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Marc 10:6-12 (Annotée Neuchâtel)

6 Mais au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme. 7 A cause de cela, l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme ; 8 et les deux deviendront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. 9 Ce donc que Dieu a uni, que l'homme ne le sépare point. 10 Et arrivés à la maison, les disciples l'interrogèrent encore sur ce sujet. 11 Et il leur dit : Quiconque répudie sa femme, et en épouse une autre, commet adultère à son égard. 12 Et si la femme elle-même, après avoir répudié son mari, en épouse un autre, elle commet adultère.

Références croisées

10:6 Gn 1:1, 2P 3:4, Gn 1:27, Gn 2:20-23, Gn 5:2, Ml 2:14-16
Réciproques : Gn 2:24, Dt 24:5, Jg 21:22, Ml 2:15, Rm 7:3
10:7 Gn 2:24, Mt 19:5-6, Ep 5:31
10:8 1Co 6:16, Ep 5:28
Réciproques : Ep 5:31
10:9 Rm 7:1-3, 1Ch 7:10-13
Réciproques : Mt 19:6
10:10 Mc 4:10, Mc 9:28, Mc 9:33
Réciproques : Es 8:16
10:11 Mt 5:31-32, Mt 19:9, Lc 16:18, Rm 7:3, 1Co 7:4, 1Co 7:10, 1Co 7:11, He 13:4
Réciproques : Ex 20:14, Dt 24:2
10:12 Réciproques : Ex 20:14, Mt 19:9, Lc 16:18, Jn 4:18, 1Co 7:4, 1Co 7:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Marc 10
  • 10.8 et les deux deviendront une seule chair ; ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Les mots et s'attachera à sa femme (verset 7) manquent dans Sin. et B.
    Jésus cite textuellement (les fit mâle et femelle), d'après Genèse 1.27, le récit de la création de l'homme et de la femme, qui marque l'intention de Dieu dans leur union, (verset 6) puis la parole d'Adam, (Genèse 2.24) qu'il s'approprie et sanctionne de son autorité.
    Il ajoute, comme conclusion : Ainsi ils ne sont plus deux qui puissent être séparés, mais une seule chair, un seul être. (Matthieu 19.4-6, notes.)
  • 10.11 Et il leur dit : Quiconque répudie sa femme, et en épouse une autre, commet adultère à son égard. Dans Matthieu (Matthieu 19.9) cette déclaration fait encore partie du discours adressé aux pharisiens. Elle se retrouve d'ailleurs dans le sermon sur la montagne. (Matthieu 5.31,32)
    Le premier évangile mentionne aussi une question que les disciples posent à Jésus (sans indiquer que ce fût dans la maison) mais cette question a trait à l'opportunité du mariage. (Matthieu 19.10-12)
  • 10.12 Et si la femme elle-même, après avoir répudié son mari, en épouse un autre, elle commet adultère. Au lieu de ces paroles, Matthieu a celles-ci : "et celui qui épouse la répudiée commet adultère," parce que Jésus, n'admettant pas la légitimité du divorce dans le cas dont il s'agit, considère cette femme comme étant encore la femme d'un autre.
    Dans Marc la pensée est tout autre. Elle suppose une réciprocité et une égalité entre les deux époux qui n'existaient chez les Juifs ni dans la loi, ni dans les mœurs, et qui ne se rencontraient qu'en Grèce et à Rome.
    Quelques interprètes en ont conclu que Marc accommode le discours qu'il rapporte à ces mœurs étrangères, ou que Jésus avait voulu établir par anticipation une règle pour son Eglise.
    Mais bien qu'une femme répudiant son mari fût un fait inouï parmi les Juifs, n'est-il pas possible que Jésus fit allusion à ce qui venait de se passer dans la famille d'Hérode ? (Marc 6.17)
    L'égalité de la femme et de l'homme devant la loi et devant Dieu ressortira certainement de l'Evangile, mais d'une manière entièrement inconnue dans l'antiquité. (Galates 3.28 ; 1Pierre 3.7)