Lueur.org - Un éclairage sur la foi

1 Jean 4-5 (Annotée Neuchâtel)

   1 Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu ; car beaucoup de faux prophètes ont paru dans le monde. 2 Reconnaissez l'Esprit de Dieu à ceci : tout esprit qui confesse Jésus-Christ venu en chair est de Dieu ; 3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu ; et cet esprit est celui de l'antéchrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et maintenant il est déjà dans le monde. 4 Vous, vous êtes de Dieu, petits enfants, et vous les avez vaincus ; parce que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. 5 Eux, ils sont du monde, c'est pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. 6 Nous, nous sommes de Dieu : celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est point de Dieu ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur.
   7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. 8 Celui qui n'aime point, n'a point connu Dieu ; car Dieu est amour. 9 En ceci l'amour de Dieu a été manifesté en nous, c'est que Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde, afin que nous vivions par lui. 10 En ceci est l'amour, non en ce que nous avons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés, et qu'il a envoyé son Fils comme propitiation pour nos péchés. 11 Bien-aimés, si Dieu nous a aimés ainsi, nous aussi nous devons nous aimer les uns les autres. 12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous.
   13 A ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c'est qu'il nous a donné de son Esprit. 14 Et nous avons vu et nous rendons témoignage que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. 15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui demeure en Dieu. 16 Et nous, nous avons connu et nous avons cru l'amour que Dieu manifeste en nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui.
   17 C'est en cela que l'amour est rendu parfait chez nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement, car tel il est, tels nous sommes dans ce monde. 18 Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. 19 Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. 20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne peut aimer Dieu, qu'il ne voit pas. 21 Et nous avons reçu de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.

1 Jean 5

   1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime Celui qui l'a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. 2 A ceci nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. 3 Car voici en quoi consiste l'amour de Dieu : que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont point pénibles ; 4 parce que tout ce qui est né de Dieu remporte la victoire sur le monde, et la victoire qui a vaincu le monde, c'est notre foi. 5 Qui est celui qui remporte la victoire sur le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ?
   6 C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang ; et c'est l'Esprit qui en rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. 7 Car il y en a trois qui rendent témoignage : 8 l'Esprit, l'eau et le sang ; et ces trois sont unanimes. 9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c'est là le témoignage de Dieu, puisqu'il a rendu témoignage à son Fils. 10 Celui qui croit au Fils de Dieu, a ce témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, parce qu'il n'ajoute pas foi au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. 11 Et voici ce témoignage : c'est que Dieu nous a donné la vie éternelle ; et cette vie est en son Fils. 12 Qui a le Fils, a la vie ; qui n'a pas le Fils de Dieu, n'a pas la vie. 13 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu.
   14 Et c'est ici l'assurance que nous avons pour nous adresser à lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 15 Et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que nous lui demandions, nous le savons, parce que nous possédons les choses que nous lui avons demandées. 16 Si quelqu'un voit son frère pécher d'un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et il lui donnera la vie ; il la donnera à ceux qui pèchent d'un péché qui ne mène pas à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas qu'il doive prier pour ce péché-là. 17 Toute iniquité est un péché ; et il y a tel péché qui ne mène pas à la mort. 18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche point. 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. 20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. 21 Petits enfants, gardez- vous des idoles.

Références croisées

4:1 Dt 13:1-5, Pr 14:15, Jr 5:31, Jr 29:8-9, Mt 7:15-16, Mt 24:4-5, Rm 16:18, 2P 2:1, Lc 12:57, Ac 17:11, Rm 16:19, 1Co 14:29, 1Th 5:21, Ap 2:2, 1Jn 2:18, Mt 24:5, Mt 24:23-26, Mc 13:21, Lc 21:8, Ac 20:29, 1Tm 4:1, 2Tm 3:13, 2P 2:1, 2Jn 1:7
Réciproques : Lv 13:34, Dt 13:3, Dt 18:21, 1R 13:18, Ne 6:12, Jb 26:4, Pr 19:27, Es 9:15, Jr 23:16, Jr 27:14, Dn 11:34, Mi 2:11, So 3:4, Za 13:2, Mt 13:47, Mt 24:11, Mc 4:24, Mc 13:5, Mc 13:6, Jn 6:45, Jn 8:47, Jn 10:1, Jn 16:14, Ac 13:6, 1Co 2:15, 1Co 12:10, 1Co 14:32, 2Co 2:17, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Ga 1:7, Ga 2:4, Ep 4:14, Ep 5:6, Ph 1:10, Ph 4:8, Col 2:4, Col 2:18, 2Th 2:2, 1Tm 3:10, 2Tm 3:8, Tt 1:10, He 13:9, 1Jn 4:6, Ap 16:13
4:2 1Jn 5:1, Jn 16:13-15, 1Co 12:3, 1Jn 4:3, Jn 1:14, 1Tm 3:16
Réciproques : Za 13:2, Jn 12:42, Rm 1:3, Rm 10:9, Ga 4:4, Ph 2:11, Col 2:18, 2Th 2:2, He 9:11, He 10:5, He 10:20, 1Jn 4:15, 1Jn 5:20, 2Jn 1:7
4:3 1Jn 2:18, 1Jn 2:22, 2Th 2:7-8, 2Jn 1:7
Réciproques : Jn 1:14, Rm 1:3, Rm 10:9, 1Co 12:3, He 5:7, He 9:11, He 10:5, 1Jn 3:10, 1Jn 4:2
4:4 1Jn 4:6, 1Jn 4:16, 1Jn 3:9-10, 1Jn 5:19, 1Jn 2:13, 1Jn 5:4, Rm 8:37, Ep 6:10, Ep 6:13, Ap 12:11, 1Jn 4:13, 1Jn 4:16, 1Jn 3:24, Jn 10:28-30, Jn 14:17-23, Jn 17:23, Rm 8:10-11, 1Co 6:13, 2Co 6:16, Ep 3:17, 1Jn 5:19, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, 1Co 2:12, 2Co 4:4, Ep 2:2, Ep 6:12
Réciproques : Ex 7:12, Dt 13:3, 2R 6:16, 2Ch 32:7, 2Ch 32:8, Ps 17:14, Ps 55:18, Es 8:10, Mt 12:29, Mt 12:44, Mc 3:27, Mc 10:24, Lc 8:32, Lc 11:22, Jn 13:33, Jn 14:23, Jn 15:19, Jn 16:33, Rm 8:9, Rm 8:31, Rm 12:2, Col 1:27, 1Jn 1:10, 1Jn 3:20, Ap 3:12, Ap 9:11
4:5 Ps 17:4, Lc 16:8, Jn 3:31, Jn 7:6-7, Jn 8:23, Jn 15:19-20, Jn 17:14, Jn 17:16, Ap 12:9, Es 30:10-11, Jr 5:31, Jr 29:8, Mi 2:11, Jn 15:19, Jn 17:14, 2Tm 4:3, 2P 2:2-3
Réciproques : Ne 6:19, Ps 17:14, Pr 17:4, Pr 28:4, Dn 11:34, Os 7:3, Lc 6:26, Jn 10:5, Ac 17:11, Rm 12:2, 1Co 2:12, 1Co 5:10, 1Jn 2:15, 1Jn 5:19
4:6 1Jn 4:4, Mi 3:8, Rm 1:1, 1Co 2:12-14, 2P 3:2, Jud 1:17, 1Jn 4:8, Lc 10:22, Jn 8:19, Jn 8:45-50, Jn 10:27, Jn 13:20, Jn 18:37, Jn 20:21, 1Co 14:37, 2Co 10:7, 2Th 1:8, 1Jn 4:1, Es 8:20, Jn 14:17, Jn 15:26, Es 29:10, Os 4:12, Mi 2:11, Rm 11:8, 2Th 2:9-11
Réciproques : 1R 22:22, 2Ch 18:21, Os 2:20, Lc 6:26, Jn 8:23, Jn 10:5, Jn 10:26, Jn 16:13, Jn 17:3, Jn 17:14, Ac 17:11, 1Jn 3:10, 1Jn 4:12, 1Jn 5:18
4:7 1Jn 4:20-21, 1Jn 2:10, 1Jn 3:10-23, 1Jn 5:1, 1Jn 4:8, Dt 30:6, Ga 5:22, 1Th 4:9-10, 2Tm 1:7, 1P 1:22, 1Jn 4:12, 1Jn 2:29, 1Jn 3:14, 1Jn 5:1, Jn 17:3, 2Co 4:6, Ga 4:9
Réciproques : Gn 13:8, Ps 26:3, Ps 34:8, Ps 52:1, Mt 22:40, Mt 25:40, Mc 12:31, Lc 6:35, Jn 1:13, Jn 13:34, Jn 15:13, 1Co 5:10, 1Co 13:13, 1Co 16:14, Ph 2:1, Col 3:14, 1Th 3:12, 1Tm 1:5, He 13:1, 1P 1:3, 1Jn 3:9, 1Jn 3:11, 1Jn 3:24, 2Jn 1:5
4:8 1Jn 2:4, 1Jn 2:9, 1Jn 3:6, Jn 8:54-55, 1Jn 1:5, Ex 34:6-7, Ps 86:5, Ps 86:15, 2Co 13:11, Ep 2:4, He 12:29
Réciproques : Ps 52:1, Na 1:7, Za 9:17, Mt 19:17, Mc 10:18, Mc 12:31, Jn 16:3, 1Co 13:2, 1Co 16:14, Ph 2:1, Jc 2:13, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, 1Jn 4:6, 1Jn 4:7, 1Jn 4:10, 1Jn 4:16
4:9 1Jn 3:16, Jn 3:16, Rm 5:8-10, Rm 8:32, 1Jn 4:10, Lc 4:18, Jn 5:23, Jn 6:29, Jn 8:29, Jn 8:42, Ps 2:7, Mc 12:6, Jn 1:14-18, Jn 3:18, He 1:5, 1Jn 5:11, Jn 6:51, Jn 6:57, Jn 10:10, Jn 10:28-30, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Col 3:3-4
Réciproques : Gn 22:2, Gn 22:12, Ex 40:6, Lv 4:31, Lv 4:35, Dt 15:15, Ps 36:7, Ps 47:4, Ps 86:5, Pr 8:24, Es 53:10, Es 63:9, Za 2:8, Za 13:7, Mc 9:7, Lc 1:78, Lc 2:14, Lc 19:10, Lc 20:13, Jn 1:18, Jn 1:34, Jn 7:29, Jn 10:36, Jn 11:36, Jn 11:42, Rm 1:3, Rm 4:25, Rm 5:15, Rm 8:39, 2Co 5:15, 2Co 9:15, Ga 2:20, Ga 4:4, Ep 3:19, Col 1:20, 2Th 2:16, 1Tm 1:15, He 1:6, He 2:9, 1P 1:20, 1Jn 3:5, 1Jn 4:16
4:10 1Jn 4:8-9, 1Jn 3:1, 1Jn 4:19, Dt 7:7-8, Jn 15:16, Rm 5:8-10, Rm 8:29-30, 2Co 5:19-21, Ep 2:4-5, Tt 3:3-5, 1Jn 2:2, Dn 9:24, Rm 3:25-26, 1P 2:24, 1P 3:18
Réciproques : Gn 22:2, Gn 22:12, Ex 40:6, Lv 4:31, Lv 4:35, Lv 23:28, Dt 24:22, Ps 36:7, Ps 47:4, Es 9:6, Es 53:10, Es 63:9, Es 64:4, Za 2:8, Za 13:7, Mt 7:11, Mc 9:7, Lc 1:78, Lc 2:14, Lc 10:37, Jn 1:29, Jn 3:12, Jn 3:16, Jn 8:42, Jn 11:36, Jn 11:42, Rm 1:3, Rm 4:25, Rm 5:15, Rm 8:28, Rm 8:32, Rm 8:37, Rm 8:39, 2Co 5:18, 2Co 9:15, Ga 2:20, Ga 3:13, Ga 4:4, Ep 1:7, Col 1:20, 2Th 2:13, 2Th 2:16, 1Tm 1:14, 1Tm 1:15, 1Tm 2:6, He 2:9, Jc 1:17, 1P 1:20, 1Jn 3:16, 1Jn 4:14, 1Jn 4:16, 1Jn 5:6, 2Jn 1:3, Ap 1:5
4:11 1Jn 3:16-17, 1Jn 3:23, Mt 18:32-33, Lc 10:37, Jn 13:34, Jn 15:12-13, 2Co 8:8-9, Ep 4:31-32, Ep 5:1-2, Col 3:13
Réciproques : Dt 24:22, Rm 12:10, 1Co 13:4, 1Jn 2:8, 1Jn 4:21
4:12 1Jn 4:20, Gn 32:30, Ex 33:20, Nb 12:8, Jn 1:18, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, He 11:27, 1Jn 4:6, 1Jn 3:24, 1Jn 4:17-18, 1Jn 2:5, 1Co 13:13
Réciproques : Ex 24:10, Ps 31:2, Jn 3:21, Jn 5:37, Jn 6:46, Jn 6:56, Jn 14:17, Jn 14:20, Jn 17:23, 1Co 3:16, 2Co 6:16, Ep 4:6, Ph 2:1, Col 2:2, He 6:1, 1P 1:22, 1Jn 3:14, 1Jn 4:7, 1Jn 4:15, 1Jn 4:16
4:13 1Jn 4:15-16, 1Jn 3:24, Jn 14:20-26, Rm 8:9-17, 1Co 2:12, 1Co 3:16-17, 1Co 6:19, Ga 5:22-25, Ep 2:20-22
Réciproques : Jn 3:21, Jn 14:17, Jn 16:14, Jn 17:26, Rm 8:16, Rm 16:7, 1Co 1:9, Ep 2:22, Col 2:2, 1Jn 2:3, 1Jn 2:5, 1Jn 2:20, 1Jn 2:24, 1Jn 4:4
4:14 1Jn 1:1-3, 1Jn 5:9, Jn 1:14, Jn 3:11, Jn 3:32, Jn 5:39, Jn 15:26-27, Ac 18:5, 1P 5:12, 1Jn 4:10, Jn 3:34, Jn 5:36-37, Jn 10:36, 1Jn 2:1-2, Jn 1:29, Jn 3:16-17, Jn 4:42, Jn 12:47
Réciproques : Es 43:11, Es 63:8, Za 2:8, Mc 16:15, Lc 2:11, Jn 1:34, Jn 6:51, Jn 7:29, Jn 8:42, Jn 11:42, Jn 16:14, Jn 17:3, Jn 17:8, Jn 17:26, Ac 5:31, Ac 9:20, Ac 13:23, 1Co 2:1, Ga 2:20, Ga 4:4, Ga 5:3, 1Tm 1:1, 1Tm 4:10, 2Tm 1:8, 2Tm 1:10, Tt 2:13, 2P 1:16, 1Jn 5:1, 1Jn 5:20, Ap 1:2
4:15 1Jn 4:2, 1Jn 5:1, 1Jn 5:5, Mt 10:32, Lc 12:8, Rm 10:9, Ph 2:11, 2Jn 1:7, 1Jn 4:12, 1Jn 3:24
Réciproques : Ps 31:2, Ps 91:1, Es 45:17, Mt 16:16, Mt 16:17, Mc 8:29, Jn 1:34, Jn 3:21, Jn 6:56, Jn 9:35, Jn 12:42, Jn 14:23, Jn 17:3, Jn 20:31, Ac 8:37, Ac 9:20, Rm 1:3, Rm 10:10, Rm 14:11, 1Co 3:16, 2Co 6:16, 1Jn 2:5, 1Jn 2:23, 1Jn 4:13
4:16 1Jn 4:9-10, 1Jn 3:1, 1Jn 3:16, Ps 18:1-3, Ps 31:19, Ps 36:7-9, Es 64:4, 1Co 2:9, 1Jn 4:8, 1Jn 4:12, 1Jn 4:13, 1Jn 4:12, 1Jn 3:24
Réciproques : Dt 30:6, Ps 31:2, Ps 90:1, Ps 91:1, Pr 15:17, Es 32:18, Mt 19:17, Mc 10:18, Jn 3:21, Jn 6:56, Jn 14:23, Rm 8:39, 1Co 3:16, Ep 1:4, Ep 2:22, Ep 3:17, Ep 4:16, Ph 2:1, Col 1:4, 1Jn 2:5, 1Jn 2:24, 1Jn 4:4, 1Jn 5:20
4:17 1Jn 4:12, 1Jn 2:5, Jc 2:22, 1Jn 2:28, 1Jn 3:19-21, Jc 2:13, Mt 10:15, Mt 11:22, Mt 11:24, Mt 12:36, 2P 2:9, 2P 3:7, 1Jn 3:3, Mt 10:25, Jn 15:20, Rm 8:29, He 12:2-3, 1P 3:16-18, 1P 4:1-3, 1P 4:13, 1P 4:14
Réciproques : Es 32:17, Mc 6:11, He 10:19, Jc 1:4, 1Jn 3:21
4:18 Lc 1:74-75, Rm 8:15, 2Tm 1:7, He 12:28, Jb 15:21, Ps 73:19, Ps 88:15-16, Ps 119:120, Jc 2:19, 1Jn 4:12
Réciproques : Ex 14:10, Lc 19:21, Ga 5:6, Jc 1:4, Jc 2:13, Jc 2:22, 1Jn 2:5
4:19 1Jn 4:10, Lc 7:47, Jn 3:16, Jn 15:16, 2Co 5:14-15, Ga 5:22, Ep 2:3-5, Tt 3:3-5
Réciproques : Ex 20:6, Dt 7:8, Dt 10:12, Dt 33:3, Jg 5:31, 1R 3:3, Ps 18:1, Ps 26:3, Ps 97:10, Ps 116:1, Pr 8:17, Jr 31:3, Mt 22:40, Jn 1:43, Jn 13:1, Jn 14:15, Jn 16:27, Jn 17:23, Jn 21:15, Rm 5:5, Rm 8:28, Rm 8:37, Rm 8:39, Rm 10:20, 1Co 2:9, 1Co 8:3, 1Co 16:22, Col 3:12, 2Th 2:13, 2Th 3:5, Jc 1:12, Jc 2:13, 1P 1:8
4:20 1Jn 2:4, 1Jn 3:17, 1Jn 4:12
Réciproques : Gn 13:8, Gn 37:4, Dt 10:12, 1R 3:3, Mt 5:22, Mt 25:40, Mt 25:42, Lc 3:11, Lc 11:42, Jn 1:18, Jn 5:37, Jn 5:42, Jn 13:35, Jn 14:15, Rm 12:10, 1Co 13:2, Ep 5:2, He 13:1, 1P 1:8, 1P 1:22, 1Jn 1:6, 1Jn 2:22, 1Jn 3:14, 1Jn 4:7, 1Jn 5:1, 2Jn 1:5
4:21 1Jn 4:11, 1Jn 3:11, 1Jn 3:14, 1Jn 3:18, 1Jn 3:23, Lv 19:18, Mt 22:37-39, Mc 12:29-33, Lc 10:37, Jn 13:34-35, Jn 15:12, Rm 12:9-10, Rm 13:9-10, Ga 5:6, Ga 5:14, 1Th 4:9, 1P 3:8, 1P 4:8
Réciproques : Gn 13:8, Pr 14:31, Mt 5:22, Mt 25:40, Mc 12:31, 1Co 13:2, Ga 6:2, Ep 1:15, Ep 5:2, Col 3:14, He 13:1, 1P 1:22, 2P 1:7, 1Jn 2:8, 1Jn 3:10, 1Jn 4:7, 1Jn 5:2
4:1 1Jn 2:22-23, 1Jn 4:2, 1Jn 4:14, 1Jn 4:15, Mt 16:16, Jn 1:12-13, Jn 6:69, Ac 8:37, Rm 10:9-10, 1Jn 5:4, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9, 1Jn 4:7, 1Jn 2:10, 1Jn 3:14, 1Jn 3:17, 1Jn 4:20, Jn 15:23, Jc 1:18, 1P 1:3, 1P 1:22, 1P 1:23
Réciproques : Pr 7:2, Mt 16:20, Mt 25:40, Mt 25:45, Mc 8:29, Lc 2:11, Lc 7:5, Lc 9:20, Lc 23:42, Jn 3:3, Jn 3:5, Jn 3:15, Jn 5:24, Jn 6:29, Jn 8:42, Jn 8:47, Jn 11:27, Jn 13:34, Jn 20:31, Jn 21:15, Ac 20:21, Ac 24:24, Rm 1:3, Rm 12:10, 1Co 13:13, 1Co 16:22, Ga 6:10, 1Th 4:9, Tt 1:8, Phm 1:5, Phm 1:16, He 13:1, 1Jn 3:2, 1Jn 5:5, 1Jn 5:10, 1Jn 5:18, 1Jn 5:20
4:2 1Jn 3:22-24, 1Jn 4:21, Jn 13:34-35, Jn 15:17
Réciproques : Lv 11:9, Dt 5:10, Dt 10:12, Dt 11:22, Dt 14:1, Dt 26:16, Dt 30:16, Js 22:5, Jg 5:31, 1R 3:3, Ps 97:10, Ps 116:1, Ez 18:5, Dn 9:4, Mt 22:37, Mt 25:40, Jn 8:42, Jn 14:15, Rm 8:28, Rm 12:10, 1Co 7:19, 1Co 8:3, Phm 1:5, 1P 1:22, 1Jn 3:10, 1Jn 3:14, Ap 12:17
4:3 Ex 20:6, Dt 5:10, Dt 7:9, Dt 10:12-13, Dn 9:4, Mt 12:47-50, Jn 14:15, Jn 14:21-24, Jn 15:10, Jn 15:14, 2Jn 1:6, Ps 19:7-11, Ps 119:45, Ps 119:47, Ps 119:48, Ps 119:103, Ps 119:104, Ps 119:127, Ps 119:128, Ps 119:140, Pr 3:17, Mi 6:8, Mt 11:28-30, Rm 7:12, Rm 7:22, He 8:10
Réciproques : Gn 6:22, Dt 6:5, Dt 11:22, Dt 26:16, Dt 30:6, Dt 30:16, Js 22:5, Jg 5:31, Jg 16:15, 1R 3:3, 1R 12:4, 2R 18:6, 2Ch 10:4, Ps 1:2, Ps 78:7, Ps 97:10, Ps 116:1, Ps 119:17, Ps 119:35, Pr 19:16, Mt 7:24, Mt 11:30, Lc 7:47, Jn 12:26, Rm 8:28, 1Co 7:19, 1Co 8:3, 1Th 1:3, 1Jn 2:3, Ap 22:14
4:4 1Jn 5:1, 1Jn 3:9, 1Jn 5:5, 1Jn 2:13-17, 1Jn 4:4, Jn 16:33, Rm 8:35-37, 1Co 15:57, Ap 2:7, Ap 2:11, Ap 2:17, Ap 2:26, Ap 3:5, Ap 3:12, Ap 3:21, Ap 12:11, Ap 15:2
Réciproques : Gn 6:22, Dt 30:6, Ps 119:17, Jn 1:13, Rm 8:37, Ga 1:4, Ga 6:14, Ep 2:2, Ep 6:16, 1Th 2:13, 2Tm 4:10, Jc 1:27, Jc 2:14, 1P 1:3, 1Jn 2:15, 1Jn 5:18, Ap 21:6, Ap 21:8
4:5 1Jn 5:1, 1Jn 4:15
Réciproques : Gn 3:15, Dt 10:12, Mt 16:16, Jn 9:35, Ac 8:37, Ac 20:21, Rm 1:3, Rm 8:37, 1Co 15:57, Ga 1:4, Ga 6:14, Ep 6:16, 1Th 2:13, 2Tm 4:10, He 10:39, Jc 1:27, Jc 2:14, 1Jn 2:13, 1Jn 2:15, 1Jn 5:4, Ap 2:7, Ap 2:26, Ap 3:21, Ap 12:11, Ap 21:6, Ap 21:8
4:6 Jn 19:34-35, Es 45:3-4, Ez 36:25, Jn 1:31-33, Jn 3:5, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 7:38-39, Ac 8:36, Ep 5:25-27, Tt 3:5, 1P 3:21, 1Jn 1:7, 1Jn 4:10, Lv 17:11, Za 9:11, Mt 26:28, Mc 14:24, Lc 22:20, Jn 6:55, Rm 3:25, Ep 1:7, Col 1:4, He 9:7, He 9:14, He 10:29, He 12:24, He 13:20, 1P 1:2, Ap 1:5, Ap 5:9, Ap 7:14, 1Jn 5:7-8, Jn 14:17, Jn 15:26, 1Tm 3:16, Jn 14:6, Jn 16:13
Réciproques : Lv 14:7, Lv 14:29, Lv 23:28, Jb 42:8, Ps 117:2, Za 13:1, Jn 3:11, Jn 5:32, Jn 8:18, Jn 13:5, Jn 16:14, Jn 21:24, 1Co 1:30, Ep 5:26, He 10:10, He 13:12
4:7 1Jn 5:10-11, Jn 8:13-14, Ps 33:6, Es 48:16-17, Es 61:1, Mt 3:16-17, Mt 17:5, Mt 28:19, Jn 5:26, Jn 8:18, Jn 8:54, Jn 10:37-38, Jn 12:28, 1Co 12:4-6, 2Co 13:14, Ap 1:4-5, 1Jn 1:1, Jn 1:1, Jn 1:32-34, He 4:12-13, Ap 19:13, 1Jn 5:6, Mt 3:16, Jn 1:33, Ac 2:33, Ac 5:32, He 2:3-4, Dt 6:4, Mt 28:19, Jn 10:30
Réciproques : Gn 1:26, Gn 41:26, Mt 18:16, Jn 14:10, Jn 14:26, Jn 17:21, Col 2:2, Col 2:9, 1Jn 5:8, Ap 1:2
4:8 1Jn 5:7, 1Jn 5:6, Mt 26:26-28, Mt 28:19, Jn 15:26, Rm 8:16, He 6:4, Ac 2:2-4, 2Co 1:22, He 13:12, 1P 3:21, Mc 14:56, Ac 15:15
Réciproques : Ez 16:9, Mt 18:16, Jn 19:34, 1Jn 1:7
4:9 1Jn 5:10, Jn 3:32-33, Jn 5:31-36, Jn 5:39, Jn 8:17-19, Jn 10:38, Ac 5:32, Ac 17:31, He 2:4, He 6:18, Mt 3:16-17, Mt 17:5
Réciproques : Ps 19:7, Ps 78:5, Ps 81:8, Ps 93:5, Es 8:16, Jn 1:34, Jn 5:36, Jn 12:17, Ac 11:14, Rm 1:9, Rm 9:32, 2Co 1:19, 1P 5:12, 1Jn 4:14
4:10 1Jn 5:1, Jn 3:16, Ps 25:14, Pr 3:32, Rm 8:16, Ga 4:6, Col 3:3, 2P 1:19, Ap 2:17, Ap 2:28, 1Jn 1:10, Nb 23:19, Jb 24:25, Es 53:1, Jr 15:18, Jn 3:33, Jn 5:38, He 3:12
Réciproques : Ps 78:22, Es 7:9, Jr 5:12, Ha 2:4, Mc 16:16, Jn 3:18, Jn 3:36, Jn 7:28, Jn 8:55, Jn 9:25, Jn 9:35, Jn 11:26, Jn 14:1, Jn 20:31, Ac 8:37, Ac 16:31, Rm 1:3, Rm 3:4, Ga 2:20, Ep 2:8, Ep 4:21, 1Tm 4:10, Tt 3:8, He 3:19, He 6:1, He 6:18, 1P 5:12, 1Jn 1:3, 1Jn 2:15, 1Jn 5:7, 1Jn 5:9, 1Jn 5:11, 1Jn 5:13, 1Jn 5:19, Ap 12:17, Ap 19:10, Ap 21:8
4:11 1Jn 5:7, 1Jn 5:10, Jn 1:19, Jn 1:32-34, Jn 8:13-14, Jn 19:35, 3Jn 1:12, Ap 1:2, 1Jn 5:13, 1Jn 2:25, Mt 25:46, Jn 3:15-16, Jn 3:36, Jn 4:4, Jn 4:36, Jn 6:40, Jn 6:47, Jn 6:68, Jn 10:28, Jn 12:50, Jn 17:2-3, Rm 5:21, Rm 6:23, 1Tm 1:16, Tt 1:2, Jud 1:21, 1Jn 5:12, 1Jn 5:20, 1Jn 1:1-3, 1Jn 4:9, Jn 1:4, Jn 5:21, Jn 5:26, Jn 11:25-26, Jn 14:6, Col 3:3-4, Ap 22:1
Réciproques : Dt 30:15, Ps 133:3, Pr 8:35, Es 45:17, Mt 13:46, Mt 19:16, Mt 26:63, Mc 1:1, Mc 9:7, Mc 12:6, Lc 10:42, Lc 23:42, Jn 5:24, Jn 5:36, Jn 5:40, Ac 3:15, Ac 4:12, Ac 5:20, Ac 20:21, Rm 3:27, Rm 5:15, 1Co 1:6, 1Co 2:1, 1Co 15:45, 2Co 1:20, 2Co 6:15, 2Co 9:15, Ga 3:22, Col 2:6, Col 3:11, 1Tm 1:15, 1Tm 2:6, 2Tm 1:1, 2Tm 1:8, 2Tm 3:15, Jc 1:17, 1Jn 1:2, 1Jn 1:3, Ap 20:15
4:12 1Jn 2:23-24, Jn 1:12, Jn 3:36, Jn 5:24, 1Co 1:30, Ga 2:20, He 3:14, 2Jn 1:9, Mc 16:16, Jn 3:36
Réciproques : Dt 30:15, Pr 8:35, Mt 13:46, Mt 25:46, Mc 1:1, Mc 9:7, Mc 12:6, Lc 10:42, Jn 3:18, Jn 5:36, Jn 6:47, Jn 6:53, Jn 11:25, Jn 14:6, Jn 17:3, Ac 3:15, Ac 4:12, Ac 5:20, Rm 3:27, Rm 6:23, 1Co 15:45, 2Co 9:15, Col 2:6, Col 3:4, Col 3:11, 1Tm 1:16, 1Tm 2:6, 2Tm 1:8, 2Tm 3:15, Jc 1:17, 1Jn 5:11, Ap 20:15
4:13 1Jn 1:4, 1Jn 2:1, 1Jn 2:13, 1Jn 2:14, 1Jn 2:21, 1Jn 2:26, Jn 20:31, Jn 21:24, 1P 5:12, 1Jn 3:23, Jn 1:12, Jn 2:23, Jn 3:18, Ac 3:16, Ac 4:12, 1Tm 1:15-16, 1Jn 5:10, 1Jn 1:1-2, Rm 8:15-17, 2Co 5:1, Ga 4:6, 2P 1:10-11
Réciproques : Pr 9:9, Pr 22:21, Jn 2:11, Jn 3:15, Jn 6:47, Jn 9:35, Jn 10:28, Jn 11:15, Jn 19:35, Jn 20:30, Rm 15:15, Ga 3:22, 1Jn 3:14, 1Jn 5:11, 1Jn 5:19
4:14 1Jn 3:21, Ep 3:12, He 3:6, He 3:14, He 10:35, 1Jn 3:22, Jr 29:12-13, Jr 33:3, Mt 7:7-11, Mt 21:22, Jn 14:13, Jn 15:7, Jn 16:24, Jc 1:5-6, Jc 4:3, Jc 5:16, Jb 34:28, Ps 31:22, Ps 34:17, Ps 69:33, Pr 15:29, Jn 9:31, Jn 11:42
Réciproques : Ex 33:17, Nb 14:19, 1R 3:5, 1R 3:12, 1R 9:3, 2R 19:20, 1Ch 17:25, 2Ch 1:7, 2Ch 7:12, Jb 22:27, Ps 5:1, Ps 20:4, Ps 37:4, Ps 65:2, Pr 10:24, Es 30:19, Es 38:5, Es 65:24, Ez 36:37, Mi 7:7, Mt 18:19, Mc 11:24, Lc 11:9, Jn 16:23, Ac 12:12, Rm 8:27, Rm 12:12, 2Co 6:13, Tt 1:4, Jc 5:15
4:15 Pr 15:29, Jr 15:12-13, Mc 11:24, Lc 11:9-10
Réciproques : Gn 18:32, Ex 33:17, 1S 1:27, 1R 3:5, 1R 3:12, 2R 19:20, 1Ch 17:25, 2Ch 1:7, 2Ch 7:12, Jb 22:27, Ps 5:1, Ps 20:4, Ps 37:4, Ps 65:2, Ps 145:19, Pr 10:24, Es 30:19, Es 38:5, Es 65:24, Mi 7:7, Mt 7:7, Mt 21:22, Ac 12:12, Rm 8:27, Rm 12:12, 2Co 6:13, Jc 1:5, 2Jn 1:6
4:16 Gn 20:7, Gn 20:17, Ex 32:10-14, Ex 32:31, Ex 32:32, Ex 34:9, Nb 12:13, Nb 14:11-21, Dt 9:18-20, 2Ch 30:18-20, Jb 42:7-9, Ps 106:23, Ez 22:30, Am 7:1-3, Jc 5:14-15, Nb 15:30, Nb 16:26-32, 1S 2:25, Jr 15:1-2, Mt 12:31-32, Mc 3:28-30, Lc 12:10, 2Tm 4:14, He 6:4-6, He 10:26-31, 2P 2:20-22, Jr 7:16, Jr 11:14, Jr 14:11, Jr 18:18-21, Jn 17:9
Réciproques : Gn 2:17, Gn 18:32, Ex 23:21, Nb 11:2, 1S 12:19, 1S 16:1, Ne 6:14, Ez 18:24, Mt 5:22, Mt 12:45, Lc 11:26, 1Co 5:5, Ga 6:1, 2Tm 2:25, He 10:39, 1Jn 5:17
4:17 1Jn 3:4, Dt 5:32, Dt 12:32, 1Jn 5:16, Es 1:18, Ez 18:26-32, Rm 5:20-21, Jc 1:15, Jc 4:7-10
Réciproques : Mt 12:45
4:18 1Jn 5:1, 1Jn 5:4, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9, 1Jn 4:6, Jn 1:13, Jn 3:2-5, Jc 1:18, 1P 1:23, 1Jn 5:21, 1Jn 3:3, Ps 17:4, Ps 18:23, Ps 39:1, Ps 119:101, Pr 4:23, Jn 15:4, Jn 15:7, Jn 15:9, Ac 11:23, Jc 1:27, Jud 1:21, Jud 1:24, Ap 2:13, Ap 3:8-10, 1Jn 2:13-14, 1Jn 3:12
Réciproques : Lv 11:37, Lv 22:25, Rt 2:9, Ps 37:40, Ps 97:10, Ps 119:3, Pr 22:5, So 3:13, Mt 6:13, Mt 13:19, Mt 24:24, Jn 3:3, Jn 10:28, Jn 17:15, 2Th 2:8, 1P 1:3, 1Jn 3:6, 1Jn 5:19
4:19 1Jn 5:10, 1Jn 5:13, 1Jn 5:20, 1Jn 3:14, 1Jn 3:24, 1Jn 4:4-6, Rm 8:16, 2Co 1:12, 2Co 5:1, 2Tm 1:12, 1Jn 4:4-5, Jn 15:18-19, Rm 1:28-32, Rm 3:9-18, Ga 1:4, Tt 3:3, Jc 4:4, 1Jn 5:18, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, 2Co 4:4, Ep 2:2, Ap 12:9, Ap 13:7-8, Ap 20:3, Ap 20:7, Ap 20:8
Réciproques : Gn 8:21, Es 26:18, Es 35:7, Dn 3:7, Mt 6:13, Mt 7:13, Mt 11:27, Mt 12:26, Jn 8:23, Jn 17:9, Jn 17:11, Jn 17:14, Jn 17:25, Ac 19:27, Ac 26:18, Rm 12:2, 1Co 2:12, 1Co 5:10, 1Co 11:32, 2Co 5:14, Col 2:20, Tt 2:12, 1Jn 2:2, 1Jn 2:3, 1Jn 3:8, 1Jn 3:10, Ap 9:11, Ap 16:14
4:20 1Jn 5:1, 1Jn 4:2, 1Jn 4:14, Mt 13:11, Lc 21:15, Lc 24:45, Jn 17:3, Jn 17:14, Jn 17:25, 1Co 1:30, 2Co 4:6, Ep 1:17-19, Ep 3:18, Col 2:2-3, Jn 14:6, Jn 17:3, Ap 3:7, Ap 3:14, Ap 6:10, Ap 15:3, Ap 19:11, 1Jn 2:6, 1Jn 2:24, 1Jn 4:16, Jn 10:30, Jn 14:20, Jn 14:23, Jn 15:4, Jn 17:20-23, 2Co 5:17, Ph 3:9, 1Jn 5:11-13, 1Jn 1:1-3, Es 9:6, Es 44:6, Es 45:14-15, Es 45:21-25, Es 54:5, Jr 10:10, Jr 23:6, Jn 1:1-3, Jn 14:9, Jn 20:28, Ac 20:28, Rm 9:5, 1Tm 3:16, Tt 2:13, He 1:8
Réciproques : Ex 20:3, Ex 20:23, Dt 4:35, 1S 17:26, 2Ch 15:3, Esd 8:16, Ps 9:10, Ps 85:11, Ps 100:3, Ps 119:73, Ps 119:144, Pr 2:5, Pr 9:10, Es 35:7, Es 40:9, Es 43:11, Jr 9:24, Jr 31:34, Ez 20:42, Ez 36:11, Ez 39:22, Dn 11:32, Dn 12:10, Os 2:20, Mt 11:27, Mt 13:19, Mt 13:23, Mt 13:51, Mt 16:16, Mt 16:17, Mt 19:16, Mt 22:16, Mc 4:11, Mc 9:7, Lc 10:22, Jn 1:9, Jn 1:18, Jn 1:34, Jn 3:15, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 4:15, Jn 6:32, Jn 6:55, Jn 6:69, Jn 8:19, Jn 8:23, Jn 9:35, Jn 10:6, Jn 10:14, Jn 11:27, Jn 12:45, Jn 12:50, Jn 15:19, Jn 16:3, Jn 16:14, Jn 17:6, Jn 18:37, Jn 20:31, Ac 3:15, Ac 17:23, Rm 1:3, Rm 1:25, Rm 3:4, Rm 3:11, Rm 16:7, Rm 16:26, 1Co 2:12, 1Co 2:14, 2Co 1:18, 2Co 1:19, 2Co 6:16, 2Co 12:1, Ga 1:4, Ga 2:20, Ga 4:9, Ep 4:13, Ep 4:21, Ph 3:8, Col 1:9, Col 1:10, Col 2:6, Col 2:9, Col 3:11, 2Tm 2:7, Tt 1:2, He 5:9, He 8:11, He 9:11, 2P 1:2, 1Jn 1:2, 1Jn 2:5, 1Jn 2:13, 1Jn 2:25, 1Jn 3:14, 1Jn 5:19, Ap 22:9
4:21 1Jn 2:1, Ex 20:3-4, 1Co 10:7, 1Co 10:14, 2Co 6:16-17, Ap 9:20, Ap 13:14-15, Ap 14:11, Mt 6:13
Réciproques : Ex 20:23, Lv 19:4, Dt 4:35, Dt 5:7, Dt 6:14, Dt 11:16, Dt 13:8, Js 6:18, Ps 85:11, Ps 119:144, Es 40:9, Es 43:11, Mc 10:24, Jn 13:33, Ac 1:13, Ac 15:29, Ga 4:19, 2P 1:2, 1Jn 5:18, Ap 19:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 4
  • 4.1 Bien-aimés, ne croyez pas à tout esprit, mais éprouvez les esprits, pour savoir s'ils sont de Dieu ; car beaucoup de faux prophètes ont paru dans le monde. Chapitre 4.
    1 à 6 L'Esprit de Dieu nous prémunit contre l'esprit de l'antéchrist.
    C'est-à-dire à tout docteur ou prophète qui parle et enseigne en se donnant pour inspiré de Dieu. (Comparer 1Corinthiens 14.32 ; 12.3,10 ; 2Thessaloniciens 2.2 ; 1Timothée 4.1) L'apôtre vient d'invoquer le témoignage du Saint-Esprit en nous, comme preuve que nous sommes en communion avec Dieu ; (1Jean 3.24) mais il se souvient que plusieurs prétendent à ce témoignage, tout en étant dans de mortelles erreurs, et il met ses frères en garde contre ces faux docteurs. Il répète ici des avertissements déjà donnés. (1Jean 2.18 et suivants) On remarque d'ailleurs (Krüger), dans le mouvement de la pensée de Jean, un parallélisme frappant entre les deux premières parties de l'épître. (1Jean 1.5-2.17 et 1Jean 2.28-3.18) Les deux développements, après des exhortations à l'amour fraternel, aboutissent à la question christologique. (1Jean 2.18-27 et versets 1-6)
    Il y a des faux prophètes sous la nouvelle Alliance, comme il y en eut sous l'ancienne. Ils sont (grec) sortis dans le monde ; (2Jean 7) poussés par l'esprit de mensonge qui les anime, ils vont répandre leurs erreurs. Il est donc nécessaire d'éprouver les esprits (comparez 1Thessaloniciens 5.21) pour savoir s'ils sont de Dieu, c'est-à-dire si c'est Dieu qui les envoie, si l'Esprit de Dieu (verset 2) parle en eux. La doctrine qu'ils annoncent est le signe certain de la présence ou de l'absence de l'Esprit de Dieu.
  • 4.3 et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu ; et cet esprit est celui de l'antéchrist, dont vous avez entendu dire qu'il vient, et maintenant il est déjà dans le monde. Comparer 1Jean 2.22,23, notes.
    Ici l'apôtre dit plus explicitement que dans le premier passage ce qu'il entend par confesser Jésus-Christ venu en chair : c'est professer la foi au Christ historique comme Fils de Dieu, comme Parole de Dieu qui est devenue chair, qui a revêtu notre humanité d'une manière réelle et définitive. Cette dernière pensée est exprimée par le participe parfait, qui indique un fait accompli dont les conséquences demeurent. (Voir sur l'incarnation Jean 1.14, 1re note et sur le mot chair appliqué à Jésus-Christ, Romains 1.3,4, note.)
    La confession de Jésus-Christ, venu en chair est le principal signe auquel les chrétiens pourront discerner les esprits et savoir s'ils viennent de Dieu. Ce grand fait de l'incarnation implique celui de la rédemption.
    "La divinité du Christ, l'incarnation, est le christianisme lui-même, et il est assez clair qu'elle ne saurait être rien de moins. Pour qui admet"Emmanuel"ou"la Parole faite chair,"tout est là, et cette doctrine est dès lors à celle de la rédemption ce que le contenant est au contenu." Vinet.
    Ce fait entièrement reconnu nous prémunit contre toute erreur essentielle et montre que nous possédons la vérité sur Dieu, sur l'homme, sur le péché, sur l'œuvre de la grâce en nous. Aussi Paul, quoique à un autre point de vue, tient-il le même langage que Jean. (2Corinthiens 5.19 ; Colossiens 1.13-20)
    - Selon son habitude, Jean exprime sa pensée, d'abord positivement à verset 2, puis négativement au verset 3. Dans ce dernier verset, la leçon de B. A, que nous avons admise avec tous les critiques actuels, porte seulement les mots : "Et tout esprit qui ne confesse pas Jésus." En grec, ce dernier nom est précédé de l'article : le Jésus, qui vient d'être défini comme "venu en chair"
    Le texte reçu porte : "Qui ne confesse pas Jésus Christ venu en chair." On suppose que cette formule a passé, par inadvertance, du verset 2 au verset 3. Mais il faut reconnaître que ces mots se lisent à verset 3 dans la Peschito et que le Sinaïticus les renferme, avec cette seule différence qu'il porte : "Jésus le Seigneur venu en chair."
    Enfin la leçon complète se trouve déjà dans Polycarpe. (Ep. aux Philip. ch. 7) Elle est aussi plus en harmonie avec le style de Jean, qui aime ces antithèses symétriques. Si malgré ces raisons qu'on peut alléguer en sa faveur, les critiques s'accordent à admettre le texte plus simple : le Jésus, c'est, entre autres, à cause du témoignage de l'historien ecclésiastique Socrate (vers 440), qui rapporte que d'anciens manuscrits portaient : "Et tout esprit qui dissout Jésus, n'est point de Dieu." Cette variante se retrouve chez Irénée, Origine, Augustin et dans la Vulgate. Elle n'est probablement pas authentique, mais elle rend très bien la pensée contenue dans l'expression vague : qui ne confesse pas.
    L'intention de Jean est de combattre l'erreur, naissante alors, qui consistait à dissoudre, à détruire Jésus, en séparant l'homme d'avec le Christ divin, qui ne se serait uni à lui que pour un temps, erreur appelée plus tard docétisme. Voilà pourquoi Jean unit étroitement ces deux termes : Jésus-Christ, venu en chair.
    voir 1Jean 2.18, 2e note. D'autres traduisent : ne pas confesser Jésus, c'est là l'esprit ou le propre ou l'action de l'antechrist. Il faut du discernement pour reconnaître l'esprit de l'antechrist, parce qu'il se produit sous les dehors de la vérité. "Satan se déguise en ange de lumière." (2Corinthiens 11.14)
  • 4.4 Vous, vous êtes de Dieu, petits enfants, et vous les avez vaincus ; parce que Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. Celui qui est en vous, c'est Dieu qui habite, par son Saint-Esprit, dans l'âme de ceux qui sont "nés de lui." (1Jean 2.20,27 ; comparez 1Jean 3.9)
    Par sa présence il leur atteste qu'ils sont de Dieu (versets 1,3) et il leur donne l'assurance d'une pleine victoire, puisque lui, qui est en eux, est plus grand, plus puissant que le prince de ce monde.
    Cette victoire sur les prophètes de mensonge, ils l'ont déjà remportée et ils la remporteront jusqu'au bout, c'est ce qu'implique le verbe au parfait. (Comparer 1Jean 2.12,13 ; Jean 16.33)
  • 4.5 Eux, ils sont du monde, c'est pourquoi ils parlent le langage du monde, et le monde les écoute. Grec : disent des choses venant du monde.
  • 4.6 Nous, nous sommes de Dieu : celui qui connaît Dieu nous écoute ; celui qui n'est point de Dieu ne nous écoute point ; à cela nous connaissons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur. Quand nous avons à "éprouver les esprits," voici le signe certain auquel nous discernerons l'esprit de la vérité et l'esprit de l'erreur : ceux qui ont le second, sont du monde et se trahissent par leur langage.
    Ils parlent comme étant du monde, c'est-à-dire que, tout en prétendant avoir la vérité de Dieu, ils la proposent dans un esprit et sous des formes qui plaisent au monde, et c'est pour cela que le monde les écoute. Et cela même est un nouveau piège pour les enfants de Dieu, trop souvent tentés de voir dans le succès un signe de vérité.
    Jean relève donc l'opposition irréductible qu'il y a entre l'esprit du monde et l'esprit de Dieu, entre le langage des faux docteurs qui recueille l'approbation du monde et le témoignage des chrétiens qui n'est reçu que par celui qui obéit à Dieu : Qui connaît Dieu nous écoute, qui n'est point de Dieu ne nous écoute pas. Et cette opposition, le Maître l'a exprimée aussi vivement que le disciple. (Jean 3.31 ; 8.23,47 ; 10.2-5 ; 18.37)
    Quiconque donc veut l'affaiblir, l'effacer par un enseignement qui flatte les penchants du monde, n'a pas l'esprit de la vérité, mais l'esprit de l'erreur (grec de l'égarement).
  • 4.7 Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ; car l'amour est de Dieu, et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. DIEU EST AMOUR. L'AMOUR ET LA FOI Ch. 4 :7 à 5 :21
    7 à 21 L'amour dont Dieu nous a aimé nous pousse à l'aimer et à aimer nos frères, et nous donne ainsi l'assurance de notre salut.
    Par ces paroles, l'apôtre revient au sujet qu'il affectionne avant tout, l'amour fraternel, dans lequel il voit l'essence de la vie chrétienne. (Comparer 3 : 11-23.) Il l'envisage ici sous des aspects nouveaux. Deux commentateurs récents traduisent par l'indicatif, comme à verset 19 "Nous nous aimons les uns les autres, parce que l'amour est de Dieu." L'impératif plus naturel dans ce contexte où l'exhortation domine. (1Jean 4.11 ; 3.11 et suivants)
    Cette pensée est complétée dans 1Jean 5.1 ; elle est de la plus haute importance pour l'intelligence de ce qui suit. L'amour dont l'apôtre parle n'est point de l'homme naturel, il est de Dieu, il vient de lui, car c'est Dieu qui l'a manifesté au monde en donnant son Fils unique, (1Jean 4.9,Jean 3.16) et celui-là seul l'éprouve qui est né de Dieu, et à qui Dieu a fait ainsi part de sa propre nature, qui est l'amour. (Comparer 1Jean 3.9 ; Jean 1.12,13 ; 3.5)
    Toute affection qui n'est pas inspirée et sanctifiée par l'Esprit de Dieu, n'est point cet amour qui, aux yeux de Jean, comme de tous les apôtres (1Corinthiens 13.1 et suivants) est l'essence de la vie chrétienne, parce qu'il est le fruit de la foi, ou plutôt qu'il est Dieu même dans ses enfants nés de lui. (Comparer Romains 5.5)
    Voir sur cette vraie connaissance de Dieu, 1Jean 2.3-6, note, et plus spécialement, sur le rapport intime entre connaître et aimer, le verset suivant. L'amour est le signe de la vraie connaissance de Dieu et de la naissance d'en haut. (verset 8)
  • 4.8 Celui qui n'aime point, n'a point connu Dieu ; car Dieu est amour. Dieu est amour. Il n'y a pas lieu de commenter ce mot insondable, cette sublime définition de Dieu, inspirée par son Esprit à un cœur qui vivait dans la plus intime communion avec lui. Mais il faut noter le but que se propose Jean quand il donne cette définition de Dieu.
    Il avait affirmé que "Dieu est lumière," afin de faire sentir que quiconque "marche dans les ténèbres" ne peut avoir aucune communion avec lui ; (1Jean 1.5-7) il proclame maintenant que Dieu est amour, pour démontrer sans réplique que celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, et n'est pas "né de lui," puisqu'il ne lui ressemble pas.
    De sorte que cette parole, qui respire tout ce qu'il y a de plus profond et de plus tendre dans l'amour divin, est en même temps d'entre les plus sévères et les plus exclusives du Nouveau Testament.
    Le verbe aimer, dans versets 7,8, est sans régime. Sans doute, il ressort de l'exhortation par laquelle débute le verset 7, que l'objet de l'amour, ce sont nos frères. Mais l'important, aux yeux de l'apôtre, c'est l'amour lui-même, indépendamment de son objet. Selon qu'un homme possède ou non le véritable amour, il connaît Dieu ou ne le connaît pas, il est né de Dieu ou est encore dans son état naturel. (Comp verset 7, 2e note.)
  • 4.10 En ceci est l'amour, non en ce que nous avons aimé Dieu, mais que lui nous a aimés, et qu'il a envoyé son Fils comme propitiation pour nos péchés. Ces deux versets (versets 9,10) ne paraissent, au premier abord, que la répétition l'un de l'autre, mais la même pensée d'abord indiquée, est reprise par l'apôtre pour être contemplée dans de nouvelles profondeurs. "Dieu est amour," comment a-t-il témoigné son amour ?
    Si aimer, c'est se donner, Dieu a aimé de cette manière quand il nous a donné cet autre lui même, son Fils unique. Par ce don, son amour a été manifesté, il l'a été en nous (Weiss), car pour le connaître parfaitement, il ne suffit pas de considérer l'apparition historique du Fils ; il faut que l'Esprit le glorifie en nous. (Jean 16.14 ; Galates 1.16)
    C'est ce qu'indique aussi le verbe au parfait qui exprime une manifestation permanente.
    D'autres traduisent : parmi nous. La traduction : son amour envers nous doit être rejetée.
    Pourquoi cette manifestation de l'amour de Dieu par l'envoi du Fils dans le monde ? Afin que nous vivions par lui, qui est la vie. (Comparer Jean 3.16)
    Mais ce n'est pas tout : ceux que Dieu a ainsi aimés l'avaient-ils prévenu par leur amour ? Nullement ; ce n'est pas nous qui avons aimé Dieu. En étaient-ils dignes du moins par leur sainteté ? Bien moins encore : Dieu a dû envoyer son Fils comme propitiation pour nos péchés ; ces péchés faisaient de l'homme un être opposé à la nature du Dieu qui est lumière. De sorte que non seulement l'amour de Dieu est tout à fait gratuit, non mérité, mais que, pour nous rendre capables de le comprendre et d'y répondre, il a fallu le profond mystère de propitiation (même terme que 1Jean 2.2), nouvelle et insondable manifestation de l'amour de Dieu.
    - Sous une forme différente, ces pensées sont en parfaite harmonie avec celles que Paul expose Romains 5.6-10.
  • 4.11 Bien-aimés, si Dieu nous a aimés ainsi, nous aussi nous devons nous aimer les uns les autres. 1Jean 3.11 ; Jean 13.34. L'amour des enfants de Dieu les uns pour les autres doit être de même nature que l'amour de Dieu envers eux ; il est produit par la connaissance de cet amour. (verset 9)
  • 4.12 Personne n'a jamais vu Dieu ; si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous, et son amour est parfait en nous. Le Dieu invisible, inaccessible, s'est manifesté à nous par son Fils unique, (1Jean 4.9,10 ; Jean 1.18) et il se manifeste en nous par la communion de l'amour fraternel qui est une preuve sensible de sa présence, de sa communion intime avec nous.
    Son amour est alors parfait (ou accompli, consommé, Hébreux 5.9) en nous, parce que nul ne peut aimer véritablement ses frères, sinon celui en qui Dieu a répandu son amour ; or, là où il a déjà accompli cette œuvre de grâce par la régénération d'un cœur qui s'est ouvert pour recevoir l'amour de Dieu, il la poursuivra jusqu'à sa perfection.
  • 4.13 A ceci nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, c'est qu'il nous a donné de son Esprit. 1Jean 3.24. Ce signe de notre communion avec Dieu n'est pas différent de celui que donne l'apôtre au verset précédent, car, comme Dieu est amour, son Esprit ne peut produire que l'amour.
    Seulement ici Jean indique le moyen par lequel l'homme arrive à la communion de l'amour avec Dieu, à savoir son Saint-Esprit, qui régénère et purifie le cœur pour verser ensuite le trésor de ses grâces. (Comparer Romains 5.5)
    D'autres traduisent : à ceci (à ce développement de l'amour fraternel par la communication de l'amour divin, verset 12) nous connaissons que nous demeurons en lui et lui en nous, parce qu'il nous a donné de son Esprit, qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16.13) et qui, par conséquent, nous apprend à connaître l'amour, manifesté dans le don de Christ, comme l'essence de Dieu, (versets 8,9) la source de tout amour, et nous rend certains de la présence de Dieu en nous. (versets 12,13)
  • 4.14 Et nous avons vu et nous rendons témoignage que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde. voir versets 9,10, note. En exprimant encore la même pensée, Jean insiste sur la certitude du témoignage qu'il rend en sa qualité d'apôtre et de témoin oculaire. (Comparer 1Jean 1.1)
  • 4.15 Celui qui confessera que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui, et lui demeure en Dieu. La confession du nom de Jésus, comme Fils de Dieu, Sauveur du monde, dans le sens exposé à versets 9,10, cette confession, fruit de la foi et de l'amour, est aussi un signe très important de notre communion avec Dieu. Là où ce signe manque, il n'y a certainement ni foi, ni amour, ni communion avec Dieu.
  • 4.16 Et nous, nous avons connu et nous avons cru l'amour que Dieu manifeste en nous. Dieu est amour, et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu en lui. L'apôtre résume dans ces profondes paroles tout ce qu'il a dit depuis verset 8.
    L'amour vient de Dieu qui est amour ; connaître et croire cet amour, y croire pour le connaître par expérience, pour le connaître tel que Dieu le manifeste (grec l'a) en nous, (versets 9,10, note) enfin y demeurer, en faire sa vie habituelle et intime, c'est demeurer en Dieu et avoir Dieu en nous, expression la plus complète de la communion d'une âme avec Dieu.
  • 4.17 C'est en cela que l'amour est rendu parfait chez nous, afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement, car tel il est, tels nous sommes dans ce monde. C'est en cela, dans le fait que nous demeurons en Dieu et Dieu en nous (verset 16) fin du verset, que l'amour est rendu parfait (est accompli, consommé) chez (grec avec) nous, non seulement en nous personnellement, mais dans nos relations avec nos frères, dans la communauté des croyants.
    Le but en vue duquel l'amour est ainsi accompli en nous, c'est que nous ayons de l'assurance au jour du jugement.
    D'autres traduisent : "L'amour est rendu parfait en nous en ce que nous aurons de l'assurance." D'autres encore : "Voici comment l'amour est rendu parfait en nous (afin que nous ayons de l'assurance au jour du jugement), c'est que tel il est, tels nous sommes."
    Jean revient à l'idée déjà énoncée dans 1Jean 2.28 et 1Jean 3.19-21. Cette assurance devant Dieu, nous l'aurons au jour du jugement, au grand jour où notre destinée éternelle sera arrêtée.
    Dans 1Jean 2.28, Jean exhortait ses frères à demeurer en Dieu pour avoir cette assurance. Dans 1Jean 3.18-21, il la faisait dépendre d'un véritable amour fraternel. Dans notre passage, elle est le privilège de celui qui demeure dans l'amour et par là même demeure en Dieu et a Dieu demeurant en lui. (verset 16)
    Enfin, cette assurance est motivée par le fait que notre position devient ainsi semblable à celle de Jésus, notre Sauveur : tel il est, tels nous sommes en ce monde. Tel il est, maintenant dans la gloire du ciel, et non tel il était pendant son séjour sur la terre. Le verbe au présent montre que Jean dirige les regards de ses frères vers le Christ glorifié, parfaitement uni à son Père, et les invite à réaliser, dans l'amour, une semblable union entre eux, au sein de ce monde, qui leur est hostile, mais qu'ils ont pour mission d'amener à la foi en lui donnant le spectacle de leur parfaite unité. (Jean 17.21)
  • 4.18 Il n'y a pas de crainte dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte implique châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. La pleine assurance dont Jean vient de parler, même à la pensée du jugement, (verset 17) est incompatible avec la crainte.
    L'amour, en effet, loin de redouter son objet, le désire et ne demande qu'une communion toujours plus intime avec lui ; plus l'amour grandit et s'approche de la perfection, plus il bannit la crainte.
    La raison qu'en donne l'apôtre est tout à fait conforme à la nature des choses : la crainte implique châtiment, c'est-à-dire qu'elle résulte de la séparation de l'âme et de Dieu, elle est le sentiment de culpabilité qui saisit le pécheur, ce malaise, ce tourment de sa conscience qui est le premier châtiment du péché, (Genèse 3.10) et qui restera son châtiment éternel, à moins qu'il n'y ait pardon et réconciliation.
    Or, il est bien évident que là où cette crainte subsiste encore, la réconciliation n'a pas eu lieu ou n'a pas été pleinement saisie par la foi, la communion n'a pas été rétablie, l'amour ne règne pas, n'est pas parfait.
  • 4.19 Pour nous, nous aimons, parce que lui nous a aimés le premier. Le texte reçu (majuscules) porte : "Nous l'aimons." Sin. porte : Nous aimons Dieu. Mais le verbe sans régime est probablement la leçon originale (B. A.) Notons enfin les var. de A : "Nous donc, aimons, parce que Dieu nous a aimés le premier.".
    - Quant à la pensée de ce verset, elle résume admirablement la doctrine chrétienne.
    "Si d'être aimé, c'est toute la dogmatique de l'Evangile, aimer c'en est toute la morale." A. Monod.
    Mais ce que Jean relève surtout, c'est que l'amour de Dieu nous a prévenus, nous prévient toujours. Nous serions incapables d'aimer, si Dieu n'inspirait l'amour à notre cœur en nous aimant le premier.
  • 4.20 Si quelqu'un dit : J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur ; car celui qui n'aime pas son frère, qu'il voit, ne peut aimer Dieu, qu'il ne voit pas. Comparer verset 12, note.
    L'amour pour Dieu et pour nos frères est tellement le même amour, qu'il est impossible d'aimer l'un sans aimer les autres. Prétendre aimer Dieu quand on hait le prochain, c'est mentir, expression énergique, par laquelle Jean veut dissiper les illusions qu'on se fait si facilement à cet égard.
    Il en donne pour preuve le fait qu'il nous est plus facile d'aimer ce qui se voit que ce qui ne se voit pas.
    Le frère dans lequel Dieu habite par son Esprit, par son amour, est une manifestation visible de Dieu : (verset 12) comment donc prétendre aimer Dieu dans son Etre invisible, si nous ne l'aimons pas dans ses enfants ? Quelle contradiction et quel mensonge !
    "Nous avons tous les Jours sous nos yeux des occasions de témoigner à Dieu notre amour en la manière qu'il le veut, et nous en désirons peut-être d'autres qu'il ne veut pas : Tromperie et illusion !" Quesnel. (Comparer 1Jean 5.1,2)
  • 4.21 Et nous avons reçu de lui ce commandement : Que celui qui aime Dieu, aime aussi son frère.
    Autre raison pour laquelle l'amour du prochain est inséparable de l'amour de Dieu : Dieu lui-même nous a commandé d'aimer nos frères.
    Le commandement de l'amour fraternel est donc impliqué dans le commandement d'aimer Dieu, et il est directement exprimé dans le sommaire de la loi. (Marc 12.31) Il est aussi écrit par l'Esprit de Dieu en tout cœur chrétien.
    Plusieurs interprètes rapportent à Jésus-Christ les mots : Nous avons reçu de lui, d'après 1 : 5 et 2 : 25, où se trouve une tournure semblable. Nous aurions ici une parole de Jésus qui n'a pas été conservée dans les évangiles. (Comparer cependant Luc 10.26-37)
  • 1 Jean 5

  • 5.1 Quiconque croit que Jésus est le Christ, est né de Dieu ; et quiconque aime Celui qui l'a engendré, aime aussi celui qui est né de lui. Chapitre 5.
    1 à 13 La foi en Jésus-Christ, victorieuse du monde, fondée sur le témoignage de Dieu qui nous donne la vie éternelle.
    Croire que Jésus est le Christ n'est pas simplement, dans la pensée de l'apôtre, croire en Jésus-Christ ; par ces mots, il reprend sa polémique contre ceux qui séparaient l'homme Jésus du Christ divin. (Comparer 1Jean 2.22 ; 4.2,3, note, 1Jean 4.15, note.)
    Mais ici comme partout, il revient immédiatement aux présuppositions et aux conséquences pratiques de cette foi. Ainsi la foi en Jésus comme Christ prouve la régénération. Celui qui la possède est né de Dieu ; et comme celui qui est né de Dieu aime, cela va sans dire, Celui qui l'a engendré, il aime aussi celui qui est né de lui. Sa foi est la source de son amour pour ceux qui sont les enfants du même Père. (1Jean 4.20,21)
    Dans toute cette exhortation à l'amour fraternel (1Jean 3.11 et suivants ; 1Jean 4.7 et suivants), Jean suppose constamment que cet amour est le fruit de la foi. (1Jean 4.7, 2e note.) Mais ici il affirme de manière à écarter toute erreur, qu'il entend un amour spécial et d'une nature toute divine, qu'éprouvent ceux qui sont nés de Dieu, pour leurs frères également nés de lui, pour ceux qu'il appelle, au verset suivant : les enfants de Dieu.
  • 5.2 A ceci nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Jusqu'ici l'apôtre a fait de l'amour fraternel un signe du véritable amour pour Dieu ; (1Jean 4.20,21) maintenant il énonce la proposition inverse.
    L'amour pour Dieu qui consiste à pratiquer ses commandements est la pierre de touche de l'amour fraternel.
    L'amour qui n'accomplit pas toute la volonté de Dieu envers nos frères n'est qu'un vain et stérile sentiment, qui fait plus de mal que de bien, parce qu'il ne nous porte pas à aimer "en œuvre et en vérité." (1Jean 3.18)
    Nous n'aimons vraiment nos frères que lorsque nous aimons Dieu, et dans la proportion où nous l'aimons et lui obéissons. Et tout cela n'a lieu que lorsque nous sommes "nés de lui." (verset 1)
  • 5.3 Car voici en quoi consiste l'amour de Dieu : que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont point pénibles ; 1Jean 2.3,4,Jean 14.15,21. L'amour produit toujours l'obéissance.
  • 5.5 Qui est celui qui remporte la victoire sur le monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? Comparer Matthieu 11.30.
    Les commandements de Dieu sont très pénibles à ceux qui ne l'aiment pas, (verset 3) et qui sont incapables de les accomplir. (Romains 8.7)
    Quant aux enfants de Dieu, la seule chose qui pourrait les leur rendre pénibles (Grec : "pesants"), ce serait l'opposition du monde, (1Jean 2.15,16, note) soit au dehors, soit au dedans d'eux ; mais tout ce qui est né de Dieu, (verset 1) ce qui est animé de son Esprit, pénétré de son amour, remporte la victoire sur le monde, sur ses séductions ou ses menaces. (1Jean 4.4)
    Et le moyen par lequel nous remportons cette victoire, c'est notre foi, (verset 4) mais une foi qui a pour objet le Fils de Dieu (verset 1, comparez Jean 20.31), le tout-puissant Sauveur auquel elle nous unit intimement. Notre chef a déjà vaincu le monde et il nous rend participants de sa victoire. (Jean 16.33)
    - Par ces mots, Jean revient au grand principe exprimé à verset 1, et, après avoir ainsi attribué toutes choses à la foi, il va en montrer le fondement.
  • 5.6 C'est lui, Jésus-Christ, qui est venu avec de l'eau et du sang ; non avec l'eau seulement, mais avec l'eau et le sang ; et c'est l'Esprit qui en rend témoignage, parce que l'Esprit est la vérité. Grec : Celui-ci, ce Jésus présenté à verset 5 comme l'objet de la foi, est celui qui est venu avec (grec moyennant) de l'eau et du sang ; non avec (ou dans) l'eau seulement, mais avec (ou dans) l'eau et le sang.
    En ces termes, Jean caractérise le Sauveur auquel notre foi doit s'attacher pour être victorieuse du monde.
    Celui qui est venu, ce participe passé montre que l'apôtre pense au fait historique de l'apparition de Jésus. C'est ce fait qu'exprime toujours le verbe venir dans la langue de notre apôtre.
    Les mots : avec de l'eau et avec du sang doivent donc s'entendre de faits qui ont marqué dans la carrière terrestre du Christ ; ils désignent son baptême et sa mort sur la croix. On a voulu y voir la mention du baptême et de la cène institués par Christ. Si telle avait été la pensée de Jean, il aurait dû écrire : Celui qui vient avec de l'eau et avec du sang ; et même ce dernier terme serait bien insolite pour désigner la cène.
    Enfin, il n'y a pas lieu d'admettre, avec Augustin et les anciens interprètes, une allusion au trait de la Passion du Sauveur rapporté Jean 19.34. Si l'apôtre relève spécialement le baptême de Jésus et son supplice sanglant, c'est que le premier a inauguré son œuvre rédemptrice, le second l'a consommée. Et dans ces deux circonstances, Dieu l'a proclamé son Fils et l'a fait connaître comme tel. (Jean 1.31-34 ; 8.28 ; 19.32-36)
    Jean ajoute : non avec l'eau seulement, mais avec le sang ; le Christ n'a pas seulement reçu le baptême, il a subi la mort de la croix.
    Cette affirmation est opposée aux enseignements des faux docteurs que Jean combat (1Jean 2.22 ; 4.1-3) Ceux-ci prétendaient qu'au moment du baptême, le Christ, le Fils de Dieu s'était uni à l'homme Jésus, mais l'avait abandonné avant sa mort. L'apôtre affirme, au contraire que le Fils de Dieu est mort, que sa mort, aussi bien que son baptême, fait partie de l'œuvre messianique, que la foi qui sauve, c'est la foi au Fils de Dieu, qui s'est solidarisé, par le baptême, avec notre humanité pécheresse et qui a donné pour elle sa vie sur la croix.
    Et qu'est ce qui certifie au croyant l'efficacité de l'œuvre accomplie par le Fils de Dieu ? Le témoignage du Saint-Esprit. C'est l'Esprit que en rend témoignage, dit Jean. Il entend par l'Esprit non la vie spirituelle du croyant, mais l'Esprit de Dieu tel qu'il a agi dès la Pentecôte dans le cœur des disciples de Christ pour les régénérer, en faisant de la vie et de la mort de leur Sauveur les moyens de produire en eux une vie nouvelle. En la créant et en l'entretenant en eux, l'Esprit rend témoignage de l'efficacité de l'œuvre de Christ, il l'atteste aux yeux du monde et il édifie la foi des disciples sur le fondement inébranlable d'une expérience intime.
    L'Esprit rend ce témoignage, il le rend avec une puissance irrésistible, parce que l'Esprit est la vérité, Il l'est, comme Christ l'est lui-même, (Jean 14.6) en tant qu'il est "la vie," la vie de Dieu manifestée et communiquée aux hommes, et, par conséquent, la réalité suprême.
  • 5.8 l'Esprit, l'eau et le sang ; et ces trois sont unanimes. Confirmation du verset précédent (car).
    Notre foi repose sur le triple témoignage de l'Esprit, de l'eau et du sang (voir la note précédente).
    Et ces trois sont unanimes, (grec) sont pour le seul et même but, tendent à un but unique ; leur témoignage se rapporte au même fait, il fonde la certitude que Jésus est le Fils de Dieu et le Sauveur qui nous rend victorieux du monde. (verset 5)
    - Dans le texte reçu la teneur de versets 7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament : "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel : le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un."
    - Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de versets 6,7 (début du verset).
    Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant.
    Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle. Elles manquent également dans presque toutes les versions anciennes, dans tous les Pères de l'Eglise grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Eglise latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme.
    Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate.
    Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Erasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519 ; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Etienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors.
    Luther ne les a jamais acceptées dans sa version allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites.
    Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe.
  • 5.9 Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car c'est là le témoignage de Dieu, puisqu'il a rendu témoignage à son Fils. D'après une disposition de la loi, à laquelle Jean pensait sans doute déjà en parlant des trois témoins, (verset 7) et qu'il rappelle positivement ici, le témoignage des hommes, solennellement rendu en justice, était reçu lorsque les déclarations de deux ou trois témoins concordaient. (Deutéronome 17.6 ; 19.15,Matthieu 18.16 ; Jean 8.17)
    Or, si le témoignage des hommes nous inspire une confiance qui forme notre conviction, que sera-ce du témoignage de Dieu qu'il a rendu de son Fils, et qui repose sur le triple fondement indiqué par l'apôtre ? (verset 6)
    D'autres traduisent : "car voici le témoignage de Dieu, c'est qu'il a rendu témoignage à son Fils ;" le témoignage de Dieu consiste dans le témoignage qu'il a rendu à son Fils.
  • 5.10 Celui qui croit au Fils de Dieu, a ce témoignage au dedans de lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu, le fait menteur, parce qu'il n'ajoute pas foi au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu n'a pas seulement le témoignage que Dieu a rendu au Sauveur à son baptême, dans toute sa vie sur la terre, et à sa mort, (versets 6,9) mais il a ce témoignage au dedans de lui, vivant, intime, personnel. Il fait l'expérience du témoignage que le Saint Esprit rend à Jésus-Christ comme Sauveur. (verset 6, note.)
    Aucune négation ne saurait ébranler, aucun doute faire défaillir sa foi. Toutes les autres preuves peuvent avoir leur utilité, mais il n'en a plus besoin pour son salut (Comparer Romains 8.16, note)
    C'est se mettre en contradiction directe avec Dieu, le faire menteur, (1Jean 1.10) que de ne pas croire après avoir connu le témoignage qu'il a rendu de son Fils. Cette incrédulité volontaire est un péché qui entraîne la condamnation. (Jean 3.18)
  • 5.12 Qui a le Fils, a la vie ; qui n'a pas le Fils de Dieu, n'a pas la vie. Ce témoignage, dont Jean indique le magnifique contenu, (verset 11) n'est pas un autre que celui dont il a parlé jusqu'ici. (versets 6-9) Il le considère seulement à un autre point de vue, c'est a dire dans l'expérience des croyants.
    Pour eux, le témoignage de Dieu est irrécusable, évident, parce qu'il porte sur un fait actuellement accompli en eux : Dieu nous a donné la vie éternelle : (verset 11) celui qui a le Fils a la vie, il le sait, il ne peut en douter. (verset 12) Mais comme cette vie éternelle est tout entière et exclusivement en son Fils, (verset 11) il en résulte nécessairement que quiconque n'a pas le Fils de Dieu ne saurait avoir la vie.
  • 5.13 Je vous ai écrit ces choses, afin que vous sachiez que vous avez la vie éternelle, vous qui croyez au nom du Fils de Dieu. Le texte reçu (majuscules) place les mots : à vous qui croyez au Fils de Dieu, après : je vous ai écrit ; et à la fin du verset il porte : et afin que vous croyiez au nom du Fils de Dieu.
    - Par ces paroles l'apôtre résume tout ce qu'il vient de dire (versets 6-12) et indique clairement le but de toute son épître, comme il le fait à la fin de son Evangile. (Jean 20.31)
    Il écrit afin d'affermir ceux qui croient dans l'assurance de la vie éternelle. Ils savent qu'ils la possèdent actuellement : ils le savent, d'une part, par le témoignage de Dieu, (versets 6-9) d'autre part, par l'expérience qu'ils en ont en eux mêmes. (verset 10) Cette affirmation est répétée trois fois solennellement ci-dessous : nous savons. (versets 18,19,20)
  • 5.14 Et c'est ici l'assurance que nous avons pour nous adresser à lui, que si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute. 14 à 21 Puissance de la prière et assurance du chrétien dans le Dieu véritable.
  • 5.15 Et si nous savons qu'il nous écoute, quoi que nous lui demandions, nous le savons, parce que nous possédons les choses que nous lui avons demandées. La possession de la vie éternelle (versets 6-12) nous donne l'assurance (grec) envers Dieu qu'il nous écoute, et qu'il accorde à ses enfants toutes les grâces qu'ils lui demandent, pourvu que ce soit selon sa volonté. (verset 14)
    En effet, comment Celui qui a donné le plus, ne donnerait-il pas aussi le moins ?
    Mais, malgré la puissance de cette raison, l'apôtre en produit une plus immédiate encore, celle de l'expérience, ou des faits : nous savons que Dieu écoute ou exauce la prière, parce que, si souvent déjà et de toutes manières, il nous a accordé ce que nous lui avons demandé. (verset 15)
    - Tel nous paraît être le sens de verset 15. D'autres le traduisent ainsi : "Et si nous savons qu'il nous écoute, nous savons (aussi) que nous avons (recevrons, le présent mis pour le futur) les choses que nous lui avons demandées." Raisonnement par trop naïf !
  • 5.16 Si quelqu'un voit son frère pécher d'un péché qui ne mène point à la mort, il priera, et il lui donnera la vie ; il la donnera à ceux qui pèchent d'un péché qui ne mène pas à la mort. Il y a un péché qui mène à la mort ; je ne dis pas qu'il doive prier pour ce péché-là. La prière du chrétien pour lui-même (versets 14,15) devient nécessairement prière pour ses frères, au moyen de la communion intime et vivante qui les unit et qui confond leurs intérêts éternels dans un même amour.
    Ainsi tout fidèle qui voit son frère pécher et qui l'aime, deviendra son intercesseur auprès de Dieu ; et il a ici la miséricordieuse promesse qu'il rendra à cette âme la pardon et la vie. Il demandera et il lui donnera la vie.
    Quel est le sujet de ce dernier verbe ? Les uns répondent : Dieu, et la plupart de nos versions introduisent ce mot dans le texte. Mais il est plus naturel de donner aux deux verbes le même sujet : le frère qui prie, dont il est encore question à la fin du verset. Il donnera la vie à celui pour qui il intercédera, en lui procurant par sa prière le pardon et le secours de Dieu. (Comparer Jacques 5.15) Telle est, d'après l'apôtre, la puissance de la prière, qu'elle met le croyant, pour ainsi dire, en possession de la toute-puissance de Dieu. A une condition toutefois : c'est que le pécheur pour lequel on prie ne pèche pas d'un péché à la mort.
    Que faut-il entendre par là ? Non pas un acte isolé, une transgression quelque grave qu'elle soit de la loi de Dieu, et dans laquelle un chrétien serait tombé par faiblesse, par manque de vigilance, ou par l'entraînement d'une tentation ; mais ce péché à la mort révèle un état de mort spirituelle où est arrivée une âme qui a connu la vérité et commencé de vivre la vie nouvelle.
    Une longue suite de péchés volontaires, la négligence des moyens de grâce, les séductions du monde, peuvent amener un tel état, qui a beaucoup de rapport avec le péché contre le SaintEsprit. (Matthieu 12.31,32) Alors, toute communion avec Dieu ayant cessé par l'abandon du Sauveur, l'âme devient étrangère aussi à la communion fraternelle et échappe aux influences bénies de l'intercession.
    Jean ne défend pas de prier pour ce péché-là mais il ne le commande pas : Je ne dis pas (grec) qu'il prie pour ce péché-là. Et comme il arrive rarement que l'homme ait une connaissance suffisante et une conviction bien fondée d'un tel état d'âme chez son frère, il convient de ne faire usage de cet avertissement de l'apôtre qu'avec une extrême prudence et selon les conseils d'une vraie charité.
    Pour rassurer les chrétiens sincères, mais toujours faillibles, l'apôtre ajoute : (verset 17) Sans doute, toute iniquité, tout ce qui est contraire à la volonté de Dieu, (1Jean 2.29 ; 3.7) est péché, et le chrétien, qui pratique la justice selon que son Dieu Sauveur est "juste," (1Jean 3.7) ne doit pas le tolérer dans sa vie ; mais il peut, malgré tout, se trouver chez lui tel péché, qu'il reconnaît, dont il se repent, que Dieu pardonne et qui dès lors ne détruit point le principe de la vie, n'est point à la mort. (1Jean 1.9 ; 2.1)
  • 5.18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche point. A la redoutable alternative du pèche qui mène à la mort, (verset 16) l'apôtre oppose la certitude (nous savons) du salut assuré à quiconque est né de Dieu. (Comparer Hébreux 6.4 et suivants avec Hébreux 6.9 et suivants)
    Il ne pèche point, et par conséquent, il n'est pas exposé à commettre le péché qui mène à la mort. Cette affirmation absolue : il ne pèche point, est en contradiction avec ce que l'apôtre vient de concéder, (verset 17) que dans toute vie chrétienne il y a des iniquités qui sont des péchés. Il n'est pas nécessaire, pour lever la contradiction, de sous-entendre : il ne pèche point "d'un péché qui mène à la mort," et par une conclusion inverse : celui qui commet ce péché n'est pas né de Dieu.
    Il suffit de considérer que celui qui est né de Dieu l'est par la foi et ne jouit de l'immunité que lui confère cette naissance de Dieu que pour autant qu'il demeure par la foi en Dieu. (Comparer 1Jean 3.6,9, notes.)
    Mais si, par la foi, il se maintient dans sa position d'enfant de Dieu, il se garde lui-même (texte reçu, Weiss, d'après Sin., majuscules) ou : le garde, s'attache à lui, c'est-à-dire à Dieu, (Tischendorf, Westcott-Hort Nestle d'après B. A).
    Et le malin, c'est-à-dire le diable, ne le touche point, ou, comme d'autres traduisent, il n'a aucune prise sur lui. On peut dire de lui ce que le Maître disait de soi-même. (Jean 14.30)
  • 5.19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nouvelle expression de l'assurance que possèdent ceux qui sont de Dieu, nés de lui ; (verset 18) mais aussi, dans l'état du monde corrompu, un sérieux motif de vigilance et d'humilité.
    - Grec : le monde gît dans le mal. Ce dernier mot peut signifier en grec le mal moral, ou le malin, le démon. Plusieurs lui donnent cette signification, qu'il a à verset 18, et dans 1Jean 2.13,14 ; 3.12, ils traduisent : est au pouvoir du malin.
    D'autres estiment que le verbe : être gisant dans est plus favorable au premier sens.
  • 5.20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Le monde gît dans le mal, mais nous savons que le Fils de Dieu est venu ! Grand et consolant contraste, qui subsisterait même s'il fallait admettre la variante de A : Et nous savons. Il est venu et il est là : telle est la signification précise du verbe grec qui se retrouve Jean 8.42.
    De même que les sens sont pour nous le moyen de percevoir le monde visible, que la raison est l'organe par lequel nous nous mettons en possession des vérités qui appartiennent à ce monde, de même le Fils de Dieu, venu sur la terre, a donné à ceux qui lui ouvrent leur cœur un sens nouveau, l'intelligence (spirituelle) pour connaître le Véritable et tout ce qui vient de lui.
    Ce sens intime, c'est la foi, opérée par le Saint-Esprit, et qui nous met en communion avec Dieu. Jean appelle cette communion être dans le Véritable. Mais nous ne sommes dans ce Véritable que parce que nous sommes en Jésus-Christ, seul Médiateur de notre communion avec Dieu. Jean, qui avait, comme Israélite, connu le vrai Dieu dès son enfance, confesse n'avoir reçu l'intelligence pour le connaître comme le Véritable, que depuis qu'il est en Jésus-Christ. (Jean 14.6,9,10)
    - Ces paroles se relient aussi à ce qui précède (versets 18,19) concernant la précieuse assurance que nous avons de la vie éternelle. (verset 13) L'apôtre exprime cette assurance par ce mot trois fois répété : (versets 18,19,20) "Nous savons !"
    Dans la note qui précède, nous avons deux fois appliqué à Dieu, le Père, l'épithète : le Véritable, et pour maintenir l'harmonie de la pensée de Jean nous inclinons à rattacher au même sujet la troisième déclaration : C'est lui, Dieu, qui est le Dieu véritable, etc.
    Ceux qui la rapportent à Jésus-Christ en donnent pour raisons :
    1° Que le pronom désigne plus naturellement le sujet nommé en dernier lieu.
    2° Que cette déclaration : lui est le Dieu véritable, appliquée au Père, après que l'épithète de Véritable lui a déjà été appliquée deux fois, n'est plus qu'une répétition traînante et inutile.
    3° Que les mots la vie, la vie éternelle sont habituellement attribués, non à Dieu, mais au Fils de Dieu. (1Jean 1.2 ; Jean 1.4 ; 11.25)
    - De son côté, l'opinion contraire s'appuie sur les observations suivantes :
    1° Le ton solennel de toute la pensée exige que la troisième déclaration se rapporte au même sujet que les deux premières. Or ce sujet, c'est Dieu le Père, non Jésus Christ, qui n'est nommé ici qu'incidemment et comme Médiateur de notre communion avec Dieu.
    2° Ce qualificatif : le Dieu véritable, n'est jamais appliqué à JésusChrist, quoique comme Parole il soit appelé Dieu ; (Jean 1.1) mais il est appliqué, par Jésus lui-même, à Dieu, et cela en des termes qui le lui réservent exclusivement : seul Dieu véritable. (Jean 17.3)
    3° Jean distingue toujours soigneusement le Père et le Fils par les attributs qu'il leur donne, il le fait même dans notre passage, par ce mot son Fils, Jésus Christ. Or, si la troisième déclaration s'appliquait au Fils, l'apôtre introduirait dans sa pensée une confusion d'idées qu'il évite toujours.
    4° L'exhortation qui suit, relative aux idoles, suppose que l'apôtre leur oppose le Dieu, Dieu véritable.
  • 5.21 Petits enfants, gardez- vous des idoles. Ce dernier avertissement, plein d'une tendre et paternelle affection, n'est pas dirigé contre le retour à l'idolâtrie extérieure, dans le culte païen. Le danger d'une telle rechute ne devait guère exister pour des chrétiens aussi avancés que l'étaient les destinataires de l'épître. Ces idoles sont opposées au Dieu véritable. (verset 20)
    Ce sont donc les fausses idées de Dieu que les hommes se font en tout temps. Celui qui n'a pas le Fils de Dieu pour Sauveur n'a point Dieu ; (1Jean 2.23) et l'être imaginaire qu'il croit adorer dans le ciel, n'est qu'une idole.
    Mais il ne faudrait pas limiter au domaine de la pensée le péril contre lequel l'apôtre met ses frères en garde. Les idoles n'étaient pas seulement des représentations erronées de Dieu, mais les passions diverses qui les poussaient à transgresser les commandements divins, (1Jean 2.4) à haïr leurs frères, (1Jean 2.9) à aimer le monde. (1Jean 2.16)
    "On n'a guère à se défendre des idoles de pierre ; mais combien il y en a dans notre cœur auxquelles nous ne sommes que trop attachés. Tout ce que nous aimons contre la loi de Dieu est l'idole que nous adorons. Où nous cherchons notre bonheur, c'est là qu'est notre Dieu." Quesnel.