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2 Pierre 1:1
(Annotée Neuchâtel)
2 Pierre 1:1 Syméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage avec nous une foi de même prix en la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ.

Références croisées

1:1 Ac 15:14, Mt 4:18, Mt 10:2, Lc 22:31-34, Jn 1:42, Jn 21:15-17, 1P 1:1, Jn 12:26, Rm 1:1, Lc 11:49, Jn 20:21, 1Co 9:1, 1Co 15:9, Ga 2:8, Ep 3:5, Ep 4:11, 1P 5:1, 2P 1:4, Ac 15:8-9, Rm 1:12, 2Co 4:13, Ep 4:5, Ph 1:29, 2Tm 1:5, Tt 1:1, Tt 1:4, 1P 1:7, 1P 2:7, Jr 33:16, Rm 1:17, Rm 3:21-26, 1Co 1:30, 2Co 5:21, Ph 3:9, Es 12:2, Lc 1:47, Tt 2:13
Réciproques : Dt 34:5, Ps 36:1, Ps 98:2, Ps 103:17, Es 45:22, Es 45:24, Es 54:17, Dn 9:24, Mt 6:33, Mc 3:16, Lc 6:14, Lc 19:13, Jn 1:1, Jn 5:23, Jn 15:15, Ac 5:31, Ac 13:23, Ac 20:19, Rm 4:6, Rm 4:11, Rm 5:18, Rm 5:21, Rm 10:3, Rm 14:17, 1Co 7:22, 2Co 3:9, Ga 2:16, Ep 4:13, Ph 1:1, Ph 1:5, Col 3:24, Col 4:12, 1Th 5:9, 1Tm 1:1, 2Tm 1:10, He 11:1, He 11:7, Jc 1:1, Jc 2:1, 1P 2:4, 2P 1:11

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
2 Pierre 1
  • 1.1 Syméon Pierre, serviteur et apôtre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu en partage avec nous une foi de même prix en la justice de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ.
    Voir sur ces titres 1Pierre 1.1 ; Romains 1.1 ; Jacques 1.1 et comparer l'introduction à notre épître.
    Syméon (Sin., A, majuscules), le nom de l'apôtre ne se trouve que dans Actes 15.14 sous cette forme qui se rapproche le plus de la consonnance hébraïque.
    Simon (B) est la forme ordinaire, qui reproduit la prononciation grecque.
    Les noms de Simon Pierre sont associés Luc 5.8 ; Matthieu 16.16, et dans l'évangile de Jean.
    Grec : A ceux à qui est échue (par le sort, Luc 1.9 ; Jean 19.24) une foi de même prix qu'à nous. Ce verbe exprime fortement la souveraineté de la grâce qui seule produit une foi vivante. Celle-ci est un don de Dieu, d'un prix infini, puisqu'elle a pour fruit la vie éternelle. Elle est du même prix, parce qu'elle a les mêmes effets, pour les lecteurs de l'épître et pour ceux que l'auteur désigne par nous.
    On a appliqué ce nous aux apôtres, qui seraient distingués des simples fidèles, comme formant une classe à part ; on l'a entendu des chrétiens d'origine juive, auxquels appartenait l'auteur, tandis que les destinataires de l'épître seraient des chrétiens d'origine païenne. (Comparer Actes 11.17) Mais il est plus naturel de penser que dans ce nous l'auteur comprend tous ceux qui possèdent la foi commune à tous les chrétiens, ou qui partagent déjà ses convictions à l'égard des faits et des vérités qu'il va rappeler à ses lecteurs. (Reuss.)
    Le complément : en la justice de notre Dieu,...est rattaché par quelques-uns au qualificatif du même prix : ce qui donne à leur foi un prix égal, c'est la justice de notre Dieu. Mais les termes qu'on réunit ainsi sont séparés dans la phrase grecque.
    D'autres le relient au verbe : "Ceux qui, en ou par la justice de notre Dieu,...ont reçu en partage une foi..." Mais ce n'est pas la justice qui donne la foi, c'est plutôt la foi qui saisit la justice à moins qu'on entende par la justice de Dieu l'attribut en vertu duquel il donne à tous, aux païens comme aux Juifs, une foi de même prix.
    Il vaut mieux construire : une foi en la justice, ou fondée sur la justice de Dieu. Le mot justice peut alors se prendre dans le sens qu'il a dans les épîtres de Paul ; (comparez Romains 1.17 ; 3.21-31) c'est la justice parfaite, dont le Sauveur revêt ses rachetés devant Dieu, et qui, d'une part, est imputée à leur foi, les rend justes aux yeux de Dieu et, d'autre part, les renouvelle et les sanctifie intérieurement ; double effet provenant de la même cause.
    Avec la majorité des interprètes, nous traduisons : de notre Dieu et du Sauveur Jésus-Christ. Il serait plus conforme à la grammaire grecque de traduire : de notre Dieu et Sauveur Jésus-Christ, car l'article n'est pas répété devant Sauveur.
    Une formule semblable se trouve dans : 1Pierre 1.11 ; 2.20 ; 3.18, où l'auteur dit : "Notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ."
    D'après l'analogie de ces passages s'est produite, dans notre verset, la variante du Sin. qui remplace Dieu par Seigneur. Mais ce qui semble indiquer que le mot Dieu n'est pas un simple attribut de Jésus-Christ, (comparez 2.13, note) et que l'auteur a bien dans la pensée le Père et le Fils, c'est qu'au verset suivant, il nomme d'abord Dieu, puis Jésus notre Seigneur.