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Romains 8:6-8 (Annotée Neuchâtel)

6 Car l'affection de la chair, c'est la mort ; mais l'affection de l'Esprit, c'est la vie et la paix ; 7 vu que l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi, car aussi elle ne le peut ; 8 or ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu.

Références croisées

8:6 Rm 8:7, Rm 8:13, Rm 6:21, Rm 6:23, Rm 7:5, Rm 7:11, Rm 13:14, Ga 6:8, Jc 1:14-15, Rm 5:1, Rm 5:10, Rm 14:17, Jn 14:6, Jn 14:27, Jn 17:5, Ga 5:22
Réciproques : Ps 84:10, Ps 111:2, Ps 112:1, Am 8:5, Mt 22:5, Rm 2:10, Rm 8:5, 1Co 2:12, 2Co 5:15, Ga 5:17, Ga 6:1, Ep 4:23, Ph 4:7, Col 2:18, Col 3:1, 1P 3:11
8:7 Rm 1:28, Rm 1:30, Rm 5:10, Ex 20:5, 2Ch 19:2, Ps 53:1, Jn 7:7, Jn 15:23-24, Ep 4:18-19, Col 1:21, 2Tm 3:4, Jc 4:4, 1Jn 2:15-16, Rm 8:4, Rm 3:31, Rm 7:7-14, Rm 7:22, Mt 5:19, 1Co 9:21, Ga 5:22-23, He 8:10, Jr 13:23, Mt 12:34, 1Co 2:14, 2P 2:14
Réciproques : Gn 8:21, Lv 26:15, Lv 26:43, Dt 1:43, Dt 32:41, Jb 15:13, Jb 21:14, Ps 81:15, Pr 28:26, Es 1:4, Es 30:11, Jr 42:6, Ez 14:5, Am 5:15, Am 8:5, Mt 15:19, Mt 22:37, Mt 25:24, Mc 7:21, Lc 16:25, Lc 19:21, Jn 5:42, Jn 5:44, Jn 6:44, Jn 8:23, Jn 8:43, Rm 3:11, Rm 7:9, Rm 8:5, Rm 8:6, 2Co 3:18, Ga 3:10, Ep 2:3, Ep 2:16, Ph 1:10, 2Th 2:12, Jc 4:1, 1Jn 3:13
8:8 Rm 8:9, Rm 7:5, Jn 3:3, Jn 3:5, Jn 3:6, Mt 3:17, Jn 8:29, 1Co 7:32, Ph 4:18, Col 1:10, Col 3:20, 1Th 4:1, He 11:5-6, He 13:16, He 13:21, 1Jn 3:22
Réciproques : Gn 8:21, Dt 1:43, Jb 14:4, Jb 15:13, Es 53:10, Mt 15:19, Mc 7:21, Jn 5:44, Jn 6:44, Jn 8:23, Jn 8:43, Jn 15:24, Rm 1:28, Rm 1:30, Ep 2:3, Ep 4:18, Col 1:21, 2Th 2:12

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Romains 8
  • 8.6 Car l'affection de la chair, c'est la mort ; mais l'affection de l'Esprit, c'est la vie et la paix ; Paul confirme et explique (car) l'opposition irréductible des deux affections mentionnées à verset 5, en montrant les buts opposés auxquels elles tendent, et les résultats contraires auxquels elles aboutissent : la mort d'un côté, la vie et la paix de l'autre. (comparez Galates 6.8)
    L'affection de la chair, l'affection de l'Esprit : nous conservons ce terme faute d'un plus exact ; on pourrait être tenté de traduire : la "pensée" de la chair, la "pensée" de l'Esprit, si ce mot n'éveillait l'idée d'une activité purement intellectuelle, tandis que le mot grec désigne aussi une faculté morale, c'est à la fois le penser et le vouloir.
    De là vient que l'apôtre parlant au point de vue absolu de la régénération (voir la note précédente) ne dit pas seulement que l'affection de la chair "donne" la mort, mais qu'elle est déjà la mort, la mort spirituelle, qui devient définitive, si celui qu'elle atteint n'est pas réveillé de ce funeste sommeil, de même, l'affection de l'Esprit ne "produit" pas seulement la vie et la paix, elle est déjà la vie et la paix, la vie impérissable dans la communion de Dieu, la paix qui naît du rétablissement de nos relations normales avec Dieu et du plein épanouissement, du fonctionnement harmonique de toutes nos facultés.
  • 8.7 vu que l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, car elle ne se soumet pas à la loi, car aussi elle ne le peut ; Comparer Romains 5.10 ; Colossiens 1.21 ; Jacques 4.4.
    L'affection de la chair est inimitié contre Dieu, dans son essence, parce que l'homme dominé par elle rapporte tout à sa propre satisfaction et ne veut rien donner à Dieu.
    Il hait Dieu, parce que Dieu est en droit de tout exiger de lui. Il ne se soumet pas à la loi de Dieu. Cette loi est spirituelle. elle est accomplie ou violée dans le cœur avant tout, elle suppose que l'homme aime la volonté de Dieu, or, comment l'homme pourrait-il se soumettre à cette loi tant que la disposition dominante de son cœur est l'inimitié contre Dieu ? L'apôtre en a montré l'impossibilité.
  • 8.8 or ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu. Etre dans la chair, en son pouvoir exprime une déchéance plus grande que : "être selon la chair." (verset 6) La chair n'est plus seulement la règle de la vie elle la constitue tout entière. A l'inimitié de l'homme charnel contre Dieu, répond la désapprobation le déplaisir de Dieu, conséquence dernière de l'esclavage de la chair.