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Les Jeux Olympiques du chrétien

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Type : Enseignement
Thème : Vie Chrétienne
Source : Lueur   
Publié sur Lueur le

Les lectures que nous allons faire se trouvent d'abord dans le Psaume 147 aux versets 10 et 11

" .10 Ce n'est pas dans la vigueur du cheval qu'il se complaît, Ce n'est pas dans les jambes de l'homme qu'il met son plaisir; 11 L'Éternel aime ceux qui le craignent, ceux qui espèrent en sa bonté "

Il m'arrive de regarder d'autres traductions, et j'ai été frappé en lisant la traduction de la Bible en français courant: à la fin du verset 10 où nous avions : " ce n'est pas dans le jambes de l'homme que Dieu met son plaisir ", nous trouvons : " Il n'a pas de goût pour les exploits des coureurs ". Cela va nous amener dans une certaine actualité et vous devinez laquelle. Mais nous allons poursuivre nos lectures et nous lisons maintenant dans 1 Co 9.24-27 :

" .24 Ne savez vous pas que ceux qui courent dans le stade courent tous, mais qu'un seul remporte le prix ? Courez de manière à le remporter. 25 Tous ceux qui combattent s'imposent toutes espèces d'abstinences, et ils le font pour obtenir une couronne corruptible; mais nous, faisons-le pour une couronne incorruptible. 26 Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air. 27 Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. ".

Enfin une dernière lecture se trouve dans He 12.1-2 :

" 1 Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d'une si grande nuée de témoins, rejetons tout fardeau, et le péché qui nous enveloppe si facilement, et courons avec persévérance dans la carrière qui nous est ouverte, 2 ayant les regards sur Jésus, le chef et le consommateur de la foi, qui, en vue de la joie qui lui était réservée, a souffert la croix, méprisé l'ignominie, et s'est assis à la droite du trône de Dieu. ".

Nous avons lu dans la première épître aux Corinthiens au chapitre 9 : Les jeux Olympiques de Sydney se terminent, mais pour nous, la course continue; notre course à nous, n'est pas une course destinée à remporter des victoires et avoir des médailles d'or; nous aurons beaucoup plus que des médailles d'or avec Jésus.

Je voudrais parler de notre course, celle à laquelle nous sommes appelés à participer. Et déjà, plusieurs d'entre nous, depuis parfois des années, des mois, peut-être pour certains, quelques jours ont commencé cette course.

Les jeux olympiques se déroulaient dans l'antiquité au pied du Mont Olympe, en Grèce, d'où leur nom : jeux olympiques. Ils avaient lieu tous les quatre ans et ils se faisaient sur un stade qui avait une piste de 193 mètres; au début on a commencé à organiser des courses pour un tour, puis on a fait plusieurs tours et on a différencié les coureurs rapides des coureurs de fond. Les organisateurs ont fait des améliorations. Cela faisait venir du monde de partout et toute guerre civile s'arrêtait à ce moment là. C'était un festival athlétique. D'autre villes ont voulu faire de même, par exemple à Corinthe : il y avait un festival athlétique qui a été organisé par la suite tous les deux ans avec une course de treize kilomètres. Et là encore, toute guerre civile cessait. Les vainqueurs étaient portés en triomphe; on clamait bien haut leur nom, le nom de leur père, le nom de la ville d'où ils venaient. On organisait un banquet public. On faisait une statue des plus grands champions. En fait, c'était un culte idolâtre créant de faux dieux et actuellement existe l'expression que vous connaissez : " Les dieux du stade " . Les gens adorent les dieux du stade et les mettent à l'honneur. Pour nous, nous reconnaissons les performances sportives, mais nous ne voulons pas honorer les sportifs, nous reconnaissons leurs efforts leur entraînement, leur capacité d'endurance peu commune, leurs formidables exploits. Mais nous voulons nous en remettre au conseil que Paul donnait à son disciple Timothée dans sa première lettre au chapitre 4 et au verset 8 :

" car l'exercice corporel est utile à peu de chose, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. "

Nous sommes appelés à participer à une course merveilleuse. Pour courir cette course qui est celle de la vie chrétienne, il y a des conditions à remplir.

La première, est d'être sûr qu'on est bien engagé. Il y a des personnes qui se croient engagées dans la course pour l'éternité, mais elles vivent d'illusions, parce qu'elles pensent que fréquenter une église, aller à la messe ou à un culte, va leur ouvrir les portes du ciel. En fait, elles se croient engagées, alors qu'elle ne le sont pas. Pour être engagé, il faut être tourné vers Jésus, lui avoir donné sa vie, s'être converti et lui appartenir. Il y a eu dans les derniers jeux olympiques, un coureur français spécialiste du 200 mètres, qu'on croyait engagé mais on s'est aperçu qu'il ne l'était pas; on comptait sur lui pour un relais mais il ne pouvait pas participer parce qu'il n'avait pas été inscrit sur la liste. De même il y a des croyants qui ne sont pas inscrits sur le livre de Vie, parce qu'il n'ont pas donné leur vie à Jésus-Christ. Soyons donc sûrs d'être bien engagés.

Il faut aussi en vouloir. Si quelqu'un démissionne, il ne courra pas; l'actualité nous fait penser à une championne du 400 mètres française, qui a démissionné, a pris le premier avion pour Paris, alors que pourtant elle était bien inscrite. Donc il faut vouloir participer à tout prix.

Une autre condition est de bien se préparer, c'est suivre un entraînement ; nous sommes en quelque sorte à l'entraînement, parce que nous nous entraînons les uns avec les autres, parce que nous nous exerçons à suivre Jésus, notre entraîneur. Nous avons à vivre une vie de piété, et nous avons lu que cette vie de piété est beaucoup plus importante que l'exercice corporel--qui n'est pas à dédaigner, mais n'est utile qu'à peu de chose pour notre chemin vers Dieu--; L'exercice de la piété, par contre, est utile à tout. Il nous faut donc vivre une vie d'Église.

Une autre condition est nécessaire: il nous faut savoir renoncer. Croyez vous que les athlètes qui sont allés à Sydney ont fait des banquets ? Non ! Ils ont dû se contenter de la ration qui leur était donnée et de se nourrir correctement pour entretenir leur corps et pouvoir prendre part à la compétition. Et nous savons en ce qui nous concerne, que comme le Seigneur Jésus nous l'a dit, nous n'avons pas à nous perdre dans les repas, les banquets, etc ... Nous avons à manger ce qu'il faut, mais nous nous devons d'être sobres. Les athlètes se privent de la bonne chair; ils se privent d'alcool, des mauvais mets pour leur vigueur; ils se privent de tout ce qui peut nuire à leur santé et à leur forme.

Il faut aussi être éveillé. En 1988, aux jeux de Séoul, il y eu deux favoris français de canoë kayak qui ne se sont pas réveillés au moment opportun : à l'appel, ils n'étaient pas là; ils n'ont pu concourir et avoir de médaille. Nous, ne soyons pas des croyants endormis, car si nous nous endormons nous allons manquer le coche, la victoire.

Il nous faut aussi avoir des vêtements bien adaptés. Les coureurs d'athlétisme ne courent pas en pardessus ni en smoking. Ils ont des vêtements qui sont adaptés au sport qu'ils pratiquent. Et pour nous, nous avons à rejeter tout vêtement qui encombrerait: notre propre justice en particulier, et toutes nos prétendues bonnes oeuvres; nous devons rejeter tout cela; le péché nous enveloppe si facilement--nous avons lu cela tout à l'heure dans la l'épître aux Hébreux (chapitre 12 verset 2)-- : nous devons rejeter tout fardeau inutile, encombrant; nous ne devons pas courir avec les poches pleines et nous devons être sobres en tout. L'apôtre Paul dans sa correspondance avec Timothée fait souvent des comparaisons avec le monde du sport, ainsi qu'avec le monde militaire; il y a des leçons à en tirer. Voici par exemple ce que Paul écrit à Timothée pour lui montrer ce qu'est la vie chrétienne et il dit : " Souffre avec moi comme un bon soldat de Jésus-Christ; il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé et l'athlète n'est pas couronné s'il n'a pas combattu suivant les règles " ( 2 Tm 2.3). Il faut donc rejeter tout ce qui encombre, et l'on n'a jamais vu un soldat allant au service militaire en amenant sa chambre à coucher ni un sportif s'encombrer pour une course de poids de 5 kilogrammes dans les mains. Ils rejettent tout cela.

Une autre condition pour la course est de bien prendre son souffle, d'avoir une bonne respiration. L'athlète avant le départ a fait des efforts pour se mettre en condition par rapport au souffle. Quand il va partir, il saura que son souffle est à point, qu'il est dans de bonnes conditions pour démarrer et pouvoir gagner. Et pour nous, cela a été dit souvent: la prière est la respiration de l'âme . Pour avoir une bonne respiration en ce qui concerne notre vie spirituelle, il nous faut prier ! Rien ne remplacera la prière. Et ce souffle il nous faut aussi le régler dans la course; le souffle va être différent en intensité pour un coureur de sprint par rapport à un coureur de fond. Pour nous, il nous faut savoir que notre course est une course de longue haleine et que nous n'avons pas à nous précipiter; il nous faut courir en sachant tenir le souffle. Dieu le veut.

On demandait un jour à un champion olympique quel avait été le secret de son succès; et voici sa réponse : " Le seul moyen de gagner une course est d'oublier les précédentes victoires qui vous rendraient orgueilleux et vos précédentes défaites qui vous rempliraient de crainte; chaque course est un nouveau départ. ". Peut-être sommes nous en course depuis longtemps, mais nous avons, peut-être pris le mauvais rythme; essayons maintenant de reprendre le bon rythme. Je voudrais aller plus loin en expliquant plus en profondeur, ce que j'ai déjà souligné, à savoir que notre course à nous n'est pas un sprint mais un marathon. Ce matin avait lieu le marathon de 45 kilomètres de course à pied et il a fallu de la patience et de la persévérance aux coureurs; si les chrétiens ont un démarrage en trombe, ils risquent de faire une chute terrible; nous avons donc à partir avec calme : nous avons vu tant de jeune croyants vouloir démarrer à toute vitesse et nous avons dû leur dire : " Pas si vite ! Pas si vite ! Prends bien la cadence car tu risque de tomber ! Comme disait le fabuliste :"Rien ne sert de courir"... "; il faut bien prendre le souffle et le bon régime.

L'apôtre Paul écrivait à des chrétiens qui, justement avaient démarré en trombe; c'était les Galates. Il leur a dit : " Vous courriez bien, mais qui vous a arrêté pour vous empêcher d'obéir à la Vérité? " (Ga 5.7) Voilà donc des croyants, les membres des Églises de la Galatie qui avaient pris un démarrage fulgurant mais se sont laissés arrêter par des difficultés, par la présence de trublions, etc ... Il y a un avertissement que nous donnons souvent aux nouveaux convertis : " Attention, la vie chrétienne est une vie magnifique, il n'y a pas d'expérience plus exaltante que celle-là, mais il faut prendre un bon départ et tenir le bon rythme; c'est une course qui comporte des obstacles comme au 4000 mètres haies " . Il faut que nous-mêmes, nous nous souvenions que Jésus, Lui, nous a précédés dans la course et qu'il a aplani le chemin devant nous et que nous avons à tenir compte de la façon dont le Sauveur est entré dans la course.

Dans toute course, en effet, il y a un point de départ: c'est la conversion du croyant qui a donné son coeur au Christ; le point de départ est la croix où Jésus est mort. Il nous faut nous souvenir aussi que si nous courons, c'est parce que nous laissons derrière nous la vie d'autrefois, la vie de péché, la vie du monde, et maintenant nous nous élançons dans la carrière qui nous est ouverte par Jésus notre Sauveur, et nous voulons le suivre.

Nous avons donc un but. L'apôtre Paul écrivant aux Philippiens au chapitre 3 et au versets 13b,14 leur dit : " Oubliant ce qui est en arrière et me portant vers ce qui est en avant, je cours vers le but pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ " . Le but c'est le ciel; c'est notre vocation céleste. Nous courons sur une piste qui est déjà balisée par notre Seigneur. On demandait un jour à un médaillé olympique, quel était son secret. Il a répondu que c'était parce qu'il était l'homme d'une seule course; et voilà le secret pour le croyant aussi. Il est l'homme ou la femme d'une seule course : courir pour Jésus, courir cette course chrétienne dont nous avons parlé.

Cette course est-elle quelque chose de pénible? Bien sûr il y a une partie de sacrifices, d'efforts, mais il y a la joie du participant. Et l'apôtre Paul dit : " pourvu que j'accomplisse ma course avec joie ! ". Pour nous aussi, notre course chrétienne, nous voulons la vivre dans la joie !

Cette course se vit avec des règles. Par exemple, ne pas quitter un couloir, ne pas vouloir prendre de raccourci; de petits malins ont pris ces raccourcis, dans des courses de cross-country, et ils ont très vite été disqualifiés. Il faut suivre le parcours. Et pour nous, nous ne voulons pas être disqualifiés, nous voulons suivre la route tracée par Jésus. Nous ne voulons pas, non plus, rater un obstacle, nous voulons dire : " Seigneur tu m'aidera à le franchir et avec toi je triompherai ". Il ne faut pas, non plus, gêner un concurrent : les croyants doivent courir ensemble, et s'ils sont dans une course, ils ne sont pas en compétition les uns avec les autres, et ne doivent pas jouer des coudes pour faire rétrograder un autre croyant et prendre la première place; là, nous serions disqualifiés, ce n'est pas du tout dans la mentalité chrétienne. Il nous faut donc vivre la course dans l'honnêteté. Et si nous avons voulu tricher, si nous avons voulu vaincre par des moyens qui ne sont pas justes, nous avons à demander pardon à Dieu et lui promettre de continuer la course honnêtement. Avec le Seigneur, il y a possibilité d'un nouveau départ. On peut dire que l'apôtre Pierre avait raté sa course quand il a renié Jésus; vous savez que par trois fois il a dit de Jésus arrêté par les soldats : " Cet homme, je ne le connais pas !" (JN 18). Jésus est mort sur la croix , et après sa résurrection il a donné une nouvelle occasion à Pierre : il lui a dit : " Toi, suis moi ! " (Jn 21.19). Et Pierre a eu une deuxième occasion. On peut dans la course, buter sur un obstacle, on peut chuter, avec le Seigneur il y a une possibilité de reprendre le départ si on se reprend.

Il y a dans la course différentes catégories : les débutants, les minimes, les juniors, les seniors et les As. Il y a des course réservées aux hommes, d'autres aux femmes. L'important n'est pas de gagner, l'important est de participer. Dans la ville de La Rochelle, il y a tous les ans un marathon; n'importe qui peut s'engager; certains vont mettre sept ou huit heures à parcourir le trajet de 42 kilomètres, alors que les champions auront couru en moins de trois heures. Mais tout le monde est dans la course. Ne nous sentons pas " complexés " si nous voyons que tel frère ou telle soeur est plus rapide que nous ou a un meilleur style; ne soyons non plus pas jaloux. L'important est de persévérer.

Et s'il nous prenait l'envie d'abandonner ? J'ai connu un jeune qui s'était converti, que j'ai baptisé. Ce jeune faisait une course de demi marathon. Lorsque nous faisions des réunions de prière dans la banlieue de Poitiers, il venait en courant. La première fois que je l'ai vu, je lui ai dit : " Si j'avais su, je t'aurais amené "; Il me répondit : " mais non, c'est pour m'entraîner, car je veux garder la forme! " . Il a entendu parler d'un mouvement pour les chrétiens et il s'y est engagé; ce mouvement chrétien engageait des équipiers pour courir à Paris le marathon dans le but d'apporter son témoignage. Ce jeune homme a revêtu un beau tee-Shirt avec écrit dessus : Jésus est le chemin . Il est parti dans la course; le semi-marathon était tout à fait son affaire mais le marathon était un peu long pour lui; au 37ème kilomètre il a commencé à ressentir une telle fatigue, qu'il a fait comme beaucoup d'autres : il s'est mis à marcher au lieu de courir. Et derrière lui quelqu'un lui a dit: " Et ton Jésus, il ne peut pas t'aider ? " Cela l'a stimulé et il s'est remis à courir et a fini la course en courant. Il a dit qu'il porterai le témoignage que le Seigneur l'a personnellement aidé. Cela peut nous arriver à nous aussi d'avoir envie d'abandonner, mais rappelons nous qu'avec l'aide du Seigneur nous pouvons reprendre la course.

Et puis, sachons que nous devons avoir le regard sur Jésus. Il est notre point de mire, même s'il est optiquement invisible. Dans notre pensée, il est là , devant nous ! Courons la course de Jésus!

Je parlais d'entraînement; nous avons un entraîneur émérite : cet entraîneur, c'est le Saint Esprit. Il est appelé dans l'Évangile de Jean : le consolateur, autrement dit le Paraclet qui nous accompagne, celui qui marche à nos côtés. Le Saint Esprit nous accompagne dans la course, il est notre entraîneur.

Une règle est de ne pas se doper et vous savez tout ce qui se passe actuellement dans le domaine du dopage. Pour le chrétien, pas de dopage, c'est-à-dire pas de surexcitation qui serait étrangère à ce que Dieu veut. Vivons notre foi d'une façon sensée selon la parole de Dieu. Qu'il n'y ait pas non plus, de feu étranger en nous.

Et puis, pour prendre la bonne course nous avons vu qu'il fallait prendre un bon départ. Attention au faux départ; quand il y a un faux départ il faut que tout le monde se remette au départ.

Il faut aussi être concentré. Les coureurs du tour de France sont les derniers à voir un beau paysage; ils ne voient que le bitume, la route qui serpente, etc ...Quand vous voyez les reportages à la télévision vous contemplez les paysages; les coureurs ne le peuvent pas. Pour nous, ne nous laissons pas accaparer par ce qui se passe à droite ou à gauche; il nous faut mettre toute notre attention à la course que nous faisons, vers le but que nous poursuivons. Lorsque j'étais enfant, il y avait un film comique ou plusieurs hommes faisaient une course; l'un d'entre eux prenait la tête et l'autre voulant absolument gagner, lui dit : " Regarde à gauche la belle fille qui passe ! " L'autre se laissait prendre au piège et le petit malin lui prenait la première place. Nous, ne nous laissons pas prendre au piège du diable, ne nous laissons pas accaparer par l'environnement: poursuivons notre route !

Il y a au bout de la route un prix à remporter. Pour les concurrents des jeux olympiques c'est une médaille d'or, d'argent ou de bronze et les autres n'ont pas de récompense; il n'y a qu'un seul gagnant. Mais dans la course vers le ciel, tous ceux qui sont dans la course et qui persévèrent accéderont au but. Ils auront le prix de la vocation céleste, c'est-à-dire la place dans le ciel auprès de notre Seigneur Jésus, qui est allé nous préparer une place. Et cela nous est donné par Grâce : le Seigneur nous accueillera dans son ciel de Gloire, mais nous, nous devons poursuivre la course jusqu'au moment où le Seigneur nous introduira auprès de lui et nous obtiendrons la couronne incorruptible de Vie dans la cité de Gloire auprès du Seigneur. Sois fidèle jusqu'à la mort et tu auras la couronne de la Vie. Et le témoignage de Paul au soir de son existence laborieuse au service du Maître est celui-ci : " J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi " (2 Tm 4.7). Un jour pour nous la course sera terminée; le Seigneur nous prendra avec lui. Alors courage pour vous et pour moi qui sommes engagés les uns et les autres, les uns avec les autres, dans la course où nous ne sommes pas seuls : beaucoup nous ont précédés : c'est cette nuée de témoins dont l'épître aux Hébreux parle; c'était les martyrs de l'Église, ceux qui sont morts pour leur foi (et il y en a encore actuellement...allez voir ce qui se passe aux Moluques où des chrétiens sont mis à mort par des fanatiques musulmans à cause de leur foi).

Et puis il y a les frères et soeurs dans le monde entier où chaque jour qui passe 140 000 personnes, en moyenne, se convertissent: Nous ne sommes pas seuls dans la course, il y en a de plus en plus--Gloire à Dieu !--; Ici nous avons l'air d'être un petit troupeau, mais il y a une multitude sur cette terre qui est engagée pour aller jusqu'au bout. Pour cela, l'apôtre Paul disait : " Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres. " (1 Co 9.27). Donc ne regardons pas en arrière, conseil que Jésus donnait déjà pour les laboureurs, et si nous avons commencé la course depuis longtemps, il faut être plus que jamais décidé à aller jusqu'au bout. Autrefois je disais : " Non jamais, jamais je n'abandonnerai Jésus ". Eh bien jamais je n'abandonnerai la course, je veux la poursuivre jusqu'au bout !. Que l'on soit jeune ou âgé, que l'on soit un travailleur manuel ou un intellectuel, un lettré ou un illettré, tous nous sommes appelés à être dans la course. Ce qu'il faut, ce n'est pas seulement être décidé à s'engager, mais c'est mettre cette décision à exécution. Je suis décidé, plus que jamais à continuer ! Dieu nous invite tous. Nous le redisons en terminant, que Jésus nous a précédé, nous a ouvert la voie; à nous de suivre cette piste qu'il nous a ouverte et de tenir bon, par sa Grâce, accompagnés par le Saint Esprit.

Amen!

Commentaires (1)

par Kouakou yao jean-marie vianney [Yao jean-marie vianney K.]

Merci hoe de DIEU j'en avais vraiment besoin.

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