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Le rejet

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Type : Dossier
Thème : Santé & Psychologie
Source : Aimer & Servir
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Publié sur Lueur le
Journaliste pendant plusieurs années, puis publicitaire, Michelle d'Astier de la Vigerie entre en 1983 au cabinet d'un ministre pour organiser des expositions françaises à l'autre bout du monde. C'est en 1992, qu'elle trouva enfin ce qu'elle avait tant cherché depuis toujours : une vie gratifiante et un sens à son existence ! Aujourd'hui c'est avec joie qu'elle partage en France et en Suisse, le message de l'Evangile, qui, lui seul, a le pouvoir de transformer une vie.

Il est dit que lorsque l'on s'attache au Seigneur, on est une nouvelle créature ; mais beaucoup ne se sentent pas encore de nouvelles créatures ; ils traînent tous les fardeaux de leur passé.

Beaucoup vivent des épreuves très lourdes : de plus en plus de familles divorcent, les enfants se sentent quelque part culpabilisés et rejetés par l'un ou par l'autre. Dans de nombreuses familles, tout le monde travaille ; parfois on ne s'occupe guère des enfants, chacun satisfaisant son ambition. Mais il existe des situations encore beaucoup plus graves : des enfants complètement rejetés, violés, battus, massacrés.

De plus, la société n'accueille plus ses jeunes ; ils en deviennent trop souvent le rebut. Ils s'aperçoivent que personne ne les attendait lorsqu'ils sont entrés dans cette vie. Ils se sentent de trop. Ils réagissent par la violence et la criminalité, la révolte et la rébellion. D'autres éprouvent les sentiments de rejet que l'on peut vivre dans la vie : des couples se sont aimés puis commencent à se haïr et à se rejeter mutuellement.

Toutes ces souffrances, au fil des années, ne disparaissent pas. Au contraire elles s'accumulent et entraînent beaucoup de comportements contraires à l'ordre de Jésus d'être «toujours joyeux» ; c'est, alors un sentiment d'oppression, de dépression dont on n'arrive pas à émerger. On se culpabilise en pensant «c'est de ma faute». Pas toujours !

La première mission que Jésus s'est donnée «c'est de guérir les coeurs brisés» (Luc 4/18). Tant que les coeurs brisés ne sont pas guéris les gens n'avancent pas dans leur vie chrétienne. Et c'est la chose que le Seigneur veut faire maintenant, Il veut guérir les membres de son église. Dieu a créé l'homme en lui donnant une immense soif d'amour ; le problème, c'est que nous avons eu souvent des parents très imparfaits, que nous mêmes sommes des parents imparfaits et que nous transmettons nos imperfections. Le problème du rejet devient de plus en plus aigu aujourd'hui et on verra arriver dans les églises des gens de plus en plus estropiés, détruits par la débauche, le laxisme et l'occultisme.

Le rejet : première calamité

Dieu avait créé un homme qui vivait en harmonie totale avec son Dieu et avec son «alter ego». Quand Dieu a donné à Adam une compagne, Adam s'est écrié : «Cette fois c'est l'os de mes os, la chair de ma chair» (Genèse 2/23). Fusion totale et amour tel que ce couple formait vraiment une seule personne.

Après la chute, la première chose qu'Adam a faite, au lieu de voir sa propre responsabilité, c'est de la reporter sur son épouse, qui, elle, l'a imputée au serpent. «C'est la femme que tu as mise auprès de moi qui m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé» (Genèse 3/12). Ce n'est plus celle qui est «os de ses os», «chair de sa chair». Adam a commencé à rejeter Eve et inconsciemment, Dieu en même temps. «C'est la femme que tu as mise» (Genèse 3/12). Il accuse Dieu.

Le problème du rejet c'est qu'il est héréditaire. L'homme transmet son rejet sur ses enfants. A la deuxième génération, le rejet enfle. Caïn et Abel cherchent à renouer la communion avec Dieu, car elle a été irrémédiablement coupée. Tous les deux vont utiliser un rite religieux. L'un va offrir une offrande d'humilité ; Abel a compris intuitivement que jamais nous ne pourrions mériter cette communion avec Dieu par nos propres mérites mais que nos fautes devaient être payées par le sang d'un agneau l'Agneau suprême qui descend parmi nous et prend le péché à notre place . Abel va offrir cet agneau. Caïn lui, va offrir le fruit d'un sol maudit, le fruit de son propre labeur.

Le problème que l'on retrouve dans ce monde, c'est que les gens s'identifient avec leur oeuvre, avec leur travail, avec ce qu'ils ont édifié, et, comme cela est rejeté, ils ont l'impression d'être rejetés eux mêmes. Quand Dieu rejette l'oeuvre de Caïn, ce n'est pas Caïn qu'Il rejette : c'est l'offrande de Caïn qui est une offrande de vanité, de mérite : «Je mérite l'amour de Dieu». Cela, Dieu le rejette. Caïn se sent rejeté et en conçoit une jalousie terrible vis à vis de ce «bon à rien» d'Abel qui n'a fait aucun effort pour présenter son agneau. L'on aboutit à la forme suprême du rejet de l'autre : le meurtre. Il tue son frère. Immédiatement, Dieu pose une question : «Où est ton frère Abel ?» (Genèse 4/9).Caïn va commencer par mentir puis il va dire quelque chose de terrible : «Suis je le gardien de mon frère, moi ?» (Genèse 4/9).

Eh bien, sachez que nous sommes tous le gardien de notre frère. C'est alors que Dieu va le condamner à être tremblant, errant sur la terre et devant travailler cette terre. Quand Caïn entend ce que lui dit Dieu, il reprend ses termes : «Le poids de ma faute est trop grand pour être supporté» (Genèse 4/13). C'est aussi un terrible mensonge car quelqu'un est venu pour supporter le poids de toute faute. Beaucoup de gens disent: «Ceci ou cela, jamais Dieu ne pourra me le pardonner». Or, c'est une injure grave. Ceux qui vivent dans le complexe de culpabilité, en disant : «Je veux bien pardonner à un tel ou à un tel mais ça je ne me le pardonnerai jamais, personne ne peut me le pardonner». C'est une injure à Jésus ; il faut être libéré de cela car Caïn nie par avance ce que Jésus va faire. Or, beaucoup d'auteurs, beaucoup de prophètes de l'Ancien Testament ont exprimé leur «pressentiment» de Jésus. Et Abel avait déjà ce «pressentiment».

Caïn reprend dans ses paroles la condamnation de Dieu : «Je serai errant et tremblant sur la terre et si quelqu'un me trouve, il me tuera» (Genèse 4/14). Jamais Dieu n'a dit cela ! Caïn est le premier paranoïaque de l'histoire. Le complexe de culpabilité engendre toujours des formes de paranoïa : celui qui en est atteint est centré sur lui même en pensant que tout le monde est un ennemi et que tous lui en veulent c'est très courant, à des degrés divers, et nous avons besoin d'être guéris de cela aussi. A la septième génération le rejet a encore enflé. Des rejets non guéris s'amplifient de génération en génération. Si le sang de l'Agneau n'est pas là pour intervenir et guérir les plaies, nous répercutons très souvent sur nos enfants des sévices pires que ceux que nous avons subi.

Lémek s'écrie : «Cain sera vengé sept fois et Lémek soixante dix sept fois» (Genèse 4/24). La haine a enflé, le désir de vengeance a enflé. C'est ce qui se passe dans toutes les familles. Il commence à y avoir des vendetta, des vengeances, des haines. Cela se répercute même à l'échelon des pays (Sicile, Corse), où les gens continuent à s'assassiner entre familles. Cinq générations avant, les gens ont commencé à s'entre tuer. Des haines dans les familles se répercutent et sont de plus en plus fortes. Il n'y en a qu'un qui peut briser cette chaîne, c'est Jésus.

Témoignage personnel

Quand j'ai rencontré le Seigneur à l'âge de 50 ans, j'étais quelqu'un de complètement détruit, ruiné. J'avais été 25 ans dans l'occultisme, l'alcoolisme, la débauche avec ses échecs affectifs, ses rejets et les douleurs qui s'ajoutaient aux douleurs. Tout cela lié à une enfance difficile à vivre. Je n'avais jamais connu mon père ; ma mère l'avait mis à la porte car il était déchu de ses droits paternels ; il était devenu un sujet tabou à la maison. Ma mère, elle même, n'ayant pas reçu d'amour, n'avait pas d'amour à donner à ses enfants, si bien que j'ai grandi sans amour toute mon enfance ; j'étais profondément rebelle, j'ai haï ma mère pendant 50 ans ; c'est un poids terrible. Quand j'ai rencontré le Seigneur, ma vie a profondément changé, avec la paix, la joie, inconnues jusqu'alors ; mais j'ai compris que je portais le poids du passé et je criais à Dieu : «Seigneur, il faut que tu me guérisses» ; cela pendant trois ans. Un jour, dans un train qui allait sur Cherbourg, le Saint-Esprit s'est manifesté et m'a dit «Tu vois, tu t'es repentie de tous les péchés de ta vie adultère, débauchée et de tout un tas de choses monstrueuses, de tes avortements et tu as été pardonnée mais il y a une chose dont tu ne t'es jamais repentie et qui est le péché le plus grave de ta vie, c'est le refus de toi-même». A partir de ce moment là, pendant des semaines le Seigneur a travaillé mon coeur; il m'a montré que j'avais les yeux focalisés sur mes souffrances et que je refusais de regarder comment, en échange, j'avais passé du temps à me justifier d'un tas de choses, alors que, de mon côté, j'avais provoqué chez les autres des dégâts pires que ceux que j'avais subis.

- Parce que je n'avais pas eu de père, j'avais eu un mépris des hommes et voulu faire mieux qu'eux ; je ne supportais pas les hommes «absents» qui manquaient d'autorité, voulant prouver que j'étais plus forte qu'eux.
- Ce que ma mère m'avait fait, je l'avais exactement répercuté sur ma fille, en pire. J'avais rejeté souvent autrui, en me maintenant dans une forteresse d'auto défense qu'on baptise indépendance, liberté mais qui, en fait, n'est que la peur de l'autre, la peur d'être blessé, la peur d'aimer, la peur d'être aimé, la peur d'être rejeté. Il y a aujourd'hui 50 % de célibataires à Paris, ce qui démontre à quel point on en est arrivé : la peur de l'autre.
- Par peur d'être blessée, je m'étais privée d'amour, d'amitié, d'êtres que le Seigneur mettait sur mon passage ; j'avais aussi demandé à certains de me donner ce qu'ils étaient incapables de me donner et que seul Dieu pouvait me donner ; j'avais provoqué des blessures. J'étais toujours en train de m'apitoyer sur mon sort.

La propre justice

Quel que soit le degré de souffrance vécue, le problème c'est celui de la chute : on a mangé de l'arbre de la connaissance du Bien et du Mal ; le vrai problème c'est celui de notre propre justice. Quand nous sommes blessés, que nous subissons stress et douleurs, nous allons exercer notre propre justice : la haine est une propre justice, la colère c'est une propre justice, la vengeance aussi. Il y a dans cette propre justice quelque chose de pervers ;nous faisons des amalgames et des transferts. Parce que vous avez eu un père autoritaire et cassant, vous verrez dans toute figure d'autorité presque un ennemi. Beaucoup d'hommes, qui ont des mères dominatrices et écrasantes, verront dans toutes les femmes des femmes dominatrices et écrasantes.

Or, l'incroyable créativité de Dieu me stupéfie de plus en plus : sur 60 milliards d'êtres humains qui sont passés sur cette terre il n'y en a pas eu deux semblables physiquement. Dieu respecte tellement chacune de ses créatures qu'il n'en n'a pas fait deux semblables depuis que le monde est monde, de même dans le monde animal. Nous, nous passons notre temps à vouloir faire comme tout le monde :les jeunes croient faire preuve d'une formidable originalité en s'habillant tous de la même façon pour que surtout on les confonde bien ; et ensuite, il disent : «On est des grands originaux». Comme nous sommes tortueux !

Le problème de tous ces amalgames c'est qu'effectivement, on met dans le même panier des gens qui ressemblent à des gens qui nous ont blessés. C'est comme cela que se crée le racisme. N'importe quel raciste, c'est quelqu'un qui a subi des rejets et qui se venge sur une population. Il faut se valoriser aux dépens de quelqu'un. On se valorise parce qu'on est blanc par rapport aux noirs ou vice et versa ça marche dans tous les sens. Donc il y a le problème de l'amalgame ; il y a aussi le transfert : quelqu'un qui a été mal aimé ne peut donner ce qu'il n'a pas reçu.

Tout mon «non amour» a été transféré sur ma fille. Quelquefois, on peut le faire dans le sens contraire. Certains parents qui n'ont pas été aimés, vont étouffer leurs enfants, demander à leur enfant de remplacer tout ce qu'ils n'ont pas eu auparavant. Ils se croient propriétaire de leur enfant en quelque sorte, ce qui est aussi malsain, aussi nocif et aussi destructeur. Celui qui n'a pas été aimé, se croit indigne d'être aimé et ceci va induire tout un comportement. Le pire des comportements, c'est le rejet de soi. On se transforme alors en bourreau de soi même. La débauche, c'est un mépris complet de soi, de même que l'alcoolisme ou les tentatives de suicide. Que de gens font de l'auto destruction ! Personnellement j'ai été le bourreau de moi même et me suis fait beaucoup plus de mal toute seule que ne m'en a jamais fait ma mère. En revanche, il m'arrivait toujours de me justifier en disant «c'est à cause d'elle».

Une jeune fille violée par son père ou par un proche va se sentir coupable, va avoir honte toute sa vie et en général elle se rejette complètement elle même, elle s'estime indigne de tout. Derrière tout rejet il y a, caché, le rejet de Dieu ; quand Adam et Eve ont commencé à se sentir coupables, ils sont allés se cacher, loin de Dieu. Derrière tout rejet de soi il y a une insulte à Dieu «Si je ne m'aime pas c'est que tu m'as fait de travers ; si tu m'as donné de tels parents c'est que tu ne m'aimes pas». Il y a toujours un reproche à l'adresse de Dieu. Il faut en être conscient. Il faut se rappeler que Dieu est amour et qu'Il nous met toujours dans les meilleures conditions qui conviennent à chacun pour avoir une chance de le trouver un jour.

Le vrai problème de l'homme, c'est celui de sa propre justice. La Bible nous dit (Psaumes 22/10 et 71/16 entre autres) que Dieu est notre Dieu dès le ventre de notre mère. Nous pouvons, dès le ventre de notre mère, nous appuyer sur Lui. Notre justice est toujours arbitraire et toujours aveugle ; toute notre justice est «un vêtement souillé» (Esaïe 64/5). Dans un père alcoolique, un enfant battu ne verra jamais qu'un bourreau et le haïra. Or, chez ce père, Dieu va peut être voir un homme qui a été un enfant battu, victime d'un père alcoolique, lui même rejeté, et qui a vécu des choses terribles. Quand on a souffert, on ne voit dans l'autre qu'un bourreau et un agresseur ; on ne voit pas les souffrances mais l'Eternel regarde au coeur, c'est notre coeur qui l'intéresse.

La Parole nous dit aussi que la justice n'appartient qu'à Dieu, le problème de l'homme est celui de cette propre justice qu'il veut toujours exercer.

Il y a des gens qui sont rejetés dès le ventre de leur mère et qui déjà commencent à se sentir rejetés parce que les parents n'en veulent pas. Ils n'imaginent pas la joie de la maternité. Qu'y a t il de plus affreux que ces avortements ? C'est un crime aussi abominable que de tuer les enfants à 5 ou 8 ans ; un foetus n'est pas un paquet de chair. C'est déjà un corps, une âme et un esprit en formation, un être complètement sans défense. Dieu seul est propriétaire de la vie. Au lieu de s'appuyer sur Dieu, qui est le seul à exercer une vraie justice, l'homme veut exercer la sienne.

Jésus et le rejet

Jésus est celui qui peut guérir le rejet car il a été le plus rejeté de tous les hommes, de toute la création. Dès qu'il est dans le ventre de sa mère, Joseph veut la renvoyer. A l'époque, pour une femme, être enceinte sans être mariée c'était risquer la lapidation. Jésus n'est pas né depuis huit jours que le roi du pays, qu'Il est venu sauver, veut le tuer. Il doit fuir en Egypte.

En Egypte on ne sait pas ce qui s'est passé ; les Juifs n'y étaient pas très appréciés. Il a vécu une vie d'immigré subissant tous les quolibets ; les enfants peuvent être d'une cruauté formidable entre eux ; surtout s'ils sont déjà mal aimés ; ils se vengent sur les autres. Dès le commencement de son ministère, Jésus était différent de ses frères, Il leur dit d'ailleurs «Le monde ne peut vous haïr; il a de la haine pour moi» (Jean 7/7). Ses frères ne devaient pas beaucoup l'aimer ; on supporte toujours mal celui qui est différent, surtout parce qu'il ne pèche pas ; c'est insupportable, quelqu'un de saint !

Le Seigneur nous dit que nous subirons des persécutions. La présence de Jésus en nous indispose les autres. Les parents de Jésus ont une drôle d'attitude ; quand il commence à chasser les démons, ont-ils peur du qu'en dira-t-on ? Ils sont terrifiés à l'idée d'avoir un enfant «pas comme les autres» et, en Marc 3, on voit les gens de sa parenté qui veulent aller chercher Jésus en disant que c'est un insensé, un fou. Très souvent, Marie et les frères de Jésus veulent le ramener à la maison. Quelqu'un de trop différent, on le rejette, même dans sa propre famille, ça dérange. Ils n'ont eu une révélation de Jésus qu'après la résurrection. Les douze apôtres qu'il a choisis, à qui Il a témoigné son amour vont tous le rejeter ; ils vont fuir, l'abandonner ; il y en a même un qui va le renier trois fois. C'est pratiquement aussi grave que ce qu'a fait Judas. La seule différence entre les deux, c'est que Judas ne s'est pas pardonné ; il n'avait rien compris à la nature de Dieu, ni à son amour ni à sa miséricorde et il est allé se pendre. Tandis que Pierre est venu avec humilité devant Jésus ; il n'était pas fier, mais il savait que Jésus pouvait tout pardonner. C'était la seule différence entre les deux ; Pierre avait confiance dans la grandeur, la bonté et l'amour de Dieu.

Jésus a été rejeté par toute la caste religieuse de l'époque, ceux qui avaient reçu l'Ecriture, qui en étaient les gardiens, qui connaissaient toutes les prophéties concernant le Messie mais qui avaient tellement peur de perdre leur petit pouvoir religieux qu'ils cherchaient tout le temps Jésus pour le coincer et le tuer. Quel rejet ! Plus tard, c'est le peuple tout entier qui va rejeter Jésus ; Il en a guéri des dizaines, peut être des centaines, et pourtant ils sont tous là, comme des moutons ; quand les pharisiens veulent crucifier Jésus, tout le peuple réclame sa crucifixion. Peuple versatile qui criait peu de temps avant «Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!» (Marc 11/10).

Jésus va être rejeté par Dieu, et cela, aucun homme au monde ne l'a jamais vécu. Lui qui a créé l'univers, cet univers fait «par Lui et pour Lui». Jésus, au moment où Il subit ses souffrances dit : «Père pardonne-leur car ils ne savent ce qu'ils font» (Luc 23/34) et surtout : «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as tu abandonné ?» (Marc 15/34). Il a été abandonné parce que, sur la croix, Il a porté toutes les souffrances du monde, tous les péchés du monde. Il a accepté d'emmener à la croix toutes les pires horreurs commises depuis le commencement jusqu'à la fin des temps. Il a été fait malédiction pour nous. C'est le moment le plus terrible pour Jésus. C'est dans ce rejet suprême, que Jésus va remporter la victoire sur toutes les dominations sataniques. C'est pour cela qu'aujourd'hui Il peut nous guérir du rejet parce qu'Il a tout vécu à notre place ; mais Il nous demande de faire notre part et notre part, c'est d'arrêter de regarder à nos souffrances et d'accepter d'être sondé pour voir toute la propre justice que nous avons pu exercer.

Conclusion

Deux messages essentiels dans la Bible : se repentir et pardonner. Arrêter de se justifier et dire «Seigneur, j'arrête». Ne pas exercer notre propre justice, qui est souillée ; s'il persiste de la rancune et de la haine pour ceux qui nous ont fait du mal il faut remettre à Dieu cette justice pour être dans la Paix. Qui sommes nous pour vouloir juger les autres ?

Nos vrais ennemis, ce sont les puissances de domination spirituelle dont le pouvoir est vaincu par Jésus seul qui peut guérir nos vies.

Commentaires (1)

par Bea65

Bonjour,
Ce message est une bénédiction, moi mm pour le moment à cause d'événements qui se sont produit dans ma communauté je suis rejettee... Mais j'espère en mon Seigneur, je crois qu'Il est le seul à faire la véritable lumière, je prie pour les hommes qui ne savent pas ce qu'ils font et m'en veulent encore plus de ne pas me défendre...mais je lutte contre les plans du malin qui est lui seul mon véritable ennemi, je sais que Dieu mettra la lumière sur la vérité , je ne me défendrai point, et pardonnerai... Il est au contrôle même si je ne comprends pas tout!
Merci encore pour ce message qui vivifie!

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