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Hébreux 1-13 (Annotée Neuchâtel)

   1 Dieu ayant autrefois parlé aux pères, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers jours par le Fils, 2 qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait l'univers, 3 et qui, étant le rayonnement de sa gloire, et l'empreinte de son être, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, après avoir fait la purification des péchés, s'est assis à la droite de la Majesté, dans les lieux élevés ; 4 étant devenu d'autant plus excellent que les anges, qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur.
   5 Car auquel des anges a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, c'est moi qui t'ai engendré aujourd'hui ? Et encore : Moi je lui serai pour Père, et lui me sera pour Fils ? 6 Et plus loin, quand il introduit dans le monde le Premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l'adorent. 7 Et aux anges, il dit : Il fait de ses anges des vents, et de ses ministres une flamme de feu ; 8 mais au Fils, il dit : Ton trône, ô Dieu ! est aux siècles des siècles, et c'est le sceptre de la droiture que le sceptre de ton règne ! 9 Tu as aimé la justice et tu as haï l'iniquité ; c'est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t'a oint d'une huile d'allégresse, au-dessus de tes collègues. 10 Et : Toi, Seigneur, tu as au commencement fondé la terre, et les cieux sont l'ouvrage de tes mains ; 11 eux périront, mais toi tu demeures ; et ils vieilliront tous comme un vêtement ; 12 et tu les rouleras comme un manteau, et ils seront changés ; mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. 13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour ton marchepied ? 14 Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ?

Hébreux 2

   1 C'est pourquoi il faut nous attacher d'autant plus aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. 2 Car, si la parole annoncée par des anges a été ferme, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, 3 comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'avaient entendu, 4 Dieu appuyant leur témoignage par des signes et des prodiges et divers miracles, et par des communications de l'Esprit-Saint réparti selon sa volonté ?
   5 Car ce n'est point à des anges qu'il a soumis le monde à venir dont nous parlons ; 6 mais quelqu'un a rendu témoignage quelque part, disant : Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui, ou le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui ? 7 Tu l'as fait pour un peu de temps inférieur aux anges, tu l'as couronné de gloire et d'honneur ; 8 tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car, en lui soumettant toutes choses, il n'a rien laissé qui ne lui fût soumis ; or, maintenant nous ne voyons point encore que toutes, choses lui soient soumises. 9 Mais nous voyons ce Jésus, qui a été fait pour un peu de temps inférieur aux anges, couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que par la grâce de Dieu il goûtât la mort pour tous.
   10 Car il convenait à Celui pour qui et par qui sont toutes choses, conduisant plusieurs fils à la gloire, d'élever à la perfection par des souffrances le prince de leur salut. 11 Car et Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, sont tous issus d'un seul ; c'est pourquoi il n'a point honte de les appeler ses frères, 12 disant : J'annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l'assemblée je te célébrerai par des hymnes. 13 Et encore : Pour moi, je mettrai ma confiance en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. 14 Puis donc que les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi y a participé pareillement, afin que par la mort il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable ; 15 et qu'il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie tenus dans la servitude. 16 Car ce n'est certes point à des anges qu'il porte secours, mais il porte secours à la postérité d'Abraham. 17 En conséquence il devait être rendu semblable en toutes choses à ses frères ; afin qu'il devînt compatissant et fût un souverain sacrificateur fidèle dans les choses qui concernent Dieu, pour expier les péchés du peuple. 18 Car parce qu'il a souffert, ayant été lui-même tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés.

Hébreux 3

   1 C'est pourquoi, frères saints, participants de la vocation céleste, considérez l'apôtre et souverain sacrificateur que nous confessons, Jésus, 2 qui est fidèle à celui qui l'a établi dans sa maison, comme Moïse aussi le fut. 3 Car il a été jugé digne d'une gloire d'autant supérieure à celle de Moïse, que celui qui a construit la maison a plus d'honneur que la maison. 4 Car toute maison est construite par quelqu'un ; mais celui qui a construit toutes choses, c'est Dieu. 5 Et tandis que Moïse a été fidèle dans toute sa maison, comme serviteur, pour rendre témoignage des choses qui devaient être annoncées, 6 Christ l'est comme Fils sur sa maison ; et c'est nous qui sommes sa maison, si nous retenons ferme jusqu'à la fin l'assurance et l'espérance qui est notre sujet de gloire.
   7 C'est pourquoi, comme dit l'Esprit-Saint ; Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, 8 n'endurcissez point vos coeurs, comme dans l'irritation, au jour de la tentation dans le désert ; 9 où vos pères me tentèrent en me mettant à l'épreuve, et virent mes oeuvres pendant quarante ans ! 10 C'est pourquoi je fus indigné contre cette génération, et je dis : Toujours leur coeur s'égare ! Mais eux, ils n'ont point connu mes voies ; 11 de sorte que je jurai dans ma colère : Ils n'entreront point dans mon repos ! 12 Prenez garde, frères, qu'il n'y ait en quelqu'un de vous un coeur méchant et incrédule, qui se montre par l'abandon du Dieu vivant. 13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps que l'on peut dire : Aujourd'hui ; afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché. 14 Car nous sommes devenus participants du Christ, si du moins nous retenons ferme jusqu'à la fin notre assurance première, 15 pendant qu'il est dit ; Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez point vos coeurs, comme dans l'irritation. 16 Car qui sont ceux qui, après avoir entendu, l'irritèrent ? Mais ne sont-ce pas tous ceux qui sortirent d'Egypte sous la conduite de Moïse ? 17 Et qui sont ceux contre qui il fut courroucé pendant quarante ans ? n'est-ce pas ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? 18 Et qui sont ceux à qui il jura qu'ils n'entreraient point dans son repos, si ce n'est ceux qui furent incrédules ? 19 Et nous voyons qu'ils n'y purent entrer à cause de leur incrédulité.

Hébreux 4

   1 Craignons donc que quelqu'un d'entre vous, bien que la promesse d'entrer dans son repos subsiste, ne pense être venu trop tard
   2 car aussi cette bonne nouvelle nous a été annoncée comme à eux ; mais à eux la parole qu'ils entendirent ne leur servit de rien, parce que ceux qui l'entendirent ne se la sont pas appropriée par la foi. 3 Car nous entrons dans le repos, nous qui avons cru, selon qu'il a dit : Je jurai dans ma colère : Ils n'entreront point dans mon repos ; et cela quoique les oeuvres fussent faites depuis la création du monde ; 4 car il a parlé quelque part ainsi, touchant le septième jour : Et Dieu se reposa le septième jour de toutes ses oeuvres. 5 Et encore dans ce passage : Ils n'entreront point dans mon repos ! 6 Puis donc qu'il est laissé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui la bonne nouvelle en avait été premièrement annoncée, n'y sont pas entrés, à cause de leur désobéissance, 7 il détermine de nouveau un certain jour : Aujourd'hui, disant dans le livre de David, si longtemps après, comme il a été dit ci-devant : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez point vos coeurs. 8 Car si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas d'un autre jour après cela. 9 Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. 10 Car celui qui est entré dans son repos, se repose, lui aussi, de ses oeuvres, comme Dieu se repose des siennes.
   11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe, en suivant le même exemple de désobéissance. 12 Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus acérée qu'aucune épée à deux tranchants, et pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles, et juge des pensées et des réflexions du coeur. 13 Et il n'y a pas de créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes à ses yeux ; c'est à lui que nous devons rendre compte.
   14 Ayant donc un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. 15 Car nous n'avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté en toutes choses d'une manière semblable, le péché excepté. 16 Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin que nous obtenions miséricorde et que nous trouvions grâce, pour un secours opportun.

Hébreux 5

   1 Car tout souverain sacrificateur, pris d'entre les hommes, est établi pour les hommes en vue des choses qui concernent Dieu, afin qu'il offre des dons et des sacrifices pour les péchés, 2 étant capable d'avoir compassion de ceux qui sont dans l'ignorance et dans l'égarement, puisque lui-même aussi est enveloppé de faiblesse, 3 et que, à cause de cette faiblesse, il doit offrir pour lui-même, aussi bien que pour le peuple, des sacrifices pour les péchés.
   4 Et, nul ne s'attribue à soi-même cette dignité, mais il y est appelé de Dieu, comme le fut aussi Aaron. 5 De même aussi le Christ ne s'est point attribué lui-même la gloire d'être souverain Sacrificateur ; mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui ; 6 comme il dit aussi dans un autre endroit : Tu es Sacrificateur éternellement, selon l'ordre de Melchisédek.
   7 C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé et délivré de la crainte, 8 quoiqu'il fût Fils, a appris, par les choses qu'il a souffertes, l'obéissance ; 9 et ayant été élevé à la perfection, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur d'un salut éternel, 10 ayant été proclamé par Dieu souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek.
   11 Au sujet de ce souverain Sacrificateur, nous avons beaucoup à dire, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 12 Car vous qui devriez aussi être des maîtres, vu le temps, vous avez de nouveau besoin que quelqu'un vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. 13 Car quiconque en est au lait, ne saurait comprendre une parole de justice ; car il est un enfant. 14 Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, qui, grâce à l'habitude, ont le sens exercé à discerner le bien et le mal.

Hébreux 6

   1 C'est pourquoi, laissant les premiers éléments de la doctrine du Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement de la repentance des oeuvres mortes et de la foi en Dieu ; 2 de la doctrine des baptêmes et de l'imposition des mains ; de la résurrection des morts et du jugement éternel. 3 Et c'est ce que nous ferons, si Dieu le permet.
   4 Car il est impossible que ceux qui ont été une fois éclairés, et qui ont goûté le don céleste, et qui ont été faits participants de l'Esprit-Saint, 5 et qui ont goûté la bonne parole de Dieu et les puissances du siècle à venir, 6 et qui ont fait défection, soient renouvelés encore à la repentance, puisqu'ils crucifient de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie. 7 Car lorsqu'une terre a bu la pluie qui vient souvent sur elle, et qu'elle produit une herbe utile à ceux pour lesquels aussi elle est cultivée, elle a part à la bénédiction de Dieu ; 8 mais si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près de recevoir la malédiction, dont le terme est la destruction par le feu.
   9 Mais, quoique nous parlions ainsi, nous sommes convaincus pour ce qui vous concerne, bien-aimés, que des choses meilleures et qui aboutissent au salut vous sont réservées. 10 Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre oeuvre et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore. 11 Mais nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour la pleine certitude de l'espérance jusqu'à la fin, 12 afin que vous-ne vous relâchiez point, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses.
   13 Car Dieu, ayant fait la promesse à Abraham, parce qu'il ne pouvait jurer par un plus grand, jura par lui-même, 14 en disant : Certainement, je te bénirai abondamment, et je te multiplierai extrêmement. 15 Et, ayant attendu ainsi avec patience, il obtint l'accomplissement de la promesse. 16 Car les hommes jurent par celui qui est plus grand qu'eux, et le serment est pour eux un terme à toute contestation pour confirmer leur parole. 17 Cela étant, Dieu, voulant prouver plus abondamment aux héritiers de la promesse la fermeté immuable de sa résolution, est intervenu par un serment ; 18 afin que, par deux actes immuables, dans lesquels il est impossible que Dieu ait menti, nous ayons un puissant encouragement, nous qui avons trouvé notre refuge en retenant ferme l'espérance qui nous est proposée ; 19 laquelle nous avons, comme une ancre de l'âme, sûre et solide, et qui pénètre dans le sanctuaire, au delà du voile, 20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l'éternité, selon l'ordre de Melchisédek.

Hébreux 7

   1 En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu très haut, qui alla au-devant d'Abraham revenant de la défaite des rois, et qui le bénit ; 2 à qui aussi Abraham donna la dîme de tout ; qui était premièrement, si l'on interprète son nom, roi de justice, et ensuite aussi roi de Salem, c'est-à-dire, roi de paix ; 3 sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais assimilé au Fils de Dieu, demeure sacrificateur à perpétuité.
   4 Or, considérez combien grand était celui à qui Abraham donna la dîme du butin, lui le patriarche ! 5 Tandis que ceux d'entre les fils de Lévi qui reçoivent la sacrificature, ont, selon la loi, ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire sur leurs frères, quoique ceux-ci soient issus des reins d'Abraham, 6 lui, qui n'était pas d'entre eux par sa généalogie, a levé la dîme sur Abraham et béni celui qui avait les promesses. 7 Or, nul ne le contestera, c'est l'inférieur qui est béni par le supérieur. 8 Et tandis qu'ici des hommes qui meurent prennent les dîmes, là c'est quelqu'un dont il est attesté qu'il est vivant. 9 Et, par le moyen d'Abraham, pour ainsi dire, c'est sur Lévi aussi, qui reçoit les dîmes, que la dîme a été levée ; 10 car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant de celui-ci.
   11 Si donc l'on pouvait arriver à la perfection par le sacerdoce lévitique (car le peuple avait reçu une loi fondée sur celui-ci), qu'était-il encore besoin qu'il s'élevât un autre sacrificateur, selon l'ordre de Melchisédek, et qui ne fût pas nommé selon l'ordre d'Aaron ? 12 Car le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a changement de loi. 13 Car celui de qui ces choses sont dites a fait partie d'une autre tribu, de laquelle personne n'a fait le service de l'autel ; 14 car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu pour laquelle Moïse n'a rien dit concernant des sacrificateurs.
   15 Et cela est encore plus manifeste, en ce que, à la ressemblance de Melchisédek, s'élève un autre sacrificateur, 16 qui n'a point été établi selon la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable. 17 Car ce témoignage lui est rendu : Tu es sacrificateur pour l'éternité, selon l'ordre de Melchisédek. 18 Car il y a, d'une part, abrogation d'une ordonnance antérieure, à cause de sa faiblesse et de son inutilité 19 (car la loi n'a rien amené à la perfection ), introduction, d'autre part, d'une espérance meilleure, par laquelle nous nous approchons de Dieu.
   20 Et en tant que cela n'a point été sans serment, (car tandis que les autres sacrificateurs sont devenus sacrificateurs sans serment ; 21 lui, l'est devenu avec serment par celui qui lui dit : Le Seigneur l'a juré, et il ne s'en repentira point : Tu es sacrificateur éternellement.) 22 Jésus est devenu par cela même aussi garant d'une alliance plus excellente.
   23 Et tandis que les sacrificateurs sont institués en grand nombre, parce que la mort les empêche de subsister toujours ; 24 lui, parce qu'il demeure pour l'éternité, a la sacrificature qui ne passe point à un autre. 25 C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux.
   26 Car il nous convenait aussi d'avoir un tel souverain sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ; 27 qui n'a pas besoin tous les jours, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car ceci, il l'a fait une fois pour toutes, en s'offrant lui-même. 28 Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment, qui a été fait après la loi, établit le Fils, qui est parfait, pour l'éternité.

Hébreux 8

   1 Or, point capital dans ce que nous disons, nous avons un souverain sacrificateur qui s'est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux, 2 comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, que le Seigneur a dressé, et non pas un homme. 3 Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; c'est pourquoi il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose à offrir. 4 Si donc il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui offrent les dons selon la loi, 5 eux qui desservent une image et une ombre des choses célestes ; selon que Moïse fut divinement averti, lorsqu'il allait construire le tabernacle :Aie soin, dit-il en effet, de faire tout selon le modèle qui t'a été montré sur la montagne. 6 Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur, qu'il est médiateur d'une alliance meilleure, qui a été constituée sur de meilleures promesses.
   7 Car si cette première alliance avait été irréprochable, on ne chercherait pas un lieu pour une seconde. 8 En effet, c'est en leur faisant des reproches, qu'il dit : Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, où je conclurai une alliance nouvelle avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda ; 9 non comme l'alliance que je fis avec leurs pères, le jour où je les pris par la main pour les conduire hors du pays d'Egypte ; car eux, ils n'ont pas persévéré dans mon alliance, et moi, je ne me suis plus soucié d'eux, dit le Seigneur. 10 Car voici l'alliance que j'établirai pour la maison d'Israël en ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leur entendement, et je les écrirai dans leurs coeurs ; et je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. 11 Et ils n'enseigneront plus chacun son concitoyen et chacun son frère, disant : Connais le Seigneur ; car tous me connaîtront, depuis le pe- tit jusqu'au grand d'entre eux ; 12 parce que je serai miséricordieux à l'égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. 13 En disant : une alliance nouvelle, il a rendu ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître.

Hébreux 9

   1 La première alliance donc avait, elle aussi, il est vrai, des ordonnances pour le culte et le sanctuaire, un sanctuaire de ce monde. 2 Un tabernacle en effet avait été construit ; le premier, où il y avait le chandelier et la table, et les pains de proposition, s'appelle lieu saint ; 3 et au delà du second voile, un tabernacle appelé saint des saints, 4 ayant un autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or, dans laquelle étaient un vase d'or, contenant la manne, et la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. 5 Et au-dessus de l'arche étaient des chérubins de gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire ; choses dont ce n'est pas le moment de parler en détail. 6 Or ces choses étant ainsi disposées, les sacrificateurs entrent bien en tout temps dans le premier tabernacle, lorsqu'ils font le service ; 7 mais dans le second, le souverain sacrificateur seul entre une fois l'année ; non sans du sang qu'il offre pour lui-même et pour les péchés d'ignorance du peuple ; 8 l'Esprit-Saint montrant par là que le chemin du lieu très saint n'avait pas encore été manifesté, tant que subsistait le premier tabernacle ; 9 qui était une figure pour le temps présent selon laquelle on offre des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait, quant à la conscience, celui qui célèbre ce culte, 10 qui ne sont, avec les aliments et les breuvages, et les diverses ablutions, que des ordonnances charnelles imposées jusqu'à un temps de réformation.
   11 Mais Christ, étant venu comme souverain sacrificateur des biens à venir, à travers le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est point de cette création, 12 ce n'est pas non plus avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, qu'il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, ayant obtenu une rédemption éternelle. 13 Car si le sang de boucs et de taureaux, et la cendre d'une génisse, dont on fait aspersion sur ceux qui sont souillés, sanctifient pour la pureté de la chair, 14 combien plus le sang de Christ, qui par l'Esprit éternel s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des oeuvres mortes, pour servir le Dieu vivant !
   15 Et c'est pourquoi il est médiateur d'une nouvelle Alliance, afin que, la mort étant intervenue pour la rédemption des péchés commis sous la première Alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. 16 Car où il y a un testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit annoncée, 17 car un testament a son effet après la mort, puisqu'il n'a aucune force tant que vit le testateur.
   18 C'est pourquoi la première Alliance même ne fut point inaugurée sans effusion de sang. 19 Car Moïse, après avoir prononcé à tout le peuple tous les commandements de la loi, prit le sang des veaux et des boucs, avec de l'eau et de la laine écarlate et de l'hysope, et fit aspersion sur le livre même et sur tout le peuple, 20 en disant : Ceci est le sang de l'Alliance que Dieu a ordonnée pour vous. 21 Et il fit de même aspersion avec le sang sur le tabernacle et sur tous les ustensiles du culte. 22 Et, en général, toutes choses, selon la loi, sont purifiées avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a point de rémission. 23 Il est donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux sont purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le soient par des sacrifices plus excellents que ceux-là. 24 Car ce n'est point dans un sanctuaire fait de main d'homme, imitation du véritable, que Christ est entré, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu.
   25 Et ce n'est pas afin qu'il s'offre plusieurs fois lui-même, comme le souverain sacrificateur entre dans le lieu très saint chaque année, avec du sang étranger ; 26 autrement il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la fondation du monde ; mais maintenant, dans la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour l'abolition du péché par le sacrifice de lui-même. 27 Et comme il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement, 28 de même aussi Christ, ayant été offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, paraîtra une seconde fois, sans péché, à ceux qui l'attendent pour leur salut.

Hébreux 10

   1 Car la loi n'ayant qu'une ombre des biens à venir, et non l'image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre chaque année à perpétuité, rendre parfaits ceux qui y prennent part. 2 Autrement n'aurait-on pas cessé de les offrir, puisque ceux qui rendent ce culte, étant une fois purifiés, n'auraient plus eu aucune conscience de leurs péchés ? 3 Mais dans ces sacrifices il se fait chaque année une commémoration des péchés. 4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. 5 C'est pourquoi, entrant dans le monde, il dit : Tu n'as point voulu de sacrifice ni d'offrande, mais tu m'as formé un corps. 6 Tu n'as point pris plaisir aux holocaustes ni aux sacrifices pour le péché. 7 Alors j'ai dit : Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi), pour faire, ô Dieu ! ta volonté. 8 Disant auparavant : Sacrifices et offrandes, holocaustes et oblations pour le péché (choses qui sont offertes selon la loi), tu n'en as pas voulu et n'y as point pris plaisir, 9 il a dit alors : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit le premier pour établir le second. 10 C'est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.
   11 Et tandis que tout sacrificateur se tient chaque jour debout, faisant le service, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, 12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu, 13 attendant désormais jusqu'à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds. 14 Car par une seule offrande il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. 15 Or l'Esprit-Saint aussi nous en rend témoignage ; car après avoir dit : 16 Voici l'Alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, le Seigneur dit : Je mettrai mes lois dans leur cœur, et je les écrirai dans leur entendement ; 17 et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. 18 Or, là où il y a rémission des péchés et des iniquités, il n'y a plus d'offrande pour le péché.
   19 Ayant donc, frères, par le sang de Jésus, une ferme assurance d'entrer dans le sanctuaire, 20 chemin nouveau et vivant, qu'il nous a inauguré au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair ; 21 et ayant un grand sacrificateur sur la maison de Dieu, 22 approchons-nous avec un coeur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les coeurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. 23 Retenons la profession de l'espérance sans fléchir ; car il est fidèle, celui qui a fait la promesse ; 24 et considérons-nous les uns les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes oeuvres ; 25 n'abandonnant point notre assemblée, comme quelques-uns ont coutume de faire, mais nous exhortant, et cela d'autant plus que vous voyez approcher le jour.
   26 Car, si nous péchons volontairement, après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 mais l'attente terrible d'un jugement et l'ardeur d'un feu qui doit dévorer les adversaires. 28 Si quelqu'un a violé la loi de Moïse, il est mis à mort sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins : 29 combien pire pensez-vous que sera le châtiment dont sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? 30 Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi est la vengeance ; moi je rétribuerai ! Et encore : Le Seigneur jugera son peuple.

Références croisées

1:1 Gn 3:15, Gn 6:3, Gn 6:13-22, Gn 8:15-19, Gn 9:1-17, Gn 12:1-3, Gn 26:2-5, Gn 28:12-15, Gn 32:24-30, Gn 46:2-4, Ex 3:1-22, Lc 24:27, Lc 24:44, Ac 28:23, 1P 1:10-12, 2P 1:20-21, Nb 12:6-8, Jl 2:28, Lc 1:55, Lc 1:72, Jn 7:22, Ac 13:32
Réciproques : Gn 15:1, Gn 20:7, Lv 15:1, Dt 18:15, 1S 3:21, Jb 33:15, Ct 2:3, Jr 2:1, Jr 13:1, Jr 18:2, Dn 2:28, Dn 8:2, Dn 9:10, Mt 13:35, Mt 13:37, Mt 17:5, Mt 21:37, Mc 1:1, Mc 12:2, Mc 12:6, Jn 1:34, Ac 3:22, Rm 11:2, He 2:1
1:2 Gn 49:1, Nb 24:14, Dt 4:30, Dt 18:15, Dt 31:29, Es 2:2, Jr 30:24, Jr 48:47, Ez 38:16, Dn 2:28, Dn 10:14, Os 3:5, Mi 4:1, Ac 2:17, Ga 4:4, Ep 1:10, 2P 3:3, Jud 1:18, He 1:5, He 1:8, He 2:3, He 5:8, He 7:3, Mt 3:17, Mt 17:5, Mt 26:63, Mc 1:1, Mc 12:6, Jn 1:14, Jn 1:17, Jn 1:18, Jn 3:16, Jn 15:15, Rm 1:4, He 2:8-9, Ps 2:6-9, Es 9:6-7, Es 53:10-12, Mt 21:38, Mt 28:18, Jn 3:25, Jn 13:3, Jn 16:15, Jn 17:2, Ac 10:36, Rm 8:17, 1Co 8:6, 1Co 15:25-27, Ep 1:20-23, Ph 2:9-11, Col 1:17-18, Pr 8:22-31, Es 44:24, Es 45:12, Es 45:18, Jn 1:3, 1Co 8:6, Ep 3:9, Col 1:16-17
Réciproques : Gn 1:1, Gn 25:5, Dt 16:1, Dt 16:6, Jb 38:4, Ps 8:6, Ps 93:1, Pr 8:27, Es 42:5, Es 60:2, Es 66:2, Jr 27:5, Jr 32:17, Jr 51:15, Mt 12:42, Mt 16:16, Mt 21:37, Lc 1:32, Lc 20:14, Jn 1:10, Jn 1:34, Jn 3:35, Jn 9:35, Jn 13:32, Jn 14:28, Ac 2:33, Ac 3:22, Ac 17:24, 1Co 11:12, 2Co 8:9, He 2:1, He 3:3, He 3:4, He 3:6, He 4:14, He 7:28, He 9:26, He 11:3, 1P 1:20, 1P 4:19, 1Jn 2:18, Ap 4:11
1:3 Jn 1:14, Jn 14:9-10, 2Co 4:6, 2Co 4:4, Col 1:15-16, Ps 75:3, Jn 1:4, Col 1:17, Ap 4:11, Ec 8:4, Rm 1:16, 2Co 4:7, He 7:27, He 9:12-14, He 9:16, He 9:26, Jn 1:29, 1Jn 1:7, 1Jn 3:5, He 4:14, He 8:1, He 10:12, He 12:2, Ps 110:1, Mt 22:24, Mc 16:19, Lc 20:42-43, Ac 2:33, Ac 7:56, Rm 8:34, Ep 1:20-22, Col 3:1, 1P 1:21, 1P 3:22, Ap 3:21, 1Ch 29:11, Jb 37:22, Mi 5:4, 2P 1:16, Jud 1:25
Réciproques : Gn 5:1, Ex 30:10, Ex 39:30, Lv 4:19, Lv 4:20, Lv 4:31, Lv 4:35, Lv 14:6, Lv 15:15, Lv 16:17, Nb 12:8, Dt 4:15, Dt 16:6, Jg 13:20, 1S 2:8, 1R 10:18, 1Ch 16:30, Ne 9:6, Ps 33:9, Ps 45:2, Ps 45:3, Ps 68:18, Ps 93:1, Ps 96:6, Ps 96:10, Es 40:5, Es 40:18, Es 46:5, Es 52:13, Es 60:2, Es 66:2, Jr 11:11, Jr 30:21, Jr 32:17, Jr 51:15, Ez 8:4, Mt 22:44, Mt 25:33, Mt 26:64, Mc 1:41, Mc 14:62, Lc 10:11, Lc 22:69, Lc 24:51, Jn 1:3, Jn 1:10, Jn 5:17, Jn 8:19, Jn 12:41, Jn 12:45, Jn 13:32, Jn 14:7, Jn 14:28, Jn 16:5, Jn 17:5, Jn 17:11, Ac 7:2, Ac 7:55, Ac 17:28, Rm 10:6, 1Co 8:6, 1Co 11:12, Ga 4:5, Ep 3:9, Ph 2:6, 1Tm 3:16, He 1:13, He 4:10, He 6:20, He 7:26, He 9:14, He 9:24, Jc 2:1, 1P 4:19, 2P 1:3, Ap 1:18
1:4 He 1:9, He 2:9, Ep 1:21, Col 1:18, Col 2:10, 2Th 1:7, 1P 3:22, Ap 5:11-12, Ps 2:7-8, Ph 2:9-11
Réciproques : Gn 32:1, Ps 45:2, Ac 10:3
1:5 He 5:5, Ps 2:7, Ac 13:33, 2S 7:14, 1Ch 17:13, 1Ch 22:10, 1Ch 28:6, Ps 89:26-27
Réciproques : Pr 8:24, Jn 1:14, Jn 1:34, Rm 8:29, Col 1:18, Col 3:17, He 1:2, He 1:6, He 1:13, He 5:8, 1Jn 4:9
1:6 He 1:5, Pr 8:24-25, Jn 1:14, Jn 1:18, Jn 3:16, Rm 8:29, Col 1:15, Col 1:18, 1Jn 4:9, Ap 1:5, Dt 32:43, Ps 97:7, Lc 2:9-14, 1P 3:22, Ap 5:9-12
Réciproques : Ne 9:6, Ps 2:7, Ps 103:21, Za 13:7, Mt 2:2, Mt 4:11, Mt 13:41, Mc 12:6, Lc 22:43, Jn 1:34, Jn 5:23, Ac 10:36, Ac 13:33, 2Co 8:9, Ph 2:6, Ph 2:10, He 10:5, Ap 5:8, Ap 7:11
1:7 He 1:14, 2R 2:11, 2R 6:17, Ps 104:4, Es 6:2, Ez 1:13-14, Dn 7:10, Za 6:5
Réciproques : Gn 3:24, 1R 22:19, Jb 4:15, Ps 103:21, Es 6:6, Dn 9:21, Am 7:4, Mt 13:41
1:8 Ps 45:6-7, He 3:3-4, Es 7:14, Es 9:6-7, Es 45:21-22, Es 45:25, Jr 23:6, Os 1:7, Za 13:9, Ml 3:1, Mt 1:23, Lc 1:16-17, Jn 10:30, Jn 10:33, Jn 20:28, Rm 9:5, 1Tm 3:16, Tt 2:13-14, 1Jn 5:20, Ps 145:13, Es 9:7, Dt 2:37, Dt 7:14, 1Co 15:25, 2P 1:11, 2S 23:3, Ps 72:1-4, Ps 72:7, Ps 72:11-14, Ps 99:4, Es 9:7, Es 32:1-2, Jr 23:5, Jr 38:15, Za 9:9
Réciproques : Nb 24:17, Nb 24:19, 2S 7:16, 1R 10:18, 2Ch 9:8, Ps 93:1, Ps 97:2, Pr 29:14, Es 16:5, Es 42:6, Es 45:5, Jr 33:15, Lm 5:19, Ez 1:26, Dn 4:3, Dn 9:24, Za 4:14, Mt 25:31, Lc 1:33, Lc 2:26, Jn 1:1, Jn 1:41, Ep 4:24, Ep 5:9, Ph 2:6, 1Tm 1:17, He 1:2, He 4:14, He 5:8, 1Jn 2:29, 1Jn 3:7, Ap 11:15, Ap 14:11
1:9 He 7:26, Ps 11:5, Ps 33:5, Ps 37:28, Ps 40:8, Ps 45:7, Es 61:8, Ps 119:104, Ps 119:128, Pr 8:13, Am 5:15, Za 8:17, Rm 12:9, Ap 2:6-7, Ap 2:15, Ps 89:26, Jn 20:17, 2Co 11:31, Ep 1:3, 1P 1:3, Ps 2:2, Ps 2:6, Ps 89:20, Es 61:1, Lc 4:18, Jn 1:41, Jn 3:34, Ac 4:27, Ac 10:38, Ps 23:5, Es 61:3, Rm 15:13, Ga 5:22, He 2:11, 1Co 1:9, 1Jn 1:3
Réciproques : Ex 30:25, Nb 7:43, Nb 18:8, 1S 16:13, 2R 11:12, 2Ch 9:8, Ps 72:1, Ps 97:2, Ps 104:15, Pr 29:14, Pr 31:9, Es 16:5, Es 32:1, Es 42:6, Es 45:5, Es 51:13, Jr 33:15, Lm 5:19, Dn 9:24, Za 4:14, Lc 2:26, Rm 7:15, He 1:4, 1Jn 2:20, 1Jn 2:29
1:10 Ps 102:25-27, Gn 1:1, Jn 1:1-3, Ap 3:14, Pr 8:29, Es 42:5, Es 48:13, Es 51:13, Jr 32:17, Za 12:1, Dt 4:19, Ps 8:3-4, Ps 19:1, Es 64:8
Réciproques : Jb 38:4, Ps 90:2, Ps 93:2, Ps 104:2, Pr 8:25, Es 40:12, Es 40:22, Es 44:24, Jr 27:5, Lm 5:19, Ha 1:12, Mc 13:31, Jn 1:3, Jn 8:58, Jn 17:5, Col 1:16, 2Th 2:13, Ap 1:4, Ap 4:11
1:11 He 12:27, Es 34:4, Es 65:17, Mt 24:35, Mc 13:31, Lc 21:33, 2P 3:7-10, Ap 20:11, Ap 21:1, Ps 10:16, Ps 29:10, Ps 90:2, Es 41:4, Es 44:6, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 1:18, Ap 2:8, Es 50:9, Es 51:6, Es 51:8
Réciproques : Ps 9:7, Jr 27:5, Dn 4:16, Mi 5:3, Mt 5:18, 2Co 1:19, Jc 1:17, 2P 3:10, Ap 6:14
1:12 He 13:8, Ex 3:14, Jn 8:58, Jc 1:17, Ps 90:4
Réciproques : Dt 32:39, Jb 10:5, Jb 36:26, Ps 9:7, Es 46:4, Es 50:9, Es 51:6, Mi 5:3, Mt 5:18, Mt 24:35, 2P 3:10
1:13 He 1:5, He 1:3, He 10:12, Ps 110:1, Mt 22:44, Mc 12:36, Lc 20:42, Ac 2:34-36, Ac 7:55, Ps 21:8-9, Ps 132:18, Es 63:3-6, Lc 19:27, 1Co 15:25-26, Ap 19:11-21, Ap 20:15
Réciproques : Ex 33:20, Mt 2:13, 1Co 15:27, Ep 5:13, Col 3:1, He 2:8, He 8:1, He 10:13, He 12:2, 1P 3:22
1:14 He 8:6, He 10:11, Ps 103:20-21, Dn 3:28, Dn 7:10, Mt 18:10, Lc 1:19, Lc 1:23, Lc 2:9, Lc 2:13, Ac 13:2, Rm 13:6, Rm 15:16, Rm 15:27, 2Co 9:12, Ph 2:17, Ph 2:25, 1R 22:19, Jb 1:6, Ps 103:20-21, Ps 104:4, Es 6:2-3, Dn 7:10, Mt 13:41, Mt 13:49, Mt 13:50, Lc 1:19, 2Th 1:7, Jud 1:14, Gn 19:15-16, Gn 32:1-2, Gn 32:24, Ac 11:22, 1P 1:12, Ap 5:6, Ps 34:7, Ps 91:11-12, Dn 6:22, Dn 9:21-23, Dn 10:11-12, Mt 1:20, Mt 2:13, Mt 24:31, Lc 16:22, Ac 5:19, Ac 10:3-4, Ac 12:7, Ac 12:23, Ac 16:26, Ac 27:23, He 6:12, He 6:17, Mt 25:34, Rm 8:17, Ga 3:7, Ga 3:9, Ga 3:29, Ep 3:6, Tt 3:7, Jc 2:5, 1P 1:4, 1P 3:7
Réciproques : Gn 24:7, Gn 24:40, Gn 28:12, Ex 25:20, Ex 37:9, 2S 22:11, 1R 6:23, 1R 19:5, 2R 2:11, 2R 6:17, 1Ch 21:27, Jb 2:1, Jb 4:15, Ps 138:1, Ec 5:6, Ct 3:7, Es 6:6, Ez 1:12, Dn 8:16, Za 1:10, Za 6:5, Mt 4:6, Mt 4:11, Mt 6:10, Mt 20:26, Mt 28:5, Lc 1:11, Lc 4:10, Lc 15:10, Lc 22:43, Jn 1:51, Ac 8:26, Ac 11:13, Ac 12:11, 1Co 4:9, 1Co 11:10, He 1:7, Ap 8:13, Ap 19:10, Ap 21:12
1:1 He 2:2-4, He 1:1-2, He 12:25-26, Dt 4:9, Dt 4:23, Dt 32:46-47, Js 23:11-12, 1Ch 22:13, Ps 119:9, Pr 2:1-6, Pr 3:21, Pr 4:1-4, Pr 4:20-22, Pr 7:1-2, Lc 8:15, Lc 9:44, He 12:5, Mt 16:9, Mc 8:18, 2P 1:12-13, 2P 1:15, 2P 3:1, Ha 1:6, Ha 2:16
Réciproques : Gn 19:27, Ex 16:32, Nb 16:49, Dt 6:8, Dt 11:16, Dt 11:18, Dt 16:9, Dt 18:15, Dt 30:14, 2R 10:31, Ne 8:3, Jb 21:2, Ps 39:1, Ps 68:21, Pr 4:13, Pr 10:17, Pr 21:11, Es 1:20, Es 21:7, Jr 17:21, Ez 3:19, Ez 33:5, Mt 6:1, Mt 13:19, Mt 17:5, Mt 24:15, Mc 4:3, Mc 4:15, Mc 4:24, Mc 9:7, Lc 8:5, Lc 8:18, Ac 3:22, 1Co 15:2, 2Co 7:7, He 3:12, He 4:1, He 4:14, He 12:15, He 13:22, 1Jn 2:24, Ap 3:3
1:2 Dt 32:2, Ps 68:17, Ac 7:53, Ga 3:19, He 10:28, Ex 32:27-28, Lv 10:1-2, Lv 24:14-16, Nb 11:33, Nb 14:28-37, Nb 15:30-36, Nb 16:31-35, Nb 16:49, Nb 20:11-12, Nb 21:6, Nb 25:9, Dt 4:3-4, Dt 17:2, Dt 17:5, Dt 17:12, Dt 27:26, 1Co 10:5-12, Jud 1:5, He 10:35, He 11:6, He 11:26
Réciproques : Ex 35:2, Lv 24:23, Nb 19:13, Dt 33:2, Jb 34:33, Ps 91:8, Pr 12:14, Mt 21:44, Jn 8:28, Ac 7:35, Ac 7:38, Rm 11:9, Col 3:25, He 2:1, He 12:15, 1P 4:17, 2P 2:13
1:3 He 4:1, He 4:11, He 10:28-29, He 12:25, Es 20:6, Ez 17:15, Ez 17:18, Mt 23:33, Rm 2:3, 1Th 5:3, 1P 4:17-18, Ap 6:16-17, He 5:9, He 7:25-26, Es 12:2, Es 51:5, Es 51:8, Es 62:11, Lc 1:69, Jn 3:16-18, Ac 4:12, 1Tm 1:15, Tt 2:11, Ap 7:10, He 1:2, Mt 4:17, Mc 1:14, Lc 24:19, Ac 2:22, Mc 16:15-19, Lc 1:2, Lc 24:47-48, Jn 15:27, Ac 1:22, Ac 10:40-42
Réciproques : Gn 19:17, Ex 32:28, Ex 35:2, Lv 24:23, Nb 9:13, Nb 19:13, Dt 4:9, Dt 18:19, 1S 19:5, Jb 11:20, Jb 36:18, Ps 50:3, Pr 8:36, Es 55:6, Jr 4:30, Jr 44:14, Ez 33:9, Dn 10:14, Mi 5:8, So 1:6, Za 11:6, Mt 11:22, Mt 13:37, Mt 21:41, Mt 21:44, Mt 22:5, Lc 9:2, Lc 9:35, Lc 14:21, Jn 3:18, Jn 3:36, Jn 8:24, Jn 8:28, Jn 10:25, Jn 12:48, Jn 15:24, Jn 19:35, Ac 3:23, Ac 4:20, Ac 5:32, Ac 13:31, Ac 13:40, Ac 17:26, Ac 20:24, 1Co 1:6, 2Co 13:8, Ep 1:13, 1Th 1:5, 2Th 1:8, He 6:9, He 10:15, He 10:27, He 11:1, Jc 1:21, 2P 2:13, 1Jn 5:7, Ap 20:15
1:4 Mc 16:20, Jn 15:26, Ac 2:32-33, Ac 3:15-16, Ac 4:10, Ac 14:3, Ac 19:11-12, Rm 15:18-19, 1Co 12:4-11, Ep 4:8-11, Dn 4:35, Ep 1:5, Ep 1:9
Réciproques : Ps 74:9, Ps 86:10, Ez 4:3, Dn 6:27, Dn 11:3, Za 9:14, Lc 9:2, Lc 14:34, Lc 24:48, Jn 6:30, Jn 8:18, Jn 14:11, Jn 14:26, Jn 15:24, Jn 19:35, Ac 2:11, Ac 2:22, Ac 4:20, Ac 4:33, Ac 5:12, Ac 5:32, Ac 8:7, Ac 13:31, Ac 15:8, Ac 20:24, 1Co 1:6, 1Co 12:10, 1Co 12:11, 2Co 6:7, 2Co 13:8, Ga 3:2, 1Th 1:5, He 6:4, He 10:15, 1P 1:12, 1P 4:17, 1Jn 5:7, 1Jn 5:9
1:5 He 6:5, 2P 3:13, Ap 11:15
Réciproques : Ga 1:4, Ga 3:19, Ep 1:21, He 2:8, He 9:10
1:6 He 4:4, He 5:6, 1P 1:11, Jb 7:17-18, Jb 15:14, Ps 8:4-8, Ps 144:3, Es 40:17, Jb 25:6, Ps 146:3-4, Es 51:12, Gn 50:24, Lc 1:68, Lc 1:78, Lc 7:16
Réciproques : Gn 1:26, Ex 3:16, Jn 21:6, 1Tm 2:5
1:7 He 2:9
Réciproques : Ex 3:16, Ps 8:5, Ps 65:11, Pr 4:9, Za 6:13, Mt 17:27, Mc 11:3, Jn 5:27, Ep 4:9, 2Tm 2:5, He 12:2
1:8 He 2:5, He 1:13, Ps 2:6, Dn 7:14, Mt 28:18, Jn 3:35, Jn 13:3, 1Co 15:27, Ep 1:21-22, Ph 2:9-11, 1P 3:22, Ap 1:5, Ap 1:18, Ap 5:11-13, Jb 30:1-12, Jb 41:1-34, 1Co 15:24-25
Réciproques : Ps 8:6, Za 3:5, Mt 11:27, Mt 17:27, Lc 10:22, Lc 24:26, Jn 17:2, Ac 19:17, He 1:2
1:9 He 8:3, He 10:5, Gn 3:15, Es 7:14, Es 11:1, Es 53:2-10, Rm 8:3, Ga 4:4, Ph 2:7-9, Ps 21:3-5, Ac 2:33, Ap 19:12, Jn 3:16, Rm 5:8, Rm 5:18, Rm 8:32, 2Co 5:21, 2Co 6:1, 1Jn 4:9-10, Mt 6:28, Mc 9:1, Lc 9:27, Jn 8:52, Jn 1:29, Jn 12:32, 2Co 5:15, 1Tm 2:6, 1Jn 2:2, Ap 5:9
Réciproques : Ex 28:2, 2R 11:12, 1Ch 29:25, 2Ch 23:11, Ps 8:5, Ps 89:19, Ps 110:7, Ct 3:11, Ct 8:1, Ez 34:24, Mi 2:13, Za 3:5, Za 6:11, Mt 16:28, Lc 10:37, Jn 3:35, Jn 10:17, Jn 10:18, Jn 12:24, Jn 13:3, Jn 14:28, Jn 17:2, Ac 3:13, Ac 3:22, Ac 19:17, Rm 5:15, 2Co 5:14, Ep 1:20, Ep 4:9, Ph 2:9, 1Tm 3:16, 2Tm 2:5, Tt 2:11, He 1:2, He 1:4, He 2:7, He 3:3, 1P 1:21, Ap 14:14
1:10 He 7:26, Gn 18:25, Lc 2:14, Lc 24:26, Lc 24:46, Rm 3:25-26, Ep 1:6-8, Ep 2:7, Ep 3:10, 1P 1:12, Pr 16:4, Es 43:21, Rm 11:36, 1Co 8:6, 2Co 5:18, Col 1:16-17, Ap 4:11, Os 8:10, Jn 11:52, Rm 8:14-18, Rm 8:29, Rm 8:30, Rm 9:25-26, 2Co 6:18, Ga 3:26, Ep 1:5, 1Jn 3:1-2, Ap 7:9, Rm 9:23, 1Co 2:7, 2Co 3:18, 2Co 4:17, Col 3:4, 2Tm 2:10, 1P 5:1, 1P 5:10, He 6:20, He 12:2, Js 5:14-15, Es 55:4, Mi 2:13, Ac 3:15, Ac 5:31, He 5:8-9, Lc 13:32, Lc 24:26, Lc 24:46, Jn 19:30
Réciproques : Lv 4:25, Lv 4:30, Lv 4:34, Lv 5:9, Lv 8:23, Lv 9:9, Nb 7:15, Dt 14:1, 1S 10:1, 1S 13:14, 1S 22:2, 2S 5:2, 2R 20:5, 2Ch 13:12, Ps 110:7, Ct 5:10, Ez 34:24, Dn 8:11, Jn 12:24, He 2:14, He 7:28, 1P 2:21, Ap 12:7
1:11 He 10:10, He 10:14, He 13:12, Jn 17:19, He 2:14, Jn 17:21, Ac 17:26, Ga 4:4, He 11:16, Mc 8:38, Lc 9:26, Mt 12:48-50, Mt 25:40, Mt 28:10, Jn 20:17, Rm 8:29
Réciproques : Gn 46:31, Gn 47:1, Lv 8:30, Lv 16:18, Lv 25:48, Rt 3:2, 1Ch 28:2, Ps 22:22, Pr 17:17, Ct 4:9, Ct 8:1, Mt 12:50, Mc 3:34, Lc 8:21, Jn 1:14, Ac 20:32, 1Co 1:2, 1Co 6:11, 1Th 5:23, He 1:9, He 2:17, He 10:29
1:12 Ps 22:22, Ps 22:25, Ps 40:10, Ps 111:1, Jn 18:20
Réciproques : 1Ch 28:2, Ps 26:12, Ps 35:18, Ps 40:9, Ps 109:30, Ps 149:1, Ct 5:1, Ct 8:1, Mc 3:34, Jn 17:6, Jn 17:26, 1Jn 1:3
1:13 2S 22:3, Ps 16:1, Ps 18:2, Ps 36:7-8, Ps 91:2, Es 12:2, Es 50:7-9, Mt 27:43, Es 8:18, Es 53:10, Gn 33:5, Gn 48:9, Ps 127:3, Jn 10:29, Jn 17:6-12, 1Co 4:15
Réciproques : Lv 25:25, Ps 21:7, Ps 22:30, Es 9:6, Jn 17:12
1:14 He 2:10, 1Co 15:50, He 2:18, He 4:15, Gn 3:15, Es 7:14, Jn 1:14, Rm 8:3, Ga 4:4, Ph 2:7-8, 1Tm 3:16, He 9:15, Es 53:12, Jn 12:24, Jn 12:31-33, Rm 14:9, Col 2:15, Ap 1:18, Es 25:8, Os 13:14, 1Co 15:54-55, 2Tm 1:10, Mt 25:41, 1Jn 3:8-10, Ap 2:10, Ap 12:9, Ap 20:2
Réciproques : Lv 14:5, Lv 16:4, Lv 25:25, Jg 9:2, Jg 14:14, Jg 16:30, 1S 17:51, 2S 5:1, Ps 18:17, Ps 45:7, Ps 68:20, Ps 98:1, Ps 118:13, Es 8:18, Es 9:6, Es 40:10, Es 42:7, Es 49:25, Es 63:5, Jr 31:11, Dn 7:13, Mi 2:13, Mt 4:2, Mt 6:13, Mt 16:13, Mt 22:45, Mt 27:50, Mc 3:27, Mc 5:7, Lc 4:34, Lc 8:35, Lc 10:18, Lc 16:22, Jn 10:18, Jn 12:27, Jn 16:11, Jn 19:30, Ac 2:24, Ac 10:38, Ac 26:18, Rm 6:9, Rm 16:20, 1Co 15:13, 1Co 15:26, Ga 1:16, Ga 4:31, Col 1:13, He 2:11, He 2:17, He 5:7, He 10:5, Ap 1:13, Ap 12:11, Ap 21:4
1:15 Jb 33:21-28, Ps 33:19, Ps 56:13, Ps 89:48, Lc 1:74-75, 2Co 1:10, Jb 18:11, Jb 18:14, Jb 24:17, Ps 55:4, Ps 73:19, 1Co 15:50-57, Rm 8:15, Rm 8:21, Ga 4:21, 2Tm 1:7
Réciproques : Gn 3:15, Jg 14:14, Jg 16:30, Ps 18:17, Ps 68:20, Ps 98:1, Es 25:8, Es 42:7, Es 49:25, Es 53:3, Es 53:12, Es 63:5, Jr 31:11, Mi 2:13, Mt 6:13, Lc 8:35, Jn 10:18, Jn 19:30, Ac 10:38, Ac 26:18, Rm 6:9, Rm 7:24, Rm 16:20, 1Co 15:54, Ga 4:31, 2Tm 1:10, Ap 12:11, Ap 21:4
1:16 He 6:16, He 12:10, Rm 2:25, 1P 1:20, Gn 22:18, Mt 1:1-17, Rm 4:16-25, Ga 3:16, Ga 3:29
Réciproques : Ps 8:5, Jn 11:35
1:17 He 2:11, He 2:14, Ph 2:7-8, He 3:2, He 3:5, He 4:15-16, He 5:1-2, Es 11:5, Lv 6:30, Lv 8:15, 2Ch 29:24, Ez 45:15, Ez 45:17, Ez 45:20, Dn 9:24, Rm 5:10, 2Co 5:18-21, Ep 2:16, Col 1:21
Réciproques : Gn 19:21, Ex 23:9, Ex 28:30, Lv 4:20, Lv 9:15, Lv 16:15, Nb 25:13, 1S 2:35, Es 42:3, Mt 14:14, Mt 20:34, Mc 1:13, Mc 1:41, Mc 4:38, Mc 6:34, Mc 8:2, Mc 10:49, Mc 11:12, Lc 7:13, Lc 22:43, Jn 1:29, Jn 4:6, Jn 11:35, Rm 7:21, 1Co 1:9, Col 1:7, Col 1:20, 2Tm 2:2, He 3:1, He 4:14, He 9:11, He 10:21
1:18 He 4:15-16, He 5:2, He 5:7-9, Mt 4:1-10, Mt 26:37-39, Lc 22:53, He 7:25-26, Jn 10:29, Ph 3:21, 2Tm 1:12, Jud 1:24, 1Co 10:13, 2Co 12:7-10, 2P 2:9, Ap 3:10
Réciproques : Gn 3:15, Ex 23:9, Es 42:3, Es 63:9, Jr 45:2, Mc 1:13, Lc 4:2, Lc 22:28, Jn 14:18, He 2:14
1:1 Col 1:22, Col 3:12, 1Th 5:27, 2Tm 1:9, 1P 2:9, 1P 3:5, 2P 1:3-10, Ap 18:20, He 3:14, Rm 11:17, Rm 15:27, 1Co 9:23, 1Co 10:17, 2Co 1:7, Ep 3:6, Col 1:12, 1Tm 6:2, 1P 5:1, 2P 1:4, 1Jn 1:3, Rm 1:6-7, Rm 8:28-30, Rm 9:24, 1Co 1:2, Ep 4:1, Ep 4:4, Ph 3:14, 1Th 2:12, 2Th 1:11, 2Th 2:14, 1Tm 6:12, 2Tm 1:9, 1P 5:10, 2P 1:10, Jud 1:1, Ap 17:14, Es 1:3, Es 5:12, Es 41:20, Ez 12:3, Ez 18:28, Ag 1:5, Ag 2:15, Jn 20:27, 2Tm 2:7, Jn 20:21, Rm 15:8, He 2:17, He 4:14-15, He 5:1-10, He 6:20, He 7:26, He 8:1-3, He 9:11, He 10:21, Ps 110:4
Réciproques : Ex 38:1, Nb 4:16, Ct 2:3, Za 6:13, Mt 3:10, Mt 10:2, Mt 17:3, Lc 6:13, Jn 14:28, Ac 2:39, Rm 16:14, 1Co 1:9, Ph 1:7, Ph 2:25, Phm 1:16, Phm 1:17, He 9:15, He 12:3, He 13:22, 1P 2:25
1:2 He 2:17, Jn 6:38-40, Jn 7:18, Jn 8:29, Jn 15:10, Jn 17:4, 1S 12:6, He 3:5, Nb 12:7, Dt 4:5, 1Tm 1:12, He 3:6, Ep 2:22, 1Tm 3:15
Réciproques : Ex 39:32, Ex 40:33, Nb 29:40, Dt 18:15, Dt 18:18, Dt 31:30, Ps 99:7, Lc 16:10, Jn 3:30, Jn 8:53, Jn 9:29, Ac 6:11, 1Co 10:2, Col 1:7, 2Tm 2:2, 2Tm 2:20, Ap 17:14
1:3 He 3:6, He 1:2-4, He 2:9, Col 1:18, Za 4:9, Za 6:12-13, Mt 16:18, 1Co 3:9, 1P 2:5-7
Réciproques : Dt 34:5, 2S 7:13, 1Ch 28:6, Ps 102:25, Pr 9:1, Lc 9:30, Jn 1:3, Jn 4:12, Jn 7:19, Jn 8:53, 1Co 10:2, Ep 2:21, Ep 3:9, Col 1:16, 2Tm 2:2, He 1:8, He 3:4, He 10:21
1:4 He 3:3, He 1:2, Est 2:10, Est 3:9
Réciproques : Gn 1:1, Ps 102:25, Za 6:12, Mt 16:18, Jn 1:3, Ac 17:24, 1Co 3:9, Ep 2:21, Ep 3:9, Col 1:16, He 1:8, He 11:10
1:5 He 3:2, Nb 12:7, Mt 24:45, Mt 25:21, Lc 12:42, Lc 16:10-12, 1Co 4:2, 1Tm 1:12, Ex 14:31, Dt 3:24, Dt 34:5, Js 1:2, Js 1:7, Js 1:15, Js 8:31, Js 8:33, Ne 9:14, Ps 105:26, He 8:5, He 9:8-13, He 9:24, Dt 18:15-19, Lc 24:27, Lc 24:44, Jn 5:39, Jn 5:46, Jn 5:47, Ac 3:22-23, Ac 7:37, Ac 28:23, Rm 3:21, 1P 1:10-12
Réciproques : Nb 9:5, Nb 9:8, Nb 29:40, Dt 4:5, Dt 31:30, Dt 34:10, 2R 18:12, Es 8:16, Mt 12:41, Jn 1:17, Jn 8:35, 2Co 3:9, He 2:17, He 4:14, Ap 15:3
1:6 He 1:2, He 4:14, Ps 2:6-7, Ps 2:12, Es 9:6-7, Jn 3:35-36, Ap 2:18, He 3:2-3, Mt 16:18, 1Co 3:16, 1Co 6:19, 2Co 6:16, Ep 2:21-22, 1Tm 3:15, 1P 2:5, He 3:14, He 4:11, He 6:11, He 10:23, He 10:35, He 10:38, He 10:39, Mt 10:22, Mt 24:13, Ga 6:9, Col 1:23, Ap 2:25, Ap 3:11, Rm 5:2, Rm 12:12, Rm 15:13, 1Th 5:16, 2Th 2:16, 1P 1:3-6, 1P 1:8
Réciproques : Ex 25:8, Nb 4:16, Nb 9:8, Dt 34:10, Js 1:2, 2R 18:12, 1Ch 17:14, 1Ch 28:6, Es 56:5, Ez 46:10, Za 14:21, Mt 12:41, Lc 10:2, Jn 1:17, Jn 8:35, Jn 13:1, Jn 17:6, Rm 11:22, 1Co 3:9, 1Co 15:2, 2Co 3:9, Ga 5:1, Ga 6:10, 2Tm 1:13, He 5:8, He 7:28, He 12:28, Jc 5:11, 1P 1:13, 1P 3:15, 1Jn 5:14, Ap 2:13
1:7 He 9:8, 2S 23:2, Mt 22:43, Mc 12:36, Ac 1:16, Ac 28:25, 2P 1:21, He 3:13, He 3:15, He 4:7, Ps 95:7-11, Pr 27:1, Ec 9:10, Es 55:6, 2Co 6:1-2, Jc 4:13-15, Ps 81:11, Ps 81:13, Es 55:3, Mt 17:5, Jn 5:25, Jn 10:3, Jn 10:16, Jn 10:27, Ap 3:20
Réciproques : Gn 19:15, Ex 7:13, Dt 18:19, Js 4:10, 2R 17:14, Jb 8:5, Ps 106:25, Ec 8:6, Es 44:1, Jr 8:20, Os 13:13, Mi 6:1, Mt 5:25, Mc 10:5, Mc 16:14, Lc 1:70, Lc 8:6, Lc 9:35, Lc 12:58, Lc 13:25, Lc 19:42, Lc 20:42, Jn 12:35, Jn 14:26, Ac 2:30, Ac 13:18, Ac 17:32, Ac 21:11, Ac 24:25, Ep 4:21, 2Tm 3:16, He 10:15
1:8 He 3:12-13, Ex 8:15, 1S 6:6, 2R 17:14, 2Ch 30:8, 2Ch 36:13, Ne 9:16, Jb 9:4, Pr 28:14, Pr 29:1, Jr 7:26, Ez 3:7-9, Dn 5:20, Za 7:11-12, Mt 13:15, Ac 19:9, Rm 2:5-6, Nb 14:11, Nb 14:22, Nb 14:23, Dt 9:22-24, Ps 78:56, Ex 17:7, Dt 6:16, Ps 78:18, Ps 106:14, 1Co 10:9
Réciproques : Gn 19:15, Ex 7:13, Nb 32:10, Dt 1:34, Dt 2:14, Js 4:10, 2S 23:2, Jb 8:5, Ps 78:41, Ps 95:8, Ps 106:25, Es 44:1, Os 13:13, Mi 6:1, Mc 12:36, Mc 16:14, Lc 4:12, Lc 8:6, Lc 9:35, Lc 13:25, Jn 12:35, Ac 1:16, Ac 17:32, Ac 24:25, Ep 4:21, He 3:15, He 4:7
1:9 Ex 19:4, Ex 20:22, Dt 4:3, Dt 4:9, Dt 11:7, Dt 29:2, Js 23:3, Js 24:7, Lc 7:22, Nb 14:33, Dt 8:2, Dt 8:4, Js 5:6, Am 2:10, Ac 7:36, Ac 13:8
Réciproques : Ex 17:2, Ex 17:7, Nb 14:22, Dt 6:16, Ps 95:8, Ps 95:10, Ml 3:15, Mt 4:7, Mt 19:3, Lc 4:12, Lc 9:41, Ac 7:42, Ac 15:10, He 3:16
1:10 Gn 6:6, Jg 10:16, Ps 78:40, Es 63:10, Mc 3:5, Ep 4:30, He 3:12, Ps 78:8, Es 28:7, Os 4:12, Jn 3:19-20, Jn 8:45, Rm 1:28, 2Th 2:10-12, Ps 67:2, Ps 95:10, Ps 147:20, Jr 4:22, Rm 3:7
Réciproques : Ex 23:21, Ps 90:7, Es 7:13, Mc 9:19, Mc 12:27, 2Tm 2:18, He 3:16, He 3:17
1:11 He 3:18-19, He 4:3, Nb 14:20-23, Nb 14:25, Nb 14:27-30, Nb 14:35, Nb 32:10-13, Dt 1:34-35, Dt 2:14, He 4:9
Réciproques : Ex 23:21, Js 5:6, Ps 90:7, Ps 95:11, Ps 106:26, Ez 20:15, He 4:1, He 4:5, He 6:18
1:12 He 2:1-3, He 12:15, Mt 24:4, Mc 13:9, Mc 13:23, Mc 13:33, Lc 21:8, Rm 11:21, 1Co 10:12, He 3:10, Gn 8:21, Jr 2:13, Jr 3:17, Jr 7:24, Jr 11:8, Jr 16:12, Jr 17:9, Jr 18:12, Mc 7:21-23, He 10:38, He 12:25, Jb 21:14, Jb 22:17, Ps 18:21, Pr 1:32, Es 59:13, Jr 17:5, Os 1:2, 1Th 1:9
Réciproques : Dt 1:32, Dt 4:23, Dt 11:16, Dt 29:18, Dt 30:17, 2R 17:14, Ps 78:22, Ps 106:24, Pr 14:14, Jr 5:23, Ez 11:21, Ez 14:5, Dn 9:5, Ml 2:8, Mt 6:21, Mt 6:30, Mt 13:58, Mt 15:8, Mt 21:32, Jn 3:19, Jn 5:44, Jn 16:9, Jn 20:25, Ac 2:40, Ac 13:40, Ac 14:15, Rm 2:8, Rm 10:10, Rm 11:20, 1Tm 3:15, 1Tm 6:5, He 3:8, He 4:2, He 4:11, He 11:6, He 12:22, He 13:22, 1Jn 5:10
1:13 He 10:24-25, Ac 11:23, 1Th 2:11, 1Th 4:18, 1Th 5:11, 2Tm 4:2, He 3:7, Pr 28:26, Es 44:20, Ab 1:3, Rm 7:11, Ep 4:22, Jc 1:14
Réciproques : Gn 11:3, Ex 7:13, Lv 8:32, 1S 6:6, 2Ch 14:7, 2Ch 36:13, Ne 9:16, Ps 95:7, Ps 95:8, Es 48:4, Es 55:6, Ez 11:21, Dn 5:20, Ml 3:16, Mt 5:25, Lc 19:42, Jn 3:19, Ac 2:40, Ac 19:9, Ac 24:25, Rm 2:5, Rm 2:8, 1Co 14:3, 2Co 6:2, 2Th 2:10, 1Tm 6:5, He 3:8, He 13:22
1:14 He 3:1, He 6:4, He 12:10, Rm 11:17, 1Co 1:30, 1Co 9:23, 1Co 10:17, Ep 3:6, 1Tm 6:2, 1P 4:13, 1P 5:1, 1Jn 1:3, He 3:6, He 6:11
Réciproques : Lv 8:32, Nb 29:25, Nb 35:28, Lm 3:26, Os 6:3, Mt 10:22, Mt 24:13, Mc 13:13, Jn 8:31, Jn 13:1, Rm 11:22, 1Co 1:9, 1Co 10:16, 1Co 15:2, 1Co 15:58, Ga 5:1, Ga 6:9, Ph 1:5, Ph 3:8, Ph 4:1, Col 1:12, Col 1:23, Col 2:5, Col 2:6, 1Th 3:8, 1Tm 1:19, 1Tm 3:2, 1Tm 6:12, Phm 1:17, He 4:3, He 4:14, He 10:23, He 10:35, He 11:1, Jc 5:11, 2P 3:17, 1Jn 2:24, 1Jn 5:12, 1Jn 5:14, 2Jn 1:9
1:15 He 3:7-8, He 10:38, He 10:29
Réciproques : Ex 8:15, 2R 19:3, Ne 9:16, Ps 78:40, Ps 95:7, Ps 95:8, Ps 106:25, Mc 16:14, Lc 8:6, Lc 9:35, Lc 19:42, Jn 9:18, Ac 7:42, Rm 2:5, He 4:7
1:16 He 3:9-10, Nb 14:2, Nb 14:4, Nb 26:65, Ps 78:17, Nb 14:24, Nb 14:30, Nb 14:38, Dt 1:36, Dt 1:38, Js 14:7-11, Rm 11:4-5
Réciproques : Ex 23:21, Nb 14:11, Nb 32:13, 2R 19:3, Jr 44:8, Mt 17:17, Ac 13:18, He 7:8
1:17 He 3:10, Nb 26:64-65, 1Co 10:1-13, Nb 14:22, Nb 14:29, Nb 14:32, Nb 14:33, Dt 2:15-16, Jr 9:22, Jud 1:5
Réciproques : Gn 6:6, Nb 14:23, Nb 14:28, Nb 14:37, Js 5:4, Js 24:7, 2R 7:2, Ps 90:7, Ps 95:10, Mc 3:5, Jn 6:49, 1Co 10:5, Ep 4:30, He 12:25
1:18 He 3:11, Nb 14:30, Dt 1:34-35, Nb 14:11, Nb 20:12, Dt 1:26-32, Dt 9:23, Ps 106:24-26
Réciproques : Nb 14:22, Nb 14:23, Nb 26:65, Dt 1:32, 2R 7:20, Ps 78:22, Ps 95:11, Ps 106:26, Jr 22:5, Jr 44:26, Ez 20:15, Mt 25:10, Jn 20:25, He 4:2, He 4:6, He 4:11, He 11:6, He 11:31
1:19 Mc 16:16, Jn 3:18, Jn 3:36, 2Th 2:12, 1Jn 5:10, Jud 1:5
Réciproques : Nb 13:31, Nb 14:35, Dt 1:32, Dt 9:23, 2R 7:20, Ps 78:22, Ps 106:24, Mt 17:20, Mt 25:10, Lc 9:41, Jn 20:25, Rm 11:20, Ep 5:6, He 3:11, He 4:2, He 4:6, He 4:11, He 11:6
1:1 He 4:11, He 2:1-3, He 12:15, He 12:25, He 13:7, Pr 14:16, Pr 28:14, Jr 32:40, Rm 11:20, 1Co 10:12, He 4:9, Nb 14:34, 1S 2:30, Rm 3:3-4, 2Tm 2:13, He 4:3-5, He 3:11, Mt 7:21-23, Mt 7:26, Mt 7:27, Mt 24:48-51, Mt 25:1-3, Lc 12:45-46, Lc 13:25-30, Rm 3:23, 1Co 9:26-27
Réciproques : Dt 11:16, Ps 2:11, Ps 90:7, Es 11:10, Mi 2:10, Mt 11:28, Mt 19:30, Mt 25:8, Mc 4:8, Jn 20:25, Ac 5:11, Ac 24:25, 2Co 7:1, 2Co 7:11, 2Co 13:5, Ph 2:12, Col 2:17, 2Th 1:7, He 2:3, He 13:22, 1P 1:17, 1P 4:18
1:2 Ac 3:26, Ac 13:46, Ga 3:8, Ga 4:13, 1P 1:12, Rm 10:16-17, Rm 2:25, 1Co 13:3, 1Tm 4:8, He 4:6, He 3:12, He 3:18, He 3:19, He 11:6, 1Th 1:5, 1Th 2:13, 2Th 2:12-13, Jc 1:21
Réciproques : Dt 9:23, Ps 2:11, Ps 90:7, Ps 106:24, Mt 9:22, Mt 13:23, Mc 4:8, Mc 6:5, Lc 8:48, Lc 9:41, Jn 20:25, Rm 3:3, Ga 5:2
1:3 He 3:14, Es 28:12, Jr 6:16, Mt 11:28-29, Rm 5:1-2, He 3:11, Ps 95:11, Gn 1:31, Ex 20:11, He 9:26, Mt 13:35, Ep 1:4, 1P 1:20
Réciproques : Gn 2:1, Ex 31:17, Lv 23:32, Nb 10:33, Nb 14:23, 1R 8:56, Es 14:24, Ez 20:15, He 4:1, He 4:5, He 4:9, He 4:10
1:4 He 2:6, Gn 2:1-2, Ex 20:11, Ex 31:17
Réciproques : Gn 2:3, Dt 5:14, He 4:10
1:5 He 4:3, He 3:11
Réciproques : 1Ch 28:6, Ps 95:11
1:6 He 4:9, 1Co 7:29, Nb 14:12, Nb 14:31, Es 65:15, Mt 21:43, Mt 22:9-10, Lc 14:21-24, Ac 13:46-47, Ac 28:28, He 4:2, He 3:19, Ga 3:8, He 3:18-19
Réciproques : Jb 23:3, Ps 106:24, Ez 20:38, Mt 7:21, Mt 13:58, Rm 11:20, He 11:6
1:7 He 3:7-8, 2S 23:1-2, Mt 22:43, Mc 12:36, Lc 20:42, Ac 2:29, Ac 2:31, Ac 28:25, He 3:7, He 3:15, Ps 95:7, 1R 6:1, Ac 13:20-23
Réciproques : Ac 2:30, Rm 2:5, 2Co 6:2
1:8 Ac 7:45, He 11:13-15, Dt 12:9, Dt 25:19, Js 1:15, Js 22:4, Js 23:1, Ps 78:55, Ps 105:44
Réciproques : Ex 17:9, Ex 33:14, Nb 13:16, Dt 3:28, Dt 31:3, Js 11:23, Js 19:51, 1Ch 7:27, Ne 8:17, Ps 116:7, Es 63:14, Jr 31:2
1:9 He 4:1, He 4:3, He 3:11, Es 11:10, Es 57:2, Es 60:19-20, Ap 7:14-17, Ap 21:4, He 11:25, Ps 47:9, Mt 1:21, Tt 2:14, 1P 2:10
Réciproques : Ex 16:30, Ex 31:15, Ex 33:14, Dt 12:9, Js 11:23, Js 19:51, Js 21:44, Jb 3:17, Ps 92:1, Ps 94:13, Es 32:18, Jr 31:2, Ez 46:1, Ac 9:31, 2Th 1:7, He 4:6, He 13:14, Ap 14:13
1:10 He 1:3, He 10:12, Ap 14:13, Jn 19:30, 1P 4:1-2, He 4:3-4
Réciproques : Ex 31:17, Lv 16:29, Ez 46:1
1:11 He 4:1, He 6:11, Mt 7:13, Mt 11:12, Mt 11:28-30, Lc 13:24, Lc 16:16, Jn 6:27, Ph 2:12, 2P 1:10-11, He 3:12, He 3:18, He 3:19, Ac 26:19, Rm 11:30-32, Ep 2:2, Ep 5:6, Col 3:6, Tt 1:16, Tt 3:3
Réciproques : Lv 23:32, Js 7:3, Jb 3:17, Mt 18:9, Lc 9:41, Jn 9:18, Ac 24:25, Rm 11:20, 1Co 10:6, 2Co 5:9, 1Th 1:3, 2Th 1:7, 2Tm 2:15, He 2:3, He 3:6, He 12:15, He 13:22, 1P 2:7
1:12 He 13:7, Es 49:2, Lc 8:11, Ac 4:31, 2Co 2:17, 2Co 4:2, Ap 20:4, Ps 110:2, Ps 119:130, Ec 12:11, Es 55:11, Jr 23:29, Rm 1:16, 1Co 1:24, 2Co 10:4-5, 1Th 2:13, Jc 1:18, 1P 1:23, Jn 6:51, 1P 2:4-5, Ps 45:3, Ps 149:6, Pr 5:4, Es 11:4, Es 49:2, Ac 2:37, Ac 5:33, Ep 6:17, Ap 1:16, Ap 2:16, Ap 19:15, Ap 19:21, Ps 139:2, Jr 17:10, 1Co 14:24-25, Ep 5:13, Ap 2:23
Réciproques : Nb 5:18, Jg 3:16, 1S 2:3, 1R 8:39, 1R 10:3, 1Ch 29:17, 2Ch 1:11, 2Ch 9:2, Jb 42:2, Ps 44:21, Ps 90:8, Ps 119:96, Ps 139:4, Pr 20:27, Pr 24:12, Es 30:28, Es 66:18, Os 6:5, Am 5:12, Za 9:13, Ml 3:16, Mt 7:29, Mt 9:4, Mt 22:11, Mt 23:28, Mc 1:22, Mc 3:17, Mc 8:17, Lc 4:32, Lc 5:22, Lc 18:4, Lc 24:32, Jn 5:42, Jn 6:63, Jn 8:7, Ac 8:22, Ac 24:25, Rm 7:14, Rm 10:17, 1Co 1:18, Ph 2:16, Col 3:16, 1Th 5:23, 2Tm 3:16, 1Jn 5:7, Ap 2:12
1:13 1S 16:7, 1Ch 28:9, 2Ch 6:30, Ps 7:9, Ps 33:13-15, Ps 44:21, Ps 90:8, Ps 139:11, Ps 139:12, Pr 15:3, Pr 15:11, Jr 17:10, Jr 17:23, Jr 17:24, Jn 2:24, Jn 21:17, 1Co 4:5, Ap 2:23, Jb 26:6, Jb 34:21, Jb 38:17, Ec 12:14, Mt 7:21-22, Mt 25:31-32, Jn 5:22-29, Ac 17:31, Rm 2:16, Rm 14:9-12, 2Co 5:10, Ap 20:11-15
Réciproques : Gn 3:8, Gn 11:5, Gn 13:13, Gn 18:21, Nb 5:18, Js 7:11, Js 22:22, 1S 23:12, 2S 7:20, 2S 11:8, 2S 18:13, 1R 8:39, 1R 10:3, 1R 14:6, 2Ch 16:9, Jb 11:11, Jb 31:4, Jb 34:22, Jb 42:2, Ps 10:14, Ps 11:4, Ps 119:96, Ps 119:168, Ps 139:4, Pr 5:21, Pr 20:27, Pr 24:12, Ct 5:12, Jr 7:11, Jr 16:17, Jr 23:25, Jr 29:23, Jr 32:19, Ez 11:5, Dn 2:22, Dn 5:23, Os 5:3, Os 7:2, Am 5:12, Ml 3:16, Mt 6:4, Mt 7:29, Mt 9:4, Mt 12:25, Mt 16:8, Mt 22:11, Mt 23:28, Mt 26:21, Mc 1:22, Mc 2:8, Mc 8:17, Mc 9:33, Mc 12:15, Mc 14:13, Mc 14:15, Lc 4:32, Lc 6:8, Lc 9:47, Lc 18:4, Lc 20:23, Lc 24:38, Jn 4:16, Jn 4:41, Jn 5:6, Jn 5:42, Jn 6:15, Jn 6:43, Jn 6:61, Jn 6:64, Jn 8:7, Jn 13:18, Jn 16:19, Jn 16:30, Jn 21:15, Ac 1:24, Ac 2:37, Ac 8:21, Ac 15:8, Rm 8:27, Rm 10:17, 1Co 14:24, 2Co 11:11, Col 3:16, 1Th 2:4, 1Jn 3:20, 1Jn 5:7
1:14 He 2:17, He 3:1, He 3:5, He 3:6, He 1:3, He 6:20, He 7:25-26, He 8:1, He 9:12, He 9:24, He 10:12, He 12:2, Mc 16:19, Lc 24:51, Ac 1:11, Ac 3:21, Rm 8:34, He 1:2, He 1:8, Mc 1:1, He 2:1, He 3:6, He 3:14, He 10:23
Réciproques : Ex 40:33, Lv 4:35, Lv 16:2, Lv 16:13, Nb 35:25, Ps 68:18, Ps 106:24, Jr 30:21, Ez 46:10, Za 6:13, Mc 15:38, Lc 1:10, Lc 1:19, Jn 16:23, Rm 4:25, 1Co 15:2, Ga 4:6, Ga 5:1, Ep 1:21, Ep 3:12, Ep 4:10, Ph 4:1, Col 1:23, 1Th 3:8, 2Tm 1:13, He 7:28, He 10:21, He 10:35, Ap 2:25
1:15 He 5:2, Ex 23:9, Es 53:4-5, Os 11:8, Mt 8:16-17, Mt 12:20, Ph 2:7-8, He 2:17-18, Lc 4:2, Lc 22:28, He 7:26, Es 53:9, Jn 8:46, 2Co 5:21, 1P 2:22, 1Jn 3:5
Réciproques : Gn 19:21, Gn 42:24, Ex 3:7, Ex 28:30, Nb 18:1, Jg 10:16, Est 4:5, Jb 31:37, Ps 40:12, Ps 107:6, Es 53:3, Es 63:9, Jr 31:8, Jr 45:2, Mt 4:1, Mt 9:36, Mt 14:14, Mt 15:32, Mt 20:34, Mt 21:18, Mt 26:42, Mc 1:13, Mc 1:41, Mc 4:38, Mc 6:34, Mc 7:34, Mc 8:2, Mc 10:49, Lc 1:35, Lc 4:13, Lc 7:13, Lc 8:23, Jn 4:6, Jn 5:6, Jn 6:37, Jn 8:29, Jn 11:33, Jn 11:35, Jn 14:13, Jn 14:30, Rm 6:19, Rm 7:21, Rm 8:26, Rm 8:34, Ep 2:18, He 2:14, He 3:1, He 9:8, He 9:11, Ap 1:13, Ap 8:3
1:16 He 10:19-23, He 13:6, Rm 8:15-17, Ep 2:18, Ep 3:12, He 9:5, Ex 25:17-22, Lv 16:2, 1Ch 28:11, Es 27:11, Es 55:6-7, Mt 7:7-11, 2Co 12:8-10, Ph 4:6-7, 1P 2:10
Réciproques : Gn 6:8, Gn 18:29, Gn 18:31, Gn 19:21, Ex 19:24, Ex 30:6, Ex 34:34, Ex 40:20, Nb 7:89, Jb 31:37, Ps 5:7, Ps 47:8, Ps 107:6, Ct 2:14, Ct 7:12, Es 37:16, Es 44:2, Es 64:5, Jr 17:12, Ez 36:37, Dn 6:10, Mt 4:1, Mt 5:7, Mt 20:34, Lc 9:11, Lc 11:9, Lc 18:13, Ac 2:21, Rm 5:21, 2Co 12:9, 1Tm 1:13, Tt 3:5, He 2:17, He 2:18, He 6:19, He 7:19, He 9:8, He 10:22, He 12:28, 1Jn 3:21, Ap 8:3
1:1 He 10:11, Ex 28:1-14, Ex 29:1-37, Lv 8:2, He 8:3, He 2:17, Nb 16:46-48, Nb 18:1-3, He 8:3, He 9:9, He 10:11, He 11:4, Lv 9:7, Lv 9:15-21
Réciproques : Ex 40:15, Lv 6:20, Ne 12:30, Rm 15:17, He 3:1, He 7:28
1:2 He 2:18, He 4:15, Nb 15:22-29, 1Tm 1:13, He 12:13, Ex 32:8, Jg 2:17, Es 30:11, He 7:28, Ex 32:2-5, Ex 32:21-24, Nb 12:1-9, Nb 20:10-12, Lc 22:32, 2Co 11:30, 2Co 12:5, 2Co 12:9, 2Co 12:10, Ga 4:13
Réciproques : Lv 4:2, Lv 16:6, Ez 45:20, Mt 9:11, Mt 9:36, Mt 14:14, Mc 8:2, Ac 18:14, Rm 8:26, 2Co 11:1, 1Th 5:14, He 2:17
1:3 He 7:27, He 9:7, Ex 29:12-19, Lv 4:3-12, Lv 8:14-21, Lv 9:7, Lv 16:6, Lv 16:15
Réciproques : Lv 9:2, Lv 9:15, Ne 12:30, 1Th 5:14
1:4 Ex 28:1, Lv 8:2, Nb 3:3, Nb 16:5, Nb 16:7, Nb 16:10, Nb 16:35, Nb 16:40, Nb 16:46-48, Nb 17:3-11, Nb 18:1-5, 1Ch 23:13, 2Ch 26:18, Jn 3:27
Réciproques : Ex 28:41, Ex 29:9, Ex 36:2, Nb 18:7, Jg 17:5, Esd 7:5, Jn 5:43, Jn 8:54, Jn 10:1, Ac 13:2, Rm 1:1, He 7:5
1:5 Jn 7:18, Jn 8:54, He 1:5, Ps 2:7, Mi 5:2, Jn 3:16, Ac 13:33, Rm 8:3
Réciproques : Ex 29:9, Es 55:5, Jn 1:14, Jn 3:27, Jn 5:43, Jn 13:31, Rm 1:4, Ph 2:8, He 5:10, He 7:28, He 9:11
1:6 He 5:10, He 6:20, He 7:3, He 7:15, He 7:17, He 7:21, Ps 110:4, Gn 14:18-19
Réciproques : Jn 10:18, Rm 1:4, He 2:6, He 7:8, He 7:11, He 9:11
1:7 He 2:14, Jn 1:14, Rm 8:3, Ga 4:4, 1Tm 3:16, 1Jn 4:3, 2Jn 1:7, Ps 22:1-21, Ps 69:1, Ps 88:1, Mt 26:28-44, Mc 14:32-39, Lv 2:2, Lv 4:4-14, Jn 17:1, Mt 27:46, Mt 27:50, Mc 15:34, Mc 15:37, Es 53:3, Es 53:11, Jn 11:35, Mt 26:52-53, Mc 14:36, He 13:20, Ps 18:19-20, Ps 22:21, Ps 22:24, Ps 40:1-3, Ps 69:13-16, Es 49:8, Jn 11:42, Jn 17:4-5, He 12:28, Mt 26:37-38, Mc 14:33-34, Lc 22:42-44, Jn 12:27-28
Réciproques : Gn 3:15, Gn 32:24, Gn 32:26, Ex 37:29, Lv 2:16, Lv 16:18, 1S 1:10, 2S 22:7, 2R 20:3, Est 8:3, Jb 16:20, Ps 6:8, Ps 20:1, Ps 22:11, Ps 31:22, Ps 34:4, Ps 39:12, Ps 40:11, Ps 55:4, Ps 55:17, Ps 59:16, Ps 66:19, Ps 69:3, Ps 77:2, Ps 86:7, Ps 91:15, Ps 102:1, Ps 109:26, Ps 116:3, Ps 120:1, Ps 130:1, Ps 142:2, Es 38:3, Jr 31:9, Ez 46:2, Os 12:4, Jon 2:2, Mt 26:36, Mt 26:39, Mt 26:42, Mc 1:35, Mc 9:24, Mc 10:48, Mc 14:35, Lc 6:12, Lc 9:28, Lc 11:1, Lc 22:44, Jn 11:33, Jn 14:31, Ac 16:25, Rm 12:12, 2Co 12:8, 2Co 13:4, Ga 4:19, Ep 6:18, Col 2:1, Col 4:12, 1Th 2:14, He 2:18, He 7:25, He 11:7, Jc 5:13
1:8 He 1:5, He 1:8, He 3:6, He 10:5-9, Es 50:5-6, Mt 3:15, Jn 4:34, Jn 6:38, Jn 15:10, Ph 2:8
Réciproques : Gn 7:5, Lv 8:23, Lv 16:18, Ps 2:7, Ez 46:2, Mt 20:28, Mt 26:42, Mc 10:45, Mc 14:36, Jn 8:29, Jn 11:33, Jn 13:14, Jn 14:31, 1Th 2:14, He 1:2, He 2:10, He 7:28
1:9 He 2:10, He 11:40, Dn 9:24, Lc 13:32, Jn 19:30, He 12:2, Ps 68:18-20, Es 45:22, Es 49:6, Ac 3:15, Ac 4:12, He 2:3, He 9:12, He 9:15, Ps 45:17, Ps 51:6, Ps 51:8, 2Th 2:16, 2Tm 2:10, 1Jn 5:20, Jud 1:21, He 11:8, Es 50:10, Es 55:3, Za 6:15, Mt 7:24-27, Mt 17:5, Ac 5:32, Rm 1:5, Rm 2:8, Rm 6:17, Rm 10:16, Rm 15:18, 2Co 10:5, 2Th 1:8, 1P 1:22
Réciproques : Dt 4:30, Jg 6:10, Pr 4:4, Es 1:19, Es 33:22, Es 45:17, Es 51:6, Es 55:4, Jr 7:23, Jr 11:4, Jr 26:13, Mt 5:22, Mt 11:29, Mt 12:50, Mc 3:5, Mc 14:13, Lc 6:47, Lc 9:35, Jn 2:5, Jn 6:29, Jn 8:29, Jn 13:14, Ac 3:22, Ac 6:7, 2Co 9:13, Ga 3:1, Ga 5:7, Ph 2:8, Col 2:10, He 6:9, He 7:28, 1P 3:1, 1P 4:17, 1Jn 2:3
1:10 He 5:5-6, He 6:20
Réciproques : Gn 14:18, Ex 29:9, He 7:11, He 7:17
1:11 1R 10:1, Jn 6:6, Jn 16:12, 2P 3:16, Es 6:10, Mt 13:15, Mc 8:17-18, Mc 8:21, Lc 24:25, Ac 28:27
Réciproques : Lv 11:22, Za 4:13, Mc 4:13, Mc 4:33, Mc 7:18, Jn 3:12, Jn 6:60, Jn 8:26, Jn 14:5, Ac 17:20, 1Co 3:2, 1Co 15:34, 2Tm 2:15, 2Tm 3:7, He 6:12
1:12 Mt 17:17, Mc 9:19, Esd 7:10, Ps 34:11, 1Co 14:19, Col 3:16, Tt 2:3-4, Es 28:9-10, Es 28:13, Ph 3:1, He 6:1, 2S 16:23, Ac 7:38, Rm 3:2, 1P 4:11, He 5:13, Es 55:1, 1Co 3:1-3, 1P 2:2
Réciproques : 2Ch 13:7, Jb 32:7, Ps 119:99, Jr 3:15, Jr 31:34, Dn 12:3, Za 4:13, Mt 15:16, Mc 8:17, Lc 24:25, Jn 8:26, Jn 14:5, Jn 16:18, Rm 15:14, 1Co 3:2, 1Co 14:20, 1Co 15:34, Ep 4:11, Ep 4:14, Ph 1:10, 1Tm 3:6
1:13 Ps 119:123, Rm 1:17-18, Rm 10:5-6, 2Co 3:9, 2Tm 3:16, Es 28:9, Mt 11:25, Mc 10:15, Rm 2:20, 1Co 13:11, 1Co 14:20, Ep 4:14, 1P 2:2
Réciproques : Jg 11:3, 2R 5:19, 1Tm 3:6, He 5:12
1:14 Mt 5:48, 1Co 2:6, Ep 4:13, Ph 3:15, Jc 3:2, Jb 6:30, Jb 12:11, Jb 34:3, Ps 119:103, Ct 1:3, Ct 2:3, Mt 6:22-23, Ep 1:18, Gn 3:5, 2S 14:17, 1R 3:9, 1R 3:11, Es 7:15, Rm 14:1, 1Co 2:14-15, Ph 1:9-10, 1Th 5:21
Réciproques : 2S 19:35, 2R 5:19, Pr 1:6, Ec 1:16, Ec 8:5, Ct 7:4, Es 11:3, Jr 15:19, Lc 11:36, Rm 2:18, 1Co 11:29, Col 4:12, 1Tm 4:7, He 12:11
1:1 He 5:12-14, Mc 1:1, Jn 1:1-3, 1Tm 3:16, He 7:11, He 12:13, Pr 4:18, Mt 5:48, 1Co 13:10, 2Co 7:1, Ep 4:12, Ph 3:12-15, Col 1:28, Col 4:12, Jc 1:4, 1P 5:10, 1Jn 4:12, Mt 7:25, Lc 6:48, 1Co 3:10-12, 1Tm 6:19, 2Tm 2:19, Es 55:6-7, Ez 18:30-32, Za 12:10, Mt 3:2, Mt 4:17, Mt 21:29, Mt 21:32, Mc 6:12, Ac 2:38, Ac 3:19, Ac 11:18, Ac 17:30, Ac 20:21, Ac 26:20, 2Co 7:10, 2Tm 2:25-26, He 9:14, Ga 5:19-21, Ep 2:1, Ep 2:5, He 11:6, Jn 5:24, Jn 12:44, Jn 14:1, 1P 1:21, 1Jn 5:10-13
Réciproques : Es 30:26, Ez 40:22, Ez 41:7, Ac 18:26, 1Co 14:20, 2Co 13:9, Ph 3:13, Col 2:13, 1P 3:15, 2Jn 1:9
1:2 He 9:10, Mc 7:4, Mc 7:8, Lc 11:38, Mt 3:14, Mt 20:22-23, Mt 28:19, Mc 16:16, Lc 3:16, Lc 12:50, Jn 1:33, Jn 3:25-26, Jn 4:1-2, Ac 2:38, Ac 2:41, Ac 8:12-13, Ac 8:16, Ac 8:36-38, Ac 10:47, Ac 16:15, Ac 16:33, Ac 19:2-5, Rm 6:3-4, 1Co 1:12-17, 1Co 10:2, 1Co 12:13, Col 2:12, 1P 3:20-21, Ac 6:6, Ac 8:14-18, Ac 13:3, Ac 19:6, He 11:35, Es 26:19, Ez 37:1-14, Dn 12:2, Mt 22:23-32, Lc 14:14, Jn 5:29, Jn 11:24-25, Ac 4:2, Ac 17:18, Ac 17:31, Ac 17:32, Ac 23:6, Ac 24:15, Ac 24:21, Ac 26:8, Rm 6:5, 1Co 15:13-57, Ph 3:21, 1Th 4:14-18, 2Tm 2:18, Ec 12:14, Mt 25:31-46, Ac 17:31, Ac 24:25, Rm 2:5-10, Rm 2:16, 2Co 5:10, 2P 3:7, Jud 1:14-15, Ap 20:10-15
Réciproques : Nb 27:18, Es 30:26, Mt 3:6, Jn 2:6, Jn 16:11, Ac 8:17, Ac 9:17, 1Tm 5:22, 2Tm 1:6, He 9:27
1:3 Ac 18:21, Rm 15:32, 1Co 4:19, 1Co 16:7, Jc 4:15
1:4 He 10:26-29, He 12:15-17, Mt 5:13, Mt 12:31-32, Mt 12:45, Lc 11:24-26, Jn 15:6, 2Tm 2:25, 2Tm 4:14, 2P 2:20-22, 1Jn 5:16, He 10:32, Nb 24:3, Nb 24:15, Nb 24:16, Mt 7:21-22, Lc 10:19-20, Jn 3:27, Jn 4:10, Jn 6:32, Ac 8:20, Ac 10:45, Ac 11:17, Rm 1:11, 1Co 13:1-2, Ep 2:8, Ep 3:7, Ep 4:7, 1Tm 4:14, Jc 1:17-18, He 2:4, Ac 15:8, Ga 3:2, Ga 3:5
Réciproques : Lv 13:55, Lv 14:43, Nb 35:28, Jg 3:10, Jb 6:6, Ps 34:8, Pr 2:13, Pr 9:8, Pr 21:16, Es 58:2, Ez 18:24, Ez 47:11, Mt 11:22, Mt 13:15, Mc 3:28, Mc 6:11, Lc 11:26, Lc 12:10, Lc 14:30, Jn 15:22, Jn 19:11, Ga 3:4, Ga 5:4, 1Tm 1:13, 1Tm 1:19, He 3:14, He 6:6, He 6:9, He 10:38, He 12:17, 1Jn 5:8
1:5 Mt 13:20-21, Mc 4:16-17, Mc 6:20, Lc 8:13, 1P 2:3, 2P 2:20, He 2:5
Réciproques : Jb 6:6, Ps 34:8, Ga 1:4, He 9:10
1:6 He 6:4, Ps 51:10, Es 1:28, 2Tm 2:25, He 10:29, Za 12:10-14, Mt 23:31-32, Lc 11:48, He 12:2, Mt 27:38-44, Mc 15:29-32, Lc 23:35-39
Réciproques : Nb 9:13, 1R 12:19, Es 5:6, Za 5:3, Mt 7:6, Mt 21:32, Mc 4:12, Ep 4:5, Ph 3:19, Col 3:10, Tt 3:5, Tt 3:14, He 10:39, 1P 2:3, Ap 1:7, Ap 11:8
1:7 Dt 28:11-12, Ps 65:9-13, Ps 104:11-13, Es 55:10-13, Jl 2:21-26, Jc 5:7, Gn 27:27, Lv 25:21, Ps 24:5, Ps 65:10, Ps 126:6, Es 44:3, Ez 34:26, Os 10:12, Ml 3:10
Réciproques : Gn 1:11, Gn 2:5, Dt 11:11, Dt 32:2, Jg 1:15, Jb 38:26, Es 55:11, Mt 13:23, Mt 21:19, Mt 25:30, Mc 4:19, Lc 3:8, Lc 8:7, Jn 15:2, Jn 15:6
1:8 He 12:17, Gn 3:17-18, Gn 4:11, Gn 5:29, Dt 29:28, Jb 31:40, Ps 107:34, Es 5:1-7, Jr 17:6, Jr 44:22, Mc 11:14, Mc 11:21, Lc 13:7-9, He 10:27, Es 27:10-11, Ez 15:2-7, Ez 20:47, Ml 4:1, Mt 3:10, Mt 7:19, Mt 25:41, Jn 15:6, Ap 20:15
Réciproques : 2S 23:7, Jb 38:26, Pr 24:31, Es 7:23, Es 9:18, Es 27:4, Ez 15:4, Mi 7:4, Ml 4:6, Mt 21:19, Mt 25:30, Mc 4:19, Mc 11:20, Lc 3:8, Lc 8:7, Lc 13:9, Lc 23:31, Jn 15:2, Rm 6:21, 2Co 13:5, 1Th 2:16
1:9 He 6:4-6, He 6:10, He 10:34, He 10:39, Ph 1:6-7, 1Th 1:3-4, He 2:3, He 5:9, Es 57:15, Mt 5:3-12, Mc 16:16, Ac 11:18, Ac 20:21, 2Co 7:10, Ga 5:6, Ga 5:22, Ga 5:23, Tt 2:11-14
Réciproques : Rm 15:14, 2Tm 1:5
1:10 Pr 14:31, Mt 10:42, Mt 25:40, Jn 13:20, Dt 32:4, Rm 3:4-5, 2Th 1:6-7, 2Tm 4:8, 1Jn 1:9, Ne 5:19, Ne 13:22, Ne 13:31, Ps 20:3, Jr 2:2-3, Jr 18:20, Ac 10:4, Ac 10:31, 1Co 13:4-7, Ga 5:6, Ga 5:13, 1Th 1:3, 1Jn 3:17-18, He 13:16, Pr 14:31, Mt 10:42, Mt 25:35-40, Mc 9:41, Ac 2:44-45, Ac 4:34-35, Ac 9:36-39, Ac 11:29, Rm 12:13, Rm 15:25-27, 1Co 16:1-3, 2Co 8:1-9, 2Co 9:1, 2Co 9:11-15, Ga 6:10, Ph 4:16-18, Col 3:17, 1Tm 6:18, 2Tm 1:17-18, Phm 1:5-7, Jc 2:15-17, 1Jn 3:14-17
Réciproques : Ex 1:20, Js 6:17, Rt 2:12, Rt 2:16, 2R 4:13, 2Ch 15:7, 2Ch 24:16, Ne 7:69, Ne 13:14, Ps 16:3, Ps 37:3, Ps 37:21, Ps 41:1, Ps 112:6, Ps 112:9, Ps 125:4, Pr 10:16, Pr 14:23, Pr 19:17, Pr 22:9, Pr 31:31, Ec 11:1, Es 3:10, Es 38:3, Jr 31:16, Mt 5:7, Mt 5:42, Mt 6:1, Mt 10:41, Mt 20:7, Mt 25:17, Mt 26:13, Lc 3:11, Lc 11:41, Rm 12:11, Rm 15:4, Rm 16:12, 1Co 3:8, 1Co 15:58, 1Co 16:15, 1Co 16:16, 1Co 16:22, 2Co 5:14, 2Co 8:4, 2Co 9:6, Ep 1:15, Ph 1:7, Ph 2:12, Ph 4:17, Col 1:4, 1Tm 3:13, 2Tm 1:16, Phm 1:6, He 6:9, He 10:24, He 12:23, 1P 1:22, 1P 4:10, 1Jn 3:19, Ap 2:2, Ap 2:3, Ap 2:4, Ap 14:13
1:11 Rm 12:8, Rm 12:11, 1Co 15:58, Ga 6:9, Ph 1:9-11, Ph 3:15, 1Th 4:10, 2Th 3:13, 2P 1:5-8, 2P 3:14, He 3:6, He 3:14, He 10:22, Es 32:17, Col 2:2, 1Th 1:5, 2P 1:10, 1Jn 3:14, 1Jn 3:19, He 6:18-20, Rm 5:2-5, Rm 8:24-25, Rm 12:12, Rm 15:13, 1Co 13:13, Ga 5:5, Col 1:5, Col 1:23, 2Th 2:16-17, 1P 1:3-5, 1P 1:21, 1Jn 3:1-3, He 3:6, He 3:14, He 10:32-35, Mt 24:13, Ap 2:26
Réciproques : Dt 6:17, Js 7:3, Js 22:5, Jg 18:9, Pr 10:4, Pr 13:4, Pr 14:23, Ec 10:18, Mt 10:22, Mt 25:17, Lc 8:15, Lc 14:30, Lc 21:19, Jn 13:1, Ac 13:43, Rm 16:12, Ph 2:12, 1Th 1:3, 1Tm 2:1, 2Tm 3:14, He 4:11, He 10:24, He 12:15, He 13:1, He 13:22, Ap 2:4, Ap 14:13
1:12 He 5:11, Pr 12:24, Pr 13:4, Pr 15:19, Pr 18:9, Pr 24:30-34, Mt 25:26, Rm 12:11, 2P 1:10, He 12:1, He 13:7, Ct 1:8, Jr 6:16, Rm 4:12, Jc 5:10-11, 1P 3:5-6, He 6:15, He 10:36, He 11:8-16, Lc 8:15, Rm 2:7, Rm 8:25-26, 1Th 1:3, Ap 13:10, Ap 14:12, He 1:14, He 10:36, He 11:9, He 11:17, He 11:33, Mt 22:32, Lc 16:22, Lc 20:37-38, 1Jn 2:25, Ap 14:13
Réciproques : Js 7:3, Js 22:5, Jg 18:9, Pr 2:20, Pr 6:6, Pr 10:4, Pr 10:26, Pr 14:21, Pr 26:14, Mt 20:3, Mt 20:6, Mt 25:18, Ac 13:43, Rm 12:12, 1Co 11:1, 2Co 1:20, Ga 3:18, 2Th 2:16, He 6:17, He 13:22, 1P 1:5, 2P 1:6, 2P 1:8, 3Jn 1:11, Ap 2:3
1:13 He 6:16-18, Gn 22:15-18, Ez 32:13, Ps 105:9-10, Es 45:23, Jr 22:5, Jr 49:13, Mi 7:20, Lc 1:73
Réciproques : Gn 15:15, Gn 22:16, Ex 32:13, Dt 7:8, Dt 26:15, Dt 28:9, 1Ch 16:16, Ne 1:5, Ps 63:11, Ps 89:35, Ps 100:5, Ps 110:4, Es 49:18, Jr 32:40, Jr 44:26, Jr 51:14, Ez 5:11, Dn 9:27, Os 12:4, Am 6:8, Ha 3:9, Lc 1:72, Rm 3:3, Rm 4:16, Rm 9:4, Ga 3:17, Ga 3:22, He 7:6, He 9:15, He 10:14, 1Jn 3:20, Ap 10:5
1:14 Gn 17:2, Gn 48:4, Ex 32:13, Dt 1:10, Ne 9:23
Réciproques : Gn 22:16, Ps 3:8, Es 52:6, Ez 37:26, He 10:14
1:15 He 6:12, Gn 12:2-3, Gn 15:2-6, Gn 17:16-17, Gn 21:2-7, Ex 1:7, Ha 2:2-3, Rm 4:17-25
Réciproques : Lc 21:19, Rm 2:7, Rm 8:25, Rm 12:12, 1Th 1:3, 2Th 1:4, 2Tm 2:3, He 10:36, He 11:27, He 12:1, Jc 1:12, Jc 5:7, 2P 1:6, Ap 2:3
1:16 He 6:13, Gn 14:22, Gn 21:23, Mt 23:20-22, Gn 21:30-31, Gn 31:53, Ex 22:11, Js 9:15-20, 2S 21:2, Ez 17:16-20
Réciproques : Gn 21:24, Gn 24:3, Gn 25:33, Gn 26:28, Gn 26:31, Ex 20:7, Dt 26:3, Rt 3:13, 1S 20:3, 1S 24:21, 2S 19:23, 1R 18:15, Ps 18:24, Es 14:24, Es 54:9, Lc 1:73, He 2:16, He 6:17, He 7:21
1:17 Ps 36:8, Ct 5:1, Es 55:7, Jn 10:10, 1P 1:3, He 6:12, He 11:7, He 11:9, Rm 8:17, Ga 3:29, Jc 2:5, 1P 3:7, He 6:18, Jb 23:13-14, Ps 33:11, Pr 19:21, Es 14:24, Es 14:26, Es 14:27, Es 46:10, Es 54:9-10, Es 55:11, Jr 33:20-21, Jr 33:25, Jr 33:26, Ml 3:6, Rm 11:29, Jc 1:17, He 6:16, Gn 26:28, Ex 22:11
Réciproques : Gn 6:6, Gn 26:3, Gn 32:12, Ex 20:7, Dt 32:40, 1R 18:15, Est 8:8, Ps 57:10, Ps 89:35, Ps 91:4, Ps 93:5, Ps 105:9, Ps 119:50, Ps 119:147, Es 25:1, Es 40:1, Es 56:4, Es 65:16, Jr 22:5, Jr 33:6, Dn 6:26, Lc 1:73, Jn 3:33, Ac 2:30, Ac 4:28, Rm 9:6, Rm 12:12, Ep 1:11, Ep 6:16, 1Th 5:24, Tt 1:2, Tt 3:7, He 1:14, He 10:36, 2P 1:11
1:18 He 3:11, He 7:21, Ps 110:4, Mt 24:35, Nb 23:19, 1S 15:29, Rm 3:4, 2Tm 2:13, Tt 1:2, 1Jn 1:10, 1Jn 5:10, Es 51:12, Es 66:10-13, Lc 2:25, Rm 15:5, 2Co 1:5-7, Ph 2:1, 2Th 2:16-17, He 11:7, Gn 19:22, Nb 35:11-15, Js 20:3, Ps 46:1, Ps 62:8, Es 32:1-2, Za 9:12, Mt 3:7, 2Co 5:18-21, 1Th 1:10, 1R 2:28, Pr 3:18, Pr 4:13, Es 27:5, Es 56:4, Es 64:7, 1Tm 6:12, Col 1:5, Col 1:23, Col 1:27, 1Tm 1:1, He 12:1-2, Rm 3:25
Réciproques : Gn 6:6, Gn 7:7, Ex 27:2, Nb 10:29, Nb 35:6, Dt 4:42, Dt 7:9, Dt 19:2, Dt 32:40, Js 20:2, Js 20:4, Js 21:45, 1R 17:6, 2R 7:7, 1Ch 17:26, Ne 9:8, Est 8:8, Ps 9:9, Ps 14:6, Ps 19:7, Ps 31:5, Ps 33:18, Ps 36:5, Ps 56:10, Ps 57:10, Ps 61:4, Ps 89:2, Ps 89:33, Ps 91:4, Ps 93:5, Ps 130:5, Ps 132:11, Ps 143:9, Ps 146:6, Pr 2:19, Pr 19:21, Pr 22:3, Pr 27:12, Es 4:6, Es 25:1, Es 40:1, Es 65:16, Jr 26:4, Jr 33:6, Jr 44:26, Jr 48:6, Lm 3:23, Dn 6:26, Ml 3:6, Mc 14:36, Lc 1:20, Lc 3:7, Jn 7:28, Jn 16:22, Rm 5:2, Rm 5:5, Rm 8:24, Rm 9:6, 1Co 1:9, 1Co 10:13, Ep 2:12, Ep 4:4, Ep 6:16, Ph 3:9, 1Th 1:5, 1Th 5:24, 2Tm 2:19, Tt 2:13, He 6:11, He 6:17, He 7:19, He 10:23, He 11:1, 1P 1:3, 1P 3:15, 1Jn 3:3, 1Jn 5:9
1:19 Ac 27:29, Ac 27:40, Ps 42:5, Ps 42:11, Ps 43:5, Ps 62:5-6, Ps 146:5-6, Es 12:2, Es 25:3-4, Es 28:16, Jr 17:7-8, Rm 4:16, Rm 5:5-10, Rm 8:28-39, 1Co 15:58, 2Tm 2:19, He 4:16, He 9:3, He 9:7, He 10:20-21, Lv 16:2, Lv 16:15, Mt 27:51, Ep 2:6, Col 3:1
Réciproques : Js 20:2, 2S 23:5, Ps 19:7, Mc 15:38, Lc 23:45, Ac 1:2, Rm 8:24, 1Co 13:13, Ep 4:4, Col 1:23, Col 2:5, 1Th 1:5, 1Th 5:8, 2Th 2:16, Tt 2:13, He 11:1, 1P 1:3, 1P 1:13, 1P 3:15, 2P 1:10
1:20 He 2:10, Jn 14:2-3, He 1:3, He 4:14, He 8:1, He 9:12, He 9:24, He 12:2, Rm 8:34, Ep 1:3, Ep 1:20-23, 1P 3:22, 1Jn 2:12, He 3:1, He 5:6, He 5:10, He 7:1-21
Réciproques : Gn 14:18, Nb 18:28, Js 3:6, 2Ch 20:27, Ps 68:18, Ps 110:4, Mi 2:13, Za 6:13, Mc 16:19, Lc 9:51, Jn 10:4, Ac 1:2, He 7:8, He 7:11, He 7:17, He 10:21
1:1 He 6:20, Gn 14:18-20, Ps 76:2, Ps 57:2, Ps 78:35, Ps 78:56, Dn 4:2, Dn 5:18, Dn 5:21, Mi 6:6, Mc 5:7, Ac 16:17, Gn 16:14-16, Es 41:2-3
Réciproques : Gn 14:17, Nb 6:23, Nb 18:28, Js 10:1, 2S 5:6, 2S 6:18, 1R 4:24, Ps 110:4, Jr 33:15, Za 4:14, Za 6:13, Lc 2:34, Lc 24:44, Jn 5:46, Jn 8:53, Ac 2:30, Ac 17:2, Ac 18:28, He 9:11, Ap 19:11
1:2 Gn 28:22, Lv 27:32, Nb 18:21, 1S 8:15, 1S 8:17, 2S 8:15, 2S 23:3, 1R 4:24-25, 1Ch 22:9, Ps 45:4-7, Ps 72:1-3, Ps 72:7, Ps 85:10-11, Es 9:6-7, Es 32:1-2, Es 45:22-25, Jr 23:5-6, Jr 33:15-16, Mi 5:5, Lc 2:14, Rm 3:26, Rm 5:1-2, Ep 2:14-18
Réciproques : Gn 14:18, Ps 76:2, Ct 6:13, Es 42:6, Ez 37:25, Za 4:14, Jn 14:27, Jn 16:33, Jn 20:19, Ac 2:30, Ac 10:36, 2Th 3:16, 1Jn 2:29, 1Jn 3:7, Ap 19:11
1:3 Ex 6:18, Ex 6:20-27, 1Ch 6:1-3, He 7:17, He 7:23-28
Réciproques : Gn 14:18, Gn 48:21, Ex 40:15, Nb 1:18, Es 9:6, Jn 1:1, Jn 1:34, Ac 10:36, He 1:2, He 5:6, He 7:6, He 7:15, He 7:16, He 7:28
1:4 Ac 2:29, Ac 7:8-9, Gn 12:2, Gn 17:5-6, Rm 4:11-13, Rm 4:17, Rm 4:18, Ga 3:28-29, Jc 2:23, Gn 14:20
Réciproques : Nb 31:41, Za 6:12, 2Tm 2:7, He 7:6, He 7:9
1:5 He 5:4, Ex 28:1, Nb 16:10-11, Nb 17:3-10, Nb 18:7, Nb 18:21-26, Lv 27:30-33, Nb 18:26-32, 2Ch 31:4-6, Ne 13:10, He 7:10, Gn 35:11, Gn 46:26, Ex 1:5, 1R 8:19
Réciproques : Lc 24:50
1:6 He 7:3, He 7:4, Gn 14:19-20, He 6:13-15, He 11:13, He 11:17, Gn 12:2, Gn 12:13, Gn 13:14-17, Gn 17:4-8, Gn 22:17-18, Ac 3:25, Rm 4:13, Rm 9:4, Ga 3:16
Réciproques : Lv 9:22, Nb 1:18, Js 22:6, Mc 7:20, 2Co 1:20
1:7 1Tm 3:16, He 11:20-21, Gn 27:20-40, Gn 28:1-4, Gn 47:7-10, Gn 48:15-20, Gn 49:28, Nb 6:23-27, Dt 32:1, 2S 6:20, 1R 8:55, 2Ch 30:27, Lc 24:50-51, 2Co 13:14
Réciproques : Gn 14:19, Gn 47:10, Ex 40:15, Lv 9:22, Js 22:6, 1Ch 16:2, Es 9:16, Lc 2:34
1:8 He 7:23, He 9:27, He 3:16, He 5:6, He 6:20, He 9:24-25, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Jn 14:19, Ap 1:18
Réciproques : Gn 48:21, Lc 24:5, He 7:24, He 7:25, Ap 4:9
1:9 He 7:4, Gn 14:20, Rm 5:12
Réciproques : Nb 31:41
1:10 He 7:5, Gn 35:11, Gn 46:26, 1R 8:19
Réciproques : Gn 14:18
1:11 He 7:18-19, He 8:7, He 8:10-13, He 10:1-4, Ga 2:21, Ga 4:3, Ga 4:9, Col 2:10-17, He 7:26-28, He 7:15, He 7:17, He 7:21, He 5:6, He 5:10, He 6:20
Réciproques : Ex 29:9, Nb 20:26, Nb 25:13, 1Ch 6:49, 1Ch 24:19, Ps 110:4, Ac 6:14, Ga 3:25, He 6:1, He 8:4, He 8:13, He 9:9, He 9:11
1:12 Es 66:21, Jr 31:31-34, Ez 16:61, Ac 6:13-14
Réciproques : He 7:18, He 8:13
1:13 Nb 16:40, Nb 17:5, 2Ch 26:16-21
Réciproques : Jl 1:13
1:14 Lc 1:43, Jn 20:13, Jn 20:28, Ep 1:3, Ph 3:8, Gn 46:12, Gn 49:10, Rt 4:18-22, Es 11:1, Jr 23:5-6, Mi 5:2, Mt 1:3-16, Lc 2:23-33, Lc 3:33, Rm 1:3, Rm 2:3, Ap 5:5, Ap 22:16
Réciproques : Gn 49:8, Nb 26:22, Dt 33:7, Jg 1:2, 1Ch 5:2, 1Ch 28:4, Jl 1:13, Mt 1:2, Jn 4:22
1:15 He 7:3, He 7:11, He 7:17-21, Ps 110:4
Réciproques : He 5:6
1:16 He 9:9-10, He 10:1, Ga 4:3, Ga 4:9, Col 2:14, Col 2:20, He 7:3, He 7:17, He 7:21, He 7:24, He 7:25, He 7:28, Ap 1:18
Réciproques : Lv 8:34, Rm 6:9, Ga 3:3, Ep 2:15
1:17 He 7:15, He 7:21, He 5:6, He 5:10, He 6:20, Ps 110:4
Réciproques : Ex 40:15, Nb 25:13, Za 11:10, He 7:3, He 7:11, He 7:16
1:18 He 7:11-12, He 8:7-13, He 10:1-9, Rm 3:31, Ga 3:15, Ga 3:17, He 7:19, He 8:7-8, He 9:9-10, He 10:1-4, He 13:9, Ac 13:39, Rm 8:3, Ga 4:9, Ga 4:21, 1Tm 4:8
Réciproques : Nb 25:13, Jb 40:8, Ga 2:16, Ga 3:24, Col 2:14, He 8:13, He 10:9
1:19 He 7:11, He 9:9, Ac 13:39, Rm 3:20-21, Rm 8:3, Ga 2:16, Ga 3:24, He 6:18, He 8:6, He 11:40, Jn 1:17, Rm 8:3, Col 1:27, 1Tm 1:1, He 4:16, He 10:19-22, Ps 73:28, Jn 14:6, Rm 5:2, Ep 2:13-18, Ep 3:12
Réciproques : Lv 16:26, Nb 19:21, Rm 4:14, Ep 2:18, Col 1:5, 2Th 2:16, He 7:18, He 7:25, He 8:13, He 10:9, He 10:14, He 10:22, He 12:2, Jc 4:8
1:21 He 7:17, Ps 110:4, He 6:16-18
Réciproques : Ps 61:7, Ps 89:3, Ps 89:49, Jr 4:28, Jr 30:21, Ez 37:25, Ac 2:30, 2Co 3:11, He 5:6, He 6:18, He 7:11, He 7:16, He 7:28
1:22 Gn 43:9, Gn 44:32, Pr 6:1, Pr 20:16, He 8:6-12, He 9:15-23, He 12:24, He 13:20, Dn 9:27, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, 1Co 11:25
Réciproques : Gn 44:33, Dt 18:18, Jb 17:3, Ps 119:122, 2Co 3:6, Ga 4:24, He 11:40
1:23 He 7:8, 1Ch 6:3-14, Ne 12:10-11
Réciproques : Gn 48:21, Ex 29:9, Lv 6:22, Nb 20:26, Js 1:2, Ct 2:3, Za 1:5, 1Co 15:17, He 7:3
1:24 He 7:8-25, He 7:28, He 13:8, Es 9:6-7, Jn 12:34, Rm 6:9, Ap 1:18, 1S 2:35
Réciproques : Nb 16:48, Nb 20:26, Nb 20:28, Js 1:2, Js 24:33, 2Ch 7:3, Jr 32:40, Za 1:5, Za 6:12, Za 6:13, Ga 2:17, He 7:16, He 7:25, 1Jn 2:1
1:25 He 2:18, He 5:7, Es 45:22, Es 63:1, Dn 3:15, Dn 3:17, Dn 3:29, Dn 6:20, Jn 5:37-40, Jn 10:29, Jn 10:30, Ep 3:20, Ph 3:21, 2Tm 1:12, Jud 1:24, He 7:19, He 11:6, Jb 22:17, Jb 23:3, Ps 68:31-32, Es 45:24, Jr 3:22, He 13:15, Jn 14:6, Rm 5:2, Ep 2:18, Ep 3:12, 1Jn 2:1-2, He 7:8, He 7:16, He 7:24, He 9:24, Es 53:12, Es 59:16, Dn 9:16, Jn 14:13, Jn 14:16, Jn 16:23-24, Jn 17:9-26, Rm 8:34, 1Tm 2:5, 1Jn 2:1-2, Ap 8:3-4
Réciproques : Gn 17:1, Ex 28:12, Ex 30:8, Ex 37:25, Ex 37:29, Ex 40:26, Lv 16:13, Lv 16:20, Lv 24:7, Nb 16:46, Nb 16:48, Nb 20:28, Nb 35:25, Dt 33:10, 1S 2:25, 2Ch 7:3, Jb 42:8, Ps 21:2, Ps 72:12, Es 62:1, So 3:17, Za 1:12, Za 6:13, Mt 1:21, Mc 10:27, Lc 5:12, Lc 9:41, Lc 19:10, Lc 22:32, Lc 23:43, Jn 3:15, Jn 6:37, Jn 10:10, Jn 10:28, Jn 11:42, Jn 14:19, Rm 5:10, Rm 6:9, Rm 14:4, Rm 16:25, Ep 5:2, Ep 6:11, Col 3:3, 1Tm 1:15, 1Tm 1:16, He 2:3, He 4:14, He 10:14, He 10:19, Jc 4:12, 1P 1:21, Ap 1:18, Ap 4:9
1:26 He 7:11, He 8:1, He 9:23-26, He 10:11-22, He 2:10, Lc 24:26, Lc 24:46, He 4:15, He 9:14, Ex 28:36, Es 53:9, Lc 1:35, Lc 23:22, Lc 23:41, Lc 23:47, Jn 8:29, Jn 14:30, Ac 3:14, Ac 4:27, 2Co 5:21, 1P 1:19, 1P 2:22, 1Jn 2:2, 1Jn 3:5, Ap 3:7, He 1:3, He 4:14, He 8:1, He 12:2, Ps 68:18, Mt 27:18, Mc 16:19, Ep 1:20-22, Ep 4:8-10, Ph 2:9-11, 1P 3:22, Ap 1:17-18
Réciproques : Gn 23:8, Ex 12:5, Ex 28:2, Ex 29:1, Ex 29:30, Ex 39:30, Ex 40:10, Lv 1:3, Lv 1:14, Lv 2:4, Lv 4:32, Lv 4:35, Lv 8:14, Lv 12:6, Lv 15:14, Lv 16:4, Lv 16:10, Lv 21:8, Lv 21:17, Nb 8:14, Nb 11:2, Nb 19:2, Nb 19:9, Dt 9:20, Dt 26:3, Dt 33:8, Dt 33:16, 1S 2:35, Ps 8:1, Ps 18:20, Ps 45:2, Ps 45:7, Ct 5:10, Es 42:6, Jr 30:21, Ez 44:27, Ez 45:18, Dn 9:24, Ml 1:9, Mt 1:18, Mt 3:15, Mt 27:4, Mc 15:14, Lc 11:32, Lc 18:19, Lc 23:14, Jn 8:46, Jn 15:10, Jn 16:23, Jn 19:4, Rm 1:1, Ga 3:13, Ep 4:10, Ph 2:15, He 1:9, He 2:3, He 2:18, He 3:1, He 9:24, He 10:21, 1P 2:24, 1Jn 2:1, 1Jn 2:29, 1Jn 3:3
1:27 He 10:11, Ex 29:36-42, Nb 28:2-10, He 5:3, He 9:7, Lv 4:3-35, Lv 9:7-24, Lv 16:6, Lv 16:11, Lv 4:13-16, Lv 9:15, Lv 16:15, He 9:12, He 9:14, He 9:25, He 9:28, He 10:6-12, Es 53:10-12, Rm 6:10, Ep 2:22, Tt 2:14
Réciproques : Ex 29:38, Lv 6:20, Lv 8:2, Lv 8:34, Lv 9:2, Lv 10:19, Lv 16:5, Lv 16:10, Nb 6:2, Nb 29:11, Esd 6:20, Ez 43:19, Ez 46:15, Za 3:9, Ml 1:9, Ga 3:13, He 1:3, He 8:3, He 9:11, He 9:26, 1P 2:22
1:28 He 5:1-2, Ex 32:21-22, Lv 4:3, He 7:21, Ps 110:4, He 7:3, He 1:2, He 3:6, He 4:14, He 5:5, He 5:8, He 7:21, He 7:24, He 2:10, He 5:9, Lc 13:32, Jn 19:30
Réciproques : Ex 28:41, Ex 29:27, Lv 8:35, Lv 9:7, Lv 16:5, Nb 3:3, Rm 4:14, He 7:16
1:1 He 7:26-28, He 1:3, He 1:13, He 10:12, He 12:2, Ep 6:20, Col 3:1, Ap 3:21, 1Ch 29:11, Jb 37:22, Ps 21:5, Ps 45:3-4, Ps 104:1, Ps 145:12, Es 24:14, Mi 5:4
Réciproques : Ex 40:15, Ps 68:18, Ps 102:19, Ps 103:19, Ez 1:26, Mc 14:62, Mc 16:19, Lc 22:69, Jn 12:16, Ac 7:55, Rm 8:34, Ep 4:10, 1Tm 3:16, He 3:1, He 4:14, He 6:20, He 9:11, He 10:21, 1P 3:22, Ap 4:2, Ap 7:15
1:2 He 9:8-12, He 10:21, Ex 28:1, Ex 28:35, Lc 24:44, Rm 15:8, He 9:11, He 9:23, He 9:24, He 11:10, 2Co 5:1, Col 2:11
Réciproques : Ex 26:1, Ex 26:30, Ex 36:1, Ex 38:21, Ps 102:19, Jn 2:21, Jn 6:55, Ac 7:44, Rm 8:34, Ga 2:17
1:3 He 5:1, He 7:27, He 9:14, He 10:9-12, Jn 6:51, Ep 5:2, Tt 2:14
Réciproques : Lv 6:20, Za 6:12, Ga 3:25, He 2:9, He 10:5
1:4 He 7:11-15, Nb 16:40, Nb 17:12-13, Nb 18:5, 2Ch 26:18-19, He 11:4
Réciproques : Lv 6:20, Nb 3:10
1:5 He 9:9, He 9:23, He 9:24, He 10:1, Col 2:17, Ex 25:40, Ex 26:30, Ex 27:8, Nb 8:4, 1Ch 28:12, 1Ch 28:19, Ac 7:44
Réciproques : Ex 25:9, Ex 39:32, Js 22:28, 1R 8:13, 1Ch 28:11, 2Ch 4:7, Ps 119:18, Ct 2:17, Ez 43:11, Ep 1:3, He 3:5, He 12:25
1:6 He 8:7-13, 2Co 3:6-11, He 7:22, He 12:24, Ga 3:19-20, He 7:22, He 9:15-20, He 8:10-12, Rm 9:4, Ga 3:16-21, Tt 1:2, 2P 1:4
Réciproques : Dt 5:2, Dt 9:11, Dt 27:3, 2R 17:35, 2Ch 5:10, 2Ch 34:31, Ps 103:18, Es 42:6, Es 49:8, Es 54:10, Es 59:21, Jr 14:21, Jr 31:31, Jr 50:5, Lc 22:20, Ac 6:14, Ac 13:38, Ga 4:24, 1Tm 2:5, He 1:14, He 7:19, He 11:40
1:7 He 8:6, He 7:11, He 7:18, Ga 3:21
Réciproques : Dt 29:14, He 9:1, He 9:15, He 9:18, He 10:9
1:8 Jr 31:31-34, He 10:16-17, Jr 23:5, Jr 23:7, Jr 30:3, Jr 31:27, Jr 31:31-34, Jr 31:38, Lc 17:22, He 9:15, He 12:24, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, 1Co 11:25, 2Co 3:6, Es 55:3, Jr 32:40, Jr 33:24-26, Ez 16:60-61, Ez 37:26
Réciproques : Dt 5:3, 2R 23:3, Ps 25:10, Es 43:1, Jr 11:4, Ez 36:11, Dn 9:27, Os 8:1, Za 11:10, Lc 5:38, Jn 1:17, Rm 11:27, He 7:18, He 8:13
1:9 He 9:18-20, Ex 24:3-11, Ex 34:10, Ex 34:27, Ex 34:28, Dt 5:2-3, Dt 29:1, Dt 29:12, Ga 3:15-19, Ga 4:24, Gn 19:16, Jb 8:20, Ct 8:5, Es 41:13, Es 51:18, Mc 8:23, Ac 9:8, Ac 13:11, Ex 19:4-5, Ps 77:20, Ps 78:52-54, Ps 105:43, Ps 136:11-14, Es 40:11, Es 63:9, Es 63:11-13, Ex 32:8, Dt 29:25, Dt 31:16-18, Js 23:15-16, 2R 17:15-18, Ps 78:10, Ps 78:11, Ps 78:57, Es 24:5-6, Jr 11:7-8, Jr 22:8-9, Jr 31:32, Ez 16:8, Ez 16:59, Ez 20:37-38, Jg 10:13-14, Lm 4:16, Am 5:22, Ml 2:13
Réciproques : Lv 26:9, Lv 26:15, Dt 17:2, 1R 19:14, Ps 50:16, Jr 11:10, Ez 44:7, Os 6:7, Mi 7:18, Jn 8:31, 2Co 5:17
1:10 He 10:16-17, Ex 24:4, Ex 24:7, Ex 34:1, Ex 34:27, Dt 30:6, Jr 31:33, Jr 32:40, Ez 11:19, Ez 36:26-27, 2Co 3:3, 2Co 3:7, 2Co 3:8, Jc 1:18, Jc 1:21, 1P 1:23, He 11:16, Gn 17:7-8, Ct 2:16, Jr 24:7, Jr 31:1, Jr 31:33, Jr 32:38, Ez 11:20, Ez 36:28, Ez 37:27, Ez 39:22, Os 1:10, Os 2:23, Za 8:8, Za 13:9, Mt 22:32, 1Co 6:16, Ex 19:5-6, Rm 9:25-26, Tt 2:14, 1P 2:9
Réciproques : Ex 32:16, Dt 9:10, Dt 17:2, 1Ch 17:24, Esd 7:27, Ps 37:31, Ps 74:20, Ps 119:29, Ps 119:77, Ct 6:3, Es 42:21, Es 51:16, Es 52:6, Es 54:13, Jr 11:4, Jr 30:22, Jr 34:13, Jr 50:20, Ez 14:11, Ez 16:60, Mt 13:23, Mc 14:62, Lc 6:45, Lc 10:27, Jn 6:45, Jn 20:17, Rm 5:5, Rm 6:14, Rm 7:22, Rm 8:7, 1Co 9:21, 2Co 6:16, Col 2:13, 1Th 4:9, He 7:11, He 8:6, 1Jn 2:14, 1Jn 2:27, 1Jn 5:3, Ap 21:3, Ap 21:7
1:11 Es 2:3, Es 54:13, Jr 31:34, Jn 6:45, 1Jn 2:27, 2R 17:27-28, 1Ch 28:9, 2Ch 30:22, Esd 7:25, Es 54:13, Jr 24:7, Ez 34:30, Ha 2:14, 1Jn 5:20, Jr 6:13, Jr 42:1, Jr 42:8, Jr 44:12, Ac 8:10
Réciproques : 2Ch 33:13, Ps 36:10, Ps 119:29, Es 52:6, Jr 23:35, Jr 34:13, Os 2:20, Jn 17:3, Jn 17:25, 1Th 4:9, Tt 2:12, 1Jn 2:20
1:12 He 10:16-17, Ps 25:7, Ps 65:3, Es 43:25, Es 44:22, Jr 33:8, Jr 50:20, Mi 7:19, Ac 13:38-39, Rm 11:27, Ep 1:7, Col 1:14, 1Jn 1:7-9, 1Jn 2:1-2, Ap 1:5
Réciproques : Jr 14:10, Jr 31:34, Ez 18:22, Za 3:4, Mc 14:62, Lc 18:13, Jn 17:3
1:13 He 8:8, He 7:11-12, He 7:18, He 7:19, He 9:9-10, Es 51:6, Mt 24:35, 1Co 13:8, 2Co 5:17
Réciproques : Nb 29:17, Ez 16:61, Mc 14:62, Ac 13:38, 2Co 3:11, Ep 2:15, Col 2:14, He 9:15
1:1 He 8:7, He 8:13, He 9:10, Lv 18:3-4, Lv 18:30, Lv 22:9, Nb 9:12, Ez 43:11, Lc 1:6, He 9:10-11, He 8:2, Ex 25:8, Col 2:8
Réciproques : Ex 12:22, Es 24:5, Jn 3:31, He 9:15, Ap 21:22
1:2 Ex 26:1-30, Ex 29:1, Ex 29:35, Ex 36:8-38, Ex 39:32-34, Ex 40:2, Ex 40:18-20, Ex 25:23-40, Ex 26:35, Ex 37:10-24, Ex 39:36-38, Ex 40:4, Ex 40:22-24, Ex 40:4, Lv 24:5-6, Ex 25:23, Ex 25:30, Ex 26:33
Réciproques : Ex 25:8, Ex 25:31, Ex 37:17, Ex 38:21, Ex 40:23, Lv 24:4, 1Ch 23:29, 1Ch 28:11, 2Ch 29:16, Rm 3:24, Ga 3:3, Ap 13:6
1:3 He 6:19, He 10:20, Ex 26:31-33, Ex 36:35-38, Ex 40:3, Ex 40:21, 2Ch 3:14, Es 25:7, Mt 27:51, He 9:8, He 10:19, 1R 8:6
Réciproques : Ex 26:33, Ex 26:36, Ex 30:6, Ex 38:21, Lv 16:2, Lv 16:15, Nb 4:5, Nb 18:7, Nb 29:17, 1R 6:16, 1R 6:19, 2Ch 3:8, Ez 41:4, Mc 15:38, Lc 23:45, Rm 9:4
1:4 Lv 16:12, 1R 7:50, Ap 8:3, Ex 25:10-16, Ex 26:33, Ex 37:1-5, Ex 39:35, Ex 40:3, Ex 40:21, Ex 16:33-34, Nb 17:5, Nb 17:8, Nb 17:10, Ps 110:2-3, Ex 25:16, Ex 25:21, Ex 26:33, Ex 34:29, Ex 40:3, Ex 40:20, Ex 40:21, Dt 10:2-5, 1R 8:9, 1R 8:21, 2Ch 5:10
Réciproques : Ex 16:15, Ex 24:12, Ex 30:6, Lv 10:1, Dt 4:13, Dt 9:11, Dt 10:1, Js 3:14, 1S 4:3, 1R 6:19, 1Ch 15:29, 2Ch 5:7, 2Ch 6:11, 2Co 3:7, Ap 11:19
1:5 Ex 25:17-22, Ex 37:6-9, Lv 16:2, Nb 7:89, 1S 4:4, 1R 8:6-7, 2R 19:15, Ps 80:1, Ps 99:1, Ep 3:10, 1P 1:12, He 4:16, Lv 16:2, Lv 16:13, 1Ch 28:11
Réciproques : Ex 25:18, Ex 26:34, Ex 30:6, Ex 39:35, 1R 7:29, 1Ch 28:18, 2Ch 5:7, Rm 3:25
1:6 Ex 27:21, Ex 30:7-8, Nb 28:3, 2Ch 26:16-19, Dn 8:11, Lc 1:8-11
Réciproques : Ex 40:33, Lc 1:9
1:7 He 9:24-25, Ex 30:10, Lv 16:2-20, Lv 16:34, He 5:3, He 7:27, He 10:19-20, Lv 5:18, 2S 6:7, 2Ch 33:9, Ps 19:12, Ps 95:10, Es 3:12, Es 9:16, Es 28:7, Es 29:14, Os 4:12, Am 2:14
Réciproques : Ex 40:33, Lv 4:2, Lv 9:7, Lv 16:6, Lv 16:14, Lv 16:15, Lv 16:17, Rm 10:4, He 6:19, He 9:12, He 9:14, He 10:3, 1Jn 5:6
1:8 He 3:7, He 10:15, Es 63:11, Ac 7:51-52, Ac 28:25, Ga 3:8, 2P 1:21, He 9:3, He 4:15-16, He 10:19-22, Jn 10:7, Jn 10:9, Jn 14:6, Ep 2:18
Réciproques : Ex 26:35, Ex 39:35, Lv 10:19, Lv 16:2, Ct 2:9, Es 25:7, Lc 24:44, Jn 14:2, Jn 14:26, Ga 3:24, Ga 5:1, He 3:5, He 8:2, He 11:40
1:9 He 9:24, He 11:19, Rm 5:14, 1P 3:21, He 7:11, He 11:39-40, 1P 1:11-12, He 5:1, He 9:13-14, He 7:18-19, He 10:1-4, He 10:11, Ps 40:6-7, Ga 3:21, Ps 51:16-19
Réciproques : Ex 25:9, Ex 26:1, Ex 26:35, Lv 6:28, Dt 23:11, 2Ch 3:8, Ct 2:9, Jr 3:16, Jn 3:31, Ac 6:14, Ac 10:15, Ac 13:38, Ac 13:39, Ac 15:10, Ga 3:3, Ep 2:15, Col 2:14, Col 2:17, 1Tm 4:8, He 7:16, He 8:5, He 8:13, He 9:23, He 10:4, He 13:9
1:10 He 13:9, Lv 11:2-47, Dt 14:3-21, Ez 4:14, Ac 10:13-15, Col 2:16, He 6:2, He 10:22, Ex 29:4, Ex 30:19-21, Ex 40:12, Lv 14:8-9, Lv 16:4, Lv 16:24, Lv 17:15-16, Lv 22:6, Nb 19:7-21, Dt 21:6, Dt 23:11, He 9:1, He 7:16, Ga 4:3, Ga 4:9, Ep 2:15, Col 2:20-22, He 2:5, He 6:5, Ga 4:4, Ep 1:10
Réciproques : Ex 38:8, Lv 6:28, Lv 8:6, Lv 11:8, Lv 11:25, Lv 13:6, Lv 13:58, Nb 8:7, Nb 19:2, Nb 19:21, 1R 7:38, Ps 50:5, Ez 16:9, Za 9:11, Mt 3:6, Mc 7:4, Mc 7:15, Jn 2:6, Jn 3:25, Jn 3:31, Jn 13:10, Ac 10:15, Ac 13:39, Ac 21:24, Rm 8:34, Rm 9:4, Rm 14:2, 2Co 1:20, Ga 2:14, Ga 3:3, Col 2:14, 1Tm 4:8, He 7:18, He 8:13, He 9:23, He 10:14
1:11 Gn 49:10, Ps 40:7, Es 59:20, Ml 3:1, Mt 2:6, Mt 11:3, Jn 4:25, 1Jn 4:2-3, 1Jn 5:20, 2Jn 1:7, He 2:17, He 3:1, He 4:15, He 5:5-6, He 7:1, He 7:11-26, He 7:27, He 8:1, He 10:1, He 9:1-9, He 8:2, Jn 1:14, He 9:23-24, Ac 7:48, Ac 17:24-25, 2Co 5:1, Col 2:11
Réciproques : Ex 38:21, Lv 6:30, Nb 10:17, Nb 35:28, 1R 6:1, 1R 8:13, 2Ch 6:2, Jr 33:8, Dn 9:24, Mc 14:58, Jn 19:30, He 10:9, Ap 13:6
1:12 He 9:13, He 10:4, Lv 8:2, Lv 9:15, Lv 16:5-10, He 1:3, He 10:9-14, Ac 20:28, Ep 1:7, Col 1:14, Tt 2:14, 1P 1:18-19, Ap 1:5, Ap 5:9, He 9:7, He 9:24-26, He 10:12, He 10:19, He 9:26, He 9:28, He 10:10, Za 3:9, He 9:15, He 5:9, Dn 9:24, Mc 3:29, Ga 3:13-14, 1Th 1:10
Réciproques : Ex 28:30, Ex 28:35, Ex 39:1, Ex 40:29, Lv 4:16, Lv 4:31, Lv 6:30, Lv 12:7, Lv 16:3, Lv 16:15, Lv 23:28, Nb 3:50, Nb 35:25, Nb 35:28, Dt 9:26, 1R 8:13, 2Ch 6:2, Ps 111:9, Es 51:6, Es 53:5, Lc 21:23, 1Co 1:30, 1Co 6:20, Ga 4:5, 1Tm 2:6, He 4:14, He 6:20, He 7:27, He 9:14, He 9:19, He 9:23, He 9:25, Ap 13:6
1:13 Lv 16:14, Lv 16:16, Nb 19:2-21, Nb 8:7, Nb 19:12, 2Ch 30:19, Ps 51:7, Ac 15:9, 1P 1:22
Réciproques : Ex 12:5, Ex 12:7, Ex 29:12, Lv 5:16, Lv 14:7, Lv 16:30, Nb 19:4, Nb 19:9, Nb 19:21, 2Ch 35:6, Ps 51:2, Es 6:7, Es 52:15, Ez 36:25, Ez 37:23, Ez 44:26, Za 13:1, Jn 3:25, Jn 11:55, Jn 17:19, Jn 19:34, Ac 11:9, He 9:9, He 9:12, He 10:2, He 10:4, He 10:22, He 10:29, He 13:12
1:14 Dt 31:27, 2S 4:11, Jb 15:16, Mt 7:11, Lc 12:24, Lc 12:28, Rm 11:12, Rm 11:24, He 9:12, 1P 1:19, 1Jn 1:7, Ap 1:5, Es 42:1, Es 61:1, Mt 12:28, Lc 4:18, Jn 3:34, Ac 1:2, Ac 10:38, Rm 1:4, 1P 3:18, Dt 33:27, Es 57:15, Jr 10:10, Rm 1:20, 1Tm 1:17, He 9:7, He 7:27, Mt 20:28, Ep 2:5, Ep 5:2, Tt 2:14, 1P 2:24, 1P 3:18, Lv 22:20, Nb 19:2-21, Nb 28:3, Nb 28:9, Nb 28:11, Dt 15:21, Dt 17:1, Es 53:9, Dn 9:24-26, 2Co 5:21, 1P 1:19, 1P 2:22, 1Jn 3:5, He 9:9, He 1:3, He 10:2, He 10:22, He 6:1, Lc 1:74, Rm 6:13, Rm 6:22, Ga 2:19, 1Th 1:9, 1P 4:2, He 11:21, Dt 5:26, 1S 17:26, 2R 19:16, Jr 10:10, Dn 6:26, Ac 14:15, 2Co 6:16, 1Tm 3:15
Réciproques : Ex 12:5, Ex 12:7, Ex 12:22, Ex 29:12, Ex 38:1, Lv 1:3, Lv 3:7, Lv 4:19, Lv 4:20, Lv 4:31, Lv 4:32, Lv 4:35, Lv 5:16, Lv 8:27, Lv 15:5, Lv 15:27, Lv 16:12, Lv 16:30, Lv 22:19, Nb 19:4, Nb 19:9, Nb 19:11, Nb 19:18, Nb 19:21, Dt 16:1, 2Ch 4:6, 2Ch 35:6, Ps 51:2, Ps 51:7, Ps 65:3, Es 6:7, Es 40:28, Es 52:15, Es 53:10, Ez 36:25, Ez 37:23, Ez 44:26, Ez 45:18, Za 13:1, Mt 5:8, Mt 26:28, Mt 27:50, Jn 3:25, Jn 6:57, Jn 11:55, Ac 11:9, Ac 15:9, Ac 24:16, Rm 5:9, Rm 16:26, 2Co 3:3, Ga 1:4, Ep 5:26, Ep 5:27, Col 2:13, 1Tm 1:5, 1Tm 6:14, Tt 1:15, He 7:26, He 8:3, He 9:18, He 9:23, He 9:25, He 9:26, He 10:14, He 12:22, He 13:12, 1P 1:22, 1P 3:16, 2P 1:9, 1Jn 5:6, Ap 7:14
1:15 He 7:22, He 8:6, He 12:24, 1Tm 2:5, He 8:8, 2Co 3:6, He 9:16, He 9:28, He 2:14, He 13:20, Es 53:10-12, Dn 9:26, He 9:12, He 11:40, Rm 3:24-26, Rm 5:6, Rm 5:8, Rm 5:10, Ep 1:7, 1P 3:18, Ap 5:9, Ap 14:3-4, He 9:1, He 8:7, He 8:13, He 3:1, Rm 8:28, Rm 8:30, Rm 9:24, 2Th 2:14, He 6:13, He 11:13, He 11:39, He 11:40, Jc 1:12, 1Jn 2:25, Ps 37:18, Mt 19:29, Mt 25:34, Mt 25:36, Mc 10:17, Lc 18:18, Jn 10:28, Rm 6:23, 2Tm 2:10, Tt 1:2, Tt 3:7, 1P 1:3-4, 1P 5:10
Réciproques : Gn 17:8, Lv 4:31, Nb 35:28, Ps 119:111, Es 42:6, Es 51:6, Jr 30:21, Jr 31:31, Dn 9:27, Mc 14:24, Ac 2:39, Ac 20:32, Ac 26:18, Rm 3:25, 1Co 11:25, Ga 3:13, Ga 3:22, Ga 4:5, Ga 4:24, Col 3:24, 2Tm 1:1, He 5:9, He 10:36, 2P 1:4
1:16 He 9:16
Réciproques : He 1:3, He 9:15, He 9:20, He 13:20
1:17 Gn 48:21, Jn 14:27, Ga 3:15
Réciproques : Lc 22:20, He 9:20, He 13:20
1:18 He 8:7-9, Ex 12:22, Ex 24:3-8, He 9:14, He 9:22
Réciproques : Ex 24:6, Ex 24:7, Ex 24:8, Lv 8:15, Jr 31:32, Jn 17:19, Ep 2:13, He 8:9, He 13:12
1:19 He 9:12, He 10:4, Ex 24:5-6, Ex 24:8-11, Lv 1:2-3, Lv 1:10, Lv 3:6, Lv 16:14-18, Lv 14:4-6, Lv 14:49-52, Nb 19:6, Mt 27:28, Mc 15:17, Mc 15:20, Jn 19:2, Jn 19:5, Ex 12:22, Nb 19:18, Ps 51:7, He 12:24, Ex 24:8, Es 52:15, Ez 36:25, 1P 1:2
Réciproques : Ex 29:20, Lv 7:2, Lv 14:7, Dt 4:13, Dt 5:2, Js 2:18, 1R 4:33, Ct 4:3, Jn 2:6, He 10:22, He 11:28, He 13:12
1:20 He 13:20, Za 9:11, Mt 26:28, He 9:16, He 9:17, Dt 29:12, Js 9:6
Réciproques : Ex 24:8, Dt 4:13, He 10:29
1:21 Ex 29:12, Ex 29:20, Ex 29:36, Lv 8:15, Lv 8:19, Lv 9:8-9, Lv 9:18, Lv 16:14-19, 2Ch 29:19-22, Ez 43:18-26
Réciproques : Lv 4:7, Lv 14:7, 2Ch 29:22, 2Ch 35:11, Ez 43:20, He 12:24
1:22 Lv 14:6, Lv 14:14, Lv 14:25, Lv 14:51, Lv 14:52, Lv 4:20, Lv 4:26, Lv 4:35, Lv 5:10, Lv 5:12, Lv 5:18, Lv 6:7, Lv 17:11
Réciproques : Gn 4:4, Ex 12:7, Ex 29:12, Ex 29:21, Ex 29:36, Ex 30:10, Lv 4:25, Lv 8:24, Lv 9:9, Lv 16:16, Lv 16:18, Nb 8:12, 2S 21:3, 2Ch 29:22, 2Ch 35:11, Es 6:6, Ez 45:15, Ez 45:18, Mt 26:28, Lc 24:26, Jn 1:17, Jn 13:8, Jn 19:30, Jn 19:34, Ac 13:38, Rm 5:9, 1Co 15:17, Ep 1:7, Col 1:14, He 9:18, He 11:4
1:23 He 9:9-10, He 9:24, He 8:5, He 10:1, Col 2:17, He 9:11-12, He 9:14, He 9:24, He 10:4, He 10:10-17, Lc 24:26, Lc 24:46, Jn 14:3, 1P 1:19-21, Ap 5:9
Réciproques : Ex 26:1, Ex 26:30, Ex 29:36, Ex 30:10, Lv 8:35, Lv 9:9, Lv 16:10, Lv 16:16, Lv 16:18, Nb 8:4, 2Ch 4:6, 2Ch 29:16, Ps 84:1, Ps 102:19, Ez 45:15, Jn 3:25, Jn 13:8, Jn 14:2, Ep 1:3, Ep 2:15, Ep 4:10, Ep 5:2, He 7:26, He 8:2, He 10:19, He 11:40
1:24 He 9:11, Mc 14:58, Jn 2:19-21, He 9:9, He 9:23, He 8:2, He 1:3, He 6:20, He 7:26, He 8:2, He 8:5, He 12:2, Ps 68:18, Mc 16:19, Lc 24:51, Jn 6:62, Jn 16:28, Ac 1:9-11, Ac 3:21, Ep 1:20-22, Ep 4:8-11, Col 3:2, 1P 3:22, He 7:25, Ex 28:12, Ex 28:29, Za 3:1, Rm 8:33, 1Jn 2:1-2, Ap 8:3
Réciproques : Ex 24:2, Ex 26:1, Ex 28:30, Ex 30:8, Ex 40:5, Lv 8:35, Lv 9:23, Lv 16:3, Lv 16:10, Lv 16:13, Dt 5:5, Dt 33:10, 1R 8:13, 2Ch 29:16, Ps 61:7, Ps 84:1, Ps 102:19, Es 25:7, Es 53:12, Jr 15:1, Jr 30:21, Dn 2:34, Dn 7:13, Lc 1:10, Jn 17:9, Jn 17:11, Ac 1:2, Rm 8:34, 1Co 10:6, 2Co 5:1, 2Co 12:2, Ep 4:10, Col 2:11, He 3:5, He 4:14, He 7:8, He 9:7, He 9:12, He 11:19, 1P 3:21, Ap 9:13, Ap 13:6
1:25 He 9:7, He 9:14, He 9:26, He 10:10, He 9:12, Ex 30:10, Lv 16:2-34
Réciproques : Ex 39:1, Lv 16:3, Lv 16:14, Lv 16:15, Lv 16:34, Nb 16:46, Nb 29:11, Es 53:10, Za 3:9, Rm 3:25, He 7:8, He 7:27, He 9:28
1:26 Mt 25:34, Jn 17:24, 1P 1:20, Ap 13:8, Ap 17:8, He 1:2, Es 2:2, Dn 10:14, Mi 4:1, 1Co 10:11, Ga 4:1, Ep 1:10, 1P 1:20, He 9:12, He 7:27, He 10:4, He 10:10, Lv 16:21-22, 2S 12:13, 2S 24:10, Jb 7:21, Dn 9:24, Jn 1:29, 1P 2:24, 1P 3:18, 1Jn 3:5, He 9:14, He 10:12, He 10:26, Ep 5:2, Tt 2:14
Réciproques : Lv 9:3, Lv 11:24, Lv 14:7, Lv 15:5, Lv 15:21, Lv 16:15, Lv 23:28, Nb 9:3, Nb 16:46, Dt 16:6, Js 20:6, Js 24:33, Ct 8:1, Es 53:10, Es 53:12, Ez 46:15, Za 3:9, Mt 24:3, Jn 17:19, Rm 3:25, Rm 5:6, Rm 6:10, Ga 3:13, Tt 3:4, He 1:3, He 4:3, He 9:25
1:27 Gn 3:19, 2S 14:14, Jb 14:5, Jb 30:23, Ps 89:48, Ec 3:20, Ec 9:5, Ec 9:10, Ec 12:7, Rm 5:12, He 6:2, Jb 19:25, Ec 11:9, Ec 12:14, Mt 25:31-46, Jn 5:26-29, Ac 17:31, Rm 2:5, Rm 14:9-12, 1Co 4:5, 2Co 5:10, 2Tm 4:1, Jud 1:15, Ap 20:11
Réciproques : Gn 5:5, Gn 47:29, Gn 50:24, Js 23:14, Js 24:33, 1S 26:10, 1R 2:2, 2R 7:4, Jb 3:19, Jb 21:33, Ps 49:10, Ec 2:16, Ec 3:18, Ec 6:6, Ec 7:2, Ec 8:8, Ec 12:5, Ez 31:14, Za 1:5, Mt 22:25, Lc 20:32, Jn 12:48, Jn 16:11, Ac 24:25, Rm 2:16, Rm 5:14, Rm 8:10, 1Co 15:56, He 7:8, He 12:23, Ap 11:18
1:28 He 9:25, Rm 6:10, 1P 3:18, 1Jn 3:5, Lv 10:17, Nb 18:1, Nb 18:23, Es 53:4-6, Es 53:11, Es 53:12, Mt 26:28, Rm 5:15, 1P 2:24, Ph 3:20, 1Th 1:10, 2Tm 4:8, Tt 2:13, 2P 3:12, Za 14:5, Jn 14:3, Ac 1:11, 1Th 4:14-16, 2Th 1:5-9, 2Th 2:1, 1Jn 3:2, Ap 1:7, Rm 6:10, Rm 8:3, Es 25:9, Rm 8:23, 1Co 15:54, Ph 3:21, 1Th 4:17, 2Th 1:10
Réciproques : Gn 22:9, Ex 28:38, Lv 7:18, Lv 16:22, Lv 16:23, Lv 17:16, Nb 9:13, Es 8:17, Es 35:4, Es 66:5, Ez 4:4, Ez 18:20, Dn 9:27, Mt 20:8, Mt 20:28, Lc 19:12, Jn 1:29, Jn 12:48, Ac 3:20, Rm 4:25, 1Co 1:7, 1Co 11:26, Ga 3:13, Col 3:4, 2Th 1:7, 2Th 3:5, 1Tm 6:14, 2Tm 4:1, He 7:27, He 9:12, He 9:15, He 10:10, He 12:2, 1P 1:5, 1P 1:13, 1P 2:22, 2P 3:14, 1Jn 2:28, Ap 22:20
1:1 He 8:5, He 9:9, He 9:11, He 9:23, Col 2:17, He 10:3-4, He 10:11-18, He 7:18-19, He 9:8-9, He 9:25, He 10:14
Réciproques : Ex 40:26, Lv 9:16, Lv 16:30, Ps 119:18, Ct 2:9, Ct 2:17, Es 29:1, Ez 46:15, Lc 22:16, Lc 24:44, Jn 19:30, Ac 6:14, Rm 3:21, Rm 8:3, 1Co 10:4, 2Co 3:13, Ga 3:24, Ep 2:15, 1Tm 6:21, He 7:11, He 7:16
1:2 He 10:17, He 9:13-14, Ps 103:12, Es 43:25, Es 44:22, Mi 7:19
Réciproques : Lv 16:30, He 10:18
1:3 He 9:7, Ex 30:10, Lv 16:6-11, Lv 16:21, Lv 16:22, Lv 16:29, Lv 16:30, Lv 16:34, Lv 23:27-28, Nb 29:7-11, 1R 17:18, Mt 26:28
Réciproques : Nb 5:15, Ne 10:34, Ez 18:22, Ez 29:16, Ez 45:18, Mt 5:17, He 10:1, He 10:26
1:4 He 10:8, He 9:9, He 9:13, Ps 50:8-12, Ps 51:16, Es 1:11-15, Es 66:3, Jr 6:20, Jr 7:21-22, Os 6:6, Am 5:21-22, Mi 6:6-8, Mc 12:33, He 10:11, Os 14:2, Jn 1:29, Rm 11:27, 1Jn 3:5
Réciproques : Ex 24:8, Ex 29:12, Lv 1:4, Lv 4:29, Lv 9:9, Lv 16:14, Nb 8:12, Nb 19:21, 1S 3:14, 1S 15:22, 2S 21:3, Jb 42:8, Ps 50:9, Ez 18:22, Ez 43:18, Ez 45:18, Dn 9:27, Mt 26:28, Jn 1:17, Jn 13:8, Ac 13:38, Ac 13:39, Rm 3:25, 1Co 15:17, Ga 1:4, Ga 3:13, Ep 1:7, He 9:12, He 9:19, He 9:23, He 9:26, He 10:6
1:5 He 10:7, He 1:6, Mt 11:3, Lc 7:19, Ps 40:6-8, Ps 50:8-23, Es 1:11, Jr 6:20, Am 5:21-22, He 10:10, He 2:14, He 8:3, Gn 3:15, Es 7:14, Jr 31:22, Mt 1:20-23, Lc 1:35, Jn 1:14, Ga 4:4, 1Tm 3:16, 1Jn 4:2-3, 2Jn 1:7
Réciproques : Ex 24:8, Lv 16:5, Ps 51:16, Es 40:16, Es 50:5, Za 13:7, Mt 1:18, Jn 6:51, Jn 8:29, Jn 12:27, Jn 14:31, Jn 15:10, Jn 16:10, Jn 17:19, He 2:9, He 5:8, He 12:2
1:6 He 10:4, Lv 1:1, Lv 6:7, Ps 147:11, Ml 1:10, Mt 3:17, Ep 5:2, Ph 4:18
Réciproques : Ex 29:18, Lv 1:17, Lv 5:7, Ps 51:16, Ec 5:4, Es 53:10, Jn 10:18, He 7:27
1:7 He 10:9-10, Pr 8:31, Jn 4:34, Jn 5:30, Jn 6:38, Gn 3:15
Réciproques : Ps 40:7, Ez 2:9, Mt 6:10, Lc 22:42, Jn 9:31, Ph 2:8, He 10:5
1:8 Réciproques : Lv 1:3, Jr 3:16, Ez 45:23, Rm 10:4, Col 2:14, He 10:4
1:9 He 9:11-14, He 7:18-19, He 8:7-13, He 12:27-28
Réciproques : Jr 3:16, Ga 1:4, Col 2:14, He 8:3, He 9:12, He 10:7
1:10 He 2:11, He 13:12, Za 13:1, Jn 17:19, Jn 19:34, 1Co 1:30, 1Co 6:11, 1Jn 5:6, He 10:5, He 10:12, He 10:14, He 10:20, He 9:12, He 9:26, He 9:28
Réciproques : Ex 40:13, Lv 4:20, Lv 9:2, Lv 15:14, Lv 16:14, Lv 23:12, Lv 23:28, Nb 28:11, Nb 29:2, Jb 42:8, Es 53:5, Za 3:9, Ac 26:18, Rm 7:4, Rm 8:34, 1Co 1:2, Ga 1:4, Ep 5:2, Ep 5:26, Col 1:22, He 9:23, He 9:25, He 10:7
1:11 He 7:27, Ex 29:38-39, Nb 28:3, Nb 28:24, Nb 29:6, Ez 45:4, Dn 8:11, Dn 9:21, Dn 9:27, Dn 11:31, Dn 12:11, Lc 1:9-10, He 10:4, Ps 50:8-13, Es 1:11
Réciproques : Ex 29:36, Lv 1:5, Lv 8:34, Ne 10:33, Ac 13:39, 1Co 15:3, Ep 5:2, He 1:14, He 5:1, He 7:26, He 9:9, He 10:1, He 11:40
1:12 He 1:3, He 8:1, He 9:12, Ac 2:33-34, Rm 8:34, Col 3:1
Réciproques : Lv 4:31, Lv 8:34, Lv 15:14, Nb 29:13, Ps 110:1, Za 6:12, Za 6:13, Mt 22:44, Mc 12:36, Mc 16:19, Rm 4:25, Rm 6:9, 1Co 15:3, 1Co 15:25, 1Co 15:27, Ep 1:20, Ep 5:2, Col 1:14, He 1:13, He 4:10, He 4:14, He 9:26, He 10:10, 1P 3:22
1:13 He 1:13, Ps 110:1, Dn 2:44, Mt 22:44, Mc 12:36, Lc 20:43, Ac 2:35, 1Co 15:25
Réciproques : Gn 49:8, Es 1:24, Za 6:13, Mc 16:19, Lc 19:27, Rm 6:9
1:14 He 10:1, He 7:19, He 7:25, He 9:10, He 9:14, He 2:11, He 6:13-14, He 13:12, Ac 20:32, Ac 26:13, Rm 15:16, 1Co 1:2, Ep 5:26, Jud 1:1
Réciproques : Ex 12:7, Lv 4:31, Lv 8:28, Lv 15:14, Lv 16:34, Lv 23:28, Es 53:5, Dn 9:24, Ac 26:18, Rm 8:3, Rm 10:4, Col 1:28, He 10:10, He 10:18, He 12:2
1:15 He 2:3-4, He 3:7, He 9:8, 2S 23:2, Ne 9:30, Jn 15:26, Ac 28:25, 1P 1:11-12, 2P 1:21, Ap 2:7, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:29, Ap 3:6, Ap 3:13, Ap 3:22, Ap 19:10
Réciproques : Jn 14:26, Rm 3:31, Ga 3:25, Ga 4:24
1:16 He 8:8-12, Jr 31:33-34, Rm 11:27
Réciproques : Dt 27:3, Esd 7:27, Ps 25:7, Ps 119:16, Ps 119:167, Pr 3:3, Es 51:7, Es 59:21, Jr 31:31, Dn 9:27, Mt 22:37, Jn 6:45, Rm 3:31, 2Co 3:3, 1Th 4:9, He 8:10, He 8:12
1:17 He 10:17
Réciproques : Ps 119:16, Es 43:25, Jr 31:31, Jr 31:34, Jr 50:20, Ez 29:16, Mt 22:37, Ep 1:7, He 8:8, He 8:10, He 8:12, He 10:2
1:18 He 10:2, He 10:14
Réciproques : Gn 3:24, Jr 31:34, Jr 50:20, Ep 1:7
1:19 He 4:16, He 12:28, Rm 8:15, Ga 4:6-7, Ep 3:12, 2Tm 1:7, 1Jn 3:19-21, 1Jn 4:17, He 7:25, He 9:3, He 9:7, He 9:8, He 9:12, He 9:23-25, Rm 5:2, Ep 2:18, 1Jn 2:1-2
Réciproques : Ex 19:24, Ex 34:34, Ex 40:5, Ex 40:20, Ex 40:21, Ex 40:28, Lv 3:8, Lv 16:2, Lv 16:14, Lv 16:24, Nb 3:10, Nb 4:20, Nb 16:5, Nb 17:13, Nb 35:25, Dt 12:14, 1R 6:31, 2Ch 3:8, Ps 26:6, Ps 72:15, Ps 73:13, Ps 73:28, Ct 2:9, Es 25:7, Jr 3:16, Ez 45:18, Ez 46:3, Mt 27:51, Mc 15:38, Mc 16:19, Lc 23:45, Jn 10:7, Jn 10:9, Jn 14:6, Jn 16:23, Jn 19:34, Ac 11:23, Ac 16:17, Rm 3:25, Rm 8:34, Ep 2:15, He 7:19, He 10:22, He 13:6, He 13:22, Ap 8:3
1:20 Jn 10:7, Jn 10:9, Jn 14:6, He 6:19, He 9:3, Ex 26:31-37, Ex 36:35-38, Lv 16:2, Lv 16:15, Lv 21:23, Mt 27:51, Mc 15:38, Lc 23:45, Jn 6:51-56, Ep 2:15, 1Tm 3:16, 1P 3:18, 1Jn 4:2, 2Jn 1:7
Réciproques : Gn 18:31, Ex 40:21, Ex 40:28, Nb 4:5, Nb 4:20, 1R 6:31, 2Ch 3:14, Ps 25:9, Ct 2:9, Es 35:8, Jr 32:39, Rm 3:25, Rm 5:2, Rm 12:1, Ep 2:18, Col 1:22, He 9:7, He 10:10
1:21 He 2:17, He 3:1, He 4:14-16, He 6:20, He 7:26, He 8:1, He 3:3-6, Mt 16:18, 1Co 3:9-17, 2Co 6:16-17, Ep 2:19-22, 1Tm 3:15
Réciproques : Gn 28:17, Ex 24:2, Ex 26:31, Dt 26:3, Ps 51:2, Ez 36:37, He 6:19, He 8:2, Ap 9:13
1:22 He 4:16, He 7:19, Ps 73:28, Es 29:13, Jr 30:21, Jc 4:8, 1R 15:3, 1Ch 12:33, 1Ch 28:9, 1Ch 29:17, Ps 9:1, Ps 32:11, Ps 51:10, Ps 84:11, Ps 94:15, Ps 111:1, Ps 119:2, Ps 119:7, Ps 119:10, Ps 119:34, Ps 119:58, Ps 119:69, Ps 119:80, Ps 119:145, Pr 23:26, Jr 3:10, Jr 24:7, Ac 8:21, Ep 6:5, He 10:19, Mt 21:21-22, Mc 11:23-24, Ep 3:12, Jc 1:6, 1Jn 3:19, 1Jn 3:21, 1Jn 3:22, He 9:13-14, He 9:19, He 11:28, He 12:24, Lv 14:7, Nb 8:7, Nb 19:18-19, Es 52:15, Ez 36:25, 1P 1:2, Jn 8:9, 1Tm 4:2, 1Jn 3:20, He 9:10, Ex 29:4, Lv 8:6, Ez 16:9, Ez 36:25, Za 13:1, Mt 3:11, Jn 3:5, Jn 13:8-10, 1Co 6:11, 2Co 7:1, Ep 5:26, Tt 3:5, 1P 3:21, Ap 1:5
Réciproques : Gn 18:23, Gn 35:2, Ex 19:10, Ex 24:2, Ex 29:20, Ex 30:19, Ex 40:7, Ex 40:30, Lv 3:1, Lv 11:25, Lv 13:6, Lv 15:5, Lv 15:27, Lv 22:6, Dt 23:11, 1R 7:38, 2R 5:13, Ps 51:2, Ct 2:14, Ez 36:37, Ez 40:38, So 3:2, Mt 5:8, Mt 23:26, Jn 2:6, Jn 13:5, Jn 13:9, Ac 22:16, Ac 24:16, Rm 10:10, Rm 12:1, Col 2:2, 1Th 1:5, 1Tm 1:5, 1Tm 2:8, 2Tm 3:14, Tt 1:15, He 6:11, He 11:1, He 12:28, He 13:20
1:23 He 3:6, He 3:14, He 4:14, Ap 3:11, Jc 1:6, He 6:18, He 11:11, 1Co 1:9, 1Co 10:13, 1Th 5:24, 2Th 3:3, Tt 1:2
Réciproques : Dt 7:9, 2Ch 36:22, Lm 3:23, Lc 18:8, Rm 11:22, 1Co 15:2, Ga 5:1, Ph 4:1, 1Th 3:8, 1Th 5:21, 2Tm 1:13, He 12:15, He 12:28, 1Jn 1:9, Ap 2:13, Ap 2:25
1:24 He 13:3, Ps 41:1, Pr 29:7, Ac 11:29, Rm 12:15, Rm 15:1-2, 1Co 8:12-13, 1Co 9:22, 1Co 10:33, Ga 6:1, Col 3:16, 1Th 5:11, 2Th 3:9, Rm 11:4, 2Co 8:8, 2Co 9:2, He 6:10-11, He 13:1, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:22, Ph 1:9-11, 1Th 1:3, 1Th 3:12-13, 1Tm 6:18, Tt 2:4, Tt 3:8, 1Jn 3:18
Réciproques : Gn 11:3, Gn 49:1, 2R 4:10, 1Ch 21:1, Esd 10:4, Pr 13:20, Pr 27:17, Ml 3:16, Mt 5:16, Mc 14:6, Rm 15:14, Ep 2:10, 1Th 4:18, 1Tm 5:10, 2Tm 3:17, Tt 2:14, He 3:13, He 10:25
1:25 Mt 18:20, Jn 20:19-29, Ac 1:13-14, Ac 2:1, Ac 2:42, Ac 16:16, Ac 20:7, 1Co 5:4, 1Co 11:17-18, 1Co 11:20, 1Co 14:23, Jud 1:19, He 10:24, He 3:13, Rm 12:8, 1Co 14:3, 1Th 4:18, 1Th 5:11, Mt 24:33-34, Mc 13:29-30, Rm 13:11-13, Ph 4:5, Jc 5:8, 1P 4:7, 2P 3:9, 2P 3:11, 2P 3:14
Réciproques : Gn 13:11, Gn 49:1, Ne 10:39, Jn 20:24, Rm 15:14, 1Co 10:11
1:26 He 6:4-6, Lv 4:2, Lv 4:13, Nb 15:28-31, Dt 17:12, Ps 19:12-13, Dn 5:22-23, Mt 12:31-32, Mt 12:43-45, Jn 9:41, 1Tm 1:13, 2P 2:20-22, 1Jn 5:16, Lc 12:47, Jn 13:17, Jn 15:22-24, 2Th 2:10, Jc 4:17, He 10:3-10
Réciproques : Ex 21:14, Ex 23:21, Ex 30:33, Lv 26:31, Nb 5:27, Nb 9:13, Nb 15:30, Nb 35:28, Dt 18:19, Js 24:20, 1S 2:25, 1S 3:14, Ps 85:8, Pr 21:16, Ec 5:1, Es 22:14, Ez 3:19, Ez 18:24, Ez 47:11, Os 3:4, Za 11:6, Ml 4:6, Mt 7:27, Mt 11:22, Mt 12:45, Mt 24:21, Mc 3:28, Mc 6:11, Lc 6:49, Lc 11:26, Lc 12:10, Lc 19:42, Lc 21:23, Lc 21:26, Jn 8:24, 1Tm 2:4, Tt 3:11, He 9:26, He 10:38, He 10:39, He 12:17, 2Jn 1:1
1:27 He 2:3, He 12:25, 1S 28:19-20, Es 33:14, Dn 5:6, Os 10:8, Mt 8:29, Lc 21:26, Lc 23:30, Ap 6:15-17, He 12:29, Nb 16:35, Ps 21:9, Jr 4:4, Ez 36:5, Ez 38:19, Jl 2:30, Na 1:5-6, So 1:18, So 3:8, Ml 4:1, Mt 3:10, Mt 3:12, Mt 13:42, Mt 13:50, Mt 25:41, Mc 9:43-49, Lc 16:24, 2Th 1:8, Jc 5:3, Ap 20:15, Dt 32:43, Ps 68:1-2, Na 1:2, Na 1:8-10, Lc 19:27, 1Th 2:15-16
Réciproques : Lv 6:12, Dt 28:66, Js 10:2, Js 24:20, Jb 15:23, Pr 10:24, Pr 11:23, Pr 21:16, Es 22:14, Es 66:14, Ez 3:19, Za 11:6, Jn 15:6, Rm 2:8, 1Th 1:10, 2Th 2:8, He 6:8, He 10:31, He 10:38, 2P 2:20
1:28 He 2:2, Nb 15:30-31, Nb 15:36, Dt 13:6-10, Dt 17:2-13, 2S 12:9, 2S 12:13, Dt 19:13, Es 27:11, Jr 13:14, Rm 9:15, Jc 2:13, Dt 17:2, Dt 17:6, Dt 17:7, Dt 19:15, Mt 18:16, Jn 8:17, 2Co 13:1
Réciproques : Ex 35:2, Lv 24:23, Lv 26:25, Nb 16:49, Nb 35:30, Dt 17:12, Js 1:18, Ps 21:8, Ps 50:3, Pr 13:13, Pr 21:11, Es 5:24, Ez 20:13, Ml 3:2, Mt 3:10, Mt 27:25, Lc 3:9, Jn 16:9, Ac 3:23, Ac 13:41, Ac 26:11, 1Co 10:9, 1Tm 5:19, He 2:3, He 12:25
1:29 He 2:3, He 12:25, 2R 9:33, Ps 91:13, Es 14:19, Es 28:3, Lm 1:15, Ez 16:6, Mi 7:10, Mt 7:6, Rm 16:20, 1Co 15:25, 1Co 15:27, He 9:20, He 13:20, He 2:11, He 9:13, Jr 1:5, Jn 10:36, Jn 17:19, 1Co 11:27, 1Co 11:29, Es 63:10, Mt 12:31-32, Lc 12:10, Ac 7:51, Ep 4:30, Ps 143:10, Za 12:10
Réciproques : Gn 37:8, Ex 12:7, Ex 29:21, Ex 35:2, Ex 40:13, Lv 4:34, Lv 7:27, Lv 15:31, Lv 17:10, Lv 21:8, Lv 24:23, Nb 8:17, Nb 15:30, Nb 15:31, Nb 16:49, Nb 19:13, Js 1:18, Js 2:19, 2S 12:9, 2R 7:17, Ps 21:8, Ps 50:3, Ps 81:11, Pr 8:36, Pr 13:13, Pr 21:11, Es 5:24, Ez 20:13, Dn 8:13, Za 9:11, Ml 3:2, Mt 21:40, Mt 23:33, Mc 4:17, Jn 3:36, Jn 12:48, Jn 16:9, Ac 26:11, Rm 6:21, 2Co 13:1, 2Th 1:9, He 3:15, He 6:6, He 13:12, 2P 2:1, 1Jn 5:6, Ap 1:7, Ap 11:2, Ap 16:6
1:30 Dt 32:35, Ps 94:1, Es 59:17, Es 61:2, Es 63:4, Na 1:2, Rm 12:19, Rm 13:4, Dt 32:36, Ps 50:4, Ps 96:13, Ps 98:9, Ps 135:14, Ez 18:30, Ez 34:17, 2Co 5:10
Réciproques : Gn 50:19, Nb 31:2, Dt 28:58, 2R 9:7, Es 47:3, Jr 51:36, Ez 7:4, Ez 9:10, Ez 25:14, Ml 3:5, 2Th 1:8
1:31 He 10:27, Es 33:14, Lc 21:11, He 12:29, Ps 50:22, Ps 76:7, Ps 90:11, Mt 10:28, Lc 12:5
Réciproques : Ex 22:24, Lv 26:16, Dt 28:58, Js 3:10, Js 10:2, 1Ch 21:13, Es 47:3, Jr 10:10, Jr 51:36, Ez 22:14, Ez 25:14, Ez 32:32, Ml 3:5, 1Co 10:22, 2Co 5:11, He 12:22
1:32 Ga 3:3-4, Ph 3:16, 2Jn 1:8, Ap 2:5, Ap 3:3, He 6:4, Ac 26:18, 2Co 4:6, He 12:4, Ac 8:1-3, Ac 9:1-2, Ph 1:29-30, Col 2:1, 2Tm 2:3-13, 2Tm 4:7-8
Réciproques : Dn 11:32, Ac 11:23, Ep 1:18, 2Th 1:5, 2Tm 1:10, He 6:11, He 11:25, He 11:27, Jc 1:12, 2P 1:12
1:33 He 11:36, Ps 71:7, Na 3:6, Za 3:8, 1Co 4:9, He 11:26, He 13:13, Ps 69:9, Ps 74:22, Ps 79:12, Ps 89:51, Es 51:7, 2Co 12:10, Ph 1:7, Ph 4:14, 1Th 2:14, 2Tm 1:8, 2Tm 1:16-18
Réciproques : Es 8:18, Dn 11:32, Ga 4:29, Ph 1:30, 2Th 1:5, 2Tm 3:11, He 12:2
1:34 Ac 21:33, Ac 28:20, Ep 3:1, Ep 4:1, Ep 6:20, Ph 1:7, 2Tm 1:16, 2Tm 2:9, Mt 5:11-12, Ac 5:41, Jc 1:2, Mt 6:19-20, Mt 19:21, Lc 10:42, Lc 12:33, 2Co 5:1, Col 1:5, Col 3:2-4, 1Tm 6:19, 2Tm 4:8, 1P 1:4, 1Jn 3:2
Réciproques : Ps 31:19, Pr 8:21, Ec 3:6, Mt 13:44, Mt 25:36, Mc 10:21, Lc 6:29, Jn 16:22, Ac 19:19, Ac 20:24, Ac 21:11, 2Co 6:10, 2Co 11:23, Ga 4:29, Ph 3:20, Ph 4:11, Ph 4:14, Col 1:11, 1Th 1:6, 1Th 2:14, He 6:9, He 11:36, He 13:3
1:35 He 3:6, He 3:14, He 4:14, He 11:26, Ps 19:11, Mt 5:12, Mt 10:32, Mt 10:42, Lc 14:14, 1Co 15:58, Ga 6:8-10
Réciproques : Gn 15:3, 2Ch 15:7, Ps 71:14, Ps 130:7, Pr 23:18, Ec 3:6, Lm 3:26, Mt 13:21, Lc 18:7, Rm 2:7, Rm 11:22, Rm 15:4, 1Co 13:13, 2Co 5:6, Ga 5:1, Ga 6:9, Ep 6:8, Ph 1:6, Ph 3:20, Ph 4:1, Col 3:24, 1Th 5:8, He 2:2, He 12:1, Jc 5:8, 1P 1:13, 1Jn 5:14, 2Jn 1:8
1:36 He 6:15, He 12:1, Ps 37:7, Ps 40:1, Mt 10:22, Mt 24:13, Lc 8:15, Lc 21:19, Rm 2:7, Rm 5:3-4, Rm 8:25, Rm 15:4-5, 1Co 13:7, Ga 6:9, Col 1:11, 1Th 1:3, Jc 1:3, Jc 1:4, Jc 5:7-11, Ap 13:10, Ap 14:12, He 13:21, Mt 7:21, Mt 12:50, Mt 21:31, Jn 7:17, Ac 13:22, Ac 13:36, Rm 12:2, Ep 6:6, Col 4:12, 1Jn 2:17, He 6:12, He 6:15, He 6:17, He 9:15, Col 3:24, 1P 1:9
Réciproques : Gn 15:3, Ex 5:23, 1R 18:43, Ps 37:10, Ps 42:5, Ec 7:8, Es 8:17, Es 60:22, Jr 20:18, Jr 38:6, Ha 2:3, Mt 6:10, Mt 25:5, Rm 12:12, 1Co 1:7, Ph 4:1, Col 1:9, 1Th 4:3, 1Th 5:8, 2Th 1:4, 2Tm 2:6, He 11:33, 2P 1:6, Ap 1:9, Ap 2:3
1:37 Es 26:20, Es 60:22, Ha 2:3-4, Lc 18:8, Jc 5:7-9, 2P 3:8, Ap 22:20
Réciproques : Ex 5:23, 1R 18:43, Ps 37:7, Ps 37:10, Ps 42:5, Ps 70:5, Es 10:25, Es 29:17, Es 35:4, Es 46:13, Ez 36:8, Ag 2:6, Mt 11:3, Mt 24:33, Mt 25:5, Lc 21:31, 1Co 1:7, 1Co 10:11, 2P 3:9, Ap 12:12, Ap 13:10
1:38 Ha 2:4, Rm 1:17, Ga 3:11, He 10:26-27, He 6:4-6, Ps 85:8, Ez 3:20, Ez 18:24, So 1:6, Mt 12:43-45, Mt 13:21, 2P 2:19-22, 1Jn 2:19, Ps 5:4, Ps 147:11, Ps 149:4, Es 42:1, Ml 1:10, Mt 12:18, 1Th 2:15
Réciproques : Gn 19:26, Nb 14:4, Js 23:12, Js 24:16, Js 24:20, Rt 1:15, 1S 15:11, 2S 22:22, 1Ch 28:9, 2Ch 15:2, Esd 8:22, Jb 23:12, Ps 80:18, Ps 125:5, Pr 1:32, Pr 21:16, Ec 8:10, Es 35:4, Ez 11:21, Ez 33:13, Ez 33:18, Ez 46:9, Za 7:11, Za 11:8, Mc 16:16, Lc 9:62, Lc 14:30, Lc 17:32, Jn 6:66, Jn 8:31, Jn 20:25, Ac 10:22, 2Co 5:7, Ga 4:9, Ga 5:4, Ph 3:16, Col 1:23, He 3:6, He 3:12, He 3:15, 1P 4:18, Ap 2:26
1:39 He 6:6-9, 1S 15:11, Ps 44:18, Pr 1:32, Pr 14:14, Lc 11:26, 1Jn 5:16, Jud 1:12-13, He 10:26, Jn 17:12, 2Th 2:3, 1Tm 6:9, 2P 3:7, Ap 17:8, Ap 17:11, He 11:1, Mc 16:16, Jn 3:15-16, Jn 5:24, Jn 6:40, Jn 20:31, Ac 16:30-31, Rm 10:9-10, 1Th 5:9, 2Th 2:12-14, 1P 1:5, 1Jn 5:5
Réciproques : Gn 24:6, Ex 40:15, Nb 14:4, Nb 29:25, Nb 35:28, Js 23:12, Js 24:16, Rt 1:14, 2S 22:22, 1Ch 28:9, Jb 23:12, Jb 34:27, Ps 36:3, Ps 80:18, Ps 101:3, Pr 16:17, Jr 3:19, Ez 18:24, So 1:6, Za 7:11, Mt 12:45, Mt 24:13, Mc 13:13, Lc 8:13, Lc 17:32, Jn 5:46, Jn 8:31, Jn 15:4, Jn 20:25, Ac 2:42, Ac 3:23, Ac 17:2, Ac 18:28, 1Co 13:13, Ga 4:9, Ga 5:4, Ph 3:16, He 3:6, He 6:9, Jc 5:11, 1P 4:18, 1Jn 2:19, Ap 2:26
1:1 He 11:13, He 10:22, He 10:39, Ac 20:21, 1Co 13:13, Ga 5:6, Tt 1:1, 1P 1:7, 2P 1:1, Ps 27:13, Ps 42:11, He 2:3, He 3:14, 2Co 9:4, 2Co 11:17, He 6:12, He 6:18, He 6:19, He 11:7, He 11:27, Rm 8:24-25, 2Co 4:18, 2Co 5:17, 1P 1:8
Réciproques : Gn 22:18, Js 2:9, Ps 116:10, Jon 3:5, Lc 5:39, Jn 6:40, Jn 20:29, 2Co 4:13, 2Co 5:7, 2Tm 3:16
1:2 He 11:4-39
Réciproques : Gn 26:4, Js 2:9, Ec 7:1, Jr 6:16, Lc 5:39, Ac 10:22, Ac 16:2, Ac 22:12, Ph 4:8, He 11:39, He 12:1
1:3 He 1:2, Gn 1:1-31, Gn 2:1, Ps 33:6, Es 40:26, Jr 10:11, Jr 10:16, Jn 1:3, Ac 14:15, Ac 17:24, Rm 1:19-21, Rm 4:17, 2P 3:5, Ap 4:11
Réciproques : Dt 32:11, Ps 33:9, Es 45:12, Jn 1:10, Rm 2:27, He 11:5
1:4 Gn 4:3-5, Gn 4:15, Gn 4:25, 1Jn 3:11-12, He 9:22, Pr 15:8, Pr 21:27, Tt 1:16, Jud 1:11, Lv 9:24, 1R 18:38, Mt 23:35, Lc 11:51, He 12:1, He 12:24, Gn 4:10, Mt 23:35
Réciproques : Gn 4:4, Gn 4:5, Gn 4:7, Jg 7:20, Jb 8:10, Ps 19:14, Ct 1:8, Jn 15:16, Ac 10:35, Ac 13:22, Rm 3:21, 1Co 12:31, He 5:1, He 8:4, He 11:2, He 11:5, He 11:33, He 12:23, Jc 5:16, 2P 1:15
1:5 Gn 5:22-24, Lc 3:37, Jud 1:14, 2R 2:11, Ps 89:48, Jn 8:51-52, 2R 2:16-17, Jr 36:26, Ap 11:9-12, He 11:3-4, He 11:6, Gn 5:22, Rm 8:8-9, 1Th 2:4, 1Jn 3:22
Réciproques : Gn 5:24, 1Ch 1:3, Lc 2:26, Ac 13:22, Ac 13:35, Col 1:10, 1Tm 1:5
1:6 He 3:12, He 3:18, He 3:19, He 4:2, He 4:6, Nb 14:11, Nb 20:12, Ps 78:22, Ps 78:32, Ps 106:21-22, Ps 106:24, Es 7:9, Mc 16:17, Jn 3:18-19, Jn 8:24, Ga 5:6, Ap 21:8, He 7:25, Jb 21:14, Ps 73:28, Es 55:3, Jr 2:31, Jn 14:6, Rm 10:14, He 11:26, Gn 15:1, Rt 2:12, Ps 58:11, Pr 11:18, Mt 5:12, Mt 6:1-2, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 10:41-42, Lc 6:35, 1Ch 28:9, Ps 105:3-4, Ps 119:10, Pr 8:17, Ct 3:1-4, Jr 29:13-14, Mt 6:33, Lc 12:31, 2P 1:5, 2P 1:10, 2P 3:14
Réciproques : Gn 5:22, Gn 5:24, Dt 32:20, 2Ch 20:20, Ps 14:2, Ps 19:11, Ps 27:4, Jr 31:16, Mt 7:7, Mc 9:23, Lc 6:23, Lc 11:9, Ac 26:18, Rm 1:17, Rm 8:8, Rm 14:23, Col 3:24, 1Th 4:1, 1Tm 1:5, He 2:2, He 6:1, He 11:5, Jc 1:6, Jc 2:18
1:7 Gn 6:13, Gn 6:22, Gn 7:1, Gn 7:5, Mt 24:38, Lc 17:26, 2P 2:5, Gn 6:13, Gn 19:14, Ex 9:18-21, Pr 22:3, Pr 27:12, Ez 3:17-19, Mt 3:7, Mt 24:15, Mt 24:25, 2P 3:6, He 11:1, He 5:7, Gn 6:18, Gn 7:1, Gn 7:23, Gn 8:16, Ez 14:14, Ez 14:20, 1P 3:20, Mt 12:41-42, Lc 11:31-32, Rm 1:17, Rm 3:22, Rm 4:11, Rm 4:13, Rm 9:30, Rm 10:6, Ga 5:5, Ph 3:9, 2P 1:1
Réciproques : Gn 5:29, Gn 6:9, Gn 6:17, Gn 7:7, Gn 7:13, Ex 9:20, Js 6:12, Js 6:23, 1R 17:15, 2R 4:5, 2R 5:14, 2R 6:10, 1Ch 1:4, Jb 35:8, Ps 19:11, Es 4:6, Jr 6:10, Ez 14:16, Ez 33:5, Jon 3:5, Ha 3:2, Mt 1:24, Mt 24:16, Mt 24:37, Mc 13:15, Lc 3:36, Jn 13:17, Ac 5:11, Ac 27:11, Rm 3:25, Rm 4:17, Ga 3:21, Ga 3:29, 1Th 1:3, Tt 3:7, He 6:17, He 6:18, Jc 2:14, Jc 5:16
1:8 Gn 11:31, Gn 12:1-4, Js 24:3, Ne 9:7-8, Es 41:2, Es 51:2, Ac 7:2-4, Gn 12:7, Gn 13:15-17, Gn 15:7-8, Gn 17:8, Gn 26:3, Dt 9:5, Ps 105:9-11, Ez 36:24, He 11:33, He 5:9, Gn 22:18, Gn 15:5, Mt 7:24-25, Rm 1:5, Rm 6:17, Rm 10:16, 2Co 10:5, Jc 2:14-16, 1P 1:22, 1P 3:1, 1P 4:17
Réciproques : Gn 6:22, Gn 12:4, Gn 12:5, Gn 15:6, Gn 15:13, Gn 20:13, Gn 22:3, Gn 26:5, Ex 10:26, Ex 19:5, Nb 9:5, Nb 10:30, Js 6:12, Rt 2:11, 2S 24:19, 1R 17:15, 2R 4:5, 2R 5:14, Jb 36:11, Jb 42:9, Ps 22:4, Ps 56:8, Jr 13:5, Mt 1:24, Mt 2:21, Mc 11:4, Lc 22:13, Jn 2:5, Jn 13:17, Ac 6:7, Ac 7:3, Ac 8:27, Ac 12:9, Ac 16:6, Rm 2:8, Rm 15:18, Ga 3:1, Ga 5:6, Ga 5:7, 1Th 1:3, 2Th 1:8, He 6:12
1:9 Gn 17:8, Gn 23:4, Gn 26:3, Gn 35:27, Ac 7:5-6, Gn 12:8, Gn 13:3, Gn 13:18, Gn 18:1-2, Gn 18:6, Gn 18:9, Gn 25:27, He 6:17, Gn 26:3-4, Gn 28:4, Gn 28:13, Gn 28:14, Gn 48:3-4
Réciproques : Gn 4:20, Gn 9:27, Gn 12:5, Gn 12:6, Gn 17:21, Gn 21:34, Gn 24:6, Gn 24:7, Gn 30:25, Gn 31:25, Gn 37:1, Gn 47:9, Ex 12:40, Lv 23:34, Lv 25:23, Nb 29:12, Rt 2:11, Ne 8:17, Ps 105:12, Ps 107:7, Jr 35:6, Jr 35:7, Os 12:9, Ac 3:13, Tt 3:7, He 6:12, He 13:14
1:10 He 12:22, He 12:28, He 13:14, Jn 14:2, Ph 3:20, Ap 21:2, Ap 21:10-27, He 3:4, Es 14:32, 2Co 5:1
Réciproques : Gn 9:27, 1R 6:1, Ps 107:7, Ct 1:17, Jr 33:2, Ac 7:5, 2Tm 2:19, He 8:2, He 11:16, Ap 21:14
1:11 Gn 17:17-19, Gn 18:11-14, Gn 21:1-2, Lc 1:36, 1P 3:5-6, He 10:23, Rm 4:20-21
Réciproques : Gn 18:12, Gn 21:6, Nb 1:46, Dt 7:9, 2R 4:17, Es 54:1, Mt 1:2, Lc 1:7, Lc 1:25, Rm 4:19, Rm 9:9, 1Co 1:9, 1Co 10:13, Ga 4:23, He 11:19, 1Jn 1:9
1:12 Rm 4:19, Gn 15:5, Gn 22:17, Gn 26:4, Ex 32:13, Dt 1:10, Dt 28:62, 1Ch 27:23, Ne 9:23, Rm 4:17, Gn 22:17, Gn 32:12, Js 11:4, Jg 7:12, 1S 12:5, 2S 17:11, 1R 4:20, Es 10:22, Es 48:19, Jr 33:22, Os 1:10, Ha 1:9, Rm 4:18, Rm 9:27, Ap 20:8
Réciproques : Gn 13:16, Gn 18:11, Gn 18:12, Nb 1:46, Dt 10:22, Ps 105:12, Ps 105:24, Es 54:1, Rm 9:9, He 11:19, He 13:14, Ap 7:9
1:13 Gn 25:8, Gn 27:2-4, Gn 48:21, Gn 49:18, Gn 49:28, Gn 49:33, Gn 50:24, He 11:39, He 11:27, Gn 49:10, Nb 24:17, Jb 19:25, Jn 8:56, Jn 12:41, 1P 1:10-12, Rm 4:21, Rm 8:24, 1Jn 3:19, Gn 23:4, Gn 47:9, 1Ch 29:14-15, Ps 39:12, Ps 119:19, 1P 1:17, 1P 2:11
Réciproques : Gn 12:7, Gn 12:9, Gn 15:15, Gn 21:34, Gn 24:6, Gn 26:3, Ex 2:22, Ex 18:3, Lv 23:34, Lv 23:42, Nb 10:30, Dt 32:52, 1Ch 16:19, Ne 8:17, Ps 37:3, Ps 56:8, Ps 119:54, Es 33:17, Mt 13:17, Mc 12:27, Lc 10:24, Jn 8:52, Jn 11:25, Ac 7:5, Rm 8:38, 2Co 1:20, 2Co 5:6, Ga 3:17, Ga 3:23, Col 3:1, 2Tm 1:5, He 4:8, He 7:6, He 9:15, He 11:1, 1P 1:9, 1P 1:12
1:14 He 11:16, He 13:14, Rm 8:23-25, 2Co 4:18, 2Co 5:1-7, Ph 1:23
Réciproques : Gn 12:9, Ex 2:22, Jn 14:2, Rm 3:25, Ap 5:9
1:15 Gn 11:31, Gn 12:10, Gn 24:6-8, Gn 31:18, Gn 32:9-11
Réciproques : Gn 30:25, Nb 14:4, Es 51:13
1:16 He 11:14, He 12:22, He 2:11, Gn 17:7-8, Ex 3:6, Ex 3:15, Es 41:8-10, Jr 31:1, Mt 22:31-32, Mc 12:26, Lc 20:37, Ac 7:32, He 11:10, He 13:14, Mt 25:34, Lc 12:32, Ph 3:20
Réciproques : Gn 9:26, Gn 28:13, Gn 30:25, Ex 6:7, Lv 25:38, Lv 26:12, Nb 15:41, Dt 29:13, 1Ch 17:24, Ps 37:9, Ps 91:2, Ps 95:7, Ps 107:7, Es 64:4, Jr 24:7, Jr 32:38, Jr 33:2, Ez 11:20, Ez 14:11, Ez 36:28, Mt 20:23, Mc 10:40, Lc 20:38, Jn 5:39, Jn 14:2, Jn 20:17, 1Co 2:9, He 8:10, Ap 21:3
1:17 Gn 22:1-12, Jc 2:21-24, Dt 8:2, 2Ch 32:31, Jb 1:11-12, Jb 2:3-6, Pr 17:3, Dn 11:35, Za 13:9, Ml 3:2-3, Jc 1:2-4, Jc 5:11, 1P 1:6-7, 1P 4:12, Ap 3:10, He 7:6, 2Co 8:12, Gn 22:2, Gn 22:16, Jn 3:16
Réciproques : Gn 22:3, Gn 22:10, 1R 17:13, 1R 17:15, Ne 9:8, Jb 23:10, Jr 13:5, Mt 1:2, Mc 11:23, Jn 11:22, Rm 3:25, Rm 9:9, Ga 3:17, Ga 5:6, 1Th 1:3, He 6:12, He 11:33, Jc 1:12, Jc 2:14, Jc 2:22
1:18 Gn 17:19, Gn 21:12, Rm 9:7
Réciproques : Gn 21:3, Mt 1:2, Ga 3:29
1:19 Gn 22:5, Mt 9:28, Rm 4:17-21, Ep 3:20, He 11:11-12, He 9:24, Gn 22:4, Gn 22:13, Rm 5:14
Réciproques : Gn 18:11, Gn 18:14, Gn 22:12, 1R 17:21, Ez 37:3, Mc 10:27, Jn 4:50, Rm 4:21, 2Co 1:9, Ga 4:24, He 9:9, 1P 3:21
1:20 Gn 27:27-40, Gn 28:2-3
Réciproques : Gn 27:4, Gn 27:23, Gn 27:28, Gn 27:33, Gn 27:39, Nb 6:23, He 7:7
1:21 Gn 48:5-22, Gn 47:31
Réciproques : Gn 30:24, Gn 48:9, Gn 48:15, Nb 6:23, 1R 1:47, Ac 7:15, He 7:7, He 9:14
1:22 Gn 50:24-25, Ex 13:19, Js 24:32, Ac 7:16
Réciproques : Gn 30:24, Gn 47:29, Gn 49:33, Ac 7:15
1:23 Ex 2:2-10, Ac 7:20, Ac 7:20, He 13:6, Ps 56:4, Ps 118:6, Es 8:12-13, Es 41:10, Es 41:14, Es 51:7, Es 51:12, Dn 3:16-18, Dn 6:10, Mt 10:28, Lc 12:4-5, Ex 1:16, Ex 1:22
Réciproques : Js 2:6, 1S 16:12, Ac 4:19
1:24 Ex 2:10, Ac 7:21-24
Réciproques : Ex 2:11, Nb 24:11, Rt 2:11, Mt 1:24, Mt 4:8, Mt 13:44, Mt 16:24, Mt 20:5, Mc 8:36, Mc 10:29, Ac 7:23, Ep 6:16, 1Th 1:3
1:25 He 10:32, Jb 36:21, Ps 84:10, Mt 5:10-12, Mt 13:21, Ac 7:24-25, Ac 20:23-24, Rm 5:3, Rm 8:17-18, Rm 8:35-39, 2Co 5:17, Col 1:24, 2Th 1:3-6, 2Tm 1:8, 2Tm 2:3-10, 2Tm 3:11-12, Jc 1:20, 1P 1:6-7, 1P 4:12-16, He 4:9, Ps 47:9, 1P 2:10, Jb 20:5, Jb 21:11-13, Ps 73:18-20, Es 21:4, Es 47:8-9, Lc 12:19-20, Lc 16:25, Jc 5:5, Ap 18:7
Réciproques : Ex 2:21, Pr 1:29, Pr 20:17, Jn 16:33, 2Co 4:18, Ap 11:18
1:26 He 10:33, He 13:13, Ps 69:7, Ps 69:20, Ps 89:50-51, Es 51:7, Ac 5:41, 2Co 12:10, 2Co 12:10, 1P 1:11, 1P 4:14, Ps 37:16, Jr 9:23-24, 2Co 6:10, Ep 1:18, Ep 3:8, Ap 2:9, Ap 3:18, He 11:6, He 2:2, He 10:35, Rt 2:12, Pr 11:18, Pr 23:18, Mt 5:12, Mt 6:1, Mt 10:41, Lc 14:14
Réciproques : Js 22:8, 2R 19:16, Jb 33:26, Jb 34:33, Ps 19:11, Pr 12:14, Pr 15:6, Pr 23:23, Jr 20:8, Mt 6:20, Mc 8:38, Lc 6:23, Lc 9:26, Rm 8:18, Ep 6:8, 1Tm 4:10, Jc 2:5, Ap 11:18
1:27 Ex 10:28-29, Ex 11:8, Ex 12:11, Ex 12:37-42, Ex 13:17-21, Ex 2:14-15, Ex 4:19, Ex 14:10-13, He 6:15, He 10:32, He 12:3, Mt 10:22, Mt 24:13, Mc 4:17, Mc 13:13, 1Co 13:7, Jc 5:11, He 11:1, He 11:13, He 12:2, Ps 16:8, Ac 2:25, 2Co 4:18, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 1P 1:8
Réciproques : Gn 32:30, Ex 10:6, 2R 1:15, Ne 6:11, Ez 2:6, Ez 3:8, Jn 6:40, Jn 20:29, Ac 8:1, Rm 1:20, 2Co 2:17, 2Co 5:7, Col 1:15, 2Tm 2:3, 1Jn 4:12
1:28 Ex 12:3-14, Ex 12:21-30, He 9:19, He 12:24, Ex 12:7, Ex 12:13, Ex 12:23, 1P 1:2
Réciproques : Ex 11:5, Ex 12:22, Ex 12:28, Ex 12:29, Lv 7:2, Nb 8:17, 2Ch 30:16, Ps 35:5, Ps 78:51, Ps 105:36, Ps 136:10, Es 52:15, 1Co 10:10, He 10:22
1:29 Ex 14:13-31, Ex 15:1-21, Js 2:10, Ne 9:11, Ps 66:6, Ps 78:13, Ps 106:9-11, Ps 114:1-5, Ps 136:13-15, Es 11:15-16, Es 51:9-10, Es 63:11-16, Ha 3:8-10
Réciproques : Ex 10:19, Ex 14:22, Ex 14:28, Ex 15:19, Dt 11:4, Js 3:17, Js 24:6, Jg 10:11, 2R 2:8, Ps 78:53, Es 43:2, Ha 3:10, 1Co 10:1
1:30 Js 6:3-20, 2Co 10:4-5
Réciproques : Dt 3:5, Js 6:5, Js 6:20, Es 25:12
1:31 Js 2:1-22, Js 6:22-25, Mt 1:1, Mt 1:5, Jc 2:25, He 3:18, 1P 2:8, 1P 3:20, Js 1:1, Js 2:4-24
Réciproques : Gn 42:9, Js 6:17, Js 6:25, Ac 15:33, 1Co 6:16, 1Tm 1:9, Jc 2:18, 1P 2:7
1:32 Rm 3:5, Rm 4:1, Rm 6:1, Rm 7:7, Jn 21:25, Jg 6:1, Jg 8:35, 1S 12:11, Jg 4:1, Jg 5:31, Jg 13:1, Jg 16:31, Jg 11:1, Jg 12:7, 1S 16:1, 1S 16:13, Ac 2:29-31, Ac 13:22-36, 1S 1:20, 1S 2:11, 1S 2:18, 1S 28:3-25, Ps 99:6, Jr 15:1, Ac 3:24, Ac 13:20, Mt 5:12, Lc 13:28, Lc 16:31, Ac 10:43, Jc 5:10, 1P 1:10-12, 2P 1:21, 2P 3:2
Réciproques : Jg 4:6, Jg 4:15, Jg 6:11, Jg 6:14, Jg 13:24, Jg 15:18, Jg 16:28, 2S 17:8, 1Ch 29:29, Ps 87:5, Ez 3:8, Lc 6:23, Ac 24:4, 1Co 16:13, 2Co 10:4, 2Tm 3:12
1:33 Js 6:1, Js 13:33, 2S 5:4-25, 2S 8:1-14, Ps 18:32-34, Ps 44:2-6, Ps 144:1-2, Ps 144:10, He 11:4-8, He 11:17, He 6:12-15, He 10:36, 2S 7:11-17, Ga 3:16, Jg 14:5-6, 1S 17:33-36, Ps 91:13, Dn 6:20-23, 2Tm 4:17, 1P 5:8
Réciproques : Nb 13:30, Js 14:12, Jg 4:23, 1S 17:45, 1R 13:28, 1Ch 29:29, Ps 15:2, Ps 34:19, Es 43:2, Dn 6:22, Dn 6:23, 1Co 12:9, 2Co 10:4, Ep 5:9, He 11:8, 1P 5:9
1:34 Ps 66:12, Es 43:2, Dn 3:19-28, 1P 4:12, 1S 20:1, 2S 21:16-17, 1R 19:3, 2R 6:16-18, 2R 6:32, Jb 5:20, Ps 144:10, Jr 26:24, Jg 7:19-25, Jg 8:4-10, Jg 15:14-20, Jg 16:19-30, 2R 20:7-11, Jb 42:10, Ps 6:8, 2Co 12:9-10, 1S 14:13-15, 1S 17:51-52, 2S 8:1-18, 2Ch 14:11-14, 2Ch 16:1-9, 2Ch 20:6-25, 2Ch 32:20-22
Réciproques : Jg 6:14, 1S 2:4, 1S 17:45, 2S 17:10, 1R 13:28, Es 40:29, Dn 3:27, Dn 11:33, Am 5:9, Za 12:8, Ac 13:46, Ep 2:12, Ep 3:16, Col 1:11
1:35 1R 17:22-24, 2R 4:27-37, Lc 7:12-16, Jn 11:40-45, Ac 9:41, Ac 22:24-25, Ac 22:29, Ac 4:19, Mt 22:30, Mc 12:25, Lc 14:14, Lc 20:36, Jn 5:29, Ac 23:6, Ac 24:15, 1Co 15:54, Ph 3:11
Réciproques : 1R 17:23, 2R 4:36, Mt 10:28, Mc 8:35, Lc 9:24, Lc 11:48, Lc 20:35, Jn 5:39, Jn 11:24, Jn 12:25, Rm 8:18, 1Co 10:13, He 6:2, 1P 1:6, Ap 12:11
1:36 Jg 16:25, 2R 2:23, 2Ch 30:10, 2Ch 36:16, Jr 20:7, Mt 20:19, Mc 10:34, Lc 18:32, Lc 23:11, Lc 23:36, 1R 22:24, Jr 20:2, Jr 37:15, Mt 21:35, Mt 23:34, Mt 27:26, Ac 5:40, Ac 16:22-23, 2Co 11:24-25, He 10:34, Gn 39:20, 1R 22:27, 2Ch 16:10, Ps 105:17-18, Jr 20:2, Jr 29:26, Jr 32:2-3, Jr 32:8, Jr 36:6, Jr 37:15-21, Jr 38:6-13, Jr 38:28, Jr 39:15, Lm 3:52-55, Ac 4:3, Ac 5:18, Ac 8:3, Ac 12:4-19, Ac 16:24-40, Ac 21:33, Ac 24:27, 2Co 11:23, Ep 3:1, Ep 4:1, 2Tm 1:16, 2Tm 2:9, Ap 2:10
Réciproques : Gn 21:9, 2R 1:9, Ne 2:19, Ne 4:1, Jb 9:23, Jb 12:4, Ps 31:11, Ps 69:20, Ps 89:51, Ct 5:7, Es 59:15, Jr 20:18, Jr 36:5, Mt 6:13, Mt 10:17, Mc 12:3, Lc 16:14, Lc 20:11, Jn 19:1, Ac 17:32, 1Co 4:9, 2Co 6:5, 1Th 2:2, He 10:33, He 12:2, Jc 1:2
1:37 1R 21:10, 1R 21:13-15, 2Ch 24:21, Mt 21:35, Mt 23:37, Lc 13:34, Jn 10:31-33, Ac 7:58-59, Ac 14:19, 2Co 11:25, 1S 22:17-19, 1R 18:4, 1R 18:13, 1R 19:1, 1R 19:10, 1R 19:14, Jr 2:30, Jr 26:23, Lm 4:13-14, Mt 23:35-37, Lc 11:51-54, Ac 7:52, Ac 12:2-3, 2R 1:8, Mt 3:4, Ap 11:3, He 12:1-3, Za 13:9, Mt 8:20, 1Co 4:9-13, 2Co 11:23-27, 2Co 12:10, Jc 5:10-11
Réciproques : 2S 15:20, 1R 17:10, 2R 21:16, Jb 9:23, Jb 15:23, Ps 141:7, Pr 28:12, Ct 5:7, Jr 20:2, Ez 34:6, Dn 3:28, Mt 23:34, Mc 12:3, Lc 20:11, 2Co 11:9, 2Co 11:27, 1Th 2:2, Jc 2:15
1:38 1R 14:12-13, 2R 23:25-29, Es 57:1, 1S 22:1, 1S 23:15, 1S 23:19, 1S 23:23, 1S 24:1-3, 1S 26:1, 1R 17:3, 1R 18:4, 1R 18:13, 1R 19:9, Ps 142:1, Ps 142:2-7
Réciproques : Jg 6:2, 1S 13:6, 2S 15:20, Jb 15:23, Jb 24:8, Jb 30:3, Ps 56:8, Ps 107:4, Pr 28:12, Es 2:19, Jr 41:9, Ez 34:6, Ap 6:15
1:39 He 11:2, He 11:13, Lc 10:23-24, 1P 1:12
Réciproques : Dt 32:52, Pr 22:1, Ec 7:1, Mt 13:17, Lc 5:39, Lc 7:28, Jn 1:17, Jn 8:56, Jn 20:29, Rm 3:25, 2Co 1:20, Ga 3:17, Ga 3:23, Ep 3:5, He 9:9, He 9:15
1:40 He 7:19, He 7:22, He 8:6, He 9:23, He 12:24, He 9:8-15, He 10:11-14, Rm 3:25-26, He 5:9, He 12:23, Ap 6:11
Réciproques : Es 60:17, Jr 33:14, Ez 36:11, Mt 11:11, Mt 13:17, Lc 7:28, Jn 1:17, 2Co 1:20, Ga 3:17, Ga 3:23, Ep 1:10, Ep 3:5, He 9:9, He 9:15, 1P 1:10, 1P 1:12
1:1 He 11:2-38, Es 60:8, Ez 38:9, Ez 38:16, Lc 16:28, Jn 3:32, Jn 4:39, Jn 4:44, 1P 5:12, Ap 22:16, Mt 10:37-38, Lc 8:14, Lc 9:59-62, Lc 12:15, Lc 14:26-33, Lc 18:22-25, Lc 21:34, Rm 13:11-14, 2Co 7:1, Ep 4:22-24, Col 3:5-8, 1Tm 6:9-10, 2Tm 2:4, 1P 2:1, 1P 4:2, 1Jn 2:15-16, He 10:35-39, Ps 18:23, 1Co 9:24-27, Ga 5:7, Ph 2:16, Ph 3:10-14, 2Tm 4:7, He 6:15, He 10:36, Mt 10:22, Mt 24:13, Lc 8:15, Rm 2:7, Rm 5:3-5, Rm 8:24-25, Rm 12:12, Jc 1:3, Jc 5:7-11, 2P 1:6, Ap 1:9, Ap 3:10, Ap 13:10
Réciproques : Gn 22:5, Gn 31:47, Jg 8:4, Jg 16:30, 1S 22:23, 2S 11:11, 2S 22:24, 2R 7:15, 1Ch 28:8, Jb 5:1, Jb 8:10, Ps 19:5, Ps 85:13, Ps 87:5, Ps 119:32, Ps 119:51, Ct 1:4, Es 40:31, Es 44:8, Jr 6:16, Mc 9:43, Mc 10:50, Lc 2:34, Lc 3:13, Ac 20:24, Ac 27:18, Ac 27:38, Rm 8:34, 2Co 6:4, 2Co 10:3, Ep 6:12, Ph 2:12, Ph 3:13, Col 1:11, Col 3:8, 2Th 1:4, He 6:12, He 6:18, He 11:4, He 11:37, He 13:22, Jc 1:21, Ap 2:3
1:2 He 12:3, He 9:28, Es 8:17, Es 31:1, Es 45:22, Mi 7:7, Za 12:10, Jn 1:29, Jn 6:40, Jn 8:56, Ph 3:20, 2Tm 4:8, Tt 2:13, 1Jn 1:1-3, Jud 1:21, He 2:10, Mc 9:24, Lc 17:5, Ac 5:31, Ap 1:8, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 2:8, He 7:19, He 10:14, Ps 138:8, 1Co 1:7-8, Ph 1:6, He 2:7-9, He 5:9, Ps 16:9-11, Es 49:6, Es 53:10-12, Lc 24:26, Jn 12:24, Jn 12:32, Jn 13:3, Jn 13:31, Jn 13:32, Jn 17:1-4, Ac 2:25-26, Ac 2:36, Ph 2:8-11, 1P 1:11, He 10:5-12, Mt 16:21, Mt 20:18-19, Mt 20:20, Mt 20:28, Mt 27:31-50, Mc 14:36, Jn 12:27-28, Ep 2:16, Ep 5:2, Tt 2:14, 1P 2:24, 1P 3:18, He 10:33, He 11:36, Ps 22:6-8, Ps 69:19-20, Es 49:7, Es 50:6-7, Es 53:3, Mt 26:67, Mt 26:68, Mt 27:27-31, Mt 27:38-44, Mc 9:12, Lc 23:11, Lc 23:35-39, Ac 5:41, 1P 2:23, 1P 4:14-16, He 1:3, He 1:13, He 8:1, Ps 110:1, 1P 3:22
Réciproques : Nb 21:9, 2S 6:22, 2S 11:11, 1Ch 28:8, Ps 16:6, Ps 19:5, Ps 21:1, Ps 34:5, Ps 45:8, Ps 69:7, Ps 85:13, Ps 87:5, Ps 109:25, Ps 109:28, Ct 2:3, Ct 5:7, Es 42:4, Es 49:4, Es 53:11, Es 53:12, Es 62:5, Jr 17:12, Jr 20:18, Ez 1:26, Za 4:9, Mt 10:24, Mt 22:44, Mt 25:21, Mt 26:29, Mt 26:64, Mt 27:29, Mc 8:38, Mc 14:62, Mc 14:65, Mc 15:19, Mc 15:28, Mc 16:19, Lc 1:42, Lc 9:44, Lc 9:51, Lc 15:5, Lc 16:14, Lc 19:28, Lc 22:63, Lc 22:69, Lc 23:32, Jn 1:36, Jn 4:34, Jn 6:65, Jn 10:4, Jn 12:16, Jn 13:14, Jn 14:31, Jn 15:18, Jn 16:5, Jn 16:16, Jn 17:13, Jn 18:11, Jn 19:5, Jn 19:18, Jn 19:30, Ac 2:28, Rm 8:34, Rm 14:9, 2Co 4:18, Ga 3:23, Ph 2:7, Ph 2:9, Ph 3:13, Col 1:11, Col 2:12, Col 3:1, 1Th 2:2, 2Th 1:11, 2Th 3:5, 1Tm 3:16, 2Tm 1:12, 2Tm 2:3, 2Tm 2:8, 2Tm 4:7, He 4:14, He 6:6, He 6:18, He 6:20, He 7:26, He 9:24, He 11:27, He 12:4, He 13:22, 1P 4:16, 1Jn 4:17, Ap 1:18, Ap 7:15
1:3 He 12:2, He 3:1, 1S 12:24, 2Tm 2:7-8, Mt 10:24-25, Mt 11:19, Mt 12:24, Mt 15:2, Mt 21:15-16, Mt 21:23, Mt 21:46, Mt 22:15, Lc 2:34, Lc 4:28-29, Lc 5:21, Lc 11:15-16, Lc 11:53, Lc 11:54, Lc 13:13-14, Lc 14:1, Lc 15:2, Lc 16:14, Lc 19:39, Lc 19:40, Jn 5:16, Jn 7:12, Jn 8:13, Jn 8:48, Jn 8:49, Jn 8:52, Jn 8:59, Jn 9:40, Jn 10:20, Jn 10:31-39, Jn 12:9, Jn 12:10, Jn 15:18-24, Jn 18:22, He 12:5, Dt 20:3, Pr 24:10, Es 40:30-31, Es 50:4, 1Co 15:58, 2Co 4:1, 2Co 4:16, Ga 6:9, 2Th 3:13
Réciproques : Est 4:13, Jb 4:5, Pr 3:11, Es 53:3, Jr 12:5, Jr 45:3, Jon 2:7, So 3:16, Mt 27:29, Mc 2:16, Mc 2:24, Mc 8:38, Mc 9:14, Mc 14:37, Mc 15:19, Lc 18:1, Jn 8:22, Jn 14:31, Rm 8:35, 2Co 4:18, Ep 3:13, 1Th 2:2, 2Th 3:5, 2Tm 2:3, He 11:27, He 12:12, He 13:13, 1P 2:23, 1P 4:1, 1P 4:16, 1Jn 4:17, Ap 2:3, Ap 13:10
1:4 He 12:2, He 10:32-34, Mt 24:9, 1Co 10:13, 2Tm 4:6-7, Ap 2:13, Ap 6:9-11, Ap 12:11, Ap 17:6, Ap 18:24
Réciproques : Js 23:6, Jr 12:5, Mt 5:39, Rm 7:23, 1Co 9:25, Ep 6:12, Ph 1:30, Col 1:29, 2Tm 2:5, He 12:5, Ap 13:10
1:5 Dt 4:9-10, Ps 119:16, Ps 119:83, Ps 119:109, Pr 3:1, Pr 4:5, Mt 16:9-10, Lc 24:6, Lc 24:8, He 12:7, Pr 3:11-12, Jb 5:17-18, Jb 34:31, Ps 94:12, Ps 118:18, Ps 119:75, Jr 31:18, 1Co 11:32, Jc 1:12, Ap 3:19, He 12:3-4, Js 7:7-11, 2S 6:7-10, 1Ch 13:9-13, 1Ch 15:12-13, Ps 6:1-2, 2Co 4:8-9, 2Co 12:9-10
Réciproques : Lv 26:43, Nb 17:12, Dt 8:5, 2S 7:14, 1R 1:6, Jb 4:5, Jb 33:23, Ps 37:25, Ps 38:1, Ps 73:14, Ps 103:13, Es 1:5, Jr 24:5, Jr 46:28, Lm 3:27, Lm 3:39, Os 7:15, Ha 1:12, Jn 18:11, 1Co 11:30, 2Co 6:13, Ga 6:9, Ep 1:5, Ep 6:17, Col 3:21, 2Th 3:13, He 2:1, He 12:10, He 12:11, He 12:12
1:6 Dt 8:5, Ps 32:1-5, Ps 73:14-15, Ps 89:30-34, Ps 119:71, Ps 119:75, Pr 3:12, Pr 13:24, Es 27:9, Jr 10:24, Jc 1:12, Jc 5:11, Ap 3:19, He 12:7-8, 2S 7:14
Réciproques : Ex 1:12, Dt 4:22, Rt 1:3, 1S 30:3, 2S 12:14, 2S 24:12, 1R 1:6, 2Ch 20:37, Ps 37:25, Ps 39:11, Ps 89:32, Pr 3:11, Pr 19:29, Ez 14:22, Mi 7:9, Ha 1:12, Za 1:15, Mc 3:10, Lc 7:21, Jn 11:3, Jn 16:27, Rm 8:28, 2Co 6:13, Ep 6:17, He 12:10, He 12:11
1:7 Jb 34:31-32, Pr 19:18, Pr 22:15, Pr 23:13-14, Pr 29:15, Pr 29:17, Ac 14:22, 1S 2:29, 1S 2:34, 1S 3:13, 1R 1:6, 1R 2:24-25, Pr 13:24, Pr 29:15
Réciproques : Pr 3:11, Mi 7:9, Za 1:15, Jn 11:3, Ep 6:4, He 12:5, He 12:6, He 12:9, 1P 1:6
1:8 He 12:6, Ps 73:1, Ps 73:14, Ps 73:15, 1P 5:9-10
Réciproques : Dt 23:2, Ps 73:5, Pr 1:32, Os 4:14
1:9 Jn 3:6, Ac 2:30, Rm 1:3, Rm 9:3, Rm 9:5, He 12:7, Ex 20:12, Lv 19:3, Dt 21:18-21, Dt 27:16, Pr 30:17, Ez 22:7, Ep 6:1-4, Ml 1:6, Jc 4:7, Jc 4:10, 1P 5:6, Nb 16:22, Nb 27:16, Jb 12:10, Ec 12:7, Es 42:5, Es 57:16, Za 12:1
Réciproques : Gn 2:7, Gn 5:1, Nb 12:14, 1R 1:31, Jb 2:10, Es 27:9, Es 45:10, Jr 5:3, Jr 38:16, Lm 3:33, Ez 18:4, Ml 2:10, Mt 23:9, Lc 11:13, Lc 11:40, Lc 24:39, Ac 17:28, Rm 4:1, 2Co 7:8, Ep 5:33
1:10 He 12:5-6, Lv 11:44-45, Lv 19:2, Ps 17:15, Ez 36:25-27, Ep 4:24, Ep 5:26-27, Col 1:22, Tt 2:14, 1P 1:15-16, 1P 2:5, 1P 2:9, 2P 1:4
Réciproques : Gn 42:17, Dt 8:16, Jg 14:14, Rt 1:3, 2S 16:12, Jb 37:23, Ps 97:12, Ps 118:18, Ps 119:67, Ps 119:71, Ps 119:75, Ps 149:4, Pr 20:30, Pr 22:15, Pr 27:6, Pr 29:15, Ec 7:3, Es 38:16, Es 48:10, Lm 3:33, Dn 12:10, Ml 3:3, Lc 11:13, Jn 15:2, Rm 5:3, 2Co 1:6, 2Co 4:17, He 2:16, He 3:14, He 12:11, He 12:14
1:11 Ps 89:32, Ps 118:18, Pr 15:10, Pr 19:18, He 12:5-6, He 12:10, Ps 119:165, Es 32:17, Rm 5:3-5, Rm 14:17, 2Co 4:17, Ga 5:22-23, Jc 3:17-18, He 5:14, 1Tm 4:7-8, 2P 2:14
Réciproques : Gn 21:11, Dt 8:16, Jg 14:14, Rt 1:3, Rt 1:20, Jb 9:18, Jb 35:15, Ps 119:50, Ps 119:67, Ps 119:71, Ps 119:75, Pr 22:15, Pr 29:15, Ec 7:3, Es 19:22, Es 38:16, Es 48:10, Jn 15:2, 2Co 1:6, Ph 1:11, 1P 1:6
1:12 He 12:3, He 12:5, Jb 4:3-4, Es 35:3, Ez 7:17, Ez 21:7, Dn 5:6, Na 2:10, 1Th 5:14
Réciproques : Ex 17:12, Lv 11:22, Dt 20:3, Dt 22:4, 1S 17:32, 1S 23:16, Esd 10:4, Ne 6:9, Jb 35:15, Jb 42:11, Ps 31:24, Ps 109:24, Ps 119:50, Jr 31:8, Ez 34:4, Mi 4:6, So 3:16, Mt 12:20, Lc 3:5, Lc 22:32, Jn 11:28, Jn 14:1, Jn 21:15, Ac 18:23, Ac 20:35, 2Co 1:4, 2Co 2:7, Col 3:16, 1Th 4:18, He 13:22, Jc 5:19
1:13 Pr 4:26-27, Es 35:3, Es 35:8-10, Es 40:3-4, Es 42:16, Es 58:12, Jr 18:15, Lc 3:5, Es 35:6, Jr 31:8-9, Ga 6:1, Jud 1:22-23
Réciproques : Lv 11:22, Dt 19:3, Dt 20:3, Dt 22:4, 1S 23:16, Esd 10:4, Ps 5:8, Ps 31:24, Es 57:14, Es 62:10, Mi 4:6, So 3:19, Mt 12:20, Mt 18:14, Lc 22:32, Jn 14:1, Jn 21:15, Ac 18:23, Ac 20:35, Rm 14:21, He 5:2, He 6:1, Jc 5:19
1:14 Gn 13:7-9, Ps 34:14, Ps 38:20, Ps 120:6, Ps 133:1, Pr 15:1, Pr 16:7, Pr 17:14, Es 11:6-9, Mt 5:9, Mc 9:50, Rm 12:18, Rm 14:19, 1Co 1:10, Ga 5:22-23, Ep 4:1-8, 1Th 5:15, 1Tm 6:11, 2Tm 2:22, Jc 3:17-18, 1P 3:11, He 12:10, Ps 94:15, Es 51:1, Lc 1:75, Rm 6:22, 2Co 6:17, 2Co 7:1, Ph 3:12, 1Th 3:13, 1Th 4:7, 1P 1:15-16, 1P 3:13, 2P 3:11, 2P 3:18, 3Jn 1:11, Gn 32:30, Jb 19:26, Jb 33:26, Mt 5:8, 1Co 13:12, 2Co 7:1, Ep 5:5, Ga 3:21, 1Jn 3:2-3, Ap 21:24-27, Ap 22:3-4, Ap 22:11-15
Réciproques : Gn 13:8, Gn 13:9, Gn 23:7, Gn 26:30, Ex 28:36, Lv 15:31, Lv 20:7, Nb 16:5, Dt 13:5, Jg 11:14, Ps 5:4, Ps 25:10, Ps 93:5, Ps 119:131, Ps 120:7, Pr 12:20, Pr 21:21, Es 4:3, Es 35:8, Es 59:20, Mt 5:20, Jn 3:7, Rm 12:9, 1Co 6:9, 1Co 7:15, 1Co 14:1, 2Co 13:11, Ep 4:3, Ep 4:24, Ph 2:14, Ph 4:2, 1Th 5:13, 1Tm 2:2, Ap 21:27
1:15 He 2:1-2, He 3:12, He 4:1, He 4:11, He 6:11, He 10:23-35, Dt 4:9, Pr 4:23, 1Co 9:24-27, 1Co 10:12, 2Co 6:1, 2Co 13:5, 2P 1:10, 2P 3:11, 2P 3:14, 2Jn 1:8, Jud 1:20-21, Lc 22:32, 1Co 13:8, Ga 5:4, Ga 5:4, He 3:12, Dt 29:18, Dt 32:32, Es 5:4, Es 5:7, Jr 2:21, Mt 7:16-18, Js 6:18, Js 7:25-26, Js 22:17-20, Ep 5:3, Col 3:5, Ex 32:21, 1R 14:16, Ac 20:30-31, 1Co 5:6, 1Co 15:33, Ga 2:13, 2Tm 2:16-17, 2P 2:1-2, 2P 2:18
Réciproques : Ex 23:13, Lv 13:46, Lv 14:36, Lv 15:31, Nb 5:3, Dt 11:16, Dt 13:5, Js 7:1, Js 22:5, Js 23:11, 2R 4:39, 2R 10:31, Jb 5:6, Ps 139:24, Pr 5:4, Pr 15:32, Ec 9:18, Ct 7:12, Jr 17:21, Os 10:4, Ml 3:16, Mt 13:25, Mt 25:3, Mc 13:33, Lc 17:3, Lc 21:34, Jn 15:2, Ac 5:11, Ac 8:23, Ac 13:43, Ac 20:28, Rm 6:19, 1Co 6:12, 2Co 7:11, Ga 6:17, 2Th 3:6, 1Tm 3:1, 1Tm 4:16, Tt 2:11, He 6:4, Jc 1:25, 1P 5:2, 2P 1:5, Ap 8:11
1:16 He 13:4, Mc 7:21, Ac 15:20, Ac 15:29, 1Co 5:1-6, 1Co 5:9-11, 1Co 6:15-20, 1Co 10:8, 2Co 12:21, Ga 5:19-21, Ep 5:3, Ep 5:5, Col 3:5, 1Th 4:3-7, Ap 2:20-23, Ap 21:8, Ap 22:15, Gn 25:31-34, Gn 27:36
Réciproques : Gn 25:33, Gn 25:34, Gn 26:34, Lv 13:46, Nb 5:3, Nb 14:31, Dt 21:16, Js 7:1, Ps 106:24, Ps 139:24, Pr 5:4, Ec 9:18, Jr 17:21, Jr 31:1, Mt 4:3, Mt 25:11, Mc 4:15, Lc 14:18, Jn 6:27, 1Co 6:9, 1Co 6:12, 2Co 7:11, 2Th 3:6, 1Tm 1:9
1:17 Gn 27:31-41, He 6:8, Pr 1:24-31, Jr 6:30, Mt 7:23, Mt 25:11-12, Lc 13:24-27, He 6:4-6, He 10:26-29
Réciproques : Gn 25:34, Gn 27:34, Gn 27:38, Nb 14:31, Nb 14:39, Dt 1:45, Dt 21:16, Jg 11:3, Ez 48:20, Mt 5:25, Mc 9:24, Lc 13:25, Rm 11:7, 2Co 7:10
1:18 Ex 19:12-19, Ex 20:18, Ex 24:17, Dt 4:11, Dt 5:22-26, Rm 6:14, Rm 8:15, 2Tm 1:7
Réciproques : Ex 19:16, Ex 19:24, Lv 27:34, Nb 4:15, Dt 4:10, Dt 4:36, Dt 5:5, Dt 5:23, Dt 9:15, Dt 10:4, Jg 5:5, 1R 8:12, 1R 19:11, 2Ch 6:1, Ne 9:13, Jb 3:5, Jb 40:6, Ps 50:3, Ps 83:15, Ps 144:5, Ez 10:5, Jl 2:2, 2Co 3:9, Ga 4:25, Ap 4:5, Ap 8:5
1:19 Ex 19:16-19, 1Co 15:52, 1Th 4:16, Ex 20:1-17, Ex 20:22, Dt 4:12, Dt 4:33, Dt 5:3-22, Ex 20:18-19, Dt 5:24-27, Dt 18:16
Réciproques : Dt 4:10, Dt 5:27, Dt 10:4, Ez 10:5, Ap 8:5
1:20 Dt 33:2, Rm 3:19-20, Ga 2:19, Ga 3:10, Ex 19:13, Ex 19:16
Réciproques : Ex 3:5, Ex 19:12, Ex 34:3, Lv 20:16, Ne 4:14, Ez 20:40
1:21 Ex 19:16, Ex 19:19, Ps 119:120, Es 6:3-5, Dn 10:8, Dn 10:17, Ap 1:17
Réciproques : Ex 3:6, Ex 19:12, Ne 4:14, Dn 10:7, Ha 3:2, Lc 2:9, Ac 24:25
1:22 Ps 2:6, Ps 48:2, Ps 132:13-14, Es 12:6, Es 14:32, Es 28:16, Es 51:11, Es 51:16, Es 59:20, Es 60:14, Jl 2:32, Rm 11:26, Ga 4:26, Ap 14:1, He 13:14, Ps 48:2, Ps 87:3, Mt 5:35, Ph 3:20, Ap 3:12, Ap 21:2, Ap 21:10, Ap 22:19, He 3:12, He 9:14, He 10:31, Dt 5:26, Js 3:10, 2R 19:4, Ps 42:2, Ps 84:2, Jr 10:10, Dn 6:26, Os 1:10, Mt 16:16, Rm 9:26, 1Th 1:9, Ap 7:2, Dt 33:2, Ps 68:17, Dn 7:10, Jud 1:14, Ap 5:11-12
Réciproques : Dt 12:5, 2S 5:7, 1R 11:36, 1R 22:19, 1Ch 11:5, 2Ch 32:19, Ps 9:11, Ps 15:1, Ps 24:3, Ps 46:4, Ps 48:1, Ps 50:2, Ps 68:16, Ps 87:5, Ps 89:5, Ps 99:2, Ps 107:7, Es 1:21, Es 8:18, Es 10:24, Es 24:23, Es 25:6, Es 27:13, Es 56:7, Es 65:11, Jr 17:25, Za 3:7, Za 8:4, Mc 12:25, Ep 1:10, Ep 1:22, Ep 2:19, Ep 5:27, 1Tm 3:15, He 11:10, He 11:16, Ap 7:9, Ap 13:6
1:23 Ps 89:7, Ps 111:1, Ac 20:28, Ep 1:22, Ep 5:24-27, Col 1:24, 1Tm 3:5, Ex 4:22, Ex 13:2, Dt 21:17, Ps 89:27, Jr 31:9, Jc 1:18, Ap 14:4, Ex 32:32, Ps 69:28, Lc 10:20, Ph 4:3, Ap 13:8, Ap 20:15, He 6:10-12, He 9:27, Gn 18:25, Ps 50:5-6, Ps 94:2, Ps 96:13, Ps 98:9, Mt 25:31-34, Jn 5:27, 2Th 1:5-7, 1P 2:23, He 11:4, He 11:40, Ec 12:7, 1Co 13:12, 1Co 15:49, 1Co 15:54, 2Co 5:8, Ph 1:21-23, Ph 3:12-21, Col 1:12, Ap 7:14-17
Réciproques : Gn 49:29, Gn 49:33, Ex 12:29, Nb 3:13, Nb 3:40, Dt 15:19, Jg 11:27, 1Ch 2:42, Jb 31:28, Ps 68:16, Ps 87:3, Ps 89:5, Ez 13:9, Za 3:7, Mc 12:25, Ac 10:22, Rm 8:4, Rm 8:10, 2Co 7:1, 2Co 13:9, 1Th 5:3, He 13:21, Ap 13:6
1:24 He 7:22, He 8:6, He 8:8, 1Tm 2:5, He 13:20, Es 55:3, Jr 31:31-33, He 9:15, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, He 9:21, He 10:22, He 11:28, Ex 24:8, 1P 1:2, He 11:4, Gn 4:10, Mt 23:35, Lc 11:51
Réciproques : Ex 12:22, Ex 12:23, Ex 24:6, Ex 29:20, Lv 1:5, Lv 3:13, Lv 5:9, Lv 7:2, Lv 14:7, Lv 16:14, Nb 19:4, Dt 18:18, 2R 23:3, Ps 50:5, Ps 68:35, Ps 130:4, Es 42:6, Es 49:8, Es 52:15, Ez 16:60, Ez 43:18, Ha 2:11, Lc 19:42, 2Co 3:6, Ga 4:24, He 9:19, He 11:40, 1P 4:17, 1Jn 3:12, 1Jn 5:6, Ap 6:10, Ap 21:8
1:25 He 8:5, Ex 16:29, 1R 12:16, Es 48:6, Es 64:9, Mt 8:4, 1Th 5:15, 1P 1:22, Ap 19:10, Ap 22:9, Pr 1:24, Pr 8:33, Pr 13:18, Pr 15:32, Jr 11:10, Ez 5:6, Za 7:11, Mt 17:5, Ac 7:35, He 2:1-3, He 3:17, He 10:28-29, Nb 32:15, Dt 30:17, Js 22:16, 2Ch 7:19, Pr 1:32, 2Tm 4:4
Réciproques : Ex 7:14, Ex 10:3, Ex 20:22, Ex 23:21, Lv 26:14, Nb 9:13, Nb 16:49, Dt 4:10, Dt 4:36, Dt 5:29, Dt 18:18, Dt 18:19, Js 1:18, Js 22:15, 2R 5:11, 2Ch 15:2, Ne 9:17, Ps 2:11, Ps 68:21, Ps 85:8, Ps 95:8, Pr 5:7, Pr 10:17, Es 28:12, Es 30:15, Es 49:1, Jr 3:3, Jr 8:5, Jr 13:10, Jr 17:27, Jr 25:4, Jr 29:19, Jr 35:13, Jr 38:21, Ez 3:19, Ez 33:9, Mi 5:8, Ml 3:2, Mt 3:10, Mt 5:22, Mt 21:41, Mt 22:3, Mt 23:33, Mt 27:51, Mc 9:7, Lc 9:35, Lc 14:21, Lc 14:24, Jn 3:18, Jn 8:24, Jn 12:48, Ac 3:23, Ac 4:12, Ac 13:40, Rm 2:3, 2Co 3:11, 2Co 6:1, Ep 5:15, Tt 1:14, He 2:3, He 3:12, He 4:1, He 10:27, He 13:22, 1P 4:17, Ap 20:15
1:26 Ex 19:18, Ps 114:6-7, Ha 3:10, He 12:27, Es 2:19, Es 13:13, Jl 3:16, Ag 2:6-7, Ag 2:22
Réciproques : Ex 20:22, Dt 18:19, 1R 19:11, Jb 9:6, Jb 26:11, Ps 18:9, Ps 29:8, Ps 68:8, Pr 1:24, Es 30:32, Ez 21:27, Ez 26:15, Ez 31:16, Ez 38:19, So 1:14, Ag 2:21, Mt 17:5, Mc 9:7, Lc 9:35, Lc 14:21, Lc 14:24, Ac 6:14, He 2:1
1:27 Ps 102:26-27, Ez 21:27, Mt 24:35, 2P 3:10-11, Ap 11:15, Ap 21:1
Réciproques : Jb 26:11, Es 13:13, Es 66:22, Ez 26:15, Ez 31:16, Ag 2:21, Mt 24:7, Lc 21:10, He 1:11, He 10:9, He 12:26
1:28 Es 9:7, Dn 2:44, Dn 7:14, Dn 7:27, Mt 25:34, Lc 1:33, Lc 17:20-21, 1P 1:4-5, Ap 1:6, Ap 5:10, He 3:6, He 10:23, Ps 19:14, Es 56:7, Rm 12:1-2, Ep 1:6, Ep 5:10, Ph 4:18, 1P 2:5, 1P 2:20, He 4:16, He 5:7, He 10:19, He 10:22, Lv 10:3, Ps 2:11, Ps 89:7, Pr 28:24, Rm 11:20, 1P 1:17, Ap 15:4
Réciproques : Gn 17:1, Gn 18:30, Gn 22:12, Ex 15:11, Ex 19:21, Ex 20:26, Ex 30:20, Nb 10:17, Nb 16:21, Dt 10:12, Dt 28:58, Js 3:4, Js 24:23, 1R 8:40, 1R 13:26, 1Ch 21:30, 1Ch 28:9, Ne 4:14, Jb 34:19, Ps 5:7, Ps 24:3, Ps 119:120, Ec 5:1, Es 66:22, Ag 1:12, Mt 10:28, Mt 12:28, Mt 16:18, Mc 4:41, Lc 8:47, Lc 12:32, Ac 5:11, Rm 12:11, 1Co 9:25, 2Co 5:9, 2Co 7:1, 2Co 8:7, Ph 2:12, He 10:9, He 11:10, 1Jn 4:18
1:29 He 10:27, Ex 24:17, Nb 11:1, Nb 16:35, Dt 4:24, Dt 9:3, Ps 50:3, Ps 97:3, Es 66:15, Dn 7:9, 2Th 1:8
Réciproques : Gn 18:30, Ex 15:11, Ex 19:21, Ex 19:24, Ex 20:26, Ex 30:20, Ex 34:7, Lv 10:3, Nb 16:21, Dt 5:25, Dt 28:58, Dt 29:20, Dt 32:22, Js 3:4, Js 24:23, 1S 12:24, 2S 22:9, 1R 13:26, 1R 19:12, 2R 1:10, 2R 13:3, 1Ch 21:30, Ne 4:14, Jb 37:22, Ps 2:11, Ps 5:7, Ps 33:8, Ps 37:20, Ps 78:21, Ps 89:7, Ps 89:46, Ps 106:18, Ps 119:120, Ec 5:1, Es 10:17, Es 30:27, Es 33:14, Jr 15:14, Lm 1:13, Ez 1:4, Ez 1:27, Ez 15:4, Ez 38:18, Dn 6:26, Ml 1:14, Mt 10:28, Lc 3:9, Ph 2:12, 1Tm 6:21, He 10:31, 1Jn 4:8
1:1 He 6:10-11, He 10:24, Jn 13:34-35, Jn 15:17, Ac 2:1, Ac 2:44-46, Ac 4:32, Rm 12:9-10, Ga 5:6, Ga 5:13, Ga 5:22, Ep 4:3, Ep 5:2, Ph 2:1-3, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, 1P 1:22, 1P 2:17, 1P 3:8, 1P 4:8, 2P 1:7, 1Jn 2:9-10, 1Jn 3:10-18, 1Jn 3:23, 1Jn 4:7-11, 1Jn 4:20, 1Jn 4:21, 1Jn 5:1, 2Jn 1:5-6, Ap 2:4
Réciproques : Gn 13:8, Gn 43:29, Gn 49:1, 1S 30:21, 2Ch 11:4, 2Ch 28:11, Jb 1:4, Ps 133:1, Mt 25:35, Ac 6:1, Ac 21:17, He 13:16, He 13:22, Jc 1:16, 1Jn 3:14
1:2 Lv 19:34, Dt 10:18-19, 1R 17:10-16, 2R 4:8, Jb 31:19, Jb 31:32, Es 58:7, Mt 25:35, Mt 25:43, Ac 16:15, Rm 12:13, Rm 16:23, 1Tm 3:2, 1Tm 5:10, Tt 1:8, 1P 4:9, Gn 18:2-10, Gn 19:1-3, Jg 13:15-25, Mt 25:40
Réciproques : Gn 18:6, Gn 19:2, Gn 19:3, Gn 24:44, Ex 2:20, Lv 25:35, Dt 14:29, Jg 19:15, Jg 19:20, 1R 17:11, 2R 4:10, Es 16:3, Lc 14:13, Lc 19:5, Ac 10:23, Ac 21:17, Ac 28:2, Ga 4:14, He 13:16
1:3 He 10:34, Gn 40:14-15, Gn 40:23, Jr 38:7-13, Mt 25:36, Mt 25:43, Ac 16:29-34, Ac 24:23, Ac 27:3, Ep 4:1, Ph 4:14-19, Col 4:18, 2Tm 1:16-18, Ne 1:3-4, Rm 12:15, 1Co 12:26, Ga 6:1-2, 1P 3:8
Réciproques : 1S 11:4, 2S 19:24, Jb 2:11, Jb 6:14, Jb 19:21, Jb 42:11, Ec 11:2, Es 58:7, Mt 18:31, Mt 27:2, Ac 12:5, Ac 20:35, Ac 28:15, Ph 2:7, 1Th 3:6, 1Th 5:14, He 10:24, 2P 1:13
1:4 Gn 1:27-28, Gn 2:21, Gn 2:24, Lv 21:13-15, 2R 22:14, Pr 5:15-23, Es 8:3, 1Co 7:2-16, 1Co 9:5, 1Tm 3:2, 1Tm 3:4, 1Tm 3:12, 1Tm 5:14, Tt 1:6, He 12:16, 1Co 6:9, Ga 5:19, Ga 5:21, Ep 5:5, Col 3:5-6, Ap 22:15, Ps 50:16-22, Ml 3:5, 1Co 5:13, 2Co 5:10
Réciproques : Gn 2:22, Gn 12:15, Gn 12:17, Gn 20:7, Gn 20:9, Gn 34:7, Gn 39:9, Ex 20:14, Lv 15:18, Lv 15:24, Lv 18:20, Nb 5:16, Nb 5:18, Dt 22:22, Rt 4:10, 2S 11:27, Jb 31:2, Jb 31:12, Ps 50:18, Pr 5:11, Pr 5:22, Pr 6:32, Jr 5:7, Jr 23:10, Ez 18:6, Ez 22:11, Mt 8:14, Mt 19:6, Mc 10:11, Lc 20:34, Jn 2:1, Jn 2:2, Jn 4:18, Ac 15:20, 1Co 6:18, 1Co 7:28, 1Co 7:38, 1Co 16:14, 2Co 12:21, Ep 5:3, 1Th 4:3, 1Th 4:4, 1Tm 1:10, 1Tm 4:3, 2P 2:10, Ap 2:14, Ap 21:8
1:5 Ex 20:17, Js 7:21, Ps 10:3, Ps 119:36, Jr 6:13, Ez 33:31, Mc 7:22, Lc 8:14, Lc 12:15-21, Lc 16:13-14, Rm 1:29, 1Co 5:11, 1Co 6:10, Ep 5:3, Ep 5:5, Col 3:5, 1Tm 3:3, 1Tm 6:9-10, 2P 2:3, 2P 2:14, Jud 1:11, Ex 2:21, Mt 6:25, Mt 6:34, Lc 3:14, Ph 4:11-12, 1Tm 6:6-8, Gn 28:15, Dt 31:6, Dt 31:8, Js 1:5, 1S 12:22, 1Ch 28:20, Ps 37:25, Ps 37:28, Es 41:10, Es 41:17
Réciproques : Gn 14:23, Gn 15:1, Gn 21:22, Gn 23:13, Gn 26:28, Gn 30:31, Gn 31:3, Gn 43:21, Ex 3:12, Ex 16:20, Ex 40:29, Lv 11:29, Lv 25:20, Dt 5:21, Dt 8:3, Dt 23:24, 1R 6:13, 1R 8:57, 1R 17:6, 1R 18:2, 1R 19:5, 2R 4:13, Est 9:15, Ps 22:1, Ps 23:1, Ps 27:9, Ps 73:23, Ps 94:14, Ps 124:1, Pr 10:3, Pr 13:25, Pr 19:23, Es 42:16, Es 62:4, Es 62:12, Jr 1:8, Jr 14:9, Jr 45:5, Mt 6:19, Lc 10:19, Lc 12:22, Lc 12:31, Lc 18:30, Jn 21:5, Ac 11:29, Rm 12:16, 1Co 7:21, 2Co 4:9, Ep 6:17, Ph 4:5, 1Tm 6:8, Jc 3:13, 1P 1:15, 1P 2:12, 1P 5:7, 2P 3:11
1:6 He 4:16, He 10:19, Ep 3:12, Gn 15:1, Ex 18:4, Dt 33:26, Dt 33:29, Ps 18:1-2, Ps 27:1-3, Ps 27:9, Ps 33:20, Ps 40:17, Ps 54:4, Ps 63:7, Ps 94:17, Ps 115:9-11, Ps 118:7-9, Ps 124:8, Ps 146:3, Es 41:10, Es 41:14, Rm 8:31, Ps 56:4, Ps 56:11, Ps 56:12, Ps 118:6, Dn 3:16-18, Mt 10:28, Lc 12:4-5
Réciproques : Gn 26:24, Gn 28:15, Ex 40:29, Lv 25:20, Nb 13:20, Dt 1:21, Dt 8:3, Dt 20:3, Js 17:18, 1S 23:17, 1S 30:6, 2S 10:12, 1R 17:6, 1R 17:8, 1R 18:2, Ne 4:14, Ps 23:1, Ps 46:2, Ps 91:5, Ps 121:2, Ps 124:1, Pr 10:3, Pr 19:23, Es 41:17, Es 50:7, Jr 1:8, Jr 40:5, Mt 6:25, Mt 6:34, Lc 1:30, Lc 3:14, Lc 10:19, Lc 18:30, Ac 11:29, Ac 12:6, Ep 6:17, Ph 1:28, Ph 4:5, Ph 4:11, 1Tm 6:8, He 11:23, 1P 5:7
1:7 He 13:17, He 13:24, Mt 24:45, Lc 12:42, Ac 14:23, 1Th 5:12-13, 1Tm 3:5, Lc 8:11, Ac 4:31, Ac 13:46, Rm 10:17, 1Th 2:13, Ap 1:9, Ap 6:9, Ap 20:4, He 6:12, Ct 1:8, 1Co 4:16, 1Co 11:1, Ph 3:17, 1Th 1:6, 2Th 3:7, 2Th 3:9, Ac 7:55-60, 1Co 10:13
Réciproques : Gn 31:40, Lv 13:3, Jg 7:17, Pr 5:13, Ac 15:6, Rm 12:8, 1Co 16:18, Ga 2:6, Ep 4:5, 1Th 3:6, 1Tm 5:17, 2Tm 2:7, He 4:1, He 4:12, Jc 5:10
1:8 He 1:12, Ps 90:2, Ps 90:4, Ps 102:27-28, Ps 103:17, Es 41:4, Es 44:6, Ml 3:6, Jn 8:56-58, Jc 1:17, Ap 1:4, Ap 1:8, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 1:18
Réciproques : Gn 43:12, Ex 3:14, Ex 3:15, Ex 38:1, Ps 9:7, Ps 93:2, Ps 102:12, Es 30:33, Es 43:13, Es 46:4, Lm 5:19, Mi 5:2, Ha 1:12, Ha 3:6, Jn 1:1, Jn 1:15, Jn 8:58, Rm 16:26, 2Co 1:19, 2Co 1:20, Ph 2:6, Col 1:17, 1Tm 6:16, 2Tm 1:3, He 7:24, Ap 4:8
1:9 Mt 24:4, Mt 24:24, Ac 20:30, Rm 16:17-18, 2Co 11:11-15, Ga 1:6-9, Ep 4:14, Ep 5:6, Col 2:4, Col 2:8, 2Th 2:2, 1Tm 4:1-3, 1Tm 6:3-5, 1Tm 6:20, 1Jn 4:1, Jud 1:3, Ac 20:32, 2Co 1:21, Ga 6:1, 2Th 2:17, 2Tm 2:1-2, He 9:9-10, Lv 11:1-47, Dt 14:3-21, Ac 10:14-16, Rm 14:2, Rm 14:6, Rm 14:17, 1Co 6:13, 1Co 8:8, Col 2:16-20, 1Tm 4:3-5, Tt 1:14-15
Réciproques : Lv 11:2, Ps 112:8, Es 55:2, Mt 15:9, Mt 15:11, Mc 7:15, Lc 5:38, Jn 6:63, Ac 13:43, Ac 16:5, Rm 1:11, Rm 3:1, 1Co 3:12, 1Co 13:3, 1Co 14:6, 2Co 11:3, Ga 2:13, Col 2:20, 1Tm 1:4, 1Tm 4:8, 1Tm 4:16, 2Tm 2:14, 2Tm 3:10, He 7:18, Jc 1:6, Jc 2:14, 2P 1:12
1:10 1Co 5:7-8, 1Co 9:13, 1Co 10:17, 1Co 10:20, Nb 3:7-8, Nb 7:5
Réciproques : Gn 8:20, Ex 27:1, Ex 37:25, Ex 38:1, Ex 40:6, Ex 40:29, Nb 7:84, Dt 26:4, Jg 21:4, 2Ch 7:7, Es 6:6, Es 19:19, Es 53:10, Es 60:7, Ez 44:29, Ez 45:17, Lc 5:38
1:11 Ex 29:14, Lv 4:5-7, Lv 4:11, Lv 4:12, Lv 4:16-21, Lv 6:30, Lv 9:9, Lv 9:11, Lv 16:14-19, Lv 16:27, Nb 19:3
Réciproques : Ex 33:7, Lv 1:16, Lv 6:11, Lv 8:17, Nb 15:35, Ez 43:21, Mt 21:39, Mt 27:32, Mc 12:8, Jn 19:17, Ap 14:20
1:12 He 2:11, He 9:13-14, He 9:18, He 9:19, He 10:29, Jn 17:19, Jn 19:34, 1Co 6:11, Ep 5:26, 1Jn 5:6-8, Lv 24:23, Nb 15:36, Js 7:24, Mc 15:20-24, Jn 19:17-18, Ac 7:58
Réciproques : Lv 9:11, Lv 17:11, Nb 15:35, Ps 22:6, Ez 43:21, Mt 27:31, Mt 27:32, Lc 20:15, Lc 23:33, Ac 14:19, 1Co 1:2, He 10:10, He 10:14, He 13:22, 1Jn 5:8, Ap 7:14, Ap 11:8, Ap 14:20
1:13 He 11:26, He 12:3, Mt 5:11, Mt 10:24-25, Mt 16:24, Mt 27:32, Mt 27:39-44, Lc 6:22, Ac 5:41, 1Co 4:10-13, 2Co 12:10, 1P 4:4, 1P 4:14-16
Réciproques : Ps 31:11, Ps 96:8, Ps 109:25, Ps 119:22, Ct 3:11, Jr 20:8, Jr 20:18, Mc 8:34, Mc 8:38, Mc 15:19, Lc 9:26, Lc 23:33, Jn 8:22, Jn 8:48, Ac 7:58, Ac 14:19, Ac 17:32, 1Co 7:29, 1Co 13:7, 2Co 6:8, 1Tm 4:10, He 10:33, Ap 2:3, Ap 20:9
1:14 He 4:9, He 11:9-10, He 11:12-16, He 12:22, Mi 2:10, 1Co 7:29, 2Co 4:17-18, 2Co 5:1-8, Ph 3:20, Col 3:1-3, 1P 4:7, 2P 3:13-14
Réciproques : Gn 47:9, Jn 14:2, 2Co 5:6, He 11:14, He 11:16, Ap 21:2
1:15 He 7:25, Jn 10:9, Jn 14:6, Ep 2:18, Col 3:17, 1P 2:5, Lv 7:12, 2Ch 7:6, 2Ch 29:31, 2Ch 33:16, Esd 3:11, Ne 12:40, Ne 12:43, Ps 50:14, Ps 50:23, Ps 69:30-31, Ps 107:21-22, Ps 116:17-19, Ps 118:19, Ps 136:1-26, Ps 145:1-21, Es 12:1-2, Ep 5:19-20, Col 1:12, Col 3:16, 1P 4:11, Ap 4:8-11, Ap 5:9-14, Ap 7:9-12, Ap 19:1-6, Gn 4:3-4, Os 14:2, Rm 6:19, Rm 12:1, Ps 18:49, Mt 11:25, Lc 10:21
Réciproques : Gn 8:20, Lv 1:17, Lv 22:29, Nb 7:62, Nb 29:25, Dt 12:14, Dt 26:3, Dt 33:19, Ps 4:5, Ps 9:1, Ps 19:14, Ps 27:6, Ps 51:15, Ps 63:3, Ps 66:13, Ps 92:1, Ps 96:8, Ps 100:4, Ps 107:31, Ps 118:2, Ps 118:27, Ps 119:108, Ps 145:10, Pr 22:18, Ct 4:11, Ct 7:9, Es 26:13, Es 43:21, Es 56:7, Es 57:19, Es 60:7, Jr 17:26, Jr 33:11, Jr 33:18, Ez 20:40, Ez 43:27, Ez 45:17, Dn 6:10, Jon 2:9, Ml 1:11, Ml 3:3, Mt 13:23, Jn 14:13, Rm 1:8, Rm 16:27, 1Co 15:58, 2Co 4:15, Ep 3:21, Ep 5:4, Ph 1:11, Ph 2:17, Col 2:7, Col 3:15, 1Th 5:18
1:16 He 13:1-2, Ps 37:3, Mt 25:35-40, Lc 6:35-36, Ac 9:36, Ac 10:38, Ga 6:10, 1Th 5:15, 2Th 3:13, 3Jn 1:11, Lc 18:22, Rm 12:13, 2Co 9:12-13, Ga 6:6, Ep 4:28, Ph 4:14, 1Tm 6:18, Phm 1:6, He 6:10, Ps 51:19, Mi 6:7-8, Ph 4:18
Réciproques : Gn 8:20, Lv 1:17, Nb 6:21, Nb 15:4, Dt 15:10, Dt 33:19, Ps 4:5, Ps 34:14, Ps 37:21, Ps 37:23, Ps 37:27, Ps 51:17, Ps 96:8, Ps 112:9, Pr 22:9, Pr 28:27, Pr 31:20, Es 60:7, Jr 33:18, Ml 1:11, Ml 3:3, Mt 5:42, Mt 6:2, Mt 13:23, Lc 11:41, Lc 21:23, Jn 5:29, Ac 10:4, Ac 20:35, Rm 8:8, Rm 15:16, 1Co 15:58, 2Co 4:15, 2Co 8:10, Ga 2:10, Ep 3:21, Ph 1:11, Ph 2:17, Col 1:10, 1Th 4:1, 1Tm 2:3, He 13:21, 1P 2:5, 1P 3:11, 1P 4:9, 1Jn 3:17
1:17 He 13:7, 1S 8:19, 1S 15:19-20, Pr 5:13, Ph 2:12, Ph 2:29, 1Th 5:12-13, 2Th 3:14, 1Tm 5:17, Gn 16:9, 1Co 16:16, Ep 5:21, Jc 4:7, 1P 5:5, Ez 3:17-21, Ez 33:2, Ez 33:7-9, Ac 20:24-26, Ac 20:28, 1Co 4:1-2, 1P 5:2-3, Lc 16:2, Rm 14:12, 2Co 5:10-11, Ph 1:4, Ph 2:16, Ph 4:1, 1Th 2:19-20, 1Th 3:9-10, Ex 32:31, Jr 13:17, Ph 3:18
Réciproques : Nb 18:1, Nb 31:30, 1S 25:12, Ct 3:3, Es 52:8, Es 62:6, Jr 6:17, Ez 3:20, Ez 34:10, Os 9:8, Mt 18:31, Lc 9:10, Lc 12:42, Lc 14:21, Ac 15:6, Ac 20:31, Rm 12:8, 1Co 12:28, 2Co 6:5, 2Co 12:15, Ga 2:6, Ep 4:12, 1Th 2:8, 2Tm 4:5, Phm 1:20, He 13:24, Jc 3:1
1:18 Rm 15:30, Ep 6:19-20, Col 4:3, 1Th 5:25, 2Th 3:1, Ac 23:1, Ac 24:16, 2Co 1:12, 1Tm 1:5, 1P 3:16, 1P 3:21, Rm 12:17, Rm 13:13, Ph 4:8, 1Th 4:12, 1P 2:12
Réciproques : Gn 31:37, Gn 43:21, Gn 44:7, Ne 1:11, Rm 13:5, 2Co 1:11, Jc 5:16
1:19 Rm 1:10-12, Rm 15:31-32, Phm 1:22
Réciproques : Col 4:3, 1Th 5:25, 2Th 3:1, Phm 1:9, 2Jn 1:12
1:20 Rm 15:33, Rm 16:20, 1Co 14:33, 2Co 13:11, Ph 4:9, 1Th 5:23, 2Th 3:16, Ac 2:24, Ac 2:32, Ac 3:15, Ac 4:10, Ac 5:30, Ac 10:40-41, Ac 13:30, Ac 17:31, Rm 1:4, Rm 4:24-25, Rm 8:11, 1Co 6:14, 1Co 15:15, 2Co 4:14, Ga 1:1, Ep 1:20, Col 2:12, 1Th 1:10, 1P 1:21, Ps 23:1, Ps 80:1, Es 40:11, Es 63:11, Ez 34:23, Ez 37:24, Jn 10:11, Jn 10:14, 1P 2:25, 1P 5:4, He 9:20, He 10:22, Ex 24:8, Za 9:11, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, 2S 23:5, 1Ch 16:17, Es 55:3, Es 61:8, Jr 32:40, Ez 37:26, He 9:16-17
Réciproques : Gn 9:16, Gn 15:18, Nb 10:33, Dt 27:7, Dt 29:9, 2R 23:3, Ps 50:5, Ps 105:10, Ps 111:9, Ec 12:11, Ct 4:16, Es 9:6, Es 24:5, Es 26:12, Es 42:6, Es 54:10, Jr 31:31, Ez 16:60, Ez 34:25, Dn 9:27, Za 13:7, Lc 2:14, Jn 10:2, Jn 10:16, Jn 14:27, Jn 16:33, Jn 21:15, Jn 21:16, Ac 10:36, Ac 10:43, Ac 16:5, Rm 5:1, Rm 10:7, 1Co 11:25, 1Co 15:4, 1Co 15:13, 2Co 3:6, 2Co 5:15, Ga 4:24, Ep 2:14, Ep 3:20, Ph 1:6, Ph 4:7, Col 1:20, He 5:7, He 7:22, He 9:15, He 10:29, He 12:24, 1P 5:10, 1Jn 5:6, Ap 14:6
1:21 He 12:23, Dt 32:4, Ps 138:8, Jn 17:23, Ep 3:16-19, Col 1:9-12, Col 4:12, 1Th 3:13, 1Th 5:23, 2Th 2:17, 1P 5:10, 2Co 9:8, Ep 2:10, Ph 1:11, 2Th 2:17, 1Tm 5:10, He 10:36, Mt 7:21, Mt 12:50, Mt 21:31, Jn 7:17, Rm 12:2, 1Th 4:3, 1P 4:2, 1Jn 2:17, Ph 2:13, He 13:16, Rm 12:1, Rm 14:17-18, Ph 4:18, Col 3:20, 1Jn 3:22, Jn 16:23-24, Ep 2:18, Ph 1:11, Ph 4:13, Col 3:17, 1P 2:5, Ps 72:18-19, Rm 16:27, Ga 1:5, Ph 2:11, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, 2Tm 4:18, 1P 5:11, 2P 3:18, Jud 1:25, Ap 4:6, Ap 5:9, Ap 5:13, Mt 6:13, Mt 28:20
Réciproques : Dt 27:7, Dt 29:9, 2S 22:33, 1R 8:58, 1Ch 29:18, Esd 10:11, Ne 4:6, Jb 33:29, Ps 37:27, Ps 57:2, Ps 104:31, Ps 110:3, Ps 119:5, Ps 119:35, Ps 143:10, Pr 16:7, Ct 4:16, Es 54:10, Es 61:8, Ez 36:27, Ez 37:26, Dn 9:27, Ag 1:14, Mt 6:10, Mt 20:1, Mt 26:10, Mc 14:6, Mc 14:24, Lc 2:14, Jn 3:21, Jn 16:33, Ac 9:36, Ac 16:5, Rm 4:24, Rm 8:8, Rm 11:36, 1Co 12:6, 1Co 15:58, 2Co 5:15, 2Co 13:9, Ep 3:7, Ep 3:20, Ep 3:21, Ep 4:1, Ep 6:6, Ph 1:6, Ph 3:12, Ph 4:9, Col 1:10, Col 1:20, Col 1:22, Col 1:28, Col 1:29, Col 2:12, 1Th 1:3, Tt 3:1, Jc 1:4, Jc 3:2, Ap 1:6
1:22 He 13:1-3, He 13:12-16, He 2:1, He 3:1, He 3:12, He 3:13, He 4:1, He 4:11, He 6:11-12, He 10:19-39, He 12:1-2, He 12:12-16, He 12:25-28, 2Co 5:20, 2Co 6:1, 2Co 10:1, Phm 1:8-9, Ga 6:11, 1P 5:12
Réciproques : Jb 36:2, Jr 29:1, Ac 13:15, Rm 12:1, Rm 12:8, Rm 15:15, 1Co 14:3, 2Co 8:17, 1Th 2:11, 1Th 4:1, 2Tm 4:2
1:23 Ac 16:1-3, 1Th 3:2, Phm 1:1, 1Tm 6:12, 2Tm 1:8, Ap 7:14, Rm 15:25, Rm 15:28, Phm 1:22
Réciproques : Rm 16:21, 2Co 1:1, 2Co 6:5, Ga 3:7, Ph 1:1, 1Th 1:1, 1Tm 3:14, 2Jn 1:12
1:24 Rm 16:1-16, He 13:7, He 13:17, 2Co 1:1, 2Co 13:13, Ph 1:1, Ph 4:22, Col 1:2, Phm 1:5, Rm 16:21-23, Ac 18:2, Ac 27:1
Réciproques : Ac 21:7, Rm 12:8, 1Co 12:28, 1Co 16:20, 1Tm 5:17
1:25 Rm 1:7, Rm 16:20, Rm 16:24, Ep 6:24, 2Tm 4:22, Tt 3:15, Ap 22:21
Réciproques : Col 4:18, 1Tm 6:21, 2Tm 4:4

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Hébreux 1
  • 1.1 Dieu ayant autrefois parlé aux pères, à plusieurs reprises et en plusieurs manières, par les prophètes, nous a parlé en ces derniers jours par le Fils,
    Notre épître s'ouvre par l'affirmation du grand fait de la révélation, sur lequel reposait la foi des fidèles de l'ancienne comme de la nouvelle Alliance.
    Dieu a parlé. Cet exorde rappelle le prologue de l'évangile de Jean ; mais au lieu de prendre son point de départ dans les profondeurs de l'éternité et de nous présenter d'emblée "la Parole qui était au commencement avec Dieu," l'auteur de l'épître aux Hébreux se place sur le terrain de l'histoire et envisage la Parole divine telle qu'elle s'est manifestée dans les prophètes et dans le Fils. C'est ce que porte littéralement le grec : la Parole divine pénètre ses organes, habite en eux, et ne les emploie pas comme des instruments passifs.
    Dieu a parlé par les prophètes à plusieurs reprises et en plusieurs manières. Ces deux termes indiquent, le premier, que la révélation de l'Ancien Testament a eu un caractère morcelé, et s'est produite en des occasions multiples, pendant des siècles ; le second qu'elle a présenté une grande variété, soit dans les modes de communication, (Nombres 12.6-8) soit dans sa teneur (loi, prophétie, promesses, menaces), soit dans son appropriation au développement d'Israël et dans son perfectionnement graduel.
    Cette variété est une richesse ; elle donne à l'Ancien Testament une grande valeur pédagogique, mais elle fait aussi son infériorité : fragmentaire et progressive, la révélation de l'ancienne Alliance est incomplète ; la révélation une et définitive n'a été donnée que dans le Fils ou dans un Fils ; l'article manque en grec, soit parce que le mot fils est assimilé à un nom propre, soit parce que l'organe de la révélation est présenté comme un être qui a la qualité de fils et qui possède les attributs énumérés dans Hébreux 1.2 et suivants
    Enfin, l'auteur fait ressortir que la parole adressée aux pères a retenti autrefois, dans une période close depuis quatre siècles par l'apparition du dernier prophète, Malachie ; tandis que la révélation dont le Fils est le porteur nous est accordée en ces derniers jours, ou plus exactement, selon le vrai texte (tous les majuscules), à la fin de ces jours : on désignait ainsi, d'après la formule usitée chez les prophètes, le temps qui devait s'écouler entre la première venue du Christ et son glorieux retour, attendu comme prochain. (Comparer 1Corinthiens 10.11) On ne pouvait ouvrir l'épître par une pensée plus propre à faire impression sur ces Hébreux dont la foi chancelante hésitait entre les deux économies, entre Moïse et le Fils de Dieu.
  • 1.2 qu'il a établi héritier de toutes choses, par lequel aussi il a fait l'univers, Le Fils est héritier (Matthieu 21.38) ce terme exprime d'une part la subordination du Fils au Père, son entière dépendance de Dieu, de qui il reçoit l'héritage ; et, d'autre part, son absolue souveraineté, puisque toutes choses lui appartiennent comme sa légitime propriété. Dieu l'a établi héritier de toutes choses, quand, après son incarnation, ses souffrances, sa mort, sa résurrection, il l'a reçu dans la gloire et mis en possession du règne qu'il venait de fonder. (Hébreux 2.7,8 ; Psaumes 2.8 ; Philippiens 2.9-11)
    Plusieurs exégètes (Lünemann, Reuss, von Soden) pensent que Dieu a établi le Fils héritier, avant de "créer par lui les siècles."
    Etablir héritier serait dit du décret éternel par lequel Dieu conféra ce droit au Fils, et non de l'investiture par laquelle le Fils entra en possession effective de l'héritage. L'héritier (Galates 4.1 ; Romains 8.17) peut ne l'être qu'en espérance, et, d'après Hébreux 2.8, Christ n'est point encore entré en possession complète de l'héritage. Cependant la première explication est préférable, puisque cette investiture suit et confirme la mission que le Fils a remplie comme organe de Dieu. (Hébreux 1.1) Pour les conséquences qu'on peut tirer de ce passage sur la marche de la pensée apostolique, voir J. Bovon, Theol. du N. T., II, p. 397. C'est en vertu de ce droit du Sauveur que s'accomplissent tous les progrès de son règne jusqu'à ce que Dieu soit "tout en tous."
    Grec : "Les siècles," terme que l'on peut prendre dans le sens qu'il a proprement en grec : les périodes de l'histoire. (Weiss.) Mais la plupart des interprètes, se fondant sur l'emploi de ce mot dans Hébreux 11.3, le considèrent comme un hébraïsme qui signifie l'univers, "le monde," «toutes choses.» (Hébreux 1.3 ; comparez : Jean 1.3,10, note ; Colossiens 1.15,16)
    - La domination du Fils sur toutes choses est la confirmation de droits qui lui appartiennent en vertu du rôle qu'il a joué dans la création de l'univers. C'est ce qu'implique l'expression : par lequel aussi.
  • 1.3 et qui, étant le rayonnement de sa gloire, et l'empreinte de son être, et soutenant toutes choses par la parole de sa puissance, après avoir fait la purification des péchés, s'est assis à la droite de la Majesté, dans les lieux élevés ; Ces deux images sont destinées à nous faire comprendre le rapport du Fils avec le Père, autant du moins qu'un profond mystère peut être compris. "Dieu est lumière." (Jean 1.5) Or, la lumière a son rayonnement qui nous la fait percevoir. Tel est pour nous le Fils dans sa relation avec le Père, en lui parviennent jusqu'à nous les rayons de la gloire de Dieu, c'est-à-dire, l'éclat de ses perfections, de sa majesté (Comparer Jean 1.14)
    Mais Christ, être personnel, n'est pas une simple émanation de Dieu : la seconde image précise et complète la première. Christ est l'empreinte (grec le caractère) de celui qu'il révèle : comme l'empreinte d'un sceau montre jusque dans les moindres détails le sceau lui-même, ainsi Christ porte tous les traits de la nature du Père, il les reproduit, il en est la "forme" parfaite. (Philippiens 2.6) il lui ressemble "comme la monnaie ressemble à la matrice du coin duquel elle a été frappée." Calvin.
    Christ n'est donc pas seulement le révélateur de Dieu, il en est la révélation, la manifestation réelle et complète ; celui qui l'a vu a vu le Père. L'Ecriture épuise tous les termes du langage humain pour exprimer cette vérité. (Voir, entre autres passages, les suivants : Matthieu 11.27, 1.1,18 ; 14.9 ; 16.15 ; 2Corinthiens 4.4,6 ; Colossiens 1.15)
    - Mais de quoi avons-nous en Jésus-Christ l'empreinte ou le caractère ? De l'hypostase de Dieu, porte le grec. Ce mot a pris plus tard, dans le langage théologique, le sens de personne, mais ici il est pris plutôt dans son sens ancien de substance. Il désigne l'être de Dieu, ce qu'il est en lui même.
    Grec : Portant toutes choses par la parole de sa puissance.
    Porter signifie maintenir dans l'existence après avoir créé. Pour Dieu, ces deux actes n'en font qu'un. La conservation du monde est une création continue, elle est ici attribuée au Fils de Dieu aussi bien que la première création. (Hébreux 1.2) Sa puissance est, suivant les uns, la puissance de Dieu (comme sa gloire, son être) ; suivant les autres, la puissance de Christ. La parole est l'expression de la pensée. Proférée par Dieu, elle est toujours suivie d'effet ; il dit, et la chose a son être.
    - Il faut remarquer que, d'après notre auteur, le Fils emploie la parole comme un moyen pour porter toutes choses, tandis que, dans la conception du quatrième évangile, il est lui même la Parole par laquelle toutes choses ont été faites. (Jean 1.1-3,14) Le terme traduit par parole n'est du reste pas le même dans les deux écrits.
    - Après avoir montré ce que le Fils est dans son rapport avec Dieu et dans sa relation avec l'univers créé, notre auteur mentionne l'œuvre que Jésus a accomplie sur la terre, puis il revient à son point de départ (Hébreux 1.2) en décrivant le triomphe du Christ dans les cieux.
    Un seul mot résume toute l'œuvre de notre rédemption : par le sacrifice de la croix, le Christ a fait la purification des péchés. (Hébreux 2.17) Cette pensée sera abondamment développée ci-après.
    - Le texte reçu porte : "De nos péchés," ce pronom est omis dans Sin., B. A, D, etc. Il porte encore : par lui-même, c'est-à-dire par le sacrifice de lui-même, expression qui manque dans Sin., B. A, et paraît être une très ancienne glose.
    L'élévation de Christ à la droite de la Majesté divine n'est pas seulement destinée à glorifier le Sauveur après ses humiliations et ses souffrances ; elle lui permet de continuer son œuvre de Médiateur. Participant à la gloire et à la puissance de Dieu, il protège son Eglise, lui obtient les grâces et les délivrances dont elle a besoin, et triomphe de tous ceux qui s'opposent à lui. (Comparer Psaumes 110.1 ; Matthieu 22.42-46 ; 26.64 ; Ephésiens 1.20 ; Colossiens 3.1)
  • 1.4 étant devenu d'autant plus excellent que les anges, qu'il a hérité d'un nom plus excellent que le leur. On a souvent discuté le motif qui porte notre auteur à établir entre les anges et le Christ un parallèle destiné à démontrer la supériorité du dernier sur les premiers. (Hébreux 1.4-14) La plupart des interprètes en trouvent la raison dans le fait que les Juifs se glorifiaient d'avoir reçu la loi par le ministère des anges. (Hébreux 2.2 ; Actes 7.53 ; Galates 3.19) Il fallait montrer combien Christ était supérieur à ces intelligences célestes pour prouver la supériorité de la révélation dont il était le porteur. (Hébreux 1.1)
    Mais cette idée de la médiation des anges dans la promulgation de la loi n'a pas encore été exprimes et il est plus naturel de rattacher Hébreux 1.4 à la proposition qui précède immédiatement.
    Les anges sont nommés comme habitants des lieux élevés où Christ est entré et a pris la première place à la droite de la Majesté divine, (Hébreux 1.3) montrant ainsi qu'il est devenu, par son élévation dans la gloire, plus excellent qu'eux. Sa supériorité sur ces êtres célestes se mesure à l'excellence unique du nom qu'il a hérité, de ce nom de Fils, qui le place au-dessus de toutes les créatures. Suivent plusieurs déclarations de l'écriture qui établissent cette supériorité infinie du Fils sur les anges. (Hébreux 1.5-14)
  • 1.5 Car auquel des anges a-t-il jamais dit : Tu es mon Fils, c'est moi qui t'ai engendré aujourd'hui ? Et encore : Moi je lui serai pour Père, et lui me sera pour Fils ? 5 à 14 Le Fils supérieur aux anges.
    Psaumes 2.7. Ce passage est cité ici à cause du nom de Fils que Dieu donne au Messie.
    La question de savoir à quel moment s'appliquent les mots : je t'ai engendré aujourd'hui, est secondaire.
    Peut-être même l'auteur n'avait-il pas à ce sujet d'idée arrêtée. Si l'on tient à préciser sa pensée sur ce point, le plus naturel est d'admettre qu'il s'agit, dans notre passage comme dans Hébreux 5.5. de la glorification de Jésus-Christ après sa résurrection. Paul en fait la même application dans son discours d'Antioche de Pisidie, (Actes 13.33) et dit ailleurs que Jésus-Christ a été "déclaré Fils de Dieu avec puissance par sa résurrection d'entre les morts." (Romains 1.4)
    Il ne s'agit donc point, comme le pensent plusieurs interprètes, de la génération éternelle du Fils par le Père, mais de son introduction dans la royauté céleste, de son élévation, par laquelle, après s'être rendu obéissant jusqu'à la mort, il a été consommé dans la perfection, mis en possession de toutes les prérogatives divines, et a été engendré, pour ainsi dire, à la vie de la gloire éternelle. Il porte un nom plus excellent que celui de tous les anges, (Hébreux 1.4) le nom de Fils, qu'il possède dans un sens exclusif. On peut objecter que les anges sont aussi appelés des fils de Dieu. (Job 1.6 ; 2.1 ; 38.7 ; Psaumes 89.7 ; Genèse 6.2) Mais ce nom ne leur est pas donné dans le sens absolu où il est attribué au Fils unique. (Voir la note suivants)
    2Samuel 7.14. Ces paroles font partie de la promesse faite par Nathan à David que, lorsqu'il sera couché avec ses pères, son fils bâtira une maison à l'Eternel. "J'affermirai à toujours le trône de son royaume, ajoute l'Eternel, je lui serai Père, et il me sera Fils."
    Cette promesse n'était point limitée à la personne de Salomon, mais s'étendait à la royauté dont il serait revêtu. Le prophète annonce à deux reprises que celle-ci sera perpétuelle, quand il dit de Salomon : "J'affermirai le trône de son règne à toujours," (Hébreux 1.13) et quand il répète à David : "Ainsi ta maison et ton règne seront pour toujours assurés devant tes yeux et ton trône sera pour toujours affermi."
    La parole adressée à David renfermait donc bien la promesse du Messie, du Roi éternel, du vrai Fils dont David et Salomon n'étaient que les types.
  • 1.6 Et plus loin, quand il introduit dans le monde le Premier-né, il dit : Que tous les anges de Dieu l'adorent. A quel événement de la vie du Sauveur font allusion les mots : quand il introduit dans le monde le Premier-né ?
    A l'acte de la création du monde, que Dieu accomplit par la Parole éternelle ? Cette relation n'est pas indiquée dans le contexte, A l'incarnation ? Mais on ne voit pas pourquoi c'est à ce moment précis que les anges devaient l'adorer.
    D'autres admettent qu'il s'agit de sa glorification, comme à Hébreux 1.5 et selon l'analogie de Philippiens 2.9-11 ; mais la mention du monde, ou, comme il faut plutôt traduire, de la terre habitée, exclut cette supposition. Il ne reste plus à penser qu'au retour de Christ pour le jugement du monde et l'établissement final de son règne. L'original porte du reste littéralement : "Lorsqu'il introduira." Dans les mentions que Jésus lui-même avait faites de son retour glorieux, il se présentait environné d'anges. (Matthieu 16.27 ; 25.31)
    Cette explication admise, on peut hésiter sur le sens qu'il faut donner au mot : encore, de nouveau, que nous avons traduit par : plus loin, c'est-à-dire : dans un autre passage. Plusieurs le rattachent au verbe il introduira, et le traduisent par : de nouveau, pour la seconde fois. Nous préférons le premier sens, parce que ce mot est constamment employé pour introduire des citations. (Hébreux 1.5 ; 2.13)
    Les mots : que tous les anges de Dieu l'adorent, se lisent Deutéronome 32.43 dans la version grecque des Septante, mais non dans le texte hébreu. Ceci n'était pas pour empêcher notre auteur de se fonder sur ce passage, car nous avons remarqué déjà (Introduction) qu'il cite régulièrement la version des Septante sans la contrôler d'après le texte hébreu.
    On a eu recours aussi à un autre passage, (Psaumes 97.7) où se trouvent, d'après la version grecque, ces paroles : "Adorez-le, vous tous ses anges," mais où l'hébreu porte : "Vous, tous les dieux, adorez-le." Le contexte montre qu'il est question des faux dieux vaincus par l'Eternel. Il n'est d'ailleurs pas probable que l'auteur ait voulu citer ce passage, car il aurait changé l'impératif en subjonctif, puis, ce qui montre qu'il a pris sa citation dans le Deutéronome, (Deutéronome 32.43) c'est que la conjonction qui se lit dans ce contexte et qui ne se justifie pas dans le nôtre, a été fidèlement conservée : "Et que tous les anges de Dieu l'adorent."
    Le mot : le Premier-né, emprunté probablement au Psaumes 89.28, ne se trouve qu'ici sans complément qui précise sa signification. Il paraît avoir le même sens que dans Colossiens 1.15 "Premier-né de toute création" (voir la note), celui qui préexistait à toutes choses. D'autres interprètes admettent le sens de "premier-né entre plusieurs frères," (Romains 8.29) car les chrétiens sont appelés ses "frères" dans notre épître. (Hébreux 2.11) D'autres encore pensent que, par ce terme, l'auteur compare le Fils aux anges, appelés eux aussi "fils de Dieu." (Hébreux 1.5, 1re note.)
  • 1.7 Et aux anges, il dit : Il fait de ses anges des vents, et de ses ministres une flamme de feu ; Psaumes 104.6. L'hébreu porte : "Il fait des vents ses anges et des flammes de feu ses ministres," c'est-à-dire que Dieu se sert même de ces éléments de la nature pour exécuter ses volontés.
    Mais les Septante ont compris ces paroles autrement et leur ont donné un sens qui convient à l'argumentation de notre auteur. On ne voit point, en effet, pourquoi il exprimerait ici la pensée que Dieu se sert des forces de la nature pour accomplir ses desseins. Il veut dire, au contraire, que Dieu fait des anges ses serviteurs, leur donnant la vitesse des vents et l'ardeur du feu pour exécuter sa volonté. Elles sont grandes, sans doute, ces pures intelligences qui assistent devant lui, mais pourtant ce sont des envoyés et des serviteurs, (Hébreux 1.14) tandis que le Fils est le Maître souverain, et l'Ecriture lui donne les noms et les attributs de Dieu même. (Hébreux 1.8)
    - D'autres, considérant que, dans les deux citations suivantes, c'est l'immutabilité du Fils et l'éternité de son règne qui sont mises en relief, pensent que l'auteur relève la nature changeante des anges : ce sont des êtres qui n'ont pas d'existence propre, ils sont à chaque moment ce que Dieu veut qu'ils soient. Les deux explications ne s'excluent pas d'ailleurs : aux anges, serviteurs et sujets aux transformations, est opposé le Fils souverain et immuable.
  • 1.9 Tu as aimé la justice et tu as haï l'iniquité ; c'est pourquoi, ô Dieu ! ton Dieu t'a oint d'une huile d'allégresse, au-dessus de tes collègues. Ps 45 :7,8 "Nous ne pouvons nier que ce psaume n'ait été composé de Salomon pour ce que là est célébré son mariage avec la fille du roi d'Egypte ; mais aussi il faut confesser que ce qui est ici dit est si excellent qu'il ne peut se trouver en Salomon. Quiconque lira ce verset d'esprit rassis et sans chercher à débattre, il ne niera point que le Messie ne soit appelé Dieu. Et ne faut point qu'on réplique qu'il y a ici un nom qui est aussi commun aux anges et aux juges, car on ne trouvera en lieu quelconque qu'il soit attribué à un seul et simplement, sinon à Dieu. D'avantage, afin que je ne débatte point du mot, où sera le trône qu'on puisse dire être ferme et stable à perpétuité, sinon le seul trône de Dieu ? La perpétuité donc de règne est un témoignage de divinité. Puis après, le sceptre du royaume de Christ est appelé sceptre de droiture, de laquelle chose il y a bien quelques traits en Salomon mais obscurs : à savoir en tant qu'il s'est montré roi juste et amateur d'équité. Mais l'équité et droiture au royaume de Christ s'étend plus avant : à savoir d'autant que par son Evangile (qui est un sceptre spirituel) il nous réforme en la justice de Dieu, car pour ce qu'il aime la justice, il fait aussi qu'elle règne dans les siens." Calvin.
    Tout le passage est cité d'après la version des Septante. L'auteur introduit seulement entre les deux propositions du Hébreux 1.8 une conjonction qui ne se lit pas dans la version grecque : et le sceptre...De plus Sin., B introduisent une variante : "Et le sceptre de son règne." Westcott et Hort, Weiss, Nestle préfèrent cette leçon : l'auteur, disent-ils, a modifié le texte des Septante, c'est pourquoi il a ajouté le et qui sépare la seconde proposition, modifiée, de la première, qui est citée textuellement ; les copistes ont corrigé son règne en ton règne pour conformer la citation au texte des Septante. Cependant Tischendorf et la plupart des exégètes conservent ton règne.
    Le mot Dieu, (Hébreux 1.9) deux fois répété dans le texte hébreu peut se rendre par un vocatif, comme l'ont fait les Septante et l'auteur de notre épître, mais on peut traduire aussi : "C'est pourquoi Dieu, ton Dieu, t'a oint." (Comparez La Bible annotée.) Mais à Hébreux 1.7, l'appellation : ô Dieu ! est appliquée incontestablement au héros du Psaume. Le nom de Dieu lui est donné parce que le psalmiste considère comme divine, non la personne du roi, mais la royauté perpétuelle et sainte dont il est revêtu. (Hébreux 1.5. note.) Le titre qu'il donne au prince n'est que l'expression d'une foi vivante en la promesse de Dieu. (2Samuel 7.16)
    L'onction avec une huile d'allégresse est l'acte par lequel le Sauveur est investi de la dignité royale et qui lui vaut son titre de Christ. Ce sens est commandé par les derniers mots du verset et n'est point exclu par l'expression spéciale "huile d'allégresse," qui marque la joie et la félicité dont la royauté du Messie sera environnée.
    Ceux qui sont appelés ses collègues, ou ses compagnons, sont les autres rois. Quelle que soit leur élévation, aucun d'eux ne l'égale, son onction le met au-dessus de tous, et tous s'empresseront de jeter leurs couronnes à ses pieds. D'autres voient dans ces collègues du Christ les anges (Hébreux 1.5 et suivants) d'autres, avec Calvin, les chrétiens. (Hébreux 2.11 et suivants)
  • 1.12 et tu les rouleras comme un manteau, et ils seront changés ; mais toi, tu es le même, et tes années ne finiront point. Psaumes 102.26-28. Ce Psaume commence par une prière ardente qu'un affligé adresse à Jéhova. Bientôt il entrevoit la délivrance et se tourne vers le grand Libérateur : il chante sa fidélité et son immuable amour, qui subsistera lorsque les magnificences des cieux auront vieilli comme un vêtement.
    Cette foi en l'avenir du règne de Dieu est inséparable des espérances messianiques, en sorte que l'auteur de notre épître, selon sa manière de comprendre et de citer l'Ancien Testament, pouvait appliquer au Sauveur des paroles qui, dans le Psaume, s'adressaient à Dieu. Qui pourrait contester, d'ailleurs, qu'elles ne soient applicables à Celui par qui Dieu a "fondé les siècles et qui porte toutes choses par sa Parole puissante ?" (Hébreux 1.2,3)
    Les manuscrits de notre épître comme ceux des Septante, présentent ici une variante. Au lieu de : tu les rouleras qui se lit dans B. A, la plupart des majuscules et des versions, Sin., D et l'Itala portent : tu les changeras. Cette dernière leçon est conforme à l'hébreu.
    Avant les mots : et ils seront changés, Sin., B. A, D portent : comme un vêtement. Ces derniers mots, qui ne se lisent pas dans les Septante, sont considérés par Tischendorf comme une glose. Nestle Westcott et Hort, Weiss, les tiennent pour authentiques : l'auteur les aurait introduits dans sa citation pour que le troisième verbe aussi fût accompagné d'un complément faisant image.
  • 1.13 Et auquel des anges a-t-il jamais dit : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour ton marchepied ? Psaumes 110.1. L'interprétation messianique de ce Psaume se fonde sur l'autorité même de Jésus-Christ. (Matthieu 22.43-45. Voir aussi Actes 2.35 ; 1Corinthiens 15.25, et ci-dessus Hébreux 1.3, 4e note.)
    L'auteur empruntera encore (Hébreux 5.6 ; 7.17, etc.) au Psaumes 110 d'autres arguments sur la royauté et la sacrificature du Fils de Dieu.
    Jamais, conclut-il ici, Dieu n'a assigné un tel rang à aucun des anges, à aucune des plus excellentes de ses créatures.
  • 1.14 Ne sont-ils pas tous des esprits au service de Dieu, envoyés pour exercer un ministère en faveur de ceux qui doivent hériter du salut ? Telle est la réponse de l'auteur à sa question de Hébreux 1.13.
    Bien loin d'être assis à la droite de Dieu, d'occuper auprès de lui la place d'honneur, de l'autorité, de la puissance, qui n'appartient qu'au Fils, les anges sont des esprits au service de Dieu, comme célébrant un culte (grec esprits liturgiques, Romains 12.1, 3e note.)
    De plus, ils sont envoyés pour un service (de Dieu) à cause de, ou en faveur de ceux qui doivent hériter le salut.
    Cet emploi des anges comme serviteurs se voit en mille occasions dans l'histoire du règne de Dieu, tant de l'ancienne que de la nouvelle Alliance. Leur position est donc bien inférieure à celle du Fils de Dieu !
  • Hébreux 2

  • 2.1 C'est pourquoi il faut nous attacher d'autant plus aux choses que nous avons entendues, de peur que nous ne soyons emportés loin d'elles. Chapitre 2.
    1 à 4 Responsabilité de ceux qui entendent le message salutaire du Fils.
    Grec : De peur que nous ne coulions à côté, "comme un vaisseau qui, au moment d'aborder, est emporté plus loin par le courant et entraîné à sa perte." Luther.
    Le port, c'est le salut. (Hébreux 1.14 ; 2.3) Cette sérieuse exhortation est une conclusion tirée de la grandeur de Jésus-Christ (c'est pourquoi...), démontrée au chapitre précédent. Dans ce qui suit, (Hébreux 2.2 et suiv) l'auteur motive son avertissement en signalant la responsabilité encourue par ceux qui négligent les vérités salutaires.
  • 2.2 Car, si la parole annoncée par des anges a été ferme, et si toute transgression et désobéissance a reçu une juste rétribution, Le terme la parole, au singulier, désigne la Loi (Hébreux 1.4, note ; comparez Actes 7.53 ; Galates 3.19), qui fut, d'après une tradition juive, que les Septante ont introduite dans Deutéronome 33.2, (comparez Actes 7.53, note) promulguée par l'entremise des anges.
    - Grec : est devenue ferme : sa certitude et sa crédibilité se sont démontrées au cours de l'histoire, par l'accomplissement de la promesse, (Romains 4.16) comme de la menace. (Romains 3.4)
    Comparer Hébreux 10.28,29.
    Suivant les uns, la transgression serait la violation d'une défense et constituerait un péché de commission, la désobéissance désignerait la négligence d'un ordre, un péché d'omission.
    D'autres, avec plus de raison, estiment que les deux termes unis étroitement par toute, qui n'est pas répété devant le second, s'appliquent à des fautes de même ordre, le premier les caractérisant comme des violations de la loi, le second ajoutant que ces violations sont intentionnelles. Les péchés commis par négligence ou par faiblesse n'étaient pas punis irrémissiblement, ils pouvaient être expiés par un sacrifice. (Lévitique 4,5)
  • 2.3 comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'avaient entendu, Au châtiment, (Hébreux 2.2) à la condamnation.
    Ce grand salut, si grand en lui même, l'est encore parce que, annoncé d'abord par le Seigneur Jésus, il nous a été confirmé par ceux qui l'entendirent, par ses apôtres, destinés à lui servir de témoins.
    6 Luther, Calvin, et la plupart des interprètes, ont conclu de ces paroles, non sans raison, que notre épître ne peut pas avoir été écrite par Paul, qui affirme avoir reçu l'Evangile directement du Seigneur lui-même. (Galates 1.1,11,12 ; 1Corinthiens 9.1 ; 15.8-11)
  • 2.4 Dieu appuyant leur témoignage par des signes et des prodiges et divers miracles, et par des communications de l'Esprit-Saint réparti selon sa volonté ? Dieu accompagnait les premiers témoins de l'Evangile ; il ajoutait son témoignage au leur et le confirmait par des signes et des prodiges.
    Les deux termes signes et prodiges s'appliquent aux mêmes faits ; le premier indique leur haute signification, le second leur caractère extraordinaire, surnaturel. Jésus présentait de même ses œuvres comme des signes, des preuves de sa mission divine. (Jean 5.36 ; 10.25,37,38 ; 14.10,11 ; 15.24)
    Le troisième terme et divers miracles ne mentionne pas une nouvelle catégorie de faits, mais désigne les signes et les prodiges au point de vue de leur origine ; ils sont des miracles, c'est-à-dire, suivant l'étymologie, des puissances, des manifestations de la puissance divine.
    - Les trois termes : signes, prodiges, miracles sont associés de même Actes 2.22 ; 2Corinthiens 12.12.
    - Tous ces actes miraculeux s'accomplissaient en vertu de communications ou distributions que Dieu faisait de l'Esprit Saint, (1Corinthiens 12) selon sa volonté. La volonté divine reste le régulateur de ces communications et de l'activité qu'elles produisent. C'est la condition pour que celle-ci soit un témoignage rendu par Dieu. (Comparer 2Thessaloniciens 2.9)
  • 2.5 Car ce n'est point à des anges qu'il a soumis le monde à venir dont nous parlons ; 5 à 9 Le Fils, pour un temps au-dessous des anges, élevé par la croix à la gloire.
    Après avoir exposé la supériorité infinie du Fils de Dieu sur les anges (Hébreux 1.4-14) l'auteur parle de l'état d'humiliation et de souffrances dans lequel Christ a paru sur cette terre, mais c'est pour mettre en lumière une vérité bien propre à affermir la confiance des lecteurs de l'épître : Jésus a été élevé dans la gloire par ses souffrances mêmes, et il y élève avec lui l'homme qu'il a racheté et qu'il peut secourir dans ses combats (Hébreux 2.10 et suivants) Ce développement nouveau est rattaché à la pensée de Hébreux 2.4 : Dieu a confirmé la prédication de l'Evangile par des signes extraordinaires.
    Il le fallait, car ce n'est pas à des anges qu'il a soumis le monde à venir, ce n'est pas par des êtres célestes, revêtus de tout l'éclat de leur origine, que le royaume des cieux doit être établi, mais par le Fils de l'homme, que son abaissement même pouvait faire méconnaître. La destinée de ce Roi qui a dû passer par la croix pour s'élever sur le trône et acquérir la domination universelle, l'auteur la trouve décrite prophétiquement dans Psaumes 8. (Comparer Hébreux 2.9, note.)
  • 2.8 tu as mis toutes choses sous ses pieds. Car, en lui soumettant toutes choses, il n'a rien laissé qui ne lui fût soumis ; or, maintenant nous ne voyons point encore que toutes, choses lui soient soumises. Psaumes 8.5-7. Le passage est cité exactement d'après la version grecque des Septante qui, (Hébreux 2.7) comme dans Hébreux 1.6, traduit Elohim (Dieu) par anges.
    Il faut remarquer encore que les mots du Psaume : "Tu l'as établi sur les œuvres de tes mains," n'ont pas été cités par l'auteur de notre épître. Ils se lisent, il est vrai, dans Sin., A, C, D, mais ils manquent dans B. Itala, et il est probable qu'ils ont été ajoutés par quelque copiste qui a cru devoir compléter la citation.
  • 2.9 Mais nous voyons ce Jésus, qui a été fait pour un peu de temps inférieur aux anges, couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte, afin que par la grâce de Dieu il goûtât la mort pour tous. L'auteur de Psaumes 8, après avoir contemplé la grandeur des œuvres de Dieu dans l'étendue des cieux, reporte sa pensée sur l'homme, sur sa petitesse et sa misère, et il s'étonne que Dieu se souvienne de lui et prenne garde à lui.
    Et toutefois, l'homme possède une intelligence pour connaître Dieu, un cœur pour l'aimer, une volonté pour lui obéir. Ces facultés l'élèvent bien audessus des mondes qui resplendissent au firmament, et le rendent peu inférieur aux êtres célestes eux-mêmes. Dieu l'a ainsi couronné de gloire et d'honneur ; et dans l'intention première de son Créateur, il devait être infiniment plus grand encore. Fait à l'image de Dieu, il devait soumettre la création à sa volonté, (Genèse 1.26-31) et se développer librement, comme roi de cette création, jusqu'à ce qu'il fût consommé et glorifié dans sa ressemblance avec Dieu.
    Mais d'où vient que l'état actuel de l'homme réponde si peu à sa destination ? C'est le péché qui en est la cause. Par suite du péché, celui qui devait régner n'a plus été qu'un roi déchu, tombé sous la domination de la chair, de la nature et du monde qu'il devait s'assujettir. C'est ce que remarque l'auteur de l'épître. (Hébreux 2.8) Il se demande comment il se fait que les déclarations de Psaumes 8 soient si peu réalisées ; comment, lorsque Dieu a tout assujetti à l'homme, tout sans exception, cependant nous ne voyons nullement l'homme dominer sur tout, mais n'être le plus souvent qu'un malheureux esclave.
    Le but de Dieu en le créant ne serait-il pas atteint ? Le verset Hébreux 2.9 donne la solution pleine et glorieuse du problème. Un second Adam, Jésus, le fils de l'homme, la souche d'une humanité nouvelle, nous apparaît couronné de gloire et d'honneur, après avoir été lui-même, comme tous les hommes ses frères, fait quelque peu inférieur aux anges.
    Et pour quelle cause a-t-il été couronné de gloire et d'honneur ? A cause de la mort qu'il a soufferte. Et pourquoi l'a-t-il soufferte ? Afin que, par la grâce de Dieu (par l'effet de son amour), il goûtât la mort pour tout homme.
    Ce grand but de sa venue sur la terre est la raison pour laquelle il a dû, dans sa vie humaine, être fait quelque peu inférieur aux anges. En lui et par lui "les fils de Dieu sont ramenés à la gloire," (Hébreux 2.10) et le monde à venir leur est de nouveau assujetti. (Hébreux 2.5) Ce monde à venir, qui est la terre et le ciel glorifiés, les pécheurs rachetés le possèdent en leur chef Jésus Christ. (Comparer 1Corinthiens 15.25-28)
    - Telle est l'interprétation que donnent de notre passage Th. de Bèze, Ebrard, Delitzsch, Hofmann, Keil, Kübel, et que détendaient nos précédentes éditions. Elle présente une grosse difficulté, qui la fait rejeter par la plupart des interprètes : c'est le terme qu'elle sous-entend comme antithèse à la négation du Hébreux 2.5 "le monde à venir n'a pas été soumis à des anges,.." mais à l'homme. Rien dans le contexte ne fait penser à l'homme. L'auteur aurait dû le nommer, d'autant plus que son idée avait quelque chose d'étrange : le monde à venir soumis à l'homme ! Dieu avait dit à Adam et à Eve : "Remplissez la terre et l'assujettissez," (Genèse 1.28) mais non le monde à venir. Il est vrai que cette expression désigne moins le ciel dans son opposition à la terre, que le règne de Dieu fondé ici-bas déjà par le Messie ; mais l'idée de ce règne n'implique pas directement celle de la royauté de l'homme.
    Et quand, de plus, l'auteur dit : (Hébreux 2.5) "le monde à venir dont nous parlons," il est impossible de ne pas penser à tout ce qu'il vient de dire (Hébreux 1.2,3,8,13) de la position souveraine du Fils dans les cieux. Il n'y a donc qu'une réponse admissible à la question que pose Hébreux 2.5 : à qui Dieu a-t-il soumis le monde à venir puisque ce n'est pas à des anges ? - Au Fils. Et dès lors, Il faut reconnaître que l'auteur cite Psaumes 8 en le détournant de son sens premier, en l'appliquant, non à l'homme, mais au Messie.
    - Les interprètes qui appliquent toute la citation au Messie se divisent à leur tour. Les uns pensent qu'elle est destinée à relever sa grandeur : qu'il est grand, puisque tu te souviens de lui ! Les autres estiment qu'elle décrit son abaissement ; et c'est ainsi qu'il nous paraît plus naturel de l'entendre. Dans la première application, le Psaume est par trop détourné de son sens propre.
    La soumission de l'univers au Fils résulte de sa qualité "d'héritier de toutes choses." (Hébreux 1.2) Elle était proclamée déjà dans le Psaume. (Psaumes 8.7) Or nous voyons que ce Fils, loin de dominer, est profondément abaissé : "Nous ne voyons pas encore maintenant que toutes choses lui soient soumises." (Hébreux 2.8) Contradiction troublante, que l'auteur résout par l'explication qu'il va donner de la mort de Jésus : (Hébreux 2.9) cette mort, dernier degré de son abaissement, a été le moyen même de son triomphe ; par elle, il a fondé son règne ; par la croix, il s'est élevé au trône.
    Nous voyons maintenant, par le regard de la foi, ce Jésus, qui a été abaissé pour un peu de temps au-dessous des anges, couronné de gloire et d'honneur, à cause de la mort qu'il a soufferte. C'est sur ces derniers mots que porte l'accent de la phrase grecque. Cette mort soufferte par Jésus, qui empêchait beaucoup de Juifs de reconnaître en lui le Messie, a été précisément la cause de son élévation. Celle-ci est présentée comme la récompense de l'obéissance que Jésus a montrée dans ses souffrances (Comparer Philippiens 2.8,9)
    Enfin le but qui devait être atteint par les souffrances et la mort de Jésus, est indiqué en ces mots : afin que, par la grâce de Dieu, il goûtât la mort pour tout homme. La mort du Rédempteur est destinée à procurer le salut à tout homme qui met en elle sa confiance ; et il en est ainsi en vertu d'une dispensation de la grâce de Dieu, cause première de toute l'œuvre de la rédemption.
    M. Weiss objecte que, dans notre épître, la grâce de Dieu n'est pas, comme dans les épîtres de Paul, le principe du salut, mais sa conséquence, la faveur divine rendue au pécheur ensuite de l'expiation opérée par Christ. Il préfère, pour cette raison, une leçon qui ne se lit que dans un seul majuscules et quelques versions, mais qu'Origène indique comme la plus répandue de son temps, et qui porte sans Dieu, au lieu de : par la grâce de Dieu. L'auteur ferait allusion, d'après M. Weiss, à l'abandon de Dieu que Jésus éprouva sur la croix et qui marqua le point culminant de ses souffrances. (Marc 15.34)
    Les nestoriens interprétaient cette leçon en disant que Jésus "goûta la mort, sans participation de sa nature divine ;" Origène y trouvait ce sens : "afin qu'il goûtât la mort pour tout être, excepté Dieu."
    La plupart des exégètes modernes s'en tiennent à la leçon du texte reçu et lui donnent le sens que nous avons indiqué plus haut.
    Notre auteur emploie si rarement le terme de grâce, qu'on ne saurait fixer avec certitude la signification qu'il lui attribue, ni affirmer qu'il ne lui donne jamais le même sens que Paul. Le sens paulinien du terme pourrait être revendiqué pour Hébreux 10.29 et Hébreux 13.9
  • 2.10 Car il convenait à Celui pour qui et par qui sont toutes choses, conduisant plusieurs fils à la gloire, d'élever à la perfection par des souffrances le prince de leur salut. 10 à 18 La convenance divine et le but des souffrances du Fils.
    Bien loin donc que les Hébreux ébranlés dans leur foi dussent voir un sujet de scandale dans les souffrances et la mort du Sauveur, ils devaient y trouver une divine convenance, y voir un fait qui, de toutes manières, glorifie Dieu lui même au plus haut degré.
    Il convenait que Christ souffrit, puisque c'est Dieu lui-même, Celui par qui et pour qui sont toutes choses, qui l'a voulu ainsi dans son insondable sagesse. (Matthieu 26.42)
    Cela convenait, puisque Dieu, dans son éternelle miséricorde, voulait conduire plusieurs fils à la gloire, et que pour eux, comme pour le prince de leur salut, il n'y a point d'autre chemin qui mène à la gloire que celui des humiliations et des souffrances.
    C'est pourquoi le Sauveur est appelé ici le prince, ou le chef du salut, (Hébreux 12.2 ; 5.9) car il a frayé la voie à ceux qui sont sauvés, au travers du monde, du péché, de la douleur, de la mort, de tous les ennemis, et par sa victoire il a rendu possible la victoire des siens.
    - Quant à la signification de cette parole "élever à la perfection (grec perfectionner) par des souffrances," appliquée au Sauveur, voir Hébreux 5.9, note.
  • 2.11 Car et Celui qui sanctifie et ceux qui sont sanctifiés, sont tous issus d'un seul ; c'est pourquoi il n'a point honte de les appeler ses frères, Celui qui sanctifie, Jésus-Christ, et ceux qui sont sanctifiés, ses rachetés, sont, par l'œuvre de la rédemption, fils d'un seul et même Père, soit quant à leur origine, soit en vertu de la seconde naissance qui rend les pécheurs participants de l'Esprit que le Sauveur possédait dans sa plénitude ; ce que le Frère aîné possède de toute éternité, il le partage avec ceux qu'il n'a point honte d'appeler ses frères. (Hébreux 2.12 ; Jean 20.17)
    - Quand on rapproche ce verset du précèdent, on voit que le Sauveur sanctifie les siens au moyen de ses souffrances et de sa mort, par lesquelles il ôte leur péché, leur fait part de sa justice et les rend capables de le suivre dans cette même voie du renoncement et d'une sainte obéissance.
    Cette pensée revient souvent dans notre épître. (Hébreux 9.13,14 ; 10.10,14-29 ; 13.12 ; comparez Jean 17.19)
  • 2.12 disant : J'annoncerai ton nom à mes frères ; au milieu de l'assemblée je te célébrerai par des hymnes. Ces paroles sont tirées de Psaumes 22.31. Dans la première partie de ce Psaume, le prophète chante les douleurs du Messie : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonné ?" Mais bientôt il entrevoit la victoire, et son cantique devient un chant de triomphe.
    C'est alors que le vainqueur voit une grande assemblée de rachetés qu'il appelle ses frères (exactement comme Jean 20.17), et auxquels désormais il annoncera le nom de Dieu, et il le célébrera par des hymnes de louange.
    La citation répond donc parfaitement au but de notre auteur, qui est de justifier le titre glorieux de fils de Dieu et de frères du Seigneur donné aux rachetés, et en même temps de rappeler, par l'Ecriture, le moyen de leur délivrance.
  • 2.13 Et encore : Pour moi, je mettrai ma confiance en lui. Et encore : Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. On a vu dans ces mots une citation de Psaumes 18.2, ou plutôt de 2Samuel 22.3, où le Psaume est reproduit et où la version des Septante est exactement conforme à notre texte. D'autres font dériver cette citation d'Esaïe Esaïe 8.17. La parole qui est citée aussitôt après rend cette opinion plus probable.
    Les Septante ont au commencement de Ésaïe 8 :17 Et il dira. Ce verbe au futur, qui manque dans l'hébreu, a amené les Juifs à donner un sens messianique aux paroles d'Esaïe. (Voir la note suivante.)
    Quoique fils de Dieu, il a fallu que, dans son abaissement et ses souffrances, le Sauveur mit en Dieu sa confiance, comme un faible mortel. En cela aussi, il a été "fait semblable à ses frères." (Hébreux 2.17)
    Esaïe 8.18. Cette citation encore est destinée à justifier aux yeux des lecteurs de l'épître la grande pensée de ces "fils amenés à la gloire" (Hébreux 2.10) par Celui qui est devenu semblable à eux C'est de lui-même et de ses propres fils que parlait Esaïe.
    Mais on doit considérer les circonstances dans lesquelles ces fils lui naquirent, et les noms dont il dut les appeler par l'ordre de l'Eternel pour qu'ils devinssent des "signes et des présages," annonçant d'affreuses calamités sous Achaz, puis la délivrance de la nation.
    On conçoit alors que l'auteur, selon la manière allégorique d'appliquer l'Ancien Testament, voie, dans le prophète devenu le sauveur de son peuple, une image du grand Libérateur qui présente à Dieu "ceux que le Père lui a donnés"
  • 2.14 Puis donc que les enfants participent au sang et à la chair, lui aussi y a participé pareillement, afin que par la mort il anéantît celui qui a la puissance de la mort, c'est-à-dire le diable ; Les enfants prophétiques dont l'auteur vient de parler, et en général les enfants des hommes dont le Sauveur fait des "fils de Dieu." (Hébreux 2.10) Il ne s'agit point ici des petits enfants en particulier.
    C'est-à-dire à la nature humaine, faible, infirme, mortelle, sujette à la douleur, à la mort, à toutes les suites de la chute de l'homme. (Comparer Jean 1.14, note ; Romains 1.3,4, note.)
  • 2.15 et qu'il délivrât tous ceux qui, par la crainte de la mort, étaient toute leur vie tenus dans la servitude. Ces paroles, qui indiquent clairement la cause et de l'incarnation et de la mort de Jésus-Christ, se rattachent encore à Hébreux 2.10, et expliquent, ainsi que les versets suivants, pourquoi "il convenait" que l'auteur du salut fût "consommé par la souffrance."
    Il a dû participer à notre nature afin que, par sa mort, il anéantit celui qui a la puissance de la mort ; voilà la rédemption objective accomplie sur la croix. Par là, il délivre tous les jours encore ceux qui trouvent dans la crainte de la mort une affreuse servitude ; voilà la rédemption subjective, personnelle, accomplie dans tous les croyants.
    Ce n'est pas seulement la mort que le Sauveur devait détruire par sa victoire, mais celui qui a la puissance de la mort, le diable. Satan est le prince de la mort, car par lui "le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort." (Romains 5.12) Jésus-Christ enseigne la même vérité. (Jean 8.44)
    La mort n'est point seulement la destruction du corps, mais la ruine de l'âme. (Comparer Romains 1.32, note ; Romains 5 ; 12, 2e note.) Satan est l'auteur de la mort temporelle et éternelle ; en lui le royaume des ténèbres trouve son unité et son chef.
    Tant qu'il reste sous la domination du péché, l'homme est toute sa vie assujetti à la crainte de la mort et de la condamnation, comme à une servitude tyrannique. Si cette crainte ne se manifeste pas en tous également, si, à force de légèreté, de distractions mondaines, d'oubli de Dieu et d'euxmêmes, beaucoup d'hommes parviennent à s'y soustraire pendant un temps, ce n'est que pour se préparer un réveil d'autant plus terrible, et leur vie sans Dieu est un effet indirect de la servitude dont parle ici l'apôtre.
    C'est d'un tel état que Jésus-Christ a délivré les croyants. Par sa mort, il a expié leurs péchés, il les a réconciliés avec Dieu, et leur a rouvert les sources du pardon ; et par sa résurrection, en triomphant de la mort, en devenant les prémices de leur propre résurrection, de leur vie éternelle, il a pleinement accompli leur délivrance. Ils peuvent mourir avec lui, ressusciter avec lui, marcher avec lui dans une vie nouvelle, et rien ne saurait plus leur nuire. (Comparer les notes sur Romains 5.6-10 ; 6.4-6 ; 8.1 ; 2Corinthiens 5.19-21 ; Ephésiens 2.14,15)
  • 2.16 Car ce n'est certes point à des anges qu'il porte secours, mais il porte secours à la postérité d'Abraham. C'est ici, en d'autres termes, la vérité déjà exprimée à Hébreux 2.5, et dont la suite n'a été que le développement profond. Le monde à venir, la participation à la gloire de Christ, la rédemption, qui seule peut y conduire, tout ce que le Sauveur a été et a fait, ne concerne point des anges, mais l'homme pécheur.
    Cette réflexion est une confirmation (car) de la nécessité où se trouvait le Sauveur de "participer au sang et à la chair." Il devait délivrer non des anges, mais des hommes, donc il devait être homme.
    - Si l'auteur dit ici la postérité d'Abraham, quand, d'après le contexte, on aurait attendu la postérité d'Adam, c'est parce qu'il parle à des descendants du patriarche, sans que pour cela il exclue les païens.
  • 2.18 Car parce qu'il a souffert, ayant été lui-même tenté, il peut secourir ceux qui sont tentés. L'auteur énonce une conséquence du fait que le Fils porte secours à des hommes faibles et malheureux : il devait être rendu semblable à ses frères en toutes choses, afin qu'il pût devenir compatissant et se présenter à eux comme un souverain sacrificateur fidèle.
    C'est sous cette forme si consolante et si vraie que l'auteur introduit pour la première fois l'idée de la sacrificature de Jésus, qui occupe une si grande place dans son épître.
    Il ne faudrait pas conclure de cette parole que Jésus-Christ ne fût pas compatissant avant d'être devenu semblable aux hommes ; c'est sa compassion infinie qui l'a porté à naître au sein de notre humanité pour nous sauver. Mais s'il n'avait connu par lui-même l'infirmité de notre nature et ses tentations, il n'aurait pu éprouver de sympathie humaine pour de pauvres pécheurs souffrants et tentés, il n'aurait pu être ce Sacrificateur qui intercède pour ses frères dans un sentiment personnel de leurs besoins.
    Mais, quand nous le voyons souffrir, combattre, prier, pleurer avec ses frères, et accomplir son œuvre de Sacrificateur auprès de Dieu en épuisant jusqu'à la mort la coupe des douleurs que le péché a enfantées sur la terre, nous reprenons courage et confiance en lui. (Hébreux 4.15-16)
    C'est ainsi que nous devons le contempler (grec) faisant la propitiation pour les péchés du peuple. (Voir sur ce grand fait de l'expiation et de la sacrificature de Christ, les chapitres Hébreux 7,Hébreux 8,Hébreux 9,Hébreux 10, qui sont consacrés à ce sujet.)
    Ici l'auteur n'a pas seulement en vue le sacrifice d'expiation, accompli une fois pour toutes sur la croix, mais encore l'intercession du Sauveur qui fait prévaloir auprès de Dieu l'efficace perpétuelle de ce sacrifice en faveur de tout pécheur repentant. (Hébreux 4.16 ; 7.25 ; 9.24 ; 10.19 et suivants ; comparez Romains 8.34 ; 1Jean 2.1)
    De même, quand il ajoute, (Hébreux 2.18) comme un motif de l'obligation qui incombait au Fils de devenir semblable à ses frères : car, parce qu'il a souffert, ayant été tenté, il a en vue, non seulement la mort de Jésus, mais toutes les souffrances que le Sauveur a endurées, et il les envisage moins en elles-mêmes que comme des moyens par lesquels le Fils fut lui-même tenté, exercé à l'obéissance envers Dieu (Hébreux 5.8) et élevé ainsi à la perfection. (Hébreux 2.10)
    Et parce qu'il s'est ainsi "sanctifié lui même" pour les hommes, (Jean 17.19) le Fils peut, d'une part, expier leurs péchés, (Hébreux 2.17) car sa sainteté parfaite fait la haute valeur morale de son œuvre expiatoire ; et d'autre part, il peut secourir ceux qui sont tentés, (Hébreux 2.18) les soutenir de sa sympathie, les faire participer à sa victoire, (Jean 16.33) les délivrer de cette crainte de la mort (Hébreux 2.15) qui risque de les rendre infidèles à leur profession. Cette pensée sert de transition à l'exhortation suivante.
  • Hébreux 3

  • 3.1 C'est pourquoi, frères saints, participants de la vocation céleste, considérez l'apôtre et souverain sacrificateur que nous confessons, Jésus, Chapitre 3.
    1 à 6 Exorde. - Jésus et Moïse dans la maison de Dieu.
    Comme conclusion de ce qui précède sur l'incarnation, les souffrances et la sacrificature de Christ, l'auteur exhorte ses frères à considérer la fidélité du Médiateur de la nouvelle Alliance, qui est plus grand que Moïse dans la maison de Dieu.
    Les versets Hébreux 3.1-6 ne sont pas un développement doctrinal, destiné à établir la supériorité de Jésus sur Moïse, comme Hébreux 1.1-14 établissait sa supériorité sur les anges. Celle-ci emportait logiquement celle-là, qui n'avait plus besoin d'être démontrée, la première étant prouvée. Si, dans l'exorde de sa parénèse, l'auteur insiste sur la supériorité de Christ, comparé à Moïse, c'est pour donner plus de force à son exhortation : tenez ferme votre espérance fondée sur lui. (Hébreux 3.6)
    Comparer Hébreux 2.11 ; Romains 1.7 ; 1Corinthiens 1.2 ; 2Corinthiens 1.1, notes.
    Vous qui avez part avec nous à le vocation céleste. Elle est céleste, parce qu'elle nous est adressée du ciel, d'où Dieu nous envoie son Fils, et parce qu'elle nous invite à diriger nos pas vers le ciel. Comparer Hébreux 12.25 ; Romains 1.7 ; Philippiens 3.14, notes.
    Grec : De notre confession.
    Plusieurs entendent ce mot du contenu de la foi chrétienne, des enseignements et des croyances qui se rapportent à Christ ; la confession chrétienne serait ici opposée à la confession mosaïque des Juifs. Mais le mot employé désigne dans le Nouveau Testament, et dans notre épître en particulier, l'acte de confesser sa foi. C'est pourquoi nous traduisons avec Luther et la plupart des interprètes modernes : "Considérez l'apôtre et le souverain Sacrificateur que nous confessons." (Comparer Hébreux 4.14 ; 10.23 ; 2Corinthiens 9.13 ; 1Timothée 6.12,13)
    - L'auteur donne ici à Jésus le titre inusité d'apôtre. Ce nom, il l'entend dans sa signification première d'envoyé. Jésus est l'envoyé de Dieu, comme ses douze disciples furent ses envoyés. (Jean 20.21)
    Quand il déclare si souvent que "le Père l'a envoyé," (Jean 5.36 ; 10.36) il se sert du verbe d'où dérive le mot apôtre. Ce titre résume les déclarations précédentes, que Dieu a parlé par son Fils, (Hébreux 1.1,2) qui est supérieur aux anges "envoyer pour servir en faveur de ceux qui doivent hériter du salut," (Hébreux 1.14) et par lequel l'Evangile a d'abord été annoncé (Hébreux 2.3)
    De plus, en qualifiant Jésus d'apôtre, l'auteur introduit la comparaison qui va suivre entre Christ et Moïse. Moïse fut l'envoyé de Dieu dans l'ancienne Alliance, Christ l'est dans la nouvelle ; il est celui que Moïse avait annoncé à son peuple par ces mots : "L'Eternel te suscitera un prophète semblable à moi." (Deutéronome 18.15)
    - Mais Christ a un autre office, que Moïse ne remplissait pas, et dont Aaron était chargé : celui de souverain sacrificateur. Ce nom déjà donné à Jésus, (Hébreux 2.17) rappelle ce qui a été dit de son œuvre dans Hébreux 2.6-18, et prépare ce qui sera abondamment développé dans la suite. (Hébreux 4.14-5.10 ; 8.1-10.18)
    Les deux fonctions d'apôtre et de souverain sacrificateur sont étroitement unies (un seul article régit les deux titres) ; elles présentent les deux faces de l'œuvre de Jésus. L'auteur les rappelle pour relever l'importance de la "fidélité" dont Jésus a fait preuve (Hébreux 3.2) et qu'il invite ses lecteurs à considérer.
    - Il faut remarquer que, dans tout ce parallèle entre Jésus-Christ et Moïse ou les souverains sacrificateurs israélites, la comparaison ne porte nullement sur les personnes (il n'y aurait là aucune comparaison possible), mais sur leurs offices respectifs.
  • 3.2 qui est fidèle à celui qui l'a établi dans sa maison, comme Moïse aussi le fut. On traduit ordinairement : "fidèle à celui qui l'a établi, comme Moïse aussi l'était dans toute sa maison," et l'on voit dans notre verset une citation de Nombres 12.7, où la version des Septante porte : "mon serviteur Moïse, dans toute ma maison, il est fidèle."
    Ce passage est certainement cité à Hébreux 3.5. mais nous doutons qu'il le soit déjà dans notre verset. En effet, l'adjectif toute, devant maison, manque dans B. des versions et des Pères. Si, avec des éditeurs et des interprètes récents, on le tient pour inauthentique, il vaut mieux construire la phrase, comme suit : faire de "dans la maison de lui," le complément des mots : Jésus qui est fidèle.
    Quelque construction qu'on adopte, la maison dont il est parlé ne peut être la maison de Moïse, ni celle de Jésus, mais celle de Dieu, qui a établi Jésus. Il faut traduire qui l'a établi, quoiqu'il y ait dans le grec : qui l'a fait.
    Le sens est : qui l'a constitué Apôtre et souverain Sacrificateur. Ce sens ressort de Hébreux 3.1, et du complément : dans sa maison, qui suggère l'ides d'un intendant. Comparer Actes 2.36 "Dieu a fait Seigneur et Christ, ce Jésus..." Le même verbe est employé par les Septante dans 1Samuel 12.6, où il désigne l'investiture de Moïse et d'Aaron. (Comparer Marc 3.14)
    On ne saurait entendre ce mot de la génération éternelle du Fils par le Père ; encore moins faut-il traduire comme Rilliet : "à celui qui l'a créé," car ce serait attribuer à l'auteur l'hérésie d'Arius, qui est contredite par les affirmations de Hébreux 1.3.
  • 3.3 Car il a été jugé digne d'une gloire d'autant supérieure à celle de Moïse, que celui qui a construit la maison a plus d'honneur que la maison. Le mot maison, dans toutes les langues, et en particulier dans l'écriture, désigne non seulement un bâtiment, mais aussi ceux qui l'habitant, la famille ; et par extension, ce terme est appliqué à la famille de Dieu, au peuple qu'il s'est choisi, à son royaume. Moïse n'était lui-même qu'un membre de ce peuple de Dieu, quoique l'un des plus considérables.
    Combien plus grand est le Fils de Dieu, qui a construit la maison, qui est le vrai fondateur de la famille et du règne de Dieu sur la terre ! Il ne fait partie de la famille, lui, que parce qu'il a bien voulu devenir notre frère aîné. (Hébreux 2.11)
    Si Moïse peut être comparé à Jésus sous le rapport de la fidélité, il lui est bien inférieur pour l'honneur qui lui revient. C'est ce que relève ce verset, en même temps qu'il donne un nouveau motif (car) de "considérer Jésus." (Hébreux 3.1) Il a été jugé digne d'une gloire supérieure.
    Celui qui l'a jugé digne, c'est Dieu. Son jugement a une valeur permanente (verbe au parfait). Il s'est manifesté par l'élévation de Jésus dans la gloire céleste. (Hébreux 2.7-9)
    - Le mot traduit par construire, ici et au verset suivant, n'exprime pas seulement l'acte de bâtir une maison, mais celui de l'arranger, de l'organiser, de la munir des meubles et des serviteurs qu'elle doit avoir pour répondre à son but. (1Pierre 3.20)
    La comparaison entre celui qui construit la maison et la maison ellemême est tout à fait générale. C'est trop presser les termes, et prêter à l'auteur des idées qu'il n'exprime pas formellement, que de dire avec Weiss : la maison, c'est l'institution de l'ancienne Alliance : celui qui l'a construite, c'est Christ ; donc l'auteur attribue au Christ préexistant un rôle dans la fondation et la conduite de l'Alliance préparatoire, comme il lui en avait attribué un dans la création du monde. (Hébreux 1.2)
    Non, l'auteur ne dit pas quelle maison Christ a construite ; il dit seulement qu'il est en qualité de Fils le constructeur de sa maison, qui peut être aussi bien, et qui est probablement d'après Hébreux 3.6, l'institution de la nouvelle Alliance, tandis que Moïse fait seulement partie de la maison de l'ancienne Alliance étant l'un des serviteurs qui la constituent. (Hébreux 3.5)
  • 3.4 Car toute maison est construite par quelqu'un ; mais celui qui a construit toutes choses, c'est Dieu. L'auteur vient d'attribuer à Christ le rôle de constructeur de la maison ; (Hébreux 3.3) mais ce rôle n'appartient-il pas exclusivement à Dieu ? n'est-ce pas Dieu qui a parlé à Moïse et qui a institué l'Alliance du Sinaï ? n'est-ce pas Dieu qui a seul qualité pour fonder une nouvelle Alliance ?
    Ecrivant à des "Hébreux" qui, dans leur strict monothéisme, étaient jaloux de toutes les prérogatives de Dieu, l'auteur avait intérêt à écarter cette objection, avant de poursuivre sa comparaison. Il le fait par l'incidente de Hébreux 3.4. Il se justifie d'abord d'avoir désigné Christ (Hébreux 3.3) comme constructeur de sa maison : il était naturel qu'il se demandât qui a construit la maison de Christ, car toute maison est construite par quelqu'un ; puis il montre qu'en attribuant ce rôle à Christ, il ne porte pas atteinte à la suprématie de Dieu.
    Ce n'en est pas moins Dieu qui a construit toutes choses (non : l'univers, mais, d'après la leçon de Sin., B. A, C, D, toutes les maisons, avec ce qui les remplit), il demeure le constructeur invisible et toutpuissant, dont les constructeurs visibles ne sont que les instruments.
    Appeler Jésus le fondateur de l'Alliance, c'est bien, en un sens, lui donner un rôle qui appartient à Dieu, mais comme le Fils n'est que le représentant du Père auquel il est subordonné, Dieu demeure Celui qui a construit toutes choses.
    Paul exprime des pensées analogues, en disant de Jésus : "Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui ;" (Colossiens 1.19) "il a tout mis sous ses pieds, et l'a donné pour chef suprême à l'Eglise, qui est son corps." (Ephésiens 1.22) Et Jésus lui-même dit : "Comme le Père a la vie en lui même, il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même." (Jean 5.26) Et il ajoute : "le Fils ne peut rien faire de lui-même, à moins qu'il ne le voie faire au Père." (Jean 5.19)
    Cette explication de notre verset, indiquée par Calvin, est reproduite, avec des nuances, par la plupart des commentateurs. Elle nous paraît la plus conforme à la marche de la pensée.Nos précédentes éditions préféraient une interprétation émise par les Pères grecs, qui a compté de tous temps des partisans. Elle consiste à faire du mot Dieu,non le sujet, mais l'attribut de la seconde proposition du verset, et à traduire celle-ci : "Or celui qui a construit toutes choses est Dieu."
    L'auteur alors affirmerait que Christ, qui a construit toutes choses, c'est-à-dire organisé toute l'économie mosaïque, est Dieu. La marche de la pensée serait alors la suivante : Toute maison a été construite par quelqu'un : la maison de Dieu, telle qu'elle parut au temps de Moïse, ne s'est pas élevée toute seule ; Moïse ne l'a pas fondée par sa propre sagesse et sa propre force. Si nous demandons qui l'a construite (et cette question s'impose à nous), nous ne lui trouvons d'autre auteur que le Fils, en qui habitait la plénitude de Dieu. Or celui qui exerce une telle prérogative est Dieu. On fait valoir en faveur de cette explication que Christ est le sujet dans les versets Hébreux 3.3,6, que c'est à lui, en le désignant comme constructeur de la maison, que l'auteur compare Moïse le serviteur, que par conséquent il doit être aussi à Hébreux 3.4, celui qui construit toutes choses.
    Mais il n'est pas probable que l'auteur ait voulu désigner Christ par ces derniers mots, ils font penser tout naturellement à Dieu. Pour qu'on les rapportât à Christ, il faudrait que l'auteur eût dit qu'il considérait celui-ci comme le fondateur de l'alliance mosaïque, ce qu'il ne fait pas expressément. (Hébreux 3.3, note.) Aurait-il d'ailleurs énoncé cette grande affirmation, que Christ est Dieu, dans une simple incidente ?
    Enfin la proposition générale : toute maison a été construite par quelqu'un, dont la raison d'être n'apparaît pas d'emblée, s'explique mieux dans le premier système d'interprétation que dans le second.
  • 3.6 Christ l'est comme Fils sur sa maison ; et c'est nous qui sommes sa maison, si nous retenons ferme jusqu'à la fin l'assurance et l'espérance qui est notre sujet de gloire. Les versets Hébreux 3.5,6 (6a) expriment sans image (comparez Hébreux 3.3) quelle est la position respective de Moïse et de Christ dans leurs maisons et en quoi consiste la supériorité du second.
    Moïse a été fidèle dans toute sa maison, la maison de Dieu, (Nombres 12.7) comme serviteur (grec) en témoignage des choses qui devaient être dites, c'est-à-dire comme un serviteur chargé de rendre témoignage des choses qui devaient être dites, suivant les uns : par Dieu à Moïse qui les répéterait au peuple, (comparez Nombres 12.8) suivant d'autres : par Christ, dont Moïse préparaît la venue.
    Toutes les institutions mosaïques, en effet, avaient un sens prophétique et témoignaient par avance, en paroles et en types, des choses qui devaient être pleinement annoncées dans l'accomplissement des temps par Jésus-Christ, le vrai révélateur de Dieu.
    De même que Moïse, Christ (et non Jésus, comme Hébreux 3.1, parce que le Sauveur est entré dans sa gloire, d'où il gouverne l'Eglise) est fidèle comme Fils sur sa maison. La phrase n'a point de verbe. Aussi plusieurs sous-entendent-ils : Christ a été établi comme Fils sur sa maison. Cette position de Fils qui commande à toute la maison est le dernier trait du parallèle d'où ressort la supériorité de l'office de Jésus-Christ sur celui de Moïse.
    Par nous, l'auteur entend tous les vrais chrétiens, qui composent la maison spirituelle du Seigneur. (Comparer Ephésiens 2.19-22 ; 1Pierre 2.5) Ce qui leur donne ce privilège, ce n'est pas d'être nés au sein du peuple élu, mais la ferme assurance de la foi en Christ, fidèle Apôtre et souverain Sacrificateur, (Hébreux 3.1) et l'espérance dont ils font leur grand sujet de gloire (grec la glorification de l'espérance, qui appartient à l'espérance.)
    L'important, maintenant, pour ceux qui ont cru, c'est de retenir jusqu'à la fin cette glorieuse espérance, pensée directement applicable aux premiers lecteurs de l'épître. De là encore la sérieuse exhortation des versets suivants.
    De nombreux exégètes appliquent à Dieu le mot sa maison, aussi bien à Hébreux 3.5,6 qu'à Hébreux 3.2. Si cette relation est certaine à Hébreux 3.2,5. à cause de l'allusion à Nombres 12.7, elle est probable aussi à Hébreux 3.6.
  • 3.7 C'est pourquoi, comme dit l'Esprit-Saint ; Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, 7 à 19 Avertissement donné par l'exemple d'Israël au désert.
    Cette particule introduit ici l'exhortation suivante comme une conséquence nécessaire de tout ce qui précède, et l'auteur y est conduit surtout par sa dernière pensée, (Hébreux 3.6) la souveraine importance de persévérer jusqu'à la fin. (Comparer Hébreux 3.12)
    De là, aux yeux de l'auteur, l'autorité absolue de la Parole divine qu'il va citer.
  • 3.11 de sorte que je jurai dans ma colère : Ils n'entreront point dans mon repos ! Psaumes 95.8-11. L'auteur de ce Psaume, après avoir invité son peuple à servir 1'Eternel avec joie, lui adresse au nom de Dieu un sérieux appel à ne pas imiter les pères qui, dans le désert, offensèrent le Seigneur par leur révolte à Mériba et à la journée de Massa, et qui, par leur endurcissement, se privèrent de la promesse d'entrer dans le repos de Dieu. (Exode 16.23,24 ; 17.7 ; comparez Nombres 14.22,23. Le psalmiste réunit ces deux révoltes qui aboutirent au même triste résultat.)
    L'avertissement s'adresse au peuple de Dieu de la nouvelle Alliance, puisque ce peuple a encore devant lui l'accomplissement de la promesse, mais dans son sens absolu, éternel.
    Quand Dieu offre sa grâce, le plus grand des péchés est de la rejeter par ingratitude et endurcissement de cœur. Il use pour un temps de patience, mais l'heure du jugement vient.
    L'histoire d'Israël au désert proclame bien haut ces vérités, et l'application qu'en fait l'auteur à ses lecteurs est d'une exégèse aussi vraie que sérieuse.
    Notre auteur cite Psaumes 95 d'après les Septante, qui ont rendu les noms de Massa et Meriba, selon leur sens étymologique par "irritation" et "querelle." Le mot "irritation" est pris par les uns au sens actif : l'action d'irriter Dieu, par les autres au sens réfléchi : ils s'irritèrent eux-mêmes, ils conçurent de l'amertume dans leur cœur. Le premier sens est indiqué par l'emploi du verbe à l'actif à Hébreux 3.16. (Voir la note).
    - Au lieu de : "vos pères me tentèrent en me mettant à l'épreuve," le texte porte littéralement : tentèrent par l'épreuve. L'auteur a omis le pronom qui se lit dans les Septante.
    M. von Soden pense que le manuscrit des Septante dont se servait l'auteur présentait une autre leçon que les manuscrits parvenus jusqu'à nous, car on ne comprend pas pourquoi il aurait retranché le pronom. Il propose de traduire : au jour de la tentation...que vos pères tentèrent (essayèrent) dans l'épreuve.
    M. Weiss estime au contraire que l'auteur a omis le pronom, parce que, dans sa pensée, le passage cite est mis dans la bouche du psalmiste, et que Dieu ne prend la parole qu'à Hébreux 3.10. Il faudrait donc traduire : "où vos pères le tentèrent (Dieu) en le mettant à l'épreuve. Et ils ont vu mes œuvres pendant quarante ans !"
    Les mots durant quarante ans (Hébreux 3.9) embrassent tout le temps du séjour d'Israël au désert, bien que l'événement spécial rappelé par le Psaume cité ait eu heu dans les premiers temps de ce séjour. C'est que ce peuple vit les œuvres de Dieu pendant tout le temps de sa longue épreuve, sans qu'il en reçût instruction. Aussi à Hébreux 3.17 est-il dit que pendant ces mêmes quarante ans se manifesta l'indignation de Dieu contre ce peuple rebelle.
    Au verset Hébreux 3.10, l'auteur ajoute au texte des Septante : c'est pourquoi.
    Au verset Hébreux 3.11, il y a littéralement : S'ils entrent dans mon repos ! C'est une formule de serment, où l'on sous-entend cette pensée : Dieu me punisse, si ce que je dis n'est pas vrai. Ce repos où Dieu jura dans sa colère qu'Israël n'entrerait point, (Deutéronome 1.34,35) était originairement Canaan ; mais ce repos qu'Israël devait trouver en Canaan, après les fatigues du désert, n'était qu'une image très imparfaite du repos éternel que Dieu, dans sa miséricorde, avait destiné à l'homme. (Voir Hébreux 4.1, note.)
  • 3.12 Prenez garde, frères, qu'il n'y ait en quelqu'un de vous un cœur méchant et incrédule, qui se montre par l'abandon du Dieu vivant. Quelques-uns considèrent ces mots comme la reprise de la phrase commences au Hébreux 3.7 "C'est pourquoi, comme dit le Saint-Esprit (Citation), prenez garde, frères..." (Comparer Hébreux 3.13 ; Hébreux 4.1 ; 12.15)
    Grec : Un méchant cœur d'incrédulité.
    L'incrédulité, ainsi que la foi, a son siège dans le cœur, et elle est le propre d'un cœur méchant ; (Matthieu 12.35) l'Ecriture nous la fait partout envisager comme une révolte contre Dieu, révolte toute semblable à celle d'Israël au désert.
    La foi, qui suppose sans doute une révélation de Dieu, une manifestation de sa volonté, une connaissance acquise par l'homme, n'est cependant, dans son essence, que l'acte moral du sentiment et de la volonté par lequel l'homme se livre à ce que Dieu lui dit, ou plutôt à Dieu lui-même, pour qu'il règne sur lui, le dirige, le remplisse tout entier.
    Se refuser volontairement à cet empire du Créateur sur la créature, c'est l'incrédulité, la révolte. (Hébreux 4.2) Mais, de même que la foi établit un rapport personnel, intime, vivant entre l'homme et le Dieu vivant (Hébreux 9.14 ; 10.31 ; 12.22. Comparer Matthieu 26.63 ; Jérémie 23.36. Introduction), de même l'incrédulité est l'abandon de ce Dieu vivant et, par conséquent, elle précipite l'homme dans la mort.
    Grec : un méchant cœur d'incrédulité dans le fait d'abandonner le Dieu vivant.
  • 3.13 Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps que l'on peut dire : Aujourd'hui ; afin qu'aucun de vous ne s'endurcisse par la séduction du péché. La vocation de tout chrétien est de veiller non seulement sur luimême, mais sur ses frères, pour les faire avancer avec fidélité et avec amour dans la vie de la foi. C'est là le sacerdoce universel. (1Pierre 2.9)
    C'est-à-dire aussi longtemps que dure le "aujourd'hui" du Psaume cité, (Hébreux 3.7) et que cette voix de Dieu se fait entendre à vous, soit par sa Parole, soit dans vos cœurs, aussi longtemps que dure pour vous le temps de la grâce. Et, au fond, pour chaque homme, ce temps c'est le jour présent, aujourd'hui ; demain ne lui appartient pas. (Jean 9.4,5)
    Ici encore, le péché est mis dans un rapport intime avec l'incrédulité. (Hébreux 3.12, note.) Mais le péché se présente toujours sous de fausses apparences, pour tromper. De là ce mot : la séduction (Marc 4.19) ou la tromperie du péché. (Comparer Romains 7.11 ; 2Corinthiens 11.3)
  • 3.14 Car nous sommes devenus participants du Christ, si du moins nous retenons ferme jusqu'à la fin notre assurance première, Nous sommes devenus et demeurons (verbe au parfait) participants du Christ, (comparez Hébreux 6.4) participants de sa vie, de ses grâces, de sa gloire éternelle : voilà ce qu'il s'agit de conserver, ou de perdre. Quel motif de résister à la séduction du péché !
    Grec : Si du moins nous retenons ferme jusqu'à la fin le principe ou le commencement de notre ferme attente ou de notre assurance.
    (Voir, pour le sens de ce dernier mot, Hébreux 11.1, et, pour la pensée exprimée dans ces paroles, ci dessus, Hébreux 3.6)
    C'est toujours la responsabilité de l'homme en présence de la grâce de Dieu, relevée dans la parole de Jésus Christ : "Celui qui persévérera jusqu'à la fin, celui-là sera sauvé." (Marc 13.13)
  • 3.15 pendant qu'il est dit ; Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez point vos cœurs, comme dans l'irritation. La ponctuation que nous adoptons à la fin de Hébreux 3.14 lie Hébreux 3.15 à ce qui précède immédiatement, et fait de la pensée exprimée dans ce verset un motif pressant de retenir jusqu'à la fin "la ferme attente."
    D'autres le joignent à Hébreux 3.13 en faisant de Hébreux 3.14 une parenthèse. La plupart des interprètes modernes mettent un point à la fin de Hébreux 3.14 et rattachent Hébreux 3.15 à Hébreux 3.16. Quand il est dit : Aujourd'hui,...qui furent ceux qui... Mais le car de Hébreux 3.16 rend cette construction peu naturelle.
  • 3.16 Car qui sont ceux qui, après avoir entendu, l'irritèrent ? Mais ne sont-ce pas tous ceux qui sortirent d'Egypte sous la conduite de Moïse ? Nos anciennes versions portent : "Car quelques-uns de ceux qui l'entendirent l'irritèrent, non pas, pourtant, tous ceux qui sortirent d'Egypte sous la conduite de Moïse."
    C'est méconnaître la pensée du texte, et le mettre en contradiction avec l'histoire, (Nombres 14.22, suivants) comme avec les paroles qui suivent, dans lesquelles l'auteur veut précisément montrer, par l'universalité de la révolte et du châtiment, ce qu'il y a de pernicieux dans l'incrédulité et de terrible dans les jugements de Dieu.
    - Au lieu de l'irritèrent, sous-entendu : Dieu, quelques-uns traduisent : s'irritèrent. Mais le verbe est à l'actif et rien n'autorise à lui donner le sens réfléchi. (comparez Hébreux 3.8)
    - Le fait qu'Israël était sorti d'Egypte sous la conduite de Moïse, et avait été l'objet d'une telle délivrance par la bonté de Dieu, aggravait la culpabilité de ce peuple. Combien plus coupables sont ceux qui restent rebelles après la délivrance qu'annonce l'Evangile !
  • 3.17 Et qui sont ceux contre qui il fut courroucé pendant quarante ans ? n'est-ce pas ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Selon la menace qui leur en avait été faite (Nombres 14.29,32)
    Le mot grec que nous traduisons par cadavres signifie proprement membres ; mais les Septante l'emploient pour rendre un mot hébreu qui désigne les corps morts.
    Quelques éditeurs et interprètes ponctuent ainsi : "ne fut ce pas contre ceux qui péchèrent ? Leurs cadavres tombèrent dans le désert"
    - Peut-être l'auteur, en rappelant encore ici les quarante ans, (comparez Hébreux 3.9) voulait-il faire allusion au même espace de temps écoulé alors depuis que Dieu supportait Israël sous l'économie nouvelle ses jugements allaient fondre sur ce peuple quarante ans après la délivrance accomplie par Celui qui était infiniment plus grand que Moïse. (Comparer Introduction, 2e note.)
  • 3.18 Et qui sont ceux à qui il jura qu'ils n'entreraient point dans son repos, si ce n'est ceux qui furent incrédules ? Ou qui désobéirent. Le verbe a les deux sens. (Jean 3.36 ; Romains 2.8)
    D'après Hébreux 11.31, il désigne plutôt, dans notre épître, le manque de foi aux déclarations divines. Nombres 14.22,23 ; Deutéronome 1.34,35. Ce sens ressort aussi des paroles que l'auteur ajoute :...à (Hébreux 3.19) cause de leur incrédulité.
  • 3.19 Et nous voyons qu'ils n'y purent entrer à cause de leur incrédulité. (Hébreux 3.12, note.) Toujours et partout l'incrédulité exclut du repos de Dieu parce qu'elle rejette Dieu lui-même, qui est le repos éternel de ses enfants. (Comparer Hébreux 4.1 et suivants)
    Dans toute cette application de l'histoire du peuple d'Israël à ses lecteurs, l'auteur, comme le psalmiste, (Hébreux 3.11, note) réunit les traits de diverses révoltes qui eurent toutes la même source, l'incrédulité.
    Il n'eût tenu qu'à lui, s'il ne l'avait pas jugé inutile pour des lecteurs qui connaissaient bien leur histoire nationale, de distinguer les divers événements auxquels il fait allusion : Mara, (Exode 15.23,24) Massa et Mériba, (Exode 17.7) Kadès. (Nombres 20.1-13) C'est lors de cette dernière révolte que fut prononcé sur Israël le redoutable jugement que l'auteur commente.
  • Hébreux 4

  • 4.1 Craignons donc que quelqu'un d'entre vous, bien que la promesse d'entrer dans son repos subsiste, ne pense être venu trop tard ; Chapitre 4.
    1 à 14 La promesse du repose de Dieu subsiste. La Parole de Dieu.
    Poursuivant l'application du Psaumes 95, l'auteur veut, conformément à la grande pensée de toute son épître, montrer ici encore la supériorité de la nouvelle économie sur l'ancienne, et prémunir les chrétiens auxquels il s'adresse contre l'idée qu'il ne reste plus de promesse de repos, dès le moment où l'ancien peuple l'avait perdue par son incrédulité.
    Nul ne doit penser (comparez pour ce sens du mot : Luc 13.2,4) qu'il est venu trop tard, ou "resté en arrière" (d'autres traduisent ce verbe par "se priver de," comme Hébreux 12.15, ou par "manquer de," comme Matthieu 19.20 ; Luc 22.35 ; mais la suite du raisonnement recommande le sens que nous avons adopté) : car nous avons une promesse bien plus glorieuse qu'elle ne pouvait être faite à Israël.
    Et pour justifier cette affirmation, clairement énoncée à Hébreux 4.9,10,1'auteur se livre à une suite de considérations qui seront expliquées dans les notes suivantes, autant du moins que l'on peut être sûr d'en avoir saisi le sens ; car dans ces versets règne une concision qui les rend très difficiles à comprendre.
    - Les anciennes versions faisaient de cette parole une menace à l'adresse de ceux qui auraient été tentés d'abandonner la promesse et de s'en priver, comme les Israélites. Tous les interprètes modernes repoussent ce sens et adoptent une traduction qui ajoute à l'avertissement contre l'incrédulité née du découragement une consolation pour ceux qui craindraient d'être venus trop tard, alors que la promesse, faite à Israël, subsiste, est encore laissée pour eux.
  • 4.2 car aussi cette bonne nouvelle nous a été annoncée comme à eux ; mais à eux la parole qu'ils entendirent ne leur servit de rien, parce que ceux qui l'entendirent ne se la sont pas appropriée par la foi. Grec : Car aussi nous avons été évangélisés aussi bien qu'eux.
    La promesse, la bonne nouvelle du repos de Dieu nous a été annoncée. Dés ces premiers mots, l'auteur n'a plus en vue seulement la promesse d'un repos temporel faite aux Israélites, mais la promesse du repos éternel de Dieu. (Hébreux 4.4, note.) Pourquoi leur est elle devenue inutile ? et comment pourrons-nous en recevoir les éternelles bénédictions ? La double réponse va suivre.
    Grec : La parole de l'ouïe (la parole entendue, ou mieux encore, par un hébraïsme, la parole qu'on leur faisait entendre, la prédication) n'étant pas mêlée par la foi à ceux qui l'entendirent, ou "mêlée à la foi en ceux qui l'entendirent."
    Ils entendirent de leurs oreilles seulement ; or, si elle ne trouve pas en l'homme la foi, la parole de Dieu même et ses plus glorieuses promesses restent une lettre morte. (Marc 4.3-20,27 ; Jacques 1.21) Le côté positif de la même vérité se trouve à Hébreux 4.3.
    - D'après une variante, adoptée par Lachmann, Westcott, Hort, et que présentent, il est vrai, tous les Majusc., sauf le Sin., il faudrait traduire : "Eux n'étant pas mêlés par la foi avec ceux qui l'entendirent," n'étant pas unis par la foi avec le petit nombre des croyants (Hébreux 4.6)
    Mais l'histoire ne mentionne pas parmi les Israélites dans le désert une minorité croyante. Pour cette raison, M. Weiss déclare cette leçon exégétiquement inadmissible. M. Schlatter, qui l'adopte, pense que ceux qui l'entendirent sont, non les membres fidèles du peuple dans le désert, mais soit les patriarches, soit Moïse.
  • 4.3 Car nous entrons dans le repos, nous qui avons cru, selon qu'il a dit : Je jurai dans ma colère : Ils n'entreront point dans mon repos ; et cela quoique les œuvres fussent faites depuis la création du monde ; Nous entrons dans le repos, nous qui avons cru ; notre destinée est différente de celle des Israélites, rappelée à Hébreux 4.2, parce qu'on n'entre dans le repos de Dieu que par la foi. Pour preuve l'auteur cite encore une fois la parole de Psaumes 95, qui exclut de ce repos les Israélites qui se sont obstinés dans leur incrédulité. De leur exclusion même, on peut conclure à l'admission des chrétiens qui ont cru.
    La doctrine du salut par la foi seule est enseignée dans d'innombrables déclarations de la Parole de Dieu, qui excluent tout autre moyen d'y parvenir. Cet enseignement est confirmé par les redoutables jugements prononcés contre l'incrédulité, qui est présentée comme la révolte de la créature contre le Créateur, le mépris de la miséricorde divine.
    Les œuvres sont les œuvres de Dieu. Cette réflexion a pour but de montrer que le repos de Dieu n'était pas seulement, dans la promesse faite à Israël, le séjour en Canaan, mais le repos éternel dans la communion de Dieu, le repos, par conséquent, s'offrait déjà aux croyants, lorsque l'Eternel dut en exclure les Israélites incrédules.
    "On n'entre dans le repos de Dieu que par la foi, selon que Dieu a dit : J'ai juré en ma colère.. (parole qui exclut l'incrédulité) ; et il a dit cela, quoique, à ce moment, ses œuvres fussent faites, achevées, depuis la fondation du monde, et que par conséquent le repos éternel que Dieu avait destiné à l'homme existât déjà ; (voir Hébreux 4.4, note) preuve trop évidente que, de tout temps, ceux qui n'ont pas cru ne sont point entrés dans ce repos."
    La dernière proposition de Hébreux 4.3 est expliquée et rendue intelligible par Hébreux 4.4.
  • 4.4 car il a parlé quelque part ainsi, touchant le septième jour : Et Dieu se reposa le septième jour de toutes ses œuvres. "Il a parlé," c'est-à-dire Dieu. La parole de la Genèse que l'auteur cite (Genèse 2.2) et qu'il rapproche de celle du Psaumes 95, avait à ses yeux une profonde signification. Il y est question du repos de Dieu ; or Dieu n'a jamais besoin de repos. L'Ecriture exprime dans ce langage figuré le plaisir, la joie souveraine que le Créateur trouva dans la contemplation de l'œuvre qu'il avait appelée à l'existence librement et par amour.
    La même pensée est exprimée dans cette autre parole : "Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait, et voici, cela était très bon." (Genèse 1.31) Mais cette félicité dont Dieu est la source, et en vue de laquelle il avait résolu de créer des êtres intelligents et aimant, tout ce bonheur, Dieu voulait y faire participer l'homme, sa créature de prédilection, le roi de l'univers.
    L'homme devait partager le repos de Dieu, trouver son bonheur en Dieu, tout en accomplissant ici-bas sa destination. Voilà pourquoi, immédiatement après la parole citée ici par l'auteur, nous trouvons dans la Genèse celle-ci : "Et Dieu bénit le septième jour et le sanctifia ;" il le bénit pour l'homme, le sanctifia pour l'homme, "parce qu'en ce jour-là il s'était reposé de toute son œuvre qu'il avait créée." Par là même il invitait l'homme à partager ce repos.
    Le septième jour lui offrait à la fois l'image et la réalité du repos en Dieu. L'homme fut exclu de ce repos par le péché ; mais aussitôt après intervint, avec le châtiment, la promesse d'une réintégration de l'homme dans le repos de Dieu.
    Cette promesse, Dieu en donna à son peuple divers symboles, soit dans la consécration nouvelle du septième jour par la loi, soit dans le repos offert â Israël en Canaan après les longues fatigues du désert ; (Hébreux 4.8) mais toujours ce peuple s'en priva par son incrédulité, et la vraie restauration du repos de Dieu n'eut lieu que par le Fils de Dieu, qui "en a fait annoncer la bonne nouvelle" (Hébreux 4.2) aux enfants d'Abraham selon la foi ; et c'est pourquoi ceuxci célèbrent leur repos au jour de sa victoire (au premier et non au septième de la semaine), y trouvant symbolisée la promesse du vrai repos pour les temps où ils auront "achevé leur œuvre." (Hébreux 4.10)
    Or, il est bien évident qu'on n'entre dans un tel repos que par la foi, qui est le lien vivant de la réconciliation et de la communion de l'homme avec Dieu. Cette grâce infinie Israël s'en était privé quoiqu'elle lui eût été offerte dès l'origine et de tant de manières ; par son incrédulité, il força Dieu à jurer dans sa colère : "Ils n'entreront point dans mon repos !" L'auteur est si pénétré de cette parole redoutable qu'il la rappelle encore au verset suivant, (Hébreux 4.5) en l'appliquant toujours à ce même repos de Dieu dont il parle.
  • 4.7 il détermine de nouveau un certain jour : Aujourd'hui, disant dans le livre de David, si longtemps après, comme il a été dit ci-devant : Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez point vos cœurs. L'auteur tire dans Hébreux 4.6-10 la conclusion ce qui précède.
    Puisqu'il est laissé à quelques-uns d'entrer dans le repos de Dieu, (comparez Hébreux 4.2,9) c'est à dire à tous ceux qui croient, et que, grâce à la miséricorde de Dieu, la désobéissance ou l'incrédulité (Hébreux 3.18) de ceux à qui la bonne nouvelle avait d'abord été annoncée n'a point anéanti cette promesse, (Hébreux 4.6) Dieu détermine de nouveau, même au temps de David, si longtemps après l'époque de la révolte de son peuple, un jour, un jour de grâce, qui s'appelle aujourd'hui, pour exhorter encore tous ceux qui entendraient la voix de Dieu à ne pas endurcir leur cœur.
    Ils n'avaient aucun prétexte de s'obstiner dans leur endurcissement, puisque, malgré leur ingratitude, Dieu leur maintenait la promesse et les attendait encore pour leur faire grâce.
    - "Disant dans le livre de David" (grec dans David), signifie : dans le livre des Psaumes. Il est évident que l'auteur appliquait indirectement la parole du Psaume à ses lecteurs, pour qui elle devait avoir infiniment plus de force encore que pour les Juifs du temps de David, puisque eux, chrétiens, avaient vu l'entier accomplissement de la promesse.
  • 4.9 Il reste donc un repos de sabbat pour le peuple de Dieu. Le verset Hébreux 4.8 prouve par un fait (car) la vérité de Hébreux 4.7, et en même temps il est encore un argument pour arriver à la grande conclusion de Hébreux 4.9,10.
    Même pour ceux qui entrèrent en Canaan sous Josué, le repos qui leur fut donné ainsi ne pouvait être qu'une très imparfaite image du vrai repos, car sans cela comment, au temps de David, eût il été encore question d'un autre repos ? Il reste donc un repos de sabbat (Grec : un sabbatisme) pour le peuple de Dieu, consolante vérité que l'auteur a exprimée des versets Hébreux 4.1,2, et qu'il a établie pour ses lecteurs portés a en douter parce qu'ils étaient ébranlés dans leur foi. Et quel est l'enfant de Dieu qui n'en ait parfois douté, se demandant avec angoisse, s'il y entrerait jamais !
    - Le mot dont se sert ici l'auteur pour exprimer ce repos, sabbatisme ou célébration du sabbat, ne se trouve pas ailleurs dans le Nouveau Testament. Le verbe d'où il dérive est employé par les Septante dans Exode 16.30.
  • 4.10 Car celui qui est entré dans son repos, se repose, lui aussi, de ses œuvres, comme Dieu se repose des siennes. Ces paroles confirment (car) et développent, en l'appliquant à chaque enfant de Dieu, la consolante vérité exprimée au Hébreux 4.9.
    Quand il est entré dans son repos, dans ce repos de Dieu, destiné à l'homme dès la fondation du monde, perdu par le péché et recouvré par la grâce de Dieu dans la rédemption de Jésus-Christ, (comparez Apocalypse 14.13) chaque croyant célèbre le sabbat parfait, éternel ; il se repose, lui aussi, de ses œuvres, comme Dieu se repose des siennes, non dans l'oisiveté et l'inaction de la mort, mais dans une activité exempte des stériles agitations de ce monde, calme, puissante comme celle que Dieu ne cesse d'exercer pour la conservation de son œuvre. (Psaumes 121.4 ; Jean 5.17 et suivants)
    - Quelques exégètes ont appliqué notre verset à Jésus-Christ, entré dans son repos après l'achèvement de son œuvre. Ils pensent que l'auteur pouvait être conduit à cette idée par un contraste avec Josué (en grec Jésus, Hébreux 4.8), qui n'a pas pu, lui, introduire dans son vrai repos le peuple de Dieu. Cette explication, peu fondée dans le contexte, est rejetée par les interprètes modernes.
  • 4.11 Empressons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe, en suivant le même exemple de désobéissance. L'auteur a prouvé jusqu'ici qu'il reste un repos aux croyants, au vrai peuple de Dieu. (Hébreux 4.2-10) Maintenant, en terminant par une sérieuse exhortation à entrer dans ce repos, (Hébreux 4.11) il montre mieux encore qu'il entend ce repos en un sens tout spirituel : c'est la communion vivante avec Dieu, dans laquelle l'âme trouve la paix déjà ici-bas et pour l'éternité.
    - Les derniers mots du verset sont diversement interprétés. Le texte porte littéralement : afin que nul ne tombe dans le même exemple de désobéissance ou d'incrédulité. La Vulgate, Luther et plusieurs modernes traduisent : "ne tombe dans l'incrédulité ;" mais il est plus conforme au grec de prendre le verbe dans son sens absolu : "ne vienne à tomber, à se perdre." Le complément : "dans le même exemple d'incrédulité" est entendu de deux manières : "en donnant le même exemple," ou : "en imitant cet exemple, entraîné par lui." Cette dernière traduction nous paraît la plus exacte.
    L'auteur veut dire : prenons garde, tandis que l'exemple de nos pères nous avertit, que quelqu'un ne vienne à se perdre comme eux. Il indique ainsi encore une fois pourquoi il s'est arrêté à ces traits de l'histoire d'Israël, qu'il a été conduit à rappeler dès le chapitre précédent par sa citation de Psaumes 95.
    Dans tout ce morceau l'auteur emploie les mots de désobéissance et d'incrédulité comme entièrement synonymes. (Hébreux 3.18,19 ; 4.6 ; comp Hébreux 3.12,18, notes.)
  • 4.12 Car la parole de Dieu est vivante, et efficace, et plus acérée qu'aucune épée à deux tranchants, et pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et mœlles, et juge des pensées et des réflexions du cœur. L'auteur présente cette description de la parole de Dieu comme un motif de suivre l'exhortation qui précède (car).
    Il vient d'appliquer à ses lecteurs plusieurs versets d'un Psaume, qui montraient par des faits que la parole de Dieu, menace aussi bien que promesse, s'accomplit. Il a senti lui-même la puissance divine de l'avertissement donné par le psalmiste de ne pas endurcir son cœur à la voix de Dieu. Cette puissance est celle de toute parole de Dieu, qu'elle ait été prononcée sous l'ancienne Alliance par les prophètes ou le soit sous la nouvelle par Jésus Christ et ses apôtres. Quel motif de nous empresser d'entrer dans ce repos de Dieu qu'elle nous annonce encore ! (Hébreux 4.11)
    Cette description de la parole de Dieu sert ainsi de conclusion à toute la première partie de l'épître. (Hébreux 4.13)
    - La parole de Dieu est vivante et efficace, ou énergique ; vivante comme le "Dieu vivant" (Hébreux 3.12) dont elle procède, comme son Esprit qui agit par elle, et qui par elle crée la vie dans les âmes ; c'est par elle qu'il a appelé à l'existence les choses qui n'étaient pas ; (Hébreux 1.3) efficace, au point que jamais elle ne s'adresse en vain à aucun homme, mais opère en chacun, soit la repentance et le salut, soit la résistance et la condamnation, "odeur de vie pour la vie, ou odeur de mort pour la mort." (2Corinthiens 2.16)
    Grec : Plus acérée que toute épée à deux bouches, selon l'image hébraïque d'après laquelle l'épée dévore. (Psaumes 149.5 ; Proverbes 5.4 ; Esaïe 49.2 ; Apocalypse 1.16 comp Jérémie 12.12)
    La Parole perce cette cuirasse d'illusions, d'orgueil, de subterfuges, d'égoïsme, de mensonge dont l'homme s'enveloppe devant Dieu. (Comparer Matthieu 7.28 ; Actes 2.37)
    Grec : Jusqu'au partage d'âme et d'esprit, de jointures et mœlles. Elle pénètre tellement tout l'intérieur de l'homme, qu'elle parvient jusqu'au fond de l'âme, siège des affections, de l'esprit où résident les facultés intellectuelles ; ou pour user d'une figure de langage, elle pénètre jusque dans les parties les plus fortement liées du corps, les jointures, jusqu'à ses parties les plus cachées, les mœlles : ainsi la Parole atteint les dernières profondeurs de l'homme, et elle y produit une action qui est indiquée dans les mots suivants.
    Le substantif partage nous paraît désigner l'action exprimée par le verbe d'où il dérive et qui signifie : partager, diviser (secondairement : distribuer, d'où le sens de répartition dans Hébreux 2.4). Beaucoup d'interprètes le traduisent par "limite où se séparent." Mais il a plutôt le sens actif, et ce sens convient mieux à notre passage.
    Plusieurs commentateurs, estimant que, si l'on peut, à la rigueur, parler d'une limite ou d'une séparation à opérer entre l'âme et l'esprit, on ne saurait en concevoir entre les jointures et les mœlles, sous-entendent un second jusqu'à devant les mots jointures et mœlles. Ils traduisent : "jusqu'à la limite de l'âme et de l'esprit, jusqu'aux jointures et aux mœlles." Mais on peut admettre qu'à l'idée précise de limite s'est substituée celle de point central, ou, si l'on donne au substantif employé par l'auteur le sens actif, on peut supposer qu'il désignait seulement, dans sa pensée, l'action de la parole qui pénètre dans les parties les plus secrètes.
    Voilà proprement le but de l'action pénétrante de la Parole : elle exerce en l'homme, dès ici-bas, le jugement de Dieu ; elle porte la lumière dans sa conscience ; elle condamne et absout, elle tue et donne la vie. (Comparer Jean 3.18,19 ; 5.45 ; 9.39 ; 12.48)
    Il n'est pas très facile d'établir la nuance qui distingue les pensées des réflexions. Les deux mots signifient pensées dans le Nouveau Testament. Le premier se lit Matthieu 9.4 ; 12.25 ; Actes 17.29 ; il tiendrait plutôt du sentiment et de la volonté. Le second se trouve dans 1Pierre 4.1 ; il relèverait plutôt de l'intelligence et désignerait le jugement porté par la raison ou le dessein arrêté par elle.
  • 4.13 Et il n'y a pas de créature qui soit cachée devant lui, mais toutes choses sont nues et entièrement découvertes à ses yeux ; c'est à lui que nous devons rendre compte. La description de la Parole de Dieu est achevée. L'auteur s'élève à Dieu lui même.
    C'est bien ainsi en effet que la Parole amène l'âme devant Dieu, où elle se trouve nue, découverte, dépouillée de tout, se jugeant elle-même comme Dieu la juge.
    Ce Jugement de Dieu, auquel nul ne peut échapper, est un nouveau motif à l'appui de l'exhortation de Hébreux 4.11 ; car c'est pour nous amener à son repos que Dieu agit ainsi, et s'il y a résistance finale de la part de l'homme, le jugement intérieur par lequel Dieu voulait sauver l'âme se transforme en condamnation éternelle.
    La plupart des versions portent : "Aux yeux de Celui à qui nous devons rendre compte." Il est plus conforme au grec de traduire : découvertes à ses yeux ; c'est à lui que nous devons rendre compte, ou, suivant une autre interprétation : "que nous avons affaire."
    Cette dernière proposition renferme, en grec, un jeu de mots : le mot que nous traduisons par compte à rendre est le même que le mot parole.
    Si nous n'obéissons pas quand Dieu nous parle, c'est nous qui aurons à parler à Dieu, quand il s'agira de nous justifier devant son tribunal.
  • 4.14 Ayant donc un grand souverain Sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, retenons ferme notre profession. JESUS, NOTRE SOUVERAIN SACRIFICATEUR, SELON L'ORDRE DE MELCHISEDEK 4 :14 à 7 :28
    14 à 16 Le Fils de Dieu, tenté comme nous, nous permet de nous approcher de Dieu.
    C'est, comme à Hébreux 3.1, par une exhortation que l'auteur aborde un sujet nouveau qu'il a déjà touché en passant, (Hébreux 2.17,18) mais qu'il va traiter avec beaucoup de développements dans les chapitres suivants : Jésus le souverain Sacrificateur de la nouvelle Alliance. (Voir Hébreux 5.1, 1re note et l'analyse de l'épître à la fin de l'introduction.)
    La foi en Jésus-Christ spécialement envisagé comme un grand souverain Sacrificateur est tout ce qu'il y a de plus propre à affermir le chrétien dans sa profession. (Hébreux 3.1, note.) Il doit en effet retenir celle-ci comme un objet précieux que tous les ennemis de son salut tentent sans cesse de lui arracher. (Comparer 2Thessaloniciens 2.15 ; Apocalypse 2.25 ; 3.5)
    - L'expression qui a traversé les cieux présente, sous forme d'image, une grande réalité.
    Les cieux, le monde des esprits parvenus à la perfection, étaient symbolisés dans le temple de Jérusalem par le lieu saint, accessible aux seuls sacrificateurs.
    Le trône de Dieu, sa présence immédiate, avait son symbole dans le lieu très saint, où le seul souverain sacrificateur entrait une fois l'année avec le sang d'une victime qu'il répandait sur le propitiatoire. (Lévitique 16) Or Christ, comme souverain Sacrificateur, n'est pas seulement entré dans le lieu saint, il l'a traversé et a pénétré jusqu'au lieu très saint. C'est-à-dire qu'il n'est pas seulement entré dans les cieux, il n'a pas seulement été élevé au rang des justes parfaits et des anges de Dieu, mais il a traversé les cieux et s'est assis à la droite de la Majesté divine, revêtu luimême de cette Majesté. (Hébreux 1.3)
    Le fait désigné par cette expression n'est pas seulement celui de la royauté de Jésus-Christ qui ramène l'homme sauvé sous la dépendance de Dieu, après avoir détruit par l'œuvre de la rédemption tous les ennemis de notre salut. (1Corinthiens 15.25-28)
    Dans notre épître, c'est surtout en sa qualité de souverain Sacrificateur que Jésus-Christ nous est représenté comme "élevé au-dessus des cieux." (Hébreux 7.26)
    Ce que le souverain sacrificateur israélite faisait en figure, lorsqu'il traversait le lieu saint et entrait dans le lieu très saint avec le sang de propitiation pour les péchés du peuple, Jésus le fait en réalité. En ôtant le péché, cause perpétuelle de séparation entre l'homme et Dieu, il rétablit une communion intime et vivante entre le Dieu réconcilié et l'âme sauvée, qui a désormais en lui une filiale confiance.
    De là les précieuses paroles d'encouragement adressées aux plus craintifs, aux plus éprouvés, dans les deux versets qui suivent. Au reste, notre auteur reviendra avec plus de développements sur cette grande pensée. Christ accomplissant sa souveraine sacrificature dans les cieux. (Voir entre autres Hébreux 9.11-24)
  • 4.15 Car nous n'avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses ; au contraire, il a été tenté en toutes choses d'une manière semblable, le péché excepté. Comparer Hébreux 2.17,18, note.
    - Ce verset contient un enseignement de la plus haute importance sur la nature humaine de Jésus.
    En voici d'abord la traduction littérale : Car nous n'avons pas un souverain Sacrificateur qui ne puisse sympathiser à (souffrir avec) nos faiblesses, mais un sacrificateur qui a été tenté selon toutes choses à notre ressemblance, excepté péché.
    Tel est le touchant motif (car) que l'auteur donne aux disciples de Jésus de rester fidèlement attachés à la foi qu'ils professent Hébreux 4.14), et sur lequel il fonde (donc, Hébreux 4.16 l'invitation qu'il leur adresse de s'approcher sans crainte du trône de Dieu.
    Les faiblesses, soit physiques, soit morales qui sont inséparables de notre condition de pécheurs, et que nous pouvons appeler nos maladies (le mot grec a ce sens Matthieu 9.12), ces infirmités, Jésus en connaît l'amertume, il sait de quel poids elles pèsent sur nos âmes, car il a été tenté ou éprouvé (le même mot grec exprime cette double idée) à notre ressemblance, (comparez Romains 8.3, note) le péché excepté, c'est-à-dire que les tentations auxquelles il fut soumis ont été semblables aux nôtres en tous points, à une exception près : il n'y eût jamais rien d'impur et de corrompu en lui ; il ne put donc être tenté par ses propres pensées et par les convoitises de son cœur.
    Telle est la ressemblance et la différence que l'auteur retrace avec soin entre Christ et nous : nous sommes tentés par les suggestions mauvaises qui nous viennent du dehors et par le péché qui est en nous, Christ a été tenté d'une manière semblable, le péché excepté.
    Etranger à la convoitise qui fait la puissance du péché dans la chair, Jésus ne pouvait éprouver la tentation que du dehors. Mais comme il portait en lui toutes les infirmités innocentes de notre nature, comme il souffrit la faim, la soif, la fatigue, la douleur physique et morale dont son corps et son âme furent souvent brisés ; comme enfin il respirait l'atmosphère souillée de ce monde de péché, il était accessible à la tentation ; (Matthieu 4.1-11, notes) la possibilité de pécher existait pour lui ; Il dut passer par l'épreuve et le combat, mais il s'y montra toujours obéissant et toujours victorieux ; (Hébreux 2.17,18 ; 7.26 ; 2Corinthiens 5.21 ; 1Jean 3.5 ; 1Pierre 2.22) et il fut ainsi "consommé :" il parvint comme homme à cet état où le mal n'existe plus (Comparer Hébreux 5.9)
    D'autres interprètes traduisent : "il fut tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché." L'auteur exprimerait non le caractère, mais le résultat des tentations auxquelles Jésus fut exposé. Cette pensée est étrangère au contexte : pour nous montrer en Jésus "un souverain sacrificateur qui peut compatir à nos faiblesses," l'auteur devait insister sur le fait qu'il avait subi une épreuve semblable à la nôtre. Il n'avait aucun intérêt à mentionner le résultat de cette épreuve. Au contraire, il aurait, en le relevant, affaibli l'impression qu'il désirait produire, puisque la victoire constamment remportée par Jésus le place infiniment au-dessus de nous et que cette supériorité qui est la sienne pourrait nous faire douter de sa compassion. D'ailleurs, si l'intention de l'auteur avait été de marquer le résultat des tentations que Jésus a éprouvées comme nous, il aurait mis un mais avant les mots : sans péchés.
  • 4.16 Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin que nous obtenions miséricorde et que nous trouvions grâce, pour un secours opportun. Le trône de la Majesté divine apparaît à l'homme qui a conscience du péché, comme le trône de la justice ; mais il devient le trône de la grâce pour toute âme réconciliée avec Dieu par Celui qui intercède en sa faveur (Hébreux 4.14, note ; Hébreux 1.3,8 ; 2.9) et qui a compassion de ses infirmités. (Hébreux 4.15, note.)
    Obtenir miséricorde et trouver grâce sont des expressions à peu près synonymes, mais que l'auteur emploie à dessein pour nous inspirer d'autant plus de confiance en cette miséricorde, (Hébreux 2.17) en cette grâce, source d'un secours que Dieu envoie toujours dans le temps où nous en avons le plus grand besoin. (1Corinthiens 10.13)
    Le secours opportun peut signifier aussi un secours reçu à temps, avant qu'il soit trop tard.
  • Hébreux 5

  • 5.1 Car tout souverain sacrificateur, pris d'entre les hommes, est établi pour les hommes en vue des choses qui concernent Dieu, afin qu'il offre des dons et des sacrifices pour les péchés, Chapitre 5.
    1 à 10 Christ, souverain sacrificateur, institué se lon les règles et rendu accompli par la mort qu'il a soufferte.
    C'est-à-dire en vue des choses qui concernent les rapports de l'homme avec Dieu : le pardon des péchés, la réconciliation avec Dieu, le culte que l'homme doit rendre à Dieu. (Hébreux 2.17) L'auteur poursuit le grand sujet qu'il a commencé dans Hébreux 4.14-16, et qu'il développera jusqu'à la fin du chapitre Hébreux 10, interrompant une seule fois son exposé par une exhortation, Hébreux 5.11 à Hébreux 6.20.
    Traitant de la souveraine sacrificature de Jésus-Christ, l'auteur la compare à celle de l'ancienne Alliance, et il en fait ressortir par degrés la supériorité infinie et la perfection ; car elle est la réalité de la rédemption, dont l'autre n'était que l'image. L'auteur donne comme motif (car) de nous confier dans le souverain sacrificateur que nous avons (Hébreux 4.15) et, par conséquent, de nous approcher avec assurance du trône de grâce, (Hébreux 4.16) le fait que ce sacrificateur a bien les deux caractères que doit présenter tout souverain sacrificateur :
    1° il est pris d'entre les hommes, n'est étranger à aucune de leurs misères (pensée développée à Hébreux 5.2,3) ;
    il est établi de Dieu, solennellement mis à part pour son office, qui est d'offrir des sacrifices pour le péché (Hébreux 5.4 et suivants) Et c'est ainsi que l'auteur est amené, ici déjà, (Hébreux 5.7-9) à nous montrer Jésus- Christ s'immolant soi même, tout ensemble sacrificateur et victime.
    Les mots dons ou "offrandes," et sacrifices désignent les sacrifices non sanglants et les sacrifices sanglants. (Comparez Romains 12.1, 3e note, et ci-dessous Hébreux 9 et Hébreux 10)
  • 5.2 étant capable d'avoir compassion de ceux qui sont dans l'ignorance et dans l'égarement, puisque lui-même aussi est enveloppé de faiblesse, Le premier caractère du sacrificateur est "d'être pris d'entre les hommes" (Hébreux 5.1, note) afin qu'il offre des sacrifices et accomplisse son office de médiateur, en tant qu'il est capable de compatir aux infirmités de ses semblables, infirmités qu'il connaît par sa propre expérience.
    C'est là aussi le caractère que l'auteur a déjà relevé dans notre grand Sacrificateur. (Hébreux 2.17,18 ; 4.15)
    Seulement le mot par lequel il exprime ici la compassion des sacrificateurs de l'ancienne Alliance est différent de celui qu'il emploie (Hébreux 4.15) en parlant du Sauveur. On pourrait le rendre par user d'indulgence, littéralement souffrir avec mesure, c'est-à-dire, faire intervenir la modération et la douceur dans l'impression qu'ils ressentent du mal chez les autres.
    - Ceux envers qui ils doivent agir ainsi sont (grec) les ignorants et les errants. On admet généralement que ces mots font allusion à la distinction établie dans la loi entre les péchés accomplis "à main levée," dont l'auteur devait être retranché du milieu du peuple, et les fautes commises involontairement, pour lesquelles le sacrificateur pouvait intervenir. (Lévitique 4.13 ; 5.15,17 ; Nombres 15.27-31)
    Si cette disposition de la loi a inspiré la parole de notre verset, celle-ci doit être prise cependant dans un sens plus général : ceux dont il est question sont les hommes pécheurs de toute nation et de toute condition, que leurs péchés, quelle qu'en fût la nature, ont plongé dans l'ignorance (Actes 17.23) et l'égarement. (1Pierre 2.25)
    Le souverain sacrificateur est enveloppé de faiblesse, la faiblesse l'entoure comme un vêtement, elle le paralyse ; dans Actes 28.20, le même verbe est employé de la chaîne dont Paul est lié.
  • 5.3 et que, à cause de cette faiblesse, il doit offrir pour lui-même, aussi bien que pour le peuple, des sacrifices pour les péchés. Ce n'était qu'après s'être purifié lui même par des sacrifices que le sacrificateur pouvait remplir ses saintes fonctions ; (Lévitique 9.7 ; 16.3,6,11,17,24 ; 4.3 et suivants) alors seulement il les remplissait à la fois avec le sentiment de son infirmité et avec la conscience d'être purifié de ses souillures et apte à se présenter devant Dieu dans le sanctuaire.
    - L'auteur n'applique point ce premier caractère à Christ. Il se contente de ce qu'il vient de dire, (Hébreux 4.15) et plus tard il affirmera positivement qu'il nous fallait un Sacrificateur parfaitement saint, qui n'eût pas besoin de tels sacrifices pour ses propres péchés. (Hébreux 7.26,27) Cela montre d'une manière plus éclatante encore combien la réalité est supérieure au symbole.
    - Quant au second caractère de tout sacrificateur, indiqué à Hébreux 5.1, qu'il doit être directement "établi de Dieu," l'auteur nous
    le montre existant en Jésus-Christ. (Hébreux 5.4 et suivants)
  • 5.4 Et, nul ne s'attribue à soi-même cette dignité, mais il y est appelé de Dieu, comme le fut aussi Aaron. Comparer Exode 28.1 et suivants ; Lévitique 8.1 et suivants et 2Chroniques 26.18.
    Si Dieu n'avait pas lui-même établi la souveraine sacrificature et donné cette dignité à la famille d'Aaron qui l'exerçait par son autorité, nul parmi le peuple n'aurait pu savoir si Dieu acceptait les sacrifices qui étaient offerts pour les péchés.
  • 5.5 De même aussi le Christ ne s'est point attribué lui-même la gloire d'être souverain Sacrificateur ; mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, je t'ai engendré aujourd'hui ; Psaumes 2.7, comparez Hébreux 1.5. note.
    Dans ce dernier passage, l'auteur citait la parole de Psaumes 2 comme preuve que Jésus est le Fils de Dieu.
    Or la sacrificature royale de Jésus-Christ est impliquée dans cette déclaration faite par Dieu au Messie, puisque dans Hébreux 1.5 l'auteur admet que la parole du Psaumes 2 fut adressée à Christ lors de sa résurrection et de sa glorification, par lesquelles il est entré pour nous dans les lieux très saints comme sacrificateur, pensée à laquelle il revient fréquemment. (Hébreux 4.14, note ; comparez Hébreux 7.16)
    Il faut, pour traduire littéralement, rendre de cette manière les premiers mots de notre verset : De même aussi le Christ ne s'est point glorifié lui-même pour devenir souverain Sacrificateur, mais celui qui lui a dit : Tu es mon Fils...l'a glorifié..
  • 5.6 comme il dit aussi dans un autre endroit : Tu es Sacrificateur éternellement, selon l'ordre de Melchisédek. Psaumes 110.4. Voir pour le sens de cette citation Hébreux 7.1 et suivants, où l'auteur développe sa pensée.
  • 5.7 C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant offert avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à Celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé et délivré de la crainte, De sa vie humaine (Hébreux 2.14, 2me note) et tout particulièrement de ses dernières souffrances en la chair. (1Pierre 3.18)
    - Les faits rappelés dans la suite du verset sont encore la preuve que Jésus ne s'est point lui-même glorifié en s'attribuant la sacrificature, (Hébreux 5.5) car tout en lui fut, au contraire, souffrance, obéissance (Hébreux 5.7,8) et compassion. (Hébreux 5.2)
    L'auteur rappelle dans ces émouvantes paroles la scène de Gethsémané qu'il suppose connue de tous les lecteurs (comparez Luc 22.41 et suivants ; Matthieu 26.36 et suivants), et il nous en donne une précieuse explication.
    C'est comme Sacrificateur, et Sacrificateur établi de Dieu, (Hébreux 5.4-10) que Jésus a souffert. Quiconque ne voit pas cela dans l'histoire de la passion ne saurait la comprendre.
    Ce que Jésus-Christ a offert, avec de grands cris et avec larmes, ce furent d'ardentes prières et des supplications prononcées dans son angoisse.
    Le mot rendu par supplications désigne la démarche de ceux qui viennent implorer le secours. Il ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament.
    - Par ces grands cris (au singulier dans l'original) on ne saurait entendre le dernier cri de Jésus sur la croix, (Matthieu 27.50 ; Marc 15.37 ; Luc 23.46) car dans ce cri Jésus ne demandait pas à être sauvé de la mort. Les récits évangéliques de la scène de Gethsémané ne mentionnent pas les larmes et les cris de Jésus. Ce trait est parvenu à la connaissance de l'auteur par la tradition orale, à moins qu'il ne l'ait ajouté de sa propre autorité pour peindre la tristesse et les angoisses du Sauveur.
    - Les mots : à celui qui pouvait le sauver de la mort, rappellent ceux des évangiles : "Père, toutes choses te sont possibles ; détourne cette coupe loin de moi !" (Marc 14.36)
    Le Sauveur en appelait, dans ses supplications, à la toutepuissance de Dieu, et en même temps il ajoutait : "Que ta volonté soit faite et non la mienne." Et après avoir fait le sacrifice complet de sa volonté à la volonté de Dieu, il put, avec un sentiment de profonde compassion (Hébreux 4.15) et en même temps avec la conscience d'être élevé au-dessus de la possibilité de faillir, s'offrir à Dieu comme le Médiateur parfait des hommes pécheurs.
    Grec : Et ayant été exaucé et délivré de la crainte. Encore un précieux commentaire de la scène de Gethsémané. Qu'était-ce que la "coupe" que le Sauveur suppliait Dieu d'éloigner de lui ? La mort physique et les souffrances qui l'accompagnent ? en ce cas, Jésus se serait montré le moins courageux des martyrs, et de plus, il ne serait pas vrai qu'il eût été exaucé, puisqu'il mourut sur la croix.
    Mais l'auteur entend par la mort, comme le fait toujours l'Ecriture, (Jacques 5.20) la mort de l'âme aussi bien que du corps, la séparation d'avec Dieu, les indicibles angoisses de la mort seconde. Voilà ce qui causait la crainte de Jésus, "mis au rang des transgresseurs, ;" (Marc 14.33 ; Luc 22.44) il supplia Dieu de le sauver, de le délivrer de cette crainte ; et il fut exaucé.
    Les faits rapportés par les évangélistes sont en parfaite harmonie avec cette parole : le courage que déploya le Sauveur lorsqu'il s'avança au-devant de ses ennemis en protégeant ses disciples, immédiatement après la terrible lutte où il fut près de succomber, montre qu'une force nouvelle venait de lui être accordée d'en haut. (Comparer Luc 22.43)
    Plusieurs exégètes pensent que Jésus fut exaucé, non par cette délivrance morale, spirituelle, mais par sa résurrection. Nous ne voudrions pas exclure ce sens, mais il n'est assurément pas le premier dans la pensée de l'auteur, puisqu'en Gethsémané ce n'était pas la résurrection que Jésus implorait de son Père.
    - La plupart de nos versions modernes, à la suite des Pères grecs, de la Vulgate, de Luther, ont rendu ainsi les paroles qui nous occupent : "Il fut exaucé à cause de sa crainte de Dieu," ou "à cause de sa piété." Mais relever la piété du Sauveur, en un tel moment, et attribuer à cette piété l'exaucement de sa prière, a quelque chose d'étrange.
    Le mot employé par l'auteur signifie, il est vrai, plutôt circonspection, quand on le prend dans son sens général de crainte. Mais le verbe d'où il est formé se trouve avec le sens de fuir, redouter. Et ce sens prévaut dans notre passage, comme divers passages de la version des Septante, dans Sap. 17 :8, et peut être dans Hébreux 12.28. Il est admis par l'Itala, la Peschito, Calvin, Bengel, Weiss, Kübel, Weizsäcker, von Soden.
    Il nous paraît que l'idée principale de la phrase, exprimée (Hébreux 5.8) par ces mots : "Il apprit l'obéissance par les choses qu'il a souffertes," recommande cette interprétation. La souffrance morale est indiquée comme la cause de la lutte soutenue par Jésus, et c'est d'elle qu'il fut délivré en réponse à ses prières.
  • 5.8 quoiqu'il fût Fils, a appris, par les choses qu'il a souffertes, l'obéissance ; L'esclave, le serviteur est né pour obéir ; le fils est destiné au commandement, (Matthieu 4.3,6) or, quoique Fils Jésus a obéi. (C'est le même contraste que l'on retrouve dans Philippiens 2.5-8)
    Et c'est ainsi qu'il est à la fois notre Sauveur et notre modèle, type de l'humanité régénérée.
    Mais ici il y a une autre pensée non moins frappante : il a appris l'obéissance, et cela par les choses qu'il a souffertes, non qu'il n'eut pas toujours connu et pratiqué l'obéissance, mais, dans la carrière de douleur qu'il parcourut jusqu'à son dernier soupir, il passa d'un sacrifice à l'autre de sa volonté, et acquit à chaque pas la conscience toujours plus claire d'une obéissance portée jusqu'à la plus haute perfection. (Hébreux 5.9)
  • 5.9 et ayant été élevé à la perfection, il est devenu, pour tous ceux qui lui obéissent, l'auteur d'un salut éternel, Le mot que nous rendons par élevé à la perfection, que d'autres traduisent par étant accompli, consommé, et nos anciennes versions, d'après Calvin, par consacré, revient souvent dans notre épître, appliqué tantôt aux chrétiens, (Hébreux 10.10-14 ; 11.40 ; 12.23) tantôt au Sauveur lui-même. (Voir, outre notre verset, Hébreux 2.10 ; 7.28)
    Ce mot signifie, d'après son étymologie, être parvenu au but, être achevé, rendu parfait, et doit s'entendre au sens religieux et moral.
    Lorsqu'il s'agit des enfants de Dieu, ce terme indique le moment où, affranchis de tout péché, et de toutes les suites morales du péché, il n'y a plus pour eux de combat, mais le repos après la victoire, l'union complète avec Dieu dans la sainteté, l'amour, la joie.
    Appliqué au Sauveur, ce verbe exprime :
    1° son affranchissement de toutes les infirmités de la chair, de notre nature qu'il avait revêtue ;
    2° dans un sens plus intime encore, l'harmonie parfaite de sa volonté avec la volonté de Dieu, surtout dans les souffrances, l'obéissance, le renoncement, le sacrifice de lui-même, comme souverain Sacrificateur ; (Hébreux 5.8 ; 2.10)
    3° sa glorification, la possession pleine et entière de la gloire et de la félicité du ciel qu'il s'est acquises, en tant qu'homme, par ses combats et sa victoire.
    Tel est le sens du mot dans notre passage et dans Hébreux 7.28.
    - Mais Christ n'est jamais considéré comme isolé de ses rachetés : tout ce qu'il a fait, tout ce qu'il a, tout ce qu'il est, ses rachetés y ont part et le possèdent en lui. C'est pourquoi l'auteur peut tirer de l'élévation de Jésus à la perfection cette conclusion : il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel.
    Il n'y a pas ici, comme partout ailleurs : "pour ceux qui croient ;" car l'auteur, venant de parler de l'obéissance du Christ, qui à été pour lui le chemin de la gloire, tient à indiquer que ceux qui croient en lui doivent le suivre dans cette même voie, la seule qui conduise là où il est. Il est évident qu'on ne peut le suivre que par une foi vivante, mais cette foi, c'est l'obéissance même, comme l'incrédulité, c'est la révolte. (Hébreux 3.12, 2e note.)
  • 5.10 ayant été proclamé par Dieu souverain Sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Dieu l'a proclamé tel en le glorifiant et en l'élevant à la perfection, (comparez Hébreux 1.5. 2e note) et dès lors Christ accomplit perpétuellement son office de Sacrificateur dans les lieux très saints, en faveur de ceux qui s'approchent de lui. (Hébreux 4.14. note.)
    - Quant au parallèle entre Christ et Melchisédek, voir Hébreux 7.1 et suivants, note.
  • 5.11 Au sujet de ce souverain Sacrificateur, nous avons beaucoup à dire, et des choses difficiles à expliquer, parce que vous êtes devenus lents à comprendre. 11 à 14 Répréhension aux lecteurs sur leur lenteur à comprendre.
    Grec : Au sujet duquel.
    On peut voir dans ce pronom relatif un neutre et traduire : à ce sujet. Mais il est plus naturel de le prendre au masculin et de le rapporter non à Melchisédek, mais au souverain sacrificateur l'ordre de Melchisédek.
    C'est au sujet de Jésus, et de la sacrificature dont il est revêtu, que l'auteur a (grec) un discours considérable et difficile à interpréter en l'exposant, à cause de l'inintelligence de ses lecteurs. Avant d'entreprendre cette tâche ardue, il éprouve le besoin de réveiller leur attention par une répréhension sévère et une pressante exhortation dans laquelle il leur reproche leurs dispositions (Hébreux 5.11 à Hébreux 6.3), montre le danger que celles-ci leur font courir, (Hébreux 6.4-8) puis adresse des paroles d'encouragement et d'espérance. (Hébreux 6.9-20)
    Grec : Paresseux d'ouïes, ce qui doit s'entendre, au sens figuré, de la lenteur à recevoir les vérités du salut. Les temps de paresse spirituelle suivent d'ordinaire les réveils. Les Hébreux n'avaient pas toujours été tels, ils l'étaient devenus. Au zèle des premiers jours, créé et entretenu par l'esprit de la Pentecôte, avaient succédé la tiédeur et la mollesse. (Comparer Hébreux 10.32)
  • 5.12 Car vous qui devriez aussi être des maîtres, vu le temps, vous avez de nouveau besoin que quelqu'un vous enseigne les premiers rudiments des oracles de Dieu ; et vous en êtes venus à avoir besoin de lait, et non de nourriture solide. Grec : Car vous devriez être maîtres (propres à enseigner les autres) à cause du temps, du long temps écoulé déjà depuis votre conversion. L'avancement des chrétiens dans la connaissance et dans la vie intérieure ne se mesure pas toujours par les années !
    Les oracles de Dieu sont ses déclarations, ses révélations en général. D'après Hébreux 6.1, la plupart des interprètes entendent par les rudiments de ces oracles les "éléments de la doctrine de Christ," et non les révélations de l'Ancien Testament. On a proposé de traduire : "qu'on vous enseigne quels sont les rudiments." Mais cette traduction est moins justifiable. Il y a proprement, dans l'original, les rudiments du commencement des oracles de Dieu.
    Dans Hébreux 6.1, il y a de même : "la parole du commencement du Christ." On a rapproché cette expression de celle employée Hébreux 3.14. Le commencement de la foi correspond au commencement de la révélation. Ce commencement n'est pas, dans la pensée de l'auteur, l'enseignement qu'il vient de donner sur le Révélateur et Médiateur de la nouvelle Alliance (Hébreux 1 à Hébreux 5.10) ; il a en vue certaines instructions élémentaires par lesquelles débutait la prédication chrétienne chez les Juifs comme chez les païens. (Hébreux 6.2, note.)
    Comparer 1Corinthiens 3.1,2, et dans un sens différent, 1Pierre 2.2.
  • 5.13 Car quiconque en est au lait, ne saurait comprendre une parole de justice ; car il est un enfant. L'auteur passe dans la même phrase du style figuré au langage propre. (Comparer Luc 9.62)
    Grec : Celui qui participe au lait est inexpérimenté (ou ignorant) d'une parole de justice ; car il est un petit enfant.
    Par une parole de justice, on a entendu la doctrine de la réconciliation avec Dieu par Christ. Mais l'absence des articles porte la plupart des interprètes modernes à admettre que l'auteur pense à un discours, un enseignement qui expose avec justesse, d'une manière exacte et complète, la vérité chrétienne.
  • 5.14 Mais la nourriture solide est pour les hommes faits, qui, grâce à l'habitude, ont le sens exercé à discerner le bien et le mal. Encore ici l'auteur emploie des figures empruntées à la condition de l'homme physique, pour représenter les qualités morales qu'il exige de ses lecteurs.
    Pour comprendre ses enseignements, ils devront avoir exercé leur sens moral, par l'habitude, par l'usage, à discerner ce qui est bien et ce qui est mal.
    Il faut vivre la vérité pour la comprendre. La connaissance de la vérité qui sauve ne dépend pas du développement de l'intelligence elle n'est pas le privilège des mieux doués ni des plus instruits. (Matthieu 11.25 ; 1Corinthiens 1.19-25)
    La seule condition que tout homme doit remplir, c'est d'avoir le sens exercé à discerner le bien et le mal, c'est-à-dire une conscience qui ne soit ni émoussée ni endormie par le péché, mais qui, toujours en éveil, juge sévèrement le mal dans toutes ses manifestations, fasse sentir au pécheur le besoin qu'il a du pardon de Dieu, entretienne en lui une ardente aspiration à la sainteté et le dispose de la sorte à recevoir le salut qui est en Christ.
    - Le mot rendu ici par hommes faits, parce qu'il est mis en opposition avec "enfant," (Hébreux 5.13) signifie proprement les parfaits, ceux qui sont parvenus au but. (1Corinthiens 2.6 ; Ephésiens 4.13 ; Philippiens 3.15 ; Colossiens 1.28 ; Jacques 1.4)
  • Hébreux 6

  • 6.1 C'est pourquoi, laissant les premiers éléments de la doctrine du Christ, tendons à la perfection, ne posant pas de nouveau le fondement de la repentance des œuvres mortes et de la foi en Dieu ; Chapitre 6.
    1 à 8 Invitation à progresser. Danger d'une échéance irrémédiable.
    Conclusion de ce qui précède immédiatement. (Hébreux 5.12-14) "Tandis que vous devriez être maîtres, vous en êtes encore aux premiers éléments ; vous avez besoin du lait des petits enfants, au lieu de pouvoir supporter la nourriture des hommes faits dont l'expérience discerne le bien du mal, le vrai du faux. Qu'il n'en soit plus ainsi, mais tendons à la perfection, appliquons-nous à devenir des hommes faits !"
    - Plusieurs interprètes, au lieu de voir dans les paroles qui suivent une exhortation de l'auteur à ses lecteurs, y trouvent une résolution qu'il prendrait lui-même de passer, en continuant à écrire cette épître, à des sujets plus élevés ; "abordons ce qui est parfait." (Voir la 3e note.) La première explication paraît préférable, car la perfection s'applique plus naturellement au caractère de l'homme qu'au contenu de l'enseignement. (Hébreux 5.14, note.)
    Grec : Laissant la parole, ou la doctrine du commencement du Christ, ce qui signifie les premiers éléments de la doctrine chrétienne, en général. (Hébreux 5.12) L'auteur nous dit lui-même dans les paroles qui suivent ce qu'il entend par là.
    Aspirons à la perfection, à l'état de ceux qui sont appelés (Hébreux 5.14) "hommes parfaits," par opposition aux "enfants." (Hébreux 5.13) Il y a proprement en grec : soyons portés vers la perfection. D'autres traduisent : "Elevons-nous à l'enseignement parfait."
  • 6.2 de la doctrine des baptêmes et de l'imposition des mains ; de la résurrection des morts et du jugement éternel. Les chrétiens convertis du judaïsme, auxquels est adressée cette lettre, étaient portés à envisager le christianisme comme un ensemble de croyances et de pratiques, qui laissaient dans l'ombre la personne de Christ et son œuvre médiatrice, et ne constituaient, ainsi comprises, qu'un mosaïsme supérieur.
    Cette tendance les rapprochait des juifs éclairés qui ne croyaient pas en Christ, et pouvait être un acheminement vers une rechute totale. (Hébreux 6.4-10) Les doctrines qui sont ici désignées avaient été prêchées dès le commencement par Jean-Baptiste et par le Seigneur lui-même, (Marc 1.4,15) et elles étaient la base de toute prédication de l'Evangile et de toute instruction des catéchumènes, soit chez les juifs, soit parmi les païens. (Actes 2.38,8.14-17 ; 10.34-48 ; 17.30-31 ; 24.25)
    La repentance des œuvres mortes est, selon le sens complet de l'original, la conversion, le changement de dispositions morales, qui détourne des œuvres mortes, de toutes les pratiques légales accomplies dans un esprit pharisaïque, de toutes les œuvres humaines qui ne procèdent pas de l'amour pour Dieu, qui ne sont pas un fruit de son Esprit dans l'homme régénéré. (Hébreux 9.14)
    Cette repentance, dont le Précurseur et Jésus lui-même (Matthieu 3.2,4.17) ont proclamé la nécessité, était bien et sera toujours le premier pas de l'homme pécheur pour recevoir l'Evangile ; mais elle n'est pas tout l'Evangile ni toute la vie chrétienne.
    La foi en Dieu, c'était la confiance au Dieu de l'alliance, qui avait fait les promesses à son peuple et qui "ne pouvait mentir." (Hébreux 6.13 et suivants ; Hébreux 11.6) Mais, séparée de Celui en qui et par qui s'accomplissait le salut promis, cette foi en Dieu risquait de n'être plus que la conviction froide et morte de son existence. (Comparer Jacques 2.19)
    La doctrine des baptêmes pouvait être non seulement des enseignements sur le baptême de Jean, sur le baptême chrétien, sur leurs différences, mais encore sur "les divers baptêmes" (Hébreux 9.10) ou ablutions en usage déjà chez les juifs. (Marc 7.4)
    L'imposition des mains suivait d'ordinaire le baptême et était souvent accompagnée des dons divers du Saint-Esprit. (Actes 8.17 ; 19.6 ; 1Timothée 4.14, 2e note ; 2Timothée 1.6)
    Les doctrines de la résurrection des morts que le Sauveur défendait contre les sadducéens, (Matthieu 22.23 et suivants) et du jugement éternel, qui revient si souvent dans ses discours (Matthieu 25.31 et suivants ; Marc 3.29), peuvent aussi être conçues sans rapport direct avec la personne de Christ et avec son œuvre. (Actes 17.30 ; 24.15)
    Ainsi, en toutes ces doctrines, superficiellement comprises, il n'est question ni de l'expiation des péchés par le sacrifice de Christ, (Hébreux 6.9,10) ni de la régénération et de la sanctification de l'homme pécheur par le Saint-Esprit, ni de ses progrès dans la communion intime et vivante avec Dieu : ce n'est réellement que le commencement de Christ. (Hébreux 6.1, note.)
    - Il ne faudrait pas en conclure, toutefois, que ces doctrines n'eussent pas d'importance aux yeux de l'auteur. Il déclare qu'il "ne pose pas de nouveau le fondement," il les considère donc comme le fondement de l'enseignement chrétien. S'il exhorte ses lecteurs à laisser ces éléments, c'est pour aller plus loin, pour les instruire dans l'œuvre rédemptrice de Christ, qui est l'édifice proprement dit de la vérité chrétienne.
  • 6.3 Et c'est ce que nous ferons, si Dieu le permet. A, C, D portent : faisons-le.
    Le futur indicatif convient mieux au sens.
    - C'est ce que nous ferons (tendre à la perfection, Hébreux 6.1), et dans la connaissance et dans la vie ; nous le ferons avec vous, si Dieu le permet, s'il nous accorde la grâce de comprendre et de recevoir sa vérité tout entière, s'il nous donne de "travailler à notre salut avec crainte et tremblement," lui "qui produit en nous le vouloir et le faire," (Philippiens 2.12,13) et d'échapper ainsi au terrible danger que l'auteur va signaler. (Hébreux 6.4-6)
  • 6.6 et qui ont fait défection, soient renouvelés encore à la repentance, puisqu'ils crucifient de nouveau pour eux-mêmes le Fils de Dieu, et l'exposent à l'ignominie. Ces redoutables paroles ont reçu diverses interprétations, dictées souvent par un intérêt dogmatique. L'on ne peut nier qu'au premier abord elles paraissent être en opposition avec d'autres enseignements de l'écriture. Elles ont été la principale cause pour laquelle l'Eglise d'Occident a longtemps refusé de recevoir l'épître aux Hébreux dans le canon, car elles étaient conformes aux vues plus strictes des Novatiens et des Montanistes, qui refusaient de réintégrer dans l'Eglise ceux qui avaient renié la foi chrétienne en temps de persécution.
    Luther encore relève la contradiction qu'il y a entre cet enseignement, d'après lequel le pécheur peut perdre la grâce, et celui de saint Paul sur l'élection et sur l'assurance du salut. (Romains 8.28-39) Il se fonde principalement sur notre passage pour refuser à l'épître aux Hébreux une pleine autorité canonique.
    Pour trouver le vrai sens de cette déclaration, il importe de se souvenir :
    1° qu'elle est adressée à des chrétiens chancelants, dont la foi est ébranlée et le zèle refroidi, et qui sont en danger d'abandonner le christianisme ;
    2° qu'il faut l'interpréter à la lumière de tout l'Evangile, car la vérité complète ressort pour nous de l'ensemble des Ecritures, jamais de telle ou telle déclaration prise isolément.
    Ces paroles donnent lieu à deux questions : Est-il possible que des hommes qui ont éprouvé tout ce que supposent Hébreux 6.4,5 déchoient entièrement de la foi ? et pourquoi leur retour à Dieu par la repentance et la conversion est-il impossible ?
    Pour répondre à ces questions, et d'abord à la première, il faut se faire une idée juste de ce qu'est l'assurance du salut, fondée sur la grâce de Dieu.
    Nul n'obtient cette assurance, si ce n'est par une foi vivante en Jésus Christ, et par le témoignage du Saint-Esprit au dedans de lui. (Romains 8.16) Sa persévérance finale est dés lors pour lui un objet de foi, tout comme la grâce de Dieu en Jésus-Christ, sur laquelle elle repose. Cette foi implique, à chaque époque de son développement, aussi bien qu'au premier moment, une sincère repentance et la fidélité du cœur au Sauveur. Personne ne reçoit l'assurance de son élection comme une charte d'immunité, qui lui permette de vivre ensuite comme bon lui semble, et de se passer de la repentance et de la foi.
    L'enfant de Dieu est élu "dans la sanctification de l'Esprit, pour l'obéissance et pour l'aspersion du sang de Jésus-Christ," qui le purifie de tout péché. (1Pierre 1.2) En un mot, son assurance est d'une nature morale : elle engage sa conscience, tous ses sentiments, tous ses rapports avec Dieu, elle laisse subsister toute sa responsabilité, et même elle rend cette responsabilité toujours plus grande. Cette assurance ne peut donc être conservée que de la manière même dont elle est née. Si je l'ai possédée hier sans illusion, ce souvenir ne peut me la garantir pour aujourd'hui ; elle doit m'être renouvelée par la même grâce de Dieu qui me l'a donnée, elle doit être maintenue vivante, par l'action de cette grâce, reçue dans une humble repentance et une foi véritable.
    - Si l'on considère bien cette harmonie de l'action de Dieu et de l'action de l'homme dans l'œuvre du salut, (Philippiens 2.12,13, note) on comprendra qu'il en résulte deux conséquences en apparence contradictoires, mais également enseignées dans la Parole de Dieu, parce qu'elles se concilient fort bien dans la nature morale de l'homme : la première, c'est que le chrétien, fondé sur la grâce de son Dieu qui est fidèle pour le garder jusqu'à la fin et pour tout accomplir en lui (Jean 10.27-29 ; 1Thessaloniciens 5.23,24 ; comparez Philippiens 1.6), peut avoir la pleine et entière assurance de son salut, y trouver la paix, la joie, et en faire l'objet d'un chant de triomphe, dans lequel il défie tous ses ennemis spirituels, (Romains 8.28-39) la seconde, celle que l'auteur enseigne ici en termes clairs et terribles, c'est qu'il y a toujours pour l'homme sur la terre la possibilité de déchoir entièrement de la foi.
    On fait passer les exigences d'un système avant les résultats d'une exégèse impartiale quand on prétend que ceux qui ont fait défection n'avaient pour toute assurance qu'une illusion, ou que Dieu leur avait accordé certaines grâces qui n'ont pu vaincre la dernière et secrète résistance de leur cœur.
    Avoir été une fois éclairés de la lumière divine et tirés par elle de nos ténèbres naturelles, avoir goûté le don céleste de la grâce, avoir été faits participants du Saint-Esprit qui régénère les âmes, avoir goûté la bonne Parole de Dieu et par elle les puissances du siècle à venir, c'est-à-dire les influences de cette Parole et de cet Esprit qui nous donnent dès ici-bas un avant-goût et une expérience de la vie du ciel, ce sont là les traits principaux de la conversion, les signes auxquels une âme peut connaître qu'elle est en état de Grâce.
    D'ailleurs l'auteur déclare que, s'il y a rechute, il ne reste plus de possibilité d'être encore renouvelé à la repentance ou à la conversion, ce qui suppose que la repentance, la conversion avaient eu déjà lieu.
    Ceci touche à notre seconde question : pourquoi est-il impossible qu'ils soient renouvelés à la repentance (grec de les renouveler, de les ramener) ? Ici encore on a voulu adoucir les termes. On en a appelé à la parole de Jésus-Christ, qui déclare impossible que les riches entrent dans le royaume de Dieu, et qui explique sa pensée en ajoutant : Ce qui est impossible à l'homme est possible à Dieu. (Marc 10.25-27) Mais par la manière dont il motive son jugement, l'auteur lui donne une tout autre portée : ils crucifient de nouveau le Fils de Dieu et l'exposent à l'ignominie, pour eux-mêmes, c'est-à-dire pour leur propre compte, ils renouvellent envers lui l'acte par lequel ses ennemis assouvissent leur haine ; d'autres traduisent le datif de l'original par : "à leur préjudice, pour leur malheur ;" d'autres encore, par : "autant qu'il est en eux, en leur pouvoir."
    Ils sont d'autant plus coupables qu'on ne peut plus dire : "ils ne savent ce qu'ils font ;" car ils ont été éclairés. Et puisqu'ils ont eu part au Saint-Esprit, ils sont tombés dans le péché seul irrémissible, le péché contre le Saint-Esprit, auquel l'auteur fait évidemment allusion. Ce péché est mentionné pour la première fois dans un avertissement adressé par Jésus à des pharisiens qui l'accusaient de chasser les démons par le prince des démons. (Matthieu 12.32, note.)
    Ces pharisiens n'étaient pas dans la même situation que les chrétiens visés par notre auteur. Ils n'avaient pas reçu les grâces dont ceux-ci avaient été comblés ; et cependant ils étaient en danger de commettre le péché irrémissible, parce qu'en accusant Jésus d'agir sous l'impulsion de Satan, ils résistaient au témoignage de leur conscience, qui rendait hommage à la sainteté du Sauveur.
    La distinction que Jésus établit, à cette occasion, entre le blasphème contre l'Esprit et les autres sortes de blasphèmes, s'applique, à plus forte raison, aux hommes qui ont été faits participants de l'Esprit-Saint.
    Blasphémer contre Dieu, c'est ce que peuvent faire en général ceux qui ne le connaissent point par sa Parole. Blasphémer le Fils peut être le péché de ceux qui le connaissent par ouï-dire, auxquels pourtant il est reste intérieurement étranger, qui n'ont eu en lui qu'une croyance historique.
    Mais blasphémer le Saint-Esprit ne peut être que le crime de ceux à qui Dieu et le Sauveur se sont intérieurement révélés par le témoignage de l'Esprit-Saint. Ce péché, l'homme le commet avec une claire et pleine conscience de ce qu'il fait ; il est le fruit d'un endurcissement volontaire et progressif. Or, c'est là précisément ce qui rend impossibles la repentance et la conversion : toutes les grâces de Dieu ont été appliquées à ce pécheur, et il les a tournées en dissolution, de nouveaux moyens de salut, loin de le sauver, ne feraient que le rendre plus coupable ; l'impossibilité de son renouvellement est une impossibilité morale, comme l'assurance du fidèle est une assurance morale.
    On a nié que l'auteur eût en vue ce péché irrémissible. Mais il y a dans notre épître un autre passage qui ne laisse pas de doute à cet égard ; c'est Hébreux 10.26-29. Que cette déchéance irrémédiable puisse se produire chez des âmes qui ont accepté le salut et sont nées à la vie chrétienne, c'est ce qui ressort de plus d'un enseignement de Jésus : le mauvais serviteur avait reçu un talent ; (Matthieu 25.15,30) les vierges folles avaient eu de l'huile dans leur lampe ; (Matthieu 25.1-12) le sarment, qui ne porte pas de fruit et qui est retranché, était pourtant un sarment du cep. (Jean 15.2,6)
    - Maintenant l'auteur veut-il dire, ou seulement insinuer, qu'un seul de ses lecteurs soit dans un tel état de rechute ? Bien au contraire, il déclare positivement que son opinion est tout opposée (Hébreux 6.9-11) et qu'il leur a retracé cette terrible possibilité afin que chacun d'eux montre le même zèle pour la pleine certitude de l'espérance jusqu'à la fin. Là reparaît l'harmonie au sein de la contradiction apparente signalée plus haut.
    - Pour répondre aux besoins divers des âmes, les deux faces de notre condition terrestre doivent nous être également présentées. Nous avons un abîme à traverser pour parvenir sur la rive escarpée du salut éternel ; la grâce de Dieu a jeté un pont sur cet abîme. Engagé sur l'étroit passage, je pourrais être saisi de crainte, de doute, de découragement : voici à ma droite une barrière, c'est l'assurance de la foi fondée sur la grâce éternelle de mon Dieu. Ou bien, je pourrais me laisser choir par une présomption orgueilleuse, une fausse sécurité, un relâchement charnel : voici à ma gauche une autre barrière, c'est l'avertissement solennel qui me montre la possibilité effrayante de me perdre.
    Ainsi prémuni, l'enfant de Dieu ne se rejettera ni à droite ni à gauche, mais marchera droit vers le but, et il y parviendra pour donner toute gloire à la grâce de son Dieu.
  • 6.8 mais si elle produit des épines et des chardons, elle est réprouvée et près de recevoir la malédiction, dont le terme est la destruction par le feu. Grec : Près de la malédiction, de laquelle le terme est pour combustion.
    Avec Rilliet, de Wette, Weiss, von Soden, nous rapportons le pronom relatif à malédiction, ce qu'exige l'expression : terme, but, fin.
    D'autres rattachent ce relatif à terre (Hébreux 6.7) et traduisent : "Sa fin est d'être brûlée," ou : "L'on finit par y mettre le feu." (Oltramare, Stapfer, Segond.)
    Transparente parabole, destinée à rendre plus saisissantes encore les paroles précédentes, et qui du reste s'explique et s'applique d'elle-même.
    La même image est employée dans un grand nombre de déclarations de l'Ecriture. (Nahum 1.10 ; Malachie 4.1 ; Matthieu 3.12 ; 5.22 ; 13.30 ; Marc 9.43-47)
  • 6.9 Mais, quoique nous parlions ainsi, nous sommes convaincus pour ce qui vous concerne, bien-aimés, que des choses meilleures et qui aboutissent au salut vous sont réservées. 9 à 20 Confiance de l'auteur en ses lecteurs. La fidélité de Dieu démontrée par la promesse faite à Abraham.
    Grec : Mais nous nous sommes persuadés à votre sujet, bien-aimés, des choses meilleures et qui tiennent au salut.
    Non seulement l'auteur écarte la pensée qu'il suppose ses lecteurs coupables de l'apostasie dont il vient de parler, mais il le fait en termes pleins d'affection pour eux ; le mot de bien-aimés ne se trouve qu'ici dans toute l'épître.
  • 6.10 Car Dieu n'est pas injuste, pour oublier votre œuvre et l'amour que vous avez montré pour son nom, ayant servi les saints et les servant encore. Le texte reçu porte : "Le travail de votre amour." Le mot souligné, qui manque dans Sin., B. A, C, D, n'est pas authentique.
    Comparer Hébreux 10.32-34, et Introduction.
    En disant : Dieu n'est pas injuste pour oublier tout ce que vous avez fait, l'auteur ne veut point dire, contrairement à toute l'Ecriture, que les œuvres de l'homme aient un mérite quelconque devant la justice de Dieu. Mais comme aucune œuvre faite par amour pour Dieu ne reste sans récompense, (Matthieu 10.40-42) il est certain aussi que le bon emploi des grâces de Dieu en attire de nouvelles.
    Dans le cas particulier, il s'agit de persévérer dans la profession du christianisme : l'auteur peut augurer favorablement des preuves que ses lecteurs ont données de leur amour pour le nom de Dieu en se dévouant au service de ceux qui portaient ce nom et s'offraient à eux comme les représentants de Dieu.
    Une telle charité, en effet, était le fruit de leur foi. (Comparer 1Thessaloniciens 1.3,4, où se trouve la même pensée.)
    - Tout ce qui va suivre jusqu'à la fin de ce chapitre est une proclamation de l'assurance du salut, fondée sur les promesses de Dieu et sur sa fidélité.
  • 6.11 Mais nous désirons que chacun de vous montre le même zèle pour la pleine certitude de l'espérance jusqu'à la fin, Le vœu de l'auteur est précisément que la vie chrétienne de chacun de ses lecteurs soit tout l'opposé du terrible tableau qu'il a tracé, (Hébreux 6.4-8) car ce n'est réellement que par la sanctification de la vie que se démontre en chacun l'état de grâce et la pleine certitude de l'espérance.
    Le mot jusqu'à la fin, prononcé plus d'une fois par le Sauveur lui-même, (Matthieu 10.22 ; 24.13 ; Marc 13.13) couronne la pensée de l'auteur.
  • 6.12 afin que vous-ne vous relâchiez point, mais que vous imitiez ceux qui, par la foi et par la patience, héritent des promesses. Grec : Afin que vous ne deveniez point paresseux, mais imitateurs de ceux qui...
    Le terme de paresseux ne désigne pas, comme Hébreux 5.11, la lenteur à comprendre la doctrine chrétienne, mais le manque de fermeté dans l'espérance.
    Quoique l'auteur eût ici en vue l'exemple des hommes de Dieu de l'ancienne Alliance, d'Abraham qu'il va rappeler, (Hébreux 6.13) et de tous ceux qu'il citera à Hébreux 11, il parle au présent (ceux qui héritent), afin d'étendre sa pensée aux croyants de tous les temps ; car tous ont les mêmes promesses de salut qui furent faites à Abraham, et ils ne peuvent, comme lui, en hériter, en obtenir l'accomplissement que par la patience et par la foi. (Galates 3.14)
  • 6.13 Car Dieu, ayant fait la promesse à Abraham, parce qu'il ne pouvait jurer par un plus grand, jura par lui-même, Ces derniers mots : il jura par lui-même, rapportent la parole de l'Eternel à Abraham : "J'ai juré par moi-même,..." parole qui se trouve immédiatement avant celle que l'auteur va citer à Hébreux 6.14. (Genèse 22.16)
    - Ainsi l'auteur, cherchant un fondement assuré pour l'espérance de ses frères, s'empresse, après avoir rappelé les fruits de leur foi, (Hébreux 6.10) de s'élever jusqu'à la fidélité inviolable de Dieu. (Hébreux 6.13 et suivants) Il leur rappelle en quels termes Dieu fit à Abraham, le "père des croyants," cette promesse dont l'accomplissement, patiemment attendu, devait apporter le salut à l'humanité.
  • 6.14 en disant : Certainement, je te bénirai abondamment, et je te multiplierai extrêmement. Le mot ici rendu par certainement est une formule de serment dans l'original. Cette promesse avec serment se trouve dans Genèse 22.16-18.
    - La version de Lausanne, reproduisant littéralement un hébraïsme qui se trouve aussi dans les Septante, rend ainsi ce verset : "Certainement en bénissant je te bénirai, et en multipliant je te multiplierai." En hébreu, ce redoublement indique la certitude, l'abondance ou la force de l'action exprimée par le verbe.
    - Le texte hébreu et les Septante portent : "Je te bénirai, et je multiplierai ta postérité." Notre auteur écrit les deux fois te, peut-être parce qu'il citait de mémoire, peut-être aussi afin de concentrer toute l'attention sur la personne d'Abraham.
  • 6.15 Et, ayant attendu ainsi avec patience, il obtint l'accomplissement de la promesse. Comparer Hébreux 6.12.
    Abraham attendit ainsi, dans les conditions où la promesse lui avait été faite, en se fondant sur le serment dont elle avait été scellée ; il attendit avec patience, tout le temps de sa vie, car ce ne fut pas ici-bas qu'il obtint l'accomplissement de la promesse (grec obtint la promesse), mais seulement quand il sortit de lui un peuple qui fut le peuple de Dieu, et que ce peuple donna au monde le Sauveur, et, par lui, la bénédiction promise à tous les peuples de la terre.
  • 6.17 Cela étant, Dieu, voulant prouver plus abondamment aux héritiers de la promesse la fermeté immuable de sa résolution, est intervenu par un serment ; Grec : Car les hommes jurent par le plus grand qu'eux et le serment leur est un terme à toute contestation en confirmation de leur parole. (En confirmation dépend de toute la proposition et ne saurait être rattaché spécialement au mot serment.)
    En quoi (en se conformant à cet usage des hommes), Dieu, voulant démontrer plus abondamment l'immutabilité de son conseil, intervint (prit le rôle de médiateur, de garant) par un serment.
    - L'auteur a cité à dessein (Hébreux 6.14) celle des promesses faites à Abraham où se trouve la formule du serment.
    Plusieurs fois déjà Dieu avait fait sa promesse au père des croyants (Genèse 12.2 ; 17.5 et suivants ; Genèse 18.18), sans ce serment. Il ne fut ajouté à la promesse que lorsque celle-ci fut répétée à Abraham après la terrible épreuve de Morija, parce qu'alors sa foi pouvait en avoir besoin.
    C'est pourquoi l'auteur, à Hébreux 6.18, distingue positivement entre la promesse et le serment. (Voir Hébreux 6.18, 1re note.)
    - Ce passage est un commentaire important de Matthieu 5.34. Si le serment prêté par les hommes était absolument interdit aux chrétiens, s'il était mauvais en soi, il ne saurait être attribué à Dieu même, et l'auteur n'en parlerait pas comme il le fait ici. (Hébreux 6.16)
  • 6.18 afin que, par deux actes immuables, dans lesquels il est impossible que Dieu ait menti, nous ayons un puissant encouragement, nous qui avons trouvé notre refuge en retenant ferme l'espérance qui nous est proposée ; Il est bien évident qu'il est tout aussi impossible que Dieu mente dans sa promesse seule que dans sa promesse accompagnée d'un serment. Il ne fit intervenir ce dernier que par condescendance pour la foi d'Abraham et des autres croyants après lui.
    Dès que Dieu s'abaisse à parler un langage humain, plus il met de solennité et d'insistance dans les promesses de sa grâce, plus il saisit et soutient la foi qui s'y appuie.
    Ainsi, de même que les hommes confirment leur parole par le serment en y faisant intervenir le nom et la présence du Dieu saint et juste qu'ils prennent à témoin de leurs déclarations, de même Dieu, jurant par lui-même, imprime vivement dans l'âme du croyant le sentiment de la grandeur, de la puissance, de la sainteté de Celui qui fait la promesse, et c'est là l'inébranlable fondement de la foi ; c'est, comme l'exprime l'auteur, un puissant encouragement.
    Et voilà pourquoi il revendique cet encouragement pour les chrétiens, aussi bien que pour les croyants de l'ancienne Alliance.
    "Rien n'est plus consolant pour un cœur plein de foi que de savoir que son salut est entre les mains de Dieu, qui ne peut se tromper dans ses desseins ni nous tromper dans ses promesses." Quesnel.
    C'est-à-dire, nous qui, retenant (Hébreux 4.14) cette espérance, y trouvons un refuge dans lequel nous sommes à l'abri du danger.
    Le grec porte : Nous qui nous sommes réfugiés à retenir ferme l'espérance.
    Plusieurs interprètes construisent la phrase autrement : Afin que nous ayons un puissant encouragement à retenir l'espérance proposée, nous qui avons cherché un refuge, sous-entendu : en Dieu.
    Notre traduction se justifie mieux, car les mots : nous ayons un puissant encouragement, n'appellent pas de complément, tandis que l'expression : nous qui avons cherché un refuge, en exige un.
  • 6.20 là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain Sacrificateur pour l'éternité, selon l'ordre de Melchisédek. Les mots : et qui pénètre (grec) dans l'intérieur du voile se rapportent à une ancre, et non à laquelle (espérance).
    La sécurité que procure une ancre dépend de la nature du fond où elle s'est fixée. L'ancre de l'espérance chrétienne est sûre et ferme, parce qu'elle nous tient attachés à la demeure même de Dieu, au siège de l'immuable fidélité.
    L'ancre, comme emblème de l'espérance, ne se retrouve pas ailleurs dans l'Ecriture, chez les écrivains grecs et latins, elle est l'image d'un moyen de salut, mais non le symbole de l'espérance.
    - "L'auteur semble comparer ici Jésus à la personne qui, détachée d'un navire, va, dans un canot, en porter l'ancre dans l'endroit où elle doit être jetée pour la sûreté de l'équipage. Voilà bien ce que Jésus est spirituellement pour nous. Mais, au lieu que la personne dont nous parlons jette son ancre en bas, Jésus a porté la nôtre en haut, et l'a plantée dans le ciel même, où il est entre comme notre Précurseur." (Hébreux 4.14) Guers.
    C'est par ces mots que l'auteur revient à son sujet, qu'il avait énoncé déjà à Hébreux 5.10,mais dont il avait jugé nécessaire de préparer l'exposé par les sérieuses exhortations qu'il vient de faire (Comparer Hébreux 7.1, note.)
  • Hébreux 7

  • 7.1 En effet, ce Melchisédek, roi de Salem, sacrificateur du Dieu très haut, qui alla au-devant d'Abraham revenant de la défaite des rois, et qui le bénit ; Chapitre 7.
    1 à 10 Melchisédek supérieur à Abraham et aux lévites.
    Voir Hébreux 5.6,10 ; 6.20. En déclarant (Hébreux 5.11) qu'il avait beaucoup à dire sur ce passage du Psaumes 110.4 qu'il venait de citer, l'auteur préparaît ses lecteurs à un sujet nouveau, auquel il allait passer c'est-à-dire la supériorité de la sacrificature de Christ sur celle des lévites.
    Par les reproches qu'il leur a adressés sur leur lenteur à comprendre, il a réclamé toute leur attention pour ce sujet qu'il va exposer maintenant. Il prend pour point de départ, non seulement l'histoire de Melchisédek (Genèse 14.18 et suivants) mais surtout le passage du Psaumes 110, où le prophète considère déjà ce roi de Salem, ce roi de justice, comme un type du Messie qu'il annonce.
    Dès les premiers versets (Psaumes 110.1-3) l'auteur indique en quoi Melchisédek était à ses yeux un symbole de Christ. Son nom, ses titres, le silence que la Genèse garde sur son origine et sur son rôle dans l'histoire, tout cela est significatif aux yeux de notre auteur.
    Melchisédek n'avait aucun droit à la sacrificature, qui plus tard fut instituée uniquement dans la famille d'Aaron ; et pourtant Abraham, le père des croyants, le reconnut comme sacrificateur du Dieu souverain, d'où le psalmiste, et notre épître après lui, concluent qu'il y a une sacrificature indépendante des institutions lévitiques, une sacrificature directement établie par Dieu qui n'est nullement liée à une descendance humaine, qui repose uniquement sur la volonté et le conseil éternel de Dieu ; une sacrificature enfin qui devait un jour être parfaitement réalisée sur la terre, et qui eut en Melchisédek sa réalisation temporaire et symbolique.
    Or, cette sacrificature "selon l'ordre de Melchisédek" est ici opposée à la sacrificature "selon l'ordre d'Aaron" (Hébreux 7.11) ou de Lévi ; la première est infiniment supérieure à la dernière, qui n'en était que l'image imparfaite ; bien plus, la première a été complètement substituée à la dernière.
  • 7.2 à qui aussi Abraham donna la dîme de tout ; qui était premièrement, si l'on interprète son nom, roi de justice, et ensuite aussi roi de Salem, c'est-à-dire, roi de paix ; C'est-à-dire de tout le butin, Hébreux 7.4 ; Genèse 14.18 et suivants
    Melchisédek, en hébreu, signifie roi de justice, Salem ou Schalem est l'adjectif du substantif Schalom, paix, et signifie : celui qui a la paix.
    Le lieu ainsi nommé est probablement Jérusalem. (Psaumes 76.3)
    L'auteur ne fait qu'indiquer en passant la belle signification de ces deux noms. Ils répondaient au caractère personnel de celui qui les portait et aux fonctions dont il était revêtu : il servait le Dieu très haut comme sacrificateur dans sa famille et dans son royaume, où il faisait régner la justice et la paix.
    L'auteur voit donc certainement en lui un type de celui qui devait venir réaliser parfaitement dans son règne la justice et la paix.
  • 7.3 sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais assimilé au Fils de Dieu, demeure sacrificateur à perpétuité. Après avoir rapporté et commenté (Hébreux 7.1,2) ce que la Genèse dit de Melchisédek, l'auteur relève ce qu'elle ne dit pas. Le silence qu'elle garde sur les destinées de ce personnage avant et après sa rencontre avec Abraham, sur son origine et sur l'issue de sa vie, amène l'auteur à conclure que Melchisédek fut sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours ni fin de vie, mais qu'assimilé au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur à perpétuité.
    On a proposé diverses interprétations de ces paroles.
    1° L'auteur aurait cru que Melchisédek fut vraiment sans ascendants humains, qu'il descendit du ciel, accomplit sa mission sur la terre et remonta au ciel sans passer par la mort.
    Les exégètes qui prêtent cette idée à l'auteur, ou raillent sa naïveté, en montrant que le récit de la Genèse ne présente pas Melchisédek comme une apparition surhumaine, ou s'efforcent de justifier sa manière de voir en disant qu'il est pourtant étrange qu'un livre qui note avec soin les ancêtres de ses héros et, dans leur énumération, (Hébreux 7.5) répète, comme un refrain, la formule : "puis il mourut," ne mentionne ni les parents de Melchisédek ni la fin de sa carrière.
    C'est méconnaître que Melchisédek apparaît, non dans une généalogie comme celle de Genèse 5, mais dans un récit historique, et que, dès lors, l'ignorance où nous laisse la Bible sur les destinées ultérieures de ce personnage n'a rien d'étonnant, elle se tait de même sur des hommes qui ont tenu dans l'histoire sainte une place plus considérable.
    D'ailleurs, si Melchisédek n'est pas, aux yeux de notre auteur, un homme, il est ou un ange ou le Fils de Dieu lui-même.
    La première hypothèse est inadmissible, puisque l'auteur a affirmé (Hébreux 5.1) que "tout souverain sacrificateur doit être pris du milieu des hommes." Il ne pouvait non plus voir en Melchisédek une première incarnation du Fils de Dieu, puisqu'il dit dans notre passage même qu'il est assimilé au Fils de Dieu.
    2° D'autres commentateurs disent que les mots : sans père ni mère, sont expliqués par le troisième terme : sans généalogie. En relevant le fait que Melchisédek paraît dans l'histoire sans indications généalogiques, l'auteur n'aurait d'autre intention que de marquer le contraste entre sa sacrificature et celle des fils d'Aaron.
    Les sacrificateurs issus d'Aaron n'avaient le droit de revêtir leur charge que s'ils pouvaient établir avec certitude leur filiation, tout dépendait pour eux de la réponse qu'ils donnaient à la question : qui est ton père ? qui est ta mère ? Melchisédek, au contraire, dont le père ni la mère ne sont nommés, est sacrificateur en vertu d'un appel qu'il a reçu personnellement de Dieu et qui est motivé par sa valeur morale, sa foi, sa vie.
    De même, l'auteur dira, à Hébreux 7.16, que Christ, "sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, a été établi non selon la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable."
    Il faut dès lors entendre les mots : n'ayant ni commencement de jours ni fin de vie, de la sacrificature et non de la personne de Melchisédek.
    Mais cette application n'est pas naturelle ; quand l'auteur dit que Melchisédek n'a pas eu de fin de vie, il pense évidemment à la destinée personnelle de Melchisédek, non à sa fonction sacerdotale. S'il avait eu d'ailleurs l'idée qu'on lui prête, il aurait pu l'exprimer plus simplement : la Genèse ne donne pas la généalogie de Melchisédek, donc sa qualité de sacrificateur ne dépendait pas de celle-ci.
    3° Nous sommes donc ramenés à la première interprétation, qui rapporte les affirmations de Hébreux 7.3 à la personne de Melchisédek.
    Seulement pour ne pas attribuer à l'auteur une opinion qui supposerait une crédulité par trop naïve, on peut admettre qu'il n'a pas en vue le personnage historique du récit de la Genèse, mais uniquement le type prophétique qui nous est offert dans ce personnage.
    C'est en pensant à ce type que l'auteur constaterait que Melchisédek figure dans la Genèse sans père, ni mère, etc., et qu'il est ainsi assimilé au Fils de Dieu. Il avait attribué, en effet, une durée éternelle au Fils de Dieu. (Hébreux 1.10 et suivants)
    Melchisédek, de même, en tant que l'Ecriture nous le présente comme un type du Messie, demeure sacrificateur à perpétuité. Or, si Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité, s'il apparaît, en d'autres termes, comme le type d'un sacrificateur qui ne cesse jamais d'exercer sa charge, l'auteur est en droit d'affirmer que "Jésus, qui a été fait souverain sacrificateur pour l'éternité, a été établi selon l'ordre de Melchisédek." Les versets Hébreux 7.1-3, introduits par en effet, confirment ainsi la thèse de Hébreux 6.20.
    - Il faut remarquer encore que ce n'est pas l'auteur de l'épître aux Hébreux qui, le premier, a donné cette interprétation typologique du trait rapporté dans la Genèse, il l'a trouvée dans le Psaumes 110 ; c'est l'auteur du Psaume qui, "parlant par l'Esprit de Dieu," (Matthieu 22.43) a montré dans Melchisédek un type du Messie ; et Jésus Christ, en citant et en appliquant à sa personne ce même Psaume, a approuvé de son autorité l'interprétation du psalmiste et de l'auteur de notre épître.
    Nous ne pensons pas toutefois que celui-ci, en disant : Melchisédek est assimilé au Fils de Dieu, sous-entende : "dans le Psaumes 110" Il a plutôt en vue le récit de la Genèse, auquel il fait allusion dans tout ce passage.
  • 7.7 Or, nul ne le contestera, c'est l'inférieur qui est béni par le supérieur. Grec : Or, sans aucune contradiction ce qui est moindre est béni par ce qui est plus grand.
    - Nous trouvons ici (Hébreux 7.4-10) un autre point à considérer dans le rôle joué par Melchisédek : de cette considération ressortira la supériorité de la sacrificature de Christ sur celle des lévites. (Comparer Hébreux 7.1, note.)
    Cette sacrificature de Christ, l'auteur la voit, en effet, représentée dans celle de Melchisédek, dont il établit la grandeur par deux raisons :
    Abraham, le patriarche, qui avait reçu les promesses relatives à l'élection du peuple et au salut des nations, qui fut le père de tous les lévites, qui était plus grand qu'eux tous par la place qu'il occupe dans le règne de Dieu, rendit hommage à la sacrificature royale de Melchisédek en lui payant la dîme.
    Cette dîme que ceux d'entre les fils de Lévi qui reçoivent la sacrificature ont, selon la loi, ordre de lever sur le peuple, cette dîme qui était un sacrifice fait à Dieu dans la personne de ses ministres, et que ces derniers prélevaient sur leurs frères, bien que les uns et les autres eussent l'honneur de descendre d'Abraham, (Hébreux 7.5) cette dîme, Abraham la paya à un étranger qui n'y avait aucun droit selon la foi, n'étant pas lévite par sa généalogie, et uniquement parce qu'il reconnut en lui le "sacrificateur du Dieu souverain," (Hébreux 7.1 ; Genèse 14.18) plus élevé que lui-même et que tous ses descendants. (Hébreux 7.6)
    2° Abraham reçut de lui la bénédiction, une bénédiction réelle venant de Dieu, d'où l'auteur conclut (Hébreux 7.7) qu'il devait, par sa dignité religieuse, être supérieur à Abraham et à tous ceux qui, plus tard, descendirent de lui. Or, si tout cela est vrai de Melchisédek, qui n'avait que le symbole de la sacrificature éternelle, combien plus de Celui qui devait en posséder la réalité !
  • 7.8 Et tandis qu'ici des hommes qui meurent prennent les dîmes, là c'est quelqu'un dont il est attesté qu'il est vivant. Ici, c'est-à-dire dans le sacerdoce lévitique.
    Des hommes qui meurent, les sacrificateurs, qui se succèdent rapidement dans la charge.
    Là, c'est (grec) un qui a le témoignage qu'il vit. Il s'agit de Melchisédek.
    Quel est ce témoignage que Melchisédek vit ? C'est celui qui ressort du récit de la Genèse, interprété comme l'auteur l'a fait à Hébreux 7.1-3. (Voir Hébreux 7.3, note.) Ici encore il pense à Melchisédek sacrificateur et type du Messie, plutôt qu'au personnage du récit biblique.
    Plusieurs interprètes estiment qu'il commente la déclaration prophétique de Psaumes 110 "Tu es Sacrificateur éternellement, selon l'ordre de Melchisédek." Mais cette parole est adressée au Messie ; tout ce qu'on peut en conclure, c'est que le Messie vit éternellement. D'ailleurs rien dans le contexte n'indique une allusion directe au Psaumes 110.
  • 7.10 car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant de celui-ci. Grec : Par Abraham Lévi aussi...a été dîmé.
    L'argumentation de l'auteur est subtile. Pour la défendre on peut cependant faire valoir que l'humanité n'est pas un rassemblement d'individualités isolées les unes des autres, et sans aucun rapport de solidarité ; que la souche d'une race embrasse la race entière.
    Dès lors tout un peuple s'appelle Jacob ou Israël, Esaü ou Edom, Moab, Ammon ; toute une tribu se nomme Juda, Ephraïm, etc. Le père de ce peuple, de cette tribu, vit en lui ou en elle, et elle le représente vivant dans ses descendants. Cela n'est point une vaine métaphore, mais l'expression d'une profonde réalité.
    Le raisonnement de l'auteur s'appuie sur ce fait. La position prise par Abraham à l'égard de la sacrificature de Melchisédek lie ses descendants, les lévites. Si Abraham s'inclina devant la dignité du sacrificateur du Dieu souverain et lui paya la dîme, les lévites le firent aussi dans la personne de leur aïeul, dont ils ne sauraient récuser l'héritage.
    Tel est l'argumentation de l'auteur, qu'il ne présente pas, du reste, comme une démonstration rigoureuse, puisqu'il l'introduit par cette formule : pour ainsi dire. (Hébreux 7.9)
  • 7.11 Si donc l'on pouvait arriver à la perfection par le sacerdoce lévitique (car le peuple avait reçu une loi fondée sur celui-ci), qu'était-il encore besoin qu'il s'élevât un autre sacrificateur, selon l'ordre de Melchisédek, et qui ne fût pas nommé selon l'ordre d'Aaron ? 11 à 19 Le changement de sacrificature.
    L'auteur conclut de la comparaison entre Melchisédek et les lévites à l'abrogation de leur sacerdoce et de la loi qui l'instituait. (Hébreux 7.11-19)
    Le peuple avait reçu une lot fondée sur la sacrificature lévitique (ou, comme d'autres traduisent, relative à celle-ci). Elle était, en effet, le point central de toute la législation mosaïque.
    Or si, comme les Hébreux étaient tentés de le croire, le peuple avait pu parvenir à la perfection par cette loi, si (grec) la perfection (voir Hébreux 5.9, note) était par la sacrificature lévitique, pourquoi l'Ecriture parlerait-elle d'un autre sacrificateur, de celui dont Melchisédek était le symbole, et qui n'avait aucun rapport avec l'ordre d'Aaron ? (Hébreux 7.13,14)
    Cette prophétie, donnée sous le règne même de la loi lévitique, prouve évidemment que le Saint-Esprit annonçait un autre moyen de salut, par une autre sacrificature.
  • 7.12 Car le sacerdoce étant changé, nécessairement aussi il y a changement de loi. Ces paroles justifient la question posée, (Hébreux 7.11) et la conclusion qu'elle implique. L'institution de la sacrificature était le point central et le fondement de la loi donnée au peuple ; or, cette sacrificature étant changée, c'est le changement complet de la loi, ou plutôt son abrogation. (Hébreux 7.18)
    Une modification aussi considérable ne pouvait résulter que d'un besoin impérieux et prouvait que la perfection n'avait pu être atteinte par le sacerdoce lévitique.
  • 7.13 Car celui de qui ces choses sont dites a fait partie d'une autre tribu, de laquelle personne n'a fait le service de l'autel ; Jésus-Christ. (Hébreux 7.14) Déjà d'après Genèse 49.10, le Messie devait sortir de Juda, et un grand nombre de prophéties l'annonçaient comme un descendant de David.
  • 7.14 car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu pour laquelle Moïse n'a rien dit concernant des sacrificateurs. Le verbe traduit par est sorti se dit du lever des astres.
    Le substantif dérivé de ce verbe signifie soleil levant dans le cantique de Zacharie. (Luc 1.78, 2e note.)
    - Le texte reçu porte : "concernant la sacrificature."
  • 7.16 qui n'a point été établi selon la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable. Cet argument (Hébreux 7.15-16) confirme le précédent, et établit qu'il y a bien substitution d'une sacrificature nouvelle à l'ancienne : le sacrificateur selon la ressemblance de Melchisédek exerce une sacrificature spirituelle, parfaite, fondée sur sa nature même.
    L'auteur relève le contraste frappant qu'il y a entre les bases sur lesquelles reposent les deux sacrificatures : la loi d'une ordonnance charnelle, et la puissance d'une vie impérissable. (Grec : indissoluble.)
    Il appelle charnelle l'ordonnance de la loi qui instituait la sacrificature lévitique, parce qu'elle était extérieure, temporaire, prescrivait des cérémonies qui n'avaient d'importance que dans leur sens symbolique, et surtout parce qu'elle s'appliquait à des hommes mortels qui ne se succédaient dans la sacrificature qu'en vertu de leur naissance dans une certaine tribu.
    Le vrai Sacrificateur, au contraire, notre Seigneur, (Hébreux 7.14) tient sa charge de sa nature divine, et parce qu'il est la source d'une vie indissoluble, éternelle.
    C'est ce que l'auteur conclut (Hébreux 7.17) de la parole prophétique du Psaumes 110, qui confère au Fils de Dieu la sacrificature immuable, définitive, éternelle, amenant tout à la perfection. (Comparer Hébreux 7.11,18,19)
  • 7.19 (car la loi n'a rien amené à la perfection ), introduction, d'autre part, d'une espérance meilleure, par laquelle nous nous approchons de Dieu. La loi de la sacrificature était faible et elle est devenue inutile après l'établissement de la vraie sacrificature, précisément parce que, comme l'auteur le répète ici, (comparez Hébreux 7.11) elle ne pouvait rien amener à la perfection. (Romains 8.3) Elle ne donnait à personne les biens et les grâces qu'elle préfigurait pour l'avenir.
    Pouvoir nous approcher de Dieu avec une espérance meilleure, et cela par la vraie sacrificature, c'est posséder cette perfection à laquelle Christ nous amène, et qui fait contraste avec la condition misérable à laquelle nous réduit la loi.
  • 7.20 Et en tant que cela n'a point été sans serment, (car tandis que les autres sacrificateurs sont devenus sacrificateurs sans serment ; 20 à 28 Avantages uniques de la sacrificature de Christ.
  • 7.22 Jésus est devenu par cela même aussi garant d'une alliance plus excellente. Le texte reçu porte à la fin de Hébreux 7.21 : selon l'ordre de Melchisédek. Ces mots manquent dans Sin., B. C, et sont omis par la plupart des critiques.
    - Jésus a été établi garant d'une meilleure alliance (ou testament, comparez Hébreux 9.15-18 note) par le serment de Dieu même, que l'auteur trouve prononcé dans le Psaume qu'il commente. (Comparer, sur la signification du serment attribué à Dieu, Hébreux 6.17 note.)
    C'est comme sacrificateur et médiateur que Jésus est garant de cette alliance plus excellente.
  • 7.25 C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux. Grâce à l'éternité de sa sacrificature, Christ toujours vivant peut sauver parfaitement (grec jusqu'à l'achèvement) ceux qui s'approchent de Dieu par lui, tandis que les autres sacrificateurs étaient tous successivement enlevés par la mort.
    - L'auteur met en rapport l'efficace perpétuelle du sacrifice de Christ avec son intercession pour les croyants. (Comparer Romains 8.34, note.)
    Non que ce sacrifice accompli une seule fois pour le péché, ne soit parfaitement suffisant pour assurer le pardon et la réconciliation avec Dieu à tout pécheur repentant, mais l'intercession du Sauveur auprès de Dieu, fondée sur les mérites mêmes de son sacrifice nous obtient pour chaque péché particulier le pardon et la grâce qui régénère.
    Il ne me suffit pas de croire d'une manière générale que le Sauveur est mort pour les péchés du monde. Pour me rendre la paix lorsque je l'invoque dans mon angoisse, il faut que Dieu, par un acte toujours renouvelé de sa miséricorde, m'accorde personnellement le pardon que je lui demande. Or, quel privilège de savoir que, tandis que je crie à lui du sein de ma misère, j'ai près du trône de la grâce un Avocat qui plaide ma cause, (1Jean 2.1) en faisant valoir en ma faveur tous ses mérites infinis !
    L'épître aux Hébreux présente fréquemment cette précieuse grâce sous l'image du souverain sacrificateur, qui offrait d'abord le sacrifice pour le péché, puis entrait dans le lieu très saint avec le sang de la victime qu'il répandait sur le propitiatoire. C'est ce dernier acte qui symbolisait l'intercession du grand souverain Sacrificateur. (Hébreux 7.26 ; 4.14, note ; Hébreux 9.12, note.)
  • 7.26 Car il nous convenait aussi d'avoir un tel souverain sacrificateur, saint, innocent, sans souillure, séparé des pécheurs et élevé au-dessus des cieux ; Grec : Et étant devenu plus haut que les cieux, c'est-à-dire : étant entré dans le lieu très saint, la demeure de Dieu. (Hébreux 4.14, comparez Ephésiens 1.21,4.10)
    - Les qualificatifs appliqués au souverain sacrificateur donnent lieu à diverses remarques.
    Saint est rarement employé dans le Nouveau Testament, mais se trouve souvent dans les Septante ; il désigne celui qui appartient à l'Eternel et est l'objet de son amour.
    Innocent (grec sans malice) exprime la pureté des sentiments du Christ.
    Sans souillure le montre préservé de toute impureté qui pourrait lui venir du dehors.
    Séparé des pécheurs, est pris par les uns au sens moral, comme dans Hébreux 4.15.
    "Ce n'est pas qu'il nous repousse de sa compagnie, mais parce qu'il est pur de toute immondicité." Calvin.
    D'autres le rattachent étroitement à élevé au-dessus des cieux, et le prennent au sens local : ce Christ est élevé au plus haut des cieux, et il est, par là même, séparé des pécheurs.
    Toutes les qualités énumérées dans ce passage sont attribuées, non à Jésus vivant sur la terre, (Hébreux 2.9,10,17,18 ; 4.15) mais au Christ glorifié, remplissant dans les cieux son office de souverain sacrificateur.
  • 7.27 qui n'a pas besoin tous les jours, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir des sacrifices, d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple ; car ceci, il l'a fait une fois pour toutes, en s'offrant lui-même. Sur la sainteté parfaite de Jésus Christ, qu'il vient d'exprimer en termes si clairs et si forts, (Hébreux 7.26) l'auteur fonde cette double et importante vérité : d'abord que le Sauveur n'a pas, comme les souverains sacrificateurs, besoin d'offrir des sacrifices pour lui-même, mais qu'en s'offrant lui-même comme victime, (comparez Hébreux 9, où ce sacrifice est décrit plus au long) il l'a fait pour les péchés du peuple ; et ensuite, qu'il n'a nullement besoin de réitérer tous les jours ce sacrifice offert une fois pour toutes, et dont la valeur est infinie et perpétuelle devant Dieu. (Comparer Romains 6.10 ; Hébreux 9.12,26,20 ; 10.10 ; 1Pierre 3.18)
    Ainsi, à ces deux égards, les sacrifices imparfaits et symboliques de l'ancienne Alliance sont parfaitement réalisés par le sacrifice de Golgotha.
    - En disant que les souverains sacrificateurs offraient des victimes tous les jours, l'auteur entend le service journalier de la sacrificature, dans lequel la loi prescrivait un sacrifice quotidien, (Nombres 28.3-8) il n'oublie pas que le souverain sacrificateur n'offrait qu'une fois par année le sacrifice d'expiation dans le lieu très saint. (Hébreux 9.6,7 ; 10.3)
  • 7.28 Car la loi établit pour souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment, qui a été fait après la loi, établit le Fils, qui est parfait, pour l'éternité. C'est-à-dire au Psaumes 110.4 ; comparez ci-dessus Hébreux 7.20,21.
    Voir Hébreux 5.9, note. Ainsi, dans sa personne, comme dans son œuvre, à tous égards, le Fils de Dieu est et reste pour l'éternité un souverain Sacrificateur parfait, réalisant toutes les promesses renfermées dans les symboles de la loi.
    Les Hébreux ne devaient donc pas regretter ceux-ci. Les chrétiens de tous les temps ne trouvent pas moins qu'eux dans ces saintes et éternelles vérités l'inébranlable fondement de leurs espérances.
  • Hébreux 8

  • 8.1 Or, point capital dans ce que nous disons, nous avons un souverain sacrificateur qui s'est assis à la droite du trône de la Majesté dans les cieux,
    L'OEUVRE MEDIATRICE DE LA NOUVELLE ALLIANCE Ch. 8 à 10 :39
    Chapitre 8.
    1 à 13 Christ, souverain sacrificateur, introduit une nouvelle alliance.
    Comparer, sur l'entrée de Christ dans les cieux comme véritable souverain Sacrificateur, Hébreux 1.3 ; 4.14, note ; Hébreux 9.24 ; 10.19, etc.
    Ici ce fait est appelé (grec) le point capital dans les choses qui sont dites, dans le sujet qui est traité. Le verbe au présent indique que l'auteur a en vue ce qu'il lui reste à dire, aussi bien que les points déjà traités.
    On a proposé de traduire, en pressant le sens de la préposition employée : "chose capitale à ajouter aux choses qui sont dites."
    Mais l'auteur n'introduit pas par ces mots un sujet nouveau. Il a montré dès le début de l'épître le Fils qui "s'est assis à la droite de la Majesté, dans les cieux," (Hébreux 1.3) et il vient d'établir que Christ est souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek. Il part de là pour aborder le sujet qu'il va traiter dans la seconde partie de l'épître : l'œuvre accomplie par le souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance, la supériorité de cette œuvre sur celle accomplie par les sacrificateurs de l'ancienne Alliance. Il considérera d'abord le sanctuaire où Christ officie comme sacrificateur, et il conclura incidemment du changement de sanctuaire à l'institution d'une nouvelle Alliance ; (Hébreux 8.1-13) puis il comparera le culte des deux alliances, (Hébreux 9.1-14) et les victimes offertes. (Hébreux 9.15-10.18)
    - Christ s'est assis à la droite du trône de la majesté, à la droite de Dieu, comme celui qui partage avec Dieu la souveraine puissance ; il est roi, en même temps que sacrificateur : c'est ce qu'implique sa qualité de Messie, d'Oint.
  • 8.2 comme ministre du sanctuaire et du véritable tabernacle, que le Seigneur a dressé, et non pas un homme. Le sanctuaire céleste, qui est le vrai tabernacle, (Hébreux 9.11) celui où Dieu habite vraiment, est ici opposé au tabernacle fait par la main des hommes. (Hébreux 9.24)
    Christ est ministre de ce vrai sanctuaire. Ce terme désigne la même fonction que celle de sacrificateur.
    Comme Exode 33.7 rapporte que Moïse "dressa la tente," notre auteur dit que l'Eternel lui-même a dressé le tabernacle céleste.
  • 8.3 Car tout souverain sacrificateur est établi pour offrir des dons et des sacrifices ; c'est pourquoi il est nécessaire que celui-ci ait aussi quelque chose à offrir. Pour le raisonnement que poursuit l'auteur dans Hébreux 8.3-6, voir l'analyse ci-dessus.
    Qu'est-ce que Jésus, en sa qualité de souverain sacrificateur a à offrir ?
    Les uns répondent : Le sacrifice de luimême sur la croix ; et, en conséquence, ils mettent au passé le verbe sous-entendu en grec : "Il était nécessaire que celui-ci aussi eût quelque chose à offrir." Mais ce sacrifice a été offert une fois pour toutes (Hébreux 7.27) sur la terre, et, dans notre passage, (Hébreux 8.1,2) l'auteur considère Jésus comme officiant dans le tabernacle céleste.
    Aussi d'autres interprètes estiment-ils que c'est son intercession que Jésus offre d'une manière permanente dans le ciel. (Hébreux 7.25)
    Cette seconde interprétation prête à deux objections. D'abord l'intercession de Christ n'est pas proprement un sacrifice offert à Dieu. Puis on peut difficilement exclure de notre passage la pensée de la mort du Rédempteur, si l'on considère, d'une part le parallèle établi entre Jésus et les sacrificateurs et, d'autre part, ce que l'auteur vient de dire, (Hébreux 7.27) et ce qu'il dira plus loin (Hébreux 9.11 et suivants) du souverain sacrificateur de la nouvelle Alliance.
    Ces passages montrent qu'il unit étroitement l'idée de l'immolation du Christ sur la terre à celle de son office permanent de sacrificateur dans les cieux. En effet, comme le remarquait déjà Calvin, quand il "traite de la mort de Christ, il ne regarde point à l'acte extérieur, mais au fruit spirituel...Christ mourait sur la terre, mais la vertu et efficace de sa mort provenait du ciel."
    L'auteur pourra ainsi comparer le rôle de Christ dans le ciel avec l'office du souverain sacrificateur au jour des expiations et nous le montrer entrant dans le tabernacle céleste "avec son propre sang." (Hébreux 9.12)
  • 8.4 Si donc il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui offrent les dons selon la loi, Sur la terre, Christ n'aurait pas le droit d'exercer la sacrificature, puisque cette fonction est occupée par ceux à qui la loi en confère le droit.
    C'est la conséquence (donc) que l'auteur tire de l'affirmation générale du Hébreux 8.3, et par laquelle il prouve (car, Hébreux 8.3) que Jésus est souverain sacrificateur dans les cieux. (Hébreux 8.1,2)
    Le texte reçu relie le Hébreux 8.4 au Hébreux 8.3 par un car, qui, difficile à expliquer, est d'ailleurs peu documenté.
  • 8.5 eux qui desservent une image et une ombre des choses célestes ; selon que Moïse fut divinement averti, lorsqu'il allait construire le tabernacle :Aie soin, dit-il en effet, de faire tout selon le modèle qui t'a été montré sur la montagne. L'intention de l'auteur est de confirmer son assertion que Christ, sur la terre, ne pouvait être sacrificateur : il ne pouvait se substituer aux sacrificateurs lévitiques, car ceux-ci sont établis selon la loi, (Hébreux 8.4) et de plus, ils ne desservent pas un sanctuaire quelconque, mais un sanctuaire qui est l'image et l'ombre du sanctuaire céleste, comme le montrent les prescriptions divines données à Moïse lorsqu'il dut le construire.
    Les mots (grec) image et ombre des célestes, appliqués au sanctuaire terrestre, ne sont pas destinés à marquer son infériorité, mais, au contraire, à indiquer ce qui lui donnait un caractère unique et ne permettait pas d'en élever un autre à côté de lui.
    Les interprètes qui traduisent : "Eux qui servent (Dieu) dans ce qui n'est qu'une image et une ombre des choses célestes," ont beaucoup de peine à établir d'une manière satisfaisante l'enchaînement des pensées.
    Le mot modèle ou type, qui se trouve ici pour la première fois dans notre épître, exprime l'idée dominante de Hébreux 9 et Hébreux 10. Le modèle du tabernacle fut montré à Moïse sur le Sinaï, probablement en une vision.
    On peut se demander si Moïse contempla le ciel même, qui aurait revêtu à ses yeux la forme d'un temple, ou une image quelconque d'après laquelle il devait construire le tabernacle.
    Il faut éviter de trop matérialiser la pensée de notre auteur qui cite, d'après les Septante, la déclaration de Exode 25.40, reproduite à plusieurs reprises (Exode 25.9 ; 26.30 ; 27.8 ; comparez Actes 7.44), et qui a soin d'ajouter que le tabernacle était une image et une ombre des réalités célestes.
    Mais, d'autre part, Moïse contempla un modèle ; le tabernacle qu'il construisit n'était pas une simple imitation des sanctuaires qu'il avait vus en Egypte ; ce tabernacle était un édifice ayant sa signification propre, le symbole visible de pensées dignes, sous la seule forme où elles pussent être exprimées alors. Ces pensées divines, l'auteur les développe dans toute notre épître et surtout aux chapitres 9 et 10, elles se sont accomplies dans les grands faits de notre rédemption en Jésus-Christ.
    - Ce qui importe à l'auteur et à son argumentation c'est de bien convaincre ses lecteurs que le tabernacle et tout le culte qui s'y célébrait avaient été prescrits par Dieu même, mais pour exprimer des pensées qui devaient être réalisées en JésusChrist.
    Image et ombre des choses célestes, ce culte pouvait-il les retenir loin de l'Evangile qui en est la réalité ? (Comparer Hébreux 8.6-13)
  • 8.6 Mais maintenant il a obtenu un ministère d'autant supérieur, qu'il est médiateur d'une alliance meilleure, qui a été constituée sur de meilleures promesses. Ce mais maintenant, dans de telles circonstances, marque le contraste avec la supposition du Hébreux 8.4 "Si donc il était..." On peut aussi prendre la particule grecque dans son sens logique : mais de fait.
    Le mot de l'original signifie service du culte. (Hébreux 8.2, note.)
    Voir Hébreux 9.15, note. L'établissement d'un nouveau sanctuaire impliquait l'institution d'une nouvelle Alliance. Un lien étroit unit l'alliance et le sanctuaire. Quand Dieu avait conclu alliance avec Noé, puis avec Abraham, ces patriarches lui avaient bâti des autels et offert des sacrifices. (Genèse 8.20 ; 12.1-7 ; 15.1-21) Le tabernacle fut construit après la promulgation de la loi sur le Sinaï, et cette loi, base de l'alliance, était déposée dans l'arche. Salomon (1Rois 8.21) et plus tard Aggée (Aggée 2.5,9) envisagent le temple comme un gage de l'alliance.
    Le mot rendu ici par meilleur signifie aussi plus puissant, plus excellent. La nouvelle Alliance est supérieure à l'ancienne, et son service est plus excellent, non seulement parce que les promesses sur lesquelles elle a été constituée sont plus complètes, mais encore parce que leur réalisation, reléguée sous l'ancienne Alliance dans un lointain avenir et soumise à diverses conditions, est sous la nouvelle Alliance offerte et accordée aux croyants, pour lesquels "tout a été accompli."
  • 8.8 En effet, c'est en leur faisant des reproches, qu'il dit : Voici, des jours viennent, dit le Seigneur, où je conclurai une alliance nouvelle avec la maison d'Israël et avec la maison de Juda ; L'auteur veut justifier (en effet) cette double affirmation, étrange pour des Israélites, qu'il pouvait y avoir une alliance meilleure que celle du Sinaï et que l'alliance du Sinaï allait être abrogée.
    Ne reposait-elle pas tout entière sur les paroles de Dieu lui-même, et n'avait-elle pas été établie par Dieu qui ne varie pas dans ses desseins ? Cela est vrai.
    Aussi n'était-ce pas la faute de Dieu, mais celle de l'homme, si cette alliance était devenue insuffisante. La loi, base de l'alliance, était spirituelle et sainte ; mais elle ne pouvait rendre juste l'homme affaibli par le péché ; son but était de le convaincre de perdition.
    A ce point de vue Tertullien a pu dire que la loi du Sinaï était une satire des forces morales de l'homme.
    Mais cette impuissance, où le réduit le péché, ne saurait l'excuser. Israël était coupable de n'avoir point gardé l'alliance, et c'est en lui faisant des reproches, que Dieu, par la parole du prophète annonce l'institution d'une nouvelle Alliance.
    Y a-t-il contradiction à blâmer et à punir un peuple pour avoir violé une loi qu'il ne pouvait pas observer dans sa perfection ? Non ; car, bien que l'homme soit pécheur, les droits de Dieu sur lui restent les mêmes ; Dieu ne peut pas abaisser les exigences de sa sainteté au niveau de notre corruption.
    Ou "Nouveau Testament." (Hébreux 9.15, note.)
  • 8.12 parce que je serai miséricordieux à l'égard de leurs injustices, et que je ne me souviendrai plus de leurs péchés. Jérémie 31.31 et suivants La pensée fondamentale de ce passage est celle-ci : "L'homme n'a point satisfait aux conditions de la première alliance, car la loi provoque la colère. Eh bien, par l'effusion de mon Esprit qui régénère les cœurs, je transformerai la loi en une libre et joyeuse obéissance de l'amour, qui sera possible à tous, et cela, parce que je ne me souviendrai plus de leurs péchés."
    Quelle magnifique apologie de la nouvelle Alliance pour des hommes qui étaient tentés de retomber sous le joug de l'ancienne ! Et c'est un prophète qui, par l'Esprit de Dieu, annonçait ainsi d'avance l'Evangile de la grâce !
    - La citation est faite littéralement d'après la version grecque des Septante.
    A Hébreux 8.11, le texte reçu porte : "son prochain et son frère," tandis que presque tous les majuscules portent : son concitoyen. Dans la version des Septante, on lit conformément au texte hébreu prochain, excepté dans le manuscrit du Vatican, qui porte déjà concitoyen. Le sens reste le même avec une légère nuance.
    A Hébreux 8.12, le texte reçu porte : de leurs péchés ni de leurs iniquités. Les mots soulignés, qui manquent dans Sin. B. sont retranchés par tous les éditeurs.
  • 8.13 En disant : une alliance nouvelle, il a rendu ancienne la première ; or, ce qui est devenu ancien et a vieilli est près de disparaître. On a conclu de ces paroles que la ruine de Jérusalem et de son temple était imminente. Mais la destruction du temple par les Romains en 70, pas plus que celle du temple de Salomon par les Chaldéens n'était pour les Juifs une preuve que l'alliance était abolie.
  • Hébreux 9

  • 9.1 La première alliance donc avait, elle aussi, il est vrai, des ordonnances pour le culte et le sanctuaire, un sanctuaire de ce monde. Chapitre 9.
    1 à 10 Le culte de l'ancienne Alliance et son caractère symbolique.
    Il n'y a ici dans le grec, selon les meilleures, (majuscules, Hébreux 9) que ces mots : la première ; le texte reçu porte : première tente (ou tabernacle) glose tirée de Hébreux 9.2, mais qu'on ne saurait concilier avec le sens du passage. Il s'agit évidemment de la première alliance, mentionnée dans le verset qui précède immédiatement. (Hébreux 8.13)
    L'auteur vient de montrer, en se fondant sur une déclaration de Dieu, que la première alliance est "vieillie et prés de disparaître." (Hébreux 8.13) En conséquence de ce premier fait constaté (donc), il va présenter une autre circonstance qui est une nouvelle marque de l'infériorité de l'ancienne Alliance. (Hébreux 9.6 et suivants) Auparavant toutefois (il est vrai), il a soin de reconnaître que son culte reposait aussi, non sur des institutions arbitraires, mais sur des ordonnances divines. (Comparer Hébreux 8.5, note.) Seulement, ces ordonnances avaient alors fait leur temps et atteint leur but.
    Aussi manque dans B. minusc., versions ; plusieurs critiques et exégètes mettent en doute son authenticité. Le verbe est à l'imparfait (avait), non seulement parce que la pensée de l'auteur se reporte au moment où le culte du tabernacle fut institué, mais parce que, se plaçant au point de vue de la nouvelle Alliance, il considère l'ancienne comme abolie. (Hébreux 8.6-13)
    Le sanctuaire, (grec) un sanctuaire de ce monde, par opposition au sanctuaire céleste (Hébreux 8.2,5) "qui n'a pas été fait par des mains, qui n'est pas de cette création." (Hébreux 9.11)
  • 9.3 et au delà du second voile, un tabernacle appelé saint des saints, Grec : Car un tabernacle fut construit, le premier dans lequel la lampe et la table et la proposition des pains, lequel est appelé lieux saints.
    Le tabernacle ou "tente" d'assignation, qui fut construit par Moïse, était divisé en deux compartiments. L'auteur désigne ceux-ci comme deux tabernacles : le premier, (Hébreux 9.2) et un tabernacle. (Hébreux 9.3)
    Mais, dans sa pensée, ils formaient bien un seul édifice, puisqu'il les présente comme séparés par un rideau, qu'il appelle le second voile, par opposition à celui qui se trouvait à l'entrée même de la tente, et qu'il fallait soulever pour pénétrer du parvis dans le lieu saint.
    En y entrant. on trouvait. à main gauche, (Exode 26.35) le chandelier d'or, (Exode 25.31-39 ; Exode 37.17-24) à droite, la table portant les douze pains de proposition renouvelés chaque sabbat, grec la proposition (ou le dépôt) des pains. (Exode 25.23-30 ; 26.35 ; 37.10-16 ; Lévitique 24.5-9)
    Au delà du second voile (Exode 26.31) était le lieu très saint, ou le saint des saints, mystérieux et inaccessible séjour de la gloire de Dieu, dont l'homme pécheur fut absolument exclu, jusqu'à l'heure du sacrifice de Golgotha, où le voile, qui le cachait aux regards et en fermait l'accès, se déchira de lui-même. (Matthieu 27.51, comparez Hébreux 9.8, note.) Là était l'arche de l'alliance, renfermant les tables de l'alliance, (Hébreux 9.4) les dix paroles du Sinaï qui formulaient les conditions de l'alliance de Dieu avec son peuple.
    C'est là que Dieu manifestait sa présence et sa majesté dans la nuée. (Lévitique 16.2 ; 1Rois 8.6-13) Une seule fois l'année, au grand jour des expiations, le souverain sacrificateur entrait dans ce lieu très Saint, en y portant le sang des victimes, dont il faisait aspersion sur le propitiatoire. (Hébreux 9.7)
  • 9.4 ayant un autel d'or pour les parfums, et l'arche de l'alliance, entièrement recouverte d'or, dans laquelle étaient un vase d'or, contenant la manne, et la verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les tables de l'alliance. Le mot que nous traduisons par autel d'or pour les parfums a offert aux exégètes une difficulté qui bien que sans importance pour la pensée, est appelée par Calmet "la plus grande difficulté de toute l'épître !"
    Le mot grec signifie proprement ce qui sert à offrir le parfum, et peut désigner soit un encensoir soit un autel. Il est employé dans le premier sens par les Septante, (2Chroniques 26.19 ; Ezéchiel 8.11) et par des auteurs classiques, dans le second sens, il se trouve également chez les écrivains profanes, puis dans Philon, dans Josèphe et dans les Pères de l'Eglise.
    Dès les temps les plus anciens, les interprètes se sont divisés. La Peschito (second siècle) traduit par encensoir et l'auteur du manuscrit du Vatican (B) a introduit dans le texte une correction qui montre qu'il donne au mot le sens d'autel des parfums. On lit, en effet, dans ce document à Hébreux 9.2, après proposition des pains, les mots et l'autel d'or pour les parfums, qui manquent, par contre, à Hébreux 9.4.
    Ceux qui adoptent la signification d'encensoir s'appuient sur le fait que le souverain sacrificateur, au jour des expiations, devait brûler de l'encens dans le lieu très saint en présence du trône de Dieu. (Lévitique 16.12,13 ; Exode 30.34-38) On suppose qu'il y avait un encensoir exclusivement consacré à cet usage et appartenant au lieu très saint, où qu'il fût conservé d'ailleurs. Mais cette supposition est difficile à établir.
    Un encensoir spécial n'est mentionné nulle part dans l'Ancien Testament. Or, dans sa description du tabernacle, l'auteur ne nomme que les objets principaux, connus par les textes de la loi. L'encensoir aurait-il été déposé habituellement dans le lieu très saint ? En ce cas le souverain sacrificateur aurait de y pénétrer une première fois pour chercher l'ustensile. Cela est inadmissible, puisqu'il devait brûler l'encens, précisément pour que la fumée lui dérobât la vue du propitiatoire. (Lévitique 16.13)
    Si l'on admettait, pour cette raison que l'encensoir était gardé ailleurs, il faudrait penser que le participe employé par l'auteur (un tabernacle ayant) voulait dire que cet encensoir était affecté au service du tabernacle. Mais comme l'arche de l'alliance, nommée aussitôt après, est également régime de ce participe, celui-ci doit être pris au sens local.
    Ces difficultés sont grandes, et, de plus, l'omission de l'autel des parfums serait inexplicable, vu la place qu'il tenait dans le culte et vu la signification de l'office que le sacrificateur y accomplissait : la fumée de l'encens, était le symbole des prières qui s'élevaient à Dieu, et en offrant l'encens, le sacrificateur exerçait cette fonction d'intercesseur, qui devait être l'un des principaux rôles du Christ. (Hébreux 7.25)
    Aussi la plupart des commentateurs et des traducteurs modernes adoptent-ils le sens d'autel des parfums.
    Les uns admettent que l'auteur a commis une erreur en plaçant cet autel dans le lieu très saint. Il aurait été amené à cette erreur par des passages comme Exode 26.35, où, dans la description du lieu saint, l'autel des parfums est omis ; Exode 30.6, où l'Eternel dit à Moïse : "Tu placeras l'autel devant le voile qui est sur l'arche du témoignage, devant le propitiatoire qui est sur le témoignage (les tables de la loi), où je me trouverai avec toi."
    D'autres estiment qu'une telle erreur est invraisemblable, puisque l'auteur ne pouvait ignorer que le sacrificateur offrait tous les jours le parfum sur cet autel (Luc 1.9 ; comparez Hébreux 9.6), et que, suivant ses propres indications, (Hébreux 9.7) le lieu très saint n'était accessible qu'une fois par an au seul souverain sacrificateur.. Ils supposent donc que l'auteur admettait pour le tabernacle une organisation différente de celle établie plus tard dans le temple ou bien, ce qui paraît plus probable, ils estiment qu'on ne doit pas presser les termes employés.
    L'auteur aurait rattaché l'autel des parfums au lieu très saint, à l'entrée duquel il était placé, parce que la fumée de l'encens qu'on y brûlait montait vers Dieu, dont le lieu très saint était la demeure, et aussi parce que cet autel tenait une place particulière dans les cérémonies du jour des expiations, auquel l'auteur pense dans ce chapitre. (Comparer Exode 30.10, où l'autel est lui-même appelé un saint des saints. Lévitique 16.18)
    L'arche de l'alliance était le signe de la présence de Jéhova au milieu de son peuple. L'auteur la décrit comme entièrement (grec de tous côtés, c'est-à-dire "en dedans et en dehors," Exode 25.11) recouverte d'or, puis il énumère les objets sacrés qui y étaient renfermés.
    Mais ici encore on a trouvé une difficulté. L'auteur place dans l'arche un vase d'or contenant la manne et la verge d'Aaron qui avait fleuri. Il se fonde sur Exode 16.33,34, (où les Septante ajoutent que le vase était d'or) et sur Nombres 17.10. Dans ces passages, il est dit que ces deux objets furent déposés "devant l'Eternel," "devant le témoignage," par où l'auteur de l'Exode voulait dire probablement : "devant l'arche." Mais l'interprétation donnée par notre auteur peut se défendre aussi, car le mot de "témoignage," employé seul, signifie les tables de la loi.
    Placer ces deux objets "devant le témoignage," c'était par conséquent les mettre à côté des tables de la loi dans l'arche. Quelle autre place d'ailleurs aurait-on pu leur assigner, s'ils devaient être religieusement conservés durant tout le temps où le tabernacle fut sans cesse transporté d'un lieu à l'autre à la suite d'Israël ?
    On oppose, il est vrai, à cette explication 1Rois 8.9, où il est dit expressément "qu'il n'y avait dans l'arche que les deux tables de pierre." Mais s'il en était ainsi au temps de Salomon, après que l'arche, longtemps entre les mains des Philistins, eut été dépouillée de tout ce qui avait pu tenter la cupidité de ces ennemis d'Israël, cela ne veut pas dire qu'il en ait été ainsi dès l'origine. La remarque du livre des Rois, loin d'exclure cette hypothèse, la confirme : elle fait supposer que l'arche avait renfermé auparavant d'autres objets que les tables de la loi, sans cela il eut été oiseux d'attirer l'attention sur un fait connu de tout Israël.
    Les tables de l'alliance, contenu principal de l'arche étaient le "témoignage" à la fois de la sainteté de l'Eternel et du péché de l'homme, le témoignage de Dieu qui dit à l'homme. Je ne traiterai jamais d'alliance avec toi que : sur cette base : "Soyez saints, car je suis saint." Si ces tables n'avaient été recouvertes par le propitiatoire où s'exerçait la miséricorde au moyen du sacrifice, elles n'auraient été autre chose que le témoignage de la condamnation des pécheurs.
  • 9.5 Et au-dessus de l'arche étaient des chérubins de gloire, couvrant de leur ombre le propitiatoire ; choses dont ce n'est pas le moment de parler en détail. Le propitiatoire était le couvercle de l'arche (en hébreu kaporeth), d'or pur, sur lequel le souverain sacrificateur faisait aspersion de sang au grand jour des expiations. (Comparer Hébreux 9.3, note, Lévitique 16.14 et suivants)
    Le propitiatoire couvrait le "témoignage" la loi accusatrice de l'homme ; de là le mot, si fréquemment employé dans l'Ancien Testament, "couvrir le péché," pour dire le pardonner. (Psaumes 32.1)
    C'est au-dessus du propitiatoire que Dieu révélait sa présence, sa miséricorde (Luther traduit propitiatoire par "trône de grâce") et sa gloire dans la nuée, toutes ses perfections réunies. "Je me trouverai là, avec toi," avait-il dit à Moïse. (Exode 25.22)
    Aux deux bouts de l'arche, et penchés sur le propitiatoire, dans l'attitude de l'adoration, étaient deux chérubins, appelés ici chérubins de gloire, parce que la gloire divine se manifestait entre eux deux. (Exode 25.18-22 et Ezéchiel 10)
    Pierre fait peut-être allusion aux chérubins en parlant de ces anges qui s'inclinent pour contempler de plus près le mystère de la rédemption. (1Pierre 1.12)
    Grec : Des quelles choses je ne puis maintenant parler en détail. Les choses que l'auteur a en vue ne sont pas seulement les chérubins ou l'arche et son contenu, mais tous les objets du tabernacle, dont il vient de faire l'énumération. Il n'estime pas que ce soit le moment d'indiquer leur sens symbolique. La description qu'il a faite du sanctuaire n'avait d'autre but que d'introduire la grande pensée qu'il énonce à Hébreux 9.8.
  • 9.7 mais dans le second, le souverain sacrificateur seul entre une fois l'année ; non sans du sang qu'il offre pour lui-même et pour les péchés d'ignorance du peuple ; Au grand jour des expiations seulement. (Lévitique 16) Afin d'accomplir tous les actes de son service prescrits pour ce jour-là, le souverain sacrificateur entrait peut-être plus d'une fois au delà du voile : (Lévitique 16.12,15) mais quoi qu'il en soit, ce n'était que ce seul jour de l'année, et pour ce seul service : c'est tout ce que veut dire l'auteur. Il fait expressément remarquer ici trois choses :
    1° Entrée dans le lieu très saint une fois l'année ;
    2° le souverain sacrificateur seul en ayant le privilège ;
    3° en y portant du sang pour l'expiation des péchés. Et il indique aussitôt après le sens de cette institution. (Hébreux 9.8-12)
    Grec : "Pour lui-même et pour les ignorances du peuple." Ce mot est pris au sens moral. (Hébreux 5.2 note.)
  • 9.8 l'Esprit-Saint montrant par là que le chemin du lieu très saint n'avait pas encore été manifesté, tant que subsistait le premier tabernacle ; Le premier tabernacle, c'est, comme à Hébreux 9.2,6, la partie antérieure du sanctuaire, le lieu saint (Hébreux 9.1, 3e note) où les sacrificateurs entraient chaque jour.
    Or tant qu'il subsistait avec ses institutions temporaires, tant que le lieu très saint était inaccessible, (Hébreux 9.7) le vrai lieu très saint, la demeure de Dieu, le ciel, restait fermé à l'homme pécheur.
    Le chemin, qui y conduit, n'a pas été manifesté (Romains 3.21) ou "n'est pas ouvert." Et quelle est la conscience éclairée qui ne confirme ce jugement ?
    Bien plus, l'auteur n'hésite pas à attribuer à l'Esprit-Saint cet enseignement, c'est-à-dire qu'il fait remonter à son action la pensée symbolisée dans cette disposition du sanctuaire, avec son lieu très saint inaccessible. Convaincre le peuple de cette humiliante et douloureuse vérité, c'était le seul moyen de préparer les âmes à l'économie nouvelle, à l'œuvre du vrai souverain Sacrificateur, que l'auteur va exposer. (Hébreux 9.11 et la suite.)
  • 9.9 qui était une figure pour le temps présent selon laquelle on offre des dons et des sacrifices qui ne peuvent pas rendre parfait, quant à la conscience, celui qui célèbre ce culte, Au lieu de rendre ainsi les premiers mots du verset : ce qui était une figure, par où il faudrait entendre le fait que le lieu très saint restait fermé, (Hébreux 9.8) nous traduisons, plus littéralement : qui était une figure, le pronom se rapportant à premier tabernacle, (Hébreux 9.8) celui-ci avec les institutions de son culte était une figure, une (grec) parabole, une leçon de choses, destinée à enseigner l'insuffisance des conditions religieuses de l'ancienne économie.
    Le temps présent, pour lequel la parabole avait été donnée, est, suivant les uns, le temps de l'économie mosaïque : l'auteur se placerait au point de vue de ceux pour qui la loi fut promulguée, et considérerait la nouvelle Alliance comme appartenant au "monde à venir ;" (Hébreux 2.5) suivant d'autres, cette expression désigne l'époque de l'économie nouvelle, ce que l'auteur va appeler (Hébreux 9.10) "le temps de la réformation." La parabole était pour ce temps-là, l'annonçait, le montrait de loin.
    - Au lieu de la leçon du texte reçu : temps pendant lequel on offre, une variante de Sin., B. A, D, admise par la plupart des critiques, porte : selon laquelle (parabole), selon que ce symbole le veut et l'ordonne.
    La conclusion qui s'imposait aux lecteurs, c'est qu'en retournant au mosaïsme, ils préféraient l'ombre à la réalité, ils s'attachaient à un culte incapable de répondre aux besoins de la conscience, (Hébreux 9.10) qui ne pouvait (grec) consommer, conduire au but, à la perfection (comparez sur ce mot Hébreux 5.9, note) celui qui le célébrait ; car les sacrifices lévitiques ne pouvaient purifier que des souillures légales. (Hébreux 9.13 ; 10.1-4 comparez avec Hébreux 9.22)
  • 9.10 qui ne sont, avec les aliments et les breuvages, et les diverses ablutions, que des ordonnances charnelles imposées jusqu'à un temps de réformation. Notre version suppose admise la leçon de Sin., B. A. D autres interprètes, en adoptant le même texte, traduisent : "qui s'ajoutent seulement en tant qu'ordonnances charnelles aux aliments, aux breuvages et aux diverses ablutions."
    - Les dons et sacrifices sont appelés ordonnances (grec) de la chair, parce qu'ils conféraient a l'Israélite une justice extérieure, selon l'homme naturel, en faisant de lui un membre du peuple de l'alliance, mais qu'ils ne pouvaient le délivrer effectivement du péché qui entachait et accablait sa conscience. (Hébreux 9.9)
    - Les aliments et breuvages ne sont pas seulement les repas sacrés, (Hébreux 13.9 et suivants) et en particulier le repas pascal, mais tous les aliments et breuvages sur lesquels portaient les prescriptions de la loi. (Lévitique 11 Nombres 6.3 ; comparez Colossiens 2.16)
    Pour les diverses ablutions, voir Hébreux 6.2 ; Exode 29.4 ; Lévitique 14.8 ; 16.24,28, Lévitique 15
    Ces prescriptions ne devaient être imposées que jusqu'à un temps de réformation (grec de redressement, mot qui ne se trouve qu'ici dans le Nouveau Testament), un temps où les ordonnances imparfaites de l'ancienne Alliance seraient rendues parfaites. (Jean 4.23 et suivants)
  • 9.11 Mais Christ, étant venu comme souverain sacrificateur des biens à venir, à travers le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'a point été fait de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est point de cette création, 9 :11 à 10 :18 Le service de Christ dans le sanctuaire céleste. Son acrifice unique et efficace.
    Mais (cette particule marque le grand contraste de la réalité avec les symboles) Christ est venu, il est le vrai souverain Sacrificateur ! tel est le glorieux fait que l'auteur annonce avant d'en exposer les détails.
    - Le texte reçu, avec Sin., A, majuscules, porte : Sacrificateur des biens à venir. Ces mots signifient que les biens de la nouvelle Alliance, le pardon des péchés, la délivrance, la paix, la communion avec Dieu, quoique réalisés en Jésus-Christ, et déjà accordés en partie à ceux qui croient en lui, sont pourtant encore des biens futurs jusqu'à leur pleine possession, à moins qu'on admette que l'auteur présente ces biens comme à venir en tant qu'ils appartiennent à la nouvelle alliance. (Hébreux 2.5 ; 6.5)
    Mais une variante dans B. D, Itala, porte : "biens présents" ou "biens arrivés," ce texte serait mieux approprié au contraste qu'établit ici l'auteur entre les deux alliances, dont l'une n'avait que la promesse, l'autre la réalisation actuelle. Lachmann, Westcott et Hort, Nestle, Weiss adoptent cette leçon.
  • 9.12 ce n'est pas non plus avec le sang de boucs et de veaux, mais avec son propre sang, qu'il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, ayant obtenu une rédemption éternelle. Voir, sur cette grande pensée de l'entrée de Christ dans le vrai sanctuaire céleste, à laquelle l'auteur attache une si haute importance, Hébreux 4.14, note. (Comparer Hébreux 8.2 ; 9.24 ; 10.12-14) - Le tabernacle plus grand plus parfait où Christ poursuit maintenant son œuvre comme souverain Sacrificateur, n'a point été fait par la main des hommes, ainsi que le tabernacle mosaïque, et même, il n'est point de cette création terrestre. Ce sont les cieux, (Hébreux 9.24) à travers lesquels Christ a passé pour pénétrer jusqu'au séjour de la gloire de Dieu, élevé au-dessus de toute la création.
    On retrouve ici (comme Hébreux 4.14) une allusion au fait que le sacrificateur traversait le lieu saint pour parvenir jusqu'au delà du voile, jusqu'au lieu très saint, symbole de la demeure de Dieu.
    -Une autre interprétation de ces paroles, présentée par des Pères et encore par Calvin et Bengel, mais généralement abandonnée aujourd'hui, voit dans le tabernacle plus grand et plus parfait que Christ a traversé, non pas le ciel, mais son corps, sa propre humanité, par laquelle il a passé au travers des souffrances, du sacrifice et de la mort, pour parvenir ainsi jusqu'à la gloire et à la communion immédiate avec Dieu.
    Cette idée est vraie en elle-même, elle est exprimée à Hébreux 10.20 (Voir la note) Mais ici il est inadmissible que l'auteur veuille exprimer cette pensée ; ce qui le montre, c'est Hébreux 9.24, où il dit en termes simples et clairs que le sanctuaire où Christ est entré, c'est le ciel. (Comparer Hébreux 4.14, note.)
    - Il y est entré (grec) "non par le sang des boucs et des veaux, mais par son propre sang," c'est-à-dire en vertu et par l'efficace de son propre sang. Le souverain sacrificateur ne pouvait entrer dans le lieu très saint qu'en vertu du sang de l'expiation qu'il prenait sur l'autel situé dans le parvis extérieur ; (Lévitique 16.11,14) de même c'est en vertu de son propre sang "répandu pour la rémission des péchés" que Christ a comparu devant Dieu pour son peuple.
    Là était l'image, ici la réalité ; car, par ce sacrifice de son amour, Jésus Christ a réellement obtenu une rédemption éternelle.
    Obtenu, car il a dû la poursuivre par tous ses efforts et l'acquérir au prix d'indicibles souffrances ; une rédemption, c'est-à-dire un rachat, et par là une délivrance réelle (Romains 3.24, 2e note) pour ceux dont il a payé la rançon ; une rédemption éternelle, dont la valeur, l'efficace dure à toujours, et dont les bienheureuses conséquences s'étendront sur l'éternité tout entière.
    Parce que son sacrifice a cette vertu perpétuelle, le Sauveur a pu l'offrir une fois pour toutes ; c'est cette vertu perpétuelle que voudrait représenter, mais que méconnaît ou dénature le sacrifice de la messe sans cesse renouvelé.
    - Voir sur l'efficace de la mort de Jésus-Christ, comme sacrifice expiatoire, Hébreux 9.14, note, et Romains 3.25, note.
  • 9.14 combien plus le sang de Christ, qui par l'Esprit éternel s'est offert lui-même sans tache à Dieu, purifiera-t-il votre conscience des œuvres mortes, pour servir le Dieu vivant ! Ces deux versets (Hébreux 9.13,14) doivent confirmer (car), par un raisonnement a fortiori et par une application vivante à la conscience la grande vérité de l'expiation du péché par le sang de Christ, exprimée à Hébreux 9.12.
    Tout Israélite savait que le sang de boucs et de taureaux (Lévitique 16.6-11 ; 14.15, etc.) et l'aspersion faite avec l'eau où l'on avait mêlé la cendre d'une génisse (Nombres 19, voir surtout Hébreux 9.13,20), purifiaient d'une souillure légale, par exemple de l'attouchement d'un mort, et rendaient à celui qui venait d'offrir ce sacrifice la pureté de la chair, indispensable pour qu'il jouît des privilèges d'un membre du peuple.
    Mais tout cela n'était qu'un symbole, la souillure légale n'était que l'image du péché, qu'elle rappelait sans cesse ; la purification cérémonielle, l'image de la vraie purification, qu'elle faisait désirer. C'est la conscience qui devait être purifiée des œuvres mortes pour servir le Dieu vivant, deux choses qui sont également impossibles à l'homme.
    Les œuvres mortes, (comparez Hébreux 6.1) en effet, ne sont pas les cérémonies par lesquelles l'israélite cherchait la purification devant Dieu ; ce sont tous les péchés qui pèsent sur la conscience du pécheur et ne lui permettent pas de s'approcher de Dieu pour lui rendre son culte (tel est le sens du verbe : servir Dieu), ce sont, d'une manière plus générale, toutes les œuvres qui procèdent de l'homme irrégénéré, car il est lui-même mort, (Ephésiens 2.1) et la mort ne saurait produire la vie.
    Ses œuvres sont mortes, tant qu'elles ne sont pas en lui le produit d'une vie nouvelle, créée par l'Esprit de Dieu et par laquelle seulement nous sommes capables de servir le Dieu vivant. Quel contraste entre un tel service et cette mort morale de l'homme naturel, qui frappe de stérilité toute son activité.
    Servir, dans l'original, c'est remplir une fonction sacerdotale célébrer un culte. (Hébreux 9.9 ; 12.28) Le chrétien doit être dans toute sa vie un sacrificateur du Dieu vivant, (Hébreux 3.12) s'offrir lui-même en sacrifice, et faire de chaque acte de sa vie un culte en esprit et en vérité.
    Comment s'élever des œuvres mortes, qui souillent la conscience, à cet idéal de sainteté ? L'auteur en indique le moyen : le sang de Christ. Il montre en quoi a consisté le sacrifice du Sauveur, dans quelles conditions celui-ci l'a accompli : Qui, par l'Esprit éternel, s'est offert lui-même sans tache à Dieu.
    Toutes les expressions employées font ressortir la pensée que le sacrifice de Christ est un acte moral, dans le sens le plus élevé, le plus absolu de ce mot. C'est ce qui le distingue profondément des sacrifices symboliques rappelés à Hébreux 9.13, dans lesquels les victimes étaient passives. Il s'offre lui-même, donc c'est le sacrifice volontaire du dévouement et de l'amour sans tache. (Lévitique 22.21 ; 1Pierre 1.19)
    Ainsi c'est un sacrifice digne du Dieu saint et juste (car c'est à Dieu qu'il s'offre). Mais surtout il s'offre par l'Esprit éternel, c'est-à-dire animé, porté, consacré pour cet acte par l'Esprit de Dieu qui était en lui sans mesure dans une harmonie ineffable avec Dieu, qui s'associe à son œuvre par son Esprit, qui l'approuve, qui reçoit le sacrifice de sa volonté, de sa vie humaine, solidaire de notre humanité tout entière. Mais l'auteur dit plus encore.
    Il aurait pu employer le terme ordinaire de "Saint-Esprit," que lui prête, en effet, une variante peu autorisée ; mais non, il se sert de ce terme inusité : "l'Esprit éternel." Son intention est de marquer que cet Esprit, qui communiquait à la personne du Christ "une puissance de vie impérissable," (Hébreux 7.16) confère à son sacrifice une valeur éternelle : c'est l'œuvre de Dieu accomplie pour l'éternité.
    La plupart des commentateurs modernes, il est vrai, se fondant sur le fait que l'article manque en grec et qu'il y a proprement : par un esprit éternel, se refusent à voir dans cette expression l'Esprit de Dieu ; elle caractériserait soit la nature divine, soit la constitution morale du Christ, et serait destinée à expliquer comment il peut encore remplir son office de souverain sacrificateur céleste après s'être livré lui-même à la mort.
    - Telle est la source intarissable "ouverte pour la purification du péché et de la souillure." Mais comment la conscience en estelle purifiée de ses œuvres mortes ?
    Dès l'Ancien Testament, le symbole devait indiquer la réalité. Il y avait en tout sacrifice deux choses distinctes : l'immolation de la victime et l'aspersion de son sang sur le pécheur qui l'offrait. (Hébreux 9.13) Par ce dernier acte qu'il subissait, l'Israélite confessait solennellement que c'était de lui qu'il s'agissait, lui qui avait péché, qui était souillé, qui avait mérité la mort, qui devait, après avoir obtenu son pardon, s'offrir en sacrifice vivant et saint, mourir réellement au péché, en un mot, s'approprier personnellement tout le sens de son sacrifice.
    De même et à plus forte raison sous la nouvelle Alliance, c'est en devenant un avec Christ par une foi réelle que le pécheur est justifié ; c'est en Christ que sa conscience reprend vie, se détache de la souillure par la puissance divine de la croix ; c'est en Christ, et avec lui, qu'il meurt par degrés au péché, au monde, à lui-même, c'est en lui qu'il ressuscite pour une vie nouvelle et sainte.
    (Voir, sur ce côté si profond de la mort de Christ appliquée à l'homme pécheur, Romains 6.1-11, notes.)
  • 9.15 Et c'est pourquoi il est médiateur d'une nouvelle Alliance, afin que, la mort étant intervenue pour la rédemption des péchés commis sous la première Alliance, ceux qui sont appelés reçoivent l'héritage éternel qui leur a été promis. L'auteur a déjà auparavant désigné Jésus-Christ comme un médiateur ; (Hébreux 8.6) ici il déclare comment, pourquoi il est médiateur. Il s'est offert lui-même, (Hébreux 9.14) c'est pourquoi il est médiateur, et il a fallu que la mort du médiateur intervint.
    L'auteur introduit ainsi le développement, dans lequel il examine sous ses diverses faces grand fait qu'il vient d'énoncer.
    1° Par son sacrifice, Christ est médiateur d'une nouvelle Alliance ; (Hébreux 9.16)
    2° tout testament n'a sa force que par la mort du testateur ; (Hébreux 9.16,17)
    3° la première Alliance fut confirmée par l'effusion du sang la nouvelle a dû l'être de même, (Hébreux 9.18-24)
    4° mais avec cette grande différence, que le sacrifice de Christ ayant une efficace perpétuelle, il ne s'offre lui même qu'une seule fois. (Hébreux 9.25-28)
    - On remarquera que si jusqu'ici l'auteur a opposé l'Alliance ancienne à la nouvelle, (Hébreux 7.22 ; 8.6-10 ; 9.1-4) dans Hébreux 9.16,17 il emploie le même mot grec dans le sens de testament.
    Quelques exégètes ont voulu, il est vrai, revendiquer pour ce mot, même dans Hébreux 9.16,17, le sens d'alliance. Mais leurs efforts sont vains ; cette interprétation est inadmissible.
    Le fait est que le terme grec désigne toute disposition authentique, qu'elle soit établie entre deux parties, engagées ainsi l'une envers l'autre (pacte, contrat, alliance), ou qu'elle provienne d'un seul, qui déclare ainsi sa volonté, ses intentions (disposition testamentaire, testament). Le mot ayant ces deux acceptions, l'auteur passe de l'une à l'autre pour les besoins de son argumentation.
    Le procédé peut se justifier si l'on ne s'arrête pas à la logique formelle, mais si l'on considère la nature même de l'institution désignée par ce terme à double entente. Car si, d'une part, les rapports de Dieu avec son peuple, surtout dans l'économie ancienne, ont les caractères d'une alliance, avec ses conditions mutuelles (voir, par exemple, Hébreux 8.8-10), il n'est pas moins évident que, de plus en plus, ces rapports, fondés sur la grâce pure et gratuite de Dieu, sur son œuvre de miséricorde qu'il accomplit tout entière, deviennent, de sa part, une déclaration authentique de sa volonté miséricordieuse, un testament. (Voir aussi Hébreux 8.10,Galates 3.15-17 ; comparez Matthieu 26.28, et l'Introduction générale au Nouveau Testament, tome I)
    Grec : reçoivent la promesse (accomplie) de l'héritage éternel. (Comparer Hébreux 6.13) Parce que les péchés commis sous la première Alliance n'étaient expiés qu'en figure et non en réalité, il a fallu que la mort du médiateur eût lieu, afin que la promesse s'accomplît, c'est a dire que l'héritage éternel (Hébreux 5.9 ; 1Pierre 1.4) fût vraiment acquis à ceux qui sont appelés. (Comparer Romains 3.25 ; Jean 16.7)
    Et si le peuple de Dieu avait besoin de ce sacrifice pour ses péchés, à plus forte raison toutes les autres nations de la terre.
  • 9.17 car un testament a son effet après la mort, puisqu'il n'a aucune force tant que vit le testateur. Les versets Hébreux 9.16,17 confirment (car) ce qui précède, en établissant la nécessité de la mort du médiateur pour amener l'accomplissement de la promesse.
    La première Alliance, parce qu'elle était une alliance, a été violée par ceux avec qui elle avait été contractée ; (Hébreux 8.9) la seconde l'aurait infailliblement été de même, si elle n'eût revêtu tous les caractères d'un testament qui lègue l'héritage sans conditions.
    L'image sur laquelle l'auteur insiste ici, en développant la signification du mot, a donc sa profonde vérité. Parmi les hommes, un testament ne devient exécutoire que par la mort du testateur, qui transmet aux héritiers tous ses droits.
    Où il y a testament, il est nécessaire que la mort du testateur soit annoncée (grec apportée) à l'autorité judiciaire qui constate le décès et préside à la transmission de l'héritage, car un testament est (grec) valide sur des morts, puisqu'il n'a jamais de force lorsque vit le testateur. Ici le testateur, c'est Jésus-Christ, l'Homme-Dieu, à qui toutes choses appartiennent, car "le Père a remis toutes choses entre ses mains." (Jean 3.35)
    L'héritage lui serait resté à lui seul, si, par sa mort, il ne l'avait légué à ses frères, à qui il voulait communiquer tous ses droits. Il s'est donc abaissé, rendu obéissant jusqu'à la mort de la croix, dépouillé de tout, (Philippiens 2.6-8) et par cette mort, dont la nécessité morale a déjà été démontrée, (Hébreux 9.14) il a transmis à ses rachetés, avec ses droits, sa gloire éternelle, qui est leur héritage. (Comparer Luc 22.29, où Jésus lui-même emploie le verbe duquel est dérivé le mot testament.)
    - Ce serait forcer et fausser la comparaison employée que d'objecter : le Sauveur, mort pour les siens, n'en est pas moins vivant aux siècles des siècles, et c'est même par sa vie, plus encore que par sa mort, qu'il communique à ses membres ? unis à lui comme le sarment au cep, les biens célestes de l'héritage. Sans doute la possession de la vie dépend de nos rapports avec le Sauveur ressuscité et vivant. Toutefois le Sauveur ne peut nous communiquer la vie divine que parce qu'il est mort pour nous. Et maintenant sa vie ne fait plus que réaliser en nous ce qu'il nous a virtuellement acquis sur la croix.
  • 9.18 C'est pourquoi la première Alliance même ne fut point inaugurée sans effusion de sang. Par la conjonction c'est pourquoi, l'auteur ne rattache pas Hébreux 9.18 à Hébreux 9.15, de sorte que les versets Hébreux 9.16 et Hébreux 9.17 ne formeraient qu'une parenthèse.
    Le verset Hébreux 9.18 est plutôt une conclusion tirée de la règle générale rappelée au Hébreux 9.16 : la première Alliance, quoiqu'elle n'eût pas encore le caractère d'un don fait par testament et que par conséquent la mort ne dût pas intervenir pour son institution a cependant été inaugurée avec du sang.
    Cette relation est marquée par l'expression : (grec) "pas même la première Alliance n'a été inaugurée sans sang."
  • 9.21 Et il fit de même aspersion avec le sang sur le tabernacle et sur tous les ustensiles du culte. L'auteur fait allusion à Exode 24.3-8 ; mais il amplifie le récit de l'Exode.
    Celui ci ne parle pas d'aspersion sur le livre même et ne mentionne pas l'emploi de l'eau, de la laine écarlate et de l'hysope, qui étaient en usage dans diverses cérémonies de Purification. (Lévitique 14.4 et suivants ; Nombres 19.4 et suivants ; Lévitique 8.10 et suivants ; comparez Exode 12.22 ; Psaumes 51.9)
    Quant au tabernacle, il ne put être l'objet d'une aspersion dans la circonstance rapportée Exode 24.3-8, puisqu'il n'existait pas encore. (Comparer Exode 25,40) D'après Exode 40.9 et suivants, (comparez Lévitique 8.10) le tabernacle et les ustensiles furent seulement oints d'huile.
    L'aspersion avec du sang ne figure que dans la tradition juive. (Josèphe, Antiq. III, 8, 6.)
  • 9.22 Et, en général, toutes choses, selon la loi, sont purifiées avec du sang, et sans effusion de sang il n'y a point de rémission. Sans effusion de sang, c'est-à-dire sans sacrifice d'expiation pour le péché, point de rémission.
    Telle est la vérité que l'auteur trouve écrite sur tous les objets qui servaient au culte mosaïque, sur tous les actes de l'institution de ce culte. Et cette effusion de sang, perpétuellement renouvelée pour la purification du peuple, ne pouvant elle-même "purifier la conscience des œuvres mortes," était une prédiction solennelle du sacrifice réel qui devait s'accomplir un jour.
    Ce sacrifice s'est accompli, (Matthieu 26.28) et par cela seul que le sang de l'Agneau de Dieu a coulé sur la croix, cette croix répète d'une manière mille fois plus absolue encore que tous les autres sacrifices : "Sans effusion de sang, point de rémission."
    La conscience de l'humanité s'est faite l'écho de cette voix divine ; et le chrétien, qui n'a trouvé la paix qu'au pied de la croix de Golgotha, mais qui l'y a trouvée, redit en s'humiliant et en bénissant son Sauveur : "Sans effusion de sang, point de rémission."
    C'est là le point qui fait de l'Evangile une folie et un scandale aux yeux de la sagesse humaine. Mais l'Eglise garde cette vérité comme son trésor malgré les dénégations et les subtilités d'une science faussement ainsi nommée.
  • 9.23 Il est donc nécessaire, puisque les images des choses qui sont dans les cieux sont purifiées de cette manière, que les choses célestes elles-mêmes le soient par des sacrifices plus excellents que ceux-là. Ce verset tire la conclusion (donc) de la déclaration qui précède, et se trouve lui-même expliqué par les paroles qui suivent. (Hébreux 9.24)
    Encore ici, l'auteur veut élever la pensée de ses lecteurs des images aux réalités : Il est nécessaire, dit-il, que toutes ces images, tous les objets qui servaient au culte, (Hébreux 9.19-22) soient purifiées de cette manière, c'est-à-dire par le sang des victimes (Hébreux 9.22) qui rappellent sans cesse à l'homme sa souillure et sa culpabilité.
    Mais toutes ces images, ces cérémonies symboliques du culte israélite figurent seulement les rapports tout spirituels du vrai sanctuaire, ces choses célestes doivent donc être purifiées elles mêmes par des sacrifices plus excellents, par le sacrifice de l'Agneau de Dieu qui réellement "ôte le péché du monde" et qui a "inauguré" pour nous l'Alliance nouvelle (Hébreux 9.18) en entrant dans le sanctuaire céleste. (Hébreux 9.24 ; 10.19-22)
    Il va sans dire que l'idée de purifier le sanctuaire céleste n'indique pas une action matérielle ou locale, mais l'efficace tout intérieure, spirituelle et morale de l'œuvre de Christ, rouvrant à notre humanité sanctifiée l'accès à la communion de Dieu. Tous ses rachetés sont désormais des sacrificateurs qui peuvent le suivre là où il est entré avant eux et pour eux. (Hébreux 9.24)
  • 9.24 Car ce n'est point dans un sanctuaire fait de main d'homme, imitation du véritable, que Christ est entré, mais dans le ciel même, afin de comparaître maintenant pour nous devant la face de Dieu. Hébreux 9.11,12, notes.
    Le sanctuaire terrestre a été fait comme une imitation (grec antitype) du véritable, car Moïse avait reçu l'ordre de "faire tout selon le modèle (grec type) qui lui avait été montré sur la montagne." (Hébreux 8.5)
    Comparer, sur cette entrée du Christ dans les cieux comme sacrificateur et intercesseur, Hébreux 4.14, note ; Hébreux 7.25,26, note ; Hébreux 10.12,19,20.
    Le mot maintenant oppose, suivant les uns, la comparution actuelle de Christ devant Dieu à son retour glorieux ; (Hébreux 9.28) suivant d'autres, l'intervention efficace du médiateur est opposée aux précédentes et imparfaites tentatives de réconcilier Dieu avec l'homme par les sacrifices. (Comparer Hébreux 9.26)
  • 9.26 autrement il aurait fallu qu'il eût souffert plusieurs fois depuis la fondation du monde ; mais maintenant, dans la consommation des siècles, il a paru une seule fois pour l'abolition du péché par le sacrifice de lui-même. La répétition chaque année du sacrifice dans le lieu très saint, au grand jour des expiations, pouvait, à elle seule déjà, prouver aux Hébreux que ce sacrifice n'accomplissait pas par lui-même ce dont il était le symbole, l'expiation du péché la réconciliation du pécheur avec Dieu et sa consécration à l'Eternel ; il lui rappelait au contraire sans cesse son péché, sa culpabilité, (Hébreux 10.3) la nécessité de mourir à lui-même, pour revivre à Dieu.
    S'il en était de même du sacrifice de Christ, le Sauveur aurait dû souffrir plusieurs fois, depuis la fondation du monde, c'est-à-dire depuis que le péché y est entré ; il devrait le faire maintenant encore, et l'idée catholique du sacrifice de la messe serait fondée.
    Mais non ; au lieu du sang étranger et inefficace qu'offrait le sacrificateur, Christ s'est offert lui-même et il n'a besoin de le faire qu'une seule fois, (Hébreux 9.28 ; 10.12) car, par ce sacrifice, il a opéré l'abolition du péché.
    Il reste au pécheur à s'approprier l'effet de ce sacrifice par une foi vivante qui l'unisse à Christ, le rende un avec lui dans ce sacrifice même, et capable de le suivre là où il est. (Hébreux 10.19 et suivants)
  • 9.28 de même aussi Christ, ayant été offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, paraîtra une seconde fois, sans péché, à ceux qui l'attendent pour leur salut. La pensée que Christ a paru une seule fois pour l'abolition du péché par le sacrifice de lui-même (Hébreux 9.26) oblige l'auteur à parler de sa seconde apparition, pour bien marquer que, lors de celle-ci, n'y aura plus de sacrifice.
    Il voit, entre cette double apparition de Christ et la destinée de tous les hommes auxquels il est réservé de mourir une fois, pour être jugés après cela, plus qu'une simple analogie. Ce dernier fait permet d'apprécier le premier et d'en estimer le caractère.
    Pourquoi est-il réservé à tous les hommes de mourir ? A cause du péché et de la condamnation qu'il entraîne (Genèse 2.17 ; 3.19 ; Romains 5.12, note.) Cette mort a lieu une seule fois, c'est-à-dire une fois pour toutes. Elle clôt définitivement le temps de l'épreuve ; quand elle est intervenue nous n'avons plus qu'à "comparaître devant le tribunal de Christ, afin que chacun reçoive selon qu'il aura fait soit bien soit mal, étant dans son corps." (2Corinthiens 5.10)
    Notre texte, très concis, porte ces seuls mots : après cela, jugement.
    De cette condition commune à tous les hommes, ressort avec évidence le but de la double apparition du Sauveur. Parce que la mort est réservée à tous, parce que tous doivent comparaître en jugement, lui, le représentant de notre humanité, le second Adam, le souverain sacrificateur, a voulu, dans son insondable amour, subir la mort, le jugement. Il a été offert une seule fois comme victime ; pourquoi ? pour porter les péchés de plusieurs. (Matthieu 20.28 ; 26.28)
    Tous ces termes sont à dessein empruntés aux usages des sacrifices. En imposant les mains sur la tête de la victime, le sacrificateur y déposait les péchés du peuple ; (Lévitique 4.4,15,20,29,33) de là, l'expression si usitée dans l'Ancien Testament : porter le péché, l'iniquité, le châtiment. (Nombres 14.34 ; Ezéchiel 4.6 ; 18.19, etc.) Et c'est ce terme même que l'auteur applique ici à Jésus, exactement comme Esaïe 53.12 ; 1Pierre 2.24. Comparer Jean 1.29.
    Christ a été offert une seule fois, parce que l'homme aussi ne meurt qu'une fois et que dans cette unique mort se concentre tout le châtiment du péché qui est tombé sur le Sauveur. Aussi, à sa seconde venue, Christ n'aura plus à mourir pour achever la rédemption de l'humanité. Il viendra pour exercer le jugement, ce jugement qui est tout ce qui attend l'homme après la mort, (Hébreux 9.27) c'est ce que l'auteur veut dire quand il déclare que Christ paraîtra une seconde fois sans péché, sans avoir encore à porter les péchés des hommes.
    Qu'il ait été ici-bas sans péché personnel, c'est ce que l'auteur a hautement proclamé, (Hébreux 4.15) mais il n'était pas sans péché dans le sens qui vient d'être exposé, puisqu'il avait pris sur lui le péché de l'humanité, en vertu duquel il souffrit et mourut. Or à sa seconde venue, il n'aura plus ni péché à expier ni sacrifice à accomplir ; il apparaîtra comme le Roi glorieux à ceux qui l'attendent pour leur salut (grec à salut).
    - On peut aussi rattacher les derniers mots au verbe principal : "paraîtra à salut, pour apporter le salut à ceux qui l'attendent."
    A et quelques documents ajoutent : "par la foi."
  • Hébreux 10

  • 10.1 Car la loi n'ayant qu'une ombre des biens à venir, et non l'image même des choses, ne peut jamais, par les mêmes sacrifices qu'on offre chaque année à perpétuité, rendre parfaits ceux qui y prennent part. Chapitre 10.
    Les institutions de l'ancienne Alliance n'avaient qu'une ombre des biens à venir, le Nouveau Testament en offre en Christ la réalité.
    Telle est évidemment la pensée de l'auteur, qu'il a déjà exprimée à plusieurs reprises, (Hébreux 8.5 ; 9.9,13,14,23) et qu'il tenait à rappeler encore avant de montrer comment et pourquoi l'œuvre du Sauveur est la réalité des biens célestes.
    On aurait donc pu attendre qu'à l'ombre il opposerait le corps, comme Paul le fait dans Colossiens 2.17. Mais il emploie, comme second terme de l'antithèse, une expression qui offre quelque difficulté : l'image même des choses ; ce qui ne veut pas dire que l'ancienne Alliance avec ses sacrifices ne fût que l'image d'une image, et que la réalité des choses n'ait pas paru en Christ.
    Mais, de même que Christ luimême est appelé l'image du Père, (Hébreux 1.3 ; Colossiens 1.15) bien qu'il en soit la révélation aussi réelle et aussi complète que nous pouvons la concevoir ici-bas, de même toute son œuvre, et en particulier son sacrifice, peut être aussi nommé une image des choses, des biens à venir. En effet, quoique les réalisant parfaitement, il n'en est encore pour nous qu'une révélation telle que nous pouvons la saisir, la pleine possession étant réservée à notre avenir éternel.
    La liberté qu'a prise Luther de rendre cette expression par "l'essence des choses" est donc fondée, quoique le mot image soit plus rigoureusement juste.
    Une explication un peu différente, qu'on a proposée de ces termes, est peut-être plus simple. L'auteur entendrait par biens à venir, l'expiation des péchés accomplie par Jésus, et le pardon, la sanctification, le perfectionnement qui en découlent pour le croyant de la nouvelle Alliance. Ces biens étaient à venir pour ceux qui vivaient sous l'ancienne Alliance. La loi n'en offrait qu'une ombre, c'est-à-dire une silhouette indistincte qui ne permettait guère de deviner comment s'accomplirait cette rédemption.
    L'Evangile, au contraire, en retraçant la vie et la mort du Rédempteur, nous offre l'image même des choses, l'exacte représentation des faits sur lesquels repose notre salut ; il nous permet de les connaître entièrement et d'en éprouver tous les effets.
    Il s'agit ici du sacrifice annuel, offert dans le lieu très saint au grand jour des expiations. (Hébreux 9.7) L'auteur y revient sans cesse dans cette épître, parce que ce sacrifice exprimait le mieux l'idée de tous les autres et était le symbole le plus complet du sacrifice de Golgotha.
    Voir sur ce mot rendre parfait (grec consommer) Hébreux 5.9, note.
    - Ceux qu'y prennent part, grec ceux qui s'approchent, sont ceux qui viennent à l'autel, et par là, à Dieu, au moyen de leurs sacrifices.
  • 10.3 Mais dans ces sacrifices il se fait chaque année une commémoration des péchés. La conscience ne peut être purifiée que lorsque l'homme a l'assurance que ses péchés ne le séparent plus de Dieu, lorsqu'il est pleinement réconcilié avec lui.
    Or, c'est là ce que les sacrifices cérémoniels ne pouvaient opérer par eux-mêmes ; (Hébreux 10.1-4 ; 9.14, note) autrement, si ceux qui les présentent étaient une fois purifiés, on aurait cessé de les offrir ; mais bien au contraire, ils étaient chaque année une commémoration des péchés et de la redoutable vérité que le péché mérite la mort. Ils devaient donc faire soupirer les âmes sérieuses après le pardon par la rédemption véritable.
    - On pourrait objecter à ce raisonnement (Hébreux 10.2) que même si les sacrifices cérémonials avaient pu rendre parfaits ceux qui les offraient, il aurait pourtant fallu recourir toujours de nouveau à ce moyen de réconciliation, puisqu'il y avait toujours de nouveaux péchés à expier. Oui, mais cela encore montre l'entière insuffisance de ces sacrifices.
    Le péché, dans sa nature, pris à sa racine, est un : il est un état de révolte de la volonté humaine contre Dieu ; les péchés d'action ne sont que les manifestations diverses de ce péché unique. Or, il fallait que ce péché initial fût expié et vaincu, pour que les autres péchés, dont il était la source, pussent être pardonnés et détruits. Tant que cela n'avait pas lieu, les sacrifices, loin d'ôter ces péchés, ne faisaient que rappeler leur présence et leur culpabilité. (Hébreux 10.3)
  • 10.4 Car il est impossible que le sang de taureaux et de boucs ôte les péchés. L'auteur, comme conclusion de ce qui précède, et pour préparer ce qui va suivre, exprime encore une fois, sans autre preuve, cette vérité évidente par elle même, et qui ressort du contraste des termes : le sang de taureaux et de boucs ! et ôter les péchés !
    Où serait le lien de causalité entre ces deux choses ? Le péché est dans la volonté humaine, c'est là qu'il devait être guéri, or, l'auteur va présenter Celui qui peut le guérir. (Hébreux 10.5-7)
  • 10.5 C'est pourquoi, entrant dans le monde, il dit : Tu n'as point voulu de sacrifice ni d'offrande, mais tu m'as formé un corps. Qui ? Dans le Psaume qui va être cité, c'est David, dans l'application qu'en fait notre auteur, c'est Christ. Christ dit ces paroles en entrant dans le monde, par où les uns entendent son incarnation, (1Timothée 1.15) d'autres, avec moins de vraisemblance, le moment où il entra dans son ministère.
    Notre auteur veut simplement exprimer par sa citation le but pour lequel Christ est venu dans le monde : se dévouer par le sacrifice de lui même.
  • 10.7 Alors j'ai dit : Voici, je viens (dans le rouleau du livre il est écrit de moi), pour faire, ô Dieu ! ta volonté. Christ, le vrai sacrificateur de lui même, est opposé à tous les sacrifices. Dans le Psaume cité, (Psaumes 40.7-9) parle un homme qui s'offre librement à Dieu pour faire la volonté de Dieu : Voici, je viens !
    Le psalmiste lui-même reconnaît l'insuffisance de tous les sacrifices pour le péché : Tu n'y prends point plaisir, dit-il à Dieu, lorsqu'ils ne sont qu'un acte cérémoniel ; ce que tu veux, c'est l'obéissance, et c'est pourquoi "tu m'as ouvert les oreilles," tu m'as rendu attentif et obéissant. (Comparer Esaïe 50.5, où ces mots ont le même sens.)
    D'autres traduisent : "tu m'as percé les oreilles," et voient dans ces mots une allusion à l'usage de percer l'oreille à l'esclave qui voulait, lieu d'accepter sa liberté, se consacrer pour toujours à son maître. (Exode 21 ; 5,6)
    Le psalmiste en conclut qu'il doit consacrer à Dieu sa vie dans une sainte obéissance : Alors j'ai dit, voici je viens, je viens moi-même, et non en mettant des victimes à ma place, car c'est là ce que tu requiers en ta loi ; dans le rouleau du livre, c'est-à-dire dans la loi écrite sur des bandes de parchemin enroulées sur une baguette, (le terme grec désigne proprement le bouton qui terminait cette baguette et, par extension, le rouleau entier) il est écrit pour moi "il m'est prescrit," ou, comme l'entend ici notre auteur en appliquant la parole au Messie, il est écrit de moi, il est annoncé que tels seraient mon obéissance et mon dévouement, "mon Dieu, j'ai pris plaisir à faire ta volonté, et ta loi est au dedans de mes entrailles."
    Cette vue toute spirituelle du sacrifice était celle des hommes éclairés de l'Ancien Testament. (Comparer Psaumes 50.7-15 ; Psaumes 51.18 et suivants ; Esaïe 1.11 ; Jérémie 6.20 ; 7.21-23 ; Osée 6.6 ; Amos 5.21 et suivants ; Michée 6.6-8 ; 1Samuel 15.22)
    Mais de la part du psalmiste, comme de tout pécheur, le sacrifice de soi-même à Dieu est imparfait, entaché de souillures qui le rendent inacceptable aux yeux de Dieu et font qu'il ne peut s'effectuer complètement. Il devait être parfaitement accompli par un représentant de notre humanité, qui pratiquât toute la loi de Dieu et lui offrit le sacrifice entier de sa volonté.
    Christ a réalisé cette obéissance sans défaut : c'est pour cela qu'il est entré dans le monde, dans sa bouche l'éternel principe moral, exprimé par le Psaume, a son entière vérité. Dès lors encore, ce principe peut devenir aussi une vérité pour tous ceux qui deviennent un avec Jésus-Christ par une foi vivante.
    - La traduction grecque des Septante dont se servait l'auteur, au lieu des mots du Psaume : "Tu m'as ouvert les oreilles," porte ceux-ci : Tu m'as formé un corps.
    Que ce soit le texte original des Septante, ou que ce soit une variante qui doive son origine à une faute de copiste (les critiques sont divisés sur cette question, parce qu'en effet quelques anciens manuscrits des Septante portent : "Tu m'as formé les oreilles"), notre auteur cite ici comme toujours la version qu'il avait sous les yeux, sans en corriger les fautes d'après l'hébreu. (Voir l'Introduction)
    Calvin remarque à ce sujet : "Les apôtres n'ont pas été si scrupuleux à réciter les propres mots, moyennant qu'ils se gardassent de faussement abuser de l'Ecriture à leur profit."
  • 10.9 il a dit alors : Voici, je viens pour faire ta volonté. Il abolit le premier pour établir le second. Les versets Hébreux 10.8,9 répètent, en l'abrégeant et en l'expliquant, la citation renfermée à Hébreux 10.5-7.
    Le grand fait que proclament les paroles divines est si important aux yeux de l'auteur, qu'il éprouve le besoin d'y insister pour arriver à cette conclusion : il abolit le premier, c'est à dire les sacrifices et les offrandes, et il établit le second, savoir son propre sacrifice, (Hébreux 10.10) auquel l'écriture donne ici, comme partout, le caractère d'une parfaite obéissance. (Comparer Philippiens 2.8, note.)
  • 10.10 C'est par cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l'offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes. La cause efficiente qui nous sanctifie, nous purifie du péché luimême et de toutes ses suites, c'est la volonté de Dieu (Hébreux 10.9) parfaitement accomplie par Jésus-Christ.
    Mais le point culminant de cet accomplissement, le comble de l'obéissance du Sauveur, c'est l'offrande de son corps, son sacrifice sur la croix. Ce n'est pas pour lui-même, en effet, que Jésus Christ accomplit ainsi la volonté de Dieu ; il était venu dans le monde afin de l'accomplir au sein de notre humanité rebelle, et pour notre humanité.
    Chaque individu de cette humanité qui s'unit à Christ par une foi vivante devient par là même participant des fruits de cette obéissance, comme s'il l'avait lui-même offerte à Dieu. Bien plus, il entre réellement dans cette obéissance en se consacrant à Dieu en Jésus-Christ. Membre du corps de Christ, il passe partout où a passé son Chef, pour parvenir là où il est. Aussi l'auteur dit il littéralement : "c'est dans cette volonté que nous sommes sanctifiés."
    Rien de plus remarquable que l'insistance avec laquelle notre épître revient sur ce sacrifice unique du Sauveur, afin d'en bien établir la parfaite suffisance et d'exclure à jamais tout autre sacrifice pour le péché. (Hébreux 10.12,14 ; 7.27 ; 9.12,25,26,28, note.)
  • 10.11 Et tandis que tout sacrificateur se tient chaque jour debout, faisant le service, et offrant souvent les mêmes sacrifices, qui ne peuvent jamais ôter les péchés, Comparer Hébreux 10.1-4 ; 9.9,10.
    Le verbe traduit par ôter le péché est composé d'une préposition qui lui donne le sens d'enlever complètement.
    - Au lieu de sacrificateur, A, C, portent souverain sacrificateur.
    - Se tient debout : à Hébreux 10.12, il est dit du Christ qu'il s'est assis pour toujours.
  • 10.12 lui, après avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s'est assis pour toujours à la droite de Dieu, Comparer Hébreux 4.14, note ; Hébreux 9.12,24 ; 1.3 ; 8.1.
  • 10.13 attendant désormais jusqu'à ce que ses ennemis soient mis pour marchepied de ses pieds. Christ a tout accompli, son œuvre de médiateur (Hébreux 10.12) est achevée ; il attend, (Jacques 5.7) laissant Dieu agir jusqu'à ce que tous ses ennemis soient mis sous ses pieds.
    L'auteur annonce ce dernier triomphe dans les termes du Psaumes 110.1. (Comparer Hébreux 1.13)
  • 10.14 Car par une seule offrande il a amené à la perfection pour toujours ceux qui sont sanctifiés. Comparer sur cette oblation unique Hébreux 10.12, note, et les passages cités ; sur notre sanctification par le sacrifice du Sauveur, Hébreux 10.10, 1re note ; sur le mot amener à la perfection, consommer, Hébreux 5.9, note.
  • 10.17 et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités. L'auteur a déjà cité ces paroles de Jérémie 8.8-12 pour en montrer l'accomplissement complet dans la nouvelle Alliance.
    Mais ici, il en appelle aux paroles du prophète, comme à un témoignage du Saint-Esprit, (Hébreux 10.15) pour prouver que la rémission des péchés est assurée par le sacrifice de Jésus-Christ, et en conclure l'abolition des sacrifices. (Hébreux 10.18)
    Les mots : le Seigneur dit (Hébreux 10.16) font partie du texte cité. (Jérémie 31.33, comparez Hébreux 8.10)
    Aussi plusieurs, pour faire suite aux mots du Hébreux 10.15 : après avoir dit, sous-entendent-ils au commencement de Hébreux 10.17 : il ajoute.
    L'ensemble de la citation est dès lors comme suit : "Car après avoir dit : Voici l'alliance que je ferai avec eux après ces jours-là, dit le Seigneur ; je mettrai mes lois dans leur cœur et je les écrirai dans leur entendement," il ajoute : "et je ne me souviendrai plus de leurs péchés ni de leurs iniquités." Cette dernière proposition est ainsi mise en relief, ce qui est conforme au but de la citation. (Comparer Hébreux 10.11,14)
    Mais notre auteur écrit avec trop de soin pour avoir omis les mots : "il ajoute," qui étaient nécessaires pour répondre à l'expression de Hébreux 10.15 : après avoir dit. Il est donc plus probable qu'il a pris à son compte les termes de la citation : le Seigneur dit, et que c'est par eux qu'il achève sa phrase.
  • 10.18 Or, là où il y a rémission des péchés et des iniquités, il n'y a plus d'offrande pour le péché. Grec : Rémission de ceux-ci, c'est à dire "des péchés et des iniquités." (Hébreux 10.17)
    - Voilà où l'auteur voulait en venir en insistant sur le sacrifice unique du Sauveur. (Hébreux 10.12, note.) Ce sacrifice étant parfaitement suffisant pour l'expiation et le pardon du péché, il ne peut plus être question d'autres sacrifices.
    L'auteur voulait ainsi convaincre ses lecteurs hébreux qu'ils avaient tout en Christ et en son œuvre, et qu'ils n'avaient point à regretter les institutions mosaïques et leurs sacrifices. Sa démonstration, qui remplit Hébreux 8,Hébreux 9 et Hébreux 10, est complète, très concluante et propre à confondre l'erreur qui consiste à nier la nécessité du sacrifice de Jésus, la valeur expiatoire de sa mort.
    Enfin, il ressort de son enseignement que l'Eglise romaine est retournée au point de vue de l'Ancien Testament en instituant le sacrifice sans cesse répété de la messe. Elle s'est mise en opposition directe avec les paroles les plus claires de notre épître, elle laisse croire que le sacrifice offert une seule fois en Golgotha ne suffit pas pour assurer le salut des pécheurs ; elle nie la grande vérité que tous les péchés ne sont dans leur source qu'un seul péché, (Hébreux 10.3, note) et que ce péché a été expié et détruit par la croix de Christ.
    Et comme dans cette erreur l'homme n'acquiert aucune connaissance profonde du péché, il ne parvient point non plus à la justification par la foi, ni à une sanctification véritable de tout son être ; mais, captif, sous ce nouveau judaïsme, il se sent poussé, par l'inquiétude et le trouble où le jette chaque faute isolée, vers l'institution sacerdotale qui offre à Dieu un sacrifice imaginaire, comme si le vrai sacrifice d'expiation n'avait jamais eu lieu. Cette erreur est toute semblable à celle que l'auteur combat ici chez ses lecteurs, et il n'est aucun de ses arguments qui n'en soit la plus évidente condamnation.
  • 10.19 Ayant donc, frères, par le sang de Jésus, une ferme assurance d'entrer dans le sanctuaire, 19 à 39 Demeurez fermes dans la foi.
    L'auteur aborde la conclusion pratique de tout ce qui précède. Christ a tout accompli pour l'homme pécheur. Que reste-t-il à faire à ce dernier ? C'est ce que l'auteur va exposer. (Hébreux 10.19-39)
    Cette nouvelle exhortation qui couronne le grand développement didactique sur la souveraine sacrificature de Christ, forme le pendant exact du discours qui avait introduit cet enseignement. (Hébreux 5.11 à Hébreux 6.20)
    L'ordre des pensées est le même : exhortation destinée à stimuler le zèle, avertissement contre le danger de déchoir de la foi, paroles d'encouragement.
  • 10.20 chemin nouveau et vivant, qu'il nous a inauguré au travers du voile, c'est-à-dire, de sa chair ; Le sacrifice du Sauveur donne au croyant une ferme assurance (grec) pour l'entrée dans les lieux saints, c'est-à-dire dans la communion immédiate de Dieu, dont l'excluait auparavant le sentiment de son péché et de sa culpabilité.
    Cette entrée, l'auteur la nomme un chemin nouveau et vivant que Jésus nous a inauguré au travers du voile, en pénétrant lui-même dans le saint des saints par l'efficace de son propre sang. (Comparer Hébreux 4.14, note ; Hébreux 7.25, note.)
    Le chemin est nouveau, puisque nul auparavant ne pouvait entrer dans le lieu très saint, il est vivant, parce qu'il ne consiste pas en symboles extérieurs en cérémonies froides et mortes, mais en un rapport tout spirituel, en une communion intime avec Celui qui est vivant, et dont le sacrifice est la source même de la vie : réconciliés avec Dieu par lui, nous pouvons nous approcher avec la filiale confiance de ses enfants.
    - L'auteur fait encore un autre rapprochement très remarquable : il considère le voile comme la propre chair de Jésus-Christ. (Comparer Hébreux 9.8, note) La chair, par où l'Ecriture entend la nature humaine déchue, (Romains 1.3, note) était, en effet, la barrière qui nous séparaît de la communion avec Dieu.
    Christ, devenu par son incarnation (Hébreux 2.14,10.5) chair de notre chair, en passant par la mort, en étant "vivifié en Esprit," (1Pierre 3.18) a déchiré ce voile. Il a rendu possible l'accès à la communion de Dieu pour tous ceux qui, unis avec lui, le suivent dans cette voie de la mort du vieil homme et de la vie nouvelle. (Hébreux 10.10) Un fait symbolique indiqua cette profonde vérité au moment même de la mort du Sauveur. (Matthieu 27.51,Marc 15.38)
  • 10.21 et ayant un grand sacrificateur sur la maison de Dieu, C'est-à-dire, d'après Hébreux 3.6, le temple spirituel, l'Eglise du Dieu vivant. (Ephésiens 2.22,1Pierre 2.5)
  • 10.22 approchons-nous avec un cœur sincère, dans une pleine certitude de foi, ayant les cœurs purifiés d'une mauvaise conscience, et le corps lavé d'une eau pure. L'auteur décrit les dispositions que doivent avoir ceux qui s'approchent de Dieu : un cœur (siège des affections morales) sincère, (grec) véritable, tel qu'il doit être (comparez, pour le sens de ce mot, Hébreux 8.2 ; 9.24), une pleine certitude de foi, la conviction personnelle que l'œuvre de Christ est efficace et suffisante pour nous ouvrir l'accès auprès de Dieu ; ayant les cœurs purifiés, (grec) arrosés, aspergés, comme le peuple l'était, avec le sang des sacrifices ; (Hébreux 9.19 ; Lévitique 8.30) en d'autres termes et sans figure, des cœurs qui se sont appropriés l'œuvre rédemptrice de Christ et sont délivrés par elle d'une mauvaise conscience (Hébreux 10.2) c'est-à-dire du sentiment du péché et de la culpabilité.
    Enfin, les mots : le corps lavé d'une eau pure font allusion à la fois aux ablutions de l'ancienne Alliance (Lévitique 8.6 ; 16.4) et au baptême de la nouvelle, symboles de pardon, de régénération et de sanctification. (Ezéchiel 36.25,Ephésiens 5.26)
    Le pardon et la réconciliation par le sang de Christ, puis la régénération et la sanctification par le Saint-Esprit sont deux choses inséparables, mais distinctes.
  • 10.23 Retenons la profession de l'espérance sans fléchir ; car il est fidèle, celui qui a fait la promesse ; On a proposé de ponctuer : Et le corps lavé d'une eau pure, retenons la profession.
    L'auteur ferait allusion au baptême et inviterait ses lecteurs à demeurer fidèles à la foi qu'ils ont alors professée.
    Le mot de confession ou profession se retrouve au Hébreux 4.14 dans un sens un peu différent.
    Ici la profession de l'espérance signifie la ferme attente de la résurrection, de la vie éternelle, qui se fonde à la fois sur ce qui précède (Hébreux 10.21-23) et sur ce qui suit, savoir la fidélité du Dieu qui a fait les promesses.
    Comparer Hébreux 4.1-11 ; 8.6 ; 9.15 ; 1Corinthiens 1.9 ; 10.13 ; 1Thessaloniciens 5.24 ; 2Thessaloniciens 3.3.
  • 10.24 et considérons-nous les uns les autres, pour nous exciter à la charité et aux bonnes œuvres ; Grec : Pour une excitation à amour et à bonnes œuvres.
    Dans la communion fraternelle des chrétiens, si elle est véritable, chacun doit avoir à cœur le salut des autres comme son propre salut. Son but n'est pas de jouir de relations agréables, qui ne seraient qu'une autre mondanité, mais de voir progresser ses frères dans la charité et les bonnes œuvres qui en découlent comme de leur source (Hébreux 3.12, suivants ; Hébreux 12.12 et suivants)
  • 10.25 n'abandonnant point notre assemblée, comme quelques-uns ont coutume de faire, mais nous exhortant, et cela d'autant plus que vous voyez approcher le jour. Grec : Le rassemblement de nous-mêmes.
    Ces chrétiens convertis du judaïsme, tout en assistant encore aux solennités du culte juif, avaient entre eux des réunions particulières, qui leur étaient bien nécessaires pour s'affermir dans la foi, s'édifier, "se considérer les uns les autres," (Hébreux 10.24) s'exhorter. (Hébreux 10.26 ; comparez Hébreux 3.13) C'était, aux yeux de l'auteur, un mauvais signe quand des chrétiens abandonnaient leur assemblée pour se contenter du culte du temple ou de la synagogue, et il n'est pas étonnant qu'il fasse suivre cette exhortation de la redoutable déclaration qui se lit Hébreux 10.26 et suivants
    Le jour du retour de Christ. Quel motif donne à cette exhortation la pensée de ce jour par excellence, ainsi nommé sans autre désignation ! (Comparer 1Corinthiens 3.13 ; 1Thessaloniciens 5.4)
    La vie du chrétien ici bas doit être une attente continuelle de ce grand jour des décisions. Il est probable qu'au moment où notre auteur écrivait, les signes avant-coureurs de la guerre qui devait aboutir à la destruction de Jérusalem se montraient déjà de toutes parts. Or celle-ci était présentée, dans les derniers discours de Jésus, comme l'image et le prélude du jugement définitif. (Matthieu 24)
    Quant à cette attente du retour de Christ, qui occupa d'une manière si salutaire l'esprit des apôtres et des premiers chrétiens, voir 1Thessaloniciens 4.15, 2e note.
  • 10.27 mais l'attente terrible d'un jugement et l'ardeur d'un feu qui doit dévorer les adversaires. Pécher volontairement (expression choisie par antithèse à Lévitique 4.2) ne signifie point ici commettre un acte isolé contraire à la loi de Dieu.
    Ainsi que le contexte le prouve évidemment l'auteur entend par ce mot une révolte persistante, une rechute totale et définitive, un abandon de la vérité évangélique, d'abord reconnue et admise. Et c'est contre ce péché-là qu'il prononce ces paroles sévères : il ne reste plus de sacrifice pour les péchés.
    Le pécheur, n'ayant plus aucun moyen de réconciliation avec Dieu, se trouve seul en présence de la colère divine. Il en est réduit à (grec) une attente d'une sorte terrible, effrayante, d'un jugement ; il est réservé à l'ardeur du feu qui doit dévorer les adversaires (grec les opposants). Comparer Esaïe 26.11.
    C'est qu'il est beaucoup plus coupable que si jamais il n'avait reçu la connaissance de la vérité. (1Timothée 2.4 ; 2Timothée 2.25 ; Jean 15.22)
    Le verset Hébreux 10.29 en indique la raison.
    - Quant à savoir jusqu'à quel point le croyant peut ainsi déchoir de la grâce, voir ce qui a été dit à Hébreux 6.6. Quoi qu'il en soit, l'auteur ne traite point la question théoriquement, il ne se livre à aucune spéculation théologique ; mais prenant les faits tels qu'ils se présentent à lui, voyant des chrétiens ébranlés dans leur foi, en danger d'abandonner l'Evangile, il en appelle à leur conscience et leur présente leur responsabilité ; et c'est ce qu'il y a toujours lieu de faire en un cas pareil.
  • 10.29 combien pire pensez-vous que sera le châtiment dont sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, et tenu pour profane le sang de l'alliance, par lequel il avait été sanctifié, et qui aura outragé l'Esprit de la grâce ? Ce raisonnement est concluant. Le langage de l'auteur trahit une sainte indignation, une secrète terreur : Quelqu un ayant violé (grec annulé, supprimé par ses actes) la loi divine donnée par Moïse est mis à mort sans miséricorde ; son crime équivaut au rejet de toute la loi, à une apostasie ; aussi sera-t-il condamné et exécuté sur la déposition de deux ou de trois témoins (allusion à Deutéronome 17.2-7) : combien n'est il pas plus coupable, celui qui rejette infiniment plus que la loi !
    Fouler aux pieds le Fils de Dieu, c'est un acte public de mépris et de haine. (Matthieu 5.13,7.6)
    Tenir pour profane le sang de l'Alliance, (Marc 14.24) c'est méconnaître la sainteté divine du sacrifice de Christ, après avoir vu clairement que l'on pouvait être sanctifié par ce moyen, et même avoir éprouvé, jusqu'à un certain point, la puissance de sanctification qui réside en lui ; c'est assimiler la mort de Christ à celle de tout homme pécheur, et même à celle d'un blasphémateur justement condamné pour s'être dit le Fils de Dieu, puisque ce fut là le motif de sa condamnation, et que c'est sa divinité qui donne à son sacrifice son efficace sanctifiante.
    Outrager l'Esprit de la grâce, c'est s'endurcir contre l'action de cet Esprit de Dieu, (Hébreux 6.4) qui nous approprie le sacrifice du Sauveur, et qui est le moyen puissant de la grâce (Hébreux 4.16) divine. C'est ce que Paul appelle "attrister, éteindre l'Esprit.." (Ephésiens 4.30 ; 1Thessaloniciens 5.19)
    Et cette résistance peut aller, selon le degré de lumière et d'expérience personnelle, jusqu'au péché que Jésus-Christ nomme "le péché contre le Saint-Esprit." (Matthieu 12.32 Comparer 1Jean 5.16,17)
    La culpabilité d'une telle conduite dépasse celle du rejet de la loi de Moïse, dans la mesure où le Fils de Dieu est plus grand que Moïse, et l'Esprit de la grâce plus efficace que la Loi pour garder du mal et sanctifier.
  • 10.30 Car nous connaissons Celui qui a dit : A moi est la vengeance ; moi je rétribuerai ! Et encore : Le Seigneur jugera son peuple. Deutéronome 32.35, comparez Romains 12.19. Cette citation est conforme à l'hébreu.
    Les mots : dit le Seigneur, qui se lisent dans A, majuscules, versions, sont probablement introduits d'après Romains 12.19, où se trouvent les mêmes paroles.
    Exceptionnellement, l'auteur ne cite pas d'après les Septante, qui traduisent : "Au jour de la vengeance, je rétribuerai." La citation est conforme à celle que Paul fait de ce passage dans Romains 12.19.
    Plusieurs critiques en concluent que notre auteur connaissait l'épître aux Romains : mais il se peut aussi qu'il fût d'usage de citer sous cette forme la parole du Deutéronome.