Apocalypse 3:15-16
(Annotée Neuchâtel)
15
Je connais tes oeuvres, que tu n'es ni froid ni bouillant. Plût à Dieu que tu fusses froid ou bouillant !
16
Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche.
Références croisées
3:15 Ap 3:1, Ap 2:2, Ap 2:4, Mt 24:12, Ph 1:9, 2Th 1:3, 1P 1:22, Dt 5:29, Ps 81:11-13, 2Co 12:20, Js 24:15-24, 1R 18:21, Pr 23:26, Os 7:8, Os 10:2, So 1:5-6, Mt 6:24, Mt 10:37, Lc 14:27-28, 1Co 16:22, Jc 1:8Réciproques : 2R 17:41, Ps 119:20, Ps 119:81, Jr 2:31, Ez 20:39, Os 5:3, Mt 12:30, Mt 13:12, Mt 13:47, Mt 25:3, Mt 25:30, Lc 11:23, Jn 3:21, Jn 10:14, Rm 12:11, 1Co 8:3, 2Co 11:29, Ap 3:8
3:16 Ap 2:5, Jr 14:19, Jr 15:1-4, Za 11:8-9
Réciproques : Lv 18:28, Dt 20:8, Dt 32:19, 1R 18:21, 2R 17:41, Ps 119:20, Ps 119:81, Pr 1:23, Ez 20:39, Os 7:8, Os 10:2, Mt 12:30, Mt 13:12, Mt 25:3, Mt 25:30, Lc 11:23, Ac 1:2, Rm 12:11, 1Co 8:3
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsApocalypse 3
- 3.16 Ainsi, parce que tu es tiède, et que tu n'es ni froid ni bouillant, je te vomirai de ma bouche. Terrible menace faite à une Eglise qui se trouvait dans l'état religieux le plus triste et le plus dangereux !
Etre froid, c'est la condition de l'homme naturel, inconverti, étranger à la vie de l'Esprit de Dieu ; être bouillant, c'est être tout entier pénétré du feu de cet Esprit qui sanctifie. (ComparerRomains 12.11
)
Le tiède est celui qui connaît l'Évangile, mais que tous les moyens de grâce, tout l'amour du Sauveur n'ont pu gagner assez pour l'arracher à lui-même et au monde. (Matthieu 6.24 ; 12.30 ; Jacques 4.4 ; 1Jean 2.15
) Il n'y a en lui ni force, ni activité, ni progrès, ni sentiment de ce qui lui manque, (verset 17
) c'est un état stationnaire de paresse morale, d'impuissance, de langueur.
On pourrait être surpris, au premier abord, que le Seigneur préfère le froid au tiède ; mais cela est parfaitement fondé dans la nature des choses. Le premier ne peut se faire illusion en se persuadant qu'il est chrétien et reçu en grâce, le second vit dans cette funeste erreur, l'un pourra sentir un jour vivement sa pauvreté, sa misère, ses péchés, et se convertir au Sauveur, lorsqu'il s'offrira à lui (Matthieu 21.31
) l'autre connaît tout ce qui aurait dû opérer cette œuvre en lui, et l'Évangile est devenu pour lui un sel qui a perdu sa saveur.
C'est pourquoi il inspire au Seigneur, non pas cette indignation qui provoque les jugements terribles, mais ce dégoût que nous cause l'eau tiède, et de là ces paroles, pires que les menaces les plus sévères : Je te vomirai de ma bouche.