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1 Corinthiens 6:13
(Annotée Neuchâtel)
1 Corinthiens 6:13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira l'un et l'autre ; mais le corps n'est point pour l'impudicité ; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps ;

Références croisées

6:13 Mt 15:17, Mt 15:20, Mc 7:19, Rm 14:17, 1Co 10:3-5, Jn 6:27, Jn 6:49, Col 2:22-23, 1Co 6:15, 1Co 6:19, 1Co 3:16, Rm 6:12, Rm 7:4, Rm 12:1, Rm 14:7-9, 2Co 5:15, 2Co 11:2, Ep 5:23, 1Th 4:3-7
Réciproques : Dt 14:26, Ct 4:12, Ac 15:20, Rm 1:24, Rm 14:20, 1Co 5:1, 1Co 8:6, 1Co 8:8, 1Co 9:27, 1Co 15:50, Ep 5:3, Col 3:5, 1Tm 4:3, Tt 1:15, He 13:9, 1Jn 4:4, Ap 2:14

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Corinthiens 6
  • 6.13 Les aliments sont pour le ventre, et le ventre pour les aliments ; mais Dieu détruira l'un et l'autre ; mais le corps n'est point pour l'impudicité ; il est pour le Seigneur, et le Seigneur pour le corps ; Prendre des aliments est donc simplement obéir à un besoin naturel, une chose indifférente en elle-même, et à laquelle peut s'appliquer la maxime de la liberté chrétienne ; elle a si peu de rapport à la vie morale, que l'apôtre ajoute : Dieu détruira l'un et l'autre ; toutefois, puisque les aliments et les organes qui les reçoivent sont destinés a périr, que serait-ce, si tu y mettais la jouissance de ton âme ! Garde-toi donc de l'abus. (1Corinthiens 7.31)
    Ici Paul, faisant un pas de plus, et abordant un sujet qu'il avait à cœur de traiter avec tout le sérieux qu'il mérite, montre, par un tout autre exemple, comment la maxime : "Toutes choses me sont permises," comprise et mal appliquée, peut nous faire passer des choses indifférentes à celles qui sont en opposition directe avec la volonté de Dieu. (1Thessaloniciens 4.3-5)
    Ce motif : Le corps est pour le Seigneur et le Seigneur pour le corps est expliqué par les versets suivants.
    L'idée manichéenne, que les péchés de la chair sont indifférents, attendu qu'ils n'atteignent pas l'esprit, pouvait exister déjà alors, surtout à Corinthe, ville fameuse dans l'antiquité par la corruption de ses mœurs. L'apôtre réfute cette erreur en développant cette profonde pensée chrétienne, que c'est tout l'homme, l'esprit, l'âme et le corps, (1Thessaloniciens 5.23) qui doit être sanctifié, rendu à sa destination par la résurrection du corps, (verset 14) et ainsi vivre tout entier dans une éternelle communion avec le Seigneur, pour qui il a été créé.
    - "La pensée inverse : Le Seigneur est pour le corps, présente quelque difficulté. L'explication tirée de Ephésiens 5.29 "Le Seigneur prend soin du corps", n'est pas satisfaisante. La seule interprétation complète de ce mot, la seule aussi qui fasse bien comprendre ce qui suit (savoir que le corps lui-même est membre de Christ), c'est d'admettre ici une allusion à l'incarnation, à la Parole faite chair, (Jean 1.14) revêtue de notre corps. Par ce grand fait seulement, le corps a été sanctifié, est devenu la demeure de Dieu, le temple du Saint-Esprit." (verset 19) Olshausen.