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2 Corinthiens 3:13
(Annotée Neuchâtel)
2 Corinthiens 3:13 et non comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui devait périr.

Références croisées

3:13 Ex 34:33-35, 2Co 3:18, Rm 10:4, Ga 3:23-24, Ep 2:14-15, Col 2:17, He 10:1-9
Réciproques : Ex 34:29, Ps 119:18, Ct 2:9, Es 25:7

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 3
  • 3.13 et non comme Moïse, qui mettait un voile sur son visage, afin que les fils d'Israël ne fixassent pas les regards sur la fin de ce qui devait périr. Grec : "La fin de ce qui disparaissait ;" mot vague, choisi à dessein afin qu'il pût s'appliquer tout ensemble à l'image et à la chose figurée, c'est-à-dire à la clarté du visage de Moïse et à l'économie qu'elle représentait. (Comparer verset 11)
    Ici donc, Paul s'empare d'un autre détail de l'histoire de Moïse qu'il a déjà citée, afin d'en tirer de nouvelles vérités sur la différence des deux économies et sur la supériorité du ministère de l'Evangile.
    Moïse, nous est-il dit, (Exode 34.33) dans le moment solennel auquel Paul fait allusion, mit un voile sur son visage. Dans quel but ? Nous lisons ci-dessus (verset 7) que les enfants d'Israël ne pouvaient arrêter leurs regards sur le visage de Moïse (à cause de leur faiblesse, de leur sens charnel) ; ici, Paul déclare que Moïse se voile pour que les enfants d'Israël n'arrêtent pas leurs regards sur la fin de ce phénomène passager, dans lequel l'apôtre voit une image de toute l'économie ancienne, destinée à être transformée.
    Israël n'était préparé alors ni à contempler l'éclat de cette manifestation, ni à en voir la fin qui l'aurait rempli de défiance envers Moïse : telle était aussi la disposition de ce peuple à l'égard de toute l'économie ancienne ; il n'en comprenait ni la gloire, ni la disparition future, il fallait lui voiler l'une et l'autre.
    Tous ceux qui, sous les symboles et les types, ne savaient pas voir les choses signifiées, qui confondaient les formes passagères avec les réalités éternelles, qui ne comprenaient pas que les fleurs et les fruits contenus dans le bouton devaient un jour s'épanouir, tous ces faibles en la foi (et c'était alors le plus grand nombre) avaient encore à faire leur éducation religieuse ; la révélation était voilée pour eux ; ils ignoraient qu'un jour toute cette économie ancienne viendrait s'absorber et s'accomplir dans une nouvelle.
    - Rien de pareil, conclut l'apôtre, dans le ministère du Nouveau Testament Ici la gloire du Seigneur est apparue dans toute sa plénitude, elle resplendit dans le cœur des croyants et les transforme à son image. (versets 17,18)