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1 Jean 3:8-10 (Annotée Neuchâtel)

8 Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu'il détruisît les ouvres du diable. 9 Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. 10 En ceci sont manifestés les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est point de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère.

Références croisées

3:8 1Jn 3:10, 1Jn 5:19, Mt 13:38, Jn 8:44, Ep 2:2, 2P 2:4, Jud 1:6, 1Jn 3:5, Gn 3:15, Es 27:1, Mc 1:24, Lc 10:18, Jn 12:31, Jn 16:11, Rm 16:20, Col 2:15, He 2:14, Ap 20:2-3, Ap 20:10, Ap 20:15
Réciproques : Nb 21:9, Jg 14:6, Es 5:7, Es 40:10, Es 49:25, Dn 9:24, Mi 7:19, Za 3:2, Mt 6:13, Mt 12:29, Mc 3:27, Mc 5:7, Mc 7:29, Mc 7:30, Lc 1:71, Lc 3:7, Lc 4:34, Lc 8:28, Lc 8:35, Lc 11:22, Jn 1:34, Jn 3:8, Jn 6:70, Jn 8:34, Jn 8:38, Ac 10:38, Ac 13:10, Ac 26:18, Rm 1:3, Ga 2:17, Col 1:13, 1Tm 1:15, Jc 3:15, 1P 1:20, 1P 5:8, 1Jn 1:2, 1Jn 3:4, 1Jn 3:12, Ap 12:9
3:9 1Jn 2:29, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1, 1Jn 5:4, 1Jn 5:18, Jn 1:13, Jb 19:28, 1P 1:23, Mt 7:18, Ac 4:20, Rm 6:2, Ga 5:17, Tt 1:2
Réciproques : Gn 39:9, Lv 11:37, Ps 119:3, So 3:13, Mt 5:45, Mt 13:38, Jn 3:3, Jn 3:6, Jn 3:8, 1Co 13:13, Ga 1:10, Ep 5:9, Jc 1:18, 1P 1:3, 1Jn 3:4, 1Jn 3:6, 1Jn 4:4
3:10 1Jn 5:2, Lc 6:35, Rm 8:16-17, Ep 5:1, Mt 13:38, Jn 8:44, Ac 13:10, 1Jn 3:7-8, 1Jn 2:29, 1Jn 4:3-4, 1Jn 4:6, 1Jn 5:19, Jn 8:47, 3Jn 1:11, 1Jn 3:14-15, 1Jn 2:9-10, 1Jn 4:8, 1Jn 4:21
Réciproques : Gn 3:15, Gn 4:2, Gn 37:4, Dt 13:13, Dt 14:1, Ps 112:4, Pr 11:19, Es 26:7, Es 57:3, Ez 14:20, Ez 16:3, So 3:13, Mt 3:7, Mt 5:22, Mt 6:14, Mt 7:18, Mt 12:34, Mt 25:41, Lc 16:8, Jn 13:35, Ac 24:25, Rm 12:10, Ep 2:2, Ep 5:9, He 13:1, 1Jn 4:7

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 3
  • 3.8 Celui qui commet le péché est du diable ; car dès le commencement le diable pèche. Voici pourquoi le Fils de Dieu a été manifesté : pour qu'il détruisît les œuvres du diable. Est conduit par lui, animé de son esprit. (Jean 8.44, 1re note.)
    Depuis que le péché est dans le monde. (Genèse 3.1 et suivants ; Jean 8.44, 2e note).
    Le Fils de Dieu et le diable sont en lutte c'est à l'action du diable que Jésus lui-même a attribué l'hostilité des Juifs, (Jean 8.41) la trahison de Judas, (Jean 6.70) les souffrances de sa passion, (Jean 14.30) etc.
    Comment donc appartiendrait-on à Christ, si l'on fait les œuvres du diable ? L'un détruit l'autre, il faut choisir, et ne pas chercher à unir Christ et Bélial.
  • 3.9 Quiconque est né de Dieu ne commet point le péché ; parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. Comparer verset 6, note.
    Jean indique ici pourquoi le chrétien régénéré ne peut plus pécher : il est né de Dieu, il y a en lui une vie qui exclut le péché, qui procède d'une tout autre source puisqu'elle a Dieu pour auteur.
    De plus, la même cause qui a opéré en lui cette transformation, cette création nouvelle, y est encore agissante ; Jean la nomme la semence de Dieu ; il entend par là sa Parole et son Esprit, moyens de la régénération. (Comparer 1Pierre 1.23, note.)
    Parce que cette semence demeure en lui, le chrétien ne peut pécher. Il est né de Dieu, il est une nouvelle création de son Esprit ; le péché apparaît dès lors dans sa vie comme une œuvre "du vieil homme, qui a été crucifié avec Christ afin que le corps du péché fût détruit," (Romains 6.6) comme un fait contraire à sa vraie nature, restaurée par le Sauveur et qui n'a que de saints désirs, des affections célestes.
    Sans doute cette affirmation : il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu, est une affirmation de la foi, plus qu'une donnée de l'expérience. Mais dans la mesure où le chrétien persévère dans cette foi, par laquelle il "se regarde comme mort au péché et comme vivant pour Dieu en Jésus-Christ," (Romains 6.11) et demeure humblement sous l'action de l'Esprit qui le sanctifie, il éprouve que la domination du péché sur son âme est brisée, que sa constitution spirituelle elle même est modifiée qu'il lui devient moralement impossible de commettre telle faute grossière, de succomber à telle tentation qui lui était autrefois habituelle, de redevenir l'esclave de tel vice dont le joug a été brisé définitivement.
    Et s'il doit encore lutter contre des manifestations plus subtiles du péché, contre une sensualité raffinée, contre l'orgueil et l'égoïsme, - cette lutte se prolonge aussi longtemps qu'il demeure dans ce "corps de mort," - il sait que la semence de Dieu demeure en lui, et qu'elle renferme une puissance infinie de vie qui finira par triompher de tout péché.
    L'assurance que ces paroles donnent à l'enfant de Dieu est bien consolante. On peut en conclure aussi que lorsqu'un homme retombe dans le péché et y persévère, cet homme n'était pas né de Dieu.
  • 3.10 En ceci sont manifestés les enfants de Dieu et les enfants du diable : quiconque ne pratique pas la justice n'est point de Dieu, non plus que celui qui n'aime pas son frère. Grec : "ne fait pas la justice." (Voir verset 7, note.)
    C'est-à-dire "né de Dieu," animé de son Esprit (verset 9)
    Au-dessus de tous les autres commandements est le commandement de l'amour, qui en est l'âme ; c'est pourquoi Jean ajoute ici ce signe infaillible pour discerner si nous sommes de Dieu, oui ou non.