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Tite 3:5-6 (Annotée Neuchâtel)

5 il nous a sauvés, non par des oeuvres de justice que nous eussions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et par le renouvellement de l'Esprit-Saint, 6 qu'il a répandu abondamment sur nous par Jésus-Christ notre Sauveur ;

Références croisées

3:5 Jb 9:20, Jb 15:14, Jb 25:4, Ps 143:2, Es 57:12, Lc 10:27-29, Rm 3:20, Rm 3:28, Rm 4:5, Rm 9:11, Rm 9:16, Rm 9:30, Rm 11:6, Ga 2:16, Ga 3:16-21, Ep 2:4, Ep 2:8, Ep 2:9, 2Tm 1:9, Tt 3:4, Ps 62:12, Ps 86:5, Ps 86:15, Ps 130:7, Mi 7:18, Lc 1:50, Lc 1:54, Lc 1:72, Lc 1:78, Ep 1:6-7, He 4:16, 1P 1:3, 1P 2:10, Jn 3:3-5, 1Co 6:11, Ep 5:26, 1P 3:21, Ps 51:10, Rm 12:2, Ep 4:23, Col 3:10, He 6:6
Réciproques : Gn 19:16, Ex 29:4, Ex 30:18, Ex 30:19, Ex 38:8, Ex 40:7, Lv 11:32, Nb 31:23, Dt 9:5, 2R 5:13, 2Ch 4:2, Ps 26:6, Ps 73:1, Ps 104:30, Pr 21:8, Pr 30:12, Es 32:15, Es 43:7, Es 44:3, Es 52:15, Es 54:10, Jr 33:6, Ez 36:25, Ez 37:14, Za 12:10, Za 13:1, Mt 3:6, Mc 1:8, Jn 1:13, Jn 1:33, Jn 13:8, Jn 14:26, Jn 19:34, Ac 1:5, Ac 2:38, Ac 2:47, Ac 8:36, Ac 11:16, Ac 22:16, Ac 26:18, Rm 3:24, Rm 5:5, 2Co 3:18, 2Co 4:16, Ep 2:5, Ph 2:13, Ph 3:9, Col 2:12, 1Th 1:4, 1Th 1:5, Tt 2:11, He 10:22, 1Jn 5:6
3:6 Pr 1:23, Es 32:15, Es 44:3, Ez 36:25, Jl 2:28, Jn 1:16, Jn 7:37, Ac 2:33, Ac 10:45, Rm 5:5, Ep 4:2, Ep 3:8, Tt 1:4, Jn 4:10, Jn 14:16-17, Jn 16:7, Rm 8:2
Réciproques : Ex 38:8, Lv 8:11, Nb 31:23, 2S 22:3, Es 52:15, Es 53:11, Jr 33:6, Ez 37:14, Za 12:10, Mt 3:6, Mc 1:8, Jn 1:33, Ac 8:36, Ac 11:16, Ac 26:18, Ep 1:7, Col 2:12, Col 3:16, 1Th 1:5, 1Tm 1:1, 1Tm 6:17, Tt 2:13

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Tite 3
  • 3.5 il nous a sauvés, non par des œuvres de justice que nous eussions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et par le renouvellement de l'Esprit-Saint, Grec : "Non par des œuvres dans la justice lesquelles nous eussions faites." (Comparer Romains 3.27, note ; Ephésiens 2.9 ; 2Timothée 1.9).
    "Que la présomption des mérites humains, qui n'ont point la grâce de Jésus-Christ pour principe, soit ici confondue ; et que toute gloire de notre salut soit donnée à la miséricorde de Dieu par Jésus-Christ : nouvelle naissance, nouvel homme, nouvel esprit." Quesnel.
    Voir Ephésiens 2.4 ; 1Pierre 1.3.
    Ces mots, dans l'original, sont en rapport immédiat avec ceux-ci : "Il nous a sauvés." Il s'agit donc ici, non de l'œuvre du salut accomplie par Jésus-Christ sur la croix, mais de l'appropriation de ce salut aux âmes, laquelle a lieu par la régénération (littér. la renaissance) qu'opère l'Esprit-Saint.
    Mais, au lieu de nommer simplement cet Esprit-Saint, l'apôtre mentionne en même temps le symbole de son action divine, le baptême
    "Il nous a sauvés par l'ablution, ou le bain de la régénération et le renouvellement de l'Esprit-Saint." (Il faut remarquer qu'ici les mots régénération et renouvellement sont synonymes et expriment une seule et même chose.)
    Comme Jésus-Christ, (Jean 3.5) Paul rattache la réalité à l'image, la grâce signifiée au signe, la régénération à l'acte qui en est le symbole : non pour enseigner que ces deux choses sont inséparables, non pour attribuer à l'acte extérieur une puissance qui n'appartient qu'à l'Esprit de Dieu ; mais bien certainement pour montrer que cet acte, institué par Jésus-Christ, n'est pas une vaine cérémonie, et qu'au contraire le Seigneur l'accompagne, pour ceux qui sont baptisés ayant la foi, de la grâce efficace dont il est le signe.
    C'est pourquoi, d'une part, il est faux d'envisager tout baptisé comme étant par cela même régénéré, non moins faux que si l'on voulait prétendre que tout communiant est un membre vivant du corps de Christ.
    Mais, d'un autre côté, il est faux aussi de ne considérer ces symboles des grâces divines que comme un signe extérieur qui ne communique rien à l'âme, et qui ne ferait que confirmer ce qu'elle aurait déjà reçu, indépendamment de ces symboles.
    Dans ce dernier cas, il serait impossible de comprendre pourquoi l'Ecriture nous présente partout le signe visible et la grâce invisible dans un rapport si intime, bien plus impossible encore de comprendre le langage de Paul dans Romains 6.1-11. (Voir les notes.)
    "Les apôtres ont l'habitude de tirer des symboles un argument pour prouver la chose qui y est renfermée, parce que ce principe doit être admis parmi les fidèles, que Dieu ne se joue pas de nous par de vaines figures, mais que, par sa vertu puissante, il communique au dedans ce qu'il montre par le signe extérieur." Calvin.
    - Le mot par lequel Paul désigne ici le baptême et qui signifie proprement "l'ablution," ne se retrouve qu'une seule fois dans le Nouveau Testament. (Ephésiens 5.26, note.)
    - Au reste, l'apôtre se hâte d'expliquer sans figure l'œuvre qu'il a ainsi rattachée au symbole du baptême ; il en montre la source et la cause efficace dans cet Esprit de Dieu qui produit en l'homme un complet renouvellement moral. (Comparer Romains 12.2 ; Ephésiens 4.23 ; Colossiens 3.10, note.)