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Luc 11:20-22 (Annotée Neuchâtel)

20 Mais si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc parvenu jusqu'à vous. 21 Quand l'homme fort, bien armé, garde sa maison, ses biens sont en sûreté. 22 Mais quand un plus fort que lui, étant survenu, l'a vaincu, il lui enlève toutes ses armes, auxquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles.

Références croisées

11:20 Ex 8:19, Mt 12:28, Lc 11:17, Mt 12:24-25, Lc 10:9, Lc 10:11, Dn 2:44, Ac 20:25, Ac 28:23-28, 2Th 1:5
Réciproques : Ex 31:18, Dt 9:10, Ps 8:3, Za 13:2, Ac 2:22, 1Co 1:22, Ph 3:8, Ap 20:2
11:21 Mt 12:29, Mc 3:27
Réciproques : Pr 11:16, Es 49:24, Jr 31:11, Mt 12:44, Mc 5:9, Ac 14:4, Ac 26:18, Ep 2:2, 2Tm 2:26
11:22 Gn 3:15, Es 27:1, Es 49:24-25, Es 53:12, Es 63:1-4, Col 2:15, 1Jn 3:8, 1Jn 4:4, Ap 20:1-3
Réciproques : Ex 15:9, Pr 11:16, Es 9:3, Jr 31:11, Mt 12:29, Mt 12:44, Mc 1:26, Lc 4:35, Ac 26:18

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Luc 11
  • 11.20 Mais si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc parvenu jusqu'à vous. C'est la conclusion de ce qui précède : Si je chasse les démons et détruis le royaume de Satan, c'est preuve que le moment actuel est grave et que le royaume de Dieu, dont vous attendez l'avènement par quelque manifestation extérieure, est déjà parvenu jusqu'à vous.
    - Au lieu de cette expression caractéristique : par le doigt de Dieu, Matthieu dit : "par l'Esprit de Dieu."
    Ces deux termes expriment la même idée, avec cette seule différence que Matthieu indique proprement quelle est la puissance divine par laquelle Jésus agit, tandis que Luc désigne, dans un langage figuré, la même puissance divine, comme s'exerçant d'une manière apparente et avec une extrême facilité. (Exode 8.15)
    Dieu est représenté sous l'image d'un homme qui n'a qu'à lever le doigt pour accomplir sa volonté. (Comparer Matthieu 12.28, note.)
  • 11.22 Mais quand un plus fort que lui, étant survenu, l'a vaincu, il lui enlève toutes ses armes, auxquelles il se confiait, et il distribue ses dépouilles. Cette parabole, que Luc rapporte en des termes plus dramatiques que Matthieu et Marc, confirme la pensée exprimée au verset 20, que Jésus est, non l'instrument de Satan, mais son puissant adversaire.
    C'est en vain que l'homme fort, bien armé, fait la garde à l'entrée de sa maison (grec sa cour, entourée de murs) et croit tout ce qu'il a en sûreté (grec en paix) ; quand un plus fort que lui est venu le surprendre, il le désarme et lui enlève ses dépouilles !
    Satan (dont Jésus reconnaît ici clairement l'existence et la personnalité) était cet homme fort, confiant dans ses moyens de séduction : il a été surpris et vaincu par le Sauveur, qui opère maintenant le partage de ses dépouilles, c'est-à-dire, selon le contexte, la libération des victimes qu'il avait en sa possession.