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Matthieu 3:16-17 (Annotée Neuchâtel)

16 Or, après avoir été baptisé, Jésus remonta aussitôt de l'eau ; et voici, les cieux furent ouverts, et il vit l'Esprit de Dieu, descendant comme une colombe, venant sur lui. 17 Et voici une voix des cieux, qui disait : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui je me complais.

Références croisées

3:16 Mc 1:10, Ez 1:1, Lc 3:21, Ac 7:56, Es 11:2, Es 42:1, Es 59:21, Es 61:1, Lc 3:22, Jn 1:31-34, Jn 3:34, Col 1:18-19
Réciproques : Ex 40:9, Ex 40:12, Lv 5:7, Ct 2:14, Mt 12:18, Mt 28:19, Lc 4:1, Jn 1:32, Jn 1:51, Ac 1:2, Ac 8:39, 1Tm 3:16, 1Jn 5:7, 1Jn 5:9, Ap 4:1
3:17 Jn 5:37, Jn 12:28-30, Ap 14:2, Mt 12:18, Mt 17:5, Ps 2:7, Es 42:1, Es 42:21, Mc 1:11, Mc 9:7, Lc 3:22, Lc 9:35, Ep 1:6, Col 1:13, 2P 1:17
Réciproques : Gn 41:55, Lv 3:8, Lv 4:31, Lv 15:15, Nb 15:3, Dt 4:12, 2S 7:14, 2S 12:25, 2S 22:20, 2Ch 7:16, Est 6:6, Jb 42:8, Ps 22:8, Ps 60:5, Ps 85:11, Ps 89:3, Ps 108:6, Pr 8:30, Es 49:5, Es 53:10, Jr 30:21, Dn 4:31, Mt 4:3, Mt 5:22, Mt 12:42, Mt 21:37, Mt 28:19, Mc 12:6, Mc 14:61, Lc 3:21, Lc 20:13, Lc 22:70, Lc 23:35, Jn 1:34, Jn 3:35, Jn 5:20, Jn 5:32, Jn 6:27, Jn 8:29, Rm 1:3, Rm 8:8, Rm 8:32, 2Co 1:19, He 1:2, He 10:6, 1Jn 5:7, 1Jn 5:9, Ap 2:18, Ap 14:13

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Matthieu 3
  • 3.16 Or, après avoir été baptisé, Jésus remonta aussitôt de l'eau ; et voici, les cieux furent ouverts, et il vit l'Esprit de Dieu, descendant comme une colombe, venant sur lui. Ces pronoms : il vit, sur lui, se rapportent à Jésus, mais non à l'exclusion de Jean-Baptiste qui fut témoin de l'action. Jean 1.33
    C'est à tort que le texte reçu, avec C. D. et la plupart des majuscules, lit pour lui (Jésus) après les cieux furent ouverts.
    - On ne peut faire que des conjectures sur ce qui apparut extérieurement aux yeux des spectateurs et qui a pu être exprimé par ce terme assez vague : les cieux furent ouverts. Mais cette parole a un sens spirituel qui n'échappera à aucun lecteur attentif. Comparer Jean 1.51 ; Actes 7.56
    -L'Esprit de Dieu qui, au jour de la Pentecôte, descendit sous la forme symbolique de langues de feu, apparaît ici comme une colombe comparez Jean 1.32, image de la douceur, de la pureté, de la simplicité. Matthieu 10.16
    Cette expression et celle qu'emploie Luc 3.22 sous une forme corporelle, comme une colombe, ne permettent pas d'entendre cette apparition comme une simple vision intérieure.
  • 3.17 Et voici une voix des cieux, qui disait : Celui-ci est mon fils bien-aimé, en qui je me complais. Voici, en grec vois ! annonce toujours une chose inattendue et importante. Luc 5.12 ; Actes 8.27 ; Apocalypse 4.1 ; 6.2 ; etc.
    Grec : Celui-ci est mon fils, le bien aimé. Ce solennel témoignage de Dieu, qui sera identiquement réitéré dans une autre occasion, (Matthieu 17.5) proclame le Sauveur du monde, non seulement comme Messie, d'après Psaumes 2.7 ; Esaïe 42.1, mais dans son rapport unique et exclusif d'essence avec son Père, comme Luc 1.35 ; Jean 1.18 ; 3.16
    La bienveillance ou le bon plaisir de Dieu en son Fils est un terme hébraïque qui exprime cet ineffable amour que Jésus lui-même se plaisait à rappeler Jean 3.35,5.20,10.17 et dont, par lui et en lui, ses rachetés deviennent aussi l'objet. Jean 1 ; 7.23 ; Ephésiens 1.5 ; 6 ; Colossiens 1.13
    Même le temps du verbe (aoriste) : en qui je me suis complu est à remarquer, car il indique ce rapport éternel, toujours le même, dans lequel Dieu se contemple en son Bien-aimé. Jean 17.5
    - Dans le baptême de Jésus-Christ apparaît pour la première fois la Trinité divine : Le Père et son témoignage, le Fils qui se voue à son œuvre, l'Esprit qui le consacre pour cette œuvre. Et, au terme de sa carrière, le Sauveur fera de cette triple manifestation, mise alors en tout son jour, la formule sacrée pour le baptême de tous ses rachetés. Matthieu 28.19 comparez 2Corinthiens 13.13, note. Ce n'est pas un thème pour la spéculation, tout est action pour le salut, pour la vie religieuse.
    - On lit ici : Celui-ci est mon Fils. Dans Marc et Luc, la parole s'adresse directement à Jésus : "Tu es mon fils." Unité dans le fond liberté dans la forme, selon que le narrateur s'est attaché au sens du témoignage pour Jean-Baptiste et les assistants, ou pour Jésus lui-même.