2 Samuel 21:10
(Annotée Neuchâtel)
2 Samuel 21:10
Et Ritspa, fille d'Ajja, prit un sac et l'étendit pour elle sur le rocher, depuis le commencement de la moisson jusqu'à ce que la pluie tombât du ciel sur eux, et elle ne permit pas aux oiseaux des cieux de s'abattre sur eux le jour, ni aux bêtes des champs, de s'approcher d'eux de nuit.
Références croisées
21:10 2S 21:8, 2S 3:7, 1R 21:27, Jl 1:18, 2S 21:9, Dt 21:13, Dt 11:14, 1R 18:41-45, Jr 5:24-25, Jr 14:22, Os 6:3, Jl 2:23, Za 10:1, Gn 40:19, Ez 39:4Réciproques : Jb 37:13, Pr 30:17
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations2 Samuel 21
- 21.10 Un sac : le grossier vêtement de deuil qu'elle étend sur le rocher comme sa couche.
Jusqu'à ce que la pluie tombât. On pourrait admettre que la pluie tomba tôt après cette exécution. Mais la répétition de l'expression : depuis le commencement de la moisson, semble prouver qu'il s'agit d'un temps plus prolongé, celui qui s'écoula entre ce commencement et le retour de la saison régulière des pluies dans l'automne de la même année. La pluie qui reprit alors son cours naturel fut la preuve du retour de la bénédiction divine.
Elle ne permit pas... Pendant toute cette demi-année, cette mère veilla à la conservation des cadavres, afin qu'ils pussent être inhumés intacts. Le contraire eût été le plus grand opprobre. Cette longue exposition des cadavres paraît contraire à la loi deDeutéronome 21.23
, qui ordonnait que les corps des suppliciés fussent enlevés de leur gibet et enterrés avant le coucher de soleil; voirJosué 8.29
. Mais c'est ici un cas tout à fait exceptionnel, non, comme on l'a pensé, parce que l'on crut devoir se conformer à l'égard des Gabaonites aux coutumes cananéennes, mais parce que ce supplice n'était point le résultat d'une condamnation par la loi humaine ordinaire. Dans ce dernier cas, la colère de Dieu était censée prendre fin avec le jour même de l'exécution qui avait satisfait la loi. Mais, dans le cas actuel, l'expiation devait se prolonger jusqu'à ce que Dieu eût manifesté clairement le retour de sa bénédiction.