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Matthieu 10:24-25 (Annotée Neuchâtel)

   24 Un disciple n'est pas au-dessus du maître, ni un serviteur au-dessus de son seigneur. 25 Il suffit au disciple d'être comme son maître, et au serviteur d'être comme son seigneur. S'ils ont nommé le maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ?

Références croisées

10:24 2S 11:11, Lc 6:40, Jn 13:16, Jn 15:20, He 12:2-4
Réciproques : 1S 8:7, Jn 17:14, He 12:3, He 13:13, Jc 3:1
10:25 Mt 9:34, Mt 12:24, Mc 3:22, Lc 11:15, Jn 7:20, Jn 8:48, Jn 8:52, Jn 10:20
Réciproques : 1S 8:7, 2S 11:11, 2R 1:2, Ps 31:18, Ct 1:5, Ct 1:6, Mt 5:11, Mt 11:18, Mt 23:8, Mt 27:11, Mc 10:39, Lc 6:40, Lc 7:33, Jn 7:12, Jn 13:16, Jn 17:14, Ac 5:33, Ac 8:1, Ac 24:5, Rm 15:3, 2Co 6:8, Ga 6:10, Ep 2:19, He 12:3, He 13:13, 1P 2:12, 1Jn 4:17

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 10
  • 10.24 Un disciple n'est pas au-dessus du maître, ni un serviteur au-dessus de son seigneur. 10 :24 à 11 :1 Mission des douze. (Suite.) Motifs de persévérer dans ces épreuves.
  • 10.25 Il suffit au disciple d'être comme son maître, et au serviteur d'être comme son seigneur. S'ils ont nommé le maître de la maison Béelzébul, combien plus les gens de sa maison ? Combien cette vérité proverbiale est évidente, et combien elle est même humiliante pour les chrétiens, quand ils considèrent qu'ici le maître le seigneur est le Fils du Dieu vivant, et que le disciple, le serviteur (grec esclave) est un pauvre pécheur ! Jésus accepte cette comparaison ; où sont les disciples qui l'admettent sérieusement ?
    Ces paroles confirment par un exemple frappant la vérité des précédentes. Si le maître de la maison, Christ, le Seigneur dans son règne, a été exposé aux plus grossières injures, à quoi doivent s'attendre ses serviteurs ?
    - Béelzébul, ou plutôt Béelzéboul, peut avoir deux sens, selon l'étymologie que l'on adopte : de Baal sébel, il signifierait le dieu des ordures, et l'on suppose que les Juifs nommaient ainsi, par mépris, cette divinité païenne, de Baal seboul, il aurait le sens de maître du logis, ou de la demeure. Or, les Juifs, toujours par haine de ce nom de Baal, désignaient ainsi le chef de la demeure des démons et des possédés, en l'autorité duquel ils accusaient Jésus de chasser les démons. (Matthieu 12.24)
    Ce qui semble appuyer cette interprétation, c'est que Jésus s'appelle ici à dessein le maître de la maison (de Dieu), terme qui forme un contraste étrange avec celui de maître de la demeure (du diable). Ainsi l'injure est en même temps un blasphème.
    - Il faut remarquer encore que Jérôme déjà lisait Béelzéboub, et faisait dériver cette désignation de Satan du nom d'une divinité des Hécronites (Baal-zeboub, le dieu des mouches), que le roi Achazia fit consulter dans une maladie. (2Rois 1.2) On suppose que les Juifs auraient changé la dernière lettre de ce nom, afin de lui donner l'une des significations méprisantes qui précèdent. Ce serait là une troisième étymologie possible du mot.