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Genèse 2:16-17 (Annotée Neuchâtel)

   16 Et l'Eternel Dieu donna à l'homme cet ordre : Tu mangeras librement de tout arbre du jardin ; 17 mais de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas, car au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement.

Références croisées

2:16 1S 15:22, Gn 2:9, Gn 3:1-2, 1Tm 4:4, 1Tm 6:17
Réciproques : Gn 1:11, Gn 1:29, Gn 3:3, Gn 3:17
2:17 Gn 2:9, Gn 3:1-3, Gn 3:11, Gn 3:17, Gn 3:19, Gn 3:3-4, Gn 3:19, Gn 20:7, Nb 26:65, Dt 27:26, 1S 14:39, 1S 14:44, 1S 20:31, 1S 22:16, 1R 2:37, 1R 2:42, Jr 26:8, Ez 3:18-20, Ez 18:4, Ez 18:13, Ez 18:32, Ez 33:8, Ez 33:14, Rm 1:32, Rm 5:12-21, Rm 6:16, Rm 6:23, Rm 7:10-13, Rm 8:2, 1Co 15:22, 1Co 15:56, Ga 3:10, Ep 2:1-6, Ep 5:14, Col 2:13, 1Tm 5:6, Jc 1:15, 1Jn 5:16, Ap 2:11, Ap 20:6, Ap 20:14, Ap 21:8
Réciproques : Gn 3:5, Dt 29:19, Jg 3:2, 2R 1:4, 2R 8:10, Ps 115:12, Os 13:1

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Genèse 2
  • 2.16 Cet ordre. Ce terme est en relation intime avec la tâche de garder le jardin que Dieu vient de donner à l'homme : à la séduction dont il sera bientôt l'objet, il devra opposer, comme un bouclier, l'ordre divin.
    Tu mangeras librement. Nous traduisons ainsi la forme hébraïque. qui consiste dans le redoublement de la notion verbale.
    Dans le premier récit (1.29), Dieu avait déjà assigné à l'homme comme nourriture les légumes, les céréales et les fruits de tous les arbres. S'il répète ici l'autorisation de manger les fruits des arbres, c'est pour préparer la restriction renfermée dans les mots suivants.
    Le but de cette parole n'est donc pas d'indiquer à l'homme tout ce qui pourra servir a sa nourriture, et c'est à tort qu'on y a vu une contradiction avec 1.29.
  • 2.17 Tu n'en mangeras pas. Cette défense est le premier acte de l'éducation morale de l'humanité. Si l'homme eût été laissé à son instinct comme les animaux, il fût devenu comme eux l'esclave du penchant. Sa volonté ne pouvait être affranchie de la domination des appétits sensuels que par un ordre qui le forçât à se replier sur lui-même et à dominer l'inclination naturelle. C'était donc à la domination de lui-même, c'est-à-dire à la véritable liberté, que Dieu voulait commencer à l'élever en lui intimant cette défense.
    Remarquons la nature élémentaire et en quelque sorte enfantine de ce premier commandement; il était parfaitement approprié à l'état de l'homme en ce moment de son existence. Chacun ne se souvient-il pas que sa première tentation et peut-être son premier péché. comme enfant, se sont produits a l'occasion d'une jouissance de cette nature?
    Tu mourras certainement. Sur ce mot certainement, même observation que sur le librement du verset 16 : il y a simplement en hébreu le redoublement de la forme verbale.
    L'homme n'avait pas été créé immortel (3.19), mais il aurait dû être préservé de la mort par la jouissance des fruits de l'arbre de vie; il eût par là obtenu la transmutation de son corps terrestre en corps glorifié.
    Au lieu de cela, le péché le séparera de Dieu et de ses moyens de grâce, et il tombera sous la puissance de dissolution inhérente à sa nature terrienne.
    Au jour où. Ce procédé de dissolution commencera au jour même où le péché aura séparé l'homme de son Dieu. Sa vie ne sera plus que celle d'un mourant.