Lueur.org - Un éclairage sur la foi

1 Jean 5:18-21 (Annotée Neuchâtel)

18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche point. 19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. 20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. 21 Petits enfants, gardez- vous des idoles.

Références croisées

5:18 1Jn 5:1, 1Jn 5:4, 1Jn 2:29, 1Jn 3:9, 1Jn 4:6, Jn 1:13, Jn 3:2-5, Jc 1:18, 1P 1:23, 1Jn 5:21, 1Jn 3:3, Ps 17:4, Ps 18:23, Ps 39:1, Ps 119:101, Pr 4:23, Jn 15:4, Jn 15:7, Jn 15:9, Ac 11:23, Jc 1:27, Jud 1:21, Jud 1:24, Ap 2:13, Ap 3:8-10, 1Jn 2:13-14, 1Jn 3:12
Réciproques : Lv 11:37, Lv 22:25, Rt 2:9, Ps 37:40, Ps 97:10, Ps 119:3, Pr 22:5, So 3:13, Mt 6:13, Mt 13:19, Mt 24:24, Jn 3:3, Jn 10:28, Jn 17:15, 2Th 2:8, 1P 1:3, 1Jn 3:6, 1Jn 5:19
5:19 1Jn 5:10, 1Jn 5:13, 1Jn 5:20, 1Jn 3:14, 1Jn 3:24, 1Jn 4:4-6, Rm 8:16, 2Co 1:12, 2Co 5:1, 2Tm 1:12, 1Jn 4:4-5, Jn 15:18-19, Rm 1:28-32, Rm 3:9-18, Ga 1:4, Tt 3:3, Jc 4:4, 1Jn 5:18, Jn 12:31, Jn 14:30, Jn 16:11, 2Co 4:4, Ep 2:2, Ap 12:9, Ap 13:7-8, Ap 20:3, Ap 20:7, Ap 20:8
Réciproques : Gn 8:21, Es 26:18, Es 35:7, Dn 3:7, Mt 6:13, Mt 7:13, Mt 11:27, Mt 12:26, Jn 8:23, Jn 17:9, Jn 17:11, Jn 17:14, Jn 17:25, Ac 19:27, Ac 26:18, Rm 12:2, 1Co 2:12, 1Co 5:10, 1Co 11:32, 2Co 5:14, Col 2:20, Tt 2:12, 1Jn 2:2, 1Jn 2:3, 1Jn 3:8, 1Jn 3:10, Ap 9:11, Ap 16:14
5:20 1Jn 5:1, 1Jn 4:2, 1Jn 4:14, Mt 13:11, Lc 21:15, Lc 24:45, Jn 17:3, Jn 17:14, Jn 17:25, 1Co 1:30, 2Co 4:6, Ep 1:17-19, Ep 3:18, Col 2:2-3, Jn 14:6, Jn 17:3, Ap 3:7, Ap 3:14, Ap 6:10, Ap 15:3, Ap 19:11, 1Jn 2:6, 1Jn 2:24, 1Jn 4:16, Jn 10:30, Jn 14:20, Jn 14:23, Jn 15:4, Jn 17:20-23, 2Co 5:17, Ph 3:9, 1Jn 5:11-13, 1Jn 1:1-3, Es 9:6, Es 44:6, Es 45:14-15, Es 45:21-25, Es 54:5, Jr 10:10, Jr 23:6, Jn 1:1-3, Jn 14:9, Jn 20:28, Ac 20:28, Rm 9:5, 1Tm 3:16, Tt 2:13, He 1:8
Réciproques : Ex 20:3, Ex 20:23, Dt 4:35, 1S 17:26, 2Ch 15:3, Esd 8:16, Ps 9:10, Ps 85:11, Ps 100:3, Ps 119:73, Ps 119:144, Pr 2:5, Pr 9:10, Es 35:7, Es 40:9, Es 43:11, Jr 9:24, Jr 31:34, Ez 20:42, Ez 36:11, Ez 39:22, Dn 11:32, Dn 12:10, Os 2:20, Mt 11:27, Mt 13:19, Mt 13:23, Mt 13:51, Mt 16:16, Mt 16:17, Mt 19:16, Mt 22:16, Mc 4:11, Mc 9:7, Lc 10:22, Jn 1:9, Jn 1:18, Jn 1:34, Jn 3:15, Jn 4:10, Jn 4:14, Jn 4:15, Jn 6:32, Jn 6:55, Jn 6:69, Jn 8:19, Jn 8:23, Jn 9:35, Jn 10:6, Jn 10:14, Jn 11:27, Jn 12:45, Jn 12:50, Jn 15:19, Jn 16:3, Jn 16:14, Jn 17:6, Jn 18:37, Jn 20:31, Ac 3:15, Ac 17:23, Rm 1:3, Rm 1:25, Rm 3:4, Rm 3:11, Rm 16:7, Rm 16:26, 1Co 2:12, 1Co 2:14, 2Co 1:18, 2Co 1:19, 2Co 6:16, 2Co 12:1, Ga 1:4, Ga 2:20, Ga 4:9, Ep 4:13, Ep 4:21, Ph 3:8, Col 1:9, Col 1:10, Col 2:6, Col 2:9, Col 3:11, 2Tm 2:7, Tt 1:2, He 5:9, He 8:11, He 9:11, 2P 1:2, 1Jn 1:2, 1Jn 2:5, 1Jn 2:13, 1Jn 2:25, 1Jn 3:14, 1Jn 5:19, Ap 22:9
5:21 1Jn 2:1, Ex 20:3-4, 1Co 10:7, 1Co 10:14, 2Co 6:16-17, Ap 9:20, Ap 13:14-15, Ap 14:11, Mt 6:13
Réciproques : Ex 20:23, Lv 19:4, Dt 4:35, Dt 5:7, Dt 6:14, Dt 11:16, Dt 13:8, Js 6:18, Ps 85:11, Ps 119:144, Es 40:9, Es 43:11, Mc 10:24, Jn 13:33, Ac 1:13, Ac 15:29, Ga 4:19, 2P 1:2, 1Jn 5:18, Ap 19:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
1 Jean 5
  • 5.18 Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche point. A la redoutable alternative du pèche qui mène à la mort, (verset 16) l'apôtre oppose la certitude (nous savons) du salut assuré à quiconque est né de Dieu. (Comparer Hébreux 6.4 et suivants avec Hébreux 6.9 et suivants)
    Il ne pèche point, et par conséquent, il n'est pas exposé à commettre le péché qui mène à la mort. Cette affirmation absolue : il ne pèche point, est en contradiction avec ce que l'apôtre vient de concéder, (verset 17) que dans toute vie chrétienne il y a des iniquités qui sont des péchés. Il n'est pas nécessaire, pour lever la contradiction, de sous-entendre : il ne pèche point "d'un péché qui mène à la mort," et par une conclusion inverse : celui qui commet ce péché n'est pas né de Dieu.
    Il suffit de considérer que celui qui est né de Dieu l'est par la foi et ne jouit de l'immunité que lui confère cette naissance de Dieu que pour autant qu'il demeure par la foi en Dieu. (Comparer 1Jean 3.6,9, notes.)
    Mais si, par la foi, il se maintient dans sa position d'enfant de Dieu, il se garde lui-même (texte reçu, Weiss, d'après Sin., majuscules) ou : le garde, s'attache à lui, c'est-à-dire à Dieu, (Tischendorf, Westcott-Hort Nestle d'après B. A).
    Et le malin, c'est-à-dire le diable, ne le touche point, ou, comme d'autres traduisent, il n'a aucune prise sur lui. On peut dire de lui ce que le Maître disait de soi-même. (Jean 14.30)
  • 5.19 Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est plongé dans le mal. Nouvelle expression de l'assurance que possèdent ceux qui sont de Dieu, nés de lui ; (verset 18) mais aussi, dans l'état du monde corrompu, un sérieux motif de vigilance et d'humilité.
    - Grec : le monde gît dans le mal. Ce dernier mot peut signifier en grec le mal moral, ou le malin, le démon. Plusieurs lui donnent cette signification, qu'il a à verset 18, et dans 1Jean 2.13,14 ; 3.12, ils traduisent : est au pouvoir du malin.
    D'autres estiment que le verbe : être gisant dans est plus favorable au premier sens.
  • 5.20 Mais nous savons que le Fils de Dieu est venu, et il nous a donné l'intelligence pour que nous connaissions le Véritable ; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C'est lui qui est le Dieu véritable et la vie éternelle. Le monde gît dans le mal, mais nous savons que le Fils de Dieu est venu ! Grand et consolant contraste, qui subsisterait même s'il fallait admettre la variante de A : Et nous savons. Il est venu et il est là : telle est la signification précise du verbe grec qui se retrouve Jean 8.42.
    De même que les sens sont pour nous le moyen de percevoir le monde visible, que la raison est l'organe par lequel nous nous mettons en possession des vérités qui appartiennent à ce monde, de même le Fils de Dieu, venu sur la terre, a donné à ceux qui lui ouvrent leur cœur un sens nouveau, l'intelligence (spirituelle) pour connaître le Véritable et tout ce qui vient de lui.
    Ce sens intime, c'est la foi, opérée par le Saint-Esprit, et qui nous met en communion avec Dieu. Jean appelle cette communion être dans le Véritable. Mais nous ne sommes dans ce Véritable que parce que nous sommes en Jésus-Christ, seul Médiateur de notre communion avec Dieu. Jean, qui avait, comme Israélite, connu le vrai Dieu dès son enfance, confesse n'avoir reçu l'intelligence pour le connaître comme le Véritable, que depuis qu'il est en Jésus-Christ. (Jean 14.6,9,10)
    - Ces paroles se relient aussi à ce qui précède (versets 18,19) concernant la précieuse assurance que nous avons de la vie éternelle. (verset 13) L'apôtre exprime cette assurance par ce mot trois fois répété : (versets 18,19,20) "Nous savons !"
    Dans la note qui précède, nous avons deux fois appliqué à Dieu, le Père, l'épithète : le Véritable, et pour maintenir l'harmonie de la pensée de Jean nous inclinons à rattacher au même sujet la troisième déclaration : C'est lui, Dieu, qui est le Dieu véritable, etc.
    Ceux qui la rapportent à Jésus-Christ en donnent pour raisons :
    1° Que le pronom désigne plus naturellement le sujet nommé en dernier lieu.
    2° Que cette déclaration : lui est le Dieu véritable, appliquée au Père, après que l'épithète de Véritable lui a déjà été appliquée deux fois, n'est plus qu'une répétition traînante et inutile.
    3° Que les mots la vie, la vie éternelle sont habituellement attribués, non à Dieu, mais au Fils de Dieu. (1Jean 1.2 ; Jean 1.4 ; 11.25)
    - De son côté, l'opinion contraire s'appuie sur les observations suivantes :
    1° Le ton solennel de toute la pensée exige que la troisième déclaration se rapporte au même sujet que les deux premières. Or ce sujet, c'est Dieu le Père, non Jésus Christ, qui n'est nommé ici qu'incidemment et comme Médiateur de notre communion avec Dieu.
    2° Ce qualificatif : le Dieu véritable, n'est jamais appliqué à JésusChrist, quoique comme Parole il soit appelé Dieu ; (Jean 1.1) mais il est appliqué, par Jésus lui-même, à Dieu, et cela en des termes qui le lui réservent exclusivement : seul Dieu véritable. (Jean 17.3)
    3° Jean distingue toujours soigneusement le Père et le Fils par les attributs qu'il leur donne, il le fait même dans notre passage, par ce mot son Fils, Jésus Christ. Or, si la troisième déclaration s'appliquait au Fils, l'apôtre introduirait dans sa pensée une confusion d'idées qu'il évite toujours.
    4° L'exhortation qui suit, relative aux idoles, suppose que l'apôtre leur oppose le Dieu, Dieu véritable.
  • 5.21 Petits enfants, gardez- vous des idoles. Ce dernier avertissement, plein d'une tendre et paternelle affection, n'est pas dirigé contre le retour à l'idolâtrie extérieure, dans le culte païen. Le danger d'une telle rechute ne devait guère exister pour des chrétiens aussi avancés que l'étaient les destinataires de l'épître. Ces idoles sont opposées au Dieu véritable. (verset 20)
    Ce sont donc les fausses idées de Dieu que les hommes se font en tout temps. Celui qui n'a pas le Fils de Dieu pour Sauveur n'a point Dieu ; (1Jean 2.23) et l'être imaginaire qu'il croit adorer dans le ciel, n'est qu'une idole.
    Mais il ne faudrait pas limiter au domaine de la pensée le péril contre lequel l'apôtre met ses frères en garde. Les idoles n'étaient pas seulement des représentations erronées de Dieu, mais les passions diverses qui les poussaient à transgresser les commandements divins, (1Jean 2.4) à haïr leurs frères, (1Jean 2.9) à aimer le monde. (1Jean 2.16)
    "On n'a guère à se défendre des idoles de pierre ; mais combien il y en a dans notre cœur auxquelles nous ne sommes que trop attachés. Tout ce que nous aimons contre la loi de Dieu est l'idole que nous adorons. Où nous cherchons notre bonheur, c'est là qu'est notre Dieu." Quesnel.