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Romains 11:1-2 (Annotée Neuchâtel)

   1 Je dis donc: Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Non certes ! Car, moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin. 2 Dieu n'a pas rejeté son peuple qu'il a préconnu. Ou ne savez-vous pas ce que l'Ecriture dit dans l'histoire d'Elie, comment il porte plainte à Dieu contre Israël :

Références croisées

11:1 1S 12:22, 2R 23:27, Ps 77:7, Ps 89:31-37, Ps 94:14, Jr 31:36-37, Jr 33:24-26, Os 9:17, Am 9:8-9, Rm 3:4, Rm 9:3, Ac 22:3, Ac 26:4, 2Co 11:22, Ph 3:5
Réciproques : 2R 17:20, 1Ch 17:22, 2Ch 15:2, Ps 44:9, Ps 60:1, Ps 74:1, Es 2:6, Es 6:12, Es 40:27, Es 41:9, Es 49:14, Es 63:8, Es 66:19, Jr 4:27, Jr 5:18, Jr 6:30, Jr 14:19, Jr 51:5, Lm 3:31, Ez 39:28, Za 13:8, Mc 12:9, Lc 15:31, Ac 3:12, Rm 3:2, Rm 3:3, Rm 9:6, Rm 11:15, 1Co 15:10
11:2 Rm 8:29-30, Rm 9:6, Rm 9:23, Ac 13:48, Ac 15:18, 1P 1:2, Gn 44:15, Ex 32:1, Ac 3:17, Ac 7:40, Ph 1:22, Ne 9:30, Lc 4:1, 1Co 6:2, He 1:1, 1Co 15:15, Nb 16:15, Jr 18:19-23, Jn 4:1-3, Jn 4:11
Réciproques : Lv 26:44, 1R 17:1, 1R 19:10, 2R 14:27, 2R 17:20, 1Ch 17:22, 2Ch 15:2, Ps 60:1, Ps 74:1, Ps 77:7, Ps 94:14, Ps 110:3, Es 2:6, Es 6:12, Es 24:13, Es 40:27, Es 41:9, Es 63:8, Jr 31:37, Jr 51:5, Ez 11:19, Jn 3:32, Jn 17:6, Rm 3:2, Rm 4:3, Rm 11:15, 1Co 8:3, Ga 4:30, 1Tm 5:18, 2Tm 2:19, Jc 2:23, Jc 5:17

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 11
  • 11.1 Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Non certes ! Car, moi aussi je suis Israélite, de la postérité d'Abraham, de la tribu de Benjamin. Le rejet partiel et temporaire d'Israël est l'occasion de la conversion des gentils.
    Chapitre 11.
    1 à 10 Dieu n'a pas rejeté son peuple : un reste est parvenu au salut.
    Dans les chap 9 et 10, l'apôtre a examiné le douloureux problème de l'incrédulité d'Israël.
    Il a affirmé, d'abord, que Dieu restait souverainement libre dans ses rapports avec le peuple qu'il avait élu ; ensuite, que ce peuple, en rejetant le salut, qui lui était offert en Jésus Christ, s'était attiré le châtiment qui le frappe.
    Il aborde maintenant le troisième point de sa démonstration, le côté lumineux du sujet : une minorité d'Israël est parvenue à la foi ; le rejet de la majorité a eu pour conséquence le salut des gentils, son endurcissement ne durera pas toujours, tout Israël sera sauvé.
    "L'apôtre cherche à consoler ceux qui jettent un regard plein de douleur vers Jérusalem. Les développements précédents ont préparé ce résultat, mais ne l'ont pas encore atteint. Ils ont réduit au silence les accusations contre Dieu et ont établi à leur place l'accusation contre Israël, en révélant sa résistance à Dieu et son aveugle inintelligence. Mais ce n'est pas encore là une consolation. Paul nous a fait descendre dans l'abîme, maintenant il nous en fait remonter et nous invite à contempler dans le jugement de Dieu sa miséricorde et l'œuvre bénie qu'elle accomplira." Schlatter.
    - Je dis donc : Dieu a-t-il rejeté son peuple ? Est-ce la conclusion qu'il faut tirer de l'exposé précédent ? Paul pose la question dans des termes empruntés à Psaumes 94.14. Il répond par un énergique : Non certes ! (grec qu'ainsi n'advienne !) Il est lui-même la preuve (car) du contraire, lui, Israélite pur sang, descendant d'Abraham, membre de la tribu de Benjamin, la plus fidèle, avec Juda, des douze tribus, (comparez Philippiens 3.5) qui n'en a pas moins saisi le salut qui lui était offert en Jésus-Christ.
    La conversion par laquelle l'ancien persécuteur de l'enlise, l'un des chefs les plus ardents de l'opposition à l'Evangile avait été transformé en un instrument dé choix, pour porter le nom du Seigneur devant les gentils, (Actes 9.15) était bien la démonstration éclatante que ce peuple n'était pas, comme tel et dans sa totalité, voué à un endurcissement irrémédiable et définitif.
    - D'autres interprètes insistent sur le fait que Paul ne mentionne pas sa conversion au christianisme et sur la répétition, à verset 2, de sa dénégation : "Dieu n'a pas rejeté son peuple ;" ils considèrent les mots : Car moi aussi, je suis Israélite, etc., comme une parenthèse qui explique la vivacité avec laquelle Paul repousse l'idée que Dieu aurait rejeté son peuple : je ne puis supporter cette idée, car moi-même je suis un membre de ce peuple.
  • 11.2 Dieu n'a pas rejeté son peuple qu'il a préconnu. Ou ne savez-vous pas ce que l'Ecriture dit dans l'histoire d'Elie, comment il porte plainte à Dieu contre Israël : L'apôtre répète, ou plutôt rétorque sous forme de négation, son interrogation de verset 1.
    Aux mots de Psaumes 94.14, Dieu n'a pas rejeté son peuple, il ajoute : qu'il a préconnu.
    Cette adjonction n'a pas un sens restrictif : Dieu n'a pas rejeté la portion d'Israël qu'il avait préconnue et qui est son seul vrai peuple.
    D'après verset 26 "tout Israël sera sauvé !" Le sens n'est pas non plus : Dieu choisit ce peuple quoiqu'il l'eût connu d'avance comme un peuple rebelle.
    Ici, comme Romains 8.29 (voir la note), préconnaître signifie : reconnaître comme sien, c'est l'acte divin qui précède et conditionne l'élection.
    Comparer Amos 3.2, où le texte hébreu et la version des Septante portent : "Je vous ai connus, vous seuls parmi toutes les familles de la terre."
    - Dieu n'abandonne pas tout entier, ni pour toujours, le peuple qu'il a choisi ; c'est ce que prouve l'expérience d'Elie.
    Grec : ce que l'Ecriture dit en Elie, c'est-à-dire dans le passage où se trouve l'histoire d'Elie.
    Comment il porte plainte, grec il se présente devant Dieu, il intercède auprès de Dieu, contre Israël.
    Irrité par l'endurcissement d'Israël après la grande scène du Carmel et la défaite des prophètes de Baal, découragé par les menaces de Jézabel, croyant qu'il est resté seul fidèle à l'Eternel, Elie appelle le châtiment de Dieu sur son peuple qui s'obstine dans l'idolâtrie.