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Philippiens 3:20-21 (Annotée Neuchâtel)

20 Car pour nous, notre bourgeoisie existe dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ ; 21 qui transformera le corps de notre humiliation, le rendant conforme au corps de sa gloire, selon l'efficace du pouvoir qu'il a même de s'assujettir toutes choses.

Références croisées

3:20 Ph 1:18-21, Ps 16:11, Ps 17:15, Ps 73:24-26, Pr 15:24, Mt 6:19-21, Mt 19:21, Lc 12:21, Lc 12:32-34, Lc 14:14, 2Co 4:18, 2Co 5:1, 2Co 5:8, Ep 2:6, Ep 2:19, Col 1:5, Col 3:1-3, He 10:34-35, 1P 1:3-4, Es 26:1-2, Ga 4:26, Ep 2:19, He 12:22, Ap 21:10-27, Ac 1:11, 1Th 4:16, 2Th 1:7-8, Ap 1:7, Ph 1:10, 1Co 1:7, 1Th 1:10, 2Tm 4:8, Tt 2:13, He 9:28, 2P 3:12-14
Réciproques : 1S 8:20, Ps 84:10, Lc 12:34, Jn 6:39, Jn 11:25, Ac 5:31, Rm 8:23, 1Co 15:42, 1Co 15:43, 1Co 15:48, 2Co 5:6, Ph 4:1, 1Th 4:14, 2Th 3:5, He 11:10, He 11:16, He 13:14, 1P 1:15, 1P 3:2, 2P 3:11, 2P 3:14
3:21 1Co 15:42-44, 1Co 15:48-54, Mt 17:2, Col 3:4, 1Jn 3:2, Ap 1:13-20, Es 25:8, Es 26:19, Os 13:14, Mt 22:29, Mt 28:18, Jn 5:25-29, Jn 11:24-26, 1Co 15:25-27, 1Co 15:53-56, Ep 1:19-20, Ap 1:8, Ap 1:18, Ap 20:11-15
Réciproques : Gn 18:14, Lv 11:33, Lv 15:12, Jb 14:14, Jb 19:26, Ps 17:15, Ps 18:39, Ps 47:3, Ct 1:11, Mc 5:41, Mc 9:2, Mc 10:27, Mc 12:24, Lc 1:37, Lc 9:31, Lc 20:36, Jn 5:19, Jn 5:28, Jn 6:39, Jn 11:25, Jn 11:39, Jn 11:44, Ac 24:15, Ac 26:8, Rm 8:11, Rm 8:23, Rm 8:29, 1Co 6:14, 1Co 15:28, 1Co 15:35, 1Co 15:43, 1Co 15:45, 1Co 15:51, 2Co 5:6, Ph 4:1, Col 3:1, 1Th 4:14, 2Th 3:5, 2Tm 1:12, Tt 2:13, He 2:18, He 6:2, He 7:25, He 9:28, 2P 1:16

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Philippiens 3
  • 3.20 Car pour nous, notre bourgeoisie existe dans les cieux, d'où nous attendons aussi comme Sauveur le Seigneur Jésus-Christ ; L'apôtre rattache la description de la vie chrétienne à ce qui précède, par cette particule car, comme motivant la profonde douleur que lui inspire la conduite de ceux qui n'ont d'affections que pour les choses de la terre.
    - Le mot traduit littéralement par bourgeoisie signifiait aussi chez les Grecs, en un sens dérivé, le genre de vie, la conduite, surtout dans les affaires publiques ; de la, dans nos vieilles versions, le mot de conversation (conduite).
    Le sens littéral est celui qui convient le mieux à la pensée de l'apôtre : tandis que les hommes dont il vient de parler ne pensent qu'aux "choses de la terre," le chrétien a ses pensées et ses affections dans les cieux, qui sont sa patrie, sa bourgeoisie.
    Etranger et voyageur ici-bas, dépris du monde et de ses avantages, tous ses désirs et toutes ses espérances tendent vers la possession pleine et entière de ces biens éternels dont il jouit déjà en partie par sa communion avec son Sauveur et son Dieu. Tout ce qui, sur la terre, est incompatible avec cette vie céleste vers laquelle il aspire, lui devient de plus en plus étranger. Aussi sa position actuelle est-elle un état d'attente, en vue du moment qui réalisera tous ses vœux. (Comparer 1Corinthiens 1.7 ; 2.13)
    Celui qu'il attend, c'est le Seigneur Jésus-Christ, à sa seconde venue, et il l'attend comme Sauveur (ou libérateur) de tout mal. (verset 21) Nos anciennes versions effacent cette nuance de la pensée. (Romains 8.19)
  • 3.21 qui transformera le corps de notre humiliation, le rendant conforme au corps de sa gloire, selon l'efficace du pouvoir qu'il a même de s'assujettir toutes choses. Telle est la rédemption complète du racheté de Christ. Aucun chrétien ne peut jouir d'une paix parfaite tant que la dernière trace du péché n'aura pas été anéantie en lui, et que tout son être, l'esprit, l'âme et le corps, n'aura pas été rendu à sa destination éternelle, la perfection. De là, son état d'attente ; il attend le Sauveur, qui achèvera son œuvre en lui.
    Paul ne nomme ici que la transformation du corps, parce que ce sera là, par la résurrection et la glorification, le dernier acte de l'œuvre de Christ. Mais il laisse entrevoir un contraste immense entre le corps actuel et celui de la gloire. Il nomme l'un le corps de notre humiliation, ce que nos versions rendent par "ce corps vil ;" corps humilié en effet, puisqu'il sert d'instrument au péché, qu'il est l'esclave de mille besoins matériels, des infirmités, de la mort, et qu'il doit enfin tomber en poudre et servir de pâture aux vers.
    Paul désigne l'autre par ce seul mot qui dit plus que toutes les descriptions : être rendu conforme au corps de la gloire de Christ, ou à son corps glorifié. (Comparer, sur ce contraste du corps humilié et du corps glorifié, 1Corinthiens 15.42-44)
    Ainsi, "nous lui serons semblables" en toutes choses, (1Jean 3.2) pourvu que nous lui soyons devenus semblables spirituellement par notre communion avec lui. Quelle destination !
    - Ici, comme partout, l'Ecriture nous fait voir dans la résurrection un acte de la puissance divine de Christ lui-même. (Grec : "selon l'énergie de pouvoir même s'assujettir toutes choses," y compris la mort.) Nous avons appliqué ce passage à la résurrection proprement dite, parce que telle est évidemment la pensée générale. D'autres, prenant ce mot de transformation dans un sens limité, pensent que Paul veut parler, ici comme ailleurs, (1Corinthiens 15.52,53 ; 1Thessaloniciens 4.15-17) de ceux qui vivront lors de la venue du Seigneur, et qui, au lieu de ressusciter, seront changés. Si cette interprétation ne doit pas être exclue, elle est loin d'exprimer toute la pensée de l'apôtre.