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2 Corinthiens 5:9
(Annotée Neuchâtel)
2 Corinthiens 5:9 C'est pourquoi aussi, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions, nous nous efforçons de lui être agréables.

Références croisées

5:9 Jn 6:27, Rm 15:20, 1Co 9:26-27, 1Co 15:58, Col 1:29, 1Th 4:11, 1Tm 4:10, He 4:11, 2P 1:10-11, 2P 3:14, 2Co 5:6, 2Co 5:8, Rm 14:8, Gn 4:7, Es 56:7, Ac 10:35, Ep 1:6, He 12:28
Réciproques : Mt 6:18, Mt 25:21, 2Co 8:21, Ga 1:10, 1Th 5:12, 2Tm 2:4, 2Tm 2:15, 2Tm 4:1, Ap 2:3

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Corinthiens 5
  • 5.9 C'est pourquoi aussi, soit que nous demeurions dans ce corps, soit que nous en sortions, nous nous efforçons de lui être agréables. Quoique le chrétien ici-bas gémisse et soit chargé, quoiqu'il soupire après la délivrance, (versets 2-4) il ne vit pas pour cela dans un état de découragement. Son assurance de la vie éternelle, (verset 1) entretenue en lui par l'Esprit de Dieu qui le forme sur la terre pour le ciel (verset 5) soutient et ranime son courage.
    De là, la conclusion de l'apôtre, deux fois répétée en ces versets : (versets 6-8) Nous sommes donc remplis de confiance. Cette confiance subsiste, bien que nous sachions qu'aussi longtemps que nous habitons dans ce corps, nous sommes absents (Grec : "à l'étranger") du Seigneur ; (verset 6) elle subsiste, bien que nous marchions par la foi et non encore par la vue ; (verset 7) elle subsiste, malgré notre désir ou plutôt à cause du désir d'émigrer de ce corps pour être (Grec : "à la maison, dans la patrie") auprès du Seigneur. (verset 8)
    Et, soumis à la volonté de Dieu pour le temps que nous devons demeurer ici, ou pour le moment où nous pourrons émigrer, la seule chose nécessaire, l'objet de nos efforts, c'est que nous lui soyons agréables. (verset 9)
    - Tel est l'ordre de ces grandes et saintes pensées. Les deux termes du contraste qui les remplit, c'est l'absence ou la présence du Seigneur, la foi ou la vue. Non seulement, tant que le premier état dure, le chrétien est aux prises avec la souffrance et le péché, mais sa connaissance reste imparfaite. (1Corinthiens 13.12)
    Ce voile de la chair obscurcit la vue qu'il a de Dieu, trouble sa communion avec le ciel, et il ne reste au croyant que sa foi pour voir l'invisible et triompher dans la lutte. (Comparer Romains 8.24, note ; 2Corinthiens 4.18, note.) Mais cela lui suffit : "Nous sommes remplis de confiance," même en marchant par la foi seule. La foi est une lumière qui pénètre au delà des bornes étroites du monde et du temps.
    C'est par là même qu'elle tend avec un ardent désir vers le moment où elle sera transformée en vue, et où la communion du racheté de Christ avec son Dieu et son Sauveur sera parfaite. Rien de plus sanctifiant que cette disposition : comment désirer de voir le Seigneur tel qu'il est pour lui être semblable, (1Jean 3.2) sans s'efforcer dès ici-bas de lui être agréable ?