2 Corinthiens 10:7-11
(Annotée Neuchâtel)
7
Regardez-vous les choses selon l'apparence ? Si quelqu'un a la confiance en lui-même qu'il est à Christ, qu'il conclue aussi en lui-même que, comme il est à Christ, nous le sommes aussi.
8
Car si même je me glorifiais un peu plus de notre autorité, que le Seigneur nous a donnée pour l'édification, et non pour votre destruction, je n'en aurais point de honte,
9
afin qu'on ne croie pas que je veuille vous intimider par mes lettres ;
10
car ses lettres, dit-on, sont à la vérité graves et fortes, mais la présence de son corps est faible, et sa parole est méprisable.
11
Que celui qui parle ainsi considère que, tels que nous sommes en parole par lettres, étant absents, tels aussi nous sommes en oeuvre, étant présents.
Références croisées
10:7 2Co 10:1, 2Co 5:12, 1S 16:7, Mt 23:5, Lc 16:15, Jn 7:24, Rm 2:28-29, 1Co 3:23, 1Co 14:37, 1Co 15:23, Ga 3:29, 2Co 5:12, 2Co 11:4, 2Co 11:18, 2Co 11:23, 2Co 12:11, 2Co 13:3, 1Co 9:1, Ga 1:11-13, Ga 2:5-9, 1Jn 4:6Réciproques : Jb 15:9, Mc 9:41, Rm 8:9, 1Co 4:6, 1Co 9:3, Ga 5:24
10:8 2Co 1:24, 2Co 13:2-3, 2Co 13:8, 2Co 13:10, Ga 1:1, 2Co 7:14, 2Co 12:6, 2Tm 1:12
Réciproques : Ac 9:31, 1Co 4:21, 1Co 7:40, 1Co 9:3, 2Co 3:1, 2Co 5:12, 2Co 7:9, 2Co 12:19, 2Co 12:20, Ph 1:20, 2Th 3:15, Phm 1:8
10:9 2Co 10:10, 1Co 4:5, 1Co 4:19-21
Réciproques : 2Co 12:6, 2Co 12:20
10:10 2Co 10:11, 2Co 10:1, 2Co 12:5-9, 1Co 2:3-4, Ga 4:13-14, 2Co 11:6, Ex 4:10, Jr 1:6, 1Co 1:17, 1Co 1:21, 1Co 2:1-4
Réciproques : 1S 16:7, Mt 18:10, Ac 18:24, 1Co 1:27, 1Co 4:10, 2Co 4:7, 2Co 10:9, 2Co 11:21, 2Co 12:6, 2Co 13:4, 2Co 13:7, Ph 4:12, 1Th 2:6
10:11 2Co 12:20, 2Co 13:2-3, 2Co 13:10, 1Co 4:19-20
Réciproques : 1Co 5:3, 2Co 10:10, 1Th 2:6
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations2 Corinthiens 10
- 10.7 Regardez-vous les choses selon l'apparence ? Si quelqu'un a la confiance en lui-même qu'il est à Christ, qu'il conclue aussi en lui-même que, comme il est à Christ, nous le sommes aussi. 7 à 18 Paul ne s'est point attribué la gloire qui ne lui appartient pas.
Grec : "Selon le visage," le même mot qu'àverset 1
. Pour le sens, comparez2Corinthiens 5.12
.
- D'autres traduisent ces mots sans interrogation : vous regardez, et en y voyant également un reproche.
D'autres encore rendent le verbe par l'impératif : Regardez, et donnent au reste de la phrase ce sens : Regardez les choses qui sont devant le visage, sous les yeux, évidentes. Cette interprétation n'est point probable. - 10.8 Car si même je me glorifiais un peu plus de notre autorité, que le Seigneur nous a donnée pour l'édification, et non pour votre destruction, je n'en aurais point de honte, Ou "je n'en serais pas confus, cela ne me tournerait pas à confusion," ni devant Dieu, ni devant les hommes. Comme il est à Christ, (
verset 7
) qu'il agit selon son Esprit, il peut parler de l'autorité qui lui a été confiée, et en faire usage pour une discipline sévère. (1Corinthiens 4.21 ; 5.4,5 ; 2Corinthiens 13.10
)
Cette sévérité même répond au but pour lequel l'autorité lui a été confiée, l'édification de l'Eglise, et non sa destruction, ce qui aurait lieu si cette autorité était usurpée ou employée dans des vues charnelles. - 10.9 afin qu'on ne croie pas que je veuille vous intimider par mes lettres ; Quelques exégètes intercalent ici ces mots : je dis cela, afin...pour compléter le sens Si on les retranche, on peut rattacher
verset 9
àverset 8
, comme le motivant, ou àverset 11
, en faisant deverset 10
une parenthèse. Selon l'une ou l'autre de ces trois constructions, la pensée reste à peu près la même.
Mais nous préférons rendre la pensée de l'apôtre telle qu'il l'a écrite : il a le droit de parler de son autorité, il n'en sera point confus, afin que nul ne puisse voir là un moyen d'intimidation. - 10.11 Que celui qui parle ainsi considère que, tels que nous sommes en parole par lettres, étant absents, tels aussi nous sommes en œuvre, étant présents. Ce qu'il a dit (
verset 8
; comparezverset 6
) réfutait cette inculpation, qu'il n'était fort et sévère que dans ses lettres, mais personnellement faible, de chétive apparence.
Une ancienne tradition, qui peutêtre ne se fondait que sur ce passage, porte en effet que Paul avait un extérieur chétif, et que sa parole agissait plus par sa puissance intime que par les dons de ce qu'on appelle éloquence. Quoi qu'il en soit, Paul tient à déclarer énergiquement qu'il est bien toujours le même, présent ou absent, afin que nul n'attribue cette prétendue différence à des causes indignes de lui. (verset 9
)