Mt 3:9, Rm 4:12, Rm 9:8, Ga 3:29, Ga 4:26, Ga 5:13, 1P 3:6
1:23 Rm 9:7-8, Gn 17:15-19, Gn 18:10-14, Gn 21:1-2, Rm 4:18-21, Rm 10:8, He 11:11
Réciproques : Gn 16:15, Gn 21:14, Ga 4:1, Ga 4:28
1:24 Ez 20:49, Os 11:10, Mt 13:35, 1Co 10:11, He 11:19, Ga 4:25, Lc 22:19-20, 1Co 10:4, Ga 3:15-21, He 7:22, He 8:6-13, He 9:15-24, He 10:15-18, He 12:24, He 13:20, Ga 5:1, Rm 8:15, Gn 16:3-4, Gn 16:8, Gn 16:15, Gn 16:16, Gn 21:9-13, Gn 25:12
Réciproques : Ex 19:2, Lv 25:1, Lv 27:34, Dt 9:9, Mt 26:26, He 8:9
1:25 Ga 4:24, Dt 33:2, Jg 5:5, Ps 68:8, Ps 68:17, He 12:18, Ga 1:17, Ac 1:11, Mt 23:37, Lc 13:34, Lc 19:44
Réciproques : Gn 16:3, Gn 40:12, Lv 25:1, Lv 25:10, Lv 27:34, 1R 10:15, 1R 11:36, Es 21:13, Ez 27:21, Mt 26:26, Mc 14:22, Lc 22:19, Ac 2:11, Ac 7:30, 1Co 10:4, 2Co 11:20, Ga 2:4, Ga 4:3, Ap 21:2
1:26 Ps 87:3-6, Es 2:2-3, Es 52:9, Es 62:1-2, Es 65:18, Es 66:10, Jl 3:17, Mi 4:1-2, Ph 3:20, He 12:22, Ap 3:12, Ap 21:2, Ap 21:10-27, Ga 4:22, Ga 5:1, Jn 8:36, Rm 6:14, Rm 6:18, 1P 2:16, Ct 8:1-2, Es 50:1, Os 2:2, Os 2:5, Os 4:5, Ap 17:5
Réciproques : Gn 17:16, 1R 11:36, 2Ch 8:9, Ps 45:16, Ps 87:6, Ct 1:5, Ct 3:4, Ct 6:9, Es 49:20, Es 49:21, Es 49:25, Es 60:9, Es 66:7, Jr 3:17, Jr 50:12, Ez 16:61, Ez 40:2, Jl 2:23, Za 14:2, Lc 13:34, Ep 2:19
1:27 Es 54:1-5, 1S 2:5, Ps 113:9, Rt 1:11-13, Rt 4:14-16, 2S 13:20, Es 49:21, 1Tm 5:5
Réciproques : Gn 21:6, Ps 45:16, Ps 67:4, Ps 68:6, Es 52:9, Ez 16:61, Jl 2:23, Za 14:2, Jn 16:21, Ap 3:12, Ap 12:2
1:28 Ga 4:23, Ga 3:29, Ac 3:25, Rm 4:13-18, Rm 9:8-9
Réciproques : Gn 12:7, Gn 17:19, Gn 18:10, Gn 21:1, Gn 21:6, Gn 25:5, Ga 3:9, Phm 1:16
1:29 Gn 21:9, Jn 3:5, Jn 15:9, Rm 8:1, Rm 8:13, Ga 5:11, Ga 6:12-14, Mt 23:34-37, 1Th 2:14-15, He 10:33-34
Réciproques : 2R 2:23, Ct 1:6, Jn 8:40, Ga 4:1, Phm 1:16
1:30 Ga 3:8, Ga 3:22, Rm 4:3, Rm 11:2, Jc 4:5, Gn 21:10-12, Rm 11:7-11, Jn 8:35, Rm 8:15-17
Réciproques : Jg 11:2, Ez 46:17, Rm 9:17
1:31 Ga 5:1, Ga 5:13, Jn 1:12-13, Jn 8:36, He 2:14-15, 1Jn 3:1-2
Réciproques : 2Ch 8:9, Ez 46:17, Jn 8:35, Ga 4:3, Ga 4:7
1:1 Pr 23:23, 1Co 15:58, 1Co 16:13, Ep 6:14, Ph 1:27, 1Th 3:8, 2Th 2:15, He 3:6, He 3:14, He 4:14, He 10:23, He 10:35-39, Jud 1:3, Jud 1:20, Jud 1:21, Ap 2:25, Ap 3:3, Ga 5:13, Ga 2:4, Ga 3:25, Ga 4:26, Ga 4:31, Ps 51:12, Es 61:1, Mt 11:28-30, Jn 8:32-36, Rm 6:14, Rm 6:18, Rm 7:3, Rm 7:6, Rm 8:2, 1Co 7:22, 2Co 3:17, 1P 2:16, 2P 2:19, Ga 2:4, Ga 4:9, Mt 23:4, Ac 15:10, Col 2:16-22, He 9:8-11
Réciproques : Gn 24:6, Lv 25:10, Mt 11:30, Lc 5:38, Jn 8:36, Ac 13:43, Ac 15:5, Ac 15:31, Ac 16:3, Ac 16:5, Ac 21:21, 1Co 7:18, 1Co 9:1, 1Co 9:19, 2Co 11:20, Ga 4:7, Ga 4:24, Ph 3:2, Ph 4:1, 1Tm 6:1, Tt 1:10, Jc 1:25
1:2 1Co 16:21, 2Co 10:1, 1Th 2:18, Phm 1:9, Ga 5:4, Ga 5:6, Ga 2:3-5, Ac 15:1, Ac 15:24, Ac 16:3-4, Rm 9:31-32, Rm 10:2-3, He 4:2
Réciproques : Jr 9:25, Ez 3:21, 2Co 11:29, Ga 2:21, Ga 4:11, Ep 3:1, Ph 3:7, Col 2:19, Phm 1:19
1:3 Dt 8:19, Dt 31:21, Ne 9:29-30, Ne 9:34, Lc 16:28, Ac 2:40, Ac 20:21, Ep 4:17, 1Th 4:6, 1Jn 4:14, Ga 3:10, Dt 27:26, Mt 23:16, Mt 23:18, Jc 2:10-11
Réciproques : Gn 17:10, Lv 12:3, Ne 13:15, Ac 13:39, Rm 2:25, Rm 9:31, Rm 10:3, Ga 5:6, 1Tm 1:7
1:4 Ga 5:2, Ga 2:21, Rm 9:31-32, Rm 10:3-5, Rm 3:20, Rm 4:4-5, Ga 1:6-9, Rm 11:6, He 6:4-6, He 10:38-39, He 12:15, 2P 2:20-22, 2P 3:17-18, Ap 2:5
Réciproques : Ac 13:43, Ac 15:24, Rm 2:13, Rm 4:14, Rm 5:1, 2Co 3:9, Ga 2:16, Ga 3:3, Ga 3:17, 1Tm 1:7, 1Tm 1:19, 2Tm 1:10
1:5 Jn 16:8-15, Ep 2:18, Gn 49:18, Ps 25:3, Ps 25:5, Ps 62:5, Ps 130:5, Lm 3:25-26, Os 12:6, Rm 8:24-25, 1Th 1:10, 2Th 3:5, Rm 5:21, Ph 3:9, 2Tm 4:8, Tt 2:13
Réciproques : Ps 24:5, Ez 36:27, Jn 16:10, Jn 16:14, Rm 3:21, Rm 4:11, Rm 9:30, 2Co 3:8, 2Co 3:9, 2Co 9:9, Ep 1:18, Col 1:5, Col 1:23, 1Th 1:5, 1Th 5:8, He 6:11, He 11:7, Jc 5:7, 1P 1:22
1:6 Ga 5:2-3, Ga 3:28, Ga 6:15, Rm 2:25-29, Rm 3:29-31, 1Co 7:19, Col 3:11, Mt 25:31-40, 2Co 5:14, 1Th 1:3, He 11:8, He 11:17-19, Jc 2:14-26, 1P 1:8, 1Jn 3:14-20, 1Jn 4:18-21
Réciproques : Gn 17:23, Gn 26:5, Lv 11:9, Lv 26:41, Dt 5:10, Dt 30:15, Js 5:5, Es 56:6, Dn 4:27, Mt 7:24, Mt 12:50, Mt 13:21, Mt 25:40, Lc 7:5, Lc 7:47, Lc 10:42, Jn 2:23, Jn 6:27, Jn 6:63, Jn 13:17, Jn 13:34, Jn 14:15, Jn 21:15, Ac 15:1, Ac 15:9, Ac 16:3, Ac 16:33, Rm 2:10, Rm 3:30, Rm 4:10, Rm 12:10, Rm 16:7, 1Co 13:1, 1Co 13:8, 1Co 13:13, 1Co 16:22, 2Co 5:16, 2Co 5:17, 2Co 9:9, 2Co 12:2, Ep 1:4, Ep 1:15, Ep 3:17, Ep 4:5, Ep 4:16, Ep 6:23, Ph 1:7, Ph 3:2, Col 1:4, Col 3:12, 1Th 3:6, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, 1Tm 6:2, 1Tm 6:19, Tt 3:15, Phm 1:5, He 6:9, He 6:10, He 10:24, He 11:6, He 13:1, Jc 1:27, Jc 2:18, Jc 2:22, 2P 1:9, 1Jn 4:21, 2Jn 1:3, Ap 22:14
1:7 Mt 13:21, 1Co 9:24, He 12:1, Ga 3:1, Ac 6:7, Rm 2:8, Rm 6:17, Rm 10:16, Rm 15:18, Rm 16:26, 2Co 10:5, 2Th 1:8, He 5:9, He 11:8, 1P 1:22
Réciproques : Ez 18:24, Mt 7:24, Mt 19:30, Ga 1:6, Ga 4:16, Ph 3:16, Col 1:23, 1P 4:17, 2Jn 1:1
1:8 Ga 1:6
Réciproques : Ga 3:1
1:9 Mt 23:33, Mt 16:6-12, Mc 8:15, Lc 12:1, Lc 13:21, 1Co 5:6-7, 1Co 15:33, 2Tm 2:17
Réciproques : Ex 12:8, Lv 2:11, Mt 13:33
1:10 Ga 4:11, Ga 4:20, 2Co 1:15, 2Co 2:3, 2Co 7:16, 2Co 8:22, 2Th 3:4, Phm 1:21, Ga 1:7, Ga 2:4, Ga 3:1, Ga 4:17, Ga 6:12-13, Ga 6:17, Ac 15:1-2, Ac 15:24, 1Jn 2:18-26, Ga 5:12, 1Co 5:5, 2Co 2:6, 2Co 10:2, 2Co 10:6, 2Co 13:10, 1Tm 1:20, Ga 2:6, 2Co 5:16
Réciproques : 2Co 2:5, 2Co 11:20, Ph 1:6, Ph 3:15
1:11 Ga 2:3, Ac 16:3, Ga 4:29, Ga 6:12, Ga 6:17, Ac 21:21, Ac 21:28, Ac 22:21-22, Ac 23:13-14, 1Co 15:30, 2Co 11:23-26, Es 8:14, Rm 9:32-33, 1Co 1:18, 1Co 1:23, 1P 2:8-9
Réciproques : Mt 5:30, Mt 11:6, Ac 15:19, Ga 2:18, Ep 3:1, Ph 1:10, 1Th 2:16
1:12 Ga 5:10, Ga 1:8-9, Gn 17:14, Ex 12:15, Ex 30:33, Lv 22:3, Js 7:12, Js 7:25, Jn 9:34, Ac 5:5, Ac 5:9, 1Co 5:13, Tt 3:10, Ac 15:1-2, Ac 15:24
Réciproques : Gn 30:34, 1S 26:19, Mt 26:10, Ac 15:19, Ga 1:7, Ga 2:4, Ga 6:17
1:13 Ga 5:1, Ga 4:5-7, Ga 4:22-31, Es 61:1, Lc 4:18, Jn 8:32-36, Rm 6:18-22, 1Co 8:9, 1P 2:16, 2P 2:19, Jud 1:4, Jud 1:10-12, Ga 5:14, Ga 5:22, Ga 6:2, Mc 10:43-45, Jn 13:14-15, Ac 20:35, Rm 15:1-2, 1Co 9:19, 1Co 13:4-7, 2Co 4:5, 2Co 12:15, 1Th 1:3, Jc 2:15-17, 1Jn 3:16-19
Réciproques : Gn 18:6, Gn 18:8, Lv 25:10, Lv 25:55, Js 1:15, Es 14:2, Dn 4:27, Ml 4:4, Mt 5:43, Mt 7:12, Mt 23:11, Mt 25:40, Lc 10:27, Jn 13:34, Ac 16:33, Rm 6:22, Rm 12:10, Rm 13:9, Rm 14:15, 1Co 7:22, 1Co 9:21, 1Co 13:5, 1Co 13:13, 1Co 16:14, 2Co 2:8, Ga 2:4, Ga 4:31, Ga 5:19, Ep 1:4, Ep 4:16, Ph 3:2, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, He 6:10, He 10:24, He 13:1, Jc 2:14, 2P 1:9, 1Jn 2:7, 1Jn 3:18, 2Jn 1:6
1:14 Mt 7:12, Mt 19:18-19, Mt 22:39-40, Rm 13:8-10, Jc 2:8-11, Lv 19:18, Lv 19:34, Mc 12:31, Mc 12:33, Lc 10:27-37, 1Tm 1:5
Réciproques : Jg 8:2, Ml 4:4, Mt 5:19, Mt 5:43, Mc 9:50, Mc 10:19, Lc 6:31, Jn 13:34, Rm 2:27, 1Co 9:21, 1Co 16:14, Ga 5:13, Ga 6:2, Ep 4:16, 1Th 3:12, Jc 5:9, 1Jn 2:7, 1Jn 4:21, 2Jn 1:6
1:15 Ga 5:26, 2S 2:26-27, Es 9:20-21, Es 11:5-9, Es 11:13, 1Co 3:3, 1Co 6:6-8, 2Co 11:20, 2Co 12:20, Jc 3:14-18, Jc 4:1-3
Réciproques : Jg 8:2, Jg 9:44, Jg 9:49, Jg 12:6, 2S 19:43, Ps 14:4, Za 11:14, Mt 12:25, Mc 3:25, Mc 9:50, Rm 13:13, 1Co 1:11, Ph 2:3, Ph 2:14, Ph 3:2, Col 3:8, 1Tm 6:4
1:16 Ga 3:17, 1Co 7:29, Ga 5:25, Ga 6:8, Rm 8:1, Rm 8:4, Rm 8:5, Rm 8:12-14, 1P 1:22, 1P 4:6, Jud 1:19-21, Ga 5:19-21, Rm 6:12, Rm 13:13-14, 2Co 7:1, Ep 2:3, Col 2:11, Col 3:5-10, 1P 1:14, 1P 2:11, 1P 4:1-4, 1Jn 2:15-16
Réciproques : Gn 6:3, Ez 36:27, Mt 26:41, Jn 3:6, Jn 15:7, Rm 7:5, Rm 8:14, 1Co 13:2, 1Co 15:50, 2Co 9:6, 2Co 10:2, Ga 5:18, Ga 5:22, Ga 5:24, Ga 6:16, 1Th 2:12, 3Jn 1:14
1:17 Ps 19:12-13, Ps 51:1-5, Ps 51:10-12, Ps 65:3, Ps 119:5, Ps 119:20, Ps 119:24, Ps 119:25, Ps 119:32, Ps 119:35, Ps 119:40, Ps 119:133, Ps 119:159, Ps 119:176, Ec 7:20, Es 6:5, Mt 16:17, Mt 16:23, Mt 26:41, Jn 3:6, Rm 7:18, Rm 7:21-25, Rm 8:5-6, Rm 8:13, Jc 4:5-6, Ga 3:21, Mt 12:30, Rm 7:7-8, Rm 7:10-14, Rm 8:5-8, Ps 119:4-6, Ps 130:3, Mt 5:6, Lc 22:33, Lc 22:46, Lc 22:54-61, Rm 7:15-23, Ph 3:12-16, Jc 3:2, 1Jn 1:8-10
Réciproques : Gn 6:3, Nb 4:23, 2S 3:1, Ct 6:13, Mt 7:18, Mc 14:38, Rm 7:5, Rm 7:23, Rm 7:25, Rm 13:14, Ga 5:19, Jc 4:1, 1P 2:11, 1Jn 2:16, 1Jn 3:9
1:18 Ga 5:16, Ga 5:25, Ga 4:6, Ps 25:4-5, Ps 25:8, Ps 25:9, Ps 143:8-10, Pr 8:20, Es 48:16-18, Ez 36:27, Jn 16:13, Rm 8:12, Rm 8:14, 2Tm 1:7, 1Jn 2:20-27, Ga 4:5, Rm 6:14-15
Réciproques : Mt 11:30, Rm 3:19, Rm 3:31, Rm 7:4, 1Co 9:20, Ga 3:23
1:19 Ga 5:13, Ga 5:17, Ga 6:8, Ps 17:4, Jn 3:6, Rm 7:5, Rm 7:18, Rm 7:25, Rm 8:3, Rm 8:5, Rm 8:9, Rm 8:13, 1Co 3:3, 1P 4:2, Ez 22:6-13, Mt 15:18-19, Mc 7:21-23, Rm 1:21-32, 1Co 6:9-10, 2Co 12:20-21, Ep 4:17-19, Ep 5:3-6, Col 3:5-8, 1Tm 1:9-10, Tt 3:3, Jc 3:14-15, 1P 4:3-4, Ap 21:8, Ap 22:15
Réciproques : Gn 39:9, Lv 18:20, Pr 2:18, Pr 5:22, Pr 24:1, Jr 7:9, Jr 23:10, Ez 18:6, Ez 22:11, Ez 33:9, Ml 3:5, Lc 6:44, Jn 5:44, Ac 15:20, Rm 3:10, Rm 13:13, 1Co 5:1, 1Co 5:11, Ga 5:16, Ep 2:3, Ep 5:5, Col 2:18, 1Th 4:3, 1Th 4:7, 1Tm 5:24, He 6:1, He 12:16, He 13:4, Ap 21:27
1:20 Ez 22:18, Dt 18:10, 1S 15:23, 1Ch 10:13-14, 2Ch 33:6, Ac 8:9-11, Ac 16:16-19, 2Co 11:19, Tt 3:10, 2P 2:1
Réciproques : Gn 13:7, Ex 22:18, Lv 19:18, Lv 19:31, 2S 19:43, Ps 31:20, Lc 9:46, Lc 21:34, Jn 3:26, Ac 24:14, 1Co 1:11, 1Co 11:19, Ga 5:24, Ep 4:31, Ph 2:3, Col 2:18, Col 3:8, 1Tm 6:4, Jc 1:19, Jc 3:16
1:21 Dt 21:20, Lc 21:34, Rm 13:13, 1Co 5:11, 1Co 6:10, Ep 5:18, 1Th 5:7, 1P 4:3, Es 3:11, Rm 2:8-9, Rm 8:13, 1Co 6:9-10, Ep 5:5-6, Col 3:6, Ap 21:27, Ap 22:15, Mt 25:34, 1Co 6:10, 1Co 15:50, Ep 5:5
Réciproques : Gn 9:21, Gn 30:1, Gn 37:11, Ex 20:13, Ps 37:1, Pr 3:31, Pr 20:1, Pr 23:21, Es 5:11, Mc 7:13, Lc 9:46, Jn 3:26, Ac 5:17, Ac 13:45, Ac 17:5, 1Co 13:4, Ph 2:3, Ph 3:18, 1Th 4:6, 2Th 2:5, 1Tm 1:9, 1Tm 6:4, He 13:4, Jc 1:19, Jc 3:14, 1P 2:1, 1Jn 3:15
1:22 Ga 5:16-18, Ps 1:3, Ps 92:14, Os 14:8, Mt 12:33, Lc 8:14-15, Lc 13:9, Jn 15:2, Jn 15:5, Jn 15:16, Rm 6:22, Rm 7:4, Ep 5:9, Ph 1:11, Col 1:10, Ga 5:13, Rm 5:2-5, Rm 12:9-18, Rm 15:3, 1Co 13:4-7, Ep 4:23-32, Ep 5:1-2, Ph 4:4-9, Col 3:12-17, 1Th 1:3-10, 1Th 5:10-22, Tt 2:2-12, Jc 3:17-18, 1P 1:8, 1P 1:22, 2P 1:5-8, 1Jn 4:7-16, Rm 15:14, 1Co 13:7, 1Co 13:13, 2Th 3:2, 1Tm 3:11, 1Tm 4:12, 1P 5:12
Réciproques : Ex 39:24, Lv 8:30, Dt 12:18, 1R 8:66, Ne 9:20, Ps 18:35, Ps 35:9, Ps 37:11, Ps 119:165, Ps 143:10, Ec 2:26, Ct 4:10, Ct 7:13, Es 11:9, Es 29:19, Es 42:21, Es 54:13, Es 55:12, Jr 31:33, Jr 33:6, Ez 18:21, Ez 36:27, Dn 4:27, Mt 3:8, Mt 5:9, Mt 7:17, Mt 13:8, Mt 13:23, Mt 23:23, Mt 25:4, Mt 25:40, Mc 4:20, Mc 9:50, Lc 3:8, Lc 13:6, Jn 3:21, Jn 7:38, Jn 13:34, Jn 14:16, Jn 14:27, Jn 16:20, Jn 17:13, Ac 9:31, Ac 13:52, Ac 16:34, Rm 2:10, Rm 5:5, Rm 5:11, Rm 8:4, Rm 8:5, Rm 8:6, Rm 8:7, Rm 8:14, Rm 8:23, Rm 12:2, Rm 12:10, Rm 12:18, Rm 14:17, Rm 15:13, 1Co 1:30, 1Co 6:11, 1Co 7:15, 1Co 9:21, 1Co 13:2, 1Co 14:33, 1Co 16:14, 2Co 3:8, 2Co 6:6, 2Co 13:14, Ga 4:15, Ep 1:4, Ep 4:16, Ep 5:18, Ph 2:1, Ph 4:7, Ph 4:8, Col 1:8, 1Th 1:5, 1Th 1:6, 1Th 2:7, 1Th 3:12, 1Th 5:13, 1Th 5:14, 2Th 3:5, 1Tm 1:5, 1Tm 5:25, 1Tm 6:11, 2Tm 1:7, 2Tm 2:24, Tt 3:2, He 1:9, He 6:9, He 10:24, He 12:11, He 12:14, He 13:1, Jc 5:8, 1P 1:6, 1P 2:18, 1P 3:11, 1Jn 3:14, 1Jn 4:13, 1Jn 4:19, 2Jn 1:5
1:23 Ac 24:25, 1Co 9:25, Tt 1:8, Tt 2:2, 1Tm 1:9
Réciproques : Ne 9:20, Ps 18:35, Ps 25:9, Ps 37:11, Ps 92:14, Ps 119:165, Ps 143:10, Ec 2:26, Ct 7:13, Es 11:4, Es 29:19, Es 42:21, Jr 31:33, Jr 33:6, Ez 36:27, Os 14:8, Mt 3:8, Mt 5:5, Mt 13:8, Mt 13:23, Mt 23:23, Mt 25:4, Mc 4:20, Jn 3:21, Jn 7:38, Jn 15:2, Ac 9:31, Rm 7:4, Rm 8:7, Rm 8:23, 1Co 6:11, 1Co 9:21, 2Co 3:8, Ga 6:1, Ep 4:2, Ep 5:9, Ph 1:11, Col 1:10, Col 3:12, 1Th 1:5, 1Th 2:7, 1Tm 5:25, 1Tm 6:11, He 6:9, He 12:11, He 12:14, Jc 3:13, Jc 3:17, 1P 3:4, 2P 1:6
1:24 Ga 3:29, Rm 8:9, 1Co 3:23, 1Co 15:23, 2Co 10:7, Ga 5:16-18, Ga 5:20, Ga 6:14, Rm 6:6, Rm 8:13, Rm 13:14, 1P 2:11
Réciproques : Lv 7:5, Nb 4:23, Ml 3:17, Ml 4:4, Mt 5:29, Mt 7:13, Mt 26:41, Mc 8:34, Mc 9:41, Mc 9:43, Jn 3:6, Rm 6:12, Rm 7:5, Rm 7:18, Ga 2:20, Col 3:5, Tt 2:12, 1P 4:1, 1Jn 2:16
1:25 Jn 6:63, Rm 8:2, Rm 8:10, 1Co 15:45, 2Co 3:6, 1P 4:6, Ap 11:11, Ga 5:16, Rm 8:4-5
Réciproques : Ml 4:4, Lc 9:46, Rm 13:13, 2Co 5:15, Ga 5:18, Ga 6:16, Ep 5:8
1:26 Lc 14:10, 1Co 3:7, Ph 2:1-3, Jc 4:16, Ga 5:15, Jc 3:14-16, 1P 5:5
Réciproques : 2S 19:43, 2R 17:17, Lc 9:46, Ac 17:5, Rm 13:13, 1Co 1:11, 1Co 13:3, 1Co 13:4, 2Co 12:20, Ph 2:3, Ph 2:14, Col 3:8, 1Th 2:6, 1Tm 6:4, Jc 5:9
1:1 Ga 2:11-13, Gn 9:20-24, Gn 12:11-13, Nb 20:10-13, 2S 11:2-27, Mt 26:69, Mt 26:75, Rm 14:1, Rm 15:1, He 12:13, Jc 5:19, Rm 8:6, Rm 15:1, 1Co 2:15, 1Co 3:1, 1Co 14:37, 2S 12:1-15, Jb 4:3-4, Es 35:3-4, Ez 34:16, Mt 9:13, Mt 18:12-15, Lc 15:4-7, Lc 15:22-32, He 12:13, Jc 5:19-20, 1Jn 5:16, Jud 1:22-23, Ga 5:23, Mt 11:29, 1Co 4:21, 2Co 10:1, 2Th 3:15, 2Tm 2:25, Jc 3:13, 1P 3:15, 1Co 7:5, 1Co 10:12, He 13:3, Jc 3:2
Réciproques : Gn 9:22, Gn 9:23, Gn 14:14, Ex 26:26, Lv 13:23, Lv 19:17, Dt 22:4, Jg 19:3, Jb 16:5, Ps 141:5, Pr 29:7, Ec 4:10, Ec 11:2, Ct 5:8, Mt 7:3, Mt 18:10, Mc 14:69, Jn 13:14, Rm 14:22, 1Co 5:5, 1Co 9:22, 1Co 13:5, 2Co 2:7, 2Co 2:8, 1Th 5:14, 1Tm 5:1, Tt 3:2, He 10:24, He 13:9, 1Jn 3:18
1:2 Ga 6:5, Ga 5:13-14, Ex 23:5, Nb 11:11-12, Dt 1:12, Es 58:6, Mt 8:17, Mt 11:29-30, Lc 11:46, Rm 15:1, 1Th 5:14, 1P 2:24, Jn 13:14-15, Jn 13:34, Jn 15:12, 1Co 9:21, Jc 2:8, 1Jn 2:8-11, 1Jn 4:21
Réciproques : Gn 14:14, Ex 26:26, Nb 10:31, Dt 22:4, Js 1:15, 1S 11:4, 2S 10:11, 1Ch 19:12, 1Ch 22:13, Esd 1:4, Jb 6:14, Ct 5:8, Lc 5:7, 1Co 5:5, 1Co 12:26, 1Co 13:5, 1Co 13:7, 2Co 2:7, 2Co 2:8, 2Co 11:29, Ep 4:2, Ph 2:26, Col 3:13, He 13:3, 1Jn 3:11, 1Jn 3:18, Ap 2:3
1:3 Ga 2:6, Pr 25:14, Pr 26:12, Lc 18:11, Rm 12:3, Rm 12:16, 1Co 3:18, 1Co 8:2, 1Co 13:2, 2Co 3:5, 2Co 12:11, 1Co 3:18, 2Tm 3:13, Jc 1:22, Jc 1:26, 1Jn 1:8
Réciproques : Jb 15:31, Pr 12:15, Pr 14:12, Pr 21:2, Jr 37:9, 1Co 3:7, 1Co 4:8, Ga 6:7, 1Tm 6:4, Tt 3:3, Jc 2:20
1:4 Jb 13:15, Ps 26:2, 1Co 11:28, 2Co 13:5, Pr 14:14, 1Co 4:3-4, 2Co 1:12, 1Jn 3:19-22, Ga 6:13, Lc 18:11, 1Co 1:12-13, 1Co 3:21-23, 1Co 4:6-7, 2Co 11:12-13
Réciproques : Jb 6:13, Jb 20:5, Ez 18:30, Ag 1:5, Ga 4:15, Jc 3:13
1:5 Es 3:10-11, Jr 17:10, Jr 32:19, Ez 18:4, Mt 16:27, Rm 2:6-9, Rm 14:10-12, 1Co 3:8, 1Co 4:5, 2Co 5:10-11, Ap 2:23, Ap 20:12-15, Ap 22:12
Réciproques : Jb 19:4, Jr 23:36, Jr 31:30, Ez 14:10, Ez 18:30, Rm 14:12, Ga 6:2
1:6 Dt 12:19, Mt 10:10, Rm 15:27, 1Co 9:9-14, 1Tm 5:17-18
Réciproques : Gn 47:22, Lv 7:9, Nb 6:21, Nb 18:21, Nb 18:31, Nb 31:41, Dt 14:27, Js 21:2, Jg 19:20, 2R 4:42, 2Ch 31:4, Ne 10:36, Ne 12:47, Es 23:18, Lc 10:7, Rm 12:7, Rm 15:26, 1Co 9:4, 1Co 9:11, 1Co 9:14, Ph 4:10, Ph 4:14, 1Th 5:13, 2Th 3:9, He 13:16
1:7 Ga 6:3, Jb 15:31, Jr 37:9, Ab 1:3, Lc 21:8, 1Co 3:18, 1Co 6:9, 1Co 15:33, Ep 5:6, 2Th 2:3, Jc 1:22, Jc 1:26, 1Jn 1:8, 1Jn 3:7, Jb 13:8-9, Jud 1:18, Jb 4:8, Pr 1:31, Pr 6:14, Pr 6:19, Pr 11:18, Os 8:7, Os 10:12, Lc 16:25, Rm 2:6-10, 2Co 9:6
Réciproques : Gn 1:12, Gn 26:12, Ex 8:29, Jg 9:56, Jg 16:7, 2Ch 29:11, Jb 15:35, Jb 22:2, Jb 34:11, Ps 126:6, Pr 5:22, Pr 10:16, Pr 22:8, Es 3:10, Es 17:11, Jr 4:3, Jr 17:10, Jr 21:14, Jr 31:30, Jr 34:17, Jr 42:20, Ez 7:9, Ez 14:5, Ez 18:22, Ez 33:9, Os 10:13, Os 12:2, Mi 7:13, Mt 7:24, Mt 10:10, Lc 6:46, Rm 2:11, Rm 6:21, Rm 6:23, 1Co 3:8, 2Co 5:10, Ga 6:8, Ph 2:12, Jc 1:16, Ap 14:13
1:8 Rm 6:13, Rm 8:13, Rm 13:14, Jc 3:18, Pr 22:8, Jr 12:13, Os 10:13, 2P 2:12, 2P 2:19, Ap 22:11, Ga 6:7, Ps 126:5-6, Ec 11:6, Es 32:20, Jc 3:18, Mt 19:29, Lc 18:30, Jn 4:14, Jn 4:36, Jn 6:27, Rm 6:22, 1Tm 1:16, Tt 3:7, Jud 1:21
Réciproques : Gn 26:12, 2Ch 29:11, Jb 4:8, Jb 13:9, Jb 15:31, Jb 15:35, Jb 22:2, Jb 34:11, Ps 97:11, Ps 129:7, Pr 1:31, Pr 5:22, Pr 6:14, Pr 11:18, Pr 14:14, Ec 11:1, Es 3:10, Es 17:11, Jr 4:3, Jr 17:10, Jr 21:14, Jr 31:30, Ez 18:22, Ez 33:9, Mi 7:13, Mt 7:24, Jn 3:21, Jn 5:29, Rm 2:6, Rm 2:11, Rm 6:21, Rm 6:23, Rm 8:6, 1Co 3:8, 1Co 14:37, 2Co 5:10, Ga 5:16, Ga 5:19, Ep 5:6, Ep 5:11, 1Tm 6:19, He 10:35, 2P 1:4, 1Jn 2:25, 1Jn 3:7, Ap 14:13
1:9 Ml 1:13, 1Co 15:58, 2Th 3:13, He 12:3, Rm 2:7, 1P 2:15, 1P 3:17, 1P 4:19, Lv 26:4, Dt 11:14, Ps 104:27, Ps 145:15, Jc 5:7, Es 40:30-31, So 3:16, Mt 24:13, Lc 18:1, 2Co 4:1, 2Co 4:16, Ep 3:13, He 3:6, He 3:14, He 10:35-39, He 12:3, He 12:5, Ap 2:3, Ap 2:7, Ap 2:10, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:26-29, Ap 3:5-6, Ap 3:12, Ap 3:13, Ap 3:21, Ap 3:22
Réciproques : Gn 29:7, Nb 29:25, Js 6:13, Jg 8:4, Rt 2:7, Ne 4:21, Ne 5:16, Ps 37:7, Ps 106:3, Pr 11:18, Jr 45:3, Mt 9:19, Mt 10:22, Mt 12:15, Mt 25:17, Mc 3:3, Mc 13:13, Lc 5:6, Rm 11:22, Col 1:23, 1Th 1:3, 1Tm 6:19, Tt 3:1, He 6:11, He 10:36, Jc 1:4, Jc 1:27
1:10 Ec 9:10, Jn 9:4, Jn 12:35, Ep 5:16, Ph 4:10, Col 4:5, Tt 2:14, Ps 37:3, Ps 37:27, Ec 3:12, Mt 5:43, Mc 3:4, Lc 6:35, 1Th 5:15, 1Tm 6:17-18, Tt 3:8, He 13:16, 3Jn 1:11, Mt 10:25, Mt 12:50, Mt 25:40, Ep 2:19, Ep 3:15, He 3:6, He 6:10, 1Jn 3:13-19, 1Jn 5:1, 3Jn 1:5-8
Réciproques : Gn 14:18, Gn 29:7, Gn 50:17, Dt 10:19, Dt 15:3, Rt 3:15, 1S 25:11, Ne 5:8, Ps 16:3, Ps 34:14, Pr 3:27, Mt 9:19, Mt 22:39, Mt 25:17, Lc 6:27, Jn 13:34, Ac 16:15, Rm 12:13, 2Co 2:8, 2Co 8:4, 2Co 9:1, 2Th 3:13, 1Tm 5:8, Tt 3:1, Tt 3:2, Jc 1:27, 1P 3:11, 2P 1:7
1:11 Rm 16:22, 1Co 16:21-23
Réciproques : Jr 29:1, Phm 1:19, He 13:22
1:12 Ga 6:13, Mt 6:2, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 23:5, Mt 23:28, Lc 16:15, Lc 20:47, Jn 7:18, 2Co 10:12, 2Co 11:13, Ph 1:15, Ph 2:4, Col 2:23, Ga 2:3, Ga 2:14, Ac 15:1, Ac 15:5, Ga 5:11, Ph 3:18
Réciproques : Gn 17:10, Mt 13:21, Mt 23:15, Mc 4:17, Jn 3:26, Ac 15:24, Ac 20:30, Ac 21:21, 1Co 1:18, 2Co 5:12, 2Co 11:20, Ga 1:7, Ga 3:3, Ga 4:17, Ga 4:29, Ga 5:10, Ep 2:11
1:13 Mt 23:3, Mt 23:15, Mt 23:23, Rm 2:17-24, Rm 3:9-19, 2P 2:19, 1Co 3:21, 1Co 5:6, 2Co 11:18
Réciproques : Mt 23:4, Lc 5:38, Lc 11:46, Jn 3:26, Jn 7:19, Ac 7:53, Ac 15:1, Ac 15:24, Ac 20:30, Rm 2:21, Rm 4:2, 1Co 1:31, 2Co 10:17, 2Co 11:12, Ga 1:7, Ga 4:17, Ga 5:10, Ga 6:4, Ga 6:12, Ph 3:3, Ph 3:19, 1Th 2:6, Jc 3:14
1:14 Rm 3:4-6, Ph 3:3, Ph 3:7, Ph 3:8, 2R 14:9-11, Jb 31:24-25, Ps 49:6, Ps 52:1, Jr 9:23-24, Ez 28:2, Dn 4:30-31, Dn 5:20-21, 1Co 1:29-31, 1Co 3:21, 2Co 11:12, 2Co 12:10-11, Es 45:24-25, Rm 1:16, 1Co 1:23, 1Co 2:2, Ph 3:3, Ph 3:7-11, Ga 1:4, Ga 2:20, Ga 5:24, Ac 20:23-24, Rm 6:6, 1Co 15:58, 2Co 5:14-16, Ph 1:20-21, Ph 3:8-9, Col 3:1-3, 1Jn 2:15-17, 1Jn 5:4-5
Réciproques : 1R 21:3, Esd 5:11, Ps 62:7, Ps 64:10, Ps 105:3, Ct 8:1, Mt 13:46, Mc 8:34, Mc 8:38, Lc 5:38, Lc 9:26, Jn 16:33, Ac 5:42, Rm 4:2, Rm 6:2, 1Co 1:31, 1Co 6:15, 2Co 10:17, Ga 4:12, Col 2:20, Col 3:11, Jc 1:27, Ap 11:1, Ap 12:1
1:15 Ga 5:6, Rm 8:1, 2Co 5:17, 1Co 7:19, 2Co 5:17, Ep 2:10, Ep 4:24, Col 3:10-11, Ap 21:5
Réciproques : Gn 17:23, Js 5:5, Ps 119:165, Es 19:25, Es 43:7, Ez 11:19, Ez 36:26, Mt 12:50, Mt 13:21, Jn 3:3, Jn 3:5, Jn 6:63, Rm 2:25, Rm 2:28, Rm 3:30, Rm 4:10, Rm 6:4, Rm 7:6, Rm 14:18, Rm 16:7, 2Co 3:18, Ep 2:15
1:16 Ga 5:16, Ga 5:25, Ps 125:4-5, Ph 3:16, Ga 1:3, Nb 6:23-27, 1Ch 12:18, Ps 125:5, Jn 14:27, Jn 16:33, Rm 1:7, Ph 4:7, Ga 3:7-9, Ga 3:29, Ps 73:1, Es 45:25, Os 1:10, Jn 1:47, Rm 2:28-29, Rm 4:12, Rm 9:6-8, Ph 3:3, 1P 2:5-9
Réciproques : Gn 50:17, Ex 35:29, Ps 50:23, Ps 118:2, Ps 119:165, Es 44:5, Jr 31:31, Jr 33:21, Lc 1:33, Rm 4:11, Rm 6:4, Rm 14:18, 1Co 10:18, 2Co 1:2, Ep 6:23
1:17 Ga 1:7, Ga 5:12, Js 7:25, Ac 15:24, He 12:15, Ga 5:11, 2Co 1:5, 2Co 4:10, 2Co 11:23-25, Col 1:24
Réciproques : Mt 26:10, Lc 11:7, Ga 5:10
1:18 Rm 16:20, Rm 16:24, 2Co 13:14, 2Tm 4:22, Phm 1:25, Ap 22:21
Réciproques : Rm 1:7

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Galates 1
  • 1.1 Paul, apôtre, non de la part des hommes, ni par aucun homme, mais par Jésus-Christ, et par Dieu le Père, qui l'a ressuscité d'entre les morts,
    Cette salutation renferme déjà en abrégé la double pensée de toute l'épître, qui est d'établir l'autorité apostolique de l'auteur contre ceux qui la niaient ou la rabaissaient, et surtout de remettre dans tout son jour la doctrine de la rédemption du pécheur parfaitement accomplie par Jésus-Christ et reçue par la foi seule. Relativement à la première de ces pensées, il importait infiniment à Paul, non dans l'intérêt de sa personne ou de sa gloire, mais dans celui de la vérité, qu'il avait prêchée aux Galates, de déclarer dès l'abord que son apostolat ne provenait des hommes ni immédiatement ni médiatement. (Ni de la part, ni par ; comparez versets 11,12) Les deux termes dont il se sert pour cela signifient, l'un, que cet apostolat, en soi, n'est point d'origine ou d'institution humaine ; l'autre, qu'il ne l'a point reçu, lui, de la main d'aucun homme. Par le premier de ces termes, il oppose son autorité à celle des faux docteurs qui s'attribuaient à eux-mêmes une mission tout humaine ; par le second, il l'oppose à celle d'évangélistes fidèles, instruits et envoyés par d'autres apôtres, tels que Timothée, Tite, Luc, etc., dont l'autorité dans l'Eglise était inférieure à celle des douze apôtres de JésusChrist. Tels sont encore aujourd'hui tous les pasteurs, dont la charge dans l'Eglise est bien d'institution divine, mais dont l'instruction et la vocation ont lieu par le moyen des hommes.
    - Après avoir nié, Paul affirme ; à cette autorisation humaine, qu'il récuse, il oppose l'autorisation divine, à laquelle il en appelle exclusivement. Il est apôtre, envoyé par Jésus-Christ qui lui a conféré directement sa mission, et par Dieu le Père, origine éternelle de toutes choses. L'apôtre ajoute encore : qui l'a ressuscité d'entre les morts, afin de bien établir que sa vocation à l'apostolat par Christ était revêtue de l'autorité de Dieu même. En ressuscitant Jésus d'entre les morts, Dieu l'a déclaré son Fils avec puissance (Romains 1.4) et lui a délégué ses pouvoirs, de sorte qu'un appel adressé par Jésus-Christ est un appel de Dieu. Et, de fait, c'est par Christ ressuscité que Paul fut appelé.
    - Calvin pense que l'apôtre oppose cette idée de la résurrection de Christ (déjà glorifié lorsqu'il l'a appelé) à ceux qui lui reprochaient de n'avoir pas été témoin de sa vie terrestre. Olshausen l'applique à la puissance de résurrection et de vie par laquelle Paul a été renouvelé pour son apostolat.
    Luther la rapporte au but général de l'épître, qui combat la propre justice. "Celui, ditil, qui croit en Christ mort pour nous, meurt aussi au péché ; celui qui croit en Christ ressuscité, se relève de la mort par la puissance de la même foi, il vit en Christ et Christ en lui."
    Il est douteux que l'apôtre anticipe déjà ici sur ces pensées.
  • 1.2 et tous les frères qui sont avec moi, aux Eglises de la Galatie : Ses compagnons d'œuvre et tous les frères qui l'entouraient et qui, en pleine communion d'esprit avec lui, appuyaient son témoignage contre les faux docteurs.
  • 1.3 Grâce et paix à vous, de la part de Dieu le Père, et de notre Seigneur Jésus-Christ, Voir Romains 1.7 note.
  • 1.4 qui s'est donné lui-même pour nos péchés, afin de nous retirer du présent siècle mauvais, selon la volonté de notre Dieu et Père ; Rappeler, dès l'abord, le grand fait de la rédemption, ce moyen unique du salut, c'était déjà réfuter les erreurs que l'apôtre allait combattre.
    Le but final qu'avait le Sauveur en se donnant pour nos péchés, c'est-à-dire en sacrifice expiatoire, (1Timothée 2.6 ; 2.14) était de nous retirer (Grec : "arracher") de ce présent siècle mauvais ; le premier de ces actes désigne la rédemption accomplie sur le Calvaire, le second la rédemption ou délivrance qui s'opère chaque jour dans les croyants par la régénération. Ces deux actes de la grâce, bien que distincts, sont toujours inséparablement unis dans l'Ecriture ; et, en effet, l'un produit l'autre en tous ceux qui s'attachent au Sauveur par une foi vivante.
    - Le présent siècle mauvais est l'économie actuelle, l'état présent de l'humanité déchue de Dieu et où règne le péché, en opposition au "siècle à venir" où cette domination du péché aura été anéantie. Par le double acte de rédemption dont parle ici l'apôtre, les rachetés de Christ sont, dès ici-bas, arrachés à l'un de ces "siècles," et mis en communion vivante avec l'autre, qu'ils possèdent en espérance.
    Ces mots ne signifient point que Jésus-Christ ait été contraint par la volonté de Dieu de se donner pour nous ; il a offert son grand sacrifice par amour, comme Dieu a livré son Fils unique par amour. Mais Paul veut rappeler que toute l'œuvre du Sauveur a été accomplie en conformité avec la volonté de Dieu, et il donne ainsi une sanction souveraine à la doctrine qu'il va exposer, celle du salut de l'homme uniquement par la foi en ce sacrifice expiatoire, à l'exclusion de toute justice par les œuvres de la loi.
  • 1.5 auquel soit la gloire aux siècles des siècles, amen ! Une telle parole de profonde adoration est toujours bien placée dans la bouche du chrétien qui prononce le nom trois fois saint de Dieu son Père : combien plus, lorsqu'il se rappelle que ce Dieu de miséricorde l'a sauvé de la ruine éternelle par son Fils bien-aimé.
  • 1.6 Je m'étonne que vous vous détourniez si vite de Celui qui vous a appelés en la grâce de Christ, vers un autre évangile ; 6 à 10 Occasion de l'épitre.
    L'apôtre, comme un homme tout rempli d'une grande et sérieuse pensée, entre brusquement en matière, et exprime un douloureux étonnement de la chute des Galates. (Comparer Galates 5.7)
    En effet, aux yeux de Paul et de toute l'Ecriture, l'Evangile n'est point une simple doctrine, une opinion ; il est un fait divin, une œuvre de Dieu, par laquelle Dieu réconcilie l'homme avec lui. Quiconque se détourne de cet Evangile ou le dénature par ses propres vues, abandonne Dieu, qui l'avait appelé et déjà attiré à lui par la puissance de sa parole. Cet appel efficace rend le pécheur participant de la grâce de Christ ; les Galates, séduits par de faux docteurs et cherchant leur justice dans les œuvres de la loi, retombaient de cette grâce sous "la malédiction." (Galates 3.10)
    - L'apôtre parle ici au présent : Vous vous détournez, ou plutôt "vous êtes transportés" à un autre Evangile, par où il veut désigner cet acte de séduction comme étant encore en voie d'accomplissement, et ainsi il adoucit son reproche et exprime charitablement l'espoir que les Galates peuvent être ramenés à la vérité.
  • 1.7 qui n'est point un autre, si ce n'est qu'il y en a quelques-uns qui vous troublent et qui veulent renverser l'Evangile de Christ. Selon la version que nous conservons ici, l'apôtre, après avoir nommé un autre évangile, ajoute aussitôt : qui n'est point un autre, qui n'est point un évangile, puisqu'il n'y en a qu'un seul. Mais on peut aussi traduire toute la phrase ainsi : "Je m'étonne que vous soyez si promptement transférés de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, vers un autre évangile ; ce qui n'est pas autre chose, sinon qu'il y a quelques-uns qui vous troublent, etc."
    Ainsi l'apôtre n'a pas plutôt exprimé son étonnement, qu'il se hâte de désigner les faux docteurs comme la cause de la chute des Galates. Par là il tempère les reproches qu'il adresse à ces derniers, et prépare le lecteur aux sévères paroles qu'il va prononcer contre les premiers. Telle est l'interprétation de Calvin, de Olshausen et d'autres.
    - Renverser l'Evangile n'était peut-être pas l'intention de tous les faux docteurs, mais qu'ils le voulussent ou non, tel était le résultat de leurs erreurs. (Galates 2.21)
    - L'Evangile de Christ ne signifie pas que Christ en est l'auteur, mais l'objet, le contenu.
  • 1.8 Mais si nous-mêmes, ou si un ange du ciel vous annonçait un évangile contraire à celui que nous vous avons annoncé, qu'il soit anathème ! C'est-à-dire exclu de l'Eglise de Dieu, maudit, en exécration. (Romains 9.3, note ; 1Corinthiens 16.22) Comme Romains 9.3, Paul, en admettant que lui-même ou un ange de Dieu pût annoncer un autre Evangile, suppose une chose impossible, afin de rendre sa pensée plus absolue. (Comparer 1Corinthiens 13.1)
    Son indignation paraît d'autant plus effrayante qu'elle lui fait retourner l'imprécation contre luimême.
  • 1.9 Comme nous l'avons déjà dit, je le dis encore maintenant : Si quelqu'un vous évangélise contrairement à ce que vous avez reçu, qu'il soit anathème ! Grec : "Je vous l'ai déjà dit auparavant ;" où ? Quelques-uns répondent : ici même. (verset 8) D'autres pensent que c'était auparavant, lors de son second séjour en Galatie, où certains symptômes pouvaient lui faire prévoir ce qui arriverait.
    Maintenant il répète ce jugement en présence du fait accompli. La répétition n'en a que plus de force. Il est impossible, en effet, d'exprimer d'une manière plus énergique et plus pénétrante l'absolue certitude et l'absolue autorité de l'Evangile annoncé par l'apôtre.
    Pour parler comme Paul le fait ici, il faut avoir, non seulement une conviction profonde de la divinité du christianisme, mais la certitude de l'avoir reçu par une révélation personnelle, et d'avoir été élevé au-dessus de toute erreur dans l'exposition qu'on en a faite.
    Un docteur infaillible peut seul tenir ce langage ; tout autre, même instruit et établi par Paul, n'aura qu'une intelligence incomplète de l'Evangile et devra admettre que tel de ses frères peut l'avoir compris et le prêcher mieux que lui. Aussi l'apôtre sent-il fort bien qu'il vient de prendre dans l'Eglise de Dieu une position telle qu'il faut la justifier ; et c'est ce qu'il fait dans les versets qui suivent.
  • 1.10 Car maintenant est-ce que je désire la faveur des hommes ou celle de Dieu ? ou cherché-je à plaire aux hommes ? Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur de Christ. Grec : "Persuadé-je les hommes ou Dieu ?"
    Persuader a ici le sens de se concilier, gagner pour sa cause, et cette question : persuadéje ? signifie à peu près la même chose que la suivante : cherché-je à plaire ? Ce maintenant reprend celui de verset 9 ; là se trouve la réponse péremptoire à la question que Paul pose ici.
    En effet, les terribles paroles qui précédent, si propres à provoquer l'animadversion de tout homme non soumis à l'Evangile, prouvent abondamment que tout, dans son ministère et dans sa prédication, est de Dieu, et qu'il est bien éloigné de vouloir plaire aux hommes, de rechercher leur faveur, comme on le lui reprochait. Il est probable, en effet, que ses adversaires l'accusaient de rechercher la faveur des hommes en les déchargeant du joug de la loi.
    "Si je plaisais encore..." il y avait eu un temps où Paul plaisait aux hommes : c'est quand il vivait en pharisien. Comparer sur la pensée elle-même, Romains 15.1-3, où elle est présentée plus complète et sous ses deux faces opposées en apparence.
  • 1.12 car je ne l'ai reçu ni appris d'un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ. 11 à 24 L'apostolat de Paul indépendant des hommes.
    La déclaration solennelle de verset 11 n'a pas pour but d'établir que l'Evangile, en soi, n'est pas d'origine humaine ; personne dans les Eglises de Galatie n'en niait la divinité ; mais Paul, afin de justifier l'autorité absolue qu'il vient d'assumer, (versets 8,9) tient à protester que l'Evangile annoncé par lui ne lui venait d'aucun homme. Il explique clairement sa pensée à cet égard, (verset 12) comme il l'avait déjà fait dès les premiers mots de sa lettre. (verset 1)
    Il n'a point reçu l'apostolat de l'Evangile par l'autorité d'un homme, il n'a pas même été enseigné (ainsi porte le grec) par les hommes, mais directement par une révélation de Jésus-Christ. Cette expression désigne en premier lieu l'apparition du Sauveur à Saul de Tarse sur le chemin de Damas (Actes 9.3 et suivants ; Actes 22.6 et suivants ; verset 15 et suivants) ; car à cette apparition remontent non seulement la conversion de Paul et sa mission apostolique, mais le contenu tout entier de son enseignement, de sa prédication.
    En se montrant dans sa gloire céleste à celui qui le persécutait comme un imposteur, Jésus l'avait convaincu de l'erreur dans laquelle il était et de la fausseté de ce système juif et pharisaïque dont il s'était fait l'ardent défenseur. Son apparition jeta Saul de Tarse dans une crise morale dans laquelle son vieil homme reçut le coup de mort pour céder la place à un homme nouveau. Cette transformation morale eut pour conséquence une transformation complète de ses idées ; elle produisit cet Evangile que Paul devait prêcher et qui dans ses grands traits et dans ses caractères distinctifs porte la marque de la soudaine et radicale conversion de l'apôtre.
    "Impuissance du régime légal pour sauver l'homme, gratuité du salut, fin de l'économie mosaïque par l'avènement du salut messianique, divinité du Messie, destination universelle de son œuvre, tous ces éléments de la nouvelle conception religieuse de Paul, de son évangile, (Romains 2.16 ; Romains 16.25) étaient implicitement renfermés dans le fait qui opéra sa conversion et s'en dégagèrent graduellement pour sa conscience, dans l'évolution qui s'opéra chez lui sous le rayon de l'Esprit pendant les trois jours qui suivirent ce fait décisif." Godet, Com. sur l'ép. aux Romains I page 25. Comparer aussi notre Introduction générale aux ép. de Paul.
    - Après cette grande révélation initiale, le Seigneur accorda à Paul, dans le cours de son ministère, d'autres révélations directes, (Galates 2.2 ; Ephésiens 3.3 ; 2Corinthiens 12.1-7 ; 1Corinthiens 9.1 ; 15.8 ; Actes 18.9) des visions prophétiques, (Actes 16.9 ; 18.9 ; 23.11) des directions surnaturelles du Saint-Esprit. (Actes 16.7 ; 18.5 ; 20.22,23 ; 21.4)
    Dans ces communications exceptionnelles, l'apôtre trouvait une abondante compensation à ce dont il avait été privé en n'étant pas, comme les autres apôtres, témoin de la vie terrestre de son Maître. Il ressort de là que nul, parmi les docteurs ou pasteurs de l'Eglise, n'est en droit de tenir le langage de Paul, vu que nul n'a reçu personnellement ni sa mission ni sa doctrine par des révélations directes de Jésus-Christ. Il en résulte aussi le devoir de ramener sans cesse tout enseignement humain, et même la doctrine de l'Eglise entière, à la pierre de touche, seule infaillible, des écrits apostoliques. Vouloir rabaisser ce témoignage apostolique au niveau d'un simple enseignement religieux, tel que tout chrétien éclairé peut le donner, c'est nier ou ignorer les faits les plus patents du Nouveau Testament.
    Ces deux versets (versets 11,12) contiennent le sujet entier de la démonstration historique qui va suivre et par laquelle Paul établit que son évangile est indépendant des hommes. (Ch. 1 et 2.) C'est pourquoi il débute par une déclaration solennelle : Je vous fais connaître, frères, (Comparer 1Corinthiens 15.1, note) comme si ses lecteurs n'en avaient aucune connaissance, ce qui pour plusieurs était possible.
  • 1.14 et que j'étais avancé dans le judaïsme, plus que beaucoup de ceux de mon âge dans ma nation, étant le plus ardent zélateur des traditions de mes pères. En rappelant ces circonstances notoires de sa vie, l'apôtre veut prouver encore (car) qu'il avait reçu son Evangile directement de Jésus-Christ, puisqu'il avait été brusquement converti et appelé à l'apostolat, sans aucune intervention des hommes.
    En même temps, il montre qu'il n'a que trop bien connu, par sa propre expérience, ces traditions des pères que les faux docteurs voulaient imposer de nouveau aux disciples du Sauveur. Ces traditions, ce n'était pas seulement la loi, mais tout l'ensemble des préceptes pharisaïques, tout ce qu'il appelle le judaïsme. Il en était zélateur au point de persécuter et de ravager l'Eglise. (Actes 9.1,21) Sa conversion était donc inexplicable sans une intervention divine.
  • 1.15 Mais quand il plut à Celui qui m'avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m'a appelé par sa grâce, Dès le sein de ma mère, c'est-à-dire sans aucun mérite de ma part, sans égard possible à mes œuvres. (Romains 9.11 ; Esaïe 44.2 ; 49.1 ; Jérémie 1.5 ; Psaumes 139.15,16)
    - Le texte reçu porte : "Quand il plut à Dieu qui..." ce mot n'est pas authentique. Notre version rétablit la vraie leçon.
  • 1.16 de révéler en moi son Fils, afin que je l'annonçasse parmi les païens, aussitôt, je ne consultai point la chair et le sang, "De même que tout l'ensemble du règne de Dieu a son temps marqué pour l'accomplissement des promesses (Galates 4.4) de même aussi le salut de chaque racheté. Lorsque ce moment décisif vint pour Paul dans son voyage à Damas, Dieu accomplit en lui le conseil éternel de son élection par la vocation, afin de faire de lui un instrument béni pour la propagation de l'Evangile. L'élection se présente donc ici comme entièrement indépendante des œuvres. C'est la grâce (à laquelle l'apôtre attribue ici toutes choses) qui l'a, à la fois, mis à part, appelé, et qui a révélé le Fils de Dieu en lui. Ces derniers termes ne doivent donc pas s'entendre seulement de l'apparition extérieure de Jésus-Christ à l'apôtre, mais de tout l'ensemble de l'opération de la grâce, par laquelle Christ fut révélé intérieurement, dans son cœur, comme le Fils éternel de Dieu." Olshausen.
    Et en révélant ainsi le Sauveur en lui, Dieu fit comprendre à Paul que c'était afin qu'il l'annonçât aux païens (aux "nations"). Conversion et apostolat furent une même œuvre divine en lui. (Comparer Actes 22.21)
    C'est-à-dire ni les penchants de son propre cœur, ni les avis ou les instructions d'aucun homme, d'aucun des apôtres. (verset 17) Il ne mentionne pas même ici ses rapports avec Ananias, qui n'avait point pour mission de l'instruire. (Actes 9.15)
    - Le mot aussitôt se rapporte à tout l'ensemble des trois phrases jusqu'à je m'en allai. (verset 17)
  • 1.17 et je ne montai point à Jérusalem vers ceux qui avaient été apôtres avant moi ; mais je m'en allai en Arabie, et je revins de nouveau à Damas. D'après le récit des Actes, il aurait commencé immédiatement à prêcher l'Evangile dans les synagogues de Damas. (Comparer Actes 9.20 note.)
  • 1.18 Ensuite, trois ans après, je montai à Jérusalem, pour faire la connaissance de Céphas ; et je demeurai chez lui quinze jours. Trois ans, à dater de sa conversion ; Paul prêcha l'Evangile tout ce temps sans avoir vu les apôtres.
    Comparer Actes 9.26-30, notes. Luc relève d'autres circonstances de ce séjour à Jérusalem ; mais c'est bien le même séjour.
    - Le texte reçu dit ici Pierre, au lieu de Céphas. (Comparer Galates 2.9,11,14) Paul insiste sur la courte durée de quinze jours pour écarter l'idée qu'il eût reçu alors des instructions de Céphas ou d'autres. Le verset suivant a le même but.
  • 1.19 Mais je ne vis aucun autre des apôtres, sinon Jacques, frère du Seigneur. Voy. l'Introduction à l'épître de Jacques.
  • 1.20 Or dans les choses que je vous écris, je proteste devant Dieu que je ne mens point. Grec : "Or les choses que je vous écris, voici, devant Dieu, que je ne mens point." (Comparer Romains 9.1 ; 2Corinthiens 11.31) Cette attestation, dans un récit qui n'est pas achevé, paraît se rapporter surtout à verset 19. Et c'était bien là le point important.
  • 1.24 Et elles glorifiaient Dieu à cause de moi. Dans le récit de toutes circonstances, Paul n'a d'autre but que de montrer combien sa vocation à l'apostolat, et toutes les premières années de l'exercice de son ministère, restèrent indépendantes de toute influence humaine, même à l'égard des autres apôtres.
    Le Seigneur seul avait tout opéré en lui et par lui. De là, l'autorité de sa mission, qu'il oppose aux prétentions des faux docteurs. La même intention se manifeste dans le récit des faits qui vont suivre. (Galates 2)
  • Galates 2

  • 2.1 Ensuite, quatorze ans après, je montai de nouveau à Jérusalem avec Barnabas, et je pris aussi Tite avec moi. Chapitre 2.
    1 à 10 Comment Paul fut amené à faire connaître son ministère par les apôtres de Jérusalem.
    Cet ensuite correspond à celui de Galates 1.18, comme celui-ci continuait le récit de verset 15 et suivants L'un et l'autre peuvent avoir pour point de départ l'époque de la conversion de Paul. Si au contraire ils sont successifs, selon l'opinion de quelques interprètes, ces quatorze ans nous reporteraient à la dix-septième année après sa conversion. Il est donc très difficile de déterminer lequel de ses voyages à Jérusalem l'apôtre a ici en vue.
    L'opinion des interprètes varie entre les trois rapportés par Luc dans les Actes, (Actes 11.29,30) et les circonstances historiques, pour autant qu'elles nous sont connues, ne s'adaptent parfaitement à aucun des trois. Gerlach admet le voyage de Actes 18 ; il y a beaucoup plus de probabilités en faveur de celui de Actes 15, c'est-à-dire que cette conférence de Paul avec les apôtres de Jérusalem serait ce qu'on a appelé le concile apostolique.
    En plaçant, comme on le fait d'ordinaire, la conversion de Paul en l'année 36 de notre ère, et en comptant les quatorze ans à dater de cette conversion, on arrive à l'an 50, généralement admis comme l'époque du concile apostolique. S'il en est ainsi, il ne faudrait donc pas entendre les premiers mots de notre chapitre comme si Paul voulait dire qu'il n'a point fait de voyage à Jérusalem avant cette époque, puisque luimême vient d'en rappeler un, (Galates 1.18) et que Luc en rapporte deux antérieurs. (Actes 9 ; Actes 11 - Comparer Actes 11.30, note.)
    Ce qui importe ici à notre apôtre, c'est de bien constater ces deux faits :
    1° qu'il a été élevé à l'apostolat et qu'il l'a exercé durant de longues années d'une manière tout à fait indépendante des hommes, par l'autorité de Jésus-Christ seul ;
    2° qu'après cela son ministère a été solennellement reconnu par les autres apôtres du Seigneur (verset 2, note ; versets 7-10, note), en sorte qu'il est en parfaite harmonie avec ces apôtres dont les faux docteurs judaïsants invoquaient contre lui l'autorité.
    C'est pour cela encore qu'il rappelle ici qu'il était accompagné dans ce voyage par deux de ses compagnons d'œuvre, Barnabas et Tite, dont l'un était d'origine israélite, l'autre né païen. En prenant ce dernier avec lui, il voulait tenter une épreuve décisive : si Tite était traité comme un frère par les chrétiens de Jérusalem, reçu dans leurs assemblées, leurs agapes, la cause des païens était gagnée, et Paul ramenait avec lui à Antioche la preuve vivante de sa victoire. (Comparer verset 3, note.)
  • 2.2 Or j'y montai suivant une révélation, et je leur exposai l'Evangile que je prêche parmi les païens, mais, dans le particulier, à ceux qui sont le plus considérés, de peur que je ne courusse, ou que je n'eusse couru en vain. Cette circonstance n'est pas rapportée dans le livre des Actes ; mais Paul reçut une révélation d'en haut qui lui confirma la résolution de toute l'Eglise d'Antioche, (Actes 15.1,2, note) ou bien cette résolution elle-même fut prise par une direction spéciale de Dieu.
    Cette désignation des apôtres, répétée ici plusieurs fois (verset 6 et 9), était sans doute employée avec une affectation marquée par ceux qui opposaient l'autorité de ces apôtres à celle de Paul. Il devait donc tenir d'autant plus à leur exposer dans le particulier, à part de tous les autres, la manière dont il prêchait l'Evangile.
    Paul, arrivé à Jérusalem, exposa à ses compagnons d'œuvre dans l'apostolat l'Evangile qu'il prêchait et la manière dont il le prêchait, non pour demander leur approbation ou leur autorisation, ce qui serait en contradiction avec l'indépendance de son ministère, qu'il veut précisément démontrer ici ; mais il chercha, par un humble amour de la paix et dans l'intérêt de l'Evangile, à établir son parfait accord avec eux, afin que, d'une part, les faux docteurs ne pussent plus s'appuyer de leur autorité ou même prétendre avoir été envoyés par eux, pour rétablir le règne de la loi ; et que, d'autre part, il ne surgît pas des malentendus réels entre lui et les autres apôtres. Dans les deux cas l'action de Paul aurait été entravée ; il pouvait craindre d'avoir couru en vain.
    Sérieux enseignement sur l'importance de maintenir l'unité et l'harmonie entre les serviteurs de Dieu qui travaillent dans les diverses parties de son règne !
  • 2.3 Mais même Tite, qui était avec moi quoiqu'il fût Grec, ne fut point obligé de se faire circoncire Si l'on se représente les préjugés judaïques qui régnaient encore parmi les chrétiens de Jérusalem (par exemple Actes 11.1 et suivants), on conviendra qu'il devait leur paraître fort étrange de voir un incirconcis compagnon d'œuvre de notre apôtre.
    Et cependant tous reconnurent sa liberté d'action, au point de ne pas exiger la circoncision de Tite, que Paul n'aurait sûrement pas accordée en ces circonstances, bien que lui-même ait fait peu après circoncire Timothée. (Actes 16.3, note.)
    Il n'attachait aucune importance à ces cérémonies de la loi, pourvu qu'on ne s'en autorisât pas pour affaiblir ou ruiner la doctrine du salut par grâce ; mais dans ce cas, il s'y opposait avec la plus grande énergie. (Comparer Galates 5.3-6, note.)
  • 2.5 nous ne leur cédâmes point pour nous soumettre à eux, non pas même un moment, afin que la vérité de l'Evangile fût maintenue parmi vous. Ces deux versets (versets 4,5) donnent la raison pour laquelle Tite ne fut point circoncis : à cause des faux frères, qui, imbus de préjugés pharisaïques, s'étaient glissés dans l'assemblée et cherchaient, précisément dans la sainte liberté chrétienne que donne la justification par la foi seule, un prétexte pour attaquer l'Evangile de Paul.
    "En toute autre circonstance, semble dire l'apôtre, nous n'eussions fait aucune difficulté à l'égard de Tite ; mais alors ni les apôtres de Jérusalem, ni nous ne leur cédâmes, même pour un instant" Leur céder n'eût point été supporter des frères faibles, ni renoncer volontairement et par charité à une liberté légitime, comme notre apôtre lui-même le recommande instamment ; (Romains 14 ; 1Corinthiens 8 ; 1Corinthiens 9 Romains 15.1-3) ; mais c'eût été renier la vérité, une doctrine fondamentale de l'Evangile, et remettre les chrétiens, surtout les païens convertis, sous le joug de la loi.
    Cette admirable distinction que Paul faisait ainsi, est de la plus haute importance et d'une application journalière de notre temps encore. Lorsqu'il s'agissait de chrétiens faibles, peu éclairés, timorés dans leur observance de la loi (dont ils ne faisaient point une condition du salut, mais par laquelle ils cherchaient à obéir à Dieu selon leurs lumières), l'apôtre commandait le support et déclarait lui-même qu'il se faisait Juif avec les Juifs, tout à tous, (1Corinthiens 9.20-22) parce qu'il espérait par là les amener à une plus grande liberté, tandis qu'il aurait craint de les éloigner en les heurtant ou en leur imposant plus d'indépendance que n'en comportait leur connaissance ou leur foi.
    Mais quand des hommes s'érigeaient orgueilleusement en docteurs, enseignaient la nécessité d'observer la loi pour être sauvé, et renversaient ainsi la grande doctrine de la justification par la foi, alors Paul, et avec lui les autres apôtres, ne leur cédaient point, pas même une heure, pour se soumettre à eux. (Actes 16.3, note ; Romains 14.1-4, note.) Sans quoi la vérité de l'Evangile, loin d'être maintenue, aurait certainement péri.
  • 2.6 Et quant à ceux qui sont les plus considérés, quels qu'ils aient jamais été, il n'importe point, car Dieu n'a point égard à l'apparence de l'homme ; en effet ceux qui sont les plus considérés ne m'ont rien opposé ; Paul vient de dire de quelle manière il maintient la vérité vis-à-vis des faux frères. "Quant aux apôtres eux-mêmes les plus considérés (Grec :"considérés comme étant quelque chose"de grand) pour quelque estimés qu'ils soient ou qu'ils méritent d'être, peu importe, je conserve toute mon indépendance à leur égard, par la simple raison que Dieu n'a pas égard à l'apparence (Grec :"au visage") de l'homme."
    - Personne, pas même Pierre, Jean, ni Jacques, ne jouit d'une faveur spéciale de Dieu, de telle sorte que Dieu soit dépendant de lui et qu'on puisse dire : ce qui ne vient pas de lui est sans valeur. Pierre n'est pas plus grand devant Dieu qu'un autre et, dans la balance divine, il ne pèse pas plus que Paul. Pierre a suivi Jésus depuis le Jourdain jusqu'en Golgotha ; il n'en résulte pas que Dieu doive tout accomplir par lui et ne puisse choisir Paul pour instrument...L'apôtre s'exprime sur ce ton tranchant, parce qu'il combat des gens qui, par leur attachement à l'homme, lui attribuent en propre l'honneur qui lui est seulement prêté par Dieu. Il demande qu'on ne fasse pas d'un apôtre, fût-ce de Pierre, plus qu'un homme.
    Luther disait : Ma personne importe peu ; Dieu saura bien créer dix docteurs Martin Paul dit de même de Pierre, Jacques et Jean : "Quels qu'ils aient été, il n'importe point." Schlatter.
    Et eux, en toute humilité partageaient son sentiment, puisqu'il peut ajouter : ils ne m'ont rien imposé ou (Grec :) "communiqué de plus, ajouté," quant à la doctrine ou à l'exercice de l'apostolat. Il faut remarquer du reste que ces paroles un peu rudes ne s'adressaient pas aux apôtres, mais aux faux docteurs qui usaient et abusaient de leur nom pour s'opposer à Paul.
  • 2.8 (car celui qui a agi efficacement dans Pierre pour l'apostolat parmi les circoncis, a aussi agi efficacement en moi pour l'apostolat parmi les païens), Et c'est en cela même, dans cette "démonstration d'esprit et de puissance" que les apôtres de Jérusalem durent nécessairement reconnaître le sceau de Dieu sur le ministère de Paul. Du reste, ces deux champs de travail assignés ici à Pierre et à Paul, n'étaient point délimités d'une manière absolue ; les premiers païens furent amenés à l'Evangile par Pierre, (Actes 10) et Paul, dans tous ses voyages missionnaires, prêchait d'abord dans les synagogues.
    Mais il reste vrai que dès sa conversion, (Actes 9.15) et plus tard encore, (Actes 22.17-21) Paul avait reçu pour mission spéciale l'évangélisation des païens, ce qui fut en effet l'œuvre de sa vie. Cette mission, venant directement du Seigneur, ne pouvait pas être méconnue de ses frères dans l'apostolat.
  • 2.9 et ayant reconnu la grâce qui m'avait été donnée, Jacques et Céphas et Jean, qui sont considérés comme des colonnes, me donnèrent à moi et à Barnabas la main d'association ; afin que nous allassions, nous, vers les païens, et eux vers les circoncis ; Pierre. (Comparer Jean 1.42 ; Matthieu 16.18)
    Grec : "Les mains droites de communion." Tous, en leur donnant la main d'association, les reconnurent solennellement comme étant leurs compagnons d'œuvre et travaillant dans la même communion fraternelle, qui procède de l'union de chaque membre avec le Sauveur. (Comparer Actes 15) Le récit de Luc se trouve ainsi complété par ces paroles de Paul.
    Si les apôtres eux-mêmes mettaient tant d'importance à être reconnus par leurs condisciples dans la communion de l'Eglise, combien plus les autres serviteurs de Dieu doivent-ils y tenir, dans l'intérêt de l'unité et de la charité ! S'isoler, se fractionner à l'infini, ne vouloir que des églises et oublier l'Eglise, n'est point un fruit de l'Esprit de Dieu.
  • 2.10 nous recommandant seulement de nous souvenir des pauvres ; ce qu'aussi j'ai eu soin de faire. Plusieurs passages de ses lettres montrent, en effet, avec quel soin Paul remplissait cette recommandation de l'Eglise. Ce devoir lui était dicté du reste par sa charité. (Voir Actes 11.30 ; Romains 15.25 ; 1Corinthiens 16.1-4 ; 2Corinthiens 8 ; 2Corinthiens 9)
    Le soin des pauvres, des malades, de tous les êtres souffrants, fut, dès l'origine, non seulement un fruit de l'amour chrétien, mais un lien puissant entre les Eglises judéo-chrétiennes et celles qui sortaient du paganisme. Ce moyen, constamment joint à la prédication de l'Evangile, sera, de nos jours encore, le plus puissant pour ramener à Jésus-Christ une génération qui s'éloigne de lui.
  • 2.11 Mais lorsque Céphas vint à Antioche, je lui résistai en face, parce qu'il méritait d'être repris. 11 à 21 Paul résiste à Céphas.
    Antioche de Syrie, siège d'une Eglise nombreuse, composée en grande partie de païens convertis. (Comparer Actes 13.1 et suivants) Paul était retourné à Antioche après le concile de Jérusalem. (Actes 15.33-35) L'époque où Pierre y vint n'est pas indiquée, mais il est probable que ce fut plus tard, pendant un séjour que Paul fit à Antioche entre son second et son troisième voyage missionnaire (Actes 18.22,23, notes.)
    On peut traduire plus exactement : "Parce qu'il était blâmé, accusé," ou même "condamné," sans doute par des chrétiens d'Antioche que sa conduite scandalisait. Les versets suivants montrent à quel sujet. Paul raconte cet événement pour convaincre d'autant mieux les Galates de l'indépendance de son apostolat, et de l'importance qu'ils devaient attacher à la doctrine fondamentale de la justification par la foi seule. Ce récit complète celui qui précède et forme l'introduction la plus naturelle à la partie de l'épître qui va exposer de nouveau la grande doctrine en question.
  • 2.12 Car avant l'arrivée de quelques-uns venus de la part de Jacques, il mangeait avec les païens ; mais quand ils furent arrivés, il se tenait à l'écart et s'esquivait, craignant ceux de la circoncision. Mangeait avec les chrétiens convertis du paganisme, c'est-à-dire vivait en communion avec eux. (Luc 15.2) C'est cette liberté qui choquait les chrétiens judaïsants, (Actes 11.3) et cela surtout parce que, dans leurs repas et leur alimentation, les païens n'observaient pas les dispositions de la loi mosaïque et de la tradition juive. (Comparer Lévitique 11 ; Actes 15.20,28,29 ; Marc 7.1 et suivants)
    Il n'est point dit dans quel but ces quelques-uns venaient (de Jérusalem à Antioche) de la part de Jacques ; il est douteux qu'ils fussent chargés par cet apôtre d'agir dans un esprit judaïsant ; car, bien que lui-même observât la loi, il avait positivement reconnu le ministère de Paul parmi les païens. (verset 9 ; comparez Actes 15.13 et suivants)
    Quoi qu'il en soit, c'est sous l'influence de ces personnes, venues de la Judée, que Pierre s'esquivait et se tenait à l'écart momentanément et affectait un judaïsme qui, sous l'autorité et par l'exemple d'un si grand apôtre, pouvait exercer au sein de l'Eglise une influence pernicieuse sur la doctrine même. Le verset verset 13 en fournit la preuve. Le motif d'une telle conduite, indiqué verset 12, était tout à fait en harmonie avec le caractère de ce disciple : Pierre fut entraîné par cette crainte des hommes qui avait naguère causé son reniement.
  • 2.13 Et les autres Juifs aussi dissimulèrent avec lui ; de sorte que Barnabas même se laissa entraîner à leur dissimulation. Grec : "Et les autres Juifs usèrent d'hypocrisie avec lui, en sorte que Barnabas fut entraîné dans leur hypocrisie."
    Il ne faut rien retrancher de la force de ces expressions, car, tout en aggravant la faute de Pierre, elles réfutent à l'avance les conséquences erronées qu'on pourrait tirer, et qu'on a souvent essayé en effet de déduire de cette faute. "Où est, a-t-on dit, l'unité de doctrine dans les apôtres ? Où est leur autorité absolue dans les vérités du salut ? Voici deux des plus grands apôtres en flagrante contradiction sur le point le plus important de la doctrine."
    Il n'y a rien dans ce récit qui donne lieu à ces conclusions, ni qui rende nécessaires les hypothèses auxquelles on a eu recours pour l'expliquer, ni qui justifie une théorie de l'inspiration d'après laquelle les écrits seuls des auteurs sacrés auraient été inspirés et non leur personne et leur enseignement oral.
    En effet, c'est à Pierre lui-même que fut révélée d'abord la grande vérité du salut des païens par la foi sans les œuvres de la loi. (Actes 10) Devenu le premier héraut de cette vérité, et, à cause de cela, accusé par les chrétiens judaïsants de Jérusalem, il se justifie devant tous, s'appuyant de la révélation expresse de Dieu et du don du Saint-Esprit accordé aux païens convertis. (Actes 11) Enfin la question est solennellement portée par Paul et Barnabas devant les apôtres et l'Eglise de Jérusalem, (Actes 15) et c'est Pierre qui, le premier, prend la parole et défend avec énergie la liberté chrétienne de ceux que Dieu a appelés à la foi du sein du paganisme. "Maintenaient donc, conclut-il, pourquoi tentezvous Dieu en voulant imposer aux disciples un joug que ni nos pères ni nous n'avons pu porter ? Mais nous croyons que nous serons sauvés par la grâce du Seigneur Jésus-Christ, de même qu'eux." (Actes 15.10,11)
    Bientôt après, Pierre vient à Antioche...A-t-il changé de conviction ? Non, puisque sa conduite judaïsante est déclarée une hypocrisie. Enseigne-t-il une doctrine contraire à celle de Paul sur la loi et sur la grâce ? Nullement, pas plus qu'il ne professait une théorie de la trahison lorsqu'il renia son Maître dans la cour de Caïphe. Ici, comme alors, il commet une faute, un péché, et par la même faiblesse de son cœur : la crainte des hommes, ainsi que Paul le déclare positivement. (Actes 15.12)
    En principe, les deux apôtres sont parfaitement d'accord, ils professent la même vérité ; mais dans la conduite, Pierre est un moment inconséquent à cette doctrine. Il succombe à une tentation vers laquelle inclinait son caractère naturel, et Paul l'en reprend : voilà tout le sens de cet événement. Or, nul dans l'Eglise, même en admettant complètement l'autorité apostolique, n'a jamais songé à revendiquer pour les apôtres l'impeccabilité. (Comparer Actes 15.39 ; 23.3 et suivants)
    UN SEUL a eu le droit de dire : "Qui de vous me convaincra de péché ?" Au reste, Pierre pouvait d'autant plus facilement se faire illusion sur la portée et les conséquences de sa faiblesse en cette occasion, que les observances de la loi étaient alors encore religieusement gardées par tous les chrétiens de la Palestine, et que Paul lui-même ne se faisait pas le moindre scrupule de s'y soumettre lorsque les circonstances lui garantissaient que la doctrine du salut par grâce n'en recevrait aucun dommage. (Comparer versets 3-5, note, et surtout Actes 21.20 et suivants, note.)
    Enfin, tout porte à croire que Pierre reconnut son erreur, et ainsi il ne fut pas moins admirable dans son humilité, que Paul dans son zèle énergique pour la vérité : souffrir la répréhension est plus difficile encore que de la faire. Et voilà l'homme dont on a voulu faire le prince des apôtres et le premier des papes ! Ce pape aurait donc été moins infaillible que ses successeurs. Il est vrai que pour se mettre à l'aise on a commencé par accréditer l'invention qu'il ne s'agit point, dans ce chapitre, de l'apôtre Pierre, mais de quelque disciple portant le même nom !
  • 2.14 Mais quand je vis qu'ils ne marchaient pas de droit pied, selon la vérité de l'Evangile, je dis à Céphas, en présence de tous : Si toi qui es Juif, vis à la manière des païens, et non à la manière des Juifs, pourquoi obliges-tu les païens à judaïser ? Avant l'arrivée des judaïsants, Pierre, bien que Juif de naissance, vivait à la manière des païens convertis, c'est-à-dire, qu'il mangeait avec eux (verset 12) et ne s'astreignait plus aux prescriptions de la loi. Dieu lui-même l'avait conduit dans cette voie (Actes 10) et telle avait été dès lors, on peut le supposer, sa pratique habituelle.
    Mais, depuis que les envoyés de Jacques sont à Antioche, il se met à observer rigoureusement la loi : c'était proclamer que cette observation était nécessaire au salut, et obliger, moralement, par l'autorité de son exemple, les chrétiens d'Antioche, sortis du paganisme, à judaïser. Tel est le reproche de Paul. Après l'avoir exprimé, il le motive, dans les versets suivants, par l'exposition de la doctrine qu'il s'agissait de préserver intacte.
  • 2.15 Pour nous, nous sommes Juifs de naissance, et non pécheurs d'entre les païens ; Après avoir lu Romains 3.9, nul ne saurait être tenté d'interpréter ici les paroles de l'apôtre comme s'il voulait dire que les Juifs ne sont pas des pécheurs. Ce serait même directement l'opposé de sa pensée, puisqu'il déclare précisément qu'eux, Juifs de naissance, ne peuvent être justifiés par les œuvres de la loi, mais uniquement par la foi en Jésus-Christ. (verset 16)
    Et si pour eux, Juifs de naissance, il n'y avait pas d'autre moyen de salut, combien moins pour les pécheurs d'entre les païens, que les faux docteurs, et Pierre luimême en judaïsant, voulaient ramener sous le joug de la loi !
  • 2.16 néanmoins, sachant que ce n'est pas par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus-Christ que l'homme est justifié, nous avons, nous aussi, cru en Jésus-Christ, afin d'être justifiés par la foi en Christ, et non par les œuvres de la loi ; parce que nulle chair ne sera justifiée par les œuvres de la loi. Romains 3.20. La doctrine fondamentale de la justification du pécheur par la foi seule, sans les œuvres de la loi, a été exposée par l'apôtre dans Romains 1.17 à Romains 5. (Voir les notes, et comparez ci-dessous les Galates 3 et Galates 5)
    - Ces paroles (versets 15,16) prouvent que Paul est convaincu de trouver en Pierre la doctrine qu'il professait lui-même, car ces mots : nous, Juifs de naissance, sachant, etc., embrassent l'un et l'autre. (Comparer verset 13, note.)
    Or, la vue de Juifs répudiant toute confiance pour le salut dans les œuvres de la loi, et s'appuyant uniquement sur la foi en Jésus-Christ, devait faire une profonde impression sur les païens convertis que de faux docteurs avaient, en partie, ramenés sous la loi. Il importait donc d'autant plus que l'exemple de Pierre à Antioche ne vint pas affaiblir cette impression et troubler la foi que Paul avait prêchée.
  • 2.18 Car si je rebâtis les choses que j'ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur. Paul continue sa démonstration sans indiquer si ces paroles font encore partie du discours adressé à Pierre, (verset 14) ou s'il se tourne maintenant vers les Galates. Quelques exégètes bornent (à tort) ce discours à verset 14 ; d'autres l'étendent jusqu'à verset 16 ; d'autres, jusqu'à la fin du chapitre.
    Peu importe pour le sens. Mais c'est ce sens même qui, ici, (versets 17,18) a donné lieu à des interprétations très diverses.
    Au premier abord, on serait tenté d'appliquer ces paroles à la sanctification, plutôt qu'à la justification, et de les entendre ainsi : "Si nous, qui admettons le salut de l'homme par la foi en Christ, restons pourtant dans la péché (péché actuel et corruption), ne faisons-nous pas de Christ le ministre du péché ? N'est-ce pas dire qu'il l'autorise ? Loin de nous ce blasphème ! car, si je rebâtis précisément ce que j'ai voulu détruire, une liberté charnelle ; si je dis : péchons afin que la grâce abonde, c'est moi, moi-même qui suis un transgresseur !"
    Mais cette interprétation n'entre point dans l'ensemble du raisonnement de Paul, qui, évidemment, discute deux moyens opposés de justification : la foi en Christ et les œuvres de la loi.
    Voici donc plutôt ce qu'il veut dire : Si nous, Juifs, qui avons reconnu que nous ne pouvons être justifiés par les œuvres de la loi (versets 15,16) et qui cherchons à l'être en Christ, par la foi en son nom, nous étions encore, nous aussi, trouvés pécheurs (comme ces pécheurs d'entre les païens verset 15), c'est-à-dire non justifiés, sans justice, et qu'ainsi notre foi en Christ se fût montrée insuffisante et vaine, - alors Christ serait donc un ministre du péché (et non de la justice) ? il serait cause que, pour lui, nous avons renonce à la justice de la loi, et il nous laisserait dans le péché et la condamnation ? Loin de nous cette pensée, ce blasphème ! Car, si (comme Pierre voudrait le faire en judaïsant) je rebâtis les choses que j'ai détruites, c'est-àdire la loi, la justice par les œuvres, bien loin que Christ soit ministre du péché, c'est moi-même qui me constitue (ou Grec : "me recommande," avec ironie) comme un transgresseur.
    Comment ? Parce que je recours de nouveau à cette loi que j'ai violée, qui me condamne, et que moi-même j'ai transgressée encore en ne l'observant plus, en la rejetant.
    Cela dit, l'apôtre poursuit son argumentation et prouve (verset 19) qu'il n'y a rien de fondé dans la supposition qu'il vient de faire, mais que la loi a accompli son œuvre en lui d'une manière bien plus profonde, jusqu'à ce qu'il ait trouvé ailleurs une vraie justice, une vie nouvelle.
    - Ceux qui séduisaient les Galates ne prétendaient pas, sans doute, qu'ils dussent absolument renier Christ et renoncer à la foi en lui comme moyen de salut ; mais semblables à des milliers de chrétiens de nos jours, spécialement au sein du catholicisme, ils cherchaient le salut à la fois dans les œuvres de l'homme et dans l'œuvre de Christ. Or, l'apôtre déclare partout, et avec la plus grande énergie, que ces deux moyens s'excluent et qu'il faut choisir entre la loi et la grâce. (Comparer Galates 3 et Galates 5.2-4)
  • 2.19 Car moi, par la loi, je suis mort à la loi, afin que je vive à Dieu. Que veulent dire ces mots : Par la loi je suis mort à la loi, au moyen desquels l'apôtre motive la déclaration qui précède ?
    Augustin répond : "C'est que, en tant que Juif, il considère la loi comme un pédagogue qui l'a amené à Christ, ;or, (Galates 3.24) la tâche d'un éducateur est de se rendre inutile avec le temPs C'est ainsi que l'enfant est nourri aux mamelles de sa mère, afin qu'ensuite il n'en ait plus besoin, de même qu'on abandonne le navire qui vous a apporté sur le rivage de la patrie. Ou bien encore, l'apôtre veut que le sens symbolique cérémoniel, charnel de la loi nous en découvre le sens spirituel, et que nous abandonnions le premier pour vivre sous le dernier."
    Il y a du vrai dans cette double interprétation mais elle ne va pas au fond des paroles de l'apôtre. Il faut en chercher le commentaire dans Romains 7.7-12. C'est là qu'il nous apprend comment la loi reconnue et sentie dans toute sa spiritualité et son inviolable sainteté, accuse, condamne et tue le pécheur en rendant "le péché excessivement péchant." Par la loi il meurt à la loi qu'il désespère d'accomplir jamais ; il meurt en même temps à lui-même et à toute propre justice, et il se sent forcé de chercher ailleurs sa vie.
    Cette expérience douloureuse, Paul l'a faite en particulier au moment de sa conversion, quand il vit s'écrouler tout l'édifice de sa justice légale. Si jamais il y eut un homme mort, ce fut Saul de Tarse après l'apparition de Jésus. Dans cette situation sans issue et désespérée, à laquelle l'a réduit la loi et le zèle même qu'il a montré pour lui obéir, dans cet état de mort se présente à lui la foi en Christ, qui le justifie et le vivifie, afin que désormais il vive à Dieu, c'est-à-dire en Dieu et pour Dieu.
    Dès lors il accompli la loi dans une vie nouvelle, parce qu'il connaît l'obéissance de l'amour : la loi est "écrite dans son cœur." Les paroles qui suivent et qui ne font que développer celles-ci, ne laissent aucun doute sur leur vrai sens. (verset 20)
  • 2.20 Je suis crucifié avec Christ ; je vis, non plus moi-même, mais Christ vit en moi ; et en tant que je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au Fils de Dieu qui m'a aimé, et qui s'est donné lui-même pour moi. Comparer sur cette profonde union du chrétien avec son Sauveur Romains 6.3 et suivants, notes, et 2Corinthiens 5.14,15, notes.
    La foi nous transplante si bien en Christ, que sa mort et sa vie deviennent notre mort et notre vie. Le crucifiement du Sauveur se reproduit dans son racheté par les renoncements douloureux et la mort graduelle du vieil homme, de ce moi que Paul nomme ici comme ne vivant plus.
    Mais par l'union du racheté avec son Sauveur, Christ ressuscite en lui, créant en lui le nouvel homme ; le croyant s'approprie par la foi le Sauveur ressuscité et vivant, et s'identifie avec lui. Christ vit en moi, peut-il dire. Il vit bien encore maintenant d'une vie terrestre (dans la chair) ; mais s'il est obligé de continuer à vivre de cette vie, il ne vit plus que dans la foi au Fils de Dieu, cette foi qui est comme l'élément dans lequel il respire, la source et la condition de son existence nouvelle.
    Et comment nommer ce Fils de Dieu sans rappeler l'immense amour par lequel il s'est donné lui-même pour nous faire part de sa vie ! Pour Paul, cet amour est devenu tout personnel : m'a aimé, s'est donné pour moi.
    "Ces mots sont pleins d'une grande consolation et puissants pour réveiller la foi en nous. Celui qui peut répéter ce seul petit mot me, moi, avec la foi de saint Paul, celui-là, sans aucun doute, combattra avec énergie, comme saint Paul, la justification par les œuvres de la loi...Il faut bien enseigner touchant la foi, que par elle tu peux être tellement uni à Christ, que tu deviennes inséparablement un avec lui, en sorte que tu puisses dire : Je suis Christ, c'est-à-dire que sa justice, sa victoire, sa vie, tout ce qu'il a est aussi à moi. Et Christ à son tour peut dire : Je suis ce pauvre pécheur, tous ses péchés et sa mort sont devenus mes péchés et ma mort, dès qu'il s'est uni à moi par la foi et que je vis en lui." Luther.
  • 2.21 Je ne rejette point la grâce de Dieu ; car si la justice s'obtient par la loi, Christ est donc mort en vain. Rien de plus concluant que ce dilemme : Etre sauvé par grâce, ou rejeter la grâce ; et alors Christ serait mort en vain. Raisonnement ab imposibili, observe Erasme.
    "Quiconque estime qu'il peut être justifié devant Dieu par la loi, rejette la grâce de Dieu, repousse loin de soi le sacrifice de Christ et renonce à être racheté par ce précieux trésor. Quel crime que celui de mépriser la grâce de Dieu ! Est-il vrai, oui ou non, que Christ soit mort ? Serait-il vrai qu'il fût mort en vain et sans raisons ? Il nous faudra bien répondre : Oui, il est mort ! non, il n'est pas mort en vain ! Il est donc certain que nous ne pouvons pas être sauvés par la loi." Luther.
  • Galates 3

  • 3.1 O Galates dépourvus de sens ! Qui vous a fascinés, vous, aux yeux de qui Jésus-Christ a été dépeint, comme s'il eût été crucifié parmi vous ? Chapitre 3.
    1 à 14 La justification par la foi prouvée par l'expérience et par l'Ecriture.
    Ou ensorcelés.
    C'est par cette douloureuse et sévère apostrophe que l'apôtre se met à attaquer l'erreur dans laquelle ses lecteurs s'étaient laissé entraîner. Il voudrait leur en faire sentir l'absurdité, la déraison.
    Qui vous a fascinés ? par cette question Paul désigne et flétrit les séducteurs.
    - Le texte reçu ajoute : "pour que vous n'obéissiez pas à la vérité." Ces mots ne sont pas authentiques ici. Ils se retrouvent à Galates 5.7.
    Paul, par sa prédication puissante et vivante de Jésus-Christ, de ses souffrances, de son sacrifice expiatoire, de sa mort, l'avait tellement dépeint aux yeux des Galates, qu'il peut dire en vérité que c'est comme si ces scènes de Golgotha avaient eu lieu au milieu d'eux. Il était d'autant plus incompréhensible qu'ils se fussent laissé détourner de Christ : l'apôtre s'en étonne, (Galates 1.6) il ne peut s'en rendre compte que par une sorte de fascination exercée sur eux. (verset 1)
    Les mots parmi vous manquent dans plusieurs manuscrits, sans que l'inauthenticité en soit démontrée. On peut aussi les traduire par en vous : "Christ est dépeint devant vos yeux, crucifié en vous," c'est-àdire, vous avez éprouvé dans vos cœurs toute la puissance divine de sa croix. Luther traduit : "et maintenant crucifié parmi vous," par vous qui le rejetez. (Hébreux 6.6)
    Le sens exposé en premier lieu est le plus naturel et le plus probable. M. Rilliet qui, d'après le manuscrit du Vatican, retranche parmi vous ou en vous, traduit ainsi : "Vous, devant les yeux desquels a été clairement peint JésusChrist crucifié." La même leçon se lit dans le Sinaïticus et deux autres manuscrits du groupe alexandrin.
  • 3.2 Je voudrais apprendre de vous ceci seulement : Est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ou par la prédication de la foi ? Grec : "par l'ouïe de la foi ;" mais ce mot a, en grec comme en hébreu, le sens de prédication, le moyen par lequel on fait entendre. (Romains 10.17, note.)
    Cet appel à l'expérience était des plus concluants, des plus persuasifs. Voici des chrétiens auxquels on a prêché le salut par la foi en Christ crucifié : l'Esprit de Dieu, avec ses manifestations puissantes, a accompagné cette prédication, l'a scellée d'un témoignage divin dans le cœur même des auditeurs.
    Est-ce par la loi, ou par la foi qu'on leur a annoncée, qu'ils ont été faits participants de tous ces dons ? La réponse n'est pas douteuse. Aussi l'apôtre insiste sur sa question. (verset 5)
    - Dans les premiers temps de l'Eglise, l'assurance d'avoir reçu le Saint-Esprit et éprouvé ses divines influences, par le renouvellement du cœur et de la vie, était plus absolue et plus vive chez la plupart des fidèles qu'elle ne l'est en général aujourd'hui, à cause du contraste éclatant qu'il y avait pour eux entre les profondes ténèbres du paganisme, dont ils étaient sortis, et la lumière resplendissante de l'Evangile.
    De plus, les dons miraculeux, qui accompagnaient l'effusion du Saint-Esprit, étaient un témoignage visible et saisissant de la présence et de l'action de cet Esprit dans l'Eglise et dans les âmes.
    Malgré cela le raisonnement de l'apôtre conserve aujourd'hui toute sa force et s'applique à tous ceux qui, après avoir éprouvé en eux-mêmes la puissance de l'Evangile, tombent dans quelque erreur.
    Par quel moyen ont-ils senti la différence totale qu'il y a entre la nature et la grâce, entre le vieil homme et le nouveau ? Comment ont-ils reçu l'esprit d'adoption, la paix avec Dieu ? La prédication qui leur a fait savourer ces grâces ne saurait être l'erreur : malheur à eux s'ils y renoncent !
    Mais celui qui ne trouverait dans l'histoire intime de son âme aucun souvenir de cette nature, aucune expérience de l'action de l'Esprit, n'a jamais été dans la grâce, il n'est point converti ; on ne saurait raisonner avec lui comme l'apôtre le fait ici.
  • 3.3 Etes-vous tellement dépourvus de sens ? après avoir commencé par l'Esprit, finirez-vous maintenant par la chair ? Voir sur ces deux notions opposées, chair et Esprit, Romains 1.3, note ; comparez Romains 4.1
    Par les œuvres de la loi et tout ce qui favorise sa propre justice, l'homme reste dans la chair, dans sa nature corrompue. Ce mot désigne aussi les traditions humaines, extérieures, dans lesquelles on cherche inutilement l'Esprit et la vie. (Hébreux 7.16 ; 9.10)
    - Le verbe que nous traduisons ici par finirez-vous, signifie aussi arriver au but, à la perfection ; "arriver au but par la chair" serait l'expression d'une fine ironie.
  • 3.4 Avez-vous tant souffert en vain ? Si toutefois c'est en vain. Ce serait en vain s'ils restent dans leurs erreurs. La tournure dubitative dont se sert l'apôtre laisse entrevoir l'espérance d'un retour à la vérité.
    D'autres rendent ainsi cette restriction : si seulement c'est en vain, si votre état moral n'en devient pas pire !
    Le souvenir de leurs souffrances pour la croix de Christ est un nouvel argument de la même nature que le précédent. Les Galates pouvaient voir dans ces épreuves un témoignage de la réalité de leur foi ; or, les faux docteurs allaient les priver des bénédictions que Dieu attache à ces épreuves. Ils prétendaient même les affranchir de l'opprobre de la croix. (Galates 6.12)
    Par ces souffrances des Galates, d'autres entendent les perplexités, les luttes éprouvées par eux en se voyant ramenés sous le joug de la loi. D'autres encore, les expériences qu'ils avaient faites de la repentance et de la puissance de la grâce. Nous préférons le sens le plus ordinaire du mot.
    Le fait que nous ne connaissons pas de persécution dirigée contre les chrétiens de Galatie n'infirme pas cette interprétation. Les Eglises de ce temps ont passé par bien des épreuves dont l'histoire n'a pas conservé le souvenir. (Philippiens 1.28-30) Paul lui-même avait prémuni les Galates contre les tribulations qui les attendaient. (Actes 14.22)
  • 3.5 Celui donc qui vous dispense l'Esprit, et qui fait des miracles parmi vous, le fait-il par les œuvres de la loi, ou par la prédication de la foi ? Voir verset 2, note. Cette question ne fait que préciser encore les précédentes, en nommant les dons miraculeux de l'Esprit. L'apôtre ne répond pas directement, parce que la réponse est trop évidente, mais il recourt maintenant au témoignage de l'Ecriture. (versets 6-14)
  • 3.7 reconnaissez donc que ceux qui sont de la foi, ceux-là sont fils d'Abraham. En citant Genèse 15.6, Paul en tire les conclusions qu'il reproduit Romains 4.11,12,16, où il développe plus complètement l'exemple d'Abraham et les rapports des vrais croyants avec lui, comme preuve scripturaire de la justification par la foi.
    Les Juifs voyaient la qualité d'enfants d'Abraham dans des rapports tout extérieurs avec lui, dans la circoncision, par exemple, et dans la descendance selon la chair. Paul montre que, pour être fils d'Abraham, il faut lui ressembler spirituellement. Les vrais enfants d'Abraham ce sont ceux qui sont de la foi, ceux dont la vie, née de la foi, est constamment inspirée et dirigée par elle.
  • 3.8 Aussi l'Ecriture, prévoyant que Dieu justifierait les païens par la foi, a annoncé cette bonne nouvelle par avance à Abraham : Toutes les nations seront bénies en toi ; Grec : "A évangélisé par avance." Genèse 12.3 ; 18.18. C'est dans ce dernier passage que se trouvent littéralement les paroles citées ici.
    - L'Ecriture est ici personnifiée ; elle prévoyait par l'Esprit qui remplissait ses auteurs.
  • 3.9 en sorte que ceux qui croient sont bénis avec Abraham le croyant. Grec : "Ceux qui sont de la foi, (verset 7) sont bénis avec le fidèle Abraham."
    Puisque toutes les nations devaient être bénies en lui, il est bien évident que ce ne pouvait être qu'en vertu du rapport tout spirituel créé par l'identité de leur foi ; sans cela les chrétiens convertis du paganisme ne seraient à aucun égard enfants d'Abraham, ne descendant pas de lui. C'est pourquoi il est nommé "le père des croyants," (Romains 4.11,12) comme ayant laissé l'héritage de la promesse et de la bénédiction à tous ceux qui croient.
    Par la bénédiction promise à Abraham et héritée par les croyants, l'apôtre entend toutes les grâces de l'Evangile, car cette bénédiction consiste à être justifié par la foi.
  • 3.12 Or la loi n'est pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui aura fait ces choses vivra par elles. Dans ces versets (versets 10-12) l'apôtre passe à une nouvelle démonstration (car) de sa thèse.
    L'exemple d'Abraham lui a permis d'établir que la justification vient par la foi. Il ajoute à cette preuve positive une preuve négative : la justification ne vient pas par les œuvres de la loi. Ce qu'il concluait de la bénédiction d'Abraham, il le conclut également de la malédiction de la loi.
    La bénédiction promise à Abraham ne s'obtient que par la foi, (verset 9) car quiconque "est des œuvres de la loi," c'est-à-dire cherche dans ces œuvres un moyen de justification et de salut, se trouve non sous la bénédiction, mais sous la malédiction. (D'après Deutéronome 27.26, librement cité.)
    L'apôtre ne dit pas, mais suppose comme évident que nul homme n'a observé et accompli toutes les choses écrites au livre de la loi ; il faudrait, pour le nier, un degré d'aveuglement et d'orgueil qu'il ne saurait prévoir.
    Plus un homme s'est efforcé de garder la loi, plus se réveille douloureusement en lui cette conviction du péché, de réprobation, de malédiction sanctionnée par la loi. Aussi tous les hommes de Dieu, dès l'ancienne alliance, ont eu recours au moyen de justification qui avait sauvé Abraham, et ont proclamé avec le prophète cité ici par Paul (verset 11) que le juste vivra de la foi. (Habakuk 2.4 ; comparez Romains 1.17, note.)
    Entre ces deux moyens de salut, la loi et la foi, le contraste est absolu, il faut choisir : la loi n'a rien de commun avec la foi, elle n'est pas de même nature (tel est le sens de ces mots du verset 12 : la loi n'est pas de la foi ou par la foi) ; la loi ordonne, demande la perfection ; celui qui l'atteindra vivra par elle. (verset 12, cité de Lévitique 18.5 ; comparez Luc 10.28, note ; Romains 10.5,6, note.)
  • 3.13 Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous (car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois !), Avec un joyeux empressement, l'apôtre passe brusquement, sans particule, à la partie positive de sa démonstration : Christ nous a rachetés ! Sur ce verbe racheter, qui signifie racheter de, délivrer par un prix, voy. 4.5 ; 1Corinthiens 6.20 ; 7.23 ; comparez Matthieu 20.28.
    Deutéronome 21.23, cité d'après les Septante, qui traduisent : "est maudit par Dieu quiconque est pendu au bois." L'hébreu porte : "Un pendu est une malédiction de Dieu." Cette parole motive l'ordre donné aux Israélites d'enterrer un supplicié dans la journée même, "afin de ne pas souiller le pays par la vue de cette malédiction." L'apôtre, à cause de 1'application qu'il fait ici de ces paroles, retranche le mot par Dieu ou de Dieu.
    "Comme lorsqu'un homme est condamné à mort, et qu'un autre, un innocent, s'offre à mourir à sa place, et ainsi l'arrache à son châtiment : voilà ce que Christ a fait pour nous. Car il n'était pas, lui, sous la malédiction de la loi, mais il l'a prise sur lui, (Galates 4.4) afin d'en délivrer ceux qui s'y trouvaient." Chrysostôme.
    La précision des termes, l'ensemble de ce passage, tous les enseignements de l'apôtre à ce sujet (voir entre autres Romains 3.22-25 ; 8.3 ; 2Corinthiens 5.21), ne sauraient laisser le moindre doute sur le caractère expiatoire de la mort du Sauveur.
    Cette mort fut le châtiment, la malédiction de la loi, volontairement soufferte par le plus insondable amour. Sans cela, comment aurait-elle racheté les pécheurs de cette malédiction ? Comment aurait-elle transformé cette malédiction en une bénédiction ? (verset 14)
    Mais qu'est-ce que cette malédiction ? celle de Dieu ? Dieu aurait-il maudit son Bien-aimé, le Saint et le Juste personnellement ? L'apôtre ne dit rien de pareil, et c'était là une impossibilité morale. Paul parle de la malédiction de la loi dont Christ nous a rachetés, c'est-à-dire de la peine ou du châtiment stipulé par la loi ; (verset 10) et c'est cette peine, ce châtiment que Jésus-Christ a pris sur lui en sa mort (1Pierre 2.24 ; comparez 2Corinthiens 5.21), comme membre et représentant de notre humanité.
    Les termes : être fait péché, devenir malédiction (l'abstrait pour le concret), et cela pour nous, à notre place, signifient donc, comme le dit Pierre, porter (et ôter) le péché, la malédiction qu'il méritait. L'exemple que cite l'apôtre (Deutéronome 21.23) conduit au même résultat.
    Le supplicié était "une malédiction de Dieu ;" l'hébreu porte que Dieu avait ordonné cette peine par sa loi, sans qu'il s'en suivit nécessairement que le condamné fût, quant à son âme, maudit de Dieu ; il pouvait être l'objet de la grâce divine, tout en souffrant la peine de son crime. Et pourtant, afin d'éviter tout malentendu, l'apôtre, en appliquant cet exemple à Jésus, retranche, comme nous l'avons dit, du texte qu'il cite le mot de Dieu.
    Cela est significatif. La même vérité ressort du fait incontestable que jamais Jésus n'a cessé d'être l'objet de l'amour de Dieu. Tout en souffrant pour nos péchés, en Gethsémané et sur la croix, il l'appelle son Père ; (Matthieu 26.39 ; Luc 23.46) bien plus, il déclare lui-même que le Père l'aime, parce qu'il met sa vie pour ses brebis. (Jean 10.17)
    Le mystère de la rédemption, ce que Paul appelle la folie de la croix, est la conciliation de ce double fait des souffrances du Sauveur et de l'amour dont Dieu n'a cessé de l'aimer. Cela revient au fond à concilier la justice et l'amour en Dieu.
  • 3.14 afin que la bénédiction d'Abraham parvînt aux païens par Jésus-Christ, afin que nous reçussions par la foi l'Esprit promis. Grec : "Devint pour les païens en Jésus-Christ, afin que nous reçussions la promesse de l'Esprit." Par la mort expiatoire de Christ, la bénédiction promise à Abraham a pu s'étendre aux païens, à tous les peuples.
    Puis, dans le second membre de la phrase, l'apôtre parle à la première personne nous, et marque ainsi que les Juifs aussi ont part à cette bénédiction qui est le fruit du sacrifice de Golgotha. Le mur de séparation qui, par la loi, s'élevait infranchissable entre Juifs et païens est tombé : "Christ est notre paix." (Ephésiens 2.14-18)
    - L'apôtre insiste sur cette bénédiction d'Abraham à laquelle nous avons part par le sacrifice de Christ et par la foi ; il la désigne comme la promesse de l'Esprit.
    Recevoir la promesse, c'est en obtenir la réalisation. (Hébreux 10.36 ; Luc 24.48 ; Actes 1.4) Or le bien immense qui était promis, c'était l'effusion de l'Esprit de Dieu, après que l'œuvre de la rédemption serait accomplie. (Esaïe 44.3 ; Jérémie 31.33 ; Ezéchiel 36.27 ; œ ; 2.28-32)
    Et comme cet Esprit est reçu par la foi, et non par la loi, l'apôtre rentre ainsi dans son premier argument, (verset 2) et prépare celui qui va suivre, également tiré de l'alliance de Dieu avec Abraham.
  • 3.15 Frères, je parle selon l'homme. Lorsqu'un testament a été ratifié, bien que fait par un homme, personne ne l'annule ou n'y ajoute. 15 à 29 La loi n'a pu annuler la promesse. Le vrai rapport des deux.
    C'est-à-dire à la manière des hommes : "Je vais raisonner d'après des principes reçus par tous les hommes dans les rapports mutuels de la société."
    - L'apôtre s'adresse à ses frères, avec affection. Ses impressions douloureuses, indignées, (verset 1) se sont adoucies, et c'est dans cette disposition qu'il va exposer le plan de Dieu, selon l'alliance de sa grâce.
    Ou "alliance ;" un contrat, en général. Ici, toutefois, l'idée d'un testament paraît prédominer (verset 18 ; comparez Hébreux 9.16,17), parce que Dieu, dans son alliance avec Abraham, donna, par un acte de sa volonté seule, une promesse de grâce, sans condition réciproque à remplir.
  • 3.16 Or, les promesses ont été faites à Abraham et à sa postérité. ne dit pas : Et aux postérités, comme s'il eût parlé de plusieurs, mais il dit, comme parlant d'une seule : Et à ta postérité, qui est Christ. Après avoir posé un principe reconnu, (verset 15) puis ici un fait, l'apôtre tire sa conclusion positive au verset 17. Les derniers mots de verset 16 ne sont qu'une remarque incidente.
    - Parmi les promesses générales adressées à Abraham, (Genèse 12.3 ; 18.18 ; 22.18) Paul fait spécialement allusion à celle qui se lit dans Genèse 13.15. Là, Dieu promet à Abraham et à sa postérité la possession de la terre de Canaan, c'est ce que Paul appelle l'héritage, (verset 18) c'est-à-dire, en premier lieu, le pays de Canaan, puis, spirituellement, "le monde," (Romains 4.13) la terre entière, renouvelée par la rédemption, le règne de Dieu, ce qui revient à l'idée exprimée à verset 14 dans cette parole : "la promesse de l'Esprit."
    Le pays de Canaan n'était pas le dernier but de la promesse, il n'en était que le symbole ; c'est pourquoi, longtemps après qu'Israël en eut pris possession, David prophétisa le vrai repos. (Hébreux 4.8 et suivants) De même, la postérité à laquelle s'adressait la promesse de posséder Canaan, n'était pas exclusivement ce peuple d'Israël qui y fut introduit par Josué, mais le vrai peuple de Dieu, les rachetés de Christ, mis par lui en possession du repos éternel qu'il leur a acquis. (verset 29) Cette dernière remarque est essentielle pour l'intelligence des paroles qui suivent dans notre verset.
    Voici un des passages de l'Ecriture qui ont donné aux exégètes le plus de travail, et à la critique une abondante pâture. "Voyez, a-telle dit, à quelle interprétation arbitraire et rabbinique l'apôtre a recours ! Il raisonne sur le singulier et le pluriel d'un mot qui n'a jamais de pluriel, il applique à une seule personne (Christ), une expression (postérité, semence) qui ne peut avoir qu'un sens collectif, et tout cela, afin de plier forcément une parole de l'Ecriture à ses propres idées. Que peut-il prouver par là ?"
    A ces objections qui, philologiquement, sont parfaitement fondées, voici ce que répond l'exégèse de l'école opposée : Tout ce que veut dire l'apôtre, c'est que, dans la parole qu'il cite, il ne saurait être question de plusieurs postérités, ce qui serait véritablement le cas s'il y en avait une qui obtint l'héritage selon la promesse et une autre qui pût y prétendre par les œuvres de la loi. (versets 17,18)
    C'est exactement ce que l'apôtre développe plus au long en parlant d'Abraham dans Romains 4.16, où il mentionne aussi plusieurs postérités :
    "C'est donc par la foi," dit-il, après avoir montré que Juifs et païens sont héritiers de la promesse, "afin que ce soit par grâce, pour que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est de la loi, mais aussi à celle qui est de la foi d'Abraham, le père de nous tous." (Romains 4.16)
    Il est même un autre sens encore dans lequel l'Ecriture pourrait parfaitement parler des postérités d'Abraham, et de postérités à tous égards très distinctes : celle par Agar et Ketura, et plus tard par Esaü, n'a rien de commun, dans l'histoire du règne de Dieu, avec sa postérité par Isaac et par Jacob.
    Et même dans sa postérité par Jacob, "ce ne sont pas tous ceux qui sont de la semence d'Abraham qui sont ses enfants ;" (Romains 9.6 et suivants) mais la seule vraie postérité c'est Christ et ses rachetés, son Eglise qui est son corps, selon l'interprétation de Calvin. Voilà pour l'emploi du mot postérité, ou semence, au pluriel.
    Quant à l'application de ce mot, toujours collectif (voir pourtant Genèse 4.25 en hébreu), à une seule personne, Christ, cette objection est déjà réfutée par ce qui précède ; si l'on entend par Christ, non seulement le Christ historique, personnel, mais le Christ idéal, c'est-à-dire Christ et son Eglise, alors l'idée est réellement collective comme le mot, et telle est souvent la pensée de l'apôtre. (Galates 3.29 ; 1Corinthiens 1.13 ; 12.12 ; Ephésiens 1.22,23)
    Toutes les promesses faites au peuple de Dieu embrassent Christ, en qui seul elles s'accomplissent, et toutes les prophéties relatives au Sauveur embrassent aussi son Eglise, recueillie par la même foi de tout peuple, de toute langue, de toute nation.
    - De ces objections et de cette défense on peut conclure que la pensée de Paul est vraie, lumineuse au point de vue des Ecritures, si même l'argumentation sur laquelle il la fonde est grammaticalement défectueuse.
  • 3.17 Voici donc ce que je dis : Qu'un testament antérieurement ratifié par Dieu, la loi, qui est venue quatre cent trente ans après, ne l'annule pas de manière à anéantir la promesse. Ratifié par Dieu à Abraham. (Voir verset 15) Le texte reçu ajoute ici : "ratifié envers Christ ou à l'égard de Christ." Ces mots, non authentiques, devaient, dans la pensée du correcteur, reproduire l'idée du verset16.
    Paul applique ici sa comparaison du verset 15 et argumente du fait déjà indiqué au commencement de verset 16. Ainsi :
    1° on n'annule pas un testament authentique ; (verset 15)
    2° il a été donné à Abraham par la promesse ;
    3° cette promesse ne peut être annulée par la loi, venue si longtemps après.
    - En rappelant les 430 ans pendant lesquels les Israélites furent en Égypte, (Exode 12.40) depuis les dernières promesses réitérées à Jacob jusqu'à la loi, l'apôtre n'entend point observer une chronologie rigoureuse, mais exprimer seulement par ce chiffre connu le long intervalle écoulé entre la promesse et la loi : celle-ci ne pouvait en aucune façon annuler celle-là.
  • 3.18 Car si l'héritage est par la loi, il n'est plus par la promesse ; or, c'est par la promesse que Dieu l'a gratuitement donné à Abraham. Grec : "Dieu l'a gratifié (donné par grâce) à Abraham par la promesse," sans aucune condition. Ce don étant irrévocable, (verset 15) reste pour tous le seul moyen d'obtenir l'héritage à l'exclusion de la loi. (Comparer Romains 4.4,5,14)
  • 3.19 Pourquoi donc la loi ? Elle a été ajoutée à cause des transgressions, jusqu'à ce que vînt la postérité, à qui la promesse avait été faite ; elle fut promulguée par des anges, par l'entremise d'un médiateur. Les Juifs devaient nécessairement opposer à l'apôtre l'objection qu'il prévient ici : Puisque le salut est par grâce, fondé uniquement sur la promesse de Dieu et reçu par la foi sans les œuvres de la loi, pourquoi cette loi sainte donnée avec tant d'éclat, qui remplit une si immense place dans la vie du peuple d'Israël ? (Voyez la même question Romains 3.31)
    La réponse de l'apôtre est conforme à tous les enseignements de l'Ecriture sur le but de la loi : Elle a été ajoutée à cause des transgressions, c'est-à-dire, d'une part, pour donner au transgresseur la conscience humiliante de son péché, faire abonder en lui le péché, le porter par là à soupirer après la rédemption, et ainsi le ramener à la "promesse ;" (Romains 3.20 ; 5.20 ; 7.13) d'autre part, pour empêcher, ne fût-ce que par la crainte du châtiment, les plus grossières manifestations de la corruption. (versets 23,24)
    C'est-à-dire Christ, la vraie postérité. (Comparer verset 16, note.)
    L'Ancien Testament ne mentionne pas la présence ou le ministère des anges dans la promulgation de la loi sur le Sinaï, à moins qu'il ne s'agisse de "l'ange de l'alliance" ou "de l'ange de la face de l'Éternel." Dieu parlait lui-même à Moïse. Mais cette idée, introduite dans la théologie juive par la traduction grecque du passage Deutéronome 33.2 (qui rend saints par anges), fut dès lors généralement reçue.
    - Paul et le Nouveau Testament l'adoptent (Actes 7.53 ; Hébreux 2.2) en conformité avec cette notion biblique que le Dieu souverain ne se communique pas directement aux hommes. (Exode 33.20-23 ; Jean 1.18)
    - Quant au médiateur de la loi, il ne peut être que Moïse, et nullement, comme le veulent Calvin et d'autres, le Fils de Dieu, ce qui serait en contradiction avec le raisonnement de l'apôtre au verset suivants
    - Mais quelle est l'intention de l'apôtre en rappelant ces circonstances de la promulgation de la loi ? Les uns pensent qu'il veut en relever la dignité ; les autres, qu'il veut en faire sentir l'infériorité relativement à la nouvelle alliance. Ce fut le peuple lui-même qui alors demanda avec instance la médiation de Moïse, ne pouvant supporter la présence ni la parole directe de l'Éternel, (Exode 20.18,19 ; Deutéronome 5.5) preuve nouvelle que ce n'est pas la loi qui réconcilie le pécheur avec le Dieu saint. (verset 21)
    "Le peuple ne pouvait pas même entendre la loi : comment eûtelle pu le rendre juste ?" Luther.
  • 3.20 Or, le médiateur ne l'est pas d'un seul, mais Dieu est un seul. Aux paroles qui précèdent (verset 19) et qui forment avec celles qui suivent (verset 21) l'ensemble le plus clair, Paul ajoute ici une remarque incidente, très obscure par sa brièveté même.
    Peu de versets de l'Ecriture ont autant occupé les commentateurs. Il serait inutile de citer leurs interprétations, infiniment diverses.
    Voici la traduction littérale, d'après laquelle chaque lecteur pourra s'efforcer de trouver à ces paroles le sens qui rentre le mieux dans l'ensemble de la pensée de l'apôtre : "Or le médiateur n'est pas d'un, mais Dieu est un."
    A propos du médiateur qu'il vient de nommer, l'apôtre pose ce principe bien connu, qu'un médiateur ne l'est jamais d'un seul homme, d'une seule partie, mais de deux, qui sont divisées, et qu'il s'agit de rapprocher, de réconcilier. Tel était Moïse, entre Dieu et le peuple ; mais seulement pour un temps ; car l'économie de la loi est transitoire puisqu'elle suppose deux volontés unies par un médiateur et qu'elle reçoit de l'une des parties contractantes, le peuple d'Israël, son caractère temporaire et limité ; tandis que Dieu, qui est un seul Dieu, absolu, indépendant, a donné la promesse de grâce à Abraham (versets 15-18) librement, sans médiateur, sans conditions, sans aucun contrat, et la promesse reçoit de ce fait un caractère permanent et universel ; elle est immuable et unique comme son auteur.
    Dieu a bien voulu ensuite admettre la médiation de Moïse ; mais quand la promesse sera accomplie, (verset 19) la médiation de Moïse pourra cesser, son ministère par la loi ayant atteint son but. Ainsi donc la loi n'est pas contraire aux promesses de Dieu. (verset 21) Le même Dieu qui a donné les promesses a donné aussi la loi qui devait y préparer son peuple, et il reste toujours un, toujours le même dans ses desseins.
    - Tel est à peu près le sens sur lequel s'accordent les meilleurs exégètes. Il peut se compléter par cette remarque de J.-F. von Meyer : "Dieu est un, c'est-à-dire qu'il ne souffre point d'opposition ; c'est pourquoi nous devons, comme enfants de Dieu, parvenir à l'unité divine par un Médiateur plus grand que Moïse, (Hébreux 8.6 ; 1Timothée 2.5 ; Romains 9.5) et alors notre séparation d'avec Dieu (qui a donné la promesse sans médiateur) disparaîtra." (Comparer versets 26-28)
    Il faut mentionner encore l'opinion de ceux qui, comme Calvin, entendent ici par le médiateur non pas Moïse, mais Jésus-Christ, et interprètent notre passage ainsi : "Ce médiateur ne l'est pas d'un seul peuple (les Juifs), il l'est aussi des païens ; mais Dieu est un seul Dieu qui réconcilie les uns et les autres avec soi, qui a donné aussi bien la promesse de grâce que la loi."
    Ce sens n'est pas du tout en harmonie avec l'ensemble du raisonnement de Paul dans ces versets.
  • 3.21 La loi donc est-elle contraire aux promesses de Dieu ? Loin de là ! car s'il eût été donné une loi qui pût vivifier, la justice viendrait réellement de la loi ; Et alors la promesse serait anéantie, (Romains 4.14) Dieu se contredirait, il ne serait plus un, (verset 20) il y aurait deux voies opposées de salut et deux postérités d'Abraham, l'une par la promesse, l'autre par la loi ; (verset 15, note) et les faux docteurs seraient fondés à s'opposer à la doctrine de Paul. Mais...(verset 22)
  • 3.22 mais l'Ecriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné, par la foi en Jésus-Christ, à ceux qui croient. Grec : "Afin que la promesse qui est de par la foi de Jésus-Christ, fût donnée aux croyants." Ainsi la loi, bien loin de pouvoir vivifier, (verset 21) n'a fait qu'enfermer tous les hommes sous le péché, (comparez Romains 11.32) leur en a fait sentir les chaînes et l'esclavage, sans leur laisser le plus léger espoir de se délivrer par eux-mêmes, (verset 12, note) afin qu'ils se sentissent pressés de recourir, par la foi, à la promesse et à celui qui l'a accomplie, Jésus-Christ. (Romains 1.17 ; 3.22)
    - L'apôtre ne dit pas ici : la loi, mais l'Ecriture, parce que tout l'Ancien Testament concourait au même but, manifester le péché, à l'exception de la promesse faite à Abraham, puis réitérée et confirmée par la parole des prophètes. Mais la promesse ouvrait aux regards de l'homme une tout autre voie de salut. (verset 8, note.)
  • 3.23 Or avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Grec : "Nous étions enfermés, gardés sous la loi, (verset 22) pour la foi qui devait être révélée."
    Par la foi, l'apôtre entend ici l'objet de la foi, tout l'Evangile. En effet, il ne faut pas oublier qu'avant la venue de cette foi, sous l'ancienne alliance, la foi considérée en elle-même, la foi subjective et personnelle existait déjà.
    L'apôtre nous le dit luimême d'Abraham, (Galates 3.6 ; Romains 4.1 et suivants) de David. (Romains 4.6 et suivants) L'épître aux Hébreux dit d'une multitude de croyants : "Tous ceux-là sont morts en la foi" aux promesses, et ont été justifiés par cette foi. (Hébreux 11) Mais tout le peuple, et même ces croyants, en une grande mesure, n'étaient pas moins gardés sous la loi, par laquelle Dieu faisait leur éducation pour un meilleur avenir. (verset 24) Bien plus, ce rapport de la loi et de la grâce dure encore, et durera toujours, selon le degré de développement où se trouvent les hommes.
    "Saint Paul entend, par la venue de la foi, le temps où Christ devait venir ; mais toi, tu dois l'appliquer tout aussi bien à l'œuvre que la loi et la grâce opèrent en chaque croyant. Car ce qui est arrivé dans l'histoire lorsque Christ est venu, arrive encore journellement en chaque chrétien qui se convertit : la loi tombe avec ses terreurs ; la liberté, la vie éternelle sont mises en lumière." Luther.
  • 3.25 Mais la foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur ; Le mot rendu ici par conducteur, et que l'on pourrait traduire plus complètement par conducteur d'enfants (Grec : "pédagogue"), désignait, chez les anciens, des esclaves chargés de surveiller les enfants, de les conduire chez les maîtres, etc. Image très juste de la loi, selon le but que lui assigne l'apôtre. (versets 23-25)
    Ce ministère de la loi, pour amener les hommes à Christ, n'a jamais cessé ; car si Paul ajoute : nous ne sommes plus sous ce pédagogue, c'est en parlant de ceux pour qui véritablement la foi est venue.
    Il est toujours, même sous l'Evangile, des multitudes qui n'en sont point encore là, pour qui la foi n'est pas venue, qui, au contraire, se trouvent, comme les Israélites de l'ancienne alliance, à l'état d'enfants, (Galates 4.1,2) en qui doit s'accomplir encore le ministère de la loi pour les amener à Christ. Toutes les phases successives de l'histoire du règne de Dieu se reproduisent simultanément, à chaque époque, dans les divers états d'âme.
    "Sous cette image d'un pédagogue, dit Luther, l'apôtre nous montre clairement comment nous devons employer la loi ; car, de même que le pédagogue conduit les enfants, les punit, les attriste, non dans l'intention que cette discipline dure toujours, mais afin que plus tard ils jouissent des biens de leur père d'autant plus librement et avec joie, ainsi nous devons savoir que si la loi effraie et contriste les âmes c'est afin de les préparer à Christ et à la liberté spirituelle qui doit suivre."
  • 3.26 car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus-Christ. Grec : "Car tous, vous êtes fils de Dieu, en Christ Jésus, par la foi."
    Tous, tant Juifs que païens, en sorte que ni les uns ni les autres ne sont plus sous le pédagogue : pourquoi donc vous, Juifs, voudriezvous y ramener vos frères convertis du paganisme ? En s'adressant de nouveau directement à ses lecteurs, tandis que jusqu'ici il n'avait parlé que des Juifs, il leur applique tout ce qu'il vient de dire et en tire les conclusions. (versets 26-29)
    Si l'apôtre appelle encore fils de Dieu des chrétiens auxquels il vient de faire de tels reproches, (verset 1 et suivants) c'est dans la supposition exprimée au verset suivant, et pour autant qu'ils ne sont point déchus de la foi en Jésus-Christ, malgré leurs erreurs.
  • 3.27 Car vous tous qui avez été baptisés en Christ, vous avez revêtu Christ. Paul affectionne cette image si juste et si frappante : revêtir. (Voir 1Corinthiens 15.53,54 ; Ephésiens 4.24 ; Colossiens 3.10 ; comparez 2Corinthiens 5.2-4)
    Revêtir Christ, c'est devenir tellement un avec lui, que sa justice nous enveloppe tout entiers, et que sa vie soit notre vie : en sorte que Dieu ne nous voie plus, nous, pécheurs, mais son Fils en nous et nous en lui. Cela seul donne à l'âme l'assurance et la paix pour paraître un jour devant le Saint et le Juste.
    - "Mais comment peut-il dire que tous ceux qui ont été baptisés ont revêtu Christ, puisqu'il s'en faut tant que le baptême soit efficace en tous ? Ne parait-il pas absurde d'unir ainsi la grâce du Saint-Esprit à un signe extérieur ? Je réponds : Paul parle des sacrements de deux manières différentes : s'il a affaire à des hypocrites qui se glorifient de vaines cérémonies, il prêche le vide et le néant de ces choses extérieures, et il attaque vigoureusement cette fausse confiance. Pourquoi ? parce qu'alors il regarde, non à l'institution divine, mais à l'abus des impies qui la corrompent. Tandis que lorsqu'il s'adresse à des croyants qui usent des symboles comme ils le doivent, il joint aux signes la vérité qu'ils représentent. Pourquoi ? Parce que Dieu ne nous montre pas dans les sacrements une pompe trompeuse, mais il nous communique en même temps la chose même que le symbole représente. Dès lors, selon l'institution de Dieu, la réalité est unie aux signes. Si quelqu'un objecte que, par le péché des hommes, le sacrement peut n'être plus en réalité ce qu'il représente, la réponse est facile : les impies ne sauraient ôter aux sacrements leur nature, ni leur efficace, quoique eux-mêmes n'en retirent aucun fruit. Les sacrements offrent aux bons comme aux méchants la grâce de Dieu, et ce n'est pas pour tromper qu'ils promettent la grâce du SaintEsprit : les fidèles reçoivent ce qui est offert ; les impies, en le repoussant, le rendent inutile quant à eux, mais ils ne peuvent empêcher ni Dieu d'être fidèle, ni la signification des sacrements d'être vraie et réelle. Ainsi l'apôtre ne transporte pas au signe ce qui n'est propre qu'à Dieu, et cependant il constate la force des sacrements, afin que nul ne les prenne pour de vains et froids spectacles." Calvin.
    (Comparer sur la doctrine du baptême Romains 6.3-11)
    En insistant sur la réalité et l'efficace de cette institution du baptême (et de la cène) pour n'en pas faire "un vain et froid spectacle," il faut se souvenir que Paul ne lui attribue cette profonde signification que pour des hommes qui, avant de recevoir le baptême, avaient été amenés, par la prédication de l'Evangile, à la connaissance du Sauveur, à la foi en lui ; sans cela on tombe dans l'erreur opposée, on fait du baptême et de la puissance de régénération qui lui est attribuée une œuvre magique, un opus operatum, transférant à l'acte en lui-même ce qui ne peut être qu'une œuvre de la puissance et de la grâce de Dieu, et que la foi seule peut s'approprier.
  • 3.28 II n'y a plus ni Juif ni Grec ; il n'y a plus ni esclave ni libre ; il n'y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Toutes ces différences de nationalité (juive ou païenne), de rang social, de sexe, sont effacées pour ceux qui, par la foi et la régénération, sont devenus un avec Jésus-Christ, et sont transformés par lui à sa ressemblance. (verset 27)
  • 3.29 Or, si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d'Abraham, héritiers selon la promesse. C'est là la conclusion de tout ce que l'apôtre a prouvé, (versets 15-28) c'est un regard qu'il jette en arrière sur sa démonstration : les faux docteurs prétendaient que ceux-là seuls étaient la postérité d'Abraham, qui, entrant par la circoncision dans l'alliance ancienne, observaient toutes les prescriptions temporaires de la loi.
    Paul a montré que, dans ce cas, il y aurait plus d'une postérité d'Abraham, puisque la promesse, qui certainement en a créé une, a été donnée longtemps avant la loi. (Vers 15-18.) Il a prouvé ensuite par le but de la loi, qu'elle ne changeait rien aux dispositions que Dieu avait prises par la promesse, puisque la loi n'était qu'un moyen préparatoire, éducateur, pour amener à Christ, en qui n'existent plus de différences. (versets 19-28)
    Il n'y a donc qu'une seule postérité d'Abraham, celle de la promesse, parfaitement accomplie en JésusChrist. (verset 29)
  • Galates 4

  • 4.1 Or je dis : Pendant tout le temps que l'héritier est enfant, il ne diffère en rien de l'esclave, quoiqu'il soit seigneur de tout ; Chapitre 4.
    1 à 11 Comment d'esclave l'héritier est devenu enfant de Dieu, et ne saurait retourner sous le joug.
    Ce je dis se rapporte à la fois à ce qui précède (Galates 3.23-25) et aux développements qui vont suivre. C'est, en effet, la pensée de la fin du chapitre Galates 3 que l'apôtre reprend ici, et qu'il développe par une image nouvelle, (versets 1-3) afin d'opposer à l'état de l'homme sous la loi la plénitude des grâces de Dieu, qui sont notre partage depuis la venue du Sauveur. (verset 4 et suivants)
  • 4.2 mais il est sous des tuteurs et des administrateurs jusqu'au temps marqué par le père. Ce second verset explique comment l'héritier, tant qu'il est mineur, ne diffère en rien de l'esclave : il n'a point sa liberté, ni la jouissance et l'administration des biens dont il est pourtant le seigneur par sa naissance.
    Le moment de sa majorité est ici représenté comme dépendant uniquement de la volonté du père, ce qui était alors et est aujourd'hui encore le cas en divers pays. Ce détail anticipe sur la pensée exprimée à verset 4 "l'accomplissement des temps" était marqué et fixé par la souveraine volonté de Dieu.
  • 4.3 Nous aussi de même, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l'esclavage des éléments du monde ; Application de l'image employée à versets 1,2. Paul considère tout ce qui a précédé l'Evangile et la vie chrétienne comme un état d'enfance.
    On s'attendait à ce qu'il indiquerait la loi et ses prescriptions sans nombre comme ayant tenu lieu, sous l'ancienne alliance, des "tuteurs et administrateurs ;" (verset 2) c'est ce qu'il a fait ci-dessus. (Galates 3.23-25) Au lieu de cela, il nomme les rudiments ou plutôt les éléments du monde.
    Ce mot qui ne se retrouve que dans Colossiens 2.8,20, et ci-dessous, verset 9 (avec des épithètes différentes), a été expliqué de diverses manières.
    Le terme d'éléments, en grec comme dans notre langue, a une double signification : appliqué aux objets de la nature, il désigne les parties premières et constitutives d'une chose ; dans un ordre plus élevé, l'art, la science, la religion, il en indique les premiers principes.
    Si l'on prend ici ce mot dans le premier sens, il faudrait entendre les forces de la création, la nature avec ses lois ; dans le second sens, il s'agirait des premiers principes de la connaissance religieuse, de la loi avec toutes les minutieuses prescriptions dont elle était entourée.
    On n'hésiterait pas à comprendre ainsi ces paroles, si l'apôtre ne désignait ces éléments comme des éléments du monde, terme qui ne paraît guère pouvoir s'appliquer aux prescriptions de la loi mosaïque, ni au peuple juif seul, ni à toute notre humanité, ainsi qu'on l'a prétendu.
    D'un autre côté, si Paul avait en vue seulement des païens, dont toute la religion n'était qu'un naturalisme divinisé ou l'adoration de la nature sous mille formes diverses, on pourrait s'arrêter au premier sens que nous avons donné au mot monde ; mais évidemment il parle surtout ici des Juifs et de leur état de servitude sous la loi ; quelle peut donc être sa pensée ? La voici, et elle réunit les deux significations du terme : tous les hommes sont asservis aux forces brutes de la nature aussi longtemps qu'ils ne connaissent pas le Dieu qui est esprit, et qui veut être adoré en esprit et en vérité.
    L'homme, originairement destiné à dominer la nature, en est devenu l'esclave par le péché, et tout culte qu'il rend à Dieu se ressent de cet esclavage. Dieu, en donnant aux Juifs des prescriptions légales, symboliques, qui étaient relatives à la vie naturelle (lois sur le manger, le boire, les temps, les saisons, les jours, (verset 10) les purifications, etc.), leur avait en même temps fourni assez de lumières pour qu'ils comprissent le sens spirituel de ces ordonnances, en les interprétant comme des symboles, en s'élevant du visible à l'invisible, du corps à l'âme.
    Tel était en particulier le but constant de la prédication des prophètes. Mais, à l'exception d'un petit nombre d'hommes vraiment pieux et éclairés, ce peuple, par un effet de son aveuglement charnel, resta constamment attaché au sens matériel des prescriptions ; il prit le moyen pour la fin ; son culte dès lors retomba dans un naturalisme presque païen, et ainsi, au lieu de s'élever par degrés, selon l'intention de Dieu, vers la liberté et l'adoration spirituelles, il resta dans la servitude des éléments du monde.
    Voilà pourquoi l'apôtre appelle ces éléments faibles et pauvres ; (verset 9) ils ne sauraient par eux-mêmes communiquer à l'âme ni force, ni vie, ni paix. (Comparer Colossiens 2.20) C'est à ces rudiments que les faux docteurs voulaient ramener les chrétiens de Galatie, déjà en possession de cet Evangile spirituel, éternel, qui porte tous les caractères d'une œuvre du Dieu vivant. (versets 4,5)
  • 4.4 mais lorsque les temps ont été accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d'une femme, né sous la loi, Grec : "Mais lorsque vint la plénitude ou l'accomplissement du temps"
    Terme très important à remarquer, par lequel l'apôtre signale l'époque précise choisie par la sagesse de Dieu pour envoyer son Fils. Il ne pouvait le faire qu'après une longue préparation du peuple juif et des nations païennes.
    Cette préparation eut lieu pour le premier par les révélations divines, par les promesses, par la loi, par toutes les institutions mosaïques ; elle eut lieu pour les secondes par le développement de la civilisation, par les efforts impuissants de la philosophie, par les dispensations de Dieu et les expériences des peuples, convaincus enfin qu'ils ne pouvaient parvenir par euxmêmes ni à connaître Dieu, ni à s'affranchir de la servitude du péché. A tous égards, les temps étaient accomplis quand Christ parut.
  • 4.5 afin qu'il rachetât ceux qui étaient sous la loi, et afin que nous reçussions l'adoption. Le Fils de Dieu, né de femme, terme qui indique sa parfaite humanité, (Job 14.1) a dû être en toutes choses semblable à ses frères. Il a dû même naître et vivre sous la loi, en porter le joug, l'accomplir parfaitement, par une obéissance dont le dernier acte a été sa mort sur le Calvaire. Et tout cela afin de racheter ceux qui avaient violé cette loi, (Galates 3.13) et de les élever à la condition glorieuse d'enfants de Dieu, caractérisée ici par le terme d'adoption. (Romains 8.15, note.)
    Dès ce moment, Juifs et païens jouissent par la foi d'une double liberté : comme majeurs, ils ne sont plus sous la tutelle des "éléments du monde," et ils adorent Dieu leur Père en esprit et en vérité ; la loi ne se dresse plus devant eux avec ses menaces et ses condamnations ; mais revêtus de la justice de Christ, rendus agréables à Dieu en son Fils bien-aimé, ils reçoivent la force d'accomplir la loi avec une filiale obéissance, dans laquelle ils trouvent le bonheur au lieu de l'esclavage.
  • 4.6 Et parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l'Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, Père. Voir Romains 8.15, note.
    Ces fils de Dieu sont revêtus de tous les privilèges et de l'Esprit même du Fils de Dieu, par lequel ils invoquent Dieu comme leur Père !
  • 4.7 En sorte que tu n'es plus esclave, mais fils ; et si tu es fils, tu es héritier de par Dieu. Voir Romains 8.17, note.
    Ici diverses variantes.
    Le texte reçu : héritier de Dieu par Christ ; d'autres : héritier par Christ ou encore par JésusChrist ; quelques-uns : héritier de Dieu, cohéritier de Christ (copié de Romains 8.17) ; un seul : héritier tout court.
    La leçon de notre texte est la plus autorisée. Elle correspond évidemment aux derniers mots de verset 2, qui attribuent au père la détermination du moment où il met son fils en possession de ses biens.
    Ces paroles s'adressent aux Galates, nés pour la plupart dans le paganisme, comme le prouve verset 8. Il y a d'autant plus de force dans le reproche que leur fait l'apôtre, (versets 9-11) de vouloir retourner sous le joug de la servitude. Pour donner encore plus de précision à ses paroles, il les adresse à ses lecteurs individuellement en employant tout à coup ce pronom au singulier : tu n'es plus esclave...
  • 4.8 Mais tandis qu'autrefois, ne connaissant pas Dieu, vous serviez ceux qui de leur nature ne sont point des dieux, Point de vrais dieux. "Quand vous les serviez ne connaissant point Dieu, vous étiez en quelque degré excusables, mais maintenant !" (verset 9)
  • 4.9 maintenant que vous avez connu Dieu, ou plutôt que vous avez été connus de Dieu, comment retournez-vous encore à ces faibles et pauvres éléments auxquels vous voulez être asservis encore de nouveau ? Ici l'apôtre se corrige, se reprend, en quelque sorte, pour donner à sa pensée plus de force : Nous ne connaissons Dieu réellement que lorsque nous avons été connus de lui, ce qui implique de sa part l'amour, l'adoption. (Comparer 1Corinthiens 8.1-3, note ; Jean 10.14,15)
    Paul ajoute beaucoup par là à son argument : ce n'est pas l'homme qui prévient Dieu et qui le choisit, mais l'inverse. (Romains 8.28,29 ; Esaïe 65.1 ; Jean 15.16) Or, la pensée de cette libre grâce de Dieu, par laquelle seule l'homme a connu Dieu, devait humilier plus encore les Galates d'avoir pu se laisser entraîner de nouveau sous le joug des faibles et pauvres éléments du monde.
  • 4.10 Vous observez les jours et les mois, et les temps et les années. Voir sur ces éléments ou rudiments verset 3, note. Ici l'apôtre les rabaisse encore par ces épithètes : faibles et pauvres, qu'il oppose à la force et à la richesse de l'Esprit Puis il cite l'observation des diverses fêtes israélites comme exemple du joug légal que les faux docteurs avaient imposé aux Galates.
    Vous observez avec anxiété, (grec) avec un esprit servile, contraire à la liberté du chrétien : tel est le sens du verbe original.
    Ces jours sont les sabbats et autres fêtes fixées par la loi, les mois sont les nouvelles lunes qui marquaient certaines solennités ; les temps indiquent en général les époques consacrées à de grandes fêtes, comme la Pâque ; (Lévitique 23.4) les années désignent le retour d'autres solennités, comme le grand jubilé, l'année sabbatique.
    Imposer ces observances comme une obligation servile, y chercher en tout ou en partie sa justification devant Dieu, voilà ce qui était déroger à la libre grâce de Dieu, et ce que l'apôtre censure avec tant de force.
    C'était, à la lettre, retomber sous les éléments du monde, puisque par là on faisait dépendre son obéissance et sa piété du cours des astres et des saisons, objets du culte des païens eux-mêmes. (verset 3, note.) Aussi Paul exprime-t-il (verset 11) toute la crainte que lui inspiraient ces aberrations pour le résultat de ses travaux parmi les Galates.
  • 4.12 Soyez comme moi, car moi aussi je suis comme vous ; je vous prie, frères ! Vous ne m'avez fait aucun tort ; 12 à 20 Vive et douloureuse effusion de cœur.
    Plusieurs entendent ces paroles comme 1Corinthiens 11.1 "Imitez-moi dans la liberté chrétienne où je suis, où j'ai trouvé l'assurance et la paix !" Mais que signifie alors le second membre de la phrase : car moi aussi je suis comme vous ? Paul veut dire, a-t-on répondu, que, quoique né juif, il s'est dépouillé de tout préjugé pour recevoir le salut tel qu'il l'annonçait aux païens. Ce sens est très admissible, d'autant plus que l'on peut traduire ainsi : Devenez comme moi, car moi aussi je suis devenu comme vous, comme si j'étais sans loi. (1Corinthiens 9.21)
    Mais on peut voir aussi dans ces paroles simplement l'expression de l'affectueuse communion d'esprit dans laquelle l'apôtre désire rester avec les Galates, malgré les reproches qu'il leur adresse : "Mettez-vous à ma place et comprenez-moi ; car moi aussi je me mets à la votre, vos intérêts spirituels sont les miens." Tel serait le début de l'appel pathétique, effusion de sa profonde tendresse, par lequel Paul va tenter de ramener les Galates. (versets 12-20)
    Si les raisons scripturaires qu'il a développées jusqu'ici n'avaient pas convaincu l'esprit de ses lecteurs, son amour du moins touchera leur cœur par le souvenir des rapports intimes que Dieu avait formés entre eux et lui lorsqu'il leur prêcha l'Evangile, et dans lesquels ils s'étaient sentis si heureux. Après avoir ainsi donné essor aux sentiments dont son cœur est rempli, il reprend la suite de son exposition et couronne sa démonstration par une allégorie empruntée à l'histoire des patriarches. (verset 21 et suivants)
    "C'est ainsi qu'il apprend aux pasteurs qu'ils doivent avoir un cœur de père et de mère, non pour les loups ravissants, mais pour les pauvres brebis séduites et égarées, supportant leur faiblesse et les traitant avec la plus grande douceur." Luther.
    Ce mot si humble, si affectueux, ne doit se joindre ni à la phrase qui précède, ni à celle qui suit, mais former une pensée indépendante : "Je ne veux pas seulement reprendre, enseigner, je n'ordonne point, je vous prie !"
    "Ne croyez donc pas que ce soit par aucun sentiment personnel que je vous parle d'une manière si sévère. Je me rappelle bien plutôt avec émotion les témoignages de votre attachement." (verset 14)
  • 4.14 et vous n'avez point méprisé ni rejeté avec dégoût cette épreuve que je souffrais dans ma chair ; mais vous m'avez reçu comme un ange de Dieu, comme Jésus-Christ. On peut traduire aussi : "C'est à cause d'une infirmité de la chair que je vous ai annoncé l'Evangile," l'apôtre aurait été retenu par une maladie chez les Galates et amené ainsi à leur annoncer l'Evangile.
    Une variante autorisée fait dire à Paul : (verset 14) "l'épreuve que vous avez eu à souffrir dans ma chair, vous ne l'avez pas méprisée ni rejetée avec dégoût !" On voit par ces paroles, et par d'autres semblables, (1Corinthiens 2.3 ; 2Corinthiens 12.7) que Paul avait à souffrir de quelque infirmité corporelle qui rendait son extérieur méprisable aux yeux du monde.
    Mais telle avait été parmi les Galates la puissance de sa parole, accompagnée de l'Esprit de Dieu, qu'ils n'avaient pas tardé à reconnaître dans cet homme infirme l'envoyé de Dieu (tel est le sens du mot ange), le représentant de Jésus-Christ lui-même.
  • 4.15 Qu'est-ce donc qui faisait votre bonheur ? Car je vous rends témoignage que, s'il eût été possible, vous vous seriez arraché les yeux pour me les donner. Grec : "L'expression de votre bonheur." Ce bonheur que vous exprimiez vous-mêmes, d'où venait-il ? de la servitude de la loi, ou de l'assurance de votre salut par pure grâce ?
    - Selon une variante, il faudrait traduire : " est maintenant votre bonheur ?" (Vous l'avez perdu depuis qu'on vous a remis sous le joug de la servitude.) Quoique cette variante ne soit pas suffisamment autorisée, ce sens serait bien en harmonie avec les paroles qui suivent et qui motivent (car) l'idée du bonheur des Galates, mais comme une chose qui n'est plus. (verset 16)
    Luther traduit : "Que vous étiez heureux alors !"
    Vous m'auriez témoigné votre amour par les plus douloureux sacrifices.
  • 4.16 Suis-je donc devenu votre ennemi en vous disant la vérité ? Grec : "En étant vrai envers vous," comme Ephésiens 4.15. La charité en Dieu lui-même est inséparable de la vérité ; (Jean 1.14, note) quiconque hait ceux qui lui disent la vérité, doit songer que cette haine remonte jusqu'à Dieu. Quel contraste avec le verset qui précède ! Et ce contraste ressort plus encore de la traduction littérale.
    Paul dit : Vous m'aimiez ainsi, (verset 15) et il ajoute (grec) : en sorte que je suis devenu votre ennemi ; vous me haïssez, et cela parce que je vous ai dit la vérité ! Double contraste exprimé par une ironie pleine de tristesse.
  • 4.17 Ils sont zélés pour vous, mais non pas comme il le faut ; au contraire, ils veulent vous détacher de moi, afin que vous soyez zélés pour eux. Paul en disant : "Suis-je devenu votre ennemi ?" reporte naturellement sa pensée sur les faux docteurs qui en sont la cause, et dont il parle sans les nommer.
    L'expression grecque, zéler quelqu'un, signifie le poursuivre pour le gagner, être jaloux de lui. Voilà ce qu'étaient les faux docteurs pour les Galates ; mais ce zèle n'était pas pur, il avait un motif caché que l'apôtre dévoile ; tandis qu'il était, lui, jaloux des âmes pour les présenter à Christ, (2Corinthiens 11.2) ceux-là l'étaient pour les attirer à eux, à leur parti, et c'est là le vrai signe de l'esprit d'erreur et de secte.
    Pour cela, il fallait détacher les Galates de l'apôtre. Grec : "Ils veulent vous exclure," ou, selon une variante, nous exclure ; en tous cas, vous séparer de moi, et par là même de la communion de l'Eglise, "afin que vous soyez zélés pour eux."
  • 4.18 Or il est bon d'être zélé pour le bien en tout temps, et non pas seulement lorsque je suis présent parmi vous. L'apôtre jette un regard plein de tristesse sur le temps de leur amour pour lui, et fait ressortir le contraste entre ce faux zèle dont il vient de parler et le vrai zèle auquel il exhorte ses lecteurs.
    D'autres traduisent : "Il est bon d'être l'objet du zèle (d'autrui) dans ce qui est bien," mais cela s'accorde moins bien avec les mots suivants.
  • 4.19 Mes petits enfants, pour qui je souffre de nouveau les douleurs de l'enfantement jusqu'à ce que Christ soit formé en vous !... Ces paroles sont un vrai cri de tendresse et de profonde douleur. Nos versions l'affaiblissent en l'unissant au verset suivant malgré le texte original. Une première fois Paul avait enfanté ces âmes à Christ par la puissance de l'Evangile, et maintenant son travail devait recommencer avec douleur, et il n'aurait de repos que lorsque le nouvel homme, Christ en eux, serait formé de nouveau. Avec un tel amour des âmes, on comprend tous les prodiges de l'Evangile dans le monde aux temps apostoliques.
    On se demande souvent pourquoi la prédication ne produit plus les mêmes effets ; à cela, il n'y a qu'une réponse : nous manquons de cet amour ! Aujourd'hui, comme alors, il triompherait du monde entier.
  • 4.20 Mais je voudrais être à présent avec vous, et changer de langage ; car je suis en perplexité pour vous. Encore un vœu de son cœur, tendrement exprimé, et qui trahit son vif amour des âmes.
    Il voudrait être présent au milieu d'eux, et cela afin de changer de langage, employer la douceur au lieu de la sévérité, selon les dispositions qu'il observerait en eux.
    D'autres, se fondant sur le terme original qui porte "changer ma voix," pensent que le regret de l'apôtre est surtout de ne pouvoir pas parler de vive voix, ce qui lui permettrait de mettre dans son ton tous les sentiments qui remplissent son âme, et cela, afin d'être mieux compris ou d'approprier sa parole plus efficacement aux besoins de chacun.
    Qui ne connaît l'immense différence qu'il y a entre une parole dite et une parole écrite ? La raison de cet ardent désir de l'apôtre, c'est que, grâce à ce profond amour dont il donne tant de preuves, il est en perplexité, plein d'inquiétude à leur sujet.
  • 4.21 Dites-moi, vous qui voulez être sous la loi, n'entendez-vous point la loi ? 21 à 31 Allégorie des deux alliances.
    L'apôtre reprend ici son argumentation interrompue à verset 12. Il emploie le mot loi dans son sens le plus général, appliqué à tout l'A.T. Il est vrai que le fait de l'histoire sacrée qu'il va citer doit lui servir à caractériser la loi proprement dite.
  • 4.22 Car il est écrit qu'Abraham eut deux fils ; l'un de la femme esclave, et l'autre de la femme libre. voir Genèse 16.15 ; 21.2.
  • 4.23 Mais celui de l'esclave naquit selon la chair ; et celui de la femme libre, en vertu de la promesse. Ou "par la promesse," (comparez Romains 9.8) c'est-à-dire par un acte de la puissance de Dieu qui accomplit sa promesse alors que, selon le cours de la nature, Abraham et Sara ne pouvaient plus avoir aucune espérance de voir cette promesse se réaliser.
  • 4.24 Cela doit s'entendre allégoriquement ; car ces femmes sont deux alliances : l'une du mont Sina, qui engendre pour l'esclavage, c'est Agar Grec : "Ces choses sont allégorisées," ont un sens profond renfermé sous les faits historiques.
    En effet, si l'on a pu dire de l'histoire profane, avec une entière vérité, que chaque événement porte en lui l'enseignement qui ressort de tout l'ensemble de l'histoire ; à plus forte raison en est-il ainsi dans l'histoire du règne de Dieu.
    Ce règne se développe graduellement, d'une manière organique, sous la direction de Dieu, de sorte que les faits les moins importants en apparence reflètent les plus grands événements ou plutôt les renferment en germe, comme le chêne majestueux fut pendant un temps caché dans le gland qui lui a donné naissance. (Comparer Matthieu 13.31,32)
    En un mot, tous les faits du règne de Dieu sont à la fois histoire et prophétie. Il est donc légitime de rechercher dans les Écritures de l'A.T. ces grains de semence qui contenaient la riche moisson du N. T. ; mais il faut bien prendre garde à la position qu'occupe dans l'ensemble de l'histoire chaque événement particulier et ne jamais le détacher de cette liaison naturelle et organique, qui seule en indique le sens.
    L'erreur de tant d'interprétations allégoriques vient de ce que, perdant de vue le cours général de l'histoire, abandonnant le ferme terrain des faits, on a voulu rattacher ces interprétations à des ressemblances fortuites, à des analogies arbitraires ; de sorte qu'au lieu d'expliquer l'histoire véritable, on se crée à côté de celle-ci une histoire fantastique, et alors il n'y a plus de bornes aux aberrations de l'imagination. Telles étaient les interprétations allégoriques fort en usage dans la littérature juive au temps de Paul.
    En recourant à l'allégorie, l'apôtre était sûr d'être bien compris de ses premiers lecteurs. Mais peut-on dire qu'il ait évité tous les écueils du genre et ne soit pas tombé dans l'arbitraire en appliquant aux deux alliances l'exemple d'Agar et de Sara ? Ce rapprochement forcé n'ajoute rien à sa démonstration.
    Luther disait déjà, avec un grand bon sens : "Par le moyen des allégories on ne peut rien fonder ni rien prouver d'une manière certaine ; mais elles servent à orner, à éclairer, à rendre plus intelligible une thèse bien démontrée d'autre part. Si Paul n'avait pas commencé par établir à force d'arguments solides que nous ne sommes pas justifiés devant Dieu par les œuvres de la loi, mais par la foi seule, il n'aurait rien prouvé par cette allégorie. Mais après avoir fondé cette vérité sur l'expérience des croyants, sur l'exemple d'Abraham, sur les témoignages et les déclarations de la sainte Écriture, il ajoute finalement cette allégorie pour agrémenter sa démonstration. Comme un tableau orne une maison qui a été auparavant bâtie sur de fermes assises et lui donne bonne apparence, ainsi l'allégorie embellit une solide argumentation."
  • 4.26 mais la Jérusalem d'en haut est libre, et c'est elle qui est notre mère. Paul voit dans Agar et Sara une image des deux alliances, ou des deux testaments, d'où sont sortis deux peuples différents.
    D'une part, Agar, esclave, qui enfante, non selon la promesse, mais selon la chair, (versets 22,23) représente le Testament de Sinaï qui ne produit en réalité que l'esclavage. (verset 24) Elle est ainsi semblable (Grec : "du même ordre, sur la même ligne," elle correspond) à la Jérusalem d'à présent, (verset 25) le centre théocratique de ce peuple juif qui s'obstine à vouloir rester dans la servitude de Sinaï, en repoussant la liberté de la grâce ; à vouloir obtenir par la chair ce qui ne s'obtient que par la promesse. (Ces pensées, présentées sous une autre forme, reviennent à ce qu'a établi l'apôtre ci-dessus, Galates 3.15 et suivants ; verset 1 et suivants)
    D'un autre côté, Sara, la femme libre, de qui descendent les enfants de la promesse, représente le Testament de la grâce, la vraie Eglise de Dieu, la Jérusalem d'en haut, qui est la mère des croyants, puisqu'ils sont nés de nouveau dans son sein, et par les moyens de grâce dont elle est dépositaire. (Comparer : Hébreux 8.5, note, et surtout Hébreux 12.24) Celle-ci est libre, (verset 26) puisqu'elle renferme tous ceux que le Fils a affranchis et rendus fils de Dieu, ses vrais héritiers. (Galates 3.23 et suivants ; verset 5)
    Ainsi l'apôtre, voulant caractériser les différences des deux Testaments par des types historiques, met en contraste : Agar et Sara, la chair et la promesse, l'esclavage et la liberté ; et, dans le développement de cette comparaison, une autre image s'offre à lui pour rendre la même pensée, et il oppose : Sinaï et la Jérusalem terrestre à la Jérusalem d'en haut, ou à la vraie Eglise de Dieu.
    Il faut seulement remarquer encore que la construction dans ces versets est restée inachevée, comme il arrive souvent à l'apôtre par le fait de la vivacité de son style. Il dit, verset 24 "l'une, du mont de Sina ;" ce qui faisait attendre, à verset 26 "l'autre, la femme libre, représente la Jérusalem d'en haut... ;" au lieu de cela il passe immédiatement au second point de comparaison : "mais la Jérusalem d'en haut est libre."
    - Jusqu'ici, ce passage ne présente de difficulté qu'à ceux qui veulent disputer sur la justesse de cette double allégorie, ce qui est toujours possible. Mais, tandis que ces images sont claires, telles qu'elles se trouvent à versets 24,26, voici à verset 25 une remarque incidente, qui, d'après la leçon du texte reçu, paraît établir un rapport typique assez obscur entre le nom d'Agar et le nom de Sinaï ; en effet on lit dans le texte reçu littéralement traduit : "l'Agar est le mont Sina en Arabie ;" il y a dans le grec, avant le mot Agar, un article neutre to qui semble ne pouvoir indiquer que onoma (le nom), et alors il faudrait traduire : "le mot Agar signifie, en Arabie, Sinaï."
    De là, une sérieuse difficulté, car le nom d'Agar, en hébreu, ne signifie pas Sina. On a bien trouvé qu'en arabe Agar signifie un roc ; et comme il s'agit ici de l'Arabie, on a cru avoir rencontré la pensée de l'apôtre. Mais que prouverait cette fortuite coïncidence de la signification de deux noms ? Soit en hébreu, soit en arabe, insister sur cette insignifiante rencontre serait un pauvre jeu de mots.
    D'autres, y compris Calvin, traduisent : "ce type Agar, représente Sina," mais cela est grammaticalement inadmissible.
    D'autres encore rendent ainsi la parenthèse : "ce qui a été dit d'Agar (to legomenon, au lieu de to onoma) signifie..."
    - Mais tout cela devient inutile par le simple fait que le mot Agar, dans ce verset, est très probablement une inadvertance ou une gauche correction de copiste. Plusieurs manuscrits anciens ne l'ont pas ; Bengel, Lachmann et d'autres critiques modernes le rejettent du texte.
    Voici dès lors le texte authentique que nous avons rétabli dans notre traduction : "Car le mont Sina est en Arabie." Si l'on demande quel peut être le but de cette observation géographique sur le Sinaï, la réponse assez vraisemblable est que Paul voulait rappeler par là la patrie des descendants d'Ismaël, dont plusieurs tribus habitaient l'Arabie, et qui étaient fréquemment nommés "les enfants d'Agar." L'apôtre cherche à compléter ainsi et à rendre plus frappant le parallèle établi dans tout ce passage entre Agar et Sinaï.
  • 4.27 Car il est écrit : Réjouis-toi, stérile, toi qui n'enfantais point ; éclate et pousse des cris, toi qui n'avais point été en travail d'enfantement, car les enfants de la délaissée seront plus nombreux que les enfants de celle qui a son mari. Esaïe 54.1, cité d'après les Septante, et presque en tout conforme à l'hébreu.
    - L'apôtre applique ici à Agar et à Sara, ainsi qu'à leur postérité respective, l'une selon la chair, l'autre selon la promesse, les paroles du prophète, qui sont le commencement d'une magnifique description de l'état prospère du peuple de Dieu sous la nouvelle alliance.
    "Dans le passage prophétique, il n'est pas directement question de Sara (sinon comme un type historique) ; Esaïe s'adresse plutôt à la communauté des croyants, au véritable Israël, auquel il promet un glorieux avenir. Mais Sara pouvait, à bon droit, être considérée comme la mère de ce peuple de Dieu. Sa longue stérilité, suivie de la naissance d'Isaac, était une juste image de la stérilité spirituelle du peuple d'Israël, suivie de la plénitude de bénédictions qu'il devait recevoir en Jésus-Christ." Olshausen.
  • 4.28 Pour vous, frères, vous êtes, comme Isaac, les enfants de la promesse. Application de ce qui précède. (Comparer Galates 3.16, note, et Romains 9.7,8)
  • 4.29 Mais de même qu'alors celui qui était né selon la chair persécutait celui qui était né selon l'Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. L'apôtre attribue ces deux naissances, l'une à la chair, (verset 23) l'autre à l'Esprit (au lieu de la promesse) c'est-à-dire à la puissance divine par laquelle Sara reçut la faculté d'être mère.
    - Quant à la persécution dont il est ici question, le terme paraît trop fort pour les faits rapportés dans la Genèse. (Genèse 16.4,12 ; 21.9)
    Il est probable qu'en l'écrivant l'apôtre était sous la vive impression de ce rapprochement : il en est de même maintenant, lui qui avait tant à souffrir des Israélites selon la chair ! Peut-être aussi songeait-il aux rapports hostiles d'Esaü avec Jacob.
  • 4.30 Mais que dit l'Ecriture ? Chasse l'esclave et son fils ; car le fils de l'esclave ne sera point héritier avec le fils de la femme libre. Genèse 21.9,10. Il est probable qu'Abraham, par une affection naturelle pour son fils Ismaël, ne s'attachait plus alors avec une foi assez vive à la promesse d'un autre héritier. (Genèse 17.17-21) Sara exprimait donc réellement, par les paroles citées ici, la volonté de Dieu, qui les ratifie immédiatement. (Genèse 21.12)
    L'apôtre en citant ce fait, aussi bien que celui de verset 29, se propose pour but non seulement de compléter le grand contraste qu'il vient d'établir, (versets 22-26) mais aussi de provoquer dans l'esprit des Galates un rapprochement bien naturel entre ces événements historiques et sa propre situation vis-à-vis des faux docteurs judaïsants qui s'opposaient à lui en s'appuyant sur les privilèges charnels du peuple juif.
  • 4.31 C'est pourquoi, frères, nous ne sommes point les enfants de l'esclave, mais de la femme libre. On peut considérer ces paroles comme une joyeuse conclusion de tout ce qui précède depuis verset 21, ou comme l'énoncé du grand fait de la grâce de Dieu, sur lequel l'apôtre fonde l'exhortation qui va suivre : (Galates 5.1) "Vous êtes libres, restez libres !" Rien n'empêche d'admettre l'un et l'autre de ces deux rapports.
  • Galates 5

  • 5.1 C'est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Tenez donc ferme et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de la servitude. Chapitre 5.
    1 à 12 Tenez-vous fermes dans la liberté en Christ, et gardez-vous des séducteurs.
    La liberté par Christ et en Christ, (Jean 8.36) la servitude sous la loi et dans toute propre justice de l'homme, voilà le contraste qui fait le mieux comprendre l'Evangile de la grâce de Dieu.
    Ces paroles sont à la fois la conclusion de tout ce qui précède, (Galates 4.21-31) et une transition toute naturelle à l'exhortation suivante. (versets 2-6)
    - Il y a pour ce verset diverses variantes dans les manuscrits. Le texte reçu, avec plusieurs anciens manuscrits, lit : "Dans la liberté, dans (ou par) laquelle Christ nous a affranchis, demeurez fermes." Le sens reste au fond le même.
  • 5.4 Christ vous devient inutile, à vous tous qui êtes justifiés par la loi ; vous êtes déchus de la grâce. Ces trois versets (versets 2-4) se complètent et s'expliquent mutuellement.
    Pour comprendre comment Christ devenait inutile (Grec : vous avez été rendus vains loin de Christ) à ceux qui se faisaient circoncire, il faut bien remarquer dans quelle vue ils agissaient ainsi ; c'était afin d'être justifiés par la loi, (verset 4) c'est-à-dire, pour chercher un moyen de salut dans la circoncision et les obligations légales qu'elle imposait. En dehors de cette funeste aberration, Paul n'aurait attaché aucune importance à la circoncision. (Comparer Galates 2.3, note ; Actes 16.3, note.)
    Mais cette erreur rend Christ inutile, elle fait déchoir l'homme de la grâce, (verset 4) parce qu'il abandonne Christ et sa grâce pour chercher ailleurs son salut. Et alors, une fois engagé par la circoncision dans la voie légale, il n'a plus à choisir, la loi ne fait aucune concession, il doit l'accomplir tout entière, (verset 3) et dans son sens moral et dans toutes les observances qu'elle prescrit. (Galates 3.12, note.)
  • 5.5 Car pour nous, c'est par l'Esprit de la foi que nous attendons l'espérance de la justice. Voilà directement l'opposé du système légal combattu dans les versets précèdent, et ces paroles en donnent la raison : car nous, nous avons une tout autre espérance ; cette raison suppose chez l'apôtre et ceux qui partagent sa foi la certitude de posséder la vérité.
    Non seulement nous attendons de la foi, et de la foi seule, sans les œuvres de la loi l'espérance de la justice ; mais celle-ci est encore une œuvre de l'Esprit de Dieu dans le fidèle.
    L'apôtre dit ici : "nous attendons l'espérance de la justice," c'est-à-dire le plein accomplissement de cette espérance. D'ordinaire il représente cette justice comme une possession actuelle du croyant.
    Ce sont les deux faces de la même vérité : d'une part, le chrétien possède dès ici-bas le don de la justice, avec la paix et tous les biens qui en découlent ; (Romains 5.1 et suivants) et d'un autre côté, la plénitude de cette justice et de ses fruits est encore l'objet de son espérance et de son attente. (Comparer Romains 8.23-25, note.)
    - On a proposé des traductions différentes de ce verset. Ainsi : "C'est en esprit (esprit de l'homme, opposé à la chair), par la foi, que nous attendons l'espérance de la justice." Ainsi encore : "Par l'Esprit (de Dieu), c'est par la foi que nous attendons..." Ou bien : "Nous attendons par l'Esprit l'espérance de la justice qui vient de la foi."
    La première de ces versions n'est pas heureuse.
    Les deux autres maintiennent également ces deux vérités évangéliques :
    1° l'espérance de la justice devant le tribunal de Dieu, s'obtient par la foi ; (Galates 2.16 ; Romains 1.17 ; 3.22 ; 9.30 ; 10.6, etc.)
    2° cette foi qui justifie et qui est la racine de l'espérance est en nous l'œuvre de l'Esprit de Dieu. (Galates 3.2,5 ; 4.6)
  • 5.6 Car en Jésus-Christ il ne sert de rien d'être circoncis, ou de ne l'être pas ; mais il faut avoir la foi qui est agissante par la charité. Grec : "Car en Christ Jésus ni la circoncision ne peut rien, ni le prépuce, mais la foi opérante (ou agissante, ou efficace) par l'amour."
    Rien d'extérieur n'assure le salut, ni les privilèges des Juifs, ni la moralité de quelques païens, mais uniquement la foi, dont l'énergie et la vie se montrent par la charité, qui est, à son tour, l'âme de la vie chrétienne.
    Ici la foi est la racine, la charité est le fruit, et non l'inverse, comme le prétend l'Eglise romaine en traduisant : "la foi qui est opérée par la charité." Le mot employé par l'apôtre a toujours un sens actif et non passif. (Comparer Romains 7.5 ; 2Corinthiens 1.6 ; 4.12 ; Ephésiens 3.20 ; 1Thessaloniciens 2.13 ; 2Thessaloniciens 2.7)
    Et d'où viendrait la charité si elle devait exister avant la foi qui seule peut la produire ? N'est-il pas clair d'ailleurs que l'apôtre motive (car) par ce verset la vérité du précédent, la justice par la foi ?
    Ce passage, bien compris, indique clairement quel est le vrai rapport de la foi et de l'amour. La foi est le germe de la vie divine dans l'homme ; elle s'approprie Christ et son œuvre de rédemption, et elle ouvre au croyant l'accès à l'amour de Dieu. (Romains 5.1 suivants) Cet amour pouvant dès lors se répandre dans le cœur du fidèle, y devient la source de son amour pour Dieu et pour ses frères : or, cet amour, c'est l'accomplissement de la loi, c'est l'obéissance, c'est la sanctification, ce sont, en d'autres termes, les bonnes œuvres.
    Ainsi, tout ce que le pécheur a reçu par la foi se manifeste, agit efficacement par l'amour ; la foi est opérante par l'amour, l'amour est fondé dans la foi. Il est vrai qu'il y a une foi morte qui ne produit rien de pareil ; (Jacques 2.14-17) il est vrai encore que l'amour est plus grand que la foi, parce que celle-ci doit être changée en vue lorsque le chrétien sera parvenu à la perfection, tandis que l'amour est la vie même du ciel. (1Corinthiens 13.13)
    Aussi retrouvons-nous dans ces deux versets les trois grandes vertus chrétiennes : "A verset 5, il unit à la foi l'espérance, et maintenant la charité. C'est là tout le christianisme." Bengel.
  • 5.9 Un peu de levain fait lever toute la pâte. L'apôtre adresse de nouveau directement la parole à ses lecteurs pour leur appliquer les doctrines qu'il vient d'exposer, et ramener encore une fois leur attention sur l'origine de leurs erreurs. Ils étaient dans la bonne voie ; qui les en a détournés ?
    Ce n'est pas Celui qui les appelle, Dieu, puisque son appel se fonde uniquement sur l'Evangile de sa grâce. Ce n'est pas de Lui que provient cette influence qui s'exerce sur eux, cette persuasion dont ils sont l'objet.
    Elle a beau être encore à ses débuts et porter sur des points secondaires, elle menace leur foi chrétienne tout entière, comme le prouve le proverbe cité par Paul. (verset 9. Comparer 1Corinthiens 5.6 ; Matthieu 16.11,12)
    Le mot traduit (verset 8) par persuasion a été rendu et expliqué de diverses manières. (Il ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament) Le sens en est indiqué par ce terme du Galates 5 : précédent : "obéir à la vérité."
    En grec obéir et être persuadé s'expriment par le même mot. Or, vous n'obéissez plus à la vérité, vous n'êtes plus persuadés ; et cette obéissance, ou cette persuasion nouvelle qu'on vous à imposée, ne vient pas de Dieu. De là, la version de M. Rilliet : cette influence.
  • 5.10 Pour moi, j'ai cette confiance envers vous, dans le Seigneur, que vous n'aurez point d'autre sentiment ; mais celui qui vous trouble en portera le jugement, quel qu'il soit. Plus l'apôtre avance dans sa lettre, plus il se livre à l'espoir que ces Eglises de Galatie, qui lui étaient si chères, seraient ramenées de leurs erreurs (et cela même était un puissant moyen de persuasion) ; mais aussi il exprime toujours plus fortement son indignation contre ceux qui étaient venus troubler ces troupeaux. (verset 12)
    On s'est demandé si, par ce mot au singulier : celui qui vous trouble, quel qu'il soit, l'apôtre avait en vue spécialement un des faux docteurs, et lequel. Il est probable que ces expressions ont plutôt, dans sa pensée, un sens général. Il dit celui pour les désigner tous.
    Par le jugement qui les atteindra et que leur dénonce l'apôtre, il ne faut pas entendre, comme on l'a fait, quelque peine prononcée par l'Eglise, telle que l'excommunication, mais le jugement de Dieu.
  • 5.11 Et pour moi, frères, si je prêche encore la circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? Le scandale de la croix est donc aboli ! C'était précisément ce scandale de la croix qui excitait les faux docteurs contre Paul, et lui attirait la persécution de la part des Juifs.
    A cette époque, en effet, les chrétiens n'étaient encore persécutés que de la part des Juifs, qui les dénonçaient aux autorités païennes. Ce qu'ils ne pouvaient souffrir dans l'Evangile, ce qui scandalisait leur orgueil, c'est que Paul prêchait le salut de tous, Juifs ou païens, par la foi seule en un Crucifié, dont le sacrifice d'expiation sur la croix avait obtenu aux pécheurs la seule justice par laquelle ils pussent subsister devant Dieu.
    Si du moins l'apôtre avait en même temps prêché la nécessité de la circoncision et de l'observation de la loi pour être sauvé, alors le scandale de la croix aurait cessé, et les Juifs, au lieu de le persécuter, l'eussent approuvé comme un propagateur de leur religion.
    D'où vient ici à Paul cette pensée ? Il ne le dit pas, mais ces paroles ont fait supposer avec raison que ses adversaires l'accusaient de prêcher encore dans d'autres Eglises la circoncision. Par là, ils minaient son influence en le mettant en contradiction avec lui-même. Sa réponse, puisée dans les tristes expériences de sa vie, est sans réplique.
    - De nos jours encore, aucune doctrine de l'Evangile ne choque autant la propre justice et la sagesse humaine que ce mystère de réconciliation et de justification devant Dieu par le sacrifice de la croix. Affaiblir, effacer cette doctrine, c'est le plus sûr moyen de rapprocher le christianisme de la philosophie et de l'esprit du monde. Par là, le monde recommence à "aimer ce qui est à lui."
  • 5.12 Puissent-ils même être retranchés ceux qui mettent le trouble parmi vous ! Grec : "Être coupés," éloignés du corps de l'Eglise par une opération violente. (Il y a peut-être dans ces mots une allusion à l'opération de la circoncision qu'ils voulaient imposer aux croyants.) L'apôtre parle ailleurs encore de cette exclusion sévère qu'il désire ici. (1Corinthiens 5.5, note ; 1Timothée 1.20)
    D'autres pensent qu'ils doivent être retranchés par Dieu.
    D'autres enfin, insistant sur ce que le verbe n'est pas au passif, mais au moyen, qui a un sens réfléchi, traduisent : "Qu'ils se mutilent !"
  • 5.13 Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte de vivre selon la chair ; mais soumettez-vous les uns aux autres par la charité. 13 à 26 Exhortation à ne pas abuser de la liberté chrétienne. Cette liberté consiste à vivre, non selon la chair, mais selon l'Esprit, dans la charité.
    Jusqu'ici, l'apôtre a combattu la loi comme moyen de salut, et prêché la liberté par la grâce ; maintenant (jusqu'à Galates 6.10) il prêche la loi et combat la fausse liberté.
    Mais il s'agit de la loi accomplie par amour, (verset 14) librement, et surtout comme un fruit vivant de l'Esprit de Dieu dans le croyant. (verset 22 et suivants)
    Une telle conclusion : Vous êtes libres, soumettez-vous les uns aux autres (et avant tout à Dieu), une telle conclusion appartient exclusivement à l'esprit de l'Evangile ; le monde ne la soupçonne point et ne la comprend point. Un seul mot l'explique : la charité.
    Le chrétien est libre, car il sait que son Sauveur l'a affranchi le la servitude du péché, de la loi, de la mort, et lui a rendu tous ses privilèges d'enfant de Dieu ; mais le chrétien est esclave, parce qu'il reconnaît qu'il n'y a point pour l'homme de destination plus glorieuse que de servir par amour et son Dieu et ses frères. (Comparer Romains 6.16-23, notes.)
    La liberté chrétienne ne consiste donc pas à faire sa propre volonté (ce qui serait, à des degrés divers, vivre selon la chair), mais à pouvoir y renoncer par amour pour Dieu et pour ses enfants. (Comparer 1Corinthiens 8)
    - L'apôtre, en insistant avec tant de sérieux sur ces principes, dans la partie de sa lettre qui va suivre, savait bien qu'ils étaient connus de ses lecteurs, de ceux en particulier qui n'étaient point tombés dans l'erreur jusqu'ici combattue. Mais il savait aussi que, tant que le vieil homme existe chez le chrétien, celui-ci court le danger de se relâcher dans sa foi, et, par suite, dans sa vie.
    Cette foi, d'abord vivante au sein d'une Eglise, devient avec le temps une froide orthodoxie, trop faible pour opposer une digue à la puissance de la chair, et alors la liberté spirituelle se transforme par degrés en une liberté charnelle et mondaine.
    C'est pourquoi ces parties toutes pratiques et si sérieuses des épîtres et de l'Evangile entier ne sont pas moins indispensables à l'Eglise de Dieu dans tous les temps que les parties qui nous révèlent la doctrine. La vérité est la vie, voilà ce que la prédication ne doit jamais séparer.
  • 5.14 Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Et telle est la seule vraie observation de la loi. (Voir même pensée plus développée dans Romains 13.8-10)
    - Par cette citation de la loi dans ce qui en est l'âme et la vie, aimer, l'apôtre atteignait à la fois ceux qui étaient dans la liberté par l'Evangile, et ceux qui s'attachaient aux observances de la loi. Aux uns il disait : cette loi spirituelle, expression de la sainte volonté de Dieu, n'est pas abolie, elle subsiste éternellement ; aux autres il rappelait qu'ils ne l'accompliraient jamais par rien d'extérieur, mais par le cœur, auquel Dieu regarde.
    - La pensée de l'apôtre est celle du Seigneur lui-même, (Matthieu 22.39) mais il ne rappelle ici qu'un côté du grand commandement de l'amour, celui qui concerne le prochain, parce que tel était le sujet de son exhortation.
  • 5.15 Mais si vous vous mordez et vous mangez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez détruits les uns par les autres. L'apôtre, en empruntant ces images aux mœurs des bêtes féroces, veut exprimer, avec la dernière énergie, l'odieux des mauvaises passions et le danger de voir la foi et la vie périr, lorsqu'il n'y a pas l'amour.
  • 5.18 Que si vous êtes conduits par l'Esprit, vous n'êtes point sous la loi. Voir sur cette opposition absolue, ce combat à mort entre la chair et l'esprit, Romains 7.14 et suivants, note ; Romains 8.1 et suivants, note, et sur la notion de la chair et de l'esprit, en particulier, Romains 1.4, note.
    Ces passages et les notes qui les accompagnent décideront la question qu'on s'est souvent posée, savoir si l'apôtre entend par esprit, opposé à la chair, l'Esprit de Dieu, ou l'esprit de l'homme, ou l'un et l'autre dans une vivante communion. C'est ce dernier sens qui nous paraît le vrai.
    Ceux-là sont sous la loi, dans lesquels la chair convoite contre l'esprit et l'esprit contre la chair (c'est ainsi qu'il faut traduire verset 17), de manière qu'ils ne font pas ce qu'ils veulent.
    Car, sentir cette résistance de la chair n'est point encore condamnable ; mais bien être asservi à la chair. C'est pourquoi l'apôtre n'a pas dit auparavant : (verset 16) "Marchez selon l'esprit et vous n'éprouverez aucun désir de la chair," mais bien : "vous ne les accomplirez pas."
    "Ne pas les éprouver, ce n'est plus le combat, c'est la récompense du combat ; et nous y parviendrons quand nous aurons remporté la victoire, en persévérant dans la grâce jusqu'à la fin." Augustin.
    Entre la convoitise et le péché actuel il y a des degrés marqués par Jacques 1.14,15 : d'abord, la convoitise elle-même, ensuite l'acte de la volonté qui y cède, puis l'acte extérieur du péché, et enfin son salaire, la mort.
  • 5.19 Or les œuvres de la chair sont manifestes, savoir : l'impudicité, l'impureté, la dissolution, Manifestes, évidentes pour le chrétien, en sorte qu'il ne peut pas s'y tromper. L'apôtre désigne cependant ici un grand nombre de ces œuvres, afin de les signaler à la vigilance de ses lecteurs et de les condamner. (verset 21 fin.)
    On retrouve fréquemment dans les Écritures de semblables catalogues des déplorables misères de notre humanité déchue. (Matthieu 15.19 ; Romains 1.19 et suivants ; 2Corinthiens 12.20 et suivants ; Ephésiens 5.3 et suivants ; 2Timothée 3.1 et suivants ; 3.3)
  • 5.21 les envies, les meurtres, l'ivrognerie, les débauches, et les choses semblables à celles-là, dont je vous prédis, comme je vous l'ai déjà dit, que ceux qui commettent de telles choses n'hériteront point le royaume de Dieu. Après les premiers de ces vices qui sont des actes grossiers de la chair, l'apôtre en nomme beaucoup d'autres qui, au premier abord, ne paraissent point émaner de la même source, parce qu'ils proviennent plutôt des passions de l'âme.
    Il faut conclure de là que le mot chair n'indique pas seulement les penchants et les actions de la sensualité, mais aussi les péchés qui ont leur siège dans les facultés de l'esprit.
    En effet, les vices les plus spirituels sont encore des œuvres de la chair, parce que l'homme, dans son état de chute, séparé de Dieu, est l'esclave des sens, du monde, de la nature qu'il ne peut dominer que par l'Esprit de Dieu. Le mouvement le plus caché d'égoïsme ou d'orgueil cherche au dehors son objet et nous force à reconnaître que l'esprit est asservi à la chair.
    On peut, si l'on veut, résumer tous ces péchés sous ces quatre chefs :
    1° sensualité (ici le mot adultère du texte reçu n'est pas authentique) ;
    2° superstition ;
    3° péchés inspirés par la haine ;
    4° excès dans le boire et le manger (ivrognerie et orgies ou débauches).
    - Tous ces péchés, non pardonnés par la grâce, tous ces vices, non détruits par la régénération du cœur, excluent absolument du royaume de Dieu, qui est la communion avec le Saint et le Juste.
    L'apôtre exprime cette vérité d'une manière solennelle, afin d'ôter tout prétexte, d'une part, à ceux qui professent une fausse liberté, et de l'autre, à ceux qui accusent la vraie liberté chrétienne de conduire au relâchement moral
  • 5.22 Mais le fruit de l'Esprit, c'est la charité, la joie, la paix, la patience, la douceur, la bonté, la fidélité, la bénignité, la tempérance. Par opposition aux "œuvres de la chair" (verset 19) on attendait ici le mot "œuvres de l'Esprit," mais l'apôtre dit : le fruit de l'Esprit, pour montrer ce qu'il y a d'intérieur et d'organique dans le développement de la vie nouvelle, dont la source, la racine est l'Esprit de Dieu en l'homme, et dont ces vertus chrétiennes sont les fruits. Ce mot, dans son sens figuré, est du Seigneur lui-même. (Matthieu 7.17 ; comparez Matthieu 3.8 ; Romains 6.22 ; Ephésiens 5.9 ; Philippiens 1.11)
    Ces fruits de l'Esprit sont en tout l'inverse des œuvres de la chair, sans que pourtant l'apôtre les oppose à ces dernières dans un ordre parallèle. La racine de cet arbre magnifique, chargé de si riches fruits, c'est la charité, l'amour, par où l'apôtre reprend la pensée de verset 14. C'est la charité qui produit tout le reste.
  • 5.23 Contre ces choses-là, il n'y a point de loi. Elles sont, au contraire, à l'égard du prochain, (verset 14) l'accomplissement de la loi, de cette loi qui jamais ne sera accomplie par les forces naturelles de l'homme, puisqu'elle ne fait qu'ordonner et condamner, sans jamais produire ces beaux fruits.
    D'autres traduisent : "la loi n'est point contre ces choses," ce qui revient à peu près au même. (Comparer 1Timothée 1.9)
    Par cette remarque, l'apôtre indique la vraie conciliation de la controverse qui l'occupe. Aux partisans de la loi, il montre qu'elle n'est point violée par l'Evangile ; aux hommes de la liberté par la grâce, il rappelle vivement ce qu'ils doivent être pour se trouver en harmonie avec la volonté de Dieu. (Comparer Romains 3.30)
  • 5.25 Si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi selon l'Esprit. Ces deux versets sont la conclusion de ce qui précède. (verset 10 et suivants)
    Le vieil homme, qui produisait les œuvres de la chair, (versets 19-21) a été crucifié en ceux qui sont à Christ.
    Bien que ce crucifiement dure pendant toute notre vie terrestre, l'apôtre le considère comme un fait accompli, parce que, dans le chrétien, cette puissance de la corruption ne règne plus, (Romains 6.11-14) et qu'elle est destinée à périr entièrement.
    "S'il en est ainsi, ajoute Paul, si nous vivons par l'Esprit, marchons aussi par l'Esprit."
    Quelle est la différence de ces deux termes ? L'un indique la source, l'autre les eaux qui en découlent : si réellement l'Esprit de Dieu a créé en nous une vie nouvelle, ce n'est pas pour la renfermer en nous-mêmes par une jouissance égoïste ou par un quiétisme béat, mais afin que toute notre conduite manifeste et produise les fruits de cet Esprit ; (verset 22) qu'en un mot nous suivions ses directions dans nos pensées, nos paroles, nos œuvres. C'est ainsi que toujours l'Ecriture nous représente la grâce comme venant de Dieu seul, et l'exercice de cette grâce comme tenant en éveil la responsabilité de l'homme.
  • 5.26 Ne recherchons point la vaine gloire, en nous provoquant les uns les autres, et en nous portant envie les uns aux autres. Cette exhortation particulière se rattache à celles qui ouvrent le chapitre Galates 6 ; elle n'est pas cependant sans lien avec ce qui précède : l'apôtre proscrit la vaine gloire, (Philippiens 2.3) vaine (sans fondement et sans valeur), par cela seul que l'homme veut se glorifier lui-même, au lieu de glorifier Dieu. (1Corinthiens 1.31 ; 2Corinthiens 10.17)
    La recherche de cette vaine gloire a eu toujours pour résultat que les forts provoquent les faibles au combat, aux mauvaises controverses (verset 20) et que les faibles portent envie aux forts, à ceux qui leur paraissent doués de dons plus grands.
    L'apôtre dit (grec) "Ne devenons pas amateurs de vaine gloire," ce qui suppose que le mal n'existe pas encore chez tous.
  • Galates 6

  • 6.1 Frères, si même quelqu'un est surpris en quelque chute, vous qui êtes spirituels, redressez-le avec un esprit de douceur ; et prends garde à toi-même, de peur que tu ne sois aussi tenté. Chapitre 6.
    1 à 6 Répréhension fraternelle, Humilité, Aide mutuelle.
    Pour avoir ici toute la pensée de l'apôtre, il faut unir ces paroles intimement avec le dernier verset du chapitre précèdent.
    Il paraît que dans les Eglises de Galatie, comme dans celle de Corinthe, la principale cause de dissension était "la vaine gloire," par laquelle certains partis cherchaient à s'élever les uns au-dessus des autres, ce qui ne pouvait que les provoquer mutuellement à l'envie.
    Or, l'apôtre voulant réprimer ici cette funeste tendance, s'adresse surtout à ceux qui étaient restés fidèles à ses enseignements, qui n'étaient pas retombés sous le joug de la légalité, et qu'à cause de cela il appelle les spirituels. Ils professaient d'avoir reçu l'Esprit, non par la loi, mais par la prédication de la foi, (Galates 3.2) et de vivre selon l'Esprit. (Galates 5.25)
    Or, cet Esprit est un Esprit de charité : il manifeste ses fruits surtout envers les plus faibles, même envers ceux qui auraient été surpris en quelque chute, surpris brusquement par manque de vigilance. Les spirituels doivent donc redresser un homme ainsi tombé ; mais ils ne le feront bien qu'à une double condition : d'y apporter la douceur de la charité, puis de rester humbles, de prendre garde à leur propre faiblesse.
    Paul adresse cette exhortation à chacun en parlant ici au singulier. Nous ne sommes jamais plus en danger d'être tentés que lorsque nous reprenons les autres, sans veiller sur nous-mêmes. (verset 3)
  • 6.2 Portez les fardeaux les uns des autres, et accomplissez ainsi la loi de Christ. La loi de Christ est de nous aimer les uns les autres comme il nous a aimés. (Jean 13.34)
    Or, il a porté tous nos fardeaux ; nous devons porter ceux de nos frères, en prenant part à toutes leurs épreuves spirituelles ou temporelles. C'est là la pensée de verset 1 généralisée.
  • 6.4 mais que chacun éprouve sa propre œuvre, et alors il pourra se glorifier, mais en lui-même seulement, et non par rapport à autrui ; On ne porte réellement les fardeaux des autres, (verset 2) on ne peut avoir de sympathie pour eux dans leurs épreuves et leurs faiblesses, que lorsqu'on est soi-même retenu dans l'humilité par le sentiment de ses propres misères.
    Pour ne pas se séduire soi-même en s'estimant être quelque chose, (verset 3) il faut que chacun examine son œuvre, son état religieux, sa vie, non en se comparant à d'autres, mais sous le regard de Dieu : il sera même guéri de l'orgueilleuse tentation de se glorifier envers un autre (Grec :). Ou, s'il a encore de quoi se glorifier (ironie), il gardera cette gloire pour lui seul.
    - D'autres explications données de ces paroles sont moins conformes au contexte.
  • 6.5 car chacun portera son propre fardeau. Au jour du jugement, où nul ne pourra porter les fardeaux des autres. C'est aussi un sérieux motif de ne pas se comparer à d'autres en se complaisant en soi-même. (Romains 14.12)
  • 6.6 Que celui à qui on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. La plupart des interprètes pensent que, dans ce verset, l'apôtre exhorte les troupeaux à faire part de leurs biens temporels à ceux qui les instruisent, à pourvoir à l'entretien de leurs pasteurs. Dans ce cas, il faudrait supposer que quelque circonstance particulière aux Eglises de Galatie engageait Paul à insérer ici cette exhortation, qui se trouve sans lien apparent avec l'ensemble.
    D'autres entendent cette exhortation d'une manière très différente. Ils rendent d'abord ainsi les paroles de l'apôtre : "Que celui qui est instruit dans la Parole communique (soit en communion, uni) avec celui qui l'instruit, en tous les biens" (spirituels), en toutes choses bonnes. Puis ils commentent ainsi : que les docteurs ou pasteurs ne fassent pas une caste à part, ayant des privilèges dans l'Eglise, ou même des doctrines particulières, secrètes ; mais que tous les biens de l'Evangile soient communs à tous, qu'il y ait entre tous une vraie communion.
    Cette interprétation, dont les réformateurs ne s'étaient pas même avisés, a des adhérents parmi les exégètes modernes. Estelle fondée ? Ni la grammaire ni le contexte ne tranchent la question d'une manière décisive. L'ancienne explication nous paraît la plus probable.
  • 6.7 Ne vous abusez point ; on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi ; 7 à 10 Fidélité et bienfaisance.
    Le verbe grec rendu par se moquer a une force particulière ; il signifie narguer quelqu'un en face par un mouvement dédaigneux des narines.
    Les sérieux avertissements que l'apôtre introduit par ces paroles s'adressent également aux deux partis des Eglises de Galatie : celui de la légalité et celui des "spirituels." (verset 1)
    L'un et l'autre, après avoir commencé par l'Esprit, étaient en danger de finir par la chair : (Galates 3.3) le premier, en abandonnant la grâce et la justification par la foi, pour chercher son salut dans des œuvres toujours charnelles ; le dernier, en abusant de la liberté chrétienne, en refusant d'obéir dans la charité, et ainsi en retombant par l'orgueil dans l'esclavage de la chair. (Galates 5.13)
    - Ici encore, il est difficile de voir un rapport entre ces versets versets 7-10 et ce qui précède. (verset 6) Ne vaut-il pas mieux considérer ces dernières pensées de l'épître comme des exhortations détachées, que de chercher à tout prix des rapports forcés qui n'ajoutent rien à l'intelligence des détails ?
  • 6.8 parce que celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l'Esprit, moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Dans le chapitre précèdent, l'apôtre a exposé au long ce profond contraste de la chair et de l'esprit. (Voir Galates 5.16-18, note, et Galates 5.22, note.)
    L'issue de l'une et de l'autre de ces deux vies, entre lesquelles l'homme doit choisir, est ici clairement déterminée : d'une part, la corruption, de l'autre la vie éternelle.
    Et l'image d'une semence et d'une moisson dont se sert l'apôtre, montre tout ce qu'il y a de naturel, d'organique, d'inévitable dans ces deux résultats qui s'offrent à l'homme comme seule alternative.
    En effet, la vie de l'Esprit, bien qu'imparfaite dans le chrétien, est dès ici-bas la vie éternelle ; et la vie de la chair est dès ici-bas la corruption : le jugement du dernier jour ne fera que manifester, compléter et fixer irrévocablement ces deux états. (Comparer Romains 6.23) C'est en montrant ainsi que l'homme moissonne nécessairement ce qu'il a semé, que l'apôtre justifie son sérieux avertissement : On ne se moque pas de Dieu. (verset 7)
    - Des passages comme celui-ci prouvent combien peu est fondée l'objection qu'on a faite si souvent à la doctrine de la justification par la foi seule, de diminuer la responsabilité de l'homme ; ils sont bien propres aussi à détruire les illusions qu'on pourrait se faire sur la nature et les fruits de la foi.
    S'il est vrai que l'apôtre enseigne clairement, dans cette épître même et partout ailleurs, que les œuvres de l'homme n'ont aucun mérite devant Dieu, ne lui procurent aucune justice, ne lui donnent droit à aucune récompense, puisque le salut est un don de la pure grâce de Dieu, acquis par le sacrifice de Christ, et reçu par la foi seule, il est vrai aussi qu'il nous montre la vie entière du chrétien, ses œuvres, comme une semence dont il moissonnera les fruits dans l'éternité, et cela dans une proportion rigoureusement exacte. (2Corinthiens 9.6)
    Cette contradiction apparente, ou plutôt ces deux faces de la même vérité, sont en harmonie comme la cause et l'effet, comme l'arbre et son fruit.
  • 6.9 Ne nous lassons point de faire le bien ; car nous moissonnerons en son temps, si nous ne nous relâchons pas. En son temps (Grec : "au temps propre") signifie au temps de la moisson, qui viendra accompagnée de joies et suivie de repos ; pour le moment, il s'agit de labourer et de semer, sans craindre les fatigues, et sans vouloir moissonner et jouir avant le temps.
    Toute cette exhortation se fonde sur le grand principe posé dans les deux versets précédents.
  • 6.10 Ainsi donc, pendant que nous en avons le temps, faisons du bien à tous ; mais principalement aux domestiques de la foi. Le mot domestiques est employé ici dans son ancienne signification, et désigne tous ceux qui appartiennent à une maison (domus), tous les membres d'une famille.
    La famille de la foi, c'est la famille de Dieu, composée de tous ceux qui sont unis par une même foi. L'apôtre n'exclut point les autres hommes de notre bienfaisance, puisqu'il recommande, au contraire, positivement de faire du bien à tous.
    Mais comme chaque homme doit avoir premièrement soin des siens, (1Timothée 5.8) il est naturel que le chrétien porte principalement son attention sur ses frères souffrants, d'autant plus que ceux-ci ne peuvent guère s'attendre à la bienveillance du monde qui aime ce qui est à lui. (Jean 15.18,19)
    - Pendant que nous avons le temps, car le temps est court. Ou bien, on peut traduire aussi : "selon que nous avons l'occasion," ne laissant échapper aucune de ces occasions de faire le bien que Dieu nous présente.
  • 6.11 Vous voyez quelle grande lettre je vous ai écrite de ma propre main. 11 à 18 Post-scriptum et derniers adieux.
    Paul dictait ordinairement ses épîtres. Il fait remarquer aux Galates qu'il leur a écrit longuement, de sa propre main, en leur montrant dans ce fait une preuve de son attachement.
    Le grec permet une autre traduction : "Voyez en quelles grosses lettres (caractères) je vous ai écrit" (la version de Lausanne porte : "en quelle grosse écriture").
    L'apôtre aurait ajouté cette observation pour dire qu'il avait écrit de sa propre main, quoiqu'il écrivit difficilement. Plusieurs exégètes adoptent celte interprétation, mais en estimant que cette fin de l'épître seule était écrite de la propre main de l'apôtre. Il aurait eu l'intention, soit d'imprimer à son écrit un sceau de son authenticité, soit de donner à ses lecteurs un dernier témoignage d'affection. Comme l'original permet la version ordinaire, il est plus naturel de la retenir.
  • 6.12 Tous ceux qui veulent se rendre agréables dans ce qui regarde la chair, ne vous contraignent d'être circoncis qu'afin de n'être pas persécutés pour la croix de Christ. Grec : "Avoir une belle apparence (littéral. un beau visage) en la chair," c'est-à-dire gagner, par des moyens charnels, l'approbation des hommes.
    - On voit clairement par ces versets (versets 12-16) combien l'apôtre avait à cœur le grand sujet de son épître, puisqu'il éprouve le besoin d'y revenir une dernière fois en finissant. Il le fait d'abord par une réflexion sévère sur les faux docteurs, auxquels il oppose la vraie doctrine évangélique.
    La croix de Christ, qui fut toujours folie pour les Grecs et scandale pour les Juifs, fut aussi toujours la cause principale des persécutions de la part des uns et des autres. (Galates 5.11)
    Aujourd'hui encore, le plus sûr moyen de se rendre agréable au monde, c'est de voiler ou d'affaiblir la doctrine de la croix.
  • 6.13 Car ceux-là même qui sont circoncis ne gardent point la loi ; mais ils veulent que vous soyez circoncis, afin de se glorifier dans votre chair. Ceux-là même qui imposent aux croyants l'observation de la loi comme moyen de salut, savent fort bien qu'ils sont incapables d'accomplir la loi dans ce qu'elle ordonne de plus saint et de plus spirituel ; ils se contentent d'en observer les prescriptions les plus extérieures, comme la circoncision, et d'autres cérémonies semblables ; mais cela leur suffit pour se glorifier en la chair de ceux qui les écoutent, c'est-à-dire pour tirer une vaine gloire de les avoir gagnés à leur parti par une cérémonie qui s'accomplit réellement et uniquement en la chair (la circoncision).
    Et comme la chair emporte toujours l'idée de faiblesse, de péché, ils se glorifient de ce qui devrait faire leur honte. Ainsi se conduisent tous ceux qui n'ont d'autre but que de gagner des amis à un parti, au lieu de mettre leur gloire à les amener à Christ, et par lui à une vie vraiment spirituelle.
  • 6.14 Mais pour moi, qu'il ne m'arrive pas de me glorifier en autre chose qu'en la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, par laquelle le monde est crucifié à mon égard, et moi à l'égard du monde. Ces paroles forment le plus vif contraste avec celles de versets 12,13
    Il faut prendre ce mot : la croix de notre Seigneur Jésus-Christ, dans sa pleine et profonde signification : "Je ne me glorifie qu'en la libre grâce de Dieu, que nous a acquise la mort expiatoire de Jésus-Christ sur la croix, par laquelle il a vaincu le monde, par laquelle seule nous le vaincrons aussi, si nous lui devenons semblables dans le renoncement et le crucifiement du vieil homme."
    L'apôtre exprime en ces mots, à la fois sa réprobation de tout moyen de salut que l'on voudrait chercher dans la nature déchue de l'homme (dans la chair), et la joie qu'il trouve dans l'opprobre de la croix que ses adversaires redoutaient par-dessus tout.
    Or, la croix est en même temps le moyen de notre réconciliation avec Dieu et un instrument d'humiliation, de souffrance et de mort pour notre vieil homme. C'est par elle que nous sommes crucifiés au monde et que le monde nous est crucifié.
    Le monde, c'est tout ce qui est opposé à la "nouvelle créature," (verset 15) au règne spirituel de Jésus-Christ en nous et autour de nous ; c'est l'objet unique des pensées, des désirs, des affections, des espérances, des efforts de l'homme irrégénéré.
    L'apôtre déclare que ce monde-là, dans lequel pourtant il jouissait autrefois d'une si grande considération, (Galates 1.14 ; Philippiens 3.4-6) est mort pour lui, mort d'une mort honteuse, crucifié, c'est-à-dire objet de son mépris. (Philippiens 3.7,8)
    Mais le monde le lui rend bien, il regarde l'apôtre et tous ceux qui lui ressemblent, avec le mépris qu'on a pour des crucifiés. Et loin de s'en affliger ou d'en avoir honte, Paul s'en glorifie et y trouve sa joie.
  • 6.15 Car la circoncision n'est rien, ni l'incirconcision, mais être une nouvelle créature est tout. Grec : "Car ni circoncision n'est quelque chose ni incirconcision, mais une nouvelle créature."
    Ici, deux variantes. Le texte reçu porte : Car en Christ Jésus (non authentique) la circoncision ne peut rien (au lieu de n'est rien).
    Cette pensée, par laquelle l'apôtre réfute l'erreur de verset 13 et motive verset 14 (car), se trouve déjà à Galates 5.6 (d'où la variante en Christ Jésus), avec cette différence qu'ici l'apôtre dit : la nouvelle création, au lieu de "la foi agissante par la charité."
    Ces deux expressions s'expliquent mutuellement. La nouvelle créature ou création (qui a lieu dans l'homme par l'Esprit de Dieu) est opposée au monde, (verset 14) à ce monde non renouvelé, dans lequel règne le péché. (Comparer 2Corinthiens 5.17) La première création nous a tirés du néant ; la création nouvelle nous tire du péché et de la mort éternelle. Or, dit l'apôtre, cela seul est quelque chose ; tout le reste n'est rien. Dieu ne saurait aimer en nous que cette nouvelle créature, qui existe en Christ et par Christ.
  • 6.16 Et pour tous ceux qui suivront cette règle, que la paix et la miséricorde soient sur eux, et sur l'Israël de Dieu. Cette règle, c'est la grande vérité établie par l'apôtre au verset précédent. Ceux qui marchent dans cette vie nouvelle sont le vrai Israël de Dieu, les vrais enfants d'Abraham par la foi. (Romains 4.12)
    Sur cette voie seulement se trouvent la miséricorde et la paix.
  • 6.17 Désormais, que personne ne me fasse de la peine ; car je porte sur mon corps les marques du Seigneur Jésus. Semblable à un soldat dont on mépriserait les services, et qui, pour toute réponse, montrerait ses nobles blessures, Paul en appelle à ses douleurs de toute espèce comme à un titre au respect, à la confiance et à l'amour de ses lecteurs. (Comparer 2Corinthiens 11.23-27)
    Le mot stigmates (grec) désignait les marques que l'on imprimait par le feu aux esclaves fugitifs, aux prisonniers, aux malfaiteurs, afin qu'ils fussent reconnus.
    "Les blessures que Paul portait dans son corps étaient donc honteuses aux yeux du monde, mais en présence de Dieu et de ses anges, elles excellaient sur tous les honneurs de la terre." Calvin.
    Les stigmates dont Paul parle sont les traces morales aussi bien que physiques de ses diverses épreuves et n'ont rien de commun avec les marques des cinq plaies de Jésus que François d'Assise et d'autres extatiques sont censés avoir portées sur eux.
    Il nomme ses flétrissures les stigmates du Seigneur Jésus (selon plusieurs manuscrits, il faudrait lire seulement de Jésus), parce qu'il les avait reçues à son service par amour pour lui.
    Peut-être même faut-il retrouver dans cette expression la pensée profonde de Colossiens 1.24. (Comparer 2Corinthiens 4.10)
  • 6.18 Frères, que la grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Amen ! "Il demande à Dieu, non seulement de répandre sur eux sa grâce avec abondance, mais aussi qu'eux, de leur côté, la reçoivent d'une manière vivante dans leur esprit. Car nous ne jouissons réellement de cette grâce que lorsqu'elle pénètre dans notre cœur. C'est pourquoi nous devons, avant tout, demander à Dieu de préparer à sa grâce une place en nous." Calvin.