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Philippiens 1-4 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, avec les évêques et les diacres. 2 Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ !
   3 Je rends grâces à mon Dieu, toutes les fois que je me souviens de vous, 4 priant toujours pour vous tous avec joie, dans chacune de mes prières, 5 au sujet de votre participation à l'Evangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant ; 6 étant persuadé de ceci même, que Celui qui a commencé en vous une bonne oeuvre l'achèvera jusqu'au jour de Jésus-Christ ; 7 comme il est juste que je pense ceci de vous tous ; parce que je vous porte dans mon coeur, vous qui êtes tous, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Evangile, participants de la grâce avec moi. 8 Car Dieu m'est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. 9 Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; 10 pour que vous discerniez les choses les meilleures, afin que vous soyez purs, et sans achoppement pour le jour de Jésus-Christ, 11 étant remplis du fruit de justice, qui est, par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.
   12 Or, je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Evangile, 13 en sorte que mes liens sont devenus manifestes en Christ dans tout le prétoire, et partout ailleurs ; 14 et que la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, osent annoncer la parole plus hardiment et sans crainte. 15 Quelques-uns aussi, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais quelques-uns aussi le font avec une intention bienveillante ; 16 ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l'Evangile ; 17 mais ceux-là, par esprit de dispute, annoncent Christ non avec pureté, croyant susciter de l'affliction à mes liens. 18 Mais quoi ! De toute manière, cependant, soit par prétexte, soit avec sincérité, Christ est annoncé ; et c'est de quoi je me réjouis, et je m'en réjouirai encore. 19 Car je sais que cela me tournera à salut par vos prières et par le secours de l'Esprit de Jésus-Christ ; 20 selon ma ferme attente et mon espérance que je ne serai confus en rien ; mais que, en toute assurance, Christ sera, maintenant comme toujours, magnifié dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort ; 21 car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. 22 Or, s'il est avantageux pour mon oeuvre que je vive en la chair, et ce que je dois choisir, je ne saurais le dire ; 23 mais je suis pressé des deux côtés, ayant le désir de partir et d'être avec Christ, car cela est de beaucoup meilleur ; 24 mais il est plus nécessaire, à cause de vous, que je demeure en la chair. 25 Et, persuadé de ceci, je sais que je demeurerai, et que je demeurerai avec vous tous pour votre avancement et votre joie dans la foi ; 26 afin que vous ayez en moi un sujet de vous glorifier de plus en plus en Jésus-Christ, par mon retour auprès de vous.
   27 Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Evangile de Christ ; afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois absent, j'apprenne en ce qui vous concerne que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant ensemble d'une même âme pour la foi de l'Evangile, 28 sans être épouvantés en aucune manière par les adversaires, ce qui est, pour eux, une preuve de perdition, mais pour vous, de salut ; et cela de la part de Dieu. 29 Parce qu'il vous a fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, 30 en soutenant le même combat que vous m'avez vu soutenir, et que vous apprenez que je soutiens maintenant.

Philippiens 2

   1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement de la charité, s'il y a quelque communion d'esprit, s'il y a quelque tendresse et quelques compassions, 2 rendez ma joie accomplie, ayant un même sentiment, une même charité, une même âme, une même pensée. 3 Ne faites rien par esprit de dispute, ni par vaine gloire ; mais par humilité, estimant les autres comme plus excellents que vous-mêmes ; 4 ne regardant pas chacun à ses propres intérêts ; mais aussi chacun à ceux des autres. 5 Qu'il y ait en vous le même sentiment qui a été en Jésus-Christ, 6 lequel, existant en forme de Dieu, ne considéra pas comme une proie l'égalité avec Dieu, 7 mais il se dépouilla lui-même, prenant une forme de serviteur, fait à la ressemblance des hommes, 8 et, quant à la figure, étant trouvé comme un homme, il s'abaissa lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, même la mort de la croix. 9 C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom ; 10 afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, et sur la terre, et sous la terre, 11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père.
   12 Ainsi, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, opérez avec crainte et tremblement votre propre salut ; 13 car c'est Dieu qui opère en vous et la volonté et l'exécution, selon son bon plaisir. 14 Faites toutes choses sans murmures et sans hésitations ; 15 afin que vous soyez sans reproche, et purs, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d'une génération dépravée et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la Parole de vie ; 16 pour que je puisse me glorifier au jour de Christ de n'avoir point couru en vain, ni travaillé en vain ; 17 mais, si même je sers de libation pour le sacrifice et le service de votre foi, je m'en réjouis, et je m'en réjouis avec vous tous. 18 Vous aussi réjouissez-vous de même, et réjouissez-vous avec moi.
   19 Mais j'espère dans le Seigneur Jésus de vous envoyer bientôt Timothée, afin que moi aussi je sois encouragé, en apprenant ce qui vous concerne. 20 Car je n'ai personne partageant mon sentiment pour s'inquiéter sincèrement de ce qui vous regarde ; 21 car tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. 22 Vous savez qu'il est éprouvé, parce qu'il a servi avec moi pour l'Evangile, comme un fils sert son père. 23 C'est donc lui que j'espère envoyer, dès que j'aurai vu ce qui me concerne. 24 Et je m'assure dans le Seigneur que j'irai aussi moi-même bientôt. 25 Mais j'ai estimé nécessaire de vous envoyer Epaphrodite, mon frère et mon compagnon d'oeuvre et de combats, envoyé de votre part, et qui m'a secouru dans mes besoins. 26 Car il désirait fort de vous voir tous, et il était fort en peine de ce que vous aviez appris qu'il avait été malade. 27 En effet, il a été malade, et même près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui ; et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n'eusse pas tristesse sur tristesse. 28 Je l'ai donc envoyé avec d'autant plus d'empressement, afin qu'en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j'aie moins de tristesse. 29 Recevez-le donc dans le Seigneur avec toute joie, et honorez ceux qui sont tels ; 30 car il a été près de la mort à cause de l'oeuvre de Christ, ayant exposé sa vie pour suppléer à votre absence dans le service qui m'était rendu.

Philippiens 3

   1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et c'est votre sûreté. 2 Prenez garde aux chiens ; prenez garde aux mauvais ouvriers ; prenez garde à la fausse circoncision. 3 Car c'est nous qui sommes la circoncision, nous qui rendons notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. 4 Quoique j'aie moi aussi sujet de me confier en la chair : si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis davantage, 5 moi circoncis le huitième jour, de la race d'Israël, de la tribu de Benjamin ; Hébreu, né d'Hébreux ; quant à la loi, pharisien ; 6 quant au zèle, persécutant l'Eglise ; quant à la justice qui est en la loi, étant sans reproche. 7 Mais les choses qui m'étaient des gains, je les ai regardées, à cause de Christ, comme une perte. 8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur, pour qui j'ai fait la perte de toutes choses ; et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, 9 et que je sois trouvé en lui, ayant, non ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi ; 10 afin de le connaître, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à lui dans sa mort, 11 pour parvenir, si je puis en quelque manière, à la résurrection des morts. 12 Non que j'aie déjà saisi le prix, ou que je sois déjà parvenu à la perfection ; mais je cours pour le saisir ; et c'est pour cela aussi que j'ai été saisi par Christ. 13 Frères, pour moi je ne me persuade pas d'avoir encore saisi le prix, 14 mais je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière, et tendant vers celles qui sont devant, je cours vers le but, vers le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ.
   15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si, en quelque chose, vous pensez autrement, cela aussi, Dieu vous le révélera. 16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'accord. 17 Devenez ensemble mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui marchent suivant le modèle que vous avez en nous. 18 Car il en est plusieurs qui ont une telle conduite, je vous l'ai dit souvent, et je vous le dis maintenant encore en pleurant, qu'ils sont ennemis de la croix de Christ ; 19 eux dont la fin sera la perdition, qui ont leur ventre pour Dieu, qui mettent leur gloire dans leur honte, et qui ne pensent qu'aux choses de la terre. 20 Car pour nous, notre bourgeoisie existe dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ ; 21 qui transformera le corps de notre humiliation, le rendant conforme au corps de sa gloire, selon l'efficace du pouvoir qu'il a même de s'assujettir toutes choses.

Philippiens 4

   1 C'est pourquoi, mes bien-aimés et très chers frères, ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, bien-aimés. 2 J'exhorte Evodie et j'exhorte Syntyche à avoir un même sentiment dans le Seigneur. 3 Oui, je te prie, toi aussi, mon fidèle collègue, aide-les, elles qui ont combattu avec moi pour l'Evangile, aussi bien que Clément, et mes autres compagnons de travaux, dont les noms sont dans le livre de vie.
   4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. 5 Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. 6 Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos demandes à Dieu, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces ; 7 et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ.
   8 Au reste, frères, que toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses honnêtes, toutes les choses justes, toutes les choses pures, toutes les choses aimables, toutes les choses de bonne réputation, où il y a quelque vertu et quelque louange, que toutes ces choses occupent vos pensées. 9 Celles aussi que vous avez apprises, et reçues, et entendues, et vues en moi, faites-les, et le Dieu de la paix sera avec vous.
   10 Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur de ce qu'enfin vous avez fait revivre le soin que vous avez de moi ; à quoi vous pensiez aussi, mais l'occasion vous manquait. 11 Je ne dis pas cela en raison de mon indigence ; car j'ai appris à être content de l'état où je me trouve. 12 Je sais être humilié, je sais aussi être dans l'abondance ; partout et en toutes choses, j'ai appris à être rassasié et à avoir faim ; à être dans l'abondance et à être dans l'indigence ; 13 je puis tout en Celui qui me fortifie. 14 Néanmoins vous avez bien fait de prendre part à mon affliction. 15 Or, vous savez aussi, vous, Philippiens, qu'au commencement de l'Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle donnait et recevait, si ce n'est vous seuls. 16 Car, même à Thessalonique, vous m'envoyâtes, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins 17 Ce n'est pas que je recherche les présents, mais je recherche le fruit qui se multiplie pour votre compte. 18 Or j'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance ; j'ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. 19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ.
   20 Or, à notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles. Amen. 21 Saluez tous les saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. 22 Tous les saints vous saluent, et principalement ceux qui sont de la maison de César. 23 La grâce du Seigneur Jésus- Christ soit avec votre esprit. Amen.

Références croisées

1:1 Rm 1:1, 1Co 1:1, Ac 16:1-3, 1Co 16:10, 2Co 1:1, Col 1:1, 1Th 1:1, 2Th 1:1, 1Tm 1:2, He 13:23, Mc 13:34, Jn 12:26, Tt 1:1, Jc 1:1, 2P 1:1, Jud 1:1, Ap 1:1, Ap 19:10, Ap 22:9, Rm 1:7, 1Co 1:2, 2Co 1:1, Ep 1:1, Ep 1:15, 2Th 1:10, Ac 16:12-15, 1Th 2:2, Ac 1:20, 1Tm 3:1-2, Tt 1:7, 1P 2:25, Ap 1:20, Ap 2:1, Ap 2:8, Ap 2:12, Ac 6:1-7, 1Tm 3:8, 1Tm 3:10, 1Tm 3:12, 1Tm 3:13
Réciproques : Ac 9:32, Ac 20:6, Ac 20:28, Rm 16:21, Ga 1:22, Ph 2:19, Ph 4:10, Ph 4:21, He 13:24
1:2 Rm 1:7, 2Co 1:2, 1P 1:2
Réciproques : Lc 11:2, Jn 20:19, Ga 1:3, Ph 4:7
1:3 Rm 1:8-9, Rm 6:17, 1Co 1:4, Ep 1:15-16, Col 1:3-4, 1Th 1:2-3, 1Th 3:9, 2Th 1:3, 2Tm 1:3, Phm 1:4-5
Réciproques : Ep 5:20, Ph 2:26, Ph 4:10, 1Tm 2:1
1:4 Ph 1:9-11, Rm 1:9, Ep 1:14-23, 1Th 1:2, Ph 2:2, Ph 3:18, Ph 4:1, Lc 15:7, Lc 15:10, Col 2:5, 1Th 2:19-20, Phm 1:7, 2Jn 1:4
Réciproques : Lc 15:6, Ac 6:4, 1Co 13:6, Ep 1:16, Ep 6:18, Col 1:9, He 13:17, 3Jn 1:3
1:5 Ph 1:7, Ph 4:14, Ac 16:15, Rm 11:17, Rm 12:13, Rm 15:26, 1Co 1:9, 2Co 8:1, Ep 2:19-22, Ep 3:6, Col 1:21-23, Phm 1:17, He 3:14, 2P 1:1, 1Jn 1:3, 1Jn 1:7
Réciproques : Ph 2:12
1:6 2Co 1:15, 2Co 2:3, 2Co 7:16, 2Co 9:4, Ga 5:10, 2Th 3:4, Phm 1:21, He 10:35, Ph 1:29, Ph 2:13, Jn 6:29, Ac 11:18, Ac 16:14, Rm 8:28-30, Ep 2:4-10, Col 2:12, 1Th 1:3, 2Th 2:13-14, Tt 3:4-6, He 13:20-21, Jc 1:16-18, 1P 1:2-3, Ps 138:8, Jn 6:29, Ep 4:12, 1Th 5:23-24, 2Th 1:11, 1P 5:10, He 12:2, Ph 1:10, 1Co 1:8, 2P 3:10
Réciproques : 1S 12:22, 1R 8:20, 1Ch 29:18, Ps 57:2, Ps 68:28, Ps 84:11, Ps 119:33, Es 19:25, Es 40:28, Ha 3:2, Ml 3:6, Mt 13:21, Mt 13:33, Mc 4:28, Mc 8:25, Lc 13:21, Jn 10:28, Jn 12:28, Rm 14:20, 1Co 5:5, 2Co 1:7, 2Co 1:14, 2Co 3:4, Ep 2:10, 1Th 1:4, 1Tm 6:14, He 6:9, 1P 1:5, 2P 3:12
1:7 1Co 13:7, 1Th 1:2-5, 1Th 5:5, He 6:9-10, 2Co 3:2, 2Co 7:3, Ga 5:6, 1Jn 3:14, Ac 16:23-25, Ac 20:23, Ep 3:1, Ep 4:1, Ep 6:20, Col 4:3, Col 4:18, 2Tm 1:8, 2Tm 2:9, He 10:33-34, Ph 1:17, Ph 4:14, Ph 1:5, 1Co 9:23, He 3:1, 1P 4:13, 1P 5:1
Réciproques : Ex 28:30, Ac 16:15, Ac 19:33, Ac 22:1, Rm 15:14, 1Co 9:3, 2Co 1:7, Ep 3:19, 1Th 1:4, 2Th 1:3, 2Tm 4:16, Phm 1:17, 1Jn 1:3, Ap 1:9
1:8 Rm 1:9, Rm 9:1, Ga 1:20, 1Th 2:5, Ph 2:26, Ph 4:1, 2Co 13:9, Ga 4:19, Col 2:1, 1Th 2:8, 2Tm 1:4, Ph 2:1, Es 16:11, Es 63:15, Jr 31:20, Lc 1:78, 2Co 6:12, 2Co 7:15, Col 3:12, Phm 1:12, Phm 1:20, 1Jn 3:17
Réciproques : Gn 43:30, Ex 28:30, Dt 12:20, 1R 3:26, Ps 25:6, Rm 1:11, 1Co 16:24, 2Co 1:23, 2Co 6:11, 2Co 7:3, 2Co 9:14, 2Co 11:2, 1Th 3:6
1:9 Ph 1:4, Ph 3:15-16, Jb 17:9, Pr 4:18, Mt 13:31-33, 2Co 8:7, 1Th 3:12, 1Th 4:1, 1Th 4:9, 1Th 4:10, 2Th 1:3, Phm 1:6, 1P 1:22, 1Co 14:20, Ep 5:17, Col 1:9, Col 3:10, 2P 1:5-6, 2P 3:18, He 5:14
Réciproques : 1Ch 29:18, Ps 71:14, Ps 103:1, Ps 112:5, Ps 119:66, Pr 19:2, Ec 8:5, Ct 4:16, Ct 7:4, Es 7:15, Es 11:3, Mt 13:33, Mc 4:28, Lc 7:47, Lc 13:21, Jn 15:2, Ac 6:4, Rm 1:9, Rm 10:2, Rm 16:19, 1Co 1:5, 1Co 13:13, 1Co 15:58, 2Co 7:3, 2Co 13:7, Ep 4:16, Col 1:3, 2Th 1:11, 2Th 3:13, He 6:11, He 10:24, 2P 1:8, Ap 2:4, Ap 3:15
1:10 Es 7:15-16, Am 5:14-15, Mi 3:2, Jn 3:20, Rm 2:18, Rm 7:16, Rm 7:22, Rm 8:7, Rm 12:2, Rm 12:9, Jb 12:11, Jb 34:3, Rm 12:2, 2Co 11:13-15, Ep 5:10, 1Th 5:21, He 5:12-14, 1Jn 4:1, Ap 2:2, Ph 1:16, Gn 20:5, Js 24:14, Jn 1:47, Ac 24:16, 2Co 1:12, 2Co 2:17, 2Co 8:8, Ep 4:15, Ep 5:27, Ep 6:24, 1Th 3:13, 1Th 5:23, Mt 16:23, Mt 18:6-7, Mt 26:33, Rm 14:20-21, Rm 16:17, 1Co 8:13, 1Co 10:32, 2Co 6:3, Ga 5:11, 1Th 3:13, 1Co 1:8
Réciproques : Dt 22:8, 1R 3:9, Ec 8:5, Ct 7:4, Es 11:3, Mc 9:42, Jn 16:1, Rm 14:13, 1Co 2:15, 2Co 1:14, Ph 1:6, Ph 2:15, Ph 3:20, 1Tm 6:14, Tt 2:7, He 5:14, 2P 3:14, 1Jn 2:10
1:11 Ph 4:17, Ps 1:3, Ps 92:12-14, Es 5:2, Lc 13:6-9, Jn 15:2, Jn 15:8, Jn 15:16, Rm 6:22, Rm 15:28, 2Co 9:10, Ga 5:22-23, Ep 5:9, Col 1:6, Col 1:10, He 12:11, Jc 3:17-18, Ps 92:14-15, Es 60:21, Es 61:3, Es 61:11, Mt 5:16, Jn 15:4-5, 1Co 10:31, Ep 2:10, Col 1:6, 2Th 1:12, He 13:15-16, 1P 2:5, 1P 2:9, 1P 2:12, 1P 4:10-11, 1P 4:14, Jn 15:8, Ep 1:12, Ep 1:14
Réciproques : Ct 4:13, Ct 7:13, Os 14:8, Mt 3:8, Mt 7:17, Mt 13:8, Mt 13:23, Mc 4:8, Mc 4:20, Lc 3:8, Lc 8:15, Jn 3:21, Jn 11:4, Ac 9:36, Rm 1:8, Rm 6:11, Rm 7:4, Rm 15:14, 1Co 15:58, 2Co 8:7, Ep 1:6, Ep 3:21, Ph 4:20, Col 3:17, 1Tm 2:3, 1Tm 5:25, Tt 3:1, Tt 3:14, He 13:21, 1P 2:24, 1Jn 3:7
1:12 Ac 21:28-36, Ac 22:1-30, Ac 28:1-31, Ex 18:11, Est 9:1, Ps 76:10, Ac 8:4, Ac 11:19-21, Rm 8:28, Rm 8:37, 2Tm 2:9
Réciproques : Jg 14:14, Ac 4:4, Ac 8:1, Ac 19:21, Ac 25:12, Rm 15:32, Ep 3:13, Ep 6:21, 2Tm 4:17
1:13 Ac 20:23-24, Ac 21:11-13, Ac 26:29, Ac 26:31, Ac 28:17, Ac 28:20, Ep 3:1, Ep 4:1, Ep 6:20, Col 4:3-18, 1P 4:12-16, Ph 4:22, 1Th 1:8-9
Réciproques : Ac 13:49, Ac 23:11, 2Co 6:5, 2Co 11:23, Ph 1:30, Tt 1:3
1:14 Ph 4:1, Col 4:7, Ac 4:23-31, 2Co 1:3-7, Ep 3:13, Ep 6:19-20, Col 4:4, 1Th 2:2, Lc 1:74, Lc 12:5-7
Réciproques : Es 58:4, Dn 6:10, Mc 3:3, Mc 15:43, Jn 3:2, Jn 7:26, Jn 19:38, Ac 4:29, Ac 13:46, Ac 13:49, Ac 28:31, 2Co 1:4, Ph 1:18, Ph 1:20, Col 4:3, 1Tm 3:13
1:15 Ph 1:16, Ph 1:18, Ac 5:42, Ac 8:5, Ac 8:35, Ac 9:20, Ac 10:36, Ac 11:20, 1Co 1:23, 2Co 1:19, 2Co 4:5, 1Tm 3:16, Ph 2:3, Mt 23:5, Rm 16:17-18, 1Co 3:3-4, 1Co 13:3, 2Co 12:20, Ga 2:4, Jc 4:5-6, Ph 1:17, 1P 5:2-4
Réciproques : Nb 11:29, Pr 18:2, Es 1:13, Es 58:4, Lc 9:50, 1Co 13:4, 2Co 11:12, 2Co 11:13, Ga 6:12, Ph 3:18, Col 1:28, 1Tm 6:4, 2Tm 2:5, Jc 3:14
1:16 Ph 1:10, 2Co 2:17, 2Co 4:1-2, Jb 6:14, Jb 16:4, Ps 69:26
Réciproques : Jb 16:2, 2Co 11:13, Ph 1:15, Ph 2:3, Ph 3:18
1:17 Ph 1:7, Rm 1:13-17, 1Co 9:16-17, Ga 2:7-8, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11-12, 2Tm 4:6-7, Lc 21:14, Ac 22:1, Ac 26:1, Ac 26:24, 2Tm 4:16
Réciproques : 1Co 9:3, Ph 1:15
1:18 Rm 3:9, Rm 6:15, 1Co 10:19, 1Co 14:15, Ph 1:14-17, Mt 23:14, Mc 12:40, Ph 1:15, Mc 9:38-40, Lc 9:45, Lc 9:50, 1Co 15:11, 2Jn 1:9-11
Réciproques : Mc 9:39, Rm 11:7, 1Co 13:6, Ph 3:13, Ph 3:20
1:19 Rm 8:28, 1Co 4:17, 1P 1:7-9, 2Co 1:11, Ep 6:18-19, Rm 8:9, Ga 4:6, 1P 1:11
Réciproques : Ex 17:12, Mt 18:19, Ac 8:15, 2Co 1:6, 2Co 4:17, Ph 2:30, Col 4:3, 1Th 5:25, Phm 1:22, 1P 5:1
1:20 Ps 62:5, Pr 10:28, Pr 23:18, Rm 8:19, Ps 25:2, Ps 119:80, Ps 119:116, Es 45:17, Es 50:7, Es 54:4, Rm 5:5, Rm 9:33, 2Co 7:14, 2Co 10:8, Ep 6:19-20, 1P 4:16, 1Jn 2:28, Ph 1:14, 2Co 2:14-16, Ph 2:17, Rm 6:13, Rm 6:19, Rm 12:1, 1Co 6:20, 1Co 7:34, 2Co 5:15, 1Th 5:23, Ph 1:23-24, Jn 12:27-28, Jn 21:19, Ac 20:24, Ac 21:13, Rm 14:7-9, 1Co 15:31, 2Co 4:10, Col 1:24, 2Tm 4:6-7, 2P 1:12-15
Réciproques : Lv 8:23, Lv 14:14, Nb 11:15, Js 3:7, 2S 19:30, Ps 34:3, Ps 119:46, Ps 137:6, Ct 8:6, Dn 3:28, Dn 6:10, Za 9:5, Mt 10:39, Jn 11:4, Jn 14:15, Jn 17:10, Jn 17:15, Ac 19:17, Ac 25:12, Rm 8:38, 1Co 9:15, 1Co 13:3, 2Co 1:5, 2Co 3:12, 2Co 5:8, 2Co 7:4, 2Co 7:7, Ga 6:14, Ph 1:21, Ph 2:21, Ph 2:30, 2Tm 1:12
1:21 Ph 1:20, Ph 2:21, 1Co 1:30, Ga 6:14, Col 3:4, Ph 1:23, Es 57:1-2, Rm 8:35-39, 1Co 3:22, 2Co 5:1, 2Co 5:6, 2Co 5:8, 1Th 4:13-15, Ap 14:13
Réciproques : Nb 23:10, Js 1:15, 1R 19:4, Ps 73:26, Pr 14:32, Ec 7:1, Ct 6:2, Jon 4:3, Mt 10:39, Mt 24:46, Lc 12:37, Ac 21:13, Rm 8:23, 1Co 9:26, 1Co 13:3, 2Co 5:15, 1Th 3:8, 1Tm 6:6, He 12:23, 1P 5:1
1:22 Ph 1:24, 2Co 10:3, Ga 2:20, Col 2:1, 1P 4:2, Ps 71:18, Es 38:18-19, Gn 21:26, Gn 39:8, Ex 32:1, Ac 3:17, Rm 11:2
Réciproques : 2Co 12:2, 1Th 2:17
1:23 2S 24:14, 1Th 2:1, 1Th 2:13, Lc 12:50, 2Co 6:12, Lc 2:29-30, Jn 13:1, 2Co 5:8, 2Tm 4:6, Jb 19:26-27, Ps 49:15, Lc 8:38, Lc 23:43, Jn 14:3, Jn 17:24, Ac 7:59, 2Co 5:8, 1Th 4:17, Ap 14:13, Ps 16:10-11, Ps 17:15, Ps 73:24-26, Ap 7:14-17
Réciproques : Js 22:3, 1S 13:6, 1Ch 21:13, 2Ch 15:15, Ps 23:6, Ps 63:3, Ps 119:174, Pr 14:32, Ec 2:17, Ec 3:21, Ct 2:5, Ct 8:14, Es 57:2, Mt 17:4, Mt 25:21, Mc 5:18, Mc 9:5, Lc 12:37, Jn 11:25, Jn 12:26, Ac 18:5, Rm 8:10, 2Co 5:2, 2Co 12:2, Ph 1:20, Ph 1:21, Col 3:2, He 11:14, Ap 6:9
1:24 Ph 1:22, Ph 1:25, Ph 1:26, Jn 16:7, Ac 20:29-31
Réciproques : Ex 18:23, Mc 5:18, Ph 1:20
1:25 Ph 2:24, Ac 20:25, Lc 22:32, Jn 21:15-17, Ac 11:23, Ac 14:22, Rm 1:11-12, Rm 15:18, Rm 15:29, 2Co 1:24, Ep 4:11-13, Ps 60:6, Rm 5:2, Rm 15:13, 1P 1:8
Réciproques : Ex 18:23, Jn 15:11, Ac 18:27, 2Co 1:15, Ep 4:12, Ph 1:24, 1Th 3:2, 1Th 3:10, Phm 1:22, 1Jn 1:4
1:26 Ph 2:16-18, Ph 3:1, Ph 3:3, Ph 4:4, Ph 4:10, Ct 5:1, Jn 16:22, Jn 16:24, 2Co 1:14, 2Co 5:12, 2Co 7:6
Réciproques : 2Co 1:15, 2Co 1:24, Ep 4:12, Ph 1:24, Ph 2:2, Ph 2:24, Phm 1:22, 1Jn 1:4
1:27 Ph 3:18-21, Ep 4:1, Col 1:10, 1Th 2:11-12, 1Th 4:1, Tt 2:10, 2P 1:4-9, 2P 3:11, 2P 3:14, Rm 1:9, Rm 1:16, Rm 15:16, Rm 15:29, 2Co 4:4, 2Co 9:13, Ga 1:7, Ph 2:12, Ph 2:24, Ep 1:15, Col 1:4, 1Th 3:6, Phm 1:5, 3Jn 1:3-4, Ph 2:1-2, Ph 4:1, Ps 122:3, Ps 133:1, Mt 12:25, 1Co 1:10, 1Co 15:58, 1Co 16:13-14, 2Co 13:11, Jr 32:39, Jn 17:20-21, Ac 2:46, Ac 4:32, Rm 12:4-5, 1Co 12:12-31, Ep 4:3-6, Jc 3:18, Jud 1:3, Pr 22:23, Ac 24:24, Rm 1:5, Rm 10:8, Ep 1:13, 1Tm 1:11, 1Tm 1:19, 2Tm 4:7
Réciproques : Nb 2:2, Nb 14:9, Dt 15:5, Dt 28:13, Jg 7:24, 2S 10:11, 1Ch 12:17, 1Ch 19:12, Ps 50:23, Ct 7:1, Mc 9:50, Ac 2:1, Ac 15:36, Rm 12:16, Rm 13:13, Rm 15:5, Rm 16:2, 1Co 4:8, Ga 4:18, Ga 5:1, Ep 5:3, Ep 5:15, Ph 2:16, Ph 3:16, Ph 4:3, Col 1:29, Col 2:6, Col 2:19, 1Th 2:2, 1Th 3:8, 2Tm 1:13, Jc 3:13, 1P 1:15, 1P 2:12, 1P 3:2, Ap 17:13
1:28 Es 51:7, Es 51:12, Mt 10:28, Lc 12:4-7, Lc 21:12-19, Ac 4:19-31, Ac 5:40-42, 1Th 2:2, 2Tm 1:7-8, He 13:6, Ap 2:10, 2Th 1:5-6, 1P 4:12-14, Mt 5:10-12, Rm 8:17, 2Tm 2:11-12, Gn 49:18, Ps 50:23, Ps 68:19-20, Es 12:2, Lc 3:6, Ac 28:28
Réciproques : 2S 10:11, 2R 6:16, 1Ch 19:12, Esd 5:5, Ne 4:17, Ps 27:3, Ps 49:5, Es 40:9, Jr 9:3, Ez 2:6, Mc 3:3, Mc 14:44, Lc 6:8, Lc 6:22, Lc 21:13, Jn 19:9, 1Th 3:3, 2P 3:7
1:29 Ac 5:41, Rm 5:3, Jc 1:2, 1P 4:13, Mt 16:17, Jn 1:12-13, Jn 6:44-45, Ac 13:39, Ac 14:27, Ep 2:8, Col 2:12, Jc 1:17-18
Réciproques : Es 40:9, Mc 9:24, Mc 13:9, Lc 21:17, Jn 6:37, Jn 6:65, Jn 17:22, Ac 18:27, Rm 8:17, 1Co 4:9, 2Co 12:10, Ph 1:6, Ph 2:12, He 10:32, 1P 3:14, 1P 4:16, 2P 1:1
1:30 Jn 16:33, Rm 8:35-37, 1Co 4:9-14, 1Co 15:30-32, Ep 6:11-18, Col 2:1, 1Th 2:14-15, 1Th 3:2-4, 2Tm 2:10-12, 2Tm 4:7, He 10:32-33, He 12:4, Ap 2:10-11, Ap 12:11, Ac 16:19-40, 1Th 2:2, Ph 1:13
Réciproques : Col 1:29
1:1 Ph 3:3, Lc 2:10-11, Lc 2:25, Jn 14:18, Jn 14:27, Jn 15:11, Jn 16:22-24, Jn 17:13, Rm 5:1-2, Rm 15:12-13, 1Co 15:31, 2Co 1:5-6, 2Co 2:14, 2Th 2:16-17, He 6:18, 1P 1:6-8, Ps 133:1, Jn 15:10-12, Ac 2:46, Ac 4:32, Ga 5:22, Ep 4:30-32, Col 2:2, 1Jn 4:7-8, 1Jn 4:12, 1Jn 4:16, Rm 5:5, Rm 8:9-16, Rm 8:26, 1Co 3:16, 1Co 6:19-20, 1Co 12:13, 2Co 13:14, Ga 4:6, Ep 1:13-14, Ep 2:18-22, Ep 4:4, 1P 1:2, 1P 1:22, 1P 1:23, 1Jn 3:24, Ph 1:8, Col 3:12
Réciproques : Gn 43:30, 1R 3:26, Ps 25:6, Pr 15:17, Es 16:11, Es 29:19, Es 63:15, Jr 32:39, Ez 11:19, Mt 5:9, Mc 9:50, Lc 1:78, Jn 13:34, Jn 14:16, Jn 17:21, Ac 7:26, Ac 9:31, Rm 12:1, Rm 14:17, Rm 14:19, Rm 15:30, 1Co 1:10, 1Co 13:4, 1Co 16:14, 2Co 7:6, 2Co 13:11, Ga 5:26, Ep 4:13, Ph 1:27, Phm 1:20, He 13:1, 1Jn 1:3
1:2 Ph 2:16, Ph 1:4, Ph 1:26, Ph 1:27, Jn 3:29, 2Co 2:3, 2Co 7:7, Col 2:5, 1Th 2:19-20, 1Th 3:6-10, 2Th 2:13, 2Tm 1:4, Phm 1:20, 1Jn 1:3-4, 2Jn 1:4, 3Jn 1:4, Ph 1:27, Ph 2:20, Ph 3:15-16, Ph 4:2, Rm 12:16, Rm 15:5-6, 1Co 1:10, 2Co 13:11, 1P 3:8-9, Ac 1:14, Ac 2:1, Ac 2:46, Ac 5:12
Réciproques : Gn 45:24, Ex 36:10, Jg 8:2, Ps 122:8, Ps 133:1, Jr 32:39, Jn 13:14, Ac 4:32, Rm 14:15, Col 2:19, Col 3:12, Ap 17:13
1:3 Ph 2:14, Ph 1:15-16, Pr 13:10, Rm 13:13, 1Co 3:3, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:20, Ga 5:21, Ga 5:26, Col 3:8, 1Tm 6:4, Jc 3:14-16, Jc 4:5-6, 1P 2:1-2, Lc 14:7-11, Lc 18:14, Rm 12:10, 1Co 15:9, Ep 4:2, Ep 5:21, 1P 5:5
Réciproques : Nb 11:29, Nb 12:2, Nb 16:10, Jg 8:2, Jg 8:3, Rt 2:13, 2S 19:43, Pr 25:27, Ct 4:1, Mt 18:1, Mt 20:24, Mt 21:5, Mt 23:5, Mt 26:33, Mc 9:34, Mc 10:41, Lc 1:43, Lc 9:46, Lc 11:43, Lc 20:46, Lc 22:24, Jn 5:44, Jn 7:18, Ac 5:2, Ac 7:26, Rm 12:3, Rm 12:16, 1Co 12:16, 1Co 13:3, 1Co 13:5, Ep 3:8, Ph 4:2, 2Tm 2:24, 1P 2:17, 3Jn 1:9
1:4 Mt 18:6, Rm 12:15, Rm 14:19-22, Rm 15:1, 1Co 8:9-13, 1Co 10:24, 1Co 10:32, 1Co 10:33, 1Co 12:22-26, 1Co 13:4-5, 2Co 6:3, 2Co 11:29, Jc 2:8
Réciproques : Nb 32:6, Js 1:15, 2R 7:9, Est 2:22, Est 4:5, Mt 20:28, Rm 15:2, Rm 15:5, 1Co 11:1, Ga 6:12, Ph 2:21, 3Jn 1:2
1:5 Mt 11:29, Mt 20:26-28, Lc 22:27, Jn 13:14-15, Ac 10:38, Ac 20:35, Rm 14:15, Rm 15:3, Rm 15:5, 1Co 10:33, 1Co 11:1, Ep 5:2, 1P 2:21, 1P 4:1, 1Jn 2:6
Réciproques : Gn 14:13, Ps 85:13, Ps 119:47, Pr 15:33, Mt 23:11, Mc 1:35, Mc 10:45, Jn 10:4, Ac 27:34, Rm 15:2, 1Co 6:17, 1Co 10:24, Ga 4:19, Ep 3:18, Ep 3:19, 2P 1:8
1:6 Es 7:14, Es 8:8, Es 9:6, Jr 23:6, Mi 5:2, Mt 1:23, Jn 1:1-2, Jn 1:18, Jn 17:5, Rm 9:5, 2Co 4:4, Col 1:15-16, 1Tm 1:17, 1Tm 3:16, Tt 2:13, He 1:3, He 1:6, He 1:8, He 13:8, Gn 32:24-30, Gn 48:15-16, Ez 8:2-6, Js 5:13-15, Os 12:3-5, Za 13:7, Jn 5:18, Jn 5:23, Jn 8:58-59, Jn 10:30, Jn 10:33, Jn 10:38, Jn 14:9, Jn 20:28, Ap 1:17-18, Ap 21:6
Réciproques : Ex 39:27, Lv 16:23, Nb 19:2, Ps 89:19, Es 46:5, Es 49:3, Es 53:2, Dn 7:13, Za 3:8, Mt 12:18, Mt 12:42, Mt 17:2, Mt 22:45, Mc 9:2, Jn 1:14, Jn 1:15, Jn 8:49, Jn 10:18, Jn 13:4, Jn 14:28, Jn 17:21, 2Co 4:6, 2Co 8:9, Ga 4:4, Ph 2:7, 1Tm 2:5
1:7 Ps 22:6, Es 49:7, Es 50:5-6, Es 52:14, Es 53:2-3, Dn 9:26, Za 9:9, Mc 9:12, Rm 15:3, 2Co 8:9, He 2:9-18, He 12:2, He 13:3, Es 42:1, Es 49:3, Es 49:6, Es 52:13, Es 53:11, Ez 34:23-24, Za 3:8, Mt 12:18, Mt 20:28, Mc 10:44-45, Lc 22:27, Jn 13:3-14, Rm 15:8, Ph 2:6, Jn 1:14, Rm 1:3, Rm 8:3, Ga 4:4, He 2:14-17, He 4:15
Réciproques : Gn 22:9, Ex 21:32, Lv 16:4, 1S 18:4, 2S 6:20, 1R 12:7, Ps 8:5, Ps 110:7, Es 43:10, Dn 10:16, Za 6:13, Mt 3:15, Mt 11:29, Mt 12:42, Mt 17:2, Jn 1:15, Jn 5:27, Jn 6:38, 1Co 11:3, 2Co 13:4, He 2:17, Ap 1:13
1:8 Mt 17:2, Mc 9:2-3, Lc 9:29, Pr 15:33, Ac 8:33, He 5:5-7, He 12:2, Ps 40:6-8, Es 50:5-6, Mt 26:39, Mt 26:42, Jn 4:34, Jn 15:10, He 5:8-9, He 10:7-9, Dt 21:23, Ps 22:16, Jn 10:18, Jn 12:28-32, Jn 14:31, Ga 3:13, Tt 2:14, He 12:2, 1P 2:24, 1P 3:18
Réciproques : Gn 7:5, Gn 22:9, Dt 21:3, Jg 16:30, 1S 18:4, 2S 6:20, 1Ch 17:17, Ps 8:5, Ps 109:21, Ps 113:8, Es 52:13, Es 53:12, Dn 10:16, Mt 3:15, Mt 11:29, Mc 9:12, Mc 14:36, Lc 2:21, Lc 22:27, Jn 6:38, Jn 19:30, Rm 15:3, 1Co 3:23, 2Co 13:4, He 2:14, He 2:17, He 4:15, Ap 1:13
1:9 Gn 3:15, Ps 2:6-12, Ps 8:5-8, Ps 45:6-7, Ps 69:29-30, Ps 72:17-19, Ps 91:14, Ps 110:1, Ps 110:5, Es 9:7, Es 49:6-8, Es 52:13, Es 53:12, Dn 2:44-45, Dn 7:14, Mt 11:27, Mt 28:18, Lc 10:22, Jn 3:35-36, Jn 5:22-27, Jn 13:3, Jn 17:1-3, Jn 17:5, Ac 2:32-36, Ac 5:31, Rm 14:9-11, 1Co 15:24-27, He 2:9, He 12:2, 2P 1:17, Ap 1:5, Ap 3:21, Ap 5:12, Ap 11:15, Ap 19:16, Ps 89:27, Ep 1:20-23, Col 1:18, He 1:4, 1P 3:22
Réciproques : Gn 41:41, Lv 8:9, Lv 14:6, Js 3:7, 2Ch 1:1, Ps 8:1, Ps 16:6, Ps 18:48, Ps 18:50, Ps 21:5, Ps 45:2, Ps 47:2, Ps 89:4, Ps 97:9, Ps 103:19, Ct 1:3, Ct 3:11, Ct 5:10, Es 12:4, Es 49:4, Ez 1:26, Ez 21:27, Ez 34:24, Za 14:16, Mt 22:42, Lc 1:32, Lc 19:12, Jn 3:31, Jn 8:54, Jn 14:13, Jn 17:10, Ac 2:33, Ac 3:13, Ac 8:33, Ac 19:17, 1Co 1:2, 1Co 8:6, 1Co 15:27, 2Co 13:4, Ep 1:10, Ep 1:21, Ep 3:15, Col 2:10, He 1:2, He 2:8, He 7:26, Jc 2:7, 1P 1:21, Ap 5:6, Ap 5:8
1:10 Gn 41:43, Es 45:23-25, Mt 27:29, Mt 28:18, Rm 11:4, Rm 14:10-11, Ep 3:14, He 1:6, Ap 4:10, Ap 5:13-14, Mt 12:40, Jn 5:28-29, Ep 4:9, Ap 20:13
Réciproques : Gn 24:26, Gn 37:7, Gn 37:10, Gn 43:26, Gn 44:14, Nb 24:7, Nb 24:19, 1R 19:18, 2Ch 29:29, Est 3:2, Ps 8:1, Ps 22:29, Ps 45:11, Ps 72:17, Ps 95:6, Ps 103:19, Ct 1:3, Es 40:10, Es 49:4, Ez 1:26, Ez 21:27, Dn 4:35, Mt 10:40, Mt 11:27, Mc 15:19, Lc 8:31, Jn 17:2, 1Co 11:3, Ep 1:10, Ep 1:21, Ep 6:9, Col 1:16, Col 1:20, Ap 10:2
1:11 Ps 18:49, Mt 10:32, Jn 9:22, Jn 12:42, Rm 10:9, Rm 15:9, 1Jn 4:2, 1Jn 4:15, 2Jn 1:7, Ap 3:5, Ps 110:1, Jr 23:6, Lc 2:11, Jn 13:13, Jn 20:28, Ac 2:36, Ac 10:36, Rm 10:9-12, Rm 14:9, Rm 14:11, 1Co 8:6, 1Co 12:3, 1Co 15:47, Jn 5:23, Jn 13:31-32, Jn 14:13, Jn 14:23, Jn 16:14-15, Jn 17:1, 1P 1:21
Réciproques : Gn 37:10, Gn 43:26, Gn 44:14, Ex 15:2, Nb 24:7, Nb 24:19, 2S 5:24, 1Ch 17:24, 2Ch 29:29, Ps 8:1, Ps 45:11, Ps 72:15, Es 40:10, Es 65:16, Dn 4:35, Mt 10:40, Mt 11:27, Lc 2:14, Lc 8:31, Rm 1:1, Rm 10:12, 1Co 11:3, 1Co 12:5, 2Co 1:3, 2Co 4:5, Ep 1:3, Ep 3:21, Ep 4:5, Ep 6:9, Col 3:17, 1Tm 1:12, He 13:21, 1P 4:11, Ap 1:6, Ap 10:2
1:12 Ph 4:1, 1Co 4:14, 1P 2:11, Ph 1:5, Ph 1:27, Ph 1:29, Ph 3:13-14, Pr 10:16, Pr 13:4, Mt 11:12, Mt 11:29, Lc 13:23-24, Jn 6:27-29, Rm 2:7, 1Co 9:24-27, 1Co 15:58, Ga 6:7-9, 1Th 1:3, He 4:11, He 6:10-11, He 12:1, 2P 1:5-10, 2P 3:18, Ph 2:19, Rm 13:11-14, 1Co 9:20-23, 2Tm 2:10, Esd 10:3, Ps 2:11, Ps 119:120, Es 66:2, Es 66:5, Ac 9:6, Ac 16:29, 1Co 2:3, 2Co 7:15, Ep 6:5, He 4:1, He 12:28-29
Réciproques : Lv 20:7, Js 24:31, Jg 2:7, 1S 14:45, 2S 5:24, 1Ch 14:15, 1Ch 22:16, Ne 7:5, Ps 57:2, Ps 63:8, Ps 80:18, Ps 99:1, Ct 1:4, Ez 36:27, Ez 37:24, Jl 2:1, Ag 1:14, Mt 26:35, Mc 14:38, Lc 8:47, Ac 5:11, Ac 7:23, Rm 3:12, Rm 11:20, 1Co 4:8, 2Co 2:9, 2Co 7:11, Ga 4:18, Ep 6:6, 2Th 3:4, 2Th 3:14, He 13:17, Jc 1:16, 1P 1:17
1:13 2Ch 30:12, Es 26:12, Jr 31:33, Jr 32:38, Jn 3:27, Ac 11:21, 2Co 3:5, He 13:21, Jc 1:16-18, 1R 8:58, 1Ch 29:14-18, Esd 1:1, Esd 1:5, Esd 7:27, Ne 2:4, Ps 110:3, Ps 119:36, Ps 141:4, Pr 21:1, Jn 6:45, Jn 6:65, Ep 2:4-5, 2Th 2:13-14, Tt 3:4-5, 1P 1:3, Lc 12:32, Rm 9:11, Rm 9:16, Ep 1:5, Ep 1:9, Ep 1:11, Ep 2:8, 2Th 1:11, 2Tm 1:9
Réciproques : Lv 20:7, Dt 30:8, Jg 5:2, 1S 14:45, 1Ch 14:15, 1Ch 22:16, Esd 7:13, Ne 2:18, Ne 4:6, Ne 7:5, Jb 33:29, Ps 51:18, Ps 63:8, Ps 80:18, Ps 119:35, Ps 119:112, Ps 119:176, Pr 16:1, Ct 1:4, Ct 5:4, Jr 31:18, Ez 36:27, Ez 37:24, Os 14:8, Ag 1:14, Mt 13:33, Lc 13:24, Jn 1:13, Jn 3:21, Jn 6:27, Ac 7:23, Ac 16:14, Rm 3:12, Rm 7:18, 1Co 12:6, 1Co 15:10, 2Co 8:3, Ep 1:19, Ep 2:10, Ph 1:6, Col 1:29, 1Th 1:5
1:14 Ph 2:3, Ex 16:7-8, Nb 14:27, Ps 106:25, Mt 20:11, Mc 14:5, Ac 6:1, 1Co 10:10, Jc 5:9, 1P 4:9, Jud 1:16, Pr 13:10, Pr 15:17-18, Mc 9:33-34, Ac 15:2, Ac 15:7, Ac 15:39, Rm 12:18, Rm 14:1, Rm 16:17, 1Co 1:10-12, 1Co 3:3-5, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:26, Ep 4:31-32, 1Th 5:13, 1Th 5:15, 1Tm 6:3-5, He 12:14, Jc 1:20, Jc 3:14-18, Jc 4:1, 1P 3:11
Réciproques : Gn 13:7, Gn 13:8, Ex 15:24, Nb 12:2, Es 11:9, Lc 9:46, Jn 7:12, 1Co 1:11, 1Co 6:6, 1Tm 6:4, 2Tm 2:24, Tt 2:8
1:15 Lc 1:6, 1Co 1:8, Ep 5:27, 1Th 5:23, 1Tm 3:2, 1Tm 3:10, 1Tm 5:7, Tt 1:6, 2P 3:14, Mt 10:16, Rm 16:19, He 7:26, Ph 1:10, Mt 5:45, Mt 5:48, Lc 6:35, 2Co 6:17, Ep 5:1-2, Ep 5:7, 1P 1:14-17, 1P 2:9, 1Jn 3:1-3, 1Tm 5:14, 1Tm 5:20, Tt 2:10, Tt 2:15, Ap 3:9, Dt 32:5, Ps 122:5, Mt 17:17, Ac 20:30, 1P 2:12, Es 60:1, Mt 5:14-16, Jn 5:35, Ep 5:8
Réciproques : Gn 7:1, Gn 13:7, Gn 37:9, Gn 39:3, Ex 34:35, Ex 37:17, Ex 39:37, Lv 24:2, Nb 14:2, Dt 2:4, 1S 25:7, 1S 25:15, 1Ch 28:8, 1Ch 29:9, Ps 125:5, Pr 2:15, Pr 4:18, Ct 2:2, Es 11:9, Es 62:1, Dn 6:4, Mt 5:9, Mt 5:16, Mt 25:1, Mc 4:21, Lc 3:14, Lc 8:16, Lc 11:33, Lc 12:35, Jn 4:36, Rm 2:19, 1Co 5:10, 1Co 6:6, 2Co 6:14, Ga 3:26, Ep 1:4, 1Tm 4:15, 1Tm 6:14, 1P 1:15, 2Jn 1:8, Ap 1:20
1:16 Ph 1:27, Ps 40:9, Ps 71:17, Mt 10:27, Lc 12:8, Rm 10:8-16, Ap 22:17, Jn 6:63, Jn 6:68, Ac 13:26, 2Tm 2:15-17, He 4:12, 1P 1:23, 1Jn 1:1, Ph 1:26, 2Co 1:14, 1Th 2:19, Es 49:4, 1Co 9:26, Ga 2:2, Ga 4:11, 1Th 3:5
Réciproques : Gn 7:1, Gn 39:3, Lv 24:2, 1Ch 28:8, Ct 2:2, Es 62:1, Dn 12:3, Mt 5:9, Mt 5:16, Mt 25:1, Mc 4:21, Lc 8:16, Lc 11:33, Jn 4:36, 1Co 1:8, 1Co 9:24, 1Co 15:58, Ph 2:2, Ph 4:1, Col 1:29, 1Th 5:12, 1Th 5:23, 1Tm 4:15, 1Tm 5:17, Tt 2:10, He 12:1, He 13:17, 1P 1:15, 1P 2:9, 1P 2:12, 2Jn 1:8, Ap 1:20, Ap 2:3
1:17 Ph 2:30, Ph 1:20, Ac 20:24, Ac 21:13, 2Co 12:15, 1Th 2:8, 2Tm 4:6, 1Jn 3:16, Ph 4:18, Rm 12:1, Rm 15:16, He 13:15-16, 1P 2:5, 2Co 7:4, Col 1:24, 1Th 3:7-9
Réciproques : Ex 29:40, Lv 2:9, Lv 8:23, Nb 15:5, Nb 28:7, Jg 16:30, 2S 23:16, Ne 6:11, Ps 96:8, Es 53:12, Es 60:6, Es 66:20, Ez 43:27, Dn 12:3, Ml 3:3, Mt 5:12, Lc 15:6, Ac 16:25, Rm 5:3, Rm 12:15, Rm 14:8, 1Co 13:6, 2Co 4:12, 2Co 11:23, 2Co 12:10, Ga 4:19, Ph 3:1, He 1:14, Jc 1:2, Ap 6:9, Ap 14:13
1:18 Ph 3:1, Ph 4:4, Ep 3:13, Jc 1:2-4
Réciproques : Rm 5:3, Rm 12:15, 1Co 13:6, 2Co 12:10, Col 1:24
1:19 Ph 2:24, Jr 17:5, Mt 12:21, Rm 15:12, Ep 1:13, 2Tm 1:12, Jc 4:15, 1P 1:21, Ph 2:23, Ph 2:25, Ph 1:1, Rm 16:21, 1Co 4:17, Ep 6:21-22, Col 4:8-9, 1Th 3:2, 1Th 3:6, Ph 2:28, 1Th 3:6-8, 2Th 1:3, Phm 1:5-7, 3Jn 1:3-4
Réciproques : Jr 36:8, Mt 9:37, Ac 16:1, Ac 18:21, Ac 20:4, 1Co 16:10, 2Co 1:1, 2Co 12:18, Ph 2:12, Col 1:7, 1Th 5:12, 1Tm 1:2
1:20 Ph 2:2, Ph 2:22, Ps 55:13, Pr 31:29, Jn 10:13, Jn 12:6, 1Co 1:10-11, Col 4:11, 1Tm 1:2, 2Tm 1:5, 1S 18:1, 1S 18:3
Réciproques : Ne 5:16, 2Co 8:16, 2Co 8:22, Ph 4:3, 1Th 2:8
1:21 Ph 2:4, Es 56:11, Ml 1:10, Mt 16:24, Lc 9:57-62, Lc 14:26, Ac 13:13, Ac 15:38, 1Co 10:24, 1Co 10:33, 1Co 13:5, 2Tm 1:15, 2Tm 3:2, 2Tm 4:10, 2Tm 4:16, Ph 1:20-21, 2Co 1:5, 2Co 5:14-15
Réciproques : Ex 4:14, Ex 36:5, Jg 5:16, Jg 8:6, 2S 3:21, 2R 12:6, Ne 5:16, Os 10:1, Ag 1:4, Lc 10:2, Jn 6:26, Rm 16:18, Ga 4:17, Ph 3:19
1:22 Ac 16:3-12, 2Co 2:9, 2Co 8:8, 2Co 8:22, 2Co 8:24, Ph 2:20, 1Co 4:17, 1Tm 1:2, 1Tm 1:18, 2Tm 1:2, Tt 1:4
Réciproques : 2R 3:11, Pr 15:20, Rm 1:9, Rm 16:10, Ga 1:2, 2Tm 3:10
1:23 1S 22:3
Réciproques : Ph 2:19
1:24 Ph 2:19, Ph 1:25-26, Rm 15:28-29, Phm 1:22, 2Jn 1:12, 3Jn 1:14
Réciproques : 1S 22:3, Ph 1:27, 1Tm 1:3
1:25 Ph 4:18, 2Co 2:13, 2Co 8:22, Phm 1:1, Ph 4:3, 1Co 3:9, 2Co 8:23, Col 1:7, Col 4:11, 1Th 3:2, Phm 1:1, Phm 1:24, 2Tm 2:3-4, Phm 1:2, Pr 25:13, Jn 17:18, 2Co 8:23, He 3:1, Ph 4:18, 2Co 11:7-9
Réciproques : Lc 10:2, 2Co 9:12, 2Co 11:9, Ep 6:22, Ph 2:19, Col 4:7, 1Th 2:8, He 1:14
1:26 Ph 1:3, Ph 1:8, Ph 4:1, 2S 13:39, Rm 1:11, 2Co 9:14, Jb 9:27, Ps 69:20, Pr 12:25, Es 61:3, Mt 11:28, Mt 26:37, Rm 9:2, 1P 1:6, 2S 24:17, Jn 11:35-36, Ac 21:13, Rm 12:15, 1Co 12:26, Ga 6:2, Ep 3:13
Réciproques : Dt 12:20, 2R 13:14, Ps 41:3, Ph 2:28, Ph 4:18, 1Th 2:8, 2Tm 1:4, 2Tm 4:20
1:27 Ph 2:30, 2R 20:1, Ps 107:18, Ec 9:1-2, Jn 11:3-4, Ac 9:37, Jb 5:19, Ps 30:1-3, Ps 30:10, Ps 30:11, Ps 34:19, Ps 103:3-4, Ps 107:19-22, Es 38:17, Es 43:2, Ac 9:39-41, Es 27:8, Jr 8:18, Jr 10:24, Jr 45:3, Ha 3:2, 1Co 10:13, 2Co 2:7
Réciproques : Ps 13:2, Ps 41:3, Ph 2:28, 2Tm 4:20, 3Jn 1:2
1:28 Ph 2:26, Gn 45:27-28, Gn 46:29-30, Gn 48:11, Jn 16:22, Ac 20:38, 2Tm 1:4, Ph 2:27, 2Co 2:3, 1Jn 1:3-4
Réciproques : Rm 12:15, 1Co 16:18, 2Co 7:13, Ph 2:19, Col 4:8
1:29 Mt 10:40-41, Lc 9:5, Jn 13:20, Rm 16:2, 1Co 16:10, 2Co 7:2, Col 4:10, 3Jn 1:10, Es 52:7, Lc 2:10-11, Ac 2:46, Ac 8:8, Rm 10:15, Ep 4:9-12, 2Co 10:18, 1Th 5:12, He 13:17, Ac 28:10, 1Co 16:18, 1Tm 5:17
Réciproques : Ac 15:26, Rm 14:1, Ga 2:2
1:30 1Co 15:53, 1Co 16:10, Ph 2:17, Ph 2:27, Ph 1:19-20, Mt 25:36-40, Ac 20:24, Rm 16:4, 2Co 12:15, Ap 12:11, Ph 4:10, Ph 4:18, 1Co 16:17, Phm 1:13
Réciproques : Ex 18:18, Jg 11:36, Jg 16:30, 1S 19:5, 2R 20:1, Ne 6:11, Est 4:13, Est 4:16, Lc 10:2, Ac 15:26, Rm 14:8, 1Co 15:58, 2Co 4:12, 1Jn 3:16
1:1 Ph 4:8, 2Co 13:11, Ep 6:10, 1Th 4:1, 1P 3:8, Ph 3:3, Ph 4:4, Dt 12:18, Dt 16:11, 1S 2:1, 1Ch 15:28, 1Ch 16:10, 1Ch 16:31-33, 1Ch 29:22, 2Ch 30:26-27, Ne 8:10, Jb 22:26, Ps 5:11, Ps 32:11, Ps 33:1, Ps 37:4, Ps 42:4, Ps 97:1, Ps 100:1-2, Ps 149:2, Es 12:2-3, Es 41:16, Es 61:10, Es 65:14, Es 66:11-12, Jl 2:23, Ha 3:17-18, So 3:14, So 3:17, Za 10:7, Mt 5:12, Lc 1:47, Rm 5:2-3, Rm 5:11, 1Th 5:16, Jc 1:2, 1P 1:6-8, 1P 4:13, Ph 2:17-18, 2P 1:12-15, 2P 3:1
Réciproques : Ps 35:9, Es 25:9, Es 28:10, Es 29:19, Ag 1:7, Ac 20:20, Rm 12:12, Ga 1:9, Ph 1:26, He 5:12
1:2 Pr 26:11, Es 56:10-11, Mt 7:6, Mt 7:15, Mt 24:10, Ga 5:15, 2Tm 4:14-15, 2P 2:22, Ap 22:15, Ph 3:19, Ps 119:115, Mt 7:22-23, 2Co 11:13, Ga 5:13, 1Tm 1:19, 2Tm 3:1-6, 2Tm 4:3-4, Tt 1:16, 2P 2:18-20, Jud 1:4, Jud 1:10-13, Ap 21:8, Ph 3:3, Rm 2:28, Ga 2:3-4, Ga 5:1-3, Ga 5:6, Ap 2:9, Ap 3:9
Réciproques : Dt 23:18, 2R 8:13, Ps 22:16, Jr 27:14, Jl 3:14, Mt 10:17, Mt 15:26, Ac 15:1, Rm 16:17, Col 2:8, Tt 1:10, 2P 3:17
1:3 Gn 17:5-11, Dt 10:16, Dt 30:6, Jr 4:4, Jr 9:26, Rm 2:25-29, Rm 4:11-12, Col 2:11, Ml 1:11, Jn 4:23-24, Rm 1:9, Rm 7:6, Rm 8:15, Rm 8:26, Rm 8:27, Ep 6:18, Jud 1:20, Ph 3:7-9, Ps 105:3, Es 45:25, Jr 9:23-24, 1Co 1:29-31, Ga 6:13-14, Ph 3:4-6, 1P 1:23-25
Réciproques : Gn 17:10, Lv 23:40, Lv 26:41, Dt 27:7, Jg 9:19, 1S 2:1, 1S 14:6, 1Ch 15:25, 2Ch 6:41, Ps 32:11, Ps 106:5, Ps 149:2, Ct 1:4, Ct 8:1, Es 25:9, Es 27:6, Es 41:16, Jr 4:2, Jr 31:31, Ez 28:10, Jl 2:23, Lc 1:33, Lc 1:46, Jn 1:47, Jn 3:10, Ac 7:51, Ac 8:39, Ac 10:35, Ac 15:1, Ac 15:31, Rm 2:17, Rm 2:26, Rm 2:29, Rm 3:30, Rm 5:11, Rm 7:25, Rm 9:7, Rm 14:17, Rm 16:17, 1Co 1:31, 1Co 10:18, 1Co 15:31, 2Co 10:17, 2Co 11:17, 2Co 11:21, Ga 6:16, Ep 2:11, Ph 1:26, Ph 2:1, Ph 3:1, Ph 3:2, Tt 1:10, Jc 1:9, 1P 1:6, 1P 1:8, Ap 19:7, Ap 19:10
1:4 2Co 11:18-22
Réciproques : Ne 8:10, Es 55:2, Lc 8:18, Lc 15:29, Lc 18:9, 2Co 10:5, Ga 1:14, Ph 3:3, Ph 3:7
1:5 Gn 17:12, Lc 2:21, Jn 7:21-24, Ac 22:3, 2Co 11:22, Rm 11:1, Gn 14:13, Gn 40:15, Gn 41:12, 1S 4:6, Jon 1:9, Ac 6:1, 2Co 11:22, Ac 23:6, Ac 26:4-5
Réciproques : Gn 49:27, Lv 12:3, 2Ch 11:3, Jr 34:9, Lc 1:59, Lc 5:38, Lc 18:10, Jn 1:24, Ac 15:5, Rm 7:9, 2Co 9:1
1:6 2S 21:2, 2R 10:16, Ac 21:20, Rm 10:2, Ga 1:13-14, Ac 8:3, Ac 9:1-19, Ac 22:3-4, Ac 26:9-10, 1Co 15:9, 1Tm 1:13, Mt 5:20, Mt 23:25, Mc 10:20-21, Lc 1:6, Ac 26:5, Rm 7:9, Rm 9:31-32, Rm 10:2-5
Réciproques : Lv 13:16, Jg 6:30, Ec 7:16, Ct 5:7, Mt 19:20, Lc 15:7, Lc 18:11, Lc 18:21, Jn 1:24, Jn 16:2, Ac 13:39, Rm 1:1, 2Co 9:1, Ga 3:21, Ph 3:9
1:7 Ph 3:4-6, Ph 3:8-10, Gn 19:17, Gn 19:26, Jb 2:4, Pr 13:8, Pr 23:23, Mt 13:44-46, Mt 16:26, Lc 14:26, Lc 14:33, Lc 16:8, Lc 17:31-33, Ac 27:18-19, Ac 27:38, Ga 2:15-16, Ga 5:2-5
Réciproques : 2R 7:15, Ps 40:16, Ps 45:16, Ps 145:7, Ec 3:6, Ct 8:1, Es 2:20, Jr 41:8, Jon 1:5, Za 3:4, Mt 10:37, Mt 22:42, Mc 8:34, Mc 8:36, Mc 9:47, Mc 10:28, Mc 10:50, Mc 13:15, Lc 5:11, Lc 9:29, Lc 15:7, Lc 18:28, Jn 6:54, Jn 14:15, Jn 16:10, Ac 27:32, Rm 1:1, 2Co 3:10, 2Co 5:16, 2Co 5:17, Ga 4:12, Ga 6:14, Ph 3:3, Col 3:11, 1P 2:7
1:8 Nb 14:30, Ps 126:6, Lc 11:20, 1Co 9:10, 1Jn 2:19, Ac 20:24, Rm 8:18, Ph 3:10, Es 53:11, Jr 9:23-24, Mt 11:25-27, Mt 16:16-17, Lc 10:21-22, Jn 14:7, Jn 14:20, Jn 16:3, Jn 17:3, Jn 17:8, 1Co 2:2, 2Co 4:4, 2Co 4:6, Ga 1:16, Ep 1:17-18, Ep 3:8-9, Ep 3:18, Ep 3:19, Col 2:2-3, 1P 2:7, 2P 1:3, 2P 3:18, 1Jn 5:20, Lc 1:43, Lc 20:42-44, Jn 20:13, Jn 20:28, Ph 3:7, Mt 19:27-29, 1Co 4:9-13, 2Co 11:23-27, 2Tm 4:6, 1R 14:10, 2R 9:37, Jb 20:7, Ml 2:3, Mt 13:44-46, He 3:14, 1Jn 1:3
Réciproques : Gn 47:19, Ex 37:9, Nb 6:9, Nb 18:30, Nb 24:11, Js 5:14, 2R 7:15, 2Ch 30:22, Jb 2:4, Jb 9:31, Ps 8:1, Ps 45:11, Ps 45:16, Ps 73:25, Ps 148:13, Pr 3:14, Pr 4:7, Pr 8:11, Pr 8:18, Pr 8:35, Pr 23:23, Ec 3:6, Ec 7:12, Ct 1:16, Ct 5:16, Ct 8:1, Es 2:20, Es 45:17, Es 51:7, Os 2:20, Jon 1:5, Mt 18:8, Mt 19:29, Mt 22:44, Mc 1:18, Mc 9:47, Mc 10:30, Mc 13:15, Lc 2:11, Lc 5:11, Lc 9:29, Lc 14:26, Lc 14:33, Lc 17:10, Lc 17:31, Lc 18:23, Jn 10:14, Jn 13:13, Ac 27:18, Rm 7:17, 1Co 12:31, 2Co 5:16, Ga 4:12, Ga 6:14, Ep 4:5, Ep 4:13, Ph 3:13, Ph 4:11, 2Tm 1:12, He 7:14, Jc 1:10
1:9 Gn 7:23, Dt 19:3-4, He 6:18, 1P 3:19-20, Rm 8:1, Rm 16:7, 1Co 1:30, 2Co 5:17, Ph 3:6, 1R 8:46, 2Ch 32:25, 2Ch 32:31, Jb 9:28-31, Jb 10:14-15, Jb 15:14-16, Jb 42:5-6, Ps 14:3, Ps 19:12, Ps 130:3-4, Ps 143:2, Ec 7:20, Es 6:5, Es 53:6, Es 64:5-6, Mt 9:13, Rm 9:31-32, Rm 10:1-3, Rm 10:5, 2Tm 1:9, Tt 3:5, Jc 3:2, 1Jn 1:8-10, Dt 27:26, Lc 10:25-29, Rm 3:19-20, Rm 4:13-15, Rm 7:5-13, Rm 8:3, Rm 10:4-5, Ga 3:10-13, Ga 3:21, Ga 3:22, Jc 2:9-11, 1Jn 3:4, Ps 71:15-16, Es 45:24-25, Es 46:13, Es 53:11, Jr 23:6, Jr 33:16, Dn 9:24, Jn 16:8-11, Rm 1:17, Rm 3:21-22, Rm 4:5-6, Rm 4:13, Rm 5:21, Rm 9:30, Rm 10:3, Rm 10:6, Rm 10:10, 1Co 1:30, 2Co 5:21, Ga 2:16, Ga 3:11, 2P 1:1
Réciproques : Gn 6:9, Gn 47:19, Nb 6:9, Nb 18:30, Dt 33:27, Js 2:19, Jb 9:31, Ps 24:5, Ps 40:10, Ps 89:16, Ps 98:2, Pr 3:14, Pr 8:11, Pr 8:18, Pr 10:2, Ct 1:16, Es 42:21, Es 45:17, Es 54:17, Es 61:10, Ez 33:13, Dn 7:9, Mt 5:20, Mt 6:33, Mt 18:8, Lc 17:10, Rm 3:28, Rm 4:2, Rm 4:11, Rm 4:14, Rm 5:1, Rm 5:17, Rm 7:17, Rm 8:10, Rm 14:17, 2Co 3:9, Ga 5:5, Ga 6:14, Ep 1:6, 2Th 1:12, He 11:7, 1Jn 5:20
1:10 Ph 3:8, 1Jn 2:3, 1Jn 2:5, Jn 5:21-29, Jn 10:18, Jn 11:25-26, Ac 2:31-38, Rm 6:4-11, Rm 8:10-11, 1Co 15:21-23, 2Co 1:10, 2Co 4:10-13, 2Co 13:4, Ep 1:19-21, Col 2:13, Col 3:1, 1Th 4:14-15, 1P 1:3, 1P 4:1-2, Ap 1:18, Mt 20:23, Rm 6:3-5, Rm 8:17, Rm 8:29, 2Co 1:5, Ga 2:20, Col 1:24, 2Tm 2:11-12, 1P 4:13-14
Réciproques : Es 26:19, Es 51:7, Mc 6:54, Mc 8:34, Rm 6:5, 1Co 6:14, 1Co 15:43, Ep 1:20, 2Tm 1:8, 2Tm 1:12, He 12:1, 1Jn 1:3
1:11 Ps 49:7, Ac 27:12, Rm 11:14, 1Co 9:22, 1Co 9:27, 2Co 11:3, 1Th 3:5, 2Th 2:3, Lc 14:14, Lc 20:35-36, Jn 11:24, Ac 23:6, Ac 26:7, He 11:35
Réciproques : Rm 6:5, 1Co 6:14, 2Co 4:10
1:12 Ph 3:13, Ph 3:16, Ps 119:5, Ps 119:173-176, Rm 7:19-24, Ga 5:17, 1Tm 6:12, Jc 3:2, Jb 17:9, Ps 138:8, Pr 4:18, 1Co 13:10, 2Co 7:1, 2Co 13:9, Ep 4:12, He 12:23, He 13:21, 1P 5:10, 2P 1:5-8, 2P 3:18, Ph 3:14, Ps 42:1, Ps 63:1-3, Ps 63:8, Ps 84:2, Ps 94:15, Es 51:1, Os 6:3, 1Th 5:15, 1Tm 5:10, 1Tm 6:11, He 12:14, 1P 3:11-13, Ph 3:14, 1Tm 6:12, Ps 110:2-3, Ac 9:3-6, Ac 9:15, Ep 1:4, 2Th 2:13
Réciproques : Dt 18:13, 1R 8:61, Jb 2:3, Jb 9:20, Ps 101:6, Pr 21:21, Mt 5:48, Mt 19:21, Mt 26:41, Jn 1:43, Rm 7:15, Rm 7:18, 1Co 2:6, 1Co 13:12, Ph 3:15, Col 4:12, He 6:1, Jc 1:4
1:13 Ph 3:8, Ph 3:12, Ph 1:18-21, Ph 4:11-13, Ps 27:4, Lc 10:42, 2P 3:8, Ps 45:10, Lc 9:62, 2Co 5:16, He 6:1, Ph 2:12, Rm 15:23-29, 1Co 9:24-27, He 12:1-2
Réciproques : Gn 19:17, Js 18:3, Ps 19:5, Ps 119:40, Es 51:1, Es 64:5, Ez 46:9, Os 6:3, So 2:3, Lc 8:15, Lc 18:22, Ac 20:24, 1Th 4:10, 2Tm 4:7, Ap 2:4
1:14 Lc 16:16, 2Co 4:17-18, 2Co 5:1, 2Tm 4:7-8, Ap 3:21, Rm 8:28-30, Rm 9:23-24, 1Th 2:12, 2Th 2:13-14, He 3:1, 1P 1:3-4, 1P 1:13, 1P 5:10, 2P 1:3
Réciproques : Gn 19:17, Js 18:3, Ps 19:5, Ps 119:40, Ez 46:9, So 2:3, Lc 9:51, 1Co 9:24, Ep 1:18, Ep 4:1, Ph 2:12, Ph 3:12, 1Th 4:1, 2Th 1:11, 1Tm 6:19, Jc 1:9, 1P 1:15, 1P 2:9
1:15 Rm 15:1, 1Co 2:6, 1Co 14:20, Col 1:28, Col 4:12, 2Tm 3:17, He 5:14, Jc 1:4, 1Jn 2:5, Ph 3:12-14, Ga 5:10, Ps 25:8-9, Pr 2:3-6, Pr 3:5-6, Es 35:8, Lc 11:13, Jn 7:17, Jc 1:5
Réciproques : Ex 36:10, Dt 18:13, Jn 17:23, Rm 12:6, 1Co 14:6, Ph 1:9, Ph 2:2, He 6:11
1:16 Ga 5:7, He 10:38-39, 2P 2:10-20, Ap 2:4-5, Ap 3:3, Rm 12:16, Rm 15:5, Ga 6:16, Ep 5:2-8, Col 2:6, Ph 1:27, Ph 2:2, Ph 4:2
Réciproques : Jn 7:17, Ac 13:43, Rm 13:13, 1Co 1:10, 2Co 13:11, Ph 1:9, Ph 3:12, 1Th 5:21, 1Tm 4:6, He 10:32, 1P 3:8, 2Jn 1:8
1:17 Ph 4:9, 1Co 4:16, 1Co 10:32-33, 1Co 11:1, 1Th 1:6, 1Th 2:10-14, 2Th 3:7, 2Th 3:9, 1Tm 4:12, He 13:7, 1P 5:3, Ps 37:37, Rm 16:17, 2Th 3:14
Réciproques : Mt 5:19, Rm 6:4, Ep 4:1, 3Jn 1:11
1:18 Es 8:11, Dn 4:37, Ga 2:14, Ep 4:17, 2Th 3:11, 2P 2:10, Jud 1:13, 1Co 6:9, Ga 5:21, Ep 5:5-6, 1Th 4:6, Ph 1:4, Ps 119:136, Jr 9:1, Jr 13:17, Lc 19:41, Ac 20:19, Ac 20:30, Ac 20:31, Rm 9:2, 2Co 2:4, 2Co 11:29, Ph 1:15-16, 1Co 1:18, Ga 1:7, Ga 2:21, Ga 6:12
Réciproques : Gn 25:34, Lv 11:5, Lv 11:16, Lv 11:20, Lv 13:8, 1S 15:35, 2R 8:11, Ps 10:18, Ps 119:53, Ez 33:9, Mt 5:19, Mt 13:38, Lc 12:45, Rm 6:4, Rm 8:5, 1Co 13:6, 1Co 16:9, 2Co 11:3, 2Co 12:21, Ph 1:27, 1Tm 1:19, 1Tm 5:15, 2Tm 3:4, He 13:17
1:19 Mt 25:41, Lc 12:45-46, 2Co 11:15, 2Th 2:8, 2Th 2:12, He 6:6-8, 2P 2:1, 2P 2:3, 2P 2:17, Jud 1:4, Jud 1:13, Ap 19:20, Ap 20:9-10, Ap 21:8, Ap 22:15, Ph 2:21, 1S 2:11-16, 1S 2:29, Es 56:10-12, Ez 13:19, Ez 34:3, Mi 3:5, Mi 3:11, Ml 1:12, Lc 12:19, Lc 16:19, Rm 16:18, 1Tm 6:5, 2Tm 3:4, Tt 1:11-12, 2P 2:13, Jud 1:12, Ps 52:1, Os 4:7, Ha 2:15-16, Lc 18:4, 1Co 5:2, 1Co 5:6, 2Co 11:12, Ga 6:13, Jc 4:16, 2P 2:18-19, Jud 1:13, Jud 1:16, Ap 18:7, Ps 4:6-7, Ps 17:14, Mt 16:23, Rm 8:5-7, 1Co 3:3, 2P 2:3
Réciproques : Gn 25:34, Ex 20:3, Ex 20:17, Lv 11:5, Lv 11:16, Lv 11:20, Lv 11:29, Lv 13:8, Nb 11:5, Dt 14:19, Jg 5:16, Jg 18:20, 1S 2:15, 1S 2:23, 2S 16:22, Ps 10:18, Ps 119:25, Pr 23:2, Pr 23:21, Ec 7:2, Es 56:11, Jr 6:15, Jr 8:12, Jr 44:17, Ez 33:9, Os 7:14, Mi 2:11, Mt 7:13, Mt 13:38, Mt 24:49, Mc 8:33, Lc 16:8, Lc 16:25, Jn 6:26, Jn 8:23, Rm 6:21, 2Co 11:3, 2Co 11:20, 2Co 12:21, Ph 3:2, Col 3:2, 2Th 1:9, 1Tm 1:19, 1Tm 5:15, Jc 3:15, 2P 2:20, 2P 3:16, Ap 17:5
1:20 Ph 1:18-21, Ps 16:11, Ps 17:15, Ps 73:24-26, Pr 15:24, Mt 6:19-21, Mt 19:21, Lc 12:21, Lc 12:32-34, Lc 14:14, 2Co 4:18, 2Co 5:1, 2Co 5:8, Ep 2:6, Ep 2:19, Col 1:5, Col 3:1-3, He 10:34-35, 1P 1:3-4, Es 26:1-2, Ga 4:26, Ep 2:19, He 12:22, Ap 21:10-27, Ac 1:11, 1Th 4:16, 2Th 1:7-8, Ap 1:7, Ph 1:10, 1Co 1:7, 1Th 1:10, 2Tm 4:8, Tt 2:13, He 9:28, 2P 3:12-14
Réciproques : 1S 8:20, Ps 84:10, Lc 12:34, Jn 6:39, Jn 11:25, Ac 5:31, Rm 8:23, 1Co 15:42, 1Co 15:43, 1Co 15:48, 2Co 5:6, Ph 4:1, 1Th 4:14, 2Th 3:5, He 11:10, He 11:16, He 13:14, 1P 1:15, 1P 3:2, 2P 3:11, 2P 3:14
1:21 1Co 15:42-44, 1Co 15:48-54, Mt 17:2, Col 3:4, 1Jn 3:2, Ap 1:13-20, Es 25:8, Es 26:19, Os 13:14, Mt 22:29, Mt 28:18, Jn 5:25-29, Jn 11:24-26, 1Co 15:25-27, 1Co 15:53-56, Ep 1:19-20, Ap 1:8, Ap 1:18, Ap 20:11-15
Réciproques : Gn 18:14, Lv 11:33, Lv 15:12, Jb 14:14, Jb 19:26, Ps 17:15, Ps 18:39, Ps 47:3, Ct 1:11, Mc 5:41, Mc 9:2, Mc 10:27, Mc 12:24, Lc 1:37, Lc 9:31, Lc 20:36, Jn 5:19, Jn 5:28, Jn 6:39, Jn 11:25, Jn 11:39, Jn 11:44, Ac 24:15, Ac 26:8, Rm 8:11, Rm 8:23, Rm 8:29, 1Co 6:14, 1Co 15:28, 1Co 15:35, 1Co 15:43, 1Co 15:45, 1Co 15:51, 2Co 5:6, Ph 4:1, Col 3:1, 1Th 4:14, 2Th 3:5, 2Tm 1:12, Tt 2:13, He 2:18, He 6:2, He 7:25, He 9:28, 2P 1:16
1:1 Ph 3:20-21, 2P 3:11-14, Ph 1:8, Ph 2:26, Ph 2:16, 2Co 1:14, 1Th 2:19-20, 1Th 3:9, Ph 1:27, Ps 27:14, Ps 125:1, Mt 10:22, Jn 8:31, Jn 15:3-4, Ac 2:42, Ac 11:23, Ac 14:22, Rm 2:7, 1Co 15:58, 1Co 16:13, Ga 5:1, Ep 6:10-18, Col 4:12, 1Th 3:8, 1Th 3:13, 2Th 2:15, 2Tm 2:1, He 3:14, He 4:14, He 10:23, He 10:35, He 10:36, 2P 3:17, Jud 1:20-21, Jud 1:24, Jud 1:25, Ap 3:10-11
Réciproques : 1Ch 29:9, Jb 31:36, Lc 15:6, Ac 13:43, Rm 1:11, Rm 16:8, 1Co 10:14, 2Co 9:14, 2Co 12:14, 2Co 12:19, Ph 1:4, Ph 1:14, Ph 2:12, 1Th 2:8, 2Tm 1:2, Phm 1:20, He 13:17, Jc 1:16
1:2 Ph 2:2-3, Ph 3:16, Gn 45:24, Ps 133:1-3, Mc 9:50, Rm 12:16-18, 1Co 1:10, Ep 4:1-8, 1Th 5:13, He 12:14, Jc 3:17-18, 1P 3:8-11
Réciproques : Mt 5:9, Rm 15:5, 2Co 13:11, Ph 4:3
1:3 Ph 4:2, Rm 12:1, Phm 1:8-9, Ph 2:20-25, Col 1:7, Ph 1:27, Ac 9:36-41, Ac 16:14-18, Rm 16:2-4, Rm 16:9, Rm 16:12, 1Tm 5:9-10, Ex 32:32, Ps 69:28, Es 4:3, Ez 13:9, Dn 12:1, Lc 10:20, Ap 3:5, Ap 13:8, Ap 17:8, Ap 20:12, Ap 20:15, Ap 21:27
Réciproques : Ex 32:33, Ex 35:25, Nb 3:40, Jg 15:14, 1Ch 22:17, Esd 8:20, Ne 3:12, Ps 87:6, Pr 22:1, Lc 5:7, Jn 10:3, 1Co 16:16, 2Co 8:23, Ph 2:25, Col 4:11, 1Tm 5:17, Phm 1:1, Phm 1:24, He 12:23, 3Jn 1:8, Ap 2:3
1:4 Ph 3:1, Rm 12:12, Ps 34:1-2, Ps 145:1-2, Ps 146:2, Mt 5:12, Ac 5:41, Ac 16:25, Rm 5:2-3, 1Th 5:16-18, Jc 1:2-4, 1P 4:13, Ph 3:1, 2Co 13:1-2, Ga 1:8
Réciproques : Lv 10:19, Lv 23:40, Dt 12:7, Dt 16:11, Dt 26:11, Dt 27:7, 1S 2:1, 1R 8:66, 1Ch 15:25, 2Ch 6:41, 2Ch 7:10, 2Ch 29:30, 2Ch 30:21, Esd 6:16, Ne 12:27, Ps 9:2, Ps 32:11, Ps 33:1, Ps 64:10, Ps 89:16, Ps 90:14, Ps 97:12, Ps 100:2, Ps 104:34, Ec 3:12, Ec 3:22, Ct 1:4, Es 9:3, Es 29:19, Es 58:14, Es 61:10, Jl 2:23, Ha 3:18, Za 2:10, Za 10:7, Lc 1:46, Ac 8:39, Ac 16:34, Rm 5:11, Rm 14:17, 2Co 6:10, 2Co 13:11, Ga 1:9, Ga 5:22, Ph 1:26, Ph 2:18, 1P 1:6, 1P 1:8
1:5 Mt 5:39-42, Mt 6:25, Mt 6:34, Lc 6:29-35, Lc 12:22-30, Lc 21:34, 1Co 6:7, 1Co 7:29-31, 1Co 8:13, 1Co 9:25, Tt 3:2, He 13:5-6, 1P 1:11, Mt 24:48-50, 1Th 5:2-4, 2Th 2:2, He 10:25, Jc 5:8-9, 1P 4:7, 2P 3:8-14, Ap 22:7, Ap 22:20
Réciproques : Gn 23:13, Lv 25:15, Ec 3:22, Ez 30:3, Ez 36:8, So 1:7, So 1:14, Mt 24:44, 1Co 10:11, 1Th 5:6, Ap 3:11
1:6 Dn 3:16, Mt 6:25-33, Mt 10:19, Mt 13:22, Lc 10:41, Lc 12:29, 1Co 7:21, 1Co 7:32, 1P 5:7, Gn 32:7-12, 1S 1:15, 1S 30:6, 2Ch 32:20, 2Ch 33:12-13, Ps 34:5-7, Ps 51:15, Ps 55:17, Ps 55:22, Ps 62:8, Pr 3:5-6, Pr 16:3, Jr 33:3, Mt 7:7-8, Lc 18:1, Lc 18:7, Lc 12:22, Ep 6:18, Col 4:2, 1Th 5:17-18, 1P 4:7, Jud 1:20-21, 1S 7:12, 2Co 1:11, Ep 5:20, Col 3:15, Col 3:17, Pr 15:8, Ct 2:14, Mt 6:8
Réciproques : Gn 20:17, Gn 24:12, Gn 32:9, Lv 25:20, 1S 1:18, 1S 2:1, 1S 8:6, 1R 8:38, Ne 2:4, Ne 11:17, Ps 18:3, Ps 30:8, Ps 37:5, Ps 61:1, Ps 116:2, Ps 142:2, Ec 2:22, Es 32:17, Es 37:15, Jr 11:20, Jr 32:16, Ez 36:37, Dn 6:10, Jl 1:19, Mt 20:32, Mc 4:19, Mc 10:51, Lc 18:41, Lc 21:34, Jn 2:3, Jn 11:41, Ac 10:4, Ac 12:6, Ac 20:36, Rm 1:10, Rm 7:25, Rm 12:12, Ep 5:4, Col 1:3, He 4:16
1:7 Ph 1:2, Nb 6:26, Jb 22:21, Jb 34:29, Ps 29:11, Ps 85:8, Es 26:3, Es 26:12, Es 45:7, Es 48:18, Es 48:22, Es 55:11-12, Es 57:19-21, Jr 33:6, Lc 1:79, Lc 2:14, Jn 14:27, Jn 16:33, Rm 1:7, Rm 5:1, Rm 8:6, Rm 14:17, Rm 15:13, 2Co 13:11, Ga 5:22, Col 3:15, 2Th 3:16, He 13:20, Ap 1:4, Ep 3:19, Ap 2:17, Ne 8:10, Pr 2:11, Pr 4:6, Pr 6:22, 1P 1:4-5, Jud 1:1
Réciproques : Gn 32:9, Lv 26:6, Nb 6:24, 1S 1:18, Ps 18:3, Ps 30:8, Ps 37:5, Ps 37:11, Ps 55:22, Ps 119:165, Ps 142:2, Pr 14:10, Es 37:15, Es 54:13, Jr 32:16, Jl 1:19, Ac 12:6, Rm 2:10, Rm 6:11, Rm 12:12, Ga 6:16, Ph 4:9, Col 3:3, He 4:16
1:8 Ph 3:1, Rm 12:9-21, 1Co 13:4-7, Ga 5:22, Jc 3:17, 2P 1:5-7, Mt 22:16, Jn 7:18, Rm 12:9, 2Co 6:8, Ep 4:25, Ep 5:9, Ep 6:14, 1P 1:22, 1Jn 3:18, Ac 6:3, Rm 12:17, Rm 13:13, 2Co 8:21, 2Co 13:7, 1Th 4:12, 1Tm 2:2, 1Tm 3:4, 1Tm 3:8, 1Tm 3:11, Tt 2:2, Tt 2:7, Tt 3:14, He 13:18, 1P 2:12, Gn 18:19, Dt 16:20, 2S 23:3, Ps 82:2, Pr 11:1, Pr 16:11, Pr 20:7, Es 26:7, Mc 6:20, Lc 2:25, Lc 23:50, Ac 10:22, Tt 1:8, 1Tm 4:12, 1Tm 5:2, Tt 2:14, Jc 1:27, Jc 3:17, 2P 3:1, 1Jn 3:3, 2S 1:23, Ct 5:16, 1Co 13:1-13, 1P 4:8, Ac 6:3, Ac 10:22, Ac 22:12, Col 4:5, 1Th 5:22, 1Tm 3:7, 1Tm 5:10, He 11:2, Rt 3:11, Pr 12:4, Pr 31:10, Pr 31:29, 2P 1:3-4, Pr 31:31, Rm 2:29, Rm 13:3, 1Co 4:5, 2Co 8:18, Lc 16:15, 1Th 5:21, 1Jn 4:1
Réciproques : Gn 23:16, Gn 43:12, Gn 47:16, Dt 21:16, Rt 2:8, Rt 4:4, 1S 25:7, 1R 5:6, 2R 4:7, 2R 10:18, 2Ch 19:11, 2Ch 34:9, Esd 8:25, Est 9:10, Ps 119:4, Pr 3:17, Am 5:14, Mt 5:19, Rm 2:14, 1Co 7:35, 1Co 13:5, Ep 6:10, 1Th 4:4, 1Tm 6:11, 2Tm 2:7, Tt 2:10, Phm 1:6, Jc 1:22, Jc 2:12, 1P 3:8
1:9 Ph 3:17, 1Co 10:31-33, 1Co 11:1, 1Th 1:6, 1Th 2:2-12, 1Th 2:14, 1Th 4:1-8, 2Th 3:6-10, Dt 5:1, Mt 5:19-20, Mt 7:21, Mt 7:24-27, Lc 6:46, Lc 8:21, Jn 2:5, Jn 13:17, Jn 15:14, Ac 9:6, 2Th 3:4, Jc 1:22, 2P 1:10, 1Jn 3:22, Ph 4:7, Rm 15:33, Rm 16:20, 1Co 14:33, 2Co 5:19-20, 2Co 13:11, 1Th 5:23, He 13:20-21, Es 8:10, Es 41:10, Mt 1:23, Mt 28:20, 2Tm 4:22
Réciproques : Gn 26:3, 1S 20:13, 2Ch 19:11, Ps 119:4, Pr 3:17, Ez 18:11, Am 5:14, Rm 12:17, Rm 13:13, 1Th 1:5, 2Th 3:7, 1Tm 6:11, 2Tm 1:13, 1P 3:8, 1P 5:3
1:10 Ph 1:1, Ph 1:3, 2Co 7:6-7, 2Co 11:9, Ga 6:6, Ps 85:6, Os 14:7, 2Co 6:7, Ga 6:10
Réciproques : Rt 2:20, 1Ch 29:9, 2Ch 31:8, Esd 7:27, Mt 25:36, Mc 12:44, Ph 1:26, Ph 2:30, 2Jn 1:4
1:11 1Co 4:11-12, 2Co 6:10, 2Co 8:9, 2Co 11:27, Ph 3:8, Gn 28:20, Ex 2:21, Mt 6:31-34, Lc 3:14, 1Tm 6:6-9, He 10:34, He 13:5-6
Réciproques : Gn 33:11, Est 5:13, Pr 19:23, Jn 21:5, Ac 28:10, Rm 12:16, 1Co 7:21, 2Co 6:4, 2Co 11:9, Ph 3:13, Ph 4:17
1:12 1Co 4:9-13, 2Co 6:4-10, 2Co 10:1, 2Co 10:10, 2Co 11:7, 2Co 11:27, 2Co 12:7-10, Dt 32:10, Ne 9:20, Es 8:11, Jr 31:19, Mt 11:29, Mt 13:52, Ep 4:20-21
Réciproques : Gn 33:11, Ex 2:21, 1R 13:14, Est 5:13, Pr 19:23, Lc 6:25, Ac 28:10, 1Co 4:11, Ph 4:18, He 13:5
1:13 Jn 15:4-5, Jn 15:7, 2Co 3:4-5, 2Co 12:9-10, Ep 3:16, Ep 6:10, Col 1:11, Es 40:29-31, Es 41:10, Es 45:24
Réciproques : Gn 17:1, Gn 18:14, Ex 15:2, Nb 13:30, Dt 11:8, Dt 33:25, Js 14:12, Js 17:13, Jg 1:19, Jg 7:11, 1S 2:4, 1S 15:29, 1S 17:45, 2S 22:30, 2S 22:33, 1R 13:14, 1Ch 16:28, 1Ch 22:16, 1Ch 29:12, Ne 6:9, Ps 18:1, Ps 27:1, Ps 27:14, Ps 43:2, Ps 44:5, Ps 68:35, Ps 71:16, Ps 81:1, Ps 84:5, Ps 86:16, Ps 89:17, Ps 119:8, Ps 119:28, Ps 119:173, Ps 138:3, Pr 10:29, Es 26:4, Dn 10:18, Os 14:8, Ha 3:19, Za 10:12, Mt 11:30, Mt 14:29, Lc 6:25, Lc 17:5, Jn 5:19, Jn 14:13, Ac 9:22, Rm 1:7, 1Co 15:10, 1Co 16:13, 2Co 4:1, Ga 2:20, 1Tm 1:12, 2Tm 1:8, 2Tm 2:1, He 13:21, 1P 5:10, 1Jn 2:14, Ap 3:8
1:14 1R 8:18, 2Ch 6:8, Mt 25:21, 3Jn 1:5-8, Ph 4:18, Ph 1:7, Rm 15:27, 1Co 9:10-11, Ga 6:6, 1Tm 6:18, He 10:34, He 13:16
Réciproques : Rm 16:2, 2Co 11:8, Ph 1:5, He 10:33, He 13:3, Jc 2:8, 3Jn 1:6, Ap 1:9
1:15 2R 5:16, 2R 5:20, 2Co 11:8-12, 2Co 12:11-15, Ac 16:40, Ac 17:1-5
Réciproques : 2S 17:29, Ec 10:19, Mt 10:42, 2Co 6:11, 2Co 11:9, 1Jn 2:24
1:16 1Th 2:9, 1Th 2:18
Réciproques : Ac 17:1, 2Co 11:9, He 6:10
1:17 Ph 4:11, Ml 1:10, Ac 20:33-34, 1Co 9:12-15, 2Co 11:16, 1Th 2:5, 1Tm 3:3, 1Tm 6:10, Tt 1:7, 1P 5:2, 2P 2:3, 2P 2:15, Jud 1:11, Ph 1:11, Mi 7:1, Jn 15:8, Jn 15:16, Rm 15:28, 2Co 9:9-13, Tt 3:14, Pr 19:17, Mt 10:40-42, Mt 25:34-40, Lc 14:12-14, He 6:10
Réciproques : Ex 36:5, Pr 3:9, Pr 11:17, Pr 31:31, Es 23:18, Mt 13:23, Lc 6:38, Lc 10:7, Lc 13:6, Jn 15:5, Ac 16:34, Ac 20:35, Rm 1:13, Rm 6:22, Rm 7:4, 1Co 15:58, 2Co 8:10, 2Co 9:10, 2Co 12:14, Col 1:6
1:18 Ph 4:12, 2Th 1:3, Ph 2:25-26, Jn 12:3-8, 2Co 2:15-16, Ep 5:2, He 13:16, 1P 2:5, Rm 12:1, 2Co 9:12
Réciproques : Gn 8:21, Gn 33:11, Ex 29:18, Ex 36:5, Lv 1:4, Lv 1:9, Lv 2:9, Nb 7:62, Nb 15:3, Nb 28:2, Dt 15:10, Dt 26:12, Rt 1:8, 2R 4:13, 2Ch 31:10, Jb 22:3, Ps 51:17, Ps 96:8, Ps 112:3, Pr 3:9, Pr 16:7, Ct 1:3, Ct 1:12, Ct 3:6, Ct 4:10, Es 23:18, Ez 20:41, Os 14:6, Am 5:21, Ml 1:11, Ml 3:3, Lc 9:17, Lc 10:7, Lc 14:14, Ac 10:4, Ac 10:31, Rm 8:8, Rm 14:18, Rm 15:16, 2Co 8:6, 2Co 8:19, 2Co 9:8, 2Co 9:14, Ep 5:10, Ph 2:17, Ph 2:30, Ph 4:14, Col 1:10, Col 3:20, 1Tm 2:3, 1Tm 6:18, He 10:6, He 12:28, He 13:21, 1P 2:20, 1Jn 3:22
1:19 2S 22:7, 2Ch 18:13, Ne 5:19, Dn 6:22, Mi 7:7, Jn 20:17, Jn 20:27, Rm 1:8, 2Co 12:21, Phm 1:4, Gn 48:15, Dt 8:3-4, Ne 9:15, Ps 23:1-5, Ps 41:1-3, Ps 84:11, Ps 112:5-9, Pr 3:9-10, Pr 11:24-25, Ml 3:10, Lc 12:30-33, 2Co 9:8-11, Ps 36:8, Ps 104:24, Ps 130:7, Rm 9:23, Rm 11:33, Ep 1:7, Ep 1:18, Ep 2:7, Ep 3:8, Ep 3:16, Col 1:27, Col 3:16, 1Tm 6:17, Rm 8:18, 2Co 4:17, 1Th 2:12, 1P 5:1, 1P 5:10
Réciproques : Gn 41:55, Gn 49:25, Dt 15:10, Dt 26:12, Rt 1:8, 2R 4:13, 2Ch 25:8, 2Ch 31:8, Ps 25:13, Ps 34:9, Ps 112:3, Ps 119:17, Pr 8:18, Os 9:17, Mt 14:21, Lc 9:17, Lc 14:14, Jn 6:13, Jn 21:5, Ac 28:10, Rm 2:4, Rm 10:12, 2Co 8:19, 2Co 9:12, 2Co 9:14, Ep 1:6, 1Tm 6:18
1:20 Ph 1:11, Ps 72:19, Ps 115:1, Mt 6:9, Mt 6:13, Rm 11:36, Rm 16:27, Ga 1:5, Ep 3:21, 1Tm 1:17, Jud 1:25, Ap 1:6, Ap 4:9-11, Ap 5:12, Ap 7:12, Ap 11:13, Ap 14:7, Ph 4:23, Mt 6:12, Mt 28:20
Réciproques : 1Ch 29:10, Lc 11:2, Rm 1:7, Ga 1:4, 1Tm 6:16
1:21 Rm 16:3-16, Ph 1:1, 1Co 1:2, Ep 1:1, Rm 16:21-22, Ga 1:2, Ga 2:3, Col 4:10-14, Phm 1:23-24
Réciproques : 2Co 5:17, 2Co 13:13
1:22 Rm 16:16, 2Co 13:13, He 13:24, 1P 5:13, 3Jn 1:14, Ph 1:13
Réciproques : Lc 2:1, Lc 8:3, Lc 20:24, Ac 13:1, Ac 17:34, 1Co 1:26, 1Co 16:20, 2Tm 4:21
1:23 Rm 16:20, Rm 16:24, 2Co 13:14
Réciproques : Nb 6:24, Rm 1:7, Ph 4:20

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Philippiens 1
  • 1.1 Paul et Timothée, serviteurs de Jésus-Christ, à tous les saints en Jésus-Christ, qui sont à Philippes, avec les évêques et les diacres.
    Bien que Paul soit seul l'auteur de cette lettre, il nomme avec lui son bien-aimé Timothée par un sentiment de délicate affection pour ce dernier, peut-être aussi afin de lui préparer une réception d'autant plus cordiale à Philippes, où il comptait l'envoyer bientôt. (Philippiens 2.19-23) Désirant se placer sur un pied de fraternelle égalité avec celui qui avait été son collaborateur dans la fondation de l'Eglise de Philippes, (Actes 16) Paul ne se donne pas, comme à l'ordinaire, son titre d'apôtre, mais partage avec lui le beau nom de serviteur de Jésus-Christ. (Comparer 1Thessaloniciens 1.1 ; 2Thessaloniciens 1.1 ; Colossiens 1.1)
    Saints en Jésus-Christ, c'est-à-dire saints par leur communion avec le Sauveur. (Comparer 1Corinthiens 1.2, note.)
    - La lettre est adressée à tous les membres de l'Eglise, qui sont même nommés avant les évêques et les diacres.
    C'est ici la seule de ses lettres où l'apôtre désigne une Eglise en énumérant tous les éléments qui la composent : les saints (chrétiens), les évêques (Grec : "surveillants," les mêmes que les anciens ou pasteurs, Actes 20.17,28 ; 1Pierre 5.1) et les diacres (Grec : "serviteurs"), dont l'origine et les fonctions remontent à Actes 6.1 et suivants
    Il serait difficile de dire pourquoi Paul désigne ainsi, contre son habitude, l'Eglise de Philippes ; mais ce qui est bien plus important, c'est que ce passage, en nous montrant quelle était, dès les temps apostoliques, la composition d'une Eglise fondée par l'apôtre lui-même, nous fournit une précieuse confirmation de ce que l'on a appelé plus tard la constitution presbytérienne de l'Eglise. (Comparer Actes 11.30 ; 14.23 ; 1.5)
    Et toutefois, bien que Paul nomme ici ceux qui exercent des fonctions très honorables à ses yeux, il s'adresse avant tout au peuple de l'Eglise.
    "Les écrits apostoliques sont envoyés plus directement à l'Eglise qu'à ceux qui la président." Bengel.
  • 1.2 Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu notre Père, et du Seigneur Jésus-Christ ! Voir Romains 1.7, note.
  • 1.5 au sujet de votre participation à l'Evangile, depuis le premier jour jusqu'à maintenant ; Ce verset verset 5 indique le sujet des actions de grâces de l'apôtre, de ses prières, de sa joie ; (versets 3,4) c'est la communion des Philippiens à ou pour l'Evangile, c'est-à-dire d'abord leur participation à ses immenses bienfaits, puis la part qu'ils ont prise aux souffrances et aux combats par lesquels l'Evangile s'est affermi et étendu au milieu d'eux, et cela depuis le premier jour où cet Evangile leur fut annoncé jusqu'à maintenant. (verset 7)
    C'est là pour l'apôtre le double sujet d'une reconnaissance qu'il exprime très souvent dans ses lettres. (Romains 1.8 ; Ephésiens 1.15,16 ; Colossiens 1.4 ; 2Corinthiens 1.7)
  • 1.6 étant persuadé de ceci même, que Celui qui a commencé en vous une bonne œuvre l'achèvera jusqu'au jour de Jésus-Christ ; Grec : "la perfectionnera," la rendra parfaite.
    Cette bonne œuvre par excellence, l'œuvre de la foi, de la conversion, du salut, que Paul vient d'indiquer comme une communion à l'Evangile, il en attribue ici le commencement, la continuation et la fin à Dieu, ce qui est conforme à tous les enseignements de l'Evangile sur ce grand sujet.
    C'est parce que cette œuvre est l'œuvre de Dieu que l'apôtre parle avec tant d'assurance de son achèvement jusqu'au jour de Jésus-Christ. (verset 10, note.)
    "Il ressort clairement aussi de cette parole qu'il y a pour la vie du chrétien un développement et une croissance, de telle sorte que la puissance de vie qui est là dès l'origine se déploie toujours plus complètement et dans des sens plus divers." Kübel.
    - Quelques interprètes entendent par la "communion ou participation à l'Evangile" (verset 5) uniquement la part active qu'ont prise les Philippiens à le propager, et par la bonne œuvre, cette coopération même. Dans l'un et l'autre cas, c'est une explication très incomplète et superficielle des paroles de l'apôtre.
  • 1.7 comme il est juste que je pense ceci de vous tous ; parce que je vous porte dans mon cœur, vous qui êtes tous, soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Evangile, participants de la grâce avec moi. Paul montre combien est justifiée, et légitime de sa part, cette certitude qu'il a du salut final de ses frères de Philippes.
    Les mots soit dans mes liens, soit dans la défense et la confirmation de l'Evangile peuvent se rattacher à ceux qui précèdent : je vous porte dans mon cœur. L'apôtre justifierait son assurance de leur salut en la fondant sur son affection pour eux qui, loin d'être relâchée, est fortifiée par la captivité qu'il endure.
    Mais ces mots peuvent se rattacher aussi à ceux qui suivent : "vous tous étant participants avec moi de la grâce," (grec), et l'apôtre voudrait dire : "Je vous ai dans mon cœur, vous qui, dans mes liens, dans mes souffrances et mes travaux, êtes tous participants de la grâce, de cette grâce de souffrir pour le nom de Christ ;" il invoquerait comme motif de son assurance, non pas tant le fait qu'il les porte dans son cœur, que le fait qu'ils ont part eux aussi aux souffrances pour la cause du Sauveur. (Comparer verset 29)
    Cette pensée rend mieux compte de l'assurance de l'apôtre. Quand on voit des chrétiens souffrir pour leur Maître, il est juste de croire qu'ils sont en état de grâce.
  • 1.8 Car Dieu m'est témoin que je vous chéris tous avec la tendresse de Jésus-Christ. Grec : "Que je vous chéris tous dans les entrailles de Jésus-Christ," ou plus exactement encore : "que je vous désire tous ;" le cœur aspire vers ceux qu'il aime ; (Philippiens 2.26 ; 2Corinthiens 9.14 ; Romains 1.11) expression non seulement d'une profonde tendresse pour ses frères, mais de la plus intime communion avec Jésus-Christ.
    "En Paul ce n'est pas Paul qui vit, mais Jésus-Christ ; c'est pourquoi en Paul s'émeuvent non les entrailles de Paul, mais les entrailles de Jésus-Christ." Bengel.
    Paul est tellement un avec son Sauveur qu'il souffre les souffrances de Christ, et que Christ souffre et combat en lui. (2Corinthiens 1.5 ; Colossiens 1.24)
  • 1.9 Et ce que je demande dans mes prières, c'est que votre charité abonde de plus en plus en connaissance et en toute intelligence ; Paul vient de dire à ses frères qu'il prie sans cesse pour eux ; (verset 4) il leur indique maintenant quelles sont les grâces qu'il réclame surtout de Dieu.
    Après leur avoir exprimé vivement son amour, comment pourrait-il le leur témoigner mieux qu'en adressant de telles supplications à Dieu en leur faveur ?
    - Ce qu'il demande avant tout, c'est que cet amour dont ils sont animés déjà, abonde encore de plus en plus. Il sait, en effet, que l'amour est l'âme de la vie chrétienne, l'âme de tous les autres dons de Dieu.
    Toutefois, l'Evangile doit produire le développement simultané de toutes nos facultés, l'amour, force, chaleur et vie du cœur, a besoin d'être éclairé de la lumière d'en haut pour ne pas s'égarer dans les voies trompeuses de ses propres impressions.
    Paul demande donc qu'il abonde avec toute connaissance et intelligence. Ces deux mots ne sont pas tout à fait synonymes : le premier exprime surtout la perception claire et nette de la vérité, le second ce sens délicat, ce tact moral qui sert de guide dans la vie pratique. Le résultat que l'apôtre attend de ces dons est indique à versets 10,11.
  • 1.10 pour que vous discerniez les choses les meilleures, afin que vous soyez purs, et sans achoppement pour le jour de Jésus-Christ, Ou bien : "Les choses contraires, qui diffèrent." (Romains 2.18)
    Le mot grec a les deux sens, qui, dans la pratique, se réduisent à un seul ; car, avoir le discernement de ce qui est bien, conforme à la vérité et à la volonté de Dieu, (Romains 12.2) c'est aussi discerner ce qui y est opposé, soit dans la doctrine, soit dans la vie.
    - Rien de plus rare parmi les chrétiens que ce discernement ! Aussi devraient-ils sentir le besoin d'adresser sans cesse à Dieu, chacun pour soi et les uns pour les autres, la prière de l'apôtre.
    Tel sera le fruit du discernement. Purs ne signifie pas seulement, dans ce verset, exempts de souillure, mais sincères, sans alliage. (Cet adjectif ne se lit qu'ici et 2Pierre 3.1, mais le substantif de la même racine se retrouve entre autres dans 2Corinthiens 1.12 ; voir à ce passage la note qui en indique le sens étymologique.)
    - Le mot rendu ici par sans achoppement, faux pas, chute, peut avoir un sens passif, se rapportant à nous-mêmes : sans broncher, ni tomber ; ou un sens actif : sans causer de scandale et être pour d'autres une occasion de chute.
    - Toujours l'apôtre dirige sa pensée vers ce dernier terme, le jour de Christ, (verset 6) c'est-à-dire le grand jour de son apparition. (Comparer Philippiens 1.6 ; 2.16 ; Romains 2.5,16 ; 1Corinthiens 1.8 ; 5.5 ; 2Corinthiens 1.14 ; Ephésiens 4.30 ; 2Thessaloniciens 1.10 ; 2Timothée 1.12, etc.)
  • 1.11 étant remplis du fruit de justice, qui est, par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. Voilà le côté positif de la vie chrétienne tendant à la perfection, tandis que le verset précédent n'en indiquait encore que le côté négatif, la préservation du mal.
    Une vie remplie de fruit de justice (tel est le vrai texte, et non des fruits selon le texte reçu) rappelle l'image d'un arbre chargé de fruits.
    Le mot justice est pris ici dans le sens de justice pratique, intérieure, et non dans celui de justification. Un puissant motif pour le chrétien d'abonder dans le fruit de justice, c'est que ce fruit est par Jésus-Christ, qui le rend acceptable, à la gloire et à la louange de Dieu.
  • 1.12 Or, je veux que vous sachiez, frères, que ce qui m'est arrivé a plutôt contribué aux progrès de l'Evangile, 12 à 26 Progrès de l'Evangile. Situation présente de l'apôtre. Perspectives d'avenir.
  • 1.13 en sorte que mes liens sont devenus manifestes en Christ dans tout le prétoire, et partout ailleurs ; C'était pour l'apôtre une douce consolation dans sa captivité et ce devait être pour les Philippiens un précieux encouragement de savoir qu'un événement qu'ils déploraient, loin de nuire à l'Evangile, en avait hâté les progrès sous la main puissante de ce Dieu dont la sagesse sait tirer le bien du mal. Aussi est-ce par le récit de ce fait que Paul commence ces communications personnelles, ces épanchements pleins de confiance qui occupent une si large place dans notre épître. (versets 12-26)
    Par cette expression : Mes liens sont devenus manifestes en Christ, l'apôtre veut dire qu'il a été évident aux yeux de tous qu'il ne portait pas les chaînes d'un criminel, mais celles d'un témoin de Jésus-Christ, et que c'était en Christ, dans une communion vivante avec lui qu'il endurait les humiliations et les souffrances de sa captivité. Ce fait avait contribué au progrès de l'Evangile plus que n'eussent pu le faire beaucoup de paroles.
    - Le prétoire était la caserne de la cohorte prétorienne. Il ne servait pas de prison à l'apôtre, mais c'étaient des soldats de ce corps qui le gardaient, (Actes 28.16) et comme ils se relevaient sans cesse auprès de lui, ils eurent en grand nombre l'occasion d'entendre l'Evangile, que le fidèle apôtre ne manquait pas de leur annoncer.
    Eux de leur côté répandaient partout ailleurs, dans toute la ville, et jusque dans le palais de l'empereur, ce qui leur avait été enseigné. (Philippiens 4.22)
    "C'est par les souffrances des ouvriers que les œuvres de Dieu s'établissent et s'affermissent. Les obstacles des hommes sont les moyens de Dieu : ce qui désole les gens charnels, est ce qui console les enfants de la foi. Saint Paul ne se glorifie point que son éloquence et ses talents soient célèbres à la cour, mais de ce que ses humiliations y sont connues. Quand Dieu veut faire connaître ceux qui sont à lui, il y fait servir ses plus grands ennemis. Laissons faire Dieu et suivons sa conduite." Quesnel.
  • 1.14 et que la plupart des frères dans le Seigneur, encouragés par mes liens, osent annoncer la parole plus hardiment et sans crainte. Grec : "Persuadés par mes liens," ce qui signifie qu'ils ont reçu, par la vue de ces liens mêmes, plus de foi et plus de courage. Cette expérience de Paul s'est renouvelée à toutes les époques.
    Combien souvent le témoignage d'un martyr gagna-t-il à Christ des adversaires et des indifférents, ou enhardit-il des chrétiens timides qui se mirent à le suivre dans cette voie de douleurs !
  • 1.15 Quelques-uns aussi, il est vrai, prêchent Christ par envie et par esprit de dispute ; mais quelques-uns aussi le font avec une intention bienveillante ; Ceux qui prêchent Christ dans ces mauvais sentiments ne sont pas les mêmes que l'apôtre mentionne avec éloge au verset précédent ; c'est une nouvelle catégorie (quelques-uns aussi) qui vient s'ajouter à l'autre.
    Leur envie et leur esprit de dispute tenaient certainement à une différence dans la doctrine, et sans doute aussi à leur désir charnel d'attirer des disciples à eux en affaiblissant l'influence de l'apôtre. (verset 17, note.)
    Grec : "Par bienveillance," de bon cœur, soit envers l'Evangile même, soit envers l'apôtre. (verset 17)
  • 1.16 ceux-ci agissent par amour, sachant que je suis établi pour la défense de l'Evangile ; Ces deux versets, (versets 16,17) qui sont l'explication de verset 15, ont été intervertis par des copistes pour reprendre le même ordre qu'à verset 15.
    Nous avons d'après les meilleurs manuscrits, rétabli l'ordre dans lequel Paul les a écrits. Il parle d'abord de ceux qui annoncent Christ par amour.
    Ceux-ci en communion de cœur avec lui, voient en lui l'envoyé de Jésus-Christ, et dans ses liens mêmes un sceau de son ministère. Mais les autres (ceux-là) prêchent Christ par de faux motifs et non avec pureté, parce qu'ils pensent susciter de l'affliction à mes liens. (verset 17)
    On se demande : comment leur prédication pouvait susciter une affliction à l'apôtre dans la position où il se trouvait ? On a fait à cette question bien des réponses ; il aurait fallu avant tout dire avec Calvin : "Les raisons nous en sont inconnues, parce que les circonstances de ces temps ne sont pas parvenues jusqu'à nous."
    Etait-ce en provoquant par leur faux zèle des mesures plus sévères contre Paul de la part de l'autorité ? Etait-ce en excitant contre lui la haine des Juifs, qui pouvaient lui nuire aussi en aggravant son accusation ? Etait-ce enfin en lui faisant perdre la confiance et l'affection des chrétiens de Rome, et en diminuant ainsi son influence ?
    Toutes ces opinions ont été soutenues, et d'autres encore. Mais cette question dépend en grande partie d'une autre qui a plus d'importance : Quels étaient ces hommes qui prêchaient Christ, mais qui le prêchaient par des motifs si répréhensibles ?
    On s'accorde généralement à voir en eux des chrétiens judaïsants, les adversaires constants de l'apôtre. Ils avaient reçu l'Evangile, mais sans renoncer assez complètement au judaïsme pour admettre la grande doctrine de la justification par la foi que Paul annonçait. Ils entraient partout dans le champ de son travail, profitaient à Rome de sa captivité pour nuire à son influence, et se mettaient eux-mêmes à l'abri de la persécution, en acceptant d'être confondus avec les Juifs. La loi romaine se montrait tolérante à l'égard de ces derniers, comme représentants d'une antique religion nationale, tandis qu'elle condamnait toute religion nouvelle. (Actes 16.21 ; 17.6,7 ; Galates 6.12 ; comparez Philippiens 3.2, note.)
  • 1.18 Mais quoi ! De toute manière, cependant, soit par prétexte, soit avec sincérité, Christ est annoncé ; et c'est de quoi je me réjouis, et je m'en réjouirai encore. Quel oubli de soi-même ! quel amour exclusif pour son Maître ! quel support plein de charité pour ses adversaires !
    Il paraît cependant que ceux-ci ne mêlaient pas des erreurs trop dangereuses à la prédication de Christ ; car, dans ce cas, Paul n'aurait pas pu se réjouir de leur œuvre. On sait comment il combat les faux docteurs, dans l'épître aux Galates par exemple. (Comparer ci-dessous Philippiens 3.2)
  • 1.19 Car je sais que cela me tournera à salut par vos prières et par le secours de l'Esprit de Jésus-Christ ; Même le chagrin que Paul éprouvait personnellement des intentions malveillantes de ses adversaires, devait contribuer à son bien spirituel, à son salut, en vertu de ce principe que luimême a posé : "Toutes choses travaillent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu." (Romains 8.28)
    Cependant il éprouve le besoin de s'assurer deux secours précieux : les prières de ses frères, qui le soutenaient dans ses plus rudes combats, et la puissance de l'Esprit de Jésus-Christ, par le témoignage duquel il avait toujours la certitude de son adoption et de son triomphe final sur tout ce qui aurait pu lui nuire.
  • 1.20 selon ma ferme attente et mon espérance que je ne serai confus en rien ; mais que, en toute assurance, Christ sera, maintenant comme toujours, magnifié dans mon corps, soit par ma vie, soit par ma mort ; Dans mon corps signifie : par toute ma vie sur la terre, soit que cette vie se prolonge et que je serve encore mon Maître, soit qu'elle doive bientôt aboutir à la mort.
    Dans l'un ou l'autre cas, Christ sera magnifié. En effet, glorifier son Sauveur, voilà la seule pensée de l'apôtre, celle qu'il oppose à être confus.
    De quelque manière que cette glorification de Christ ait lieu par lui, quoi qu'il puisse lui en coûter, peu importe ! (verset 22) Celui qui, comme Paul, s'est offert à Dieu en sacrifice vivant et saint, (Romains 12.1) n'a plus à choisir de quelle manière il glorifiera Dieu ; ce n'est pas son affaire.
    - Si l'apôtre n'a qu'une pensée, qu'un désir, qu'un but, au moins a-t-il une bien ferme assurance de l'atteindre ; il n'accumule pas moins de trois termes, les plus forts, les plus énergiques, pour exprimer cette assurance qui le console de tout : ferme attente, espérance, toute assurance.
    Le verset suivant dit clairement la raison profonde et inébranlable de cette certitude.
  • 1.21 car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain. Grec : "Car pour moi, vivre, c'est Christ, et mourir un gain."
    L'assurance de Paul de glorifier son Sauveur, quoi qu'il arrive, par sa vie ou par sa mort, repose sur ce fait qu'il ne vit plus pour luimême, mais pour Christ ; sa vie terrestre lui est consacrée au point que vivre ici-bas n'a plus de valeur, d'utilité, de but que pour Christ : "Si je vis encore je vivrai à Christ, et mourir m'est un gain," parce que c'est être avec Christ. (verset 23) Cette mort de martyr glorifiera Christ, et jettera Paul dans les bras de son Sauveur. (Comparer Romains 14.7-9)
    - Tel est le sens de ce verset le plus conforme, d'une part, à la grammaire, et, de l'autre, au contexte, puisqu'il doit prouver ou expliquer (car) comment Paul glorifiera en tout cas son Maître. Cependant, on a laissé subsister dans le texte ci-dessus la version d'Ostervald (empruntée à Luther) : Christ est ma vie, d'abord parce qu'à la rigueur cette belle pensée n'est pas contraire aux termes de l'original, et qu'ensuite elle peut, au fond, rendre compte aussi de la raison pour laquelle Paul glorifiera son Maître : "Christ est ma vie, ma vie réelle, spirituelle, impérissable ; si donc il prolonge mon existence, ce ne sera que pour sa gloire, sinon, la mort, qui n'a aucun empire sur cette vie-là, qui me mettra en possession de la plénitude de cette vie, m'est un gain." On a ainsi la pensée profonde que Paul exprime souvent ailleurs. (Romains 6.8-10 ; Galates 2.20 ; Colossiens 3.3,4)
    Gerlach réunit les deux interprétations qui précèdent comme formant le sens complet du verset, ce qui n'est pas impossible. Enfin, il est une troisième signification proposée par Calvin, qui consiste à faire du nom de Christ le sujet des deux phrases, et à traduire : "Pour moi, vivant ou mourant, Christ m'est un gain." De là, la version de Martin : "Christ m'est gain à vivre et à mourir." Cette traduction n'est pas soutenable.
    - Mais réaliser cette parole est encore plus important et plus difficile que de la comprendre.
    Christ est ma vie : "O parole qui ne pouvait se trouver que dans la Parole de mon Dieu et dans la communion de Christ ! Heureux homme de Dieu ! que ne puis-je redire après toi cette Parole : ô Jésus, mon Sauveur et mon Dieu ! si tu étais seul ma vie, toi don de Dieu, seule lumière des âmes, leur paix, leur vie ! si tes pensées étaient mes pensées, tes voies, mes voies ! si mon esprit était pénétré de ton Esprit, et que ton amour fût l'ardeur de mon âme ! - Oui, tu le deviendras ; ton Esprit m'en rend témoignage, et déjà c'est ton amour seul et ta fidélité qui supportent ma pauvre vie." Th. Passavant.
  • 1.22 Or, s'il est avantageux pour mon œuvre que je vive en la chair, et ce que je dois choisir, je ne saurais le dire ; Grec : "Or, si vivre en la chair est pour moi un fruit de l'œuvre, et ce que je dois choisir, je ne le fais pas connaître (je ne puis le dire)."
    Il faut entendre littéralement ce fruit de l'œuvre des résultats possibles de son activité apostolique au cas où sa vie en la chair serait prolongée, et c'est bien l'idée de verset 24.
    Dans l'hésitation de ses pensées et de ses désirs, il pense plus aux autres qu'à lui.
    "Paul n'use pas d'une vaine figure de rhétorique quand il parle comme si le choix lui était laissé entre vivre et mourir. En une certaine mesure, le serviteur de Christ peut choisir ; il a le droit d'exprimer ce qu'il préfère, en se soumettant bien entendu à la volonté du Seigneur, et le Seigneur a égard à ces désirs exprimés par son serviteur ; nul croyant ne saurait en douter." Kübel.
  • 1.24 mais il est plus nécessaire, à cause de vous, que je demeure en la chair. Voilà les deux sentiments par lesquels il est pressé (littéralement : retenu) et qu'il avait déjà exprimés à versets 21,22.
    Pour lui, ce qu'il trouverait meilleur serait de partir, s'en aller (Grec : "délier," c'est-à-dire "lever l'ancre," ou détacher les cordes de la tente qui la fixaient à des pieux), pour être avec Christ, preuve évidente que Paul attendait ce bonheur immédiatement après sa mort. (Comparer 2Corinthiens 5.1,8 ; Hébreux 12.23, et surtout Luc 23.43)
    Mais, d'un autre côté, un lien bien fort le retient, le désir d'être encore utile à l'Eglise. Il sait que sa présence est nécessaire à celle-ci.
    "Désirer de quitter la terre pour aller à Dieu, c'est la perfection chrétienne : consentir d'y demeurer pour le salut des âmes, c'est le comble de la sainteté apostolique." Quesnel.
    Il est bien légitime de soupirer après la pleine délivrance ; mais que ceux qui éprouvent ce pressant besoin se demandent si c'est vraiment "pour être avec Christ !"
  • 1.25 Et, persuadé de ceci, je sais que je demeurerai, et que je demeurerai avec vous tous pour votre avancement et votre joie dans la foi ; Grec : "Etant persuadé de ceci (de cette nécessité), je sais que je demeurerai et demeurerai avec vous tous pour votre avancement et pour la joie de votre foi." On pourrait s'étonner d'entendre l'apôtre parler avec tant d'assurance d'un événement futur sur lequel il ne paraît point avoir eu de révélation, puisque bientôt après il en parle avec une sorte d'incertitude. (Philippiens 2.17)
    "Mais, répond Calvin, les saints hommes de Dieu règlent toujours leurs espérances d'après sa Parole, en sorte qu'ils ne présument jamais plus en leur esprit qu'il ne leur a promis. Là où ils ont un témoignage certain de la volonté divine, là ils s'appuient sur une certitude qui exclut toute hésitation. Ainsi, quand il s'agit du pardon des péchés, du don du Saint-Esprit pour la persévérance, de la résurrection du corps. Telle encore fut la certitude des prophètes concernant les oracles de Dieu. En toutes les autres choses, ils n'espèrent rien que conditionnellement, de sorte qu'ils soumettent tous les événements à la providence de Dieu, à qui ils accordent de voir plus clair qu'eux-mêmes."
    Il ne faut donc pas presser les termes par lesquels Paul exprime ici sa persuasion. (Comparer verset 25) Et du reste, pour ceux qui admettent une délivrance et une seconde captivité de l'apôtre, son attente fut justifiée par l'événement. On peut même dire que la comparaison de notre passage avec d'autres passages, (2Timothée 4.6) où Paul parle positivement de son prochain départ, est une preuve en faveur de sa double captivité.
  • 1.26 afin que vous ayez en moi un sujet de vous glorifier de plus en plus en Jésus-Christ, par mon retour auprès de vous. Se glorifier en Christ signifie : louer Christ avec joie. Il était naturel que les Philippiens vissent dans la délivrance de leur apôtre bien-aimé et dans sa présence au milieu d'eux un tel sujet de louange et de joie.
  • 1.27 Seulement, conduisez-vous d'une manière digne de l'Evangile de Christ ; afin que, soit que je vienne et que je vous voie, soit que je sois absent, j'apprenne en ce qui vous concerne que vous demeurez fermes dans un même esprit, combattant ensemble d'une même âme pour la foi de l'Evangile, 27 à 30 Conclusion.
    L'apôtre a exprimé (versets 25,26) sa certitude de demeurer en cette vie et de revoir les Philippiens ; il indique maintenant, comme conclusion, la condition à laquelle (seulement) ce revoir pourra être une source de joie et la prolongation de son séjour ici-bas pourra contribuer au progrès du règne de Dieu : une conduite digne de l'Evangile, la fermeté dans l'unité.
    - Par un même esprit, les uns entendent l'Esprit de Dieu, source de force et d'union ; les autres, l'esprit des chrétiens, une même tendance, les mêmes principes.
    Ce dernier sens paraît plus probable à cause de sa liaison avec cette autre expression : combattant d'une même âme ; ainsi c'est tout l'homme, avec toutes ses facultés, que Paul désire voir engagé énergiquement dans ce combat. Et il souhaite de le voir uni avec ses frères non seulement dans ses principes et ses tendances (l'esprit), mais dans ses sentiments naturels et dans les manifestations de son caractère individuel (l'âme).
    - Au lieu de pour la foi, on peut traduire par la foi de l'Evangile ; c'est alors le moyen, au lieu du but.
  • 1.28 sans être épouvantés en aucune manière par les adversaires, ce qui est, pour eux, une preuve de perdition, mais pour vous, de salut ; et cela de la part de Dieu. A quoi se rapportent ces mots : ce qui est une preuve, etc. ? A tout ce qui précède. (verset 27)
    La fermeté, l'unité des chrétiens dans le combat, le fait qu'ils ne sont point épouvantés en présence des dangers, constituent pour les adversaires une preuve de leur perdition, car ils peuvent voir, dans ces pauvres et faibles pécheurs, une marque de la puissance de Dieu à laquelle ils résistent ; c'est pour eux la pierre d'achoppement. (Matthieu 21.44)
    Mais c'est aussi pour les chrétiens, et par la même raison, un signe de salut.
    L'enfant de Dieu trouve dans chaque combat d'où il sort victorieux un nouveau sujet de force pour sa foi et de certitude quant à la pleine délivrance. (Romains 8.17 ; 2Timothée 2.12 ; 2Thessaloniciens 1.5)
    Cette preuve, pour les uns et pour les autres, est bien certaine, car elle est de la part de Dieu, qui en a ainsi ordonné conformément à sa vérité et à sa justice, d'une part, et de l'autre, à sa fidélité et à son amour.
  • 1.29 Parce qu'il vous a fait la grâce, par rapport à Christ, non seulement de croire en lui, mais encore de souffrir pour lui, Ces belles paroles, incompréhensible paradoxe pour le monde, sont l'explication et la raison (parce que) de celles qui précèdent. (Voir la dernière note.)
    "Croire et souffrir, c'est toute la vie chrétienne. L'un et l'autre est l'œuvre de la grâce en nous. La grâce de la souffrance est plus excellente que celle de la foi ; l'une conduit à l'autre et en est le principe. La foi en Jésus-Christ fait un chrétien ; la souffrance pour Jésus-Christ fait un martyr, c'est-àdire un chrétien du premier ordre." Quesnel.
  • 1.30 en soutenant le même combat que vous m'avez vu soutenir, et que vous apprenez que je soutiens maintenant. Ils l'ont vu à Philippes, (Actes 16) et ils l'ont appris de Rome.
    Grand encouragement pour eux d'être associés à l'apôtre dans le combat.
  • Philippiens 2

  • 2.1 Si donc il y a quelque consolation en Christ, s'il y a quelque soulagement de la charité, s'il y a quelque communion d'esprit, s'il y a quelque tendresse et quelques compassions, Chapitre 2.
    1 à 11 Union, Humilité, Désintéressement à l'exemple du dépouillement volontaire de Jésus-Christ.
  • 2.2 rendez ma joie accomplie, ayant un même sentiment, une même charité, une même âme, une même pensée. La fermeté et l'union pour le combat, tel était le devoir que l'apôtre rappelait aux chrétiens de Philippes dans les derniers versets du chapitre précédent. (Philippiens 1.26, suivants)
    Il ne peut encore quitter ce sujet important : sachant que la lutte au sein de l'Eglise, suscitée par les faux docteurs qui cherchaient à attirer des disciples à eux, ne sera pas moins vive qu'avec les adversaires du dehors ; sa chant aussi que, sans l'union des chrétiens, sans une sincère humilité, sans un entier renoncement, ils ne sauraient rester vainqueurs, il insiste sur ce point ; mais avant de reprendre son exhortation, (versets 2-4) il énumère les motifs les plus forts qui puissent émouvoir une âme chrétienne. (verset 1)
    Ensuite il fait appel à l'irrésistible exemple de renoncement, de dévouement et d'amour que nous a donné le Fils de Dieu. (verset 5 et suivants) "S'il est vrai que vous ayez trouvé en Christ le Sauveur, et dans sa communion intime quelque consolation pour vos âmes (ou exhortation, appel à une vie sainte ; le mot grec les deux sens, entre lesquels se divisent les interprètes) ; si vous avez éprouvé le puissant encouragement qu'il y a dans la charité, dans l'amour pour Dieu et pour vos frères ; si réellement l'Esprit de Dieu vous a unis dans une vivante et sainte communion ; si tout cela a créé en vous une tendresse profonde (grec"entrailles ;"comparez Philippiens 1.8) et de vraies compassions pour les souffrances et la faiblesse de vos frères, - alors, il est impossible que toutes ces forces divines ne produisent pas d'abord en vous les doux fruits de la plus intime union." (verset 2)
    Et Paul accumule les termes qui désignent cette union sous tous les rapports :
    1° sous le rapport de la pensée, il caractérise l'union par le premier et le dernier des quatre termes qu'il emploie : penser la même chose, et penser une seule chose, (Grec :) par quoi il n'entend pas une uniformité de doctrine et d'opinion qui ne serait ni possible ni désirable, mais l'unité de tendance et de but ;
    2° sous le rapport des affections, il dépeint cette union par deux mots également intimes : ayant le même amour les uns pour les autres, et étant unis d'âme (syn-psychoi), expression qui ne se trouve qu'ici, mais qui se rattache à celle de Philippiens 1.27 : combattant d'une seule âme.
    - Et l'apôtre ne craint pas d'invoquer comme motif pour réaliser cette union parfaite la joie accomplie qu'il en éprouvera.
    On peut même admettre, avec la plupart des interprètes, que par toutes les expressions qui précèdent (verset 1) l'apôtre veut émouvoir envers lui les sentiments de ses frères, en appelant à leur amour, à leur compassion, tant il serait malheureux s'ils ne suivaient pas cette voie, tant sa joie sera grande s'ils y marchent.
  • 2.3 Ne faites rien par esprit de dispute, ni par vaine gloire ; mais par humilité, estimant les autres comme plus excellents que vous-mêmes ; L'humilité, qui provient d'une vraie connaissance de Dieu et de nous-mêmes, tel est un second fruit que l'apôtre s'attend à trouver chez les Philippiens en vertu des motifs exposés à verset 1.
    L'esprit de dispute et de vaine gloire n'est corrigé que par une sincère humilité, car il vient de ce que nous nous estimons trop nousmêmes, et pas assez les autres.
    Mais comment chacun peut-il estimer les autres comme plus excellents que soi-même ?
    Si quelqu'un a reçu de Dieu des dons évidemment supérieurs à ceux de son frère, doit-il le méconnaître et se tromper soi-même pour être humble ?
    Afin d'éviter cette difficulté, on a réduit ces paroles à signifier : que chacun se mette volontiers au dernier rang, aime à servir plutôt qu'à commander, etc.
    C'est affaiblir la pensée de l'apôtre qui peut et doit être prise à la lettre. En effet, il s'agit moins de mesurer les dons de Dieu en nous et dans les autres, que de sentir profondément combien nous en sommes indignes, par toutes les misères qui nous restent et que nous pouvons seuls connaître.
    Eussions-nous alors à nous comparer à un criminel, nous pouvons nous demander : en quoi suis-je, par nature, meilleur que lui ? s'il avait été à ma place, possédant tous les moyens d'éducation morale et de grâce divine dont j'ai joui, ne serait-il pas plus excellent que moi ? et si j'eusse été à sa place, ne serais-je pas pire que lui ? Cette mesure est celle de Dieu, (1Corinthiens 4.7) et si nous l'adoptons, nous n'aurons pas de peine à éprouver à l'égard de tout homme le sentiment qu'indique l'apôtre, et qu'il éprouvait lui-même le premier. (1Timothée 1.15)
  • 2.4 ne regardant pas chacun à ses propres intérêts ; mais aussi chacun à ceux des autres. La charité seule met en pratique ce précepte. (1Corinthiens 13.5) Paul en recommande ailleurs une application particulière. (1Corinthiens 10.24)
  • 2.8 et, quant à la figure, étant trouvé comme un homme, il s'abaissa lui-même, étant devenu obéissant jusqu'à la mort, même la mort de la croix. Toute vérité morale se trouve vivante en Jésus-Christ, non moins que toute vérité divine. Aussi l'apôtre, exhortant les chrétiens au désintéressement, au dévouement, à l'humilité, (versets 3,4) n'a, pour mettre sous leurs yeux l'idéal la perfection à cet égard, qu'à leur montrer le Fils de Dieu devenu Fils de l'homme. Et en le faisant, en le proposant comme modèle, il se trouve avoir écrit l'un des témoignages apostoliques considérés de tout temps comme classiques sur la divinité et l'humanité de Jésus-Christ.
    Mais quel est, dans cette contemplation de la personne et de l'abaissement du Sauveur, son point de départ ? Paul parle-t-il uniquement du Christ historique, de son apparition sur la terre ? ou bien, s'élevant jusqu'à sa préexistence éternelle, veut-il nous montrer d'abord ce qu'il était avant cette apparition, pour descendre ensuite dans les profondeurs d'abaissement qui ont commencé avec l'incarnation ? Cette dernière vue est évidemment la pensée de l'apôtre, malgré l'opinion opposée de nombreux interprètes. En effet, les termes qu'emploie Paul sont tels, qu'il y a une distance incommensurable entre son point de départ et l'état d'humiliation où il suit le Sauveur.
    Christ existait (c'est ainsi qu'avec M. Rilliet il faut traduire ce verbe) en forme de Dieu. Ce mot qui, dans notre langue, réveille des idées trop matérielles et peu adéquates au sujet, exprime pourtant tout ce qui nous fait connaître Dieu comme Dieu, toutes les perfections divines. (Comparer Jean 17.5) C'est ce que prouve évidemment l'emploi du même mot, par antithèse, à verset 7 : forme de serviteur. Ce terme revient à celui "d'image de Dieu" (Colossiens 1.15 ; comparez Hébreux 1.3), qui emporte la réalité de l'essence divine. (Jean 1.1,2)
    "Quand Dieu se manifeste par ses grâces, il y a bien la forme et l'essence ; il ne peut pas se manifester comme Dieu et ne l'être pas." Luther.
    "La forme de Dieu signifie ici la majesté ; de même que nous reconnaissons un homme à la forme de son aspect, ou, pour employer une autre image, de même que la forme de roi serait l'appareil et la splendeur qui l'environne, le sceptre, le diadème, le manteau royal ; de même la gloire dont Dieu resplendit est sa figure, sa forme." Calvin.
    En possession des perfections divines, le Fils de Dieu était égal à Dieu ; (comparez Jean 5.18) s'il eût paru ainsi sur la terre, ce n'aurait point été une proie qu'il aurait saisie, mais c'eût été son droit éternel. En d'autres termes, Christ aurait pu, en se manifestant à ce monde coupable, apparaître dans toute la majesté de sa gloire divine ; il ne l'a pas fait, il n'a pas envisagé son égalité avec Dieu comme une proie à saisir, comme une dépouille ou un butin à porter en triomphe et dont il aurait fait trophée (tel est le sens du mot original) ; mais au contraire il s'est dépouillé lui-même.
    Le terme grec signifie proprement devenir vide. (Comparer 1Corinthiens 15.10,14, note.) Ce dépouillement, ce premier acte d'humiliation par lequel le Fils de Dieu, est descendu de l'infini au fini, de la divinité à l'humanité, c'est son incarnation, sa naissance au rang des hommes. Il se dépouille de la gloire divine ; la forme de Dieu devient la forme de serviteur, serviteur dans toute la réalité du mot, serviteur de Dieu, (Esaïe 42.1 ; 52.13 et suivants) serviteur des hommes, (Matthieu 20.28 ; Jean 13.1 et suivants) lui qui était le Seigneur de tous. (verset 11)
    Son humanité n'est pas moins réelle que sa divinité : fait à la ressemblance des hommes, (comparer Romains 8.3 ; Jean 1.14) toute sa vie ici-bas, tout ce qui parut de lui (Grec : "il fut trouvé en figure comme un homme," verset 8) ne le distingua en rien de ses frères, si ce n'est son incorruptible sainteté.
    C'était là déjà avoir parcouru une immense carrière d'abaissement ; mais ce n'est pas tout : il devait plus encore s'humilier lui-même. (verset 8) Comment ? en se rendant obéissant. "Quoiqu'il fût Fils," il devait "apprendre l'obéissance par les choses qu'il a souffertes ;" (Hébreux 5.8) porter cette obéissance jusqu'au sacrifice entier de sa volonté, (Matthieu 26.39) jusqu'à la mort, qui n'avait aucun droit sur lui, à la mort de la croix, la plus ignominieuse de toutes les morts...Voilà le Sauveur dans sa nature, dans son dévouement, dans son œuvre !
    - Il faut remarquer encore sur ce passage vraiment classique de nos saints livres :
    1° Que les deux termes forme de Dieu et égal à Dieu n'expriment pas deux attributs différents, mais qu'ils se complètent et s'expliquent l'un l'autre.
    2° Bien que l'apôtre enseigne ici en termes clairs et énergiques la parfaite humanité du Sauveur, il le fait par des mots qui réservent sa nature divine : ressemblance des hommes, (Romains 8.3) en figure ; (1Corinthiens 7.31) il n'y a dans ces expressions aucune apparence de docétisme, mais ils distinguent l'homme Jésus du reste des hommes.
    - Qu'il y ait dans ce fait du "Dieu manifesté en chair," dans l'union de sa nature divine et de sa nature humaine, dans toute son apparition sur la terre, depuis sa conception et sa naissance jusqu'à la croix, dans l'indéfinissable mélange d'infirmités tout humaines et de perfections toutes divines, qu'il y ait en tout cela un profond mystère, (1Timothée 3.16) nul n'a jamais songé à le nier, et l'apôtre ne s'en occupe pas ici.
    Il ne s'arrête pas même au but premier de cette œuvre, ni aux grandes doctrines qui en ressortent. Ce qu'il veut exposer, ce qui est accessible à la conscience et au cœur de tout homme, c'est l'exemple émouvant d'un tel amour, d'une telle humilité, d'un tel dévouement. Et cet exemple, pour le croyant, ne reste pas un fait extérieur à contempler, et dont l'imitation alors serait purement impossible ; mais, par sa communion intime et vivante avec le Sauveur, le chrétien, transformé par degrés à son image, peut arriver à réaliser dans sa vie le même sentiment qui a été en Jésus-Christ. (verset 5) Il le peut, parce que ce même Jésus-Christ vivant en lui l'en rend capable.
    Se dépouiller soi-même est, au fond, bien peu de chose en comparaison de cet idéal d'amour et d'humilité que JésusChrist lui présente. Que sommes-nous, en effet ? qu'avons-nous ? de quoi pourrait s'alimenter notre orgueil ? de quel bien pourrionsnous faire trophée ? Quiconque ne se sent pas dépouillé en présence du Fils de Dieu qui s'est dépouillé, n'a rien de commun avec lui. La pensée de l'apôtre n'est réalisée qu'en celui qui consent à perdre tout ce qu'il croyait avoir, tout, jusqu'à sa propre vie, pour la retrouver en Jésus-Christ. (Matthieu 10.39 ; 20.20-28 ; Luc 14.26)
  • 2.11 et que toute langue confesse que Jésus-Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père. L'élévation suprême de Jésus-Christ a été, dans un sens spécial, la conséquence, la récompense de son dévouement ; c'est ce que l'apôtre indique clairement par cette particule : c'est pourquoi. (verset 9) Cette élévation, ce n'est pas la restitution de la nature divine, - Christ n'y avait jamais renoncé, - mais la restitution de la gloire éternelle dont il s'était dépouillé volontairement. (Comparer Luc 24.26 ; Jean 17.5 ; Ephésiens 1.20-22 ; Hébreux 2.9)
    "Il ne reçoit pas ce qu'il avait auparavant, mais il reçoit comme homme ce qu'il avait comme Dieu." Théodoret.
    C'est par là même que se trouve réalisée en Jésus cette loi universelle du monde moral : "Quiconque s'abaisse sera élevé," (Matthieu 23.12 ; Luc 14.11 ; 1Pierre 5.6) pensée qui correspond parfaitement au but de l'exhortation de l'apôtre. (verset 5)
    Rentré au sein de sa gloire en y élevant notre humanité dans sa personne, Jésus reçoit le nom qui est au-dessus de tout nom. (Le texte reçu dit à tort un nom.) Lequel ? Les uns répondent : le nom de , (verset 11) de souverain Dominateur de ce règne qu'il vient de fonder par son dévouement, dignité que toute langue doit confesser avec adoration. Les autres disent : le nom de JÉSUS, (verset 10) qui signifie Sauveur, et que tous ses rachetés prononceront à jamais avec reconnaissance et avec amour.
    Quoi qu'il en soit, il faut remarquer que l'apôtre emploie à dessein, d'abord le nom humain de JESUS, devant qui tout genou doit fléchir, afin de dire clairement que c'est avec son humanité qu'il a été glorifié ; puis, il attribue le titre souverain de , désigné sous son double nom.
    C'est ce qui doit délier toute langue pour le confesser, et faire fléchir tout genou afin qu'il soit adoré, au ciel, sur la terre et sous la terre, dans l'univers tout entier et par toutes les créatures qui le remplissent. Et cela aura lieu, soit volontairement et par amour, soit, un jour, par la crainte de sa toute-puissance et par la proclamation de sa justice.
    Cette dernière pensée domine même dans le passage d'Esaïe (Esaïe 45.23,24) que cite l'apôtre. Dans le prophète, c'est Jéhova qui parle, et Paul, dans la conviction que Christ est "égal à Dieu," n'hésite pas à lui attribuer la souveraine puissance et l'adoration que Jéhova réclamait pour lui-même. Mais la confession que Jésus-Christ est le Seigneur est à la gloire de Dieu le Père, parce que Dieu, ses perfections, tout son Etre, a été manifesté en Christ et par son œuvre. ()
    - Parvenir là où est Jésus, telle est l'espérance du chrétien ; () mais pour y arriver, il n'y a qu'un chemin, celui du renoncement et des humiliations, que Jésus-Christ a suivi ; voilà toute la pensée de Paul et le grand motif qu'il invoque à l'appui de son exhortation.
  • 2.12 Ainsi, mes bien-aimés, de même que vous avez toujours obéi, non seulement comme en ma présence, mais beaucoup plus maintenant en mon absence, opérez avec crainte et tremblement votre propre salut ; 12 à 18 L'apôtre exhorte les Philippiens à travailler à leur salut, à briller comme des flambeaux, à être ainsi sa récompense et sa joie.
  • 2.13 car c'est Dieu qui opère en vous et la volonté et l'exécution, selon son bon plaisir. Ces remarquables paroles, qui expriment la conséquence morale de l'exemple de Jésus-Christ cité par l'apôtre (ainsi), renferment deux pensées qui, au premier abord, paraissent être en contradiction l'une avec l'autre : d'une part, la liberté de l'homme, sa responsabilité, son action pour le salut ; de l'autre, son absolue dépendance de Dieu et de l'œuvre de la grâce.
    Pourquoi devonsnous opérer notre salut avec crainte et tremblement ? parce que (car) Dieu agit avec efficace lui-même en nous pour produire et le vouloir et l'action efficace (tel est le sens du grec.)
    Comment s'accordent ces deux principes ? Il faut remarquer d'abord que pour que nous puissions opérer notre salut, il faut que toute l'œuvre de Christ pour nous ait précédé, et que nous avons seulement à travailler à nous approprier le salut accompli par Christ.
    Il faut remarquer encore que la crainte et le tremblement ne sont plus une frayeur servile du jugement, mais la crainte filiale d'offenser un Père réconcilié, ou de retomber dans le péché par la négligence des moyens de grâce. (Voir ces mêmes termes, dans des applications différentes, 1Corinthiens 2.3 ; 2Corinthiens 7.15 ; Ephésiens 6.5)
    Or, il est parfaitement vrai, quelque contradictoire que cela paraisse, et il est conforme à l'expérience chrétienne que, pour toute conscience sérieuse, le plus puissant motif de vigilance et d'action, c'est la pensée que la grâce opère tout en elle. Les premiers commencements de la conversion, comme la persévérance finale ; la première pensée d'un retour à Dieu, le premier mouvement de repentance, de foi, d'amour, comme les plus grands progrès dans la sanctification, tout est l'œuvre de la grâce en nous.
    Mais cette grâce agit dans le cœur, réveille, dirige, fortifie et sanctifie la volonté ; elle produit non seulement le vouloir et l'action, mais nous donne le vif sentiment que l'inaction serait une coupable résistance, un criminel mépris de tant d'amour. Elle suscite, dans une âme ainsi remise en contact avec Dieu, la crainte et le tremblement dont parle Paul. Elle excite ce sentiment de notre responsabilité, qui nous pousse à travailler à notre salut avec énergie. Ainsi la doctrine évangélique, bien comprise, attribue à Dieu et à sa grâce la gloire du salut de l'homme, et produit dans ce dernier, à la fois la plus profonde humilité, et le zèle le plus ardent pour parvenir au but que Dieu a placé devant lui.
  • 2.14 Faites toutes choses sans murmures et sans hésitations ; Ce mot rendu par hésitations signifie proprement des doutes ou des raisonnements, lesquels entravent l'activité et, de même que les murmures, procèdent d'un manque de confiance en cette grâce dont l'apôtre vient de rappeler les effets certains et encourageants.
  • 2.15 afin que vous soyez sans reproche, et purs, enfants de Dieu, irrépréhensibles au milieu d'une génération dépravée et perverse, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde, portant la Parole de vie ; Des chrétiens qui seraient tels que l'apôtre les décrit ici : sans reproche, purs (simples, sans aucun mélange), pour qui le beau titre d'enfants de Dieu serait une vérité, (Matthieu 5.45) des enfants sans défauts, (Colossiens 1.22 ; 1Thessaloniciens 3.13) de tels chrétiens seraient autant de luminaires (tel est le sens du mot traduit ici par flambeaux) pour éclairer tous ceux qui errent dans les ténèbres de ce monde. (Comparer Daniel 12.3 ; Matthieu 5.14)
    Ils sont lumière (Ephésiens 5.8) parce qu'ils portent au-devant d'eux ou retiennent ferme la Parole de vie, qui est leur flambeau.
    "Si un chrétien qui n'éclaire point le monde par la sainteté de sa vie est un astre sans lumière, que d'astres obscurcis dans le ciel de l'Eglise !" Quesnel.
    - Ces mots : la génération dépravée et perverse sont une allusion à Deutéronome 32.5. Paul applique à l'état moral du monde ce jugement porté par Moïse sur son peuple, toujours enclin à la désobéissance.
  • 2.16 pour que je puisse me glorifier au jour de Christ de n'avoir point couru en vain, ni travaillé en vain ; Après tous les motifs allégués par l'apôtre pour inviter les Philippiens à la persévérance et à la sanctification, il ne craint pas d'en appeler à leur amour pour lui, et de leur montrer quelle douce consolation dans ses souffrances actuelles, et quelle glorieuse espérance pour l'avenir il puisera dans la pensée de leur fidélité à leur vocation chrétienne.
    - Les mots couru en vain rappellent une image souvent employée par l'apôtre, cette des courses dans la lice. (Philippiens 3.14 ; 1Corinthiens 9.24, etc.)
    Travaillé en vain se rapporte plutôt au labeur dans un champ dont on attend la moisson.
    "On peut et on doit désirer dès ce monde que la Parole de Dieu porte son fruit ; mais on ne doit désirer que fort modérément d'en goûter la douceur, si ce n'est comme saint Paul, au jour du jugement et en la présence du Seigneur." Quesnel.
  • 2.17 mais, si même je sers de libation pour le sacrifice et le service de votre foi, je m'en réjouis, et je m'en réjouis avec vous tous. Ici se présente à l'apôtre l'idée que sa course et son travail (verset 16) pourraient bien se terminer par une mort sanglante. Et il entre héroïquement dans cette pensée. Sublime dévouement !
    Dans l'incertitude où il était touchant l'issue de sa captivité, l'apôtre exprime tantôt la possibilité de sa mort, tantôt l'espoir qu'il restera pour son œuvre, (Philippiens 1.20-26) mais toujours en acceptant avec joie la volonté de Dieu, parce qu'il a entièrement renoncé à tout ce qui lui est propre.
    Les termes dont il se sert sont tous empruntés au culte de l'Ancien Testament, et en particulier aux usages des sacrifices. Après le sacrifice sanglant, on répandait une libation de vin tout autour de l'autel. Or l'apôtre se représente d'abord son propre sang comme répandu et servant de libation : (2Timothée 4.6) puis changeant d'image, il se dépeint comme sacrificateur, offrant à Dieu ce peuple de croyants, convertis du paganisme ; (Romains 15.16) c'est là ce qu'il appelle le sacrifice de votre foi, dans lequel il fait le service sacerdotal.
    Il se réjouit à cette pensée de la mort et il invite ses frères à s'en réjouir avec lui, (verset 18) ce qui serait de part et d'autre impossible si la volonté de Dieu n'était pas à tous plus chère que la vie même, et si tous n'avaient pas l'assurance que cette mort glorifierait Jésus-Christ et l'Evangile de sa grâce.
  • 2.19 Mais j'espère dans le Seigneur Jésus de vous envoyer bientôt Timothée, afin que moi aussi je sois encouragé, en apprenant ce qui vous concerne. 19 à 30 Envoi de Thimotée et d'Epaphrodite à Philippes.
    La mort dont il vient de parler ne lui paraît ni certaine, ni imminente. Il se peut qu'il serve d'aspersion, mais il espère envoyer Timothée pour s'informer de l'état de l'Eglise, et pour en être encouragé, consolé.
    Timothée informera les Philippiens du sort de Paul. (verset 23) Lui-même a l'assurance de venir aussi bientôt. (verset 24) Comparer sur la sollicitude de l'apôtre pour le salut des âmes 1Thessaloniciens 3.2 ; 2Corinthiens 11.28,29.
  • 2.21 car tous cherchent leurs propres intérêts, et non ceux de Jésus-Christ. En disant tous, Paul entend ceux qui l'entouraient alors à Rome, et qui, en partie devenus tièdes dans leur charité, en partie influencés par les faux docteurs, (Philippiens 1.15 et suivants) ne se comportaient plus comme des serviteurs dévoués de Jésus-Christ. (2Timothée 4.10) D'autant plus beau est le témoignage rendu au fidèle Timothée. (verset 22)
  • 2.23 C'est donc lui que j'espère envoyer, dès que j'aurai vu ce qui me concerne. Quand il saura à quoi s'en tenir sur l'issue de sa captivité. (Comparer verset 17, note.)
  • 2.25 Mais j'ai estimé nécessaire de vous envoyer Epaphrodite, mon frère et mon compagnon d'œuvre et de combats, envoyé de votre part, et qui m'a secouru dans mes besoins. Grec : "Votre apôtre (envoyé) et ministre de ma nécessité." (Comparer Philippiens 4.18)
  • 2.27 En effet, il a été malade, et même près de la mort ; mais Dieu a eu pitié de lui ; et non seulement de lui, mais aussi de moi, afin que je n'eusse pas tristesse sur tristesse. Quelle tendre délicatesse de l'amour chrétien se montre dans tous ces rapports personnels ! Epaphrodite souffre de ce que ses amis de Philippes ont appris sa grave maladie et en auront été affligés ; Paul se hâte de le leur envoyer pour leur consolation mutuelle, (verset 25) et il regarde la guérison de son frère comme une miséricordieuse dispensation de Dieu envers lui-même, afin qu'il n'eût pas tristesse sur tristesse !
    On voit combien l'héroïque dévouement jusqu'à la mort, dont l'apôtre vient de donner la preuve, (verset 17) est loin d'éteindre dans son cœur les sentiments humains.
  • 2.28 Je l'ai donc envoyé avec d'autant plus d'empressement, afin qu'en le revoyant, vous ayez de la joie, et que j'aie moins de tristesse. En sachant que vous avez cette joie, cette consolation, moi, j'en aurai moins de tristesse. Toujours cette tendre sympathie qui souffre et jouit avec les autres.
  • 2.30 car il a été près de la mort à cause de l'œuvre de Christ, ayant exposé sa vie pour suppléer à votre absence dans le service qui m'était rendu. Il paraît qu'Epaphrodite s'était attiré sa maladie en servant l'apôtre, soit par son voyage de Philippes à Rome, soit par d'autres actes de dévouement dans cette dernière ville. En tout cas, c'était pour l'œuvre de Christ.
    Et Paul reporte la vive reconnaissance qu'il en éprouve à l'Eglise qui lui a envoyé ce frère dans sa captivité et ses besoins. En effet, il considère ce qu'Epaphrodite a fait pour lui comme suppléant ce que tous auraient fait s'ils eussent été présents.
  • Philippiens 3

  • 3.1 Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur. Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses, et c'est votre sûreté. Chapitre 3.
    1 à 14 Se garder des faux docteurs. Paul a renoncé à tout pour gagner Christ et atteindre le but.
    Les premiers mots de ce chapitre qui ne se lient logiquement ni à ce qui précède ni à ce qui suit, et qui sont une salutation à la manière des anciens, semblent indiquer que l'apôtre voulait d'abord terminer ici sa lettre, ou du moins passer aux relations personnelles qui se trouvent à Philippiens 4. Cependant une exhortation fort importante se presse encore dans son cœur, (verset 2) et il y donne cours.
    - Sur cette sainte joie du racheté de Christ, qui est une force dans les combats et dans l'épreuve, et à laquelle Paul exhorte fréquemment ses frères vers la fin de ses lettres, comparez Philippiens 4.4 ; 2Corinthiens 13.11 ; 1Thessaloniciens 5.16. C'est la joie du Saint-Esprit en eux. (Romains 14.17 ; 1Thessaloniciens 1.6)
    Ces paroles peuvent se rapporter à l'exhortation à la joie qui précède ; mais il est plus probable qu'il faut les rattacher aux avertissements oui suivent, et que Paul avait déjà fait entendre à ses lecteurs, soit de vive voix, soit autrement. Il ne se lasse point d'y revenir pour leur sûreté en présence du danger.
  • 3.2 Prenez garde aux chiens ; prenez garde aux mauvais ouvriers ; prenez garde à la fausse circoncision. Ce sont les mêmes hommes que l'apôtre désigne par ces trois noms.
    Le premier les marque comme impurs dans leur caractère et leurs motifs (en Orient, le chien est toujours le symbole de l'impureté : Matthieu 7.6 ; Apocalypse 22.15) ; le second montre en eux des hommes qui se donnaient à eux-mêmes la mission de travailler dans l'Eglise (comparez 2Corinthiens 11.13 ; et ci-dessus Philippiens 1.14,15) ; le troisième les désigne comme appartenant au parti des judaïsants, qui faisaient de la circoncision une condition indispensable au salut.
    L'apôtre, par un jeu de mots qui renferme une vive ironie, transforme cette circoncision en une simple incision ou mutilation (tel est le sens du mot traduit par fausse circoncision), et il fait sentir ainsi que c'est à cela, en effet, que se réduit cette cérémonie religieuse, dès le moment qu'on attache tant d'importance à l'acte extérieur, matériel, en oubliant que la circoncision n'a de valeur que comme signe de la purification du cœur et de la vie. (Comparer Philippiens 3.3,Romains 2.28,29)
    Combien un tel avertissement est encore applicable à tous les genres de formalisme !
  • 3.3 Car c'est nous qui sommes la circoncision, nous qui rendons notre culte par l'Esprit de Dieu, qui nous glorifions en Jésus-Christ, et qui ne mettons point notre confiance en la chair. Les chrétiens sont les vrais circoncis, parce qu'ils le sont spirituellement, dans le cœur. (Romains 2.28,29 ; Colossiens 2.11)
    Dès lors leur culte est vivifié par l'Esprit de Dieu (vrai texte ; comparez Jean 4.23,24) ; et ils se glorifient en Christ Jésus seul, parce qu'ils ont en lui la rédemption et la justification, (1Corinthiens 1.31 ; 2Corinthiens 10.17) et non en la chair, comme les Juifs qui mettaient leur confiance dans la circoncision et en d'autres privilèges extérieurs. (Galates 3.3 ; 6.13)
  • 3.4 Quoique j'aie moi aussi sujet de me confier en la chair : si quelque autre croit pouvoir se confier en la chair, je le puis davantage, Voir sur cette notion de la chair, par opposition à l'esprit, Romains 1.3, note ; comparez Romains 4.1, note, et surtout Romains 8.1-13.
  • 3.6 quant au zèle, persécutant l'Eglise ; quant à la justice qui est en la loi, étant sans reproche. Voilà autant de privilèges dont Paul aurait pu se glorifier s'il avait voulu s'appuyer sur la chair, c'est-à-dire sur ces choses extérieures, sans regarder aux dispositions du cœur qui seules leur donneraient de la valeur : lui aussi a été circoncis selon la loi dès l'entrée de sa vie, étant Israélite de naissance, et non seulement prosélyte comme plusieurs de ses adversaires.
    Il appartenait à la tribu de ce Benjamin, le favori de son père, qui reçut de lui une bénédiction particulière ; (Genèse 49.27 ; Deutéronome 33.12) à cette tribu toujours restée fidèle et dans laquelle était Jérusalem avec son temple.
    Hébreu, fils d'Hébreux, Paul descendait d'Abraham ; pour la doctrine et pour la stricte observance de la loi, il était de la secte austère et respectée des pharisiens. (Actes 22.3 ; 26.5)
    Nul ne l'avait surpassé en zèle, puisqu'il avait persécuté l'Eglise chrétienne, et quant à la justice de la loi, à cette justice que lui opposaient ses adversaires, et qui consiste à suivre à la lettre chaque précepte, tandis que le cœur reste inconverti, Paul était sans reproche de la part des hommes.
  • 3.7 Mais les choses qui m'étaient des gains, je les ai regardées, à cause de Christ, comme une perte. Ces privilèges, dans l'intention de Dieu, étaient certainement d'une grande valeur (un gain) ; mais comme Paul en avait abusé par orgueil, il les considère maintenant comme une véritable perte : ce qui ne veut pas dire seulement qu'il les a perdus, qu'il y a renoncé, mais qu'ils lui étaient vraiment devenus nuisibles. (Comparer Jean 9.41 note.)
    C'est dans ce sens qu'un Père de l'Eglise a pu émettre l'idée paradoxale que "les bonnes œuvres sont nuisibles au salut," ce qui est vrai si ces œuvres empêchent l'homme de chercher son salut uniquement en Jésus-Christ.
  • 3.8 Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur, pour qui j'ai fait la perte de toutes choses ; et je les regarde comme des ordures, afin que je gagne Christ, Le verset verset 8 n'est pas une simple répétition de verset 7.
    Paul veut dire : "Ce n'est pas seulement alors dans le premier feu de la conversion, que j'ai considéré ces choses comme une perte ; mais encore plus maintenant, après une longue expérience de la vie chrétienne, je regarde toutes choses, tout ce que ce monde pourrait m'offrir, comme une perte. En comparaison de ce que j'ai trouvé dans l'excellence de la connaissance de Christ (Grec :"une connaissance qui surpasse tout"), je méprise tout le reste comme des ordures."
    Cette précieuse expérience de Paul est le principe universel de la vie chrétienne. Pour gagner Christ, se l'approprier tout entier, être trouvé en lui (verset 9) dans sa communion, au dernier jour, il faut faire la perte de tout ce en quoi l'homme naturel met sa confiance, être prêt à tout abandonner. (Matthieu 10.38,39 ; 16.24,25)
  • 3.9 et que je sois trouvé en lui, ayant, non ma justice, celle qui vient de la loi, mais celle qui est par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi ; L'apôtre ayant employé ce terme : ma justice, l'explique par celuici : celle qui me vient de la loi, celle qu'il s'efforçait d'acquérir par l'observation de la loi.
    Cette justice ne saurait être le fondement de son espérance pour l'avenir. Il connaît une autre justice dont il a été mis en possession par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu sur la base de la foi.
    Telle est la traduction littérale de ces mots dont le sens est suffisamment expliqué par les autres épîtres de notre apôtre. (Voir en particulier Romains 3.21-28, notes ; Romains 10.3)
    Mais pour s'approprier cette justice, il faut être trouvé en Christ, dans une communion vivante avec lui par le lien intime de la foi, communion décrite en traits profonds dans les paroles qui suivent.
  • 3.10 afin de le connaître, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, étant rendu conforme à lui dans sa mort, Ces paroles, aussi bien que celles de verset 9, se rattachent étroitement à verset 8.
    L'apôtre expose (versets 9-11) ce que c'est que "gagner Christ." C'est d'abord posséder sa justice ; (verset 9) le connaître, lui ; connaîtrai la puissance de sa résurrection, la communion de ses souffrances et de sa mort ; (verset 10) c'est enfin parvenir par lui à la résurrection des morts : vérités profondes qu'on doit sonder par la méditation, et dont il faut faire l'expérience pour les comprendre.
    - Le connaître ce n'est point posséder une simple notion historique et intellectuelle de Christ, mais c'est l'avoir embrassé par une foi vivante, être entré dans une communion intime avec lui. (Comparer Jean 10.14 ; 17.3)
    - La puissance de sa résurrection n'est pas seulement cette force divine qui a ramené le Sauveur d'entre les morts, l'a élevé à la droite de la majesté de Dieu, et qu'il déploie pour appliquer à tous ses rachetés les fruits de sa rédemption (Calvin et d'autres) ; ni seulement l'assurance de notre propre résurrection fondée sur la sienne, la victoire sur la mort ; mais encore cette efficace de vie divine par laquelle le Seigneur ressuscité, en s'unissant à ses membres qui sont sur la terre, fait mourir en eux le vieil homme, ressuscite lui-même en eux, y reproduit son image, sa vie, jusqu'au moment où ils seront consommés en lui et élevés dans sa gloire. (Comparer Romains 6.4-11, notes ; et Romains 8.10,11,17 ; 1Corinthiens 15.21 ; 2Corinthiens 1.9,10 ; Galates 2.20 ; Ephésiens 1.18-20 ; Colossiens 3.1,4, notes.)
    Les derniers mots de cette phrase expliquent les premiers. La communion des souffrances de Christ n'est point seulement une appropriation personnelle de ses souffrances par la foi en lui ; c'est une expérience réelle de ses souffrances, par laquelle chacun de ses membres ici-bas devient conforme à sa mort, c'est-à-dire meurt avec lui, condition indispensable pour avoir part à la "puissance de sa résurrection ;" ou plutôt c'est là une seule et même œuvre de la grâce en nous, envisagée par son côté négatif, la mort, et par son côté positif, la vie.
    L'état du chrétien sur la terre est un état de souffrance, au dedans et au dehors. Il porte en tout lieu la douleur du péché ; il souffre de ses propres misères et de celles des autres ; il lutte, il succombe comme son Sauveur ; pour lui aussi la croix est l'unique moyen de la victoire. Ces souffrances sont celles de Christ même ; il les endure avec ses membres ; c'est le même combat, la même cause, la même force, le même but, la même couronne acquise par Christ et réservée aux siens. (Romains 8.17,26,27 ; 2Corinthiens 1.5 ; Colossiens 1.24 ; 1Pierre 4.1, notes.)
  • 3.11 pour parvenir, si je puis en quelque manière, à la résurrection des morts. Grec : "Si comment (en quelque manière) je parviendrai à la résurrection des morts."
    En un sens la résurrection des morts est universelle, tous y parviendront ; (Jean 5.29) mais Paul, dans les principaux passages qui traitent de ce sujet, n'envisage que la résurrection des justes, la consommation du chrétien tout entier, corps et âme, glorifié par la puissance de résurrection et de vie, qui est Christ en lui. Cette espérance de l'apôtre n'est donc que le dernier trait, le couronnement de tout ce qu'il a déjà exprimé à verset 10.
    Mais pourquoi cette tournure dubitative ? Certes, il faudrait être bien étranger aux épîtres de Paul pour penser qu'il doute de son salut final. (Comparer entre autres Romains 5.1 et suivants ; Romains 8.16,28-39 ; 1Corinthiens 3.21-23 ; Philippiens 1.5,6 ; 2Timothée 4.7,8,18)
    Mais l'assurance de l'enfant de Dieu est une assurance morale, qui dépend des moyens de grâce, et non une assurance mathématique.
    Il marche par la foi et non par la vue. Sa vie est un combat perpétuel, et qui dit combat, dit danger. (2Timothée 2.5) Il doit faire preuve d'une active vigilance, d'une consciencieuse fidélité, d'une humble dépendance de la grâce de Dieu, qui seule le gardera et lui assurera la victoire (Comparer 1Corinthiens 10.12 ; 9.27 et les belles paroles ci-dessous, versets 12-14)
  • 3.14 mais je fais une chose : oubliant les choses qui sont derrière, et tendant vers celles qui sont devant, je cours vers le but, vers le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ. Voici d'abord la version littérale de ces paroles : (versets 12-14) Non que j'aie déjà saisi, quoi ? ce verbe étant sans objet, les uns suppléent tout ce qui précède ; (versets 10,11) les autres, le but ; (verset 14) les autres, le prix ; (verset 14) - ou que je sois déjà perfectionné ; mais je poursuis, m'efforçant de saisir ; c'est pourquoi aussi j'ai été saisi par Christ. (verset 12) Frères, je ne m'estime pas moi-même avoir saisi ; (verset 13) mais une seule chose : oubliant les choses, etc.
    Ce mot énergique, absolu : une seule chose, (comparez Luc 10.42) est ordinairement complété par un verbe : je fais ; d'autres le relient à verset 13 : j'estime une chose ; d'autres le laissent isolé, dans son sens absolu.
    - Dans ces versets l'apôtre représente le combat de la foi sous l'image de la course telle qu'elle avait lieu chez les anciens. (1Corinthiens 9.24-27, notes ; et ci-dessus Philippiens 2.16) Par opposition à toute perfection imaginaire, soit légale, soit spirituelle, Paul confesse humblement que pour lui la vie chrétienne est encore un combat, et le restera jusqu'au terme.
    Ce terme est indiqué à la fin de verset 14. Paul l'appelle le but et le prix, par où il entend la perfection. (verset 12) Le point de départ de la course consiste à être saisi par Christ ; (verset 12) alors seulement le croyant peut songer lui-même à saisir le prix. (Il est bon de remarquer cet emploi du même mot en deux sens différents.) Il faut, en effet, que l'ordonnateur de la course appelle celui qui doit y prendre part, lui ouvre la carrière, lui assigne sa place, d'où il s'élancera vers le but. C'est ce que Christ fait pour tous les chrétiens ; mais cette expérience initiale être saisi par Christ avait été plus frappante chez l'apôtre Paul, à cause de sa conversion extraordinaire, à laquelle il fait allusion.
    "J'étais du nombre de ceux qui couraient vers la perdition ; déjà j'y touchais, j'allais périr...alors je fus saisi par Christ qui me poursuivait, tandis que je le fuyais de toutes mes forces." Chrysostome.
    - Cette image pleine de vérité explique tout le reste dans les paroles de l'apôtre :
    "Le coureur ne s'arrête pas à regarder en arrière pour voir quel espace il a déjà parcouru, mais il porte les yeux en avant sur l'espace qui le sépare du but. (verset 14) A quoi bon contempler ce qu'il a fait, s'il oublie ce qui lui reste à faire ? Il tend donc vers le but, brûlant du désir de le saisir. Quelque vitesse qu'il imprime à ses pieds, il les devance encore du reste de son corps ; penché en avant (sens du mot grec), il tend les mains vers le but : c'est ainsi que nous devons courir." Chrysostome.
    - D'après cette image, ce qui est en arrière et que le chrétien doit oublier, ce n'est pas seulement le monde et le péché, mais ses propres vertus, ses progrès réels, qu'il pourrait être tenté de contempler avec complaisance en lui-même, tandis qu'il oublierait ses fautes et ses misères. Dieu tient devant lui, au terme de la carrière, le prix glorieux de sa vocation en Jésus-Christ. Y parvenir, le saisir, doit être sa seule pensée, son unique affaire.
  • 3.15 Nous tous donc qui sommes parfaits, ayons cette même pensée ; et si, en quelque chose, vous pensez autrement, cela aussi, Dieu vous le révélera. 15 à 21 Tendre à l'unité. Les hommes de la terre et les hommes du ciel.
    Etre parfait ne peut pas, d'après ce qui précède, s'entendre d'une perfection morale absolue. L'apôtre emploie souvent ce mot dans le sens de mûr, d'homme fait par opposition à l'état d'enfant. (1Corinthiens 2.6 ; 14.20 ; comparez Hébreux 5.14)
    Paul exhorte ceux qui ont atteint ce degré de perfection à avoir cette même pensée ou ce même sentiment.
    Lequel ? Les uns répondent en rapportant ces mots aux grandes pensées exprimées versets 9-11 ; les autres, à celles de versets 12-14, c'est-à-dire que, tout en retenant ferme son élection et sa vocation en Jésus-Christ, on ne se persuade pas légèrement d'avoir saisi le prix ; mais que l'on se pénètre, au contraire, avec humilité et tristesse, de la distance qui nous sépare encore de l'entière sanctification du cœur et de la vie, à laquelle nous devons tendre sans cesse.
    L'une et l'autre interprétations ont du vrai. La pensée dont le chrétien doit être rempli, c'est celle qui ressort de l'expérience faite par Paul : être tout entier en Christ, mais reconnaître et sentir tout ce qui lui manque encore.
  • 3.16 Seulement, au point où nous sommes parvenus, marchons d'accord. "La même pensée" (verset 15) dont tous les chrétiens doivent être animés, c'est le centre même, l'âme de la vie nouvelle en Christ.
    Si un chrétien marche selon cette ligne de conduite, dans cet esprit, il se trouve sous la direction certaine de Dieu, sous la discipline de son Saint-Esprit.
    Mais sur divers points secondaires de doctrine ou de conduite, il peut y avoir, entre ceux qui suivent cette voie, des différences ; à plus d'un égard ils peuvent penser autrement, tout en étant sur le même fondement ; cela est dans la nature des choses et inséparable de la liberté évangélique ; l'apôtre l'admet sans hésiter.
    Mais il est tout aussi convaincu que, si des chrétiens sont réellement sur "le seul fondement que l'on puisse poser," conduits par le même Esprit de Dieu, ce qui manque à leur connaissance ou à leurs convictions leur sera révélé par cet Esprit, qui les rapprochera toujours plus de l'unité en toutes choses. (verset 15)
    En attendant, ils doivent user de support, de charité, respecter la liberté les uns des autres, et surtout conserver l'unité dans tout "ce à quoi ils sont parvenus." (Trad. littér.) Paul en donne ici lui-même un mémorable exemple. Autant il se montre absolu lorsqu'il s'agit de la vérité qui constitue l'essence même de l'Evangile, autant il est large et éloigné de vouloir étouffer les convictions individuelles sous le poids de son autorité apostolique, quand il a affaire à des opinions secondaires et sincères, qui ne différent le plus souvent que par suite d'une connaissance imparfaite. (Comparer Romains 14.1 ; Ephésiens 1.17 ; 1Jean 2.20,27)
    - Le texte reçu donne ainsi ce verset : "cependant, ce à quoi nous sommes parvenus, marcher selon une même règle, penser la même chose." Les mots soulignés ne sont pas authentiques ; ils ont été ajoutés dans l'intention de rendre plus claire la pensée de l'apôtre.
  • 3.17 Devenez ensemble mes imitateurs, frères, et regardez à ceux qui marchent suivant le modèle que vous avez en nous. Nous n'avons tous qu'un seul Maître, qu'un seul modèle, Christ. (Matthieu 23.8 ; 1Pierre 2.21) Aussi, quand l'apôtre en appelle à l'exemple de sa propre vie pour que ses frères s'y conforment, ce n'est jamais d'une manière générale et absolue, mais, comme ici, relativement à quelque direction spéciale et pratique qu'il vient de donner à ses lecteurs. (1Thessaloniciens 1.6 ; 1Corinthiens 11.1)
    Il était indispensable que les membres les moins éclairés et les plus faibles de ces jeunes Eglises, sortant des ténèbres du paganisme, eussent dans les apôtres de Jésus-Christ, de même que dans les chrétiens les plus avancés, un exemple vivant de la doctrine et de la vie nouvelles qu'ils prêchaient.
    Aussi les apôtres n'hésitent-ils pas à rappeler aux ministres de la Parole qu'ils doivent se montrer les modèles des troupeaux, (1Timothée 4.12 ; 2.7 ; 1Pierre 5.3) ce qui implique, pour les fidèles, le devoir, non d'imiter aveuglément des hommes, mais de considérer avec respect ces serviteurs de Dieu dont les lumières, l'expérience, la sagesse, la sainte vie sont évidemment des fruits de l'Esprit de Dieu en eux.
    Au-dessous du seul Modèle parfait, il est utile de recevoir le témoignage vivant de ceux qu'il a le plus enrichis de ses dons. Les paroles qui suivent montrent assez combien l'apôtre était fondé à faire un tel rapprochement.
  • 3.18 Car il en est plusieurs qui ont une telle conduite, je vous l'ai dit souvent, et je vous le dis maintenant encore en pleurant, qu'ils sont ennemis de la croix de Christ ; Soit que l'apôtre reporte sa pensée sur les faux docteurs qu'il a désignés auparavant, (verset 2) soit qu'il ait en vue d'autres membres indignes de l'Eglise, qu'il avait eu souvent occasion de reprendre, de vive voix ou par ses lettres, il revient à eux maintenant avec une profonde douleur, afin de mettre en garde les fidèles contre un si pernicieux exemple. Ces hommes faisaient profession de christianisme, et pourtant ils étaient ennemis de la croix de Christ.
    Il n'y a rien là de contradictoire, rien qui ne se voie chaque jour encore. Tant qu'il s'agit d'embrasser la doctrine de Jésus-Christ comme un système, ou de professer l'Evangile comme une religion de pures formes, les hommes dont parle l'apôtre sont des amis. Mais dès qu'il faut admettre dans toute sa signification et toute sa puissance ; dès qu'il faut consentir à n'être sauvé que par le mystérieux sacrifice du Calvaire, qui froisse et brise l'orgueil de la sagesse humaine et de toute propre justice ; dès qu'il faut prendre cette croix humiliante, la porter à la suite de Jésus, accepter d'y être crucifié avec lui, d'y mourir à soi-même, au monde, au péché, alors ces faux amis deviennent aussitôt des ennemis. Or c'est bien là ce que l'apôtre entend par ce seul mot, la croix. (Comparer 1Corinthiens 1.17,18 ; Galates 2.20 ; 5.11,24 ; 6.12-14)
    L'inimitié de ces hommes, dont il va caractériser la vie, lui arrache des larmes de douleur.
    "Et ces larmes, quel argument nous devons y voir, non de jalousie ou de haine pour de tels hommes, non du désir de les maudire, non d'un esprit poussé par la passion, mais d'un zèle plein de piété. Paul pleure, parce qu'il voit l'Eglise en danger de se perdre sous de telles influences." Calvin.
  • 3.19 eux dont la fin sera la perdition, qui ont leur ventre pour Dieu, qui mettent leur gloire dans leur honte, et qui ne pensent qu'aux choses de la terre. Quiconque n'a pas été affranchi du monde et du péché par la croix de Jésus-Christ, quiconque est ennemi de cette croix, a encore ses pensées et ses affections sur la terre et dans l'esclavage de ses intérêts périssables.
    Que les convoitises soient alors élevées, spirituelles, et servent d'aliment à l'orgueil, ou qu'elles rampent sur les objets grossiers des passions charnelles (avoir son ventre pour Dieu désigne d'une manière énergique les plaisirs de la table), le résultat est le même, la perdition. (Comparer Galates 5.21 ; 6.8 ; notes.)
  • 3.20 Car pour nous, notre bourgeoisie existe dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ ; L'apôtre rattache la description de la vie chrétienne à ce qui précède, par cette particule car, comme motivant la profonde douleur que lui inspire la conduite de ceux qui n'ont d'affections que pour les choses de la terre.
    - Le mot traduit littéralement par bourgeoisie signifiait aussi chez les Grecs, en un sens dérivé, le genre de vie, la conduite, surtout dans les affaires publiques ; de la, dans nos vieilles versions, le mot de conversation (conduite).
    Le sens littéral est celui qui convient le mieux à la pensée de l'apôtre : tandis que les hommes dont il vient de parler ne pensent qu'aux "choses de la terre," le chrétien a ses pensées et ses affections dans les cieux, qui sont sa patrie, sa bourgeoisie.
    Etranger et voyageur ici-bas, dépris du monde et de ses avantages, tous ses désirs et toutes ses espérances tendent vers la possession pleine et entière de ces biens éternels dont il jouit déjà en partie par sa communion avec son Sauveur et son Dieu. Tout ce qui, sur la terre, est incompatible avec cette vie céleste vers laquelle il aspire, lui devient de plus en plus étranger. Aussi sa position actuelle est-elle un état d'attente, en vue du moment qui réalisera tous ses vœux. (Comparer 1Corinthiens 1.7 ; 2.13)
    Celui qu'il attend, c'est le Seigneur Jésus-Christ, à sa seconde venue, et il l'attend comme Sauveur (ou libérateur) de tout mal. (verset 21) Nos anciennes versions effacent cette nuance de la pensée. (Romains 8.19)
  • 3.21 qui transformera le corps de notre humiliation, le rendant conforme au corps de sa gloire, selon l'efficace du pouvoir qu'il a même de s'assujettir toutes choses. Telle est la rédemption complète du racheté de Christ. Aucun chrétien ne peut jouir d'une paix parfaite tant que la dernière trace du péché n'aura pas été anéantie en lui, et que tout son être, l'esprit, l'âme et le corps, n'aura pas été rendu à sa destination éternelle, la perfection. De là, son état d'attente ; il attend le Sauveur, qui achèvera son œuvre en lui.
    Paul ne nomme ici que la transformation du corps, parce que ce sera là, par la résurrection et la glorification, le dernier acte de l'œuvre de Christ. Mais il laisse entrevoir un contraste immense entre le corps actuel et celui de la gloire. Il nomme l'un le corps de notre humiliation, ce que nos versions rendent par "ce corps vil ;" corps humilié en effet, puisqu'il sert d'instrument au péché, qu'il est l'esclave de mille besoins matériels, des infirmités, de la mort, et qu'il doit enfin tomber en poudre et servir de pâture aux vers.
    Paul désigne l'autre par ce seul mot qui dit plus que toutes les descriptions : être rendu conforme au corps de la gloire de Christ, ou à son corps glorifié. (Comparer, sur ce contraste du corps humilié et du corps glorifié, 1Corinthiens 15.42-44)
    Ainsi, "nous lui serons semblables" en toutes choses, (1Jean 3.2) pourvu que nous lui soyons devenus semblables spirituellement par notre communion avec lui. Quelle destination !
    - Ici, comme partout, l'Ecriture nous fait voir dans la résurrection un acte de la puissance divine de Christ lui-même. (Grec : "selon l'énergie de pouvoir même s'assujettir toutes choses," y compris la mort.) Nous avons appliqué ce passage à la résurrection proprement dite, parce que telle est évidemment la pensée générale. D'autres, prenant ce mot de transformation dans un sens limité, pensent que Paul veut parler, ici comme ailleurs, (1Corinthiens 15.52,53 ; 1Thessaloniciens 4.15-17) de ceux qui vivront lors de la venue du Seigneur, et qui, au lieu de ressusciter, seront changés. Si cette interprétation ne doit pas être exclue, elle est loin d'exprimer toute la pensée de l'apôtre.
  • Philippiens 4

  • 4.1 C'est pourquoi, mes bien-aimés et très chers frères, ma joie et ma couronne, demeurez ainsi fermes dans le Seigneur, bien-aimés. Chapitre 4.
    1 à 9 Unis et joyeux, dans la paix de Dieu, qu'ils recherchent toutes les vertus chrétiennes.
    Cette tendre exhortation de l'apôtre à ceux qui sont ici-bas déjà sa joie, et qui seront au jour de Christ sa couronne, c'est-à-dire la glorieuse récompense de ses travaux, (2Corinthiens 1.14 ; 1Thessaloniciens 2.19 et suivants) cette exhortation à demeurer fermes dans le Seigneur, (1Thessaloniciens 3.8) se fonde, comme le montre la transition par c'est pourquoi, sur la grande et impérissable espérance exprimée dans les derniers versets du chapitre précédent.
    Plus le chrétien a une vue claire et une attente assurée du but glorieux vers lequel il tend, plus il y puise de force et de constance pour "persévérer jusqu'à la fin."
  • 4.2 J'exhorte Evodie et j'exhorte Syntyche à avoir un même sentiment dans le Seigneur. Ces deux femmes chrétiennes, peut-être des diaconesses de l'Eglise, auxquelles l'apôtre rend un si beau témoignage, (verset 3) avaient-elles laissé s'élever entre elles quelque dissentiment qu'il veut aplanir ? Cela est possible, mais ne ressort pas nécessairement des paroles que Paul leur adresse.
  • 4.3 Oui, je te prie, toi aussi, mon fidèle collègue, aide-les, elles qui ont combattu avec moi pour l'Evangile, aussi bien que Clément, et mes autres compagnons de travaux, dont les noms sont dans le livre de vie. Qui était ce compagnon d'œuvre de l'apôtre ? On ne peut répondre à cette question que par des conjectures. L'apôtre, en recommandant Evodie et Syntyche à ce disciple (oui, toi aussi est la vraie leçon ici rétablie), pense qu'il pourra contribuer à établir entre elles l'union à laquelle il les exhorte.
    S'agit-il de Clément, plus tard évêque de Rome, dont on a une lettre aux Corinthiens ? Les Pères de l'Eglise l'ont admis ; la chose est incertaine.
    Image empruntée à l'usage d'inscrire dans un livre tous les citoyens d'une cité (Psaumes 69.29 ; Luc 2.1-3 ; et, dans ce sens spirituel, Luc 10.20) ; expression frappante de l'assurance de l'apôtre quant au salut éternel de ceux dont il parle.
  • 4.4 Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; je le dis encore : Réjouissez-vous. Réjouissez-vous ! telle était la formule de salutation chez les Grecs.
    Mais l'apôtre, en exhortant les chrétiens à la joie, et en leur indiquant par ces mots : dans le Seigneur, la source intarissable de cette joie, donne à la salutation un sens tout nouveau.
    Si l'on demande : Comment le fidèle peut-il être toujours joyeux dans un monde où il est entouré de tant de sujets de tristesse, toujours joyeux dans ses rudes combats contre le péché, dont la plus légère atteinte est si propre à le remplir d'une amère douleur ? il n'y a à ces questions qu'une réponse, mais elle est suffisante : Réjouissezvous dans le Seigneur.
  • 4.5 Que votre douceur soit connue de tous les hommes. Le Seigneur est proche. La pensée que le Seigneur est proche, que bientôt il va paraître, (Apocalypse 1.3 ; 22.10) est infiniment propre à inspirer au chrétien cette douceur que l'apôtre recommande à l'égard de tous les hommes, même de ceux qui le haïssent et le persécutent.
    - Quelques interprètes, Calvin entre autres, mais à tort, entendent ces mots : le Seigneur est proche, de la toute présence de Dieu, qui sonde les cœurs. D'autres, tout en les appliquant à la venue du Christ, les lient au verset suivant et en font un argument contre les inquiétudes. La première interprétation nous paraît la plus conforme à la pensée de l'apôtre.
  • 4.6 Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos demandes à Dieu, par la prière et la supplication, avec des actions de grâces ; Il serait tout aussi impossible de ne s'inquiéter d'aucune chose, que de se réjouir toujours, si l'Evangile n'offrait constamment les moyens et les remèdes. (Matthieu 6.25 et suivants)
    Aux inquiétudes, Paul oppose la prière, la supplication (prière plus instante), par laquelle l'enfant de Dieu dépose dans le sein de son Père céleste chaque sujet d'inquiétude ou de peine, et lui demande la force de tout supporter.
    - Mais pourquoi l'action de grâce, quand on est dans l'affliction et dans la crainte ? Parce que, même en ses mauvais jours, le chrétien a plus de motifs de reconnaissance et de joie pour les grâces qu'il a reçues, que de plainte ou de tristesse pour les épreuves auxquelles il est exposé. Et même s'il lui arrive de ne pouvoir pas prier avec confiance, l'action de grâce, montant vers Dieu du fond d'un cœur vraiment reconnaissant, lui ouvrira les sources de la prière.
  • 4.7 et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ. Autre bienfait, bienfait immense qui sera le fruit de la prière et de l'action de grâce, opposées aux inquiétudes. Cette paix de Dieu, le plus grand de tous les biens, surpasse toute intelligence, parce que la raison humaine ne comprend pas qu'elle existe là où tout est propre à produire l'inquiétude et le trouble. Le chrétien lui-même, dans l'affliction, ne voyant aucun moyen de délivrance, éprouve que la paix de Dieu surpasse tous les efforts inquiets de son esprit pour trouver la paix.
    "L'apôtre ne parle point ici de la paix qu'on ressent lorsque le mal cesse, mais d'une paix qui, au sein même de l'épreuve, remplit l'âme de consolations et n'y laisse pas pénétrer le trouble. Or, qu'un homme reste en paix sous la croix, calme dans la tempête, et se réjouisse dans les tribulations, voilà ce que la raison humaine ne peut comprendre. Cette paix de Dieu garde le cœur et les pensées en Jésus, dans sa communion, de sorte que l'homme persévère jusqu'à la fin pour être sauvé." Luther.
  • 4.8 Au reste, frères, que toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses honnêtes, toutes les choses justes, toutes les choses pures, toutes les choses aimables, toutes les choses de bonne réputation, où il y a quelque vertu et quelque louange, que toutes ces choses occupent vos pensées. Par ce mot au reste, (comparez Philippiens 3.1) l'apôtre résume tout ce qu'il pourrait avoir encore à dire à ses frères pour les porter à une vie vraiment chrétienne à tous égards ; il voudrait épuiser les traits qui en forment le caractère complet, comme le prouve ce mot toutes les choses, six fois répété.
    Tout ce qui est, moralement et selon l'esprit de l'Evangile, vrai, sans fausseté ou hypocrisie ; honnête ou digne ; juste, en soi ou à l'égard des hommes ; pur, dans les mœurs et les intentions ; aimable, comme l'est toujours pour les autres la charité jointe à l'humilité ; de bonne réputation (Grec : "ce qu'on aime à entendre prononcer") : voilà, en quelques traits, le portrait d'un caractère beau et bon.
    Ici l'apôtre rompt sa construction et, comme pour ne rien oublier, il ajoute : s'il y a (encore) quelque vertu (c'est, avec 2Pierre 1.5, le seul passage où ce terme soit appliqué à la morale) et s'il y a quelque louange vraiment méritée et exempte de flatterie, pensez à ces choses. Paul va dire qu'on doit les faire, (verset 9) mais pour cela il faut d'abord qu'elles soient dans nos pensées, dont le cours habituel nous révèle seul ce que nous sommes véritablement.
  • 4.9 Celles aussi que vous avez apprises, et reçues, et entendues, et vues en moi, faites-les, et le Dieu de la paix sera avec vous. Comparer Philippiens 3.17, note. L'apôtre poursuit son exhortation de verset 8. Ces choses, ou ces vertus chrétiennes, les Philippiens les avaient apprises, reçues, entendues par son enseignement et les avaient vues dans sa conduite ; donc, ils pouvaient et devaient les faire eux-mêmes.
    Le Dieu de la paix : beau et précieux nom du Dieu de l'Evangile qui donne la paix ! S'il est avec nous, la promesse exprimée à verset 7 sera pleinement accomplie.
  • 4.10 Or, je me suis grandement réjoui dans le Seigneur de ce qu'enfin vous avez fait revivre le soin que vous avez de moi ; à quoi vous pensiez aussi, mais l'occasion vous manquait. 10 à 19 Reconnaissance de Paul envers les Philippiens.
    A cause de leur éloignement de l'apôtre, jusqu'au moment où ils ont pu lui envoyer Epaphrodite (verset 18) Il y a dans ces remerciements de Paul, pour des secours temporels qu'il avait reçus de ses frères, (versets 10-19) une simplicité chrétienne qui est le fruit de la vraie humilité.
    Souvent la délicatesse qui ne veut rien recevoir renferme au moins autant d'orgueil que de désintéressement. Mais aussi comme l'apôtre se montre élevé audessus de toute recherche d'avantages terrestres ! (versets 11,17)
    Bien plus, s'il a accepté les dons des Philippiens, s'il s'en est réjoui, s'il les en remercie avec tant de simplicité de cœur, c'est qu'il avait l'assurance que ce sacrifice était agréable à Dieu (verset 18) et qu'il ne nuirait en aucune manière à la cause de l'Evangile dans l'esprit des membres de cette Eglise.
    Là où l'apôtre n'avait pas cette conviction, il refusait absolument tout secours, même au risque de froisser les sentiments de ses frères. (Philippiens 4.15 ; 2Corinthiens 11.7-12 ; Actes 20.33,34)
  • 4.13 je puis tout en Celui qui me fortifie. Par ces derniers mots, qui indiquent si bien la plénitude de la grâce dont Dieu peut combler un pauvre pécheur, Paul se hâte de donner à Celui qui le fortifie (le texte reçu dit "Celui qui me fortifie, Christ," mais ce mot n'est pas authentique, quoique certainement dans la pensée de l'apôtre) toute la gloire de cette difficile science du contentement d'esprit, même au sein des privations. (versets 11,12)
    "Qui ne s'assure que sur ses propres forces, connaîtra bientôt, par une triste expérience, qu'il ne peut rien sans Jésus-Christ : qui ne s'appuie que sur sa grâce, éprouvera, par sa fidélité, qu'elle est toute-puissante. Quelle consolation dans l'extrémité de nos maux et de notre faiblesse ! Ne nous la ravissons point à nous-mêmes, ou par défiance ou par présomption." Quesnel.
  • 4.15 Or, vous savez aussi, vous, Philippiens, qu'au commencement de l'Evangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Eglise n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle donnait et recevait, si ce n'est vous seuls. Grec : "Ne communiqua avec moi pour un compte de don et de recette."
    Les Philippiens ont tenu un compte de ce qu'ils donnaient à l'apôtre et de ce qu'ils recevaient de lui, et l'apôtre en faisait autant à leur égard. Sous cette image empruntée aux relations commerciales, Paul dépeint cet échange de services qu'il n'avait pratiqué qu'avec l'Eglise de Philippes.
  • 4.16 Car, même à Thessalonique, vous m'envoyâtes, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins Ainsi, ce fut immédiatement après leur conversion à l'Evangile et la fondation de leur Eglise (Actes 16) que les Philippiens envoyèrent à l'apôtre des fruits de leur charité. (Actes 17.1)
  • 4.17 Ce n'est pas que je recherche les présents, mais je recherche le fruit qui se multiplie pour votre compte. Paul veut parler du fruit spirituel que les Philippiens devaient recueillir en exerçant leur amour pour lui.
  • 4.18 Or j'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance ; j'ai été comblé de biens, en recevant par Epaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. Cette abondance dont parle l'apôtre n'était probablement qu'un secours fort modique ; mais sa modération dans les choses de cette terre fait qu'il s'envisage comme étant comblé de biens.
    Et quant aux Philippiens, à quelle hauteur toute religieuse n'élève-t-il pas leur don, qu'il regarde comme un sacrifice offert à Dieu, un sacrifice qu'il accepte, qui lui est agréable, ainsi que l'odeur du parfum.
    (Comparer Ephésiens 5.2 Paul ne craint pas de désigner par les mêmes termes le grand sacrifice de Jésus et les petits sacrifices des disciples.)
    Jésus-Christ aussi envisage les dons de la vraie charité, comme lui étant faits à lui-même. (Matthieu 25.40)
    Quel motif d'action pour ceux qui peuvent donner, et de religieuse reconnaissance pour ceux qui reçoivent !
  • 4.19 Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins, selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. Temporels et spirituels.
    Grec : "En gloire," dans sa gloire éternelle, où ses enfants moissonneront si abondamment ce qu'ils auront semé ici-bas.
  • 4.20 Or, à notre Dieu et Père soit la gloire aux siècles des siècles. Amen. 20 à 23 Salutation et vœu apostoliques.
  • 4.21 Saluez tous les saints en Jésus-Christ ; les frères qui sont avec moi vous saluent. Grec : "Tout saint," chacun d'eux, nom par nom, en sorte que chacun reçoive personnellement ces salutations et ces vœux apostoliques, et qu'aucun ne soit oublié ou laissé de côté.
  • 4.22 Tous les saints vous saluent, et principalement ceux qui sont de la maison de César. "Il salue d'abord de la part de ses compagnons d'œuvre, (verset 21) puis de tous les saints, c'est-à-dire de toute l'Eglise de Rome, mais spécialement de ceux de la maison de César. Ceci est bien digne de remarque et un signe peu ordinaire de la miséricorde divine, que l'Evangile (sous Néron) eût pénétré dans cet abîme de tous les crimes et de tous les vices ; d'autant plus admirable que l'on trouve plus rarement les saints dans les cours." Calvin.
  • 4.23 La grâce du Seigneur Jésus- Christ soit avec votre esprit. Amen. Comparer Romains 16.24 ; 1Corinthiens 16.23 ; 2Corinthiens 13.13 ; Galates 6.18 ; 2Thessaloniciens 3.18
    - Le texte reçu et quelques manuscrits lisent : soit avec vous tous. Plusieurs aussi omettent ici amen, qui se trouve déjà à verset 20.