Lueur.org - Un éclairage sur la foi

2 Corinthiens 1:3-7 (Annotée Neuchâtel)

   3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, 4 qui nous console en toute notre affliction, afin que, par la consolation dont nous sommes consolés nous-mêmes par Dieu, nous puissions aussi consoler les autres, dans quelque affliction qu'ils se trouvent.
   5 Car comme les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde aussi par Christ. 6 Or, soit que nous soyons affligés, c'est pour votre consolation et pour votre salut, soit que nous soyons consolés, c'est pour votre consolation et pour votre salut qui déploie son efficace dans votre patience à supporter les mêmes souffrances que nous souffrons aussi ; 7 et l'espérance que nous avons de vous est ferme, sachant que, comme vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation.

Références croisées

1:3 Gn 14:20, 1Ch 29:10, Ne 9:5, Jb 1:21, Ps 18:46, Ps 72:19, Dn 4:34, Ep 1:3, 1P 1:3, 2Co 11:31, Jn 5:22-23, Jn 10:30, Jn 20:17, Rm 15:6, Ep 1:3, Ep 1:17, Ph 2:11, 2Jn 1:4, 2Jn 1:9, Ps 86:5, Ps 86:15, Dn 9:9, Mi 7:18, Rm 15:5
Réciproques : Gn 19:16, Jb 15:11, Jb 29:25, Ps 25:6, Ps 59:10, Ps 119:76, Es 33:2, Es 51:3, Es 51:12, Jn 16:33, Ac 16:40, 2Co 7:6, Ph 1:14, 2Th 2:17, 2P 1:17
1:4 2Co 7:6-7, Ps 86:17, Es 12:1, Es 49:10, Es 51:3, Es 51:12, Es 52:9, Es 66:12-13, Jn 14:16, Jn 14:18, Jn 14:26, 2Th 2:16-17, 2Co 1:5-6, Ps 32:5, Ps 32:7, Ps 34:2-6, Ps 66:16, Es 40:1, Es 66:14, Ph 1:14, 1Th 4:18, 1Th 5:11, He 12:12
Réciproques : Gn 32:7, Ex 40:9, Jb 29:25, Ps 32:6, Ps 71:21, Ps 94:19, Es 33:2, Es 57:15, Es 61:2, Jr 14:8, Jr 45:2, Mt 5:4, Mt 11:30, Lc 6:21, Lc 22:32, Jn 11:19, Ac 20:12, Ac 27:22, Ac 27:36, Rm 5:4, Rm 15:5, 1Co 14:3, 1Co 14:31, 2Co 4:15, 2Co 7:4, 2Co 12:10, 2Co 13:11, Col 2:2, Col 4:8, 1Th 3:7
1:5 2Co 4:10-11, 2Co 11:23-30, Ac 9:4, 1Co 4:10-13, Ph 1:20, Ph 3:10, Col 1:24, Lc 2:25, Ph 2:1, 2Th 2:16-17
Réciproques : Gn 28:11, Ps 71:21, Ps 94:19, Pr 15:15, Es 61:2, Jr 14:8, Mt 11:30, 2Co 1:4, Ga 6:17, Ph 2:21, He 6:18
1:6 2Co 1:4, 2Co 4:15-18, 1Co 3:21-23, 2Tm 2:10, Ac 21:5, 2Co 4:17, 2Co 5:5, Rm 5:3-5, Rm 8:28, Ph 1:19, He 12:10-11
Réciproques : 1S 30:6, 2Co 12:11, 2Co 12:15, Ep 3:13, Ph 2:1, 2Tm 2:3
1:7 2Co 1:14, 2Co 7:9, 2Co 12:20, Ph 1:6-7, 1Th 1:3-4, Mt 5:11-12, Lc 22:28-30, Rm 8:17-18, 1Co 10:13, 2Th 1:4-7, 2Tm 2:12, Jc 1:2-4, Jc 1:12
Réciproques : Mt 20:23, Lc 22:29, He 3:1, 1P 4:13

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 1
  • 1.3 Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, le Père des miséricordes, et le Dieu de toute consolation, Comparer sur le rapport de ces termes : Dieu des miséricordes, de consolation, de patience, de paix, Romains 15.5, note.
    Père des miséricordes ne signifie pas seulement Père miséricordieux ; mais l'apôtre désigne par là Celui qui, devenu pour ses enfants un tendre Père réconcilié, est pour eux la source intarissable de toutes les miséricordes dont ils sont et seront les objets. Il en est de même de ces mots : Dieu de toute consolation.
  • 1.4 qui nous console en toute notre affliction, afin que, par la consolation dont nous sommes consolés nous-mêmes par Dieu, nous puissions aussi consoler les autres, dans quelque affliction qu'ils se trouvent. L'apôtre dit nous, et il ne comprend pas seulement lui et Timothée (verset 1) dans ce pluriel significatif, mais aussi ses frères auxquels il écrit. Telle est la réalité et l'intimité de la communion dans laquelle Paul se sent avec les Eglises, qu'il considère toutes ses expériences, afflictions ou consolations, comme étant à la fois son partage et celui des âmes qui lui sont confiées. (versets 6,7,11)
    - Ce grand et saint avantage des afflictions, pour les serviteurs de Dieu et pour les chrétiens en général, c'est qu'après avoir été ainsi affligés et consolés par Dieu lui-même, ils sont aussi rendus capables de consoler leurs frères dans leurs douleurs. Quiconque n'a pas souffert et éprouvé la puissance de la grâce pour relever le courage, ne saurait offrir aux âmes affligées les vraies consolations.
  • 1.5 Car comme les souffrances de Christ abondent en nous, de même notre consolation abonde aussi par Christ. Ce sont les souffrances de Christ qu'endure l'apôtre ; elles se renouvellent en lui (Galates 6.17 ; Philippiens 3.10 ; Romains 8.17 ; 9.3, note ; Colossiens 1.24, note) ; c'est-à-dire que le Chef de notre salut à ouvert la carrière du combat et de la victoire, et que les siens, dans une communion vivante avec lui, le suivent dans cette voie.
    Les causes des douleurs que le monde a accumulées sur le Sauveur, subsistent pour les siens ; seulement, lui seul a souffert comme Médiateur, portant la peine de nos péchés, et nous rendant son imitation possible par sa parfaite obéissance ; tandis que tout pécheur souffre à la fois comme tel, et pour le nom de Christ.
    Toutefois, en tant qu'il endure l'épreuve pour le nom de Christ, pour sa vérité, pour ses frères, dont il facilite le combat et la victoire, ses souffrances sont bien réellement les souffrances de Christ. C'est dans ce sens que Paul s'appelle prisonnier de Jésus-Christ. (Ephésiens 3.1)
    De là vient que sa consolation abonde aussi par Christ. Sa communion avec Christ est la source de sa consolation, comme de ses souffrances, (Hébreux 2.17,18) parce que cette communion a pour terme la victoire et la gloire où Christ est entré pour lui-même et pour les siens. Par la nature des choses et par une dispensation de la bonté de Dieu, ces deux choses, souffrance et consolation, sont toujours proportionnées l'une à l'autre : lorsque la première abonde, la seconde abonde aussi : douce et précieuse assurance !
  • 1.7 et l'espérance que nous avons de vous est ferme, sachant que, comme vous avez part aux souffrances, vous avez part aussi à la consolation. Soit la souffrance, soit la consolation d'un serviteur de Jésus-Christ contribuent également à la consolation et au salut de l'Eglise : sa souffrance, parce que c'est par là qu'un témoin du Sauveur surmonte le péché et le monde, fortifie la foi de ses frères, et augmente leur patience pour endurer les mêmes épreuves ; (verset 6) sa consolation, parce qu'au sein de ses renoncements et de ses douleurs, il fait une expérience plus profonde et plus riche de la grâce qu'il annonce aux âmes, et les en rend participantes. (verset 7)
    En un mot, comme il y a entre eux une intime communion dans le même salut, il y a aussi une sainte communion de souffrance et de consolation.
    - La construction de ces deux versets (versets 6,7) varie dans les manuscrits et dans les éditions critiques du Nouveau Testament Nous avons adopté l'ordre des plus anciens manuscrits.
    Le texte reçu place la proposition : soit que nous soyons consolés c'est pour votre consolation et pour votre salut à la fin de verset 6, après la phrase : qui déploie son efficace...
    Mais toutes les autorités mettent ces mots de verset 7 : et l'espérance que nous avons de vous est ferme, immédiatement après ceux-ci de verset 6 : les mêmes souffrances que nous souffrons. Et ces derniers doivent dès lors terminer verset 6. La pensée de l'apôtre reste d'ailleurs à peu près la même.