Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Luc 10:41-42 (Annotée Neuchâtel)

41 Mais Jésus répondant lui dit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses ; 42 mais une seule chose est nécessaire. Or, Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée s.

Références croisées

10:41 Lc 8:14, Lc 21:34, Mc 4:19, 1Co 7:32-35, Ph 4:6, Ec 6:11, Mt 6:25-34
Réciproques : Gn 16:5, Lc 22:31, Lc 22:61, Jn 20:16, Ac 9:4, 1Co 7:21
10:42 Lc 18:22, Ps 27:4, Ps 73:25, Ec 12:13, Mc 8:36, Jn 17:3, 1Co 13:3, Ga 5:6, Col 2:10-19, 1Jn 5:11-12, Dt 30:19, Js 24:15, Js 24:22, Ps 17:15, Ps 119:30, Ps 119:111, Ps 119:173, Ps 16:5-6, Ps 142:5, Lc 8:18, Lc 12:20, Lc 12:33, Lc 16:2, Lc 16:25, Jn 4:14, Jn 5:24, Jn 10:27-28, Rm 8:35-39, Col 3:3-4, 1P 1:4-5
Réciproques : Pr 1:29, Pr 4:7, Pr 8:18, Pr 11:16, Pr 30:7, Es 56:4, Ez 46:16, Mi 6:8, Mt 13:12, Mt 25:28, Mt 25:29, Mc 10:21, Lc 12:31, Lc 16:12, Jn 16:22, 1Co 12:31, Ph 3:13, He 10:34

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 10
  • 10.42 mais une seule chose est nécessaire. Or, Marie a choisi la bonne part, qui ne lui sera point ôtée s. Dans ce nom répété d'une manière significative, Marthe, Marthe, et dans les paroles qui suivent, il ne faut pas voir une répréhension sévère, mais plutôt un affectueux avertissement.
    Toutefois, Jésus dut prononcer avec un profond sérieux cette parole : Une seule chose est nécessaire.
    Les soins actifs de Marthe ont aussi dans la vie leur nécessité relative ; mais une seule chose est d'une importance absolue. Laquelle ? Jésus a répondu clairement : C'est la bonne part que Marie a choisie ; c'est de recevoir dans son cœur avec avidité les paroles de vie qui tombent des lèvres du Sauveur ; c'est, en un mot, le salut éternel de l'âme. Or, cette bonne part ne sera ôtée (grec enlevée) à Marie ni par les réclamations de Marthe, auxquelles Jésus ne consent pas, ni par aucune puissance de l'univers.
    Sin., B ont, au verset 42 "il n'est besoin que de peu de choses ou même d'une seule, car Marie ;" leçon adoptée par Westcott et Hort, qui signifie : une seule chose suffit, comme le prouve (car) en ce moment même l'exemple de Marie.
    - On voit souvent dans ces deux sœurs les types de deux tendances également légitimes de la vie chrétienne. Marthe représente les chrétiens zélés et actifs dans les travaux du règne de Dieu au dehors ; Marie, les âmes intimes et aimantes qui vivent d'une vie contemplative, qui ont un besoin pressant de la communion habituelle du Sauveur.
    On insiste sur les dangers de chacune de ces tendances et l'on dit que l'idéal serait de les fondre en un même caractère dans lequel la contemplation et l'action seraient dans un équilibre parfait.
    Mais quand on considère attentivement notre récit, on reconnaît que les deux sœurs ne nous sont pas présentées sur ce pied d'égalité. Jésus n'adresse pas d'éloge à Marthe, et il déclare, sans restriction aucune, que Marie a choisi la bonne part. C'est que l'activité fébrile de Marthe était inspirée, comme le remarque M. Godet, par "son amour propre d'hôtesse," autant que par le désir de servir Jésus ; cette préoccupation personnelle se montre en tout cas dans les reproches dont elle accable sa sœur.
    Et, d'autre part, Marie n'est pas demeurée oisive, nous l'avons vu ; (verset 39, note) mais elle a su interrompre son travail à temps pour recueillir de la bouche du Maître les paroles de la vie éternelle. Ces paroles, qu'elle reçoit et conserve dans son cœur, deviendront la semence d'une activité supérieure. Elles la rendront capable, en lui donnant l'intelligence profonde de la pensée de son Maître, d'accomplir un jour cette action que Jésus louera comme "une bonne action faite à son égard." (Marc 14.6)