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2 Corinthiens 12:7-9
(Annotée Neuchâtel)
7 Et afin que je ne m'élève pas, à cause de l'excellence des révélations, il m'a été donné une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m'élève pas. 8 Trois fois, à ce sujet, j'invoquai le Seigneur, afin qu'il se retirât de moi. 9 Et il me dit : Ma grâce te suffit ; car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance de Christ habite en moi.

Références croisées

12:7 2Co 10:5, 2Co 11:20, Dt 8:14, Dt 17:20, 2Ch 26:16, 2Ch 32:25-26, 2Ch 32:31, Dn 5:20, 1Tm 3:6, 2Co 12:1-4, Gn 32:25, Gn 32:31, Jg 2:3, Ez 28:24, Ga 4:13, Jb 2:7, Lc 13:16, 1Co 5:5, Mt 26:67, 1Co 4:11
Réciproques : Dt 33:16, Jg 15:18, 2S 24:2, 1R 19:3, 2R 5:1, 1Ch 21:2, Jb 1:12, Jb 16:11, Jb 33:17, Ps 30:6, Ps 77:2, Es 39:2, Dn 10:8, Os 12:10, Mt 6:13, Mt 14:30, Lc 11:4, Lc 22:40, Ac 16:9, Ac 20:19, Rm 7:24, Rm 12:3, 1Co 14:6, 2Co 1:9, 2Co 4:7, 2Co 10:1, 2Co 12:6, 2Co 12:21, Ph 4:12, He 2:18, Jc 5:13, Ap 12:7, Ap 12:9
12:8 Dt 3:23-27, 1S 15:11, 2S 12:16-18, Ps 77:2-11, Mt 20:21-22, Mt 26:39-44, He 5:7
Réciproques : Gn 32:26, Lv 13:58, Dt 3:26, Jg 15:18, Ne 8:10, Jb 33:29, Ps 6:9, Ps 34:4, Ps 107:6, Ps 138:3, Mt 26:44, Mc 9:29, Mc 14:39, Lc 11:4, Lc 11:8, Lc 11:9, Lc 17:5, Lc 18:39, Jn 14:13, Jn 14:21, Jn 15:4, Ac 11:10, Rm 1:7, Rm 8:26, Rm 12:12, 1Co 10:13, He 4:16, Ap 3:8
12:9 2Co 12:10, 2Co 3:5-6, Ex 3:11-12, Ex 4:10-15, Dt 33:25-27, Js 1:9, Es 43:2, Jr 1:6-9, Mt 10:19-20, Lc 21:15, 1Co 10:13, 1Co 15:10, Col 1:28-29, 1Tm 1:14, He 4:16, Ps 8:2, Es 35:3-4, Es 40:29-31, Es 41:13-16, Dn 10:16-19, Ep 3:16, Ph 4:13, Col 1:11, He 11:34, 2Co 12:10, 2Co 12:15, Mt 5:11-12, 2Co 12:5, 2Co 11:30, 2R 2:15, Es 4:5-6, Es 11:2, So 3:17, Mt 28:18, Mt 28:20, 1P 4:13-14
Réciproques : Gn 32:26, Gn 32:31, Nb 4:44, Dt 3:23, Dt 11:8, Jg 7:11, Jg 14:14, 1S 2:4, 1S 15:29, 2S 22:33, 1R 19:8, 1Ch 16:28, 1Ch 29:14, 2Ch 14:11, Ne 6:9, Ne 8:10, Jb 17:9, Jb 23:6, Ps 18:29, Ps 27:1, Ps 27:14, Ps 31:4, Ps 34:4, Ps 68:28, Ps 73:26, Ps 84:5, Ps 89:17, Ps 119:173, Pr 18:14, Ct 8:3, Ct 8:5, Es 40:31, Es 41:10, Es 41:17, Es 45:24, Dn 10:18, Dn 10:19, Ha 3:19, Za 12:5, Mt 11:30, Lc 11:9, Jn 1:14, Jn 5:19, Jn 14:1, Jn 18:8, Ac 9:22, Ac 18:10, Rm 5:3, Rm 7:25, Rm 8:37, 1Co 3:7, 1Co 4:10, 1Co 16:13, 2Co 11:18, Ep 6:10, 1Tm 1:12, 2Tm 1:8, 2Tm 2:1, 2Tm 4:17, He 5:2, He 12:5, Jc 1:2, 1P 1:6, 2P 1:3, Ap 12:10

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 12
  • 12.7 Et afin que je ne m'élève pas, à cause de l'excellence des révélations, il m'a été donné une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m'élève pas. Ces derniers mots, deux fois répétés, indiquent clairement et d'une manière solennelle le but de cette épreuve, qui durait encore quand l'apôtre écrivait, comme le prouvent les verbes au présent : afin qu'il me soufflète, afin que je ne m élève pas. En quoi consistait cette terrible affliction ? On écrirait un livre sur toutes les suppositions imaginaires, souvent extravagantes, qui ont été faites pour répondre à cette question.
    On peut les réduire à trois espèces :
    1° des tentations purement spirituelles et morales ;
    2° les souffrances qu'occasionnaient à l'apôtre l'inimitié de ses adversaires, ou, en général, les épreuves de son apostolat ;
    3° des infirmités corporelles. Ceci est ce qu'il y a de plus probable.
    Les termes dont se sert l'apôtre expriment l'indicible douleur de son épreuve, mais n'en indiquent pas clairement la nature. Le mot que nous traduisons par une écharde désigne tout corps muni d'une pointe propre à percer, à déchirer, comme un pieu, une lance, les clous d'une croix, la croix elle-même. Cette cause de souffrance étant dans la chair, il est probable que c'était quelque infirmité corporelle très douloureuse, très humiliante. (Comparer Galates 4.14)
    Enfin, cette épreuve était pour l'apôtre une source de tentation spirituelle (comme le sont toutes les épreuves), puisqu'il la désigne encore par ces mots : un ange de Satan, (comparez Matthieu 25.41) un envoyé, un serviteur du démon, par où il faut entendre l'épreuve elle-même, devenant, dans la main de l'ennemi, un instrument de tentation. Souffleter est pris figurément pour maltraiter, humilier, insulter.
    - Que les voies de Dieu sont merveilleuses et pleines de contradictions aux yeux de la sagesse humaine ! D'une part, il élève son fidèle serviteur jusqu'au troisième ciel, et d'un autre côté, il l'abaisse jusqu'à un opprobre sans nom, afin de le préserver d'un mal plus grand encore, l'orgueil ! Si Paul avait besoin d'un tel remède pour être préservé de ce danger, qui se croira en sûreté ?
  • 12.8 Trois fois, à ce sujet, j'invoquai le Seigneur, afin qu'il se retirât de moi. Qui ? le Seigneur, ou l'ange de Satan, ou l'épreuve ? Le sens est le même ; si Paul demande que le Seigneur se retire, cela veut dire qu'il cesse de l'affliger. (Psaumes 39.11-13) Quoi qu'il en soit, l'objet de sa prière, c'est la délivrance.
    Comparer la triple prière de Jésus en Gethsémané. (Matthieu 26.36 et suivants)
  • 12.9 Et il me dit : Ma grâce te suffit ; car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes infirmités, afin que la puissance de Christ habite en moi. Le Seigneur ne le délivre pas, mais il exauce sa prière. Il lui répond : "Ma grâce te suffit !"
    - "Que cette parole de Jésus-Christ ressuscité et glorieux est consolante ! Elle nous apprend que nous ne pouvons trop nous confier en Dieu, quand nous savons bien nous défier de nous-mêmes...Dieu veut nous guérir, mais en sa manière. Pour s'y accommoder, il faut beaucoup prier..." Quesnel.
    Pour que la grâce du Seigneur se déploie dans sa plénitude, il faut que la force naturelle de l'homme soit brisée, que son moi soit crucifié, et que, dans cette infirmité, il consente à ne subsister que par grâce, à ne vivre que de cette grâce. Mais elle suffit, car la puissance divine alors s'accomplit (Grec : "devient parfaite") dans la faiblesse même de son enfant. Paul lui-même en juge ainsi par son expérience. (versets 9,10)
    L'apôtre accepte cette dispensation de Dieu, avec la promesse que le Seigneur y a attachée ; et non seulement il l'accepte, mais, puisque telle est la volonté de Dieu pour son bien, il s'en glorifie.
    - La puissance de Christ, dit-il ; donc, le Seigneur que Paul a invoqué par trois fois et qui lui a promis sa grâce et sa puissance, c'est Christ. La divinité de Jésus-Christ remplit la vie entière de ses disciples, aussi bien que toutes les pages des saintes Ecritures. (Comparer Actes 7.59,60 ; 9.14 ; 1Corinthiens 1.2)