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Jacques 5:15-16 (Annotée Neuchâtel)

15 Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. 16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Elle peut beaucoup, la prière d'un juste, faite avec ferveur.

Références croisées

5:15 Jc 5:13, Jc 5:16, Jc 1:6, Mt 17:20-21, Mt 21:21-22, Mc 11:22-24, Mc 16:17-18, 1Co 12:28-30, Es 33:24, Mt 9:2-6, Mc 2:5-11, Jn 5:14, 1Co 11:30-32, 1Jn 5:14-16
Réciproques : Gn 18:32, Lv 5:10, Nb 12:13, Nb 14:19, 1S 12:19, 1R 17:20, 2R 20:5, 2Ch 30:18, 2Ch 30:20, Jb 22:30, Ps 30:2, Ps 41:4, Ps 103:3, Pr 25:20, Pr 29:8, Am 7:2, Mt 6:5, Mt 7:7, Mt 25:36, Mc 1:30, Mc 5:23, Mc 6:13, Mc 9:29, Mc 11:24, Lc 4:38, Lc 5:20, Lc 7:21, Lc 11:9, Jn 9:31, Jn 11:3, Rm 10:14, Rm 12:12, 1Co 12:9, 1Jn 3:4, 1Jn 5:16
5:16 Gn 41:9-10, 2S 19:19, Mt 3:6, Mt 18:15-17, Lc 7:3-4, Ac 19:18, Col 1:9, 1Th 5:17, 1Th 5:23, 1Th 5:25, He 13:18, Gn 20:17, 2Ch 30:20, Lc 9:6, Ac 10:38, Gn 18:23-32, Gn 19:29, Gn 20:7, Gn 20:17, Gn 32:28, Ex 9:28-29, Ex 9:33, Ex 17:11, Ex 32:10-14, Nb 11:2, Nb 14:13-20, Nb 21:7-9, Dt 9:18-20, Js 10:12, 1S 12:18, 1R 13:6, 1R 17:18-24, 2R 4:33-35, 2R 19:15-20, 2R 20:2-5, 2Ch 14:11-12, 2Ch 32:20-22, Jb 42:8, Ps 10:17-18, Ps 34:15, Ps 145:18-19, Pr 15:8, Pr 15:29, Pr 28:9, Jr 15:1, Jr 29:12-13, Jr 33:3, Dn 2:18-23, Dn 9:20-22, Os 12:3-4, Mt 7:7-11, Mt 21:22, Lc 11:11-13, Lc 18:1-8, Jn 9:31, Ac 4:24-31, Ac 12:5-11, 1Jn 3:22, Rm 3:10, Rm 5:19, He 11:4, He 11:7
Réciproques : Gn 18:32, Gn 50:17, Ex 8:12, Ex 8:30, Ex 32:30, Ex 33:17, Nb 16:48, Dt 9:19, 1S 1:12, 1S 7:8, 1S 7:9, 1S 12:17, 1S 19:18, 1R 18:37, 1R 18:42, 2R 6:17, 2R 19:4, 2Ch 30:18, Jb 22:30, Ps 41:4, Ps 106:23, Ct 5:8, Es 37:4, Jr 27:18, Jr 42:2, Ez 14:16, Dn 9:3, Am 7:2, Am 7:3, Jon 1:8, Za 10:1, Mt 5:24, Mt 6:5, Jn 14:13, Ac 5:16, Ac 8:24, Ac 18:25, Ac 27:24, Rm 8:27, Rm 12:11, Rm 12:12, 2Co 1:11, Col 4:12, 1Tm 2:1, Phm 1:22, Jc 1:5, Jc 5:15, 1P 3:12, 2P 2:8, 1Jn 5:14, Ap 11:6

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Jacques 5
  • 5.15 Et la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, ils lui seront pardonnés. La guérison des maladies était un des dons conférés par l'Esprit de Dieu à l'Eglise, (Marc 16.18 ; 1Corinthiens 12.9) comme signe de la délivrance future de tous nos maux, qui sera accordée à l'homme dans le royaume de Dieu.
    Un moyen extérieur de guérir, auquel on avait souvent recours en Orient, était l'huile dont on oignait les parties du corps qui étaient malades. (Marc 6.13 ; Luc 10.34)
    Peut-être aussi les premiers chrétiens voyaient-ils dans l'huile ainsi employée un symbole de l'Esprit-Saint, dont la puissance devait opérer la guérison. A ce moyen devait se joindre la prière, offerte à Dieu pour la guérison du malade.
    Il était naturel enfin que pour accomplir ce devoir solennel, on appelât les anciens de l'Eglise, ses pasteurs, qui, par leur caractère, possédaient toute la confiance du malade Ceux-ci après l'avoir oint d'huile au nom du Seigneur, priaient pour sa guérison.
    Grec : Qu'ils prient sur lui, à son sujet, peut-être en lui imposant les mains. Sans doute, dans l'ignorance où ils étaient de la volonté de Dieu, ils ne pouvaient demander une telle faveur qu'avec une humble soumission à cette volonté.
    Toutefois Jacques tient surtout à exprimer la ferme confiance que la prière de la foi sauvera (c'est-à-dire : guérira, Matthieu 9.22, note) le malade et que le Seigneur le relèvera de son lit de maladie. Aussi, dans la suite, (versets 16-18) il insiste sur le pouvoir immense de la prière du juste.
    C'est à tort qu'on a expliqué sauver, du salut éternel, et relever, de la résurrection au dernier jour. La prière d'intercession ne peut sauver une âme, si elle ne se repent.
    Jacques a ici en vue des péchés qui seraient la cause immédiate ou éloignée de la maladie. De là le ton dubitatif de sa parole : s'il a commis des péchés. Or, il faut que ces péchés soient pardonnés pour que Dieu guérisse le malade que la cause soit ôtée avec l'effet, que la grâce supprime le châtiment.
    - Le prétendu sacrement de l'extrême-onction, que les catholiques fondent sur ce passage, n'a pas le moindre rapport avec les paroles de l'apôtre : celles-ci n'ont en vue que la guérison, celui-là est censé préparer à la mort, par le magique opus operatum d'une cérémonie sacramentelle.
  • 5.16 Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. Elle peut beaucoup, la prière d'un juste, faite avec ferveur. Le contexte exige qu'on prenne ce dernier mot au sens propre. Le mal physique a pour sa cause première le péché. Ainsi le considérait Jésus. (Matthieu 9.2, 2e note.)
    C'est pourquoi confesser nos fautes (Grec : "faux pas, chutes"), non pas à un prêtre faisant métier de confesseur, et s'arrogeant le droit exclusif d'absoudre, mais les uns aux autres prier les uns pour les autres dans une sainte et fraternelle communion, sera un moyen d'attaquer le mal à sa source, d'en obtenir la guérison. Aussi le verser verset 16 n'est-il, dans la pensée de l'auteur, que la conséquence de versets 14,15, comme l'indique la particule conclusive donc (Sin., B. A), que le texte reçu omet à tort.
    Les mots : faite avec ferveur, sont la traduction d'un participe passif, qu'on peut rendre comme suit : "Elle peut beaucoup, la supplication d'un juste qui est opérée," c'est-à-dire opérée au dedans de lui par l'Esprit de Dieu, qui seul nous enseigne à prier, qui seul forme en nous la vraie supplication. (Romains 8.26,27)
    Si telle est la pensée de Jacques, nul chrétien n'en méconnaîtra la vérité et la beauté. Et avec une telle idée de la prière, on comprend que Jacques attende de si grandes choses de la supplication offerte à Dieu pour la guérison morale et physique d'un frère souffrant. Celui qui prie par l'Esprit de Dieu peut aller dans ses demandes aussi loin que va sa foi, or, "toutes choses sont possibles à celui qui croit." (Marc 9.23)