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Matthieu 16:22-23 (Annotée Neuchâtel)

22 Et Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, disant : A Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne t'arrivera certainement pas. 23 Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes.

Références croisées

16:22 Mt 16:16-17, Mt 26:51-53, Mc 8:32, Jn 13:6-8, 1R 22:13, Ac 21:11-13
Réciproques : Mt 19:13, Mc 6:36, Mc 9:10, Lc 9:23, Lc 9:45, Lc 10:40, Jn 13:8, Jn 20:9, Ac 10:14
16:23 Mt 4:10, Gn 3:1-6, Gn 3:17, Mc 8:33, Lc 4:8, 2Co 11:14-15, 2S 19:22, 1Ch 21:1, Za 3:1-2, Jn 6:70, Mt 18:7, Es 8:14, Rm 14:13, Rm 14:21, Mc 8:33, Rm 8:5-8, 1Co 2:14-15, Ph 3:19, Col 3:2
Réciproques : 2S 16:10, 1R 13:16, Jb 2:10, Ps 119:25, Mt 5:30, Lc 9:55, Lc 17:1, Rm 7:14, 1Co 3:1, Ga 2:11, Ga 5:17, Ph 1:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 16
  • 16.22 Et Pierre, l'ayant pris à part, se mit à le reprendre, disant : A Dieu ne plaise, Seigneur, cela ne t'arrivera certainement pas. Cette répréhension que Pierre se permet avait sans doute pour but de convaincre Jésus qu'il était destiné à tout autre chose qu'à une telle fin. Il y avait de l'amour pour son Maître dans cette émotion du disciple, mais plus encore d'ignorance, même quand il invoque sur lui la miséricorde.
    Il y a littéralement : Propice te soit (sous-entendu Dieu).
    L'assurance avec laquelle le disciple affirme que cela n'arrivera pas, lui attire la sévère parole de Jésus. (verset 23)
  • 16.23 Mais lui, s'étant tourné, dit à Pierre : Va arrière de moi, Satan, tu m'es en scandale, parce que tu ne penses pas les choses qui sont de Dieu, mais celles qui sont des hommes. S'étant tourné signifie que Jésus se détourne avec indignation. Sur ce mot sévère : Va, arrière de moi, comparez Matthieu 4.10.
    - Satan signifie l'adversaire, celui qui résiste ; (Nombres 22.22 ; 2Samuel 19.22) mais ce nom était donné couramment au diable (1Chroniques 21.1 ; Job 1.6 ; Zacharie 3.1, suivants) et Jésus, en appelant ainsi son disciple, veut réellement lui faire comprendre qu'il faisait dans ce moment l'œuvre du tentateur.
    Ce qui le prouve, c'est ce scandale (occasion de chute) que Jésus trouve dans les paroles du disciple. Le Sauveur avait besoin de toute sa sainte résolution et de toute sa force pour aller au-devant de ses souffrances ; et Pierre lui présentait la même tentation que Satan au désert, en lui offrant les royaumes du monde et leur gloire. (Matthieu 4.8,9)
    Le mot grec rendu par penser exprime moins un acte intellectuel de l'esprit qu'une disposition morale du cœur. Il signifie, à l'égard des choses religieuses, s'attacher, s'affectionner. (Romains 8.5)
    Pierre n'attache point sa pensée aux choses de Dieu, c'est-à-dire à ses grands desseins concernant la rédemption du monde par les souffrances du Médiateur, mais aux choses des hommes, c'est-à-dire aux idées charnelles d'un Messie glorieux. Mais ces paroles, applicables en tout temps à l'homme naturel, ont une portée beaucoup plus générale, ainsi que le prouvent les versets suivants qui en sont le commentaire profond.