Lueur.org - Un éclairage sur la foi

Colossiens 1-4 (Annotée Neuchâtel)

   1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère ; 2 aux saints et fidèles frères en Christ, qui sont à Colosses. Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père.
   3 Nous rendons grâce au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, priant toujours pour vous, 4 ayant été informés de votre foi en Jésus-Christ, et de la charité que vous avez pour tous les saints ; 5 à cause de l'espérance qui vous est réservée dans les cieux, et dont vous avez déjà eu connaissance par la parole de la vérité, qui est l'Evangile ; 6 lequel est parvenu jusqu'à vous, de même aussi que dans tout le monde ; et il porte des fruits et augmente, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité ; 7 ainsi que vous avez été instruits par Epaphras, notre bien-aimé compagnon de service, qui est un fidèle serviteur de Christ pour vous ; 8 qui aussi nous a fait connaître la charité dont vous êtes animés par l'Esprit. 9 C'est pour cela que, nous aussi, depuis le jour où nous en avons ouï parler, nous ne cessons de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; 10 afin que vous marchiez d'une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant du fruit en toute bonne oeuvre et croissant dans la connaissance de Dieu ; 11 étant fortifiés en toute force par sa puissance glorieuse, pour être remplis en tout de patience et de douceur, avec joie.
   12 Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, 13 qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour ; 14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés ; 15 lui qui est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature ; 16 parce que en lui ont été créées toutes choses, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, ou les dominations, ou les principautés, ou les puissances ; toutes choses ont été créées par lui et pour lui ; 17 et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui ; 18 et lui est le Chef du corps, de l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin qu'il tienne, lui, le premier rang en toutes choses. 19 Car il a plu à Dieu que toute plénitude habitât en lui ; 20 et par lui de réconcilier toutes choses avec lui, tant celles qui sont dans les cieux, que celles qui sont sur la terre, ayant fait par lui la paix par le sang de sa croix.
   21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers, et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, 22 il vous a maintenant réconciliés avec lui par le corps de sa chair, par sa mort, pour vous faire paraître devant lui saints, sans tache, et irrépréhensibles ; 23 si du moins vous demeurez dans la foi, étant fondés et fermes et ne vous laissant point détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, lequel a été prêché à toute créature qui est sous le ciel, et duquel moi, Paul, j'ai été fait serviteur.
   24 Maintenant je me réjouis dans mes souffrances pour vous ; et j'achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l'Eglise, 25 de laquelle j'ai été fait le serviteur, selon l'administration que Dieu m'en a donnée envers vous pour accomplir la Parole de Dieu, 26 le mystère qui avait été caché dès les siècles et dès les générations, mais qui a été maintenant manifesté à ses saints, 27 auxquels Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les païens, qui est Christ en vous, l'espérance de la gloire ; 28 lui que nous annonçons, avertissant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter tout homme parfait en Christ. 29 C'est aussi à quoi je travaille, combattant par son efficace, qui agit puissamment en moi.

Colossiens 2

   1 Car je veux que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n'ont pas vu mon visage en la chair ; 2 afin que leurs coeurs soient consolés, étant étroitement unis ensemble dans la charité, et qu'ils possèdent toute la richesse d'une pleine certitude d'intelligence, pour connaître le mystère de Dieu, 3 dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. 4 Or je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants. 5 Car, bien que je sois absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir votre ordre et la fermeté de votre foi en Christ. 6 Comme donc vous avez reçu le Christ Jésus, le Seigneur, marchez en lui ; 7 étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en lui, avec actions de grâces. 8 Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ. 9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. 10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le Chef de toute principauté et de toute autorité ; 11 en qui aussi vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, par le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision de Christ ; 12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. 13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos offenses dans l'incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés avec lui, nous ayant pardonné toutes les offenses, 14 ayant effacé l'obligation qui était contre nous par les ordonnances, et nous était contraire ; et il l'a entièrement annulée, l'ayant clouée à la croix ; 15 ayant dépouillé les principautés et les autorités qu'il a publiquement exposées en spectacle, triomphant d'elles en la croix.
   16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou à propos d'une fête, ou d'une nouvelle lune, ou des sabbats, 17 choses qui ne sont que l'ombre de celles qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. 18 Que personne ne vous enlève à son gré le prix de la course, sous prétexte d'humilité, et par un culte des anges, pénétrant dans des choses qu'il n'a point vues, étant follement enflé par ses pensées charnelles ; 19 et ne retenant pas le Chef, duquel tout le corps, bien pourvu et bien uni, tire, au moyen des jointures et ligaments, un accroissement de Dieu. 20 Si vous êtes morts avec Christ, par rapport aux éléments du monde, pourquoi vous impose-t-on ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde : 21 Ne mange point, ne goûte point, ne touche point ? 22 préceptes qui deviennent tous pernicieux par l'usage qu'on en fait selon les ordonnances et les doctrines des hommes ; 23 lesquelles ont, à la vérité, une apparence de sagesse, par un culte volontaire et par humilité, et en ce qu'elles ne ménagent point le corps n'ayant aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair.

Colossiens 3

   1 Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu ; 2 affectionnez-vous aux choses qui sont en haut, non à celles qui sont sur la terre. 3 Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; 4 quand Christ, qui est votre vie, sera manifesté, alors vous serez aussi manifestés avec lui en gloire. 5 Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre : l'impudicité, la souillure, la passion, la mauvaise convoitise, et l'avarice, qui est une idolâtrie. 6 C'est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, 7 dans lesquelles vous aussi avez marché autrefois, lorsque vous y viviez. 8 Mais maintenant rejetez, vous aussi, toutes ces choses, la colère, l'animosité, la méchanceté, la médisance ; et qu'aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche. 9 Ne mentez point les uns aux autres, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions, 10 et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle en vue d'une exacte connaissance, selon l'image de Celui qui l'a créé. 11 Ici il n'y a pas Grec et Juif, circoncis et incirconcis, Barbare, Scythe, esclave, libre ; mais Christ, toutes choses en tous. 12 Revêtez-vous donc, comme élus de Dieu, saints et bien-aimés, des entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience ; 13 vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres : si l'un de vous a quelque sujet de plainte contre l'autre, comme le Seigneur vous a pardonné, vous aussi, faites de même. 14 Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. 15 Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été aussi appelés en un seul corps, règne dans vos coeurs ; et soyez reconnaissants. 16 Que la parole de Christ habite abondamment parmi vous ; en toute sagesse vous instruisant et vous avertissant les uns les autres, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant dans vos coeurs à Dieu, par la grâce. 17 Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père.
   18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme cela est convenable dans le Seigneur. 19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez point contre elles. 20 Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur. 21 Pères, n'irritez point vos enfants, de peur qu'ils ne perdent courage. 22 Esclaves, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, ne servant pas seulement sous leurs yeux, comme si vous ne cherchiez qu'à plaire aux hommes, mais dans la simplicité de votre coeur, craignant le Seigneur. 23 Et quoi que vous fassiez, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes, 24 sachant que vous recevrez du Seigneur la récompense de l'héritage ; servez Christ, le Seigneur. 25 Car celui qui agit injustement recevra la peine de son injustice, et il n'y a point d'acception de personnes.

Colossiens 4

1 Maîtres, rendez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un Maître dans le ciel.
   2 Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; 3 priant en même temps aussi pour nous, afin que Dieu nous ouvre une porte pour la parole, pour annoncer le mystère de Christ, à cause duquel aussi je suis lié, 4 afin que je le fasse connaître comme il faut que j'en parle. 5 Conduisez-vous avec sagesse envers ceux de dehors, rachetant le temps. 6 Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez comment il vous faut répondre à chacun.
   7 Quant à tout ce qui me concerne, Tychique, le frère bien-aimé et fidèle serviteur, et mon compagnon de service dans le Seigneur, vous l'apprendra. 8 Je vous l'ai envoyé pour cela même, pour que vous connaissiez quel est notre état, et qu'il console vos coeurs, 9 avec le fidèle et bien-aimé frère Onésime, qui est des vôtres ; ils vous informeront de tout ce qui se passe ici.
   10 Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, cousin de Barnabas, touchant lequel vous avez reçu des ordres (s'il va chez vous, recevez-le), 11 et Jésus, surnommé Juste, qui sont de la circoncision. Ce sont mes seuls compagnons d'oeuvre pour le royaume de Dieu qui m'aient été en consolation. 12 Epaphras, qui est des vôtres, serviteur de Jésus-Christ, vous salue ; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous demeuriez fermes dans toute volonté de Dieu. 13 Car je lui rends ce témoignage, qu'il a un grand travail pour vous, et pour ceux de Laodicée et de Hiérapolis. 14 Luc, le médecin, qui m'est très cher, et Démas vous saluent. 15 Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l'Eglise qui est dans sa maison. 16 Et lorsque cette lettre aura été lue parmi vous, faites qu'on la lise aussi dans l'Eglise des Laodicéens, et que vous lisiez aussi celle de Laodicée. 17 Et dites à Archippe : Considère bien le ministère que tu as reçu du Seigneur, afin de le bien remplir. 18 La salutation est de ma propre main, Paul. Souvenez-vous de mes liens. La grâce soit avec vous !

Références croisées

1:1 Rm 1:1, 1Co 1:1, 2Co 1:1, Ep 1:1, Ph 1:1, 1Th 1:1, 2Th 1:1, Phm 1:1
Réciproques : Nb 7:23, Mt 12:18, Mt 23:8, Ac 16:1, Rm 16:21
1:2 Ps 16:3, 1Co 1:2, Ga 3:9, Ep 1:1, 1Co 4:17, Ep 6:21, Rm 1:7, Ga 1:3, 1P 1:2, 2P 1:2, Jud 1:2, Ap 1:4
Réciproques : Nb 15:40, Za 6:13, Mt 23:8, Lc 11:2, Jn 14:27, Rm 16:14, 2Co 1:1, 2Co 1:2, 1Th 3:11, 1Tm 6:2, Tt 1:4, He 13:24
1:3 Rm 1:8-9, 1Co 1:4, Ep 1:15, Ph 1:3-5, Ph 4:6, 1Th 1:2, Col 1:9, Col 1:13, Ep 3:14-19, Ph 1:9-11, 1Th 3:10-13, 2Th 2:16-17, 2Tm 1:3
Réciproques : Ps 72:17, Rm 6:17, Rm 16:19, 2Co 11:31, Ga 1:24, Ep 1:16, Phm 1:4
1:4 Col 1:9, 2Co 7:7, Ep 1:15, 1Th 3:6, 3Jn 1:3-4, Ga 5:6, 1Th 1:3, 1Th 4:9-10, 2Th 1:3, Phm 1:5, 1P 1:21-23, 1Jn 3:14, 1Jn 3:23, 1Jn 4:16, He 6:10
Réciproques : Ct 4:2, Jn 13:34, Rm 6:17, Rm 10:17, Rm 12:10, Ga 1:24, Ep 1:13, Ep 3:2, Ep 3:18, Ep 6:18, Ph 1:3, Ph 1:27, Col 1:8, 1Tm 6:2, 2Tm 1:13, Jc 2:1, 1Jn 5:6, 3Jn 1:2
1:5 Col 1:23, Col 1:27, Ac 23:6, Ac 24:15, Ac 26:6-7, 1Co 13:13, 1Co 15:19, Ga 5:5, Ep 1:18-19, 2Th 2:16, He 7:19, 1P 3:15, 1Jn 3:3, Ps 31:19, Mt 6:19-20, Lc 12:33, 2Tm 4:8, 1P 1:3-4, Col 3:16, Ac 10:36, Ac 13:26, Rm 10:8, 2Co 5:19, 2Co 6:7, Ep 1:13, 1Th 2:13, 1Tm 1:15, 1P 2:2
Réciproques : Ex 28:34, Ec 12:10, Mt 13:24, Mc 4:14, Jn 15:2, Rm 1:16, Rm 8:24, 2Co 10:14, Ga 2:5, Ep 2:12, Ep 4:4, Ph 3:20, Col 3:3, 2Th 2:13, 1Tm 3:15, Tt 2:13, He 6:11, He 6:18, He 10:34, 2Jn 1:1
1:6 Col 1:23, Ps 98:3, Mt 24:14, Mt 28:19, Mc 16:15, Rm 10:18, Rm 15:19, Rm 16:26, 2Co 10:14, Col 1:10, Mc 4:8, Mc 4:26-29, Jn 15:16, Ac 12:24, Rm 1:13, Rm 15:28, Ep 5:9, Ph 1:11, Ph 4:17, Rm 10:17, Ps 110:3, Ac 11:18, Ac 16:14, Ac 26:18, 1Co 15:10-11, 2Co 6:1, Ep 3:2, Ep 4:23, 1Th 1:5, 1Th 2:13, 2Th 2:13, Tt 2:11-12, 1P 1:2-3, 1P 5:12, Jn 4:23
Réciproques : Ex 28:34, Ez 47:4, Ag 1:12, Mt 13:23, Mt 13:38, Mt 26:13, Mc 4:14, Mc 13:10, Lc 8:15, Lc 13:29, Jn 15:5, Ac 6:7, Ac 10:35, Ac 11:23, Rm 1:6, Rm 1:16, Rm 7:4, 1Co 8:6, 2Co 2:14, Col 1:9, 1Tm 3:16, Tt 1:3
1:7 Col 4:12, Phm 1:23, Ph 2:19-22, Ph 2:25, Nb 12:7, Mt 24:45, Mt 25:21, 1Co 4:2, 1Co 4:17, 1Co 7:25, 2Co 11:23, Ep 5:21, 1Tm 4:6, 2Tm 2:2, He 2:17, He 3:2
Réciproques : Es 43:10, Mt 13:52, Ac 26:16, 2Co 8:23, Ep 6:21, Ph 4:3, 1Th 2:8, 1Th 3:2, 1P 5:12, 3Jn 1:3
1:8 Col 1:4, Rm 5:5, Rm 15:30, Ga 5:22, 2Tm 1:7, 1P 1:22
Réciproques : Es 11:2, Rm 15:14, Ep 1:22, 3Jn 1:3
1:9 Col 1:3-4, Col 1:6, Rm 1:8-10, Ep 1:15-16, 1S 12:23, Ac 12:5, Ph 1:4, 1Th 1:3, 1Th 5:17, 2Th 1:11, 2Tm 1:3-4, Phm 1:4, 1Co 1:5, Ep 1:15-20, Ep 3:14-19, Ph 1:9-11, Col 4:12, Ps 143:10, Jn 7:17, Rm 12:2, Ep 5:10, Ep 5:17, Ep 6:6, He 10:36, He 13:21, 1P 2:15, 1P 4:2, 1Jn 2:17, Col 3:16, Col 4:5, Ps 119:99, Ep 1:8, Jc 1:5, Jc 3:17, 1Jn 5:20
Réciproques : Pr 14:8, Ec 2:26, Ec 7:19, Ec 8:5, Ct 4:16, Es 11:2, Ez 28:12, Dn 1:17, Mt 6:10, Mt 10:16, Mt 15:10, Ac 6:4, Rm 1:9, Rm 6:4, Rm 16:19, 1Co 2:15, 2Co 6:6, Ep 1:17, Ep 5:15, Col 2:2, Col 2:3, Col 4:2, 1Th 4:3, 2Tm 2:7, Jc 5:16, 2P 1:5
1:10 Col 2:6, Col 4:5, Mi 4:5, Rm 4:12, Rm 6:4, Ep 4:1, Ep 5:2, Ep 5:15, Ph 1:27, 1Th 2:12, Col 3:20, Pr 16:7, Ph 4:18, 1Th 4:1, 2Tm 2:4, He 11:5, He 13:16, 1Jn 3:22, Jn 15:8, Jn 15:16, Ga 5:22-23, Ep 2:10, Ph 1:11, Tt 3:1, Tt 3:14, He 13:21, 2P 1:8, Col 2:19, Es 53:11, Dn 12:4, Ha 2:14, Jn 17:3, 2Co 2:14, 2Co 4:6, 2Co 9:8, Ep 1:17, Ep 4:13, 2P 1:2-3, 2P 3:18, 1Jn 5:20
Réciproques : Gn 5:22, Ex 28:34, Ex 33:13, Dt 13:4, Esd 10:11, Ps 143:10, Pr 14:8, Os 2:20, Mt 7:17, Mt 13:23, Mt 26:10, Mc 4:20, Mc 4:28, Mc 14:6, Lc 8:8, Lc 8:15, Jn 8:19, Jn 15:5, Ac 9:31, Ac 9:36, Rm 6:22, Rm 7:4, Rm 8:8, Rm 13:13, 1Co 1:5, 2Co 6:6, Ep 3:19, Col 1:6, 1Tm 2:3, 1Tm 5:10, Jc 3:17
1:11 Es 45:24, 2Co 12:9, Ep 3:16, Ep 6:10, Ph 4:13, Ex 15:6, Ps 63:2, Ac 1:8, 2Co 4:7, Jud 1:25, Pr 24:10, Ac 5:41, Rm 2:7, Rm 5:3-5, 2Co 6:4-6, 2Co 12:9-10, Ep 4:2, 1Th 3:3-4, 2Tm 2:1-3, He 10:34-38, He 11:34-38, He 12:1-2, Jc 1:2-4, Jc 5:7-8, 2P 1:6, Ap 14:12
Réciproques : Gn 49:24, Dt 11:8, Dt 33:25, 2S 22:40, 1Ch 29:12, Ps 18:1, Ps 27:14, Ps 31:24, Ps 37:39, Ps 68:35, Ps 86:16, Ps 138:3, Pr 24:5, Es 40:29, Es 55:12, Dn 10:18, Ha 3:19, Jn 5:19, Rm 6:4, Rm 8:25, Rm 12:12, Rm 14:17, 1Co 13:4, 1Co 16:13, 2Co 6:6, Ep 5:20, 2Tm 1:8, He 10:36, Jc 1:3, 1Jn 2:14, Ap 2:3, Ap 13:10
1:12 Col 3:15, Col 3:17, 1Ch 29:20, Ps 79:13, Ps 107:21-22, Ps 116:7, Dn 2:23, Ep 5:4, Ep 5:20, Col 2:2, Jn 4:23, Jn 14:6, Jn 20:17, 1Co 8:6, Ep 4:6, Jc 3:9, 1Jn 1:3, 1R 6:7, Pr 16:1, Rm 8:29-30, Rm 9:23, 2Co 5:5, Tt 2:14, Ap 22:14, Rm 11:17, Rm 15:27, 1Co 9:23, Ep 3:6, He 3:1, He 3:14, 1P 5:1, 1Jn 3:1-3, Mt 25:34, Ac 20:32, Ac 26:18, Rm 8:17, Ep 1:11, Ep 1:18, 1P 1:2-5, Ps 36:9, Ps 97:11, Pr 4:18, Es 60:19-20, He 12:23, Ap 21:23, Ap 22:5
Réciproques : Nb 26:55, Js 18:10, Ps 119:111, So 1:7, Za 14:6, Mt 9:2, Mt 25:10, Lc 1:17, Jn 3:7, Jn 18:36, 1Co 16:13, Col 2:7, 2Th 1:5, 2Th 1:11, He 13:15, 1P 1:4
1:13 Es 49:24-25, Es 53:12, Mt 12:29-30, Ac 26:18, He 2:14, Lc 22:53, Jn 12:31-32, 2Co 4:4, Ep 4:18, Ep 5:8, Ep 6:12, 1P 2:9, 1Jn 2:8, 1Jn 3:8, Lc 13:24, Jn 5:24, Rm 6:17-22, 1Co 6:9-11, 2Co 6:17-18, Ep 2:3-10, 1Th 2:12, Tt 3:3-6, 2P 1:11, 1Jn 3:14, Ps 2:6-7, Es 9:6-7, Dn 7:13-14, Za 9:9, Mt 25:34, Rm 14:17, 1Co 15:23-25, Es 42:1, Mt 3:17, Mt 17:5, Jn 3:35, Jn 17:24, Ep 1:6
Réciproques : Ex 10:23, Ps 97:1, Pr 8:30, Es 49:9, Za 9:11, Mt 3:2, Mt 6:10, Mt 6:33, Mt 12:18, Mt 12:26, Mt 12:28, Mc 1:11, Mc 5:15, Lc 3:22, Lc 4:18, Lc 22:18, Jn 14:30, Ac 1:3, Rm 1:3, Ga 4:5, Ep 2:13, Col 1:3, Col 1:15, Col 2:7, 1Th 5:4, 2Tm 2:26, 1Jn 1:3
1:14 Mt 20:28, Ac 20:28, Rm 3:24-25, Ga 3:13, Ep 1:7, Ep 5:2, 1Tm 2:6, Tt 2:14, He 9:12, He 9:22, He 10:12-14, 1P 1:19-20, 1P 3:18, 1Jn 2:2, Ap 1:5, Ap 5:9, Ap 14:4, Col 2:13, Col 3:13, Ps 32:1-2, Ps 130:4, Lc 5:20, Lc 7:47-50, Ac 2:38, Ac 10:43, Ac 13:38-39, Ac 26:18, Rm 4:6-8, Ep 4:32, 1Jn 1:9, 1Jn 2:12
Réciproques : Lv 4:35, Lv 17:11, Es 53:12, Za 9:11, Mt 6:33, Mt 26:28, Ac 5:31, 1Co 1:30, Ep 2:13, He 8:12
1:15 Ex 24:10, Nb 12:8, Ez 1:26-28, Jn 1:18, Jn 14:9, Jn 15:24, 2Co 4:4, 2Co 4:6, Ph 2:6, He 1:3, 1Tm 1:17, 1Tm 6:16, He 11:27, Col 1:13, Ps 89:27, Jn 1:14, Jn 3:16, He 1:6, Col 1:16-17, Pr 8:29-31, Ap 3:14
Réciproques : Gn 1:26, Gn 1:27, Gn 32:30, Dt 4:12, 1Ch 5:1, Ne 9:6, Ps 45:2, Es 40:18, Es 46:5, Jr 32:17, Za 13:7, Lc 11:31, Jn 6:46, Jn 8:19, Jn 12:45, Jn 14:7, Jn 17:5, Jn 17:10, Ac 7:35, Ac 10:36, Rm 1:20, Rm 8:29, Rm 11:36, Ep 1:21, Col 2:2
1:16 Col 1:15, Ps 102:25-27, Es 40:9-12, Es 44:24, Jn 1:3, 1Co 8:6, Ep 3:9, He 1:2, He 1:10-12, He 3:3-4, Col 1:20, Dt 4:39, 1Ch 29:11, Ep 1:10, Ph 2:10, Ap 5:13-14, Col 2:10, Col 2:15, Rm 8:38, Ep 1:21, Ep 3:10, Ep 6:12, 1P 3:22, Pr 16:4, Es 43:21, Rm 11:36, He 2:10
Réciproques : Gn 1:1, 2Ch 2:12, Ne 9:6, Ps 33:9, Ps 78:69, Ps 146:6, Pr 8:27, Es 37:16, Es 40:26, Jr 10:12, Jr 27:5, Jr 32:17, Jr 51:15, Mt 28:18, Jn 5:17, Jn 5:19, Rm 9:5, 2Co 5:18, 2Co 8:9, Ph 2:6, 2Th 1:7, 1Tm 3:16, He 1:3, 1P 4:19, 2P 1:3, Ap 4:11
1:17 Col 1:15, Pr 8:22-23, Es 43:11-13, Es 44:6, Mi 5:2, Jn 1:1-3, Jn 8:58, Jn 17:5, 1Co 8:6, He 13:8, Ap 1:8, Ap 1:11, Ap 1:17, Ap 2:8, 1S 2:8, Ps 75:3, Jn 5:17-18, Ac 17:28, He 1:3
Réciproques : Gn 1:1, 1Ch 16:30, 2Ch 2:12, Ne 9:6, Ps 33:9, Ps 55:19, Ps 78:69, Es 40:26, Es 44:24, Es 66:2, Jr 51:15, Jn 1:3, Jn 1:15, 2Co 5:18, 2Co 8:9, Ep 3:9, He 1:2, He 2:10, 2P 3:5, Ap 4:11
1:18 Col 1:24, Col 2:10-14, 1Co 11:3, Ep 1:10, Ep 1:22, Ep 1:23, Ep 4:15-16, Ep 5:23, Jn 1:1, 1Jn 1:1, Ap 1:8, Ap 3:14, Ap 21:6, Ap 22:13, Jn 11:25-26, Ac 26:23, 1Co 15:20-23, Ap 1:5, Ap 1:18, Ps 45:2-5, Ps 89:27, Ct 5:10, Es 52:13, Mt 23:8, Mt 28:18, Jn 1:16, Jn 1:27, Jn 3:29-31, Jn 3:34, Jn 3:35, Rm 8:29, 1Co 15:25, He 1:5-6, Ap 5:9-13, Ap 11:15, Ap 21:23-24
Réciproques : Gn 37:7, 1R 10:23, Ps 45:7, Ps 68:18, Ct 3:11, Ct 7:5, Ez 46:8, Za 6:13, Mt 2:6, Mt 3:16, Mt 16:18, Jn 3:30, 1Co 12:12, Ep 2:6, Ph 2:9, Col 2:19, 1Th 1:10, He 1:2, He 1:4, He 3:3
1:19 Col 2:3, Col 2:9, Col 3:11, Mt 11:25-27, Lc 10:21, Jn 1:16, Jn 3:34, Ep 1:3, Ep 1:23, Ep 4:10
Réciproques : Gn 25:5, Gn 41:55, 1R 10:23, Ps 45:7, Ps 68:18, Ag 2:9, Za 13:7, Mt 3:16, Jn 1:14, Jn 2:21, Jn 14:10, Jn 14:20, Jn 16:15, Ep 4:15, Ap 13:6, Ap 21:22
1:20 Col 1:21-22, Lv 6:30, Ps 85:10-11, Es 9:6-7, Ez 45:17-20, Dn 9:24-26, Mi 5:2, Mi 5:5, Za 9:9-10, Lc 2:14, Ac 10:30, Rm 5:1, 2Co 5:19-21, Ep 2:13-17, He 13:20-21, 1Jn 4:9-10, 2Co 5:18, He 2:17, Ep 1:10, Ph 2:10
Réciproques : Ex 24:6, Lv 3:1, Lv 7:29, Lv 9:18, Lv 16:20, Lv 17:11, Dt 27:7, 2Ch 29:24, Jb 25:2, Es 27:5, Ez 43:27, Za 3:9, Za 13:7, Mt 1:21, Mt 26:28, Lc 19:38, Jn 11:52, Jn 14:27, Jn 16:33, Ac 10:36, Rm 3:25, Rm 5:10, Rm 11:15, Ep 2:14, Ep 3:15, Col 1:16, Jc 1:18
1:21 Rm 1:30, Rm 5:9-10, Rm 8:7-8, 1Co 6:9-11, Ep 2:1-2, Ep 2:12, Ep 2:19, Ep 4:18, Tt 3:3-7, Jc 4:4, Tt 1:15-16
Réciproques : Lv 8:15, 2Ch 29:24, Es 9:6, Es 27:5, Ez 14:5, Ez 43:27, Ez 45:15, Mi 5:5, Za 3:9, Za 9:10, Rm 1:6, Rm 11:15, Rm 12:2, 2Co 5:18, Ep 1:13, Ep 2:11, Ep 2:13, Ep 2:16, Ph 1:5, Col 1:20, He 2:17, Jc 1:18, 1P 3:18
1:22 Rm 7:4, Ep 2:15-16, He 10:10, He 10:20, Lc 1:75, 2Co 11:2, Ep 1:4, Ep 5:27, 1Th 4:7, Tt 2:14, 2P 3:14, Jud 1:24, Jb 15:15, Jb 25:5, Ps 51:7, He 13:21
Réciproques : Lv 8:15, Ct 2:14, Ct 4:7, Lc 1:6, Rm 8:4, Rm 12:2, 1Co 1:8, 2Co 4:14, Ep 2:13, Col 1:20, Col 1:28, Col 4:12, 1Th 3:13, 1Th 5:23, 1Tm 3:10, 1Tm 6:14, Tt 2:12, He 3:1, He 12:10, 1P 3:18, 1P 5:10, Ap 14:5, Ap 22:11
1:23 Ps 92:13-14, Ps 125:5, Ez 18:26, Os 6:3-4, So 1:6, Mt 24:13, Lc 8:13-15, Lc 22:32, Jn 8:30-32, Jn 15:9-10, Ac 11:23, Ac 14:22, Rm 2:7, Ga 4:11, Ga 5:7, Ga 6:9, 1Th 3:5, He 3:6, He 3:14, He 4:14, He 10:38, 1P 1:5, 2P 2:18-22, 1Jn 2:27, Ap 2:10, Col 2:7, Mt 7:24-25, Lc 6:48, Ep 2:21, Ep 3:17, Ep 4:16, Jn 15:6, Ac 20:24, 1Co 15:58, 1Th 3:3, Col 1:5, Rm 5:5, Ga 5:5, Ep 1:18, 1Th 5:8, 2Th 2:16, Tt 3:7, He 6:19, 1P 1:3, 1Jn 3:1-3, Col 1:6, Mt 24:14, Mc 16:15, Rm 10:18, Dt 2:25, Dt 4:19, Lm 3:66, Ac 2:5, Ac 4:12, Col 1:25, Ac 1:17, Ac 1:25, Ac 26:16, Rm 15:16, 1Co 4:1-3, 2Co 3:6, 2Co 4:1, 2Co 5:18-20, 2Co 6:1, 2Co 11:23, Ep 3:7-8, 1Tm 1:12, 1Tm 2:7, 2Tm 1:11-12, 2Tm 4:5-6
Réciproques : 1R 6:12, Ps 19:6, Pr 8:4, Es 54:3, Es 62:2, Mt 13:6, Mt 26:13, Mt 28:19, Mc 13:10, Lc 1:2, Lc 2:10, Lc 13:29, Lc 14:23, Jn 8:31, Jn 15:4, Jn 15:16, Ac 2:42, Ac 10:35, Ac 13:43, Ac 16:13, Rm 8:22, Rm 8:24, 1Co 15:2, 1Co 16:13, 2Co 2:14, 2Co 13:5, Ep 1:13, Ep 3:9, 1Th 3:8, 1Tm 3:16, Tt 1:3, Tt 2:11, Tt 2:13, He 6:11, He 6:18, Jc 1:25, 1P 3:15, 1P 5:10, Ap 5:9, Ap 5:13, Ap 14:6
1:24 Mt 5:11-12, Ac 5:41, Rm 5:3, 2Co 7:4, Ep 3:1, Ep 3:13, Ph 2:17-18, Jc 1:2, 2Co 1:5-8, 2Co 4:8-12, 2Co 11:23-27, Ph 3:10, 2Tm 1:8, 2Tm 2:9-10, Col 1:18, Ep 1:23
Réciproques : Dt 16:1, Es 1:4, Mt 16:24, Mt 20:23, Mc 8:34, Mc 10:39, Lc 6:23, Jn 17:22, Ac 16:25, Ac 20:24, Ac 21:13, Rm 12:5, 1Co 1:9, 1Co 12:12, 1Co 12:27, 2Co 4:10, 2Co 4:15, 2Co 5:13, 2Co 6:4, 2Co 8:9, 2Co 11:30, 2Co 12:10, 2Co 12:15, Ga 6:17, Ep 4:12, Ph 1:20, Col 2:1, He 11:25, He 12:23, 1P 4:13, 3Jn 1:7
1:25 Col 1:23, 1Th 3:2, 1Tm 4:6, Rm 15:15-18, 1Co 9:17, Ga 2:7-8, Ep 3:2, Rm 15:19, 2Tm 4:2-5
Réciproques : Mt 13:35, Lc 7:28, Ac 9:15, Ac 14:26, Ac 26:16, Rm 1:1, 1Co 4:1, 2Co 3:6, Ga 1:16, 1Tm 1:11, 1Tm 1:12, 2Tm 4:5
1:26 Rm 16:25-26, 1Co 2:7, Ep 3:3-10, Ps 25:14, Mt 13:11, Mc 4:11, Lc 8:10, 2Tm 1:10
Réciproques : Dt 30:11, Pr 8:6, Es 64:4, Mt 11:11, Mt 13:35, Mt 16:17, Mt 20:7, Jn 15:15, Ac 13:41, 1Co 4:1, 1Co 13:2, 1Co 14:2, Ep 1:9, Ep 3:9, Ep 6:19, Col 4:3, 1P 1:20
1:27 1Co 2:12-14, 2Co 2:14, 2Co 4:6, Ga 1:15-16, Col 2:3, Rm 9:23, Rm 11:33, Ep 1:7, Ep 1:17, Ep 1:18, Ep 3:8-10, Ep 3:16, Ph 4:19, Col 3:11, Lc 17:21, Jn 6:56, Jn 14:17, Jn 14:20, Jn 14:23, Jn 15:2-5, Jn 17:22-23, Jn 17:26, Rm 8:10, 1Co 3:16, 2Co 6:16, Ga 2:20, Ga 4:19, Ep 2:22, Ep 3:17, 1Jn 4:4, Ap 3:20, Col 1:5, Ps 16:9-11, Rm 5:2, Rm 8:18-19, 2Co 4:17, 1Tm 1:1, 1P 1:3-4
Réciproques : Ex 37:10, Dt 30:11, Est 1:4, Jb 11:18, Es 64:4, Mt 11:11, Mt 12:21, Mt 13:11, Mt 16:17, Mc 12:11, Lc 24:47, Jn 7:35, Jn 15:4, Ac 13:41, Ac 16:32, Rm 2:4, Rm 2:7, Rm 8:24, Rm 10:12, Rm 11:12, Rm 12:12, Rm 16:25, 1Co 2:7, 1Co 4:1, 1Co 12:13, 1Co 13:13, 1Co 14:2, 2Co 1:20, 2Co 4:4, 2Co 4:7, 2Co 6:6, 2Co 13:5, Ep 2:12, Ep 3:3, Ep 6:19, Col 2:2, 1Tm 3:16, 2Tm 1:10, 2Tm 2:10, Tt 1:2, Tt 2:13, He 6:18, He 7:19, 1P 1:21, 1P 3:15
1:28 Ac 3:20, Ac 5:42, Ac 8:5, Ac 8:35, Ac 9:20, Ac 10:36, Ac 11:20, Ac 13:38, Ac 17:3, Ac 17:18, Rm 16:25, 1Co 1:23, 1Co 15:12, 2Co 4:5, 2Co 10:14, Ep 3:8, Ph 1:15-18, 1Tm 3:16, Jr 6:10, Ez 3:17-21, Ez 33:4-9, Mt 3:7, Ac 20:27-28, Ac 20:31, 1Co 4:14, 1Th 4:6, 1Th 5:12-14, Dt 4:5, Ez 7:10, Ec 12:9, Mt 28:20, Mc 6:34, Ep 4:11, 1Tm 3:2, 2Tm 2:24-25, Pr 8:5, Jr 3:15, Lc 21:15, 1Co 2:6, 1Co 2:15, 1Co 12:8, 2P 3:15, Col 1:22, 2Co 11:2, Ep 5:27, Col 2:10, 1Co 1:30, Ep 4:12-13, He 10:14, He 13:21
Réciproques : Gn 47:2, 1S 12:23, Pr 8:4, Ez 3:21, Ez 33:7, Ez 46:2, Mt 5:48, Mt 23:34, Lc 14:23, Lc 19:16, Jn 17:23, Ac 13:43, Ac 14:26, Ac 15:35, Ac 16:32, Ac 18:25, Ac 20:20, Ac 26:29, Rm 1:9, Rm 12:7, 1Co 15:10, 2Co 4:14, 2Co 5:11, 2Co 12:9, 2Co 13:9, Ph 3:15, Col 3:16, Col 4:12, 1Th 2:8, 1Th 3:10, 1Th 5:14, 2Tm 4:2, He 6:1, Jc 3:2
1:29 Col 4:12, 1Co 15:10, 2Co 5:9, 2Co 6:5, 2Co 11:23, Ph 2:16, 1Th 2:9, 2Th 3:8, 2Tm 2:10, Ap 2:3, Col 2:1, Lc 13:24, Rm 15:20, Rm 15:30, 1Co 9:25-27, Ph 1:27, Ph 1:30, He 12:4, 1Co 12:6, 1Co 12:11, Ep 1:19, Ep 3:7, Ep 3:20, Ph 2:13, He 13:21, 2Co 12:9-10, 2Co 13:3
Réciproques : Ne 4:21, Ne 7:5, Jb 33:29, Ps 63:8, Ez 33:7, Dn 5:12, Mt 25:20, Lc 10:2, Lc 19:16, Jn 3:21, Jn 6:27, Ac 7:25, Ac 18:25, Ac 21:19, Rm 1:9, Rm 12:3, Rm 12:7, Rm 16:12, 1Co 3:10, 1Co 9:26, 2Co 5:11, 2Co 8:1, Ga 2:8, Ga 2:9, 1Th 5:12, 2Tm 2:5, 2Tm 4:2
1:1 Col 1:24, Col 1:29, Col 4:12, Gn 30:8, Gn 32:24-30, Os 12:3-4, Lc 22:44, Ga 4:19, Ph 1:30, 1Th 2:2, He 5:7, Col 4:13, Col 4:15, Col 4:16, Ap 1:11, Ap 3:14-22, Col 2:5, Ac 20:25, Ac 20:38, 1P 1:8
Réciproques : Lv 23:2, Lc 11:8, Ac 6:4, Rm 15:30, 2Co 11:28, Ep 3:8, Ph 1:8, Ph 1:22, He 10:32
1:2 Col 4:8, Es 40:1, Rm 15:13, 2Co 1:4-6, 1Th 3:2, 1Th 5:14, 2Th 2:16-17, Col 3:14, Ps 133:1, Jn 17:21, Ac 4:32, Ga 3:28, Ph 2:1, 1Jn 4:12-13, Col 1:27, Es 32:17, 1Th 1:5, He 6:11, He 10:22, 2P 1:10, 1Jn 3:19, Jn 6:69, Jn 17:3, Rm 16:25, 1Co 2:12, Ep 1:17-19, Ep 3:9-10, Ph 3:8, 2P 1:3, 2P 3:18, Col 1:9, 1Jn 5:7, Col 1:15-17, Es 53:11, Jr 9:24, Mt 11:25, Mt 11:27, Lc 10:21-22, Jn 1:1-3, Jn 5:17, Jn 5:23, Jn 10:30, Jn 10:38, Jn 14:9-11, Jn 16:15, Jn 17:21-23, 1Tm 3:16
Réciproques : Ex 26:3, 1S 18:1, 1R 10:23, 2Ch 9:22, Es 11:2, Mt 13:11, Lc 2:40, Lc 8:10, Jn 14:7, Jn 17:23, Rm 2:4, Rm 10:12, Rm 11:33, Rm 16:27, 1Co 1:30, 1Co 4:1, 1Co 13:9, 1Co 14:2, Ep 1:4, Ep 1:7, Ep 3:4, Ep 4:13, Ep 4:16, Ep 5:32, Ep 6:19, Col 1:12, Col 2:9, Col 2:19, Col 4:3, 2Tm 3:14, Tt 1:1, 1Jn 5:20
1:3 Col 1:9, Col 1:19, Col 3:16, Rm 11:33, 1Co 1:24, 1Co 1:30, 1Co 2:6-8, Ep 1:8, Ep 3:10, 2Tm 3:15-17, Col 3:3, Jb 28:21, Pr 2:4, Mt 10:26, Ep 3:9, Ap 2:17
Réciproques : Ex 35:31, Dt 34:9, 1R 3:12, 1R 3:28, 1R 4:31, 1R 10:3, 1R 10:23, 2Ch 9:2, 2Ch 9:22, Jb 12:13, Jb 28:12, Ps 68:18, Pr 1:20, Pr 2:7, Pr 8:12, Pr 8:14, Es 9:6, Es 11:2, Es 40:14, Ez 28:12, Mt 13:44, Mt 13:46, Lc 2:40, Lc 10:21, Lc 11:49, Jn 1:14, Jn 1:16, Jn 14:7, Jn 16:15, Rm 10:12, Rm 16:27, 1Co 1:5, 1Co 13:9, 2Co 4:7, 2Co 6:6, Ep 1:17, Ph 3:8, Col 1:27, Col 2:9, Col 4:3, 1Jn 5:20
1:4 Col 2:8, Col 2:18, Mt 24:4, Mt 24:24, Mc 13:22, Ac 20:30, Rm 16:18-19, 2Co 11:3, 2Co 11:11-13, Ga 2:4, Ep 4:14, Ep 5:6, 2Th 2:9-11, 1Tm 4:1-2, 2Tm 2:16, 2Tm 3:13, Tt 1:10-11, 1P 2:1-3, 1Jn 2:18, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1, 2Jn 1:7, Ap 12:9, Ap 13:8, Ap 20:3, Ap 20:8, 1Co 2:4
Réciproques : Dt 13:6, 1Co 15:50, 2Co 9:6, 2Co 11:13, Ga 2:5, Ga 3:17, Ep 4:17, He 13:9, Jc 1:16
1:5 Col 2:1, 1Co 5:3-4, 1Th 2:17, 2Ch 29:35, 1Co 11:34, 1Co 14:40, Rt 1:18, Ps 78:8, Ps 78:37, Ac 2:42, 1Co 15:58, 1Co 16:13, 1Th 3:8, He 3:14, He 6:19, 1P 5:9, 2P 3:17-18
Réciproques : Nb 2:17, Nb 7:11, Nb 10:28, 2R 5:26, 2Co 7:7, Ph 1:4, Ph 2:2, Tt 1:5
1:6 Mt 10:40, Jn 1:12-13, Jn 13:20, 1Co 1:30, He 3:14, 1Jn 5:11-12, 1Jn 5:20, 2Jn 1:8-9, Jud 1:3, Col 3:17, Es 2:5, Mi 4:2, Jn 14:6, 2Co 5:7, Ga 2:20, Ep 4:1, Ep 5:1-2, Ph 1:27, 1Th 4:1, 1Jn 2:6
Réciproques : Gn 48:15, Nb 28:11, Ps 139:24, Jr 6:16, Ez 36:27, Mi 4:5, Za 10:12, Lc 2:11, Jn 10:5, Jn 15:4, Ac 16:5, Rm 5:11, Ph 3:16, Col 1:10, Col 2:19, 1Th 2:12, 1Tm 1:3, 1Jn 2:27
1:7 Col 1:23, Ps 1:3, Ps 92:13, Es 61:3, Jr 17:8, Ez 17:23-24, Rm 11:17-18, Ep 2:21-22, Ep 3:17, Jud 1:12, Mt 7:24-25, Lc 6:48, Jn 15:4-5, 1Co 3:9-15, Ep 2:20-22, 1P 2:4-6, Jud 1:20, Col 1:23, Rm 16:25, 1Co 15:58, 2Co 1:21, 2Th 2:17, 1P 5:10, 2P 3:17-18, Jud 1:24, Col 1:12-13, Col 3:17, Ep 5:20, 1Th 5:18, He 13:15
Réciproques : 1R 6:1, Jb 22:23, Ps 96:10, Pr 12:3, Pr 24:3, Mt 13:6, Mc 4:6, Lc 8:13, Ac 20:32, Rm 11:20, 2Co 13:5, Col 3:15, Col 4:2, 2P 1:8, 2P 1:12, Ap 7:12
1:8 Dt 6:12, Mt 7:15, Mt 10:17, Mt 16:6, Ph 3:2, 2P 3:17, Col 2:18, Ct 2:15, Jr 29:8, Rm 16:17, Ep 5:6, He 13:9, 2Jn 1:8, Ac 17:18, Ac 17:32, Rm 1:21-22, 1Co 1:19-23, 1Co 3:18-19, 1Co 15:35-36, 2Co 10:5, 1Tm 6:20, 2Tm 2:17-18, 2Tm 3:13, Col 2:22, Mt 15:2-9, Mc 7:3-13, Ga 1:14, 1P 1:18, Col 2:20, Ga 4:3, Ga 4:9, Ep 2:2, Ep 4:20
Réciproques : Mt 15:3, Mt 24:4, Mc 13:5, Ac 15:1, 1Co 3:12, 1Co 3:20, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Col 2:4, Col 2:23, He 9:1, Jc 1:16, Jc 2:20, 2P 2:1, 1Jn 2:26
1:9 Col 2:2-3, Col 1:19, Es 7:14, Mt 1:23, Jn 10:30, Jn 10:38, Jn 14:9-10, Jn 14:20, Jn 17:21, 2Co 5:19, 1Tm 3:16, Tt 2:13, 1Jn 5:7, 1Jn 5:20, Lc 3:22, Jn 1:14, Jn 2:21
Réciproques : Ex 15:2, Ex 23:21, Lv 8:35, Dt 12:5, 1Ch 17:12, 1Ch 23:25, 2Ch 6:20, 2Ch 7:16, Ps 68:18, Ez 37:27, Ez 48:8, Ag 2:7, Za 8:3, Mt 12:6, Mt 23:21, Lc 14:22, Jn 1:16, Jn 3:34, Jn 14:6, Jn 16:15, Jn 17:10, Jn 17:23, Rm 1:20, Ep 1:23, Ep 3:19, Ep 4:10, 2Th 1:12, 1Jn 2:5, Ap 13:6, Ap 21:22
1:10 Col 3:11, Jn 1:16, 1Co 1:30-31, Ga 3:26-29, He 5:9, Col 1:16-18, Ep 1:20-23, Ep 4:15-16, Ph 2:9-11, 1P 3:22, Ap 5:9-13
Réciproques : Ex 25:20, Lv 8:35, Ez 37:27, Dn 10:13, Lc 10:42, Jn 17:23, Jn 17:26, Rm 3:30, Rm 10:4, 1Co 11:3, Ga 3:27, Ep 1:21, Ep 1:22, Ep 1:23, Ep 2:14, Ep 3:19, Col 1:18, Col 1:28, 2Th 1:12, He 1:4, He 7:11, 1P 2:7, 1Jn 2:5
1:11 Dt 10:16, Dt 30:6, Jr 4:4, Rm 2:29, Ph 3:3, Mc 14:58, Ac 7:48, Ac 17:24, 2Co 5:1, Ep 2:11, He 9:11, He 9:24, Col 3:8-9, Rm 6:6, Ep 4:22, Lc 2:21, 2Co 5:17, Ga 2:20, Ga 4:4-5, Ep 2:10-18
Réciproques : Gn 17:10, Lv 12:3, Lv 26:41, Js 5:2, Ez 44:7, Jn 3:6, Jn 3:10, Ac 7:51, Ac 15:1, Rm 2:26, Rm 3:30, Rm 6:4, Rm 7:24, 1Co 12:13, Ga 5:16, He 8:2
1:12 Rm 6:4-5, Rm 6:3, 1Co 12:13, Ga 3:27, Ep 4:5, Tt 3:5-6, He 6:2, 1P 3:21, Col 3:1-2, Rm 6:8-11, Rm 7:4, 1Co 15:20, Ep 1:20, Ep 2:4-6, Ep 5:14, 1P 4:1-3, Lc 17:5, Jn 1:12-13, Jn 3:3-7, Ac 14:27, Ep 1:19, Ep 2:8, Ep 3:7, Ep 3:17, Ph 1:29, He 12:2, Jc 1:16-17, Ac 2:24, Rm 4:24, He 13:20-21
Réciproques : Gn 17:10, Mt 3:6, Mc 11:22, Jn 2:19, Jn 6:44, Jn 19:42, Ac 15:1, Ac 18:27, Rm 2:29, Rm 6:6, 1Co 15:4, 2Co 4:7, 2Co 5:15, Ep 2:6, Ph 1:6
1:13 Ez 37:1-10, Lc 9:60, Lc 15:24, Lc 15:32, Rm 6:13, 2Co 5:14-15, Ep 2:1, Ep 2:5, Ep 2:6, Ep 5:14, 1Tm 5:6, He 6:1, He 9:14, Jc 2:17, Jc 2:20, Jc 2:26, Ep 2:11, Ps 71:20, Ps 119:50, Jn 5:21, Jn 6:63, Rm 4:17, Rm 8:11, 1Co 15:36, 1Co 15:45, 2Co 3:6, 1Tm 6:13, Ps 32:1, Es 1:18, Es 55:7, Jr 31:34, Ac 13:38-39, 2Co 5:19, He 8:10-12, 1Jn 1:7-9, 1Jn 2:12
Réciproques : Gn 2:17, Nb 12:12, Ps 85:2, Mt 8:22, Jn 5:25, Ac 10:45, Rm 5:6, Rm 6:4, Rm 11:17, Rm 12:3, Ga 2:20, Ep 1:7, Ph 3:10, Col 1:14, Col 3:1, Col 3:7, Ap 3:1
1:14 Nb 5:23, Ne 4:5, Ps 51:1, Ps 51:9, Es 43:25, Es 44:22, Ac 3:19, Col 2:20, Est 3:12, Est 8:8, Dn 5:7-8, Lc 1:6, Ga 4:1-4, Ep 2:14-16, He 7:18, He 8:13, He 9:9-10, He 10:8-9, Es 57:14, 2Th 2:7
Réciproques : Dn 5:5, Dn 9:24, Jn 13:31, Jn 19:30, Ac 10:45, Rm 7:4, Ga 4:4, Ep 2:15, Ep 2:16, He 7:16
1:15 Gn 3:15, Ps 68:18, Es 49:24-25, Es 53:12, Mt 12:29, Lc 10:18, Lc 11:22, Jn 12:31, Jn 16:11, Ep 4:8, He 2:14, Ap 12:9, Ap 20:2-3, Ap 20:10, Col 1:16, 2Co 4:4, Ep 6:12, Lc 23:39-43, Jn 12:32, Jn 19:30, Ac 2:23-24, Ac 2:32-36
Réciproques : Ex 15:1, Jg 16:30, 2S 23:21, Ps 18:29, Ps 24:8, Ps 41:11, Ps 98:1, Es 25:11, Mc 3:27, Jn 13:31, Ac 16:18, Rm 8:38, Ep 1:21, 1Jn 3:8
1:16 Rm 14:3, Rm 14:10, Rm 14:13, 1Co 10:28-31, Ga 2:12-13, Jc 4:11, Lv 11:2-47, Lv 17:10-15, Dt 14:3-21, Ez 4:14, Mt 15:11, Ac 11:3-18, Ac 15:20, Rm 14:2, Rm 14:6, Rm 14:14-17, Rm 14:20, Rm 14:21, 1Co 8:7-13, 1Tm 4:3-5, He 9:10, He 13:9, Lv 23:1-44, Nb 28:1, Nb 29:40, Dt 16:1-17, Ne 8:9, Ne 10:31, Ps 42:4, Rm 14:5-6, Nb 10:10, Nb 28:11, Nb 28:14, 1S 20:5, 1S 20:18, 2R 4:23, 1Ch 23:31, Ne 10:33, Ps 81:3, Es 1:13, Ez 45:17, Ez 46:1-3, Am 8:5, Ga 4:10, Lv 16:31, Lv 23:3, Lv 23:24, Lv 23:32, Lv 23:39
Réciproques : Gn 9:3, Lv 11:8, Lv 11:24, 2Ch 31:3, Es 66:23, Ez 20:12, Mt 5:17, Mc 2:27, Ac 15:1, Rm 14:17, Ga 5:1, Col 2:18, Col 2:20
1:17 Jn 1:17, He 8:5, He 9:9, He 10:1, Mt 11:28-29, He 4:1-11
Réciproques : Lv 11:24, 2Ch 31:3, Ct 2:9, Es 66:23, Mt 5:17, Jn 14:6, Rm 10:4, Rm 14:3, Rm 14:5, Rm 14:17, 1Co 10:4, 2Co 3:13, Ga 3:24, Ga 4:10, He 9:23
1:18 Col 2:4, Col 2:8, Gn 3:13, Nb 25:18, Mt 24:24, Rm 16:18, 2Co 11:3, Ep 5:6, 2P 2:14, 1Jn 2:26, 1Jn 4:1-2, 2Jn 1:7-11, Ap 3:11, Ap 12:9, Ap 13:8, Ap 13:14, Col 2:16, Col 2:23, Es 57:9, Dn 11:38, Rm 1:25, 1Co 8:5-6, 1Tm 4:1, Ap 19:10, Ap 22:8-9, Dt 29:29, Jb 38:2, Ps 138:1-2, Ez 13:3, 1Tm 1:7, Col 2:8, 1Co 4:18, 1Co 8:1, 1Co 13:4, Rm 8:6-8, 1Co 3:3, 2Co 12:20, Ga 5:19-20, Jc 3:14-16, Jc 4:1-6
Réciproques : Ex 20:3, Ex 20:23, Rt 2:12, 1S 6:19, 2Ch 26:16, Ec 7:16, Es 2:9, Mt 15:9, Mt 24:4, Jn 13:8, 1Co 3:12, 1Co 4:6, Col 3:24, 2Th 2:7, 1Tm 6:4, 1Tm 6:20
1:19 Col 2:6-9, Col 1:18, Ga 1:6-9, Ga 5:2-4, 1Tm 2:4-6, Ep 4:15-16, Jb 19:9-12, Ps 139:15-16, Jn 15:4-6, Rm 11:17, Ep 5:29, Col 2:2, Jn 17:21, Ac 4:32, Rm 12:4-5, 1Co 1:10, 1Co 10:16-17, 1Co 12:12-27, Ep 4:3, Ph 1:27, Ph 2:2-5, 1P 3:8, Col 1:10, 1Co 3:6, Ep 4:16, 1Th 3:12, 1Th 4:10, 2Th 1:3, 2P 3:18
Réciproques : Ex 20:23, Ex 26:3, Ex 26:26, Ex 38:20, Nb 2:2, Ct 4:4, Ct 7:1, Ct 7:5, Lc 5:38, 1Co 6:15, 1Co 11:3, 2Co 13:5, Ga 3:16, Ep 1:22, Ep 3:6, Ep 5:30, 1Tm 4:6, Ap 22:9
1:20 Col 3:3, Rm 6:2-11, Rm 7:4-6, Ga 2:19-20, Ga 6:14, 1P 4:1-3, Col 2:8, Ep 2:15, Jn 15:19, Jn 17:14-16, 2Co 10:3, Jc 4:4, 1Jn 5:19, Col 2:14, Col 2:16, Ga 4:3, Ga 4:9-12, He 13:9
Réciproques : Ex 27:8, Lv 11:24, Mt 15:2, 1Co 8:8, Ep 2:14, Col 3:1, 1Tm 4:3, He 7:16, He 9:10, 1P 2:24
1:21 Gn 3:3, Es 52:11, 2Co 6:17, 1Tm 4:3
Réciproques : Gn 9:3, Lv 11:8, Mt 15:17, Mc 7:3, Mc 7:19, 1Tm 4:8
1:22 Mc 7:18-19, Jn 6:27, 1Co 6:13, Es 29:13, Es 29:18, Dn 11:37, Mt 15:3-9, Mc 7:7-13, Tt 1:14, Ap 17:18
Réciproques : Gn 9:3, Mt 15:17, Col 2:8, Col 2:23
1:23 Gn 3:5-6, Mt 23:27-28, 2Co 11:13-15, 1Tm 4:3, 1Tm 4:8, Col 2:8, Col 2:18, Col 2:22, Ep 5:29
Réciproques : Ec 7:16, Es 2:9, Mt 15:3, Jn 13:8, 1Co 6:13, Ga 6:12
1:1 Col 2:12-13, Col 2:20, Rm 6:4-5, Rm 6:9-11, Ga 2:19-20, Ep 1:19-20, Ep 2:5-6, Col 3:2, Ps 16:11, Ps 17:14-15, Ps 73:25-26, Pr 15:24, Mt 6:20, Mt 6:33, Lc 12:33, Rm 8:6, 2Co 4:18, Ph 3:20-21, He 11:13-16, Ps 110:1, Mt 22:44, Mt 26:64, Mc 12:36, Mc 14:62, Mc 16:19, Lc 20:42, Lc 22:69, Ac 2:34, Ac 7:55, Rm 8:34, Ep 1:20, Ep 4:10, He 1:3, He 1:13, He 8:1, He 10:12, He 12:2, 1P 3:22
Réciproques : Ct 3:6, Ct 4:8, Mt 6:21, Mt 20:21, Lc 12:34, Rm 6:7, Rm 8:5, 1Co 15:13, 2Co 5:15, 2Co 5:17, Ga 6:14, Ep 2:1, Ep 5:14, Ph 3:10, 2Tm 2:18, He 6:19, He 13:14, Jc 1:27, 1Jn 2:15
1:2 Col 3:1, 1Ch 22:19, 1Ch 29:3, Ps 62:10, Ps 91:14, Ps 119:36-37, Pr 23:5, Ec 7:14, Mt 16:23, Rm 8:4-6, Ph 1:23, 1Jn 2:15-17, Col 3:5, Ps 49:11-17, Mt 6:19, Lc 12:15, Lc 16:8-9, Lc 16:11, Lc 16:19-25, Ph 3:19, 1Jn 2:15
Réciproques : 1S 9:20, Ps 31:19, Ps 119:25, Pr 15:24, Ct 3:6, Ct 4:8, So 2:3, Jn 6:27, Col 2:12, He 9:24, He 10:34
1:3 Col 2:20, Rm 6:2, Ga 2:20, Col 3:4, Col 1:5, Jn 3:16, Jn 4:14, Jn 5:21, Jn 5:24, Jn 5:40, Jn 6:39-40, Jn 10:28-30, Jn 14:19, Rm 5:10, Rm 5:21, Rm 8:2, Rm 8:34-39, 1Co 15:45, 2Co 5:7, He 7:25, 1P 1:3-5, Col 2:3, Mt 11:25, 1Co 2:14, Ph 4:7, 1P 3:4, 1Jn 3:2, Ap 2:17
Réciproques : Lv 13:47, Dt 30:20, Dt 33:3, Js 2:6, 1S 25:29, Jb 29:4, Ps 25:14, Ps 27:5, Ps 32:7, Ps 42:8, Ps 66:9, Ps 83:3, Pr 8:35, Es 11:6, Mt 13:44, Lc 10:42, Lc 16:12, Lc 20:38, Jn 5:26, Jn 6:47, Jn 6:57, Jn 8:35, Jn 11:25, Jn 14:16, Jn 17:2, Ac 3:15, Rm 6:8, Rm 6:11, Rm 8:10, Rm 8:39, Ga 2:19, Ep 3:9, 2Tm 2:11, 1P 1:4, 1P 2:24, 1P 4:1, 1P 5:1, 1P 5:4, 1Jn 3:1, 1Jn 4:9, 1Jn 5:10, 1Jn 5:11, Ap 1:18
1:4 Jn 11:25, Jn 14:6, Jn 20:31, Ac 3:15, Ga 2:20, 2Tm 1:1, 1Jn 1:1-2, 1Jn 5:12, Ap 2:7, Ap 22:1, Ap 22:14, 1Tm 6:14, 2Tm 4:8, Tt 2:13, He 9:28, 1P 5:4, 1Jn 2:28, 1Jn 3:2, Ps 17:15, Ps 73:24, Es 25:8-9, Mt 13:43, Jn 6:39-40, Jn 14:3, Jn 17:24, 1Co 15:43, 2Co 4:17, Ph 3:21, 1Th 4:17, 2Th 1:10-12, Jud 1:24
Réciproques : Dt 30:20, Dt 33:3, 1S 25:29, Ps 66:9, Mt 13:44, Lc 9:31, Lc 10:42, Lc 16:12, Lc 20:38, Jn 1:4, Jn 5:26, Jn 6:47, Jn 6:57, Jn 10:28, Jn 14:16, Jn 14:19, Rm 5:10, Rm 6:8, Rm 8:10, Rm 8:18, Rm 8:30, Rm 8:39, 1Co 1:7, 1Co 15:45, Ph 1:21, Col 3:3, 2Tm 2:11, 2Tm 4:1, He 2:10, 1P 1:4, 1P 2:4, 1P 5:1, 1Jn 4:9, 1Jn 5:11
1:5 Rm 6:6, Rm 8:13, Ga 5:24, Ep 5:3-6, Rm 6:13, Rm 7:5, Rm 7:23, Jc 4:1, Mt 15:19, Mc 7:21-22, Rm 1:29, 1Co 5:1, 1Co 5:10, 1Co 5:11, 1Co 6:9, 1Co 6:13, 1Co 6:18, 2Co 12:21, Ga 5:19-21, Ep 5:3, 1Th 4:3, He 12:16, He 13:4, Ap 21:8, Ap 22:15, Rm 1:26, 1Th 4:5, Rm 7:7-8, 1Co 10:6-8, Ep 4:19, 1P 2:11, 1Co 6:10, Ga 5:19-21, Ep 5:3, Ep 5:5
Réciproques : Gn 34:7, Ex 20:17, Ex 37:22, Lv 11:29, Js 7:21, Jb 31:24, Ps 10:3, Ps 119:36, Es 57:17, Jr 22:17, Ez 3:21, Ez 11:18, Ez 18:28, Ez 18:31, Ez 43:9, Mt 5:29, Mt 19:22, Mc 8:34, Mc 9:43, Lc 9:23, Lc 12:15, Lc 15:15, Lc 18:23, Ac 15:20, Rm 3:10, Rm 6:19, Rm 13:13, Rm 13:14, 1Co 5:7, 1Co 6:11, 1Co 9:27, Ga 5:16, Ep 4:17, Col 3:2, Col 3:8, 2Tm 2:19, 2Tm 3:2, Tt 2:12, He 12:15, He 13:5, Jc 1:21, 1P 1:14, 2P 2:10
1:6 Rm 1:18, Ep 5:6, Ap 22:15, Es 57:4, Ez 16:45-46, Ep 2:2-3, 1P 1:14, 2P 2:14
Réciproques : Gn 12:13, Rm 4:15, Rm 8:13, Ga 5:21, He 4:11, He 13:4, Ap 10:9
1:7 Col 2:13, Rm 6:19-20, Rm 7:5, 1Co 6:11, Ep 2:2, Tt 3:3, 1P 4:3-4
Réciproques : Rm 11:30, Ep 4:22, 1P 4:2
1:8 Col 3:5, Col 3:9, Ep 4:22, He 12:1, Jc 1:21, 1P 2:1, Ps 37:8, Pr 17:14, Pr 19:19, Pr 29:22, Mt 5:22, Rm 13:13, 1Co 3:3, 2Co 12:20, Ga 5:15, Ga 5:20, Ga 5:26, Ep 4:26, Ep 4:31, Ep 4:32, 2Tm 2:23-24, Jc 1:20, Jc 3:14-16, Lv 24:11-16, Mc 7:22, 1Tm 1:13, 1Tm 1:20, Jc 2:7, Jud 1:8, Ap 16:9, Ep 4:29, Ep 5:4, Jc 3:4-6, 2P 2:7, 2P 2:18, Jud 1:8, Jud 1:13
Réciproques : Lv 19:18, Ps 109:18, Pr 4:24, Rm 13:12, Ph 2:3, Col 2:11, Jc 1:19, Jc 3:6, 1P 4:2
1:9 Lv 19:11, Es 63:8, Jr 9:3-5, So 3:13, Za 8:16, Jn 8:44, Ep 4:25, 1Tm 1:10, Tt 1:12-13, Ap 21:8, Ap 21:27, Ap 22:15, Col 3:8, Rm 6:6, Ep 4:22
Réciproques : Gn 18:15, Gn 20:2, Gn 26:7, Gn 27:24, Lv 6:2, Jg 16:7, 1S 21:2, Ps 15:2, Ps 34:13, Pr 13:5, Pr 24:28, Mt 5:37, Rm 7:22, Rm 13:12, 1Co 15:46, Ep 4:29, Col 2:11, Jc 3:6, 1P 3:4
1:10 Col 3:12, Col 3:14, Jb 29:14, Es 52:1, Es 59:17, Rm 13:12, Rm 13:14, 1Co 15:53-54, Ga 3:27, Ep 4:24, Ez 11:19, Ez 18:31, Ez 36:26, 2Co 5:17, Ga 6:15, Ep 2:10, Ep 2:15, Ep 4:24, Ap 21:5, Ps 51:10, Rm 12:2, Ep 4:23, He 6:6, Jn 17:3, 2Co 3:18, 2Co 4:6, 1Jn 2:3, 1Jn 2:5, Gn 1:26-27, Ep 2:10, Ep 4:23-24, 1P 1:14-15
Réciproques : Gn 5:1, Es 19:25, Za 3:4, Mt 22:11, Rm 6:4, Rm 6:6, Rm 7:6, 1Co 1:5, 1Co 15:46, 2Co 4:16, Ga 4:19, Ep 6:11, Ph 1:9, Tt 3:5, 1P 3:4, 2P 1:4, 2P 3:18
1:11 Ps 117:2, Es 19:23-25, Es 49:6, Es 52:10, Es 66:18-22, Jr 16:19, Os 2:23, Am 9:12, Mi 4:2, Za 2:11, Za 8:20-23, Ml 1:11, Mt 12:18-21, Ac 10:34-35, Ac 13:46-48, Ac 15:17, Ac 26:17-18, Rm 3:29, Rm 4:10-11, Rm 9:24-26, Rm 9:30-31, Rm 10:12, Rm 15:9-13, 1Co 12:13, Ga 3:28, Ep 3:6, 1Co 7:19, Ga 5:6, Ga 6:15, Ac 28:2, Ac 28:4, Rm 1:14, 1Co 14:11, 1Co 7:21-22, Ep 6:8, Col 2:10, 1Co 1:29-30, 1Co 3:21-23, Ga 3:29, Ga 6:14, Ph 3:7-9, 1Jn 5:11-12, 2Jn 1:9, Jn 6:56-57, Jn 14:23, Jn 15:5, Jn 17:23, Rm 8:10-11, Ga 2:20, Ep 1:23, Ep 3:17, 1Jn 5:20
Réciproques : Gn 7:9, Gn 12:3, Ex 12:48, Ex 12:49, Nb 15:15, Nb 19:10, Dt 29:11, Ps 115:13, Es 19:25, Ez 17:23, Ez 37:19, Ez 47:22, Jl 2:29, Mt 8:6, Mt 8:11, Mt 12:50, Mt 22:11, Mt 22:42, Mc 7:26, Jn 12:20, Jn 17:21, Jn 17:26, Ac 2:18, Ac 10:11, Ac 14:1, Ac 15:9, Ac 19:10, Rm 2:9, Rm 3:22, Rm 4:9, 1Co 7:18, 1Co 10:17, 1Co 12:6, 1Co 15:28, 2Co 5:16, Ga 3:16, Ep 1:10, Ep 2:11, Ep 2:14, Col 1:19, Col 1:27, 1Tm 6:2, Ap 13:16
1:12 Col 3:10, Ep 4:24, Es 42:1, Es 45:4, Es 65:9, Es 65:22, Mt 24:22, Mt 24:24, Mt 24:31, Mc 13:20, Mc 13:22, Mc 13:27, Lc 18:7, Rm 8:29-33, Rm 9:11, Rm 11:5-7, 2Tm 2:10, Tt 1:1, 1P 1:2, 2P 1:10, 2Jn 1:13, Ap 17:14, Rm 8:29, Ep 1:4, 1Th 1:3-6, 2Th 2:13-14, Jr 31:3, Ez 16:8, Rm 1:7, Ep 2:4-5, 2Tm 1:9, Tt 3:4-6, 1Jn 4:19, Es 63:15, Jr 31:20, Lc 1:78, Ph 1:8, Ph 2:1, 1Jn 3:17, Rm 12:9-10, Ga 5:6, Ga 5:22, Ga 5:23, Ep 4:2, Ep 4:32, Ph 2:2-4, 1Th 5:15, Jc 3:17-18, 1P 3:8-11, 2P 1:5-8, 1Jn 3:14-20
Réciproques : Gn 43:30, Gn 45:24, Gn 50:17, Lv 20:7, Ps 25:6, Ps 26:3, Ps 108:6, Ps 109:18, Ps 112:4, Pr 19:11, Es 4:3, Jr 43:12, Mi 6:8, Mt 5:5, Mt 5:7, Mc 9:50, Lc 17:4, Jn 13:34, Rm 14:19, 1Co 13:4, 2Co 6:6, 2Co 7:15, Ep 5:1, 1Th 1:4, 1Th 5:14, 1Tm 6:2, Tt 3:2, He 3:1, Jc 3:13, 1P 3:4, 1P 5:5
1:13 Rm 15:1-2, 2Co 6:6, Ga 6:2, Ep 4:2, Ep 4:32, Mt 5:44, Mt 6:12, Mt 6:14, Mt 6:15, Mt 18:21-35, Mc 11:25, Lc 6:35-37, Lc 11:4, Lc 17:3-4, Lc 23:34, Jc 2:13, Mt 18:15-17, 1Co 6:7-8, Lc 5:20-24, Lc 7:48-50, 2Co 2:10, Ep 4:32, Ep 5:2, 1P 2:21
Réciproques : Gn 45:24, Gn 50:17, Ps 26:3, Ps 112:4, Pr 19:11, Mt 5:9, Mt 9:6, Mt 18:22, Mt 18:33, Mc 2:5, Lc 6:37, Lc 7:42, Jn 13:34, 2Co 2:7, Col 1:14, 1Th 5:14, 2Tm 2:24, Tt 3:2, 1Jn 4:11
1:14 Col 2:2, Jn 13:34, Jn 15:12, Rm 13:8, 1Co 13:1-13, Ep 5:2, 1Th 4:9, 1Tm 1:5, 1P 4:8, 2P 1:7, 1Jn 3:23, 1Jn 4:21, Ep 1:4, Ep 4:3, 1Jn 4:7-12
Réciproques : Ct 1:7, Jr 43:12, Jn 17:23, Rm 12:18, 1Co 13:13, Col 3:10, Ap 2:19
1:15 Ps 29:11, Es 26:3, Es 27:5, Es 57:15, Es 57:19, Jn 14:27, Jn 16:33, Rm 5:1, Rm 14:17, Rm 15:13, 2Co 5:19-21, Ep 2:12-18, Ep 5:1, Ph 4:7, 1Co 7:15, Ep 2:16-17, Ep 4:4, Ep 4:16, Col 3:17, Col 1:12, Col 2:7, Ps 100:4, Ps 107:22, Ps 116:17, Jon 2:9, Lc 17:16-18, Rm 1:21, 2Co 4:15, 2Co 9:11, Ep 5:20, Ph 4:6, 1Th 5:18, 1Tm 2:1, He 13:15, Ap 7:12
Réciproques : Ac 16:25, Rm 1:7, Rm 12:18, 1Co 1:14, 1Co 10:17, 1Co 12:12, Ep 1:18, Ep 1:23, Ep 5:4, Col 4:2, 1Th 5:13, 1Tm 6:12, Jc 1:19, 1P 3:11
1:16 Jn 5:39-40, 2Tm 3:15, He 4:12-13, 1P 1:11-12, Ap 19:10, Dt 6:6-9, Dt 11:18-20, Jb 23:12, Ps 119:11, Jr 15:16, Lc 2:51, Jn 15:7, 1Jn 2:14, 1Jn 2:24, 1Jn 2:27, 2Jn 1:2, 1Tm 6:17, Tt 3:6, Col 1:9, 1R 3:9-12, 1R 3:28, Pr 2:6-7, Pr 14:8, Pr 18:1, Es 10:2, Ep 1:17, Ep 5:17, Jc 1:5, Jc 3:17, Col 1:28, Rm 15:14, 1Th 4:18, 1Th 5:11-12, 2Th 3:15, He 12:12-15, Mt 26:30, 1Co 14:26, Ep 5:19, Jc 5:13, 1Ch 25:7, Ne 12:46, Ps 32:7, Ps 119:54, Ct 1:1, Es 5:1, Es 26:1, Es 30:29, Ap 5:9, Ap 14:3, Ap 15:3, Col 4:6, Ps 28:7, Ps 30:11-12, Ps 47:6-7, Ps 63:4-6, Ps 71:23, Ps 103:1-2, Ps 138:1, 1Co 14:15, Col 3:23
Réciproques : Js 1:8, 2S 23:1, 1Ch 16:9, 1Ch 25:6, Ps 19:7, Ps 33:3, Ps 81:2, Ps 95:1, Ps 100:4, Ps 119:24, Ps 119:98, Pr 2:10, Pr 16:23, Pr 18:4, Ec 2:26, Ct 2:12, Ct 4:3, Ct 7:9, Es 35:6, Ez 3:3, Ez 40:44, Mt 12:35, Mt 13:44, Mt 13:52, Mc 14:26, Lc 6:45, Lc 11:36, Jn 5:38, Jn 17:6, Ac 8:28, Ac 18:24, Rm 16:19, 1Co 1:30, 1Co 2:13, 2Co 4:15, 2Co 6:10, Ep 4:29, Ep 6:1, Ph 4:19, Col 1:5, Col 2:3, Col 4:5, 1Tm 4:6, He 5:12, He 10:24, He 13:15, 2P 1:8, 1Jn 1:10, 2Jn 1:9
1:17 Col 3:23, 2Ch 31:20-21, Pr 3:6, Rm 14:6-8, 1Co 10:31, 2Th 2:17, 1Jn 3:18, Mi 4:5, Mt 28:19, Ac 4:30, Ac 19:17, Ph 1:11, 1Th 4:1-2, Col 1:12, Col 2:7, Rm 1:8, Ep 5:20, 1Th 5:18, He 13:15, 1P 2:5, 1P 2:9, 1P 4:11, Ep 1:17, Ph 2:11, 1Th 1:1, He 1:5, 1Jn 2:23
Réciproques : 1R 18:32, Ps 34:1, Ps 86:11, Ps 100:4, Ec 2:26, Ct 4:3, Ct 7:9, Ct 7:13, Ez 45:17, Dn 6:10, Za 7:6, Za 10:12, Za 14:20, Mt 14:19, Mt 26:30, Mc 6:41, Mc 8:6, Jn 2:2, Jn 14:13, Rm 6:11, Rm 7:25, Rm 15:18, Rm 16:22, 1Co 1:14, 1Co 5:4, 2Co 4:15, 2Co 5:15, 2Co 8:16, Ep 4:29, Ep 6:1, Ep 6:5, Ph 4:6, Col 2:6, Col 3:15, Col 4:2, 2Th 3:6, 1Tm 4:3, He 6:10, He 13:21, Jc 1:22, Jc 2:12, Jc 5:13, 3Jn 1:5, Ap 7:12
1:18 Gn 3:16, Est 1:20, 1Co 11:3, 1Co 14:34, Ep 5:22-24, Ep 5:33, 1Tm 2:12, Tt 2:4-5, 1P 3:1-6, Ac 5:29, Ep 5:3, Ep 6:1
Réciproques : Rt 1:8, 1Tm 2:11
1:19 Gn 2:23-24, Gn 24:67, Pr 5:18-19, Ec 9:9, Ml 2:14-16, Lc 14:26, Ep 5:25, Ep 5:28, Ep 5:29, Ep 5:33, 1P 3:7, Col 3:21, Rm 3:14, Ep 4:31, Jc 3:14
Réciproques : 1Co 7:33
1:20 Gn 28:7, Ex 20:12, Lv 19:3, Dt 21:18-21, Dt 27:16, Pr 6:20, Pr 20:20, Pr 30:11, Pr 30:17, Ez 22:7, Ml 1:6, Mt 15:4-6, Mt 19:19, Ep 6:1-3, Col 3:22, Ep 5:24, Tt 2:9, Col 1:10, Ph 4:18, He 13:21
Réciproques : Dt 5:16, Pr 16:7, Jr 35:8, Lc 18:20, Rm 8:8
1:21 Ps 103:13, Pr 3:12, Pr 4:1-4, Ep 6:4, 1Th 2:11, He 12:5-11
Réciproques : Col 3:19
1:22 Col 3:20, Ps 123:2, Ml 1:6, Mt 8:9, Lc 6:46, Lc 7:8, Ep 6:5-7, 1Tm 6:1-2, Tt 2:9-10, Phm 1:16, 1P 2:18-19, Ga 1:10, 1Th 2:4, Mt 6:22, Ac 2:46, Ep 6:5, Gn 42:18, Ne 5:9, Ne 5:15, Ec 5:7, Ec 8:12, Ec 12:13, 2Co 7:1
Réciproques : Gn 30:29, Gn 31:6, 2Ch 30:8, Ps 86:11, Ps 116:6, Ps 119:10, Pr 27:18, Za 14:20, Mt 6:18, Lc 7:2, Lc 11:34, Rm 12:8, Rm 12:11, 1Co 7:22, Ep 5:22, Ep 5:24, Ep 6:6, 1Th 4:11, 1P 3:2
1:23 Col 3:17, 2Ch 31:21, Ps 47:6-7, Ps 103:1, Ps 119:10, Ps 119:34, Ps 119:145, Ec 9:10, Jr 3:10, 1P 1:22, Za 7:5-7, Mt 6:16, Rm 14:6, Rm 14:8, Ep 5:22, Ep 6:6-7, 1P 2:13, 1P 2:15
Réciproques : Nb 14:24, 2S 6:14, 1Ch 29:2, Ps 86:11, Pr 3:6, 1Co 7:24, 1Co 10:31, 2Co 5:15, Ep 6:1, Col 3:16
1:24 Col 2:18, Gn 15:1, Rt 2:12, Pr 11:18, Mt 5:12, Mt 5:46, Mt 6:1-2, Mt 6:5, Mt 6:16, Mt 10:41, Lc 6:35, Lc 14:14, Rm 2:6-7, Rm 4:4-5, 1Co 3:8, 1Co 9:17-18, Ep 6:8, He 9:15, He 10:35, He 11:6, Jn 12:26, Rm 1:1, Rm 14:18, 1Co 7:22, Ga 1:10, Ep 6:6, 2P 1:1, Jud 1:1
Réciproques : Rt 1:8, 2Ch 15:7, Mc 13:34, Ac 20:19, Ac 20:32, Rm 16:18, 1Co 7:24, 2Co 5:10, Ep 1:11, Ep 6:1, He 10:36, 1P 2:16
1:25 1Co 6:7-8, 1Th 4:6, Phm 1:18, 2Co 5:10, He 2:2, Col 4:1, Lv 19:15, Dt 1:17, Dt 10:17, 2S 14:14, 2Ch 19:7, Jb 34:19, Jb 37:24, Lc 20:21, Ac 10:34, Rm 2:11, Ep 6:9, 1P 1:17, Jud 1:16
Réciproques : Ex 30:15, Ps 62:12
1:1 Lv 19:13, Lv 25:39-43, Dt 15:12-15, Dt 24:14-15, Ne 5:5-13, Jb 24:11-12, Jb 31:13-15, Es 58:3, Es 58:5-9, Jr 34:9-17, Ml 3:5, Jc 2:13, Jc 5:4, Ec 5:8, Mt 23:8-9, Mt 24:48-51, Lc 16:1-13, Lc 19:15, Ep 6:8, Ep 6:9-20, Ap 17:14, Ap 19:16
Réciproques : Ex 21:26, Lv 25:43, Dt 15:13, Mt 8:6, Mt 20:4, Mc 13:34, Lc 7:2, Rm 6:4, Rm 12:11, Col 3:25, Col 4:12, 1Tm 6:2
1:2 Col 4:12, Col 1:9, 1S 12:23, Jb 15:4, Jb 27:8-10, Ps 55:16-17, Ps 109:4, Lc 18:1, Rm 12:12, Ep 6:18, Ph 4:6, 1Th 5:17-18, Mt 26:41, Mc 13:33, Lc 21:36, 1P 4:7, Col 2:7, Col 3:15, Col 3:17
Réciproques : Ex 17:12, 1S 1:12, Ps 116:2, Dn 6:20, Mt 6:5, Mt 20:31, Lc 6:12, Ac 2:42, Ac 10:2, 1Co 16:13, 1Th 5:6
1:3 Rm 15:30-32, Ep 6:19, Ph 1:19, 1Th 5:25, Phm 1:22, He 13:18-19, 1Co 16:9, 2Co 2:12, 2Th 3:1-2, Ap 3:7-8, Col 1:26, Col 2:2-3, Mt 13:11, 1Co 4:1, Ep 6:19, Ep 3:1, Ep 4:1, Ep 6:20, Ph 1:7, Ph 1:13, Ph 1:14, 2Tm 1:16, 2Tm 2:9
Réciproques : Es 57:19, Ez 29:21, Mt 6:5, Lc 21:15, Jn 10:3, Ac 10:27, Ac 14:27, Ac 28:31, 1Co 1:5, 2Co 1:11, Ep 3:4
1:4 Mt 10:26-27, Ac 4:29, 2Co 3:12, 2Co 4:1-4, Col 4:6, Ac 5:29, 1Co 2:4-5, 2Co 2:14-17, Ep 6:20
Réciproques : Pr 23:16, Es 57:19, Ez 29:21, Lc 21:15, Ac 28:31, 1Co 1:5, Ph 1:14
1:5 Col 3:16, Ps 90:12, Mt 10:16, Rm 16:19, 1Co 14:19-25, Ep 5:15-17, Jc 1:5, Jc 3:13, Jc 3:17, 1Co 5:12-13, 1Th 4:12, 1Tm 3:7, 1P 3:1, Ep 5:16
Réciproques : Gn 5:22, Gn 13:7, Gn 23:13, Gn 23:17, Gn 29:13, Gn 47:16, Dt 2:4, 1S 18:5, 1S 18:15, Ps 39:1, Ps 112:5, Pr 31:26, Ec 10:10, Dn 2:8, Mc 4:11, Jn 9:4, Ac 17:21, Rm 12:17, Ga 6:10, Ep 5:17, Ph 4:8, Col 1:9, Col 1:10
1:6 Col 3:16, Dt 6:6-7, Dt 11:19, 1Ch 16:24, Ps 37:30-31, Ps 40:9-10, Ps 45:2, Ps 66:16, Ps 71:15-18, Ps 71:23, Ps 71:24, Ps 78:3-4, Ps 105:2, Ps 119:13, Ps 119:46, Pr 10:21, Pr 15:4, Pr 15:7, Pr 16:21-24, Pr 22:17-18, Pr 25:11-12, Ec 10:12, Ml 3:16-18, Mt 12:34-35, Lc 4:22, Ep 4:29, Lv 2:13, 2R 2:20-22, Mt 5:13, Mc 9:50, Pr 26:4-5, Lc 20:20-40, 1P 3:15
Réciproques : Jb 4:3, Jb 6:6, Jb 15:3, Ps 119:172, Pr 18:4, Pr 18:21, Ct 4:3, Ct 7:9, Ez 43:24, Mt 5:37, Mt 21:24, Mt 22:22, Mc 12:34, Lc 6:45, Lc 14:34, Lc 20:3, Jn 8:7, Col 4:4, Jc 1:26, 1P 4:11
1:7 Ep 6:21-23, Ac 20:4, 2Tm 4:12, Tt 3:12, Col 4:9, Col 4:12, Ep 6:21, Ph 2:25, 1Co 4:1-4
Réciproques : Ac 15:25, 1Co 4:2, Ep 6:22, Ph 1:14, Col 4:11, 1Tm 4:6, 1P 5:12
1:8 1Co 4:17, 2Co 12:18, Ep 6:22, Ph 2:28, 1Th 3:5, Col 2:2, Es 40:1, Es 61:2-3, 2Co 1:4, 2Co 2:7, 1Th 2:11, 1Th 3:2, 1Th 4:18, 1Th 5:11, 1Th 5:14, 2Th 2:17
Réciproques : 1Co 14:3, 1Co 16:18, Ph 2:19
1:9 Col 4:7, Phm 1:10-19
Réciproques : Ac 15:25, 1Co 4:17, Ep 6:21, Ph 2:19, 1Th 3:2, 1P 5:12
1:10 Ac 19:29, Ac 20:4, Ac 27:2, Phm 1:24, Rm 16:21-23, Ac 12:12, Ac 13:5, Ac 13:13, Ac 15:37-39, 2Tm 4:11, 1P 5:13, Rm 16:2, 2Jn 1:8-9
Réciproques : Ac 15:4, Ac 18:27, Rm 16:7, 2Co 7:2, Ga 2:1, Ph 2:29, Ph 4:21, Phm 1:23
1:11 Ac 10:45, Ac 11:2, Rm 4:12, Ga 2:7-8, Ep 2:11, Tt 1:10, Col 4:7, 1Co 3:5-9, 2Co 6:1, Ph 4:3, 1Th 3:2, Phm 1:1, Phm 1:24, 2Co 7:6-7, 1Th 3:7
Réciproques : Mt 9:37, Ac 18:7, Ph 2:20, Ph 2:25, 2Tm 1:14, 3Jn 1:8
1:12 Col 1:7, Phm 1:23, Jn 12:26, Ga 1:10, Jc 1:1, 2P 1:1, Col 4:2, Lc 22:44, Ga 4:19, He 5:7, Jc 5:16, Col 2:1-23, Col 4:1, Rm 15:30, Col 1:9, Col 1:22, Col 1:28, Mt 5:48, 1Co 2:6, 1Co 14:20, 2Co 13:11, Ph 3:12-15, 1Th 5:23, He 5:14, He 6:1, Jud 1:24, Rm 15:14
Réciproques : Gn 32:24, Jb 36:4, Mt 7:21, Lc 10:2, Lc 11:8, Lc 18:1, Ac 6:4, Rm 6:22, Rm 12:2, Rm 12:11, Rm 12:12, Rm 16:12, 1Co 7:22, 1Co 16:13, 2Co 13:9, Ep 4:1, Ep 6:6, Ep 6:13, Ph 3:15, Ph 4:1, Col 1:29, Col 4:7, 1Th 2:8, 1Th 3:2, 1Th 3:10, 1Th 4:3, He 10:36, He 13:21, Jc 1:4, Jc 3:2, 1P 4:2, 1Jn 2:17
1:13 Rm 10:2, 2Co 8:3, Col 4:15-16, Col 2:1, Ap 1:11, Ap 3:14-18
Réciproques : Rm 12:11, Ga 4:15
1:14 2Tm 4:11, Phm 1:24, 2Tm 4:10, Phm 1:24
Réciproques : 2Ch 16:12
1:15 Col 4:13, Rm 16:5, 1Co 16:9, Phm 1:2
Réciproques : 1Co 16:19, Col 2:1, 2Tm 4:10, Ap 1:11
1:16 1Th 5:27
Réciproques : Ex 24:7, Jr 51:61, Col 2:1, Col 4:13, Ap 1:11, Ap 3:14
1:17 Phm 1:2, Lv 10:3, Nb 18:5, 2Ch 29:11, Ez 44:23-24, Ac 20:28, 1Tm 4:16, 1Tm 6:11-14, 1Tm 6:20, 2Tm 4:1-5, Ac 1:17, Ac 14:23, 1Co 4:1-2, Ep 4:11, 1Tm 4:6, 1Tm 4:14, 2Tm 1:6, 2Tm 2:2, 2Tm 4:5
Réciproques : Ex 36:2, Lv 21:24, Nb 3:25, Nb 27:19, Nb 31:30, Mt 25:17, Ac 6:4, Ac 13:2, Ac 14:26, Rm 12:7, 1Co 3:10, 1Co 9:16, Ep 4:12, 1Tm 6:14
1:18 1Co 16:21, 2Th 3:17, 2Tm 1:8, He 13:3, Rm 16:20, Rm 16:24, 2Co 13:14, 1Tm 6:21, 2Tm 4:22, He 13:25
Réciproques : Ac 28:20, Ep 3:1, Ep 6:24, Ph 1:7, 1Th 2:18, 1Th 3:6, 2Tm 2:9

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Colossiens 1
  • 1.1 Paul, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, et Timothée notre frère ;
    Comparer, entre autres passages, Galates 1.1, note.
    Comparer 1Corinthiens 1.1, note. C'est peut-être Timothée qui écrivit cette lettre sous la dictée de l'apôtre. (Colossiens 4.18)
  • 1.2 aux saints et fidèles frères en Christ, qui sont à Colosses. Que la grâce et la paix vous soient données de la part de Dieu, notre Père. Comparer Romains 1.7, note.
    - Au lieu de Colosses, plusieurs manuscrits lisent Colasses, et pour titre de notre épître : aux Colassiens. On trouve quelquefois ce nom ainsi écrit dans les auteurs profanes.
    - Le texte reçu ajoute, à la fin du verset, avec quelques anciens manuscrits : "et du Seigneur Jésus-Christ."
  • 1.3 Nous rendons grâce au Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, priant toujours pour vous, Pour cette expression Dieu et Père de notre Seigneur, voir Ephésiens 1.3, note.
    - Ces mots toujours pour vous, se rapportent à la fois aux actions de grâces et aux prières de Paul.
    Sur cette vive reconnaissance au sujet de ses frères, voir Romains 1.8 ; 1Corinthiens 1.4 ; Philippiens 1.3 ; 1Thessaloniciens 1.2 ; 2Thessaloniciens 1.3 ; et sur ses constantes prières : Colossiens 1.3 ; Romains 1.10 ; Ephésiens 1.16 ; Philippiens 1.4-9 ; 1Thessaloniciens 1.2.
  • 1.5 à cause de l'espérance qui vous est réservée dans les cieux, et dont vous avez déjà eu connaissance par la parole de la vérité, qui est l'Evangile ; Grec : "par la parole de la vérité de l'Evangile," c'est-à-dire, vérité qui est l'Evangile.
    Le sujet des actions de grâces de Paul, ce sont les vertus fondamentales de toute vie chrétienne : la foi et l'amour, qu'il est heureux de retrouver dans les membres de l'Eglise de Colosses.
    Jésus-Christ, le Sauveur, est l'objet de la foi ; il l'est sans doute aussi de l'amour ; mais ici, comme dans Ephésiens 1.15, l'apôtre désigne les saints (comparez 1Corinthiens 1.2) comme l'objet de cet amour, parce que l'affection toute nouvelle que la foi inspire aux croyants pour leurs frères est le témoignage le plus sûr, le signe distinctif d'une vraie conversion. (Jean 13.35) Il ajoute : (verset 5) à cause de l'espérance qui vous est réservée dans les cieux ; l'espérance est mise ici pour l'objet espéré, le salut, la vie éternelle, (Romains 8.24) dont la pleine possession ne nous sera accordée que dans les cieux.
    Jouir de la présence immédiate de Dieu et du Sauveur, le voir tel qu'il est, lui être semblable, telle est l'attente de l'enfant de Dieu ; (1Jean 3.1-4) il vit sur la terre dans la foi, dans la charité, à cause de cette espérance qui est son but suprême.
    - Cette espérance, l'homme n'en a connaissance que par la parole de la vérité, et spécialement, il n'en a la certitude que par l'Evangile, par la bonne nouvelle du pardon, du salut. (verset 5)
  • 1.6 lequel est parvenu jusqu'à vous, de même aussi que dans tout le monde ; et il porte des fruits et augmente, comme aussi parmi vous, depuis le jour où vous avez entendu et connu la grâce de Dieu en vérité ; Si l'on prend cette expression à la lettre, il faut y voir une hyperbole.
    "Mais l'apôtre veut surtout ici désigner l'Evangile comme un trésor appartenant à l'humanité tout entière, et qui, par conséquent, devait parvenir aussi aux Colossiens. Il est parvenu jusqu'à vous, aussi bien qu'au monde entier, selon sa destination. La raison pour laquelle saint Paul fait ressortir ici l'universalité du salut et y revient encore à la fin de ce chapitre, (versets 23-27) déclarant qu'il avertit tout homme et enseigne tout homme, c'est qu'il veut dès l'abord faire opposition au particularisme des faux docteurs judaïsants, qui prétendaient borner au peuple juif les bienfaits de l'Evangile. Il ne faut donc pas voir dans ces mots une hyperbole, car l'apôtre, en les écrivant, savait fort bien que l'Evangile n'était point encore, de fait, universellement répandu ; mais il savait aussi que cet Evangile avait dès ses commencements la destination et la puissance de remplir et de dominer le monde ; (comparez Matthieu 24.14) et c'est dans cette assurance que Paul exprime prophétiquement cette destination comme déjà réalisée." Olshausen.
    Les fruits que porte l'Evangile (Grec : "il fructifie"), ce sont les caractères de la vie chrétienne, la charité, (verset 4) les bonnes œuvres. (verset 10) De plus, l'Evangile augmente, grandit (le texte reçu omet à tort ce mot), soit extérieurement par sa propagation dans le monde, soit dans les âmes qu'il sanctifie. Ce progrès, signe de toute vie, Paul a le bonheur de le trouver dans les Colossiens depuis le jour où ils ont connu la grâce de Dieu en vérité. (verset 5, note.)
    L'apôtre emploie un verbe qui désigne une connaissance exacte et il accentue cette nuance en ajoutant en vérité : "vous l'avez connue telle qu'elle est réellement." D'autres traduisent : "vous l'avez vraiment, sincèrement connue." Le premier sens s'accorde mieux avec la préoccupation de l'apôtre de combattre les faux docteurs. (verset 16 suivants ; Colossiens 2.8 suivants)
  • 1.8 qui aussi nous a fait connaître la charité dont vous êtes animés par l'Esprit. Grec : "Votre charité dans l'Esprit."
    La charité (verset 4) est ici attribuée à l'Esprit, (Romains 5.5 ; Galates 5.22) parce que, bien différente des affections naturelles, elle est un fruit de la vie nouvelle que l'Esprit de Dieu produit en ceux qu'il a régénérés.
    - Epaphras est désigné par l'apôtre comme le fondateur, ou du moins comme le principal évangéliste de l'Eglise de Colosses. Il était de cette ville. (Colossiens 4.12)
    C'est par lui que Paul avait été instruit de l'état actuel des Eglises d'Asie. (Voy. l'Introduction) Il était encore auprès de Paul quand celuici écrivait notre lettre. Le beau témoignage que l'apôtre lui donne ici et Colossiens 4.12,13, devait le rendre plus cher encore aux chrétiens de Colosses.
  • 1.9 C'est pour cela que, nous aussi, depuis le jour où nous en avons ouï parler, nous ne cessons de prier pour vous, et de demander que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sagesse et intelligence spirituelle ; C'est-à-dire parce qu'il a appris des choses si réjouissantes sur leur état spirituel : (versets 4,8,9) il se sent d'autant plus encouragé à prier pour eux et à demander plus encore, jusqu'à leur entière perfection. Il va exprimer l'objet précis de ses prières.
    Etre rempli, dans la langue originale, signifie aussi être accompli, parfait et l'on peut traduire aussi : "que vous soyez rendus parfaits quant à la connaissance." L'apôtre demande à Dieu tout ce qui pourrait manquer à ses lecteurs pour la pleine connaissance de la volonté de Dieu, et il faut entendre sous cette dernière expression, soit le conseil de Dieu pour leur rédemption par Jésus-Christ, (Ephésiens 1.8-10) soit, en général, ses desseins à leur égard, auxquels ils devaient se conformer par une obéissance filiale de chaque jour. Au reste, ce mot être rempli montre assez qu'il s'agit moins d'une connaissance purement intellectuelle que d'un sentiment vivant de la volonté de Dieu, produit dans le chrétien par le Saint-Esprit. (Voir la note suivants et comparer : Colossiens 4 ; 12 ; Romains 12.2 ; Ephésiens 5.17 ; 1Thessaloniciens 4.3)
    Telles sont les deux grâces nécessaires que Paul demande pour ses lecteurs, afin qu'ils connaissent pleinement la volonté de Dieu. En les qualifiant de spirituelles, il montre qu'il les considère comme un fruit de l'Esprit de Dieu dans les âmes.
    La sagesse, dans le sens du mot original, est surtout le discernement de la vérité envisagée en elle-même ; l'intelligence est plus spécialement, dans la vie pratique, le discernement de ce qui est moralement bien ou mal. (verset 10 : comparez Ephésiens 1.8, note ; Philippiens 1.9,10, note.)
  • 1.10 afin que vous marchiez d'une manière digne du Seigneur, pour lui plaire en toutes choses, portant du fruit en toute bonne œuvre et croissant dans la connaissance de Dieu ; D'autres traduisent : "croissant par la connaissance de Dieu," celleci étant le moyen des progrès spirituels. Cette traduction est conforme à une variante très appuyée et évite une répétition de la pensée de verset 9.
    - Tout ce que l'apôtre demande à Dieu : connaissance, sagesse, intelligence, se résume en cette vie chrétienne, pratique, sainte, agréable à Dieu, progressante, pleine de bons fruits.
    Dans aucun sens l'Evangile n'est un système ; "les paroles que je vous dis sont esprit et vie."
  • 1.11 étant fortifiés en toute force par sa puissance glorieuse, pour être remplis en tout de patience et de douceur, avec joie. Grec : "Fortifiés en toute force selon la puissance de sa gloire, pour toute patience et toute longanimité, avec joie." Le sentiment toujours présent dans le cœur du fidèle, qu'il peut tout attendre de Dieu, et que la puissance glorieuse de Dieu accomplira finalement tout en lui, lui donne un courage invincible, une longue patience dans l'épreuve, et le rempli de joie, même au sein des douleurs.
  • 1.12 Rendant grâces au Père, qui nous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, 12 à 23 La rédemption ; divinité du rédempteur ; la réconciliation en lui.
    Les grâces précieuses que l'apôtre vient de demander à Dieu pour ses frères, comme les immenses bienfaits qu'il va rappeler, (versets 12-14) doivent embraser le cœur d'une vive reconnaissance pour ce Père dont le nom seul rappelle au chrétien tout ce qu'il trouve en lui.
    Rendre de pauvres pécheurs capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, c'est là l'œuvre du Dieu tout-puissant. Les termes de ce verset sont évidemment empruntés à l'A.T., qui nous représente Canaan comme l'héritage du peuple de Dieu. (Nombres 26.53-56 ; Josué 14.2 ; Psaumes 105.11 ; Hébreux 4.6-11 ; 1Pierre 1.4)
    C'est un héritage dans lequel chacun des saints a sa part. Mais cet héritage est dans la lumière, c'est-à-dire en Dieu, qui est lui-même appelé lumière, parce que la lumière est l'image de la parfaite pureté et sainteté, (Jean 1.5-7) à 1'exclusion de toutes ténèbres, de toute souillure. (Comparer Actes 20.32 ; 26.18 ; Ephésiens 5.5)
  • 1.13 qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres, et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour ; Voir sur cette puissance des ténèbres, et sur son chef en qui elle se personnifie, Ephésiens 2.2, note. Contraste absolu avec "l'héritage des saints dans la lumière."
    Ce royaume, qui est la lumière, est en opposition directe avec "la puissance des ténèbres." Les chrétiens vraiment régénérés sont transportés dans ce royaume au Fils de Dieu par leur régénération même ; ce règne est dès ici-bas au dedans d'eux, (Luc 17.21) et ils le posséderont tout entier dans la gloire. Jusque-là, ils ont toujours à combattre contre la puissance des ténèbres, aussi longtemps qu'ils habitent ce monde qui en est le théâtre.
    - Le Fils de son amour est une expression qui ne se trouve qu'ici dans les écrits du Nouveau Testament. Ce terme revient à celui de "Fils unique" dans saint Jean. (Jean 1.18) Christ est Fils de l'amour du Père, en tant qu'il est engendré de son essence même et qu'il est l'objet de sa dilection ineffable et éternelle. Il fut encore, comme tel, la manifestation de l'amour de Dieu dans ce monde, d'un amour qui le porta à se donner lui-même pour la rédemption des pécheurs. Paul indique évidemment cette liaison d'idées au verset suivant.
    - Telle est l'interprétation d'Augustin reprise par Olshausen. La plupart des commentateurs anciens et modernes, se fondant sur le passage parallèle Ephésiens 1.6, où Paul écrit simplement "son bien-aimé," considèrent cette expression Fils de son amour comme synonyme de "Fils bien-aimé ;" celui qui est l'objet par excellence de l'amour divin. Quoi qu'il en soit, ce mot profond signifie aussi que ceux qui ont part au royaume du Fils sont avec lui les objets de l'amour du Père.
  • 1.14 en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés ; Comparer Ephésiens 1.7 où se trouvent les mêmes paroles, et d'où ont été transférés ici les mots par son sang, que les meilleures autorités retranchent.
    - "Avoir la rédemption en lui ne signifie pas seulement qu'elle fut accomplie par lui ; nous l'avons permanente en lui jusqu'à la fin des siècles ; comme Médiateur, il est la source toujours jaillissante de la délivrance et de la vie, et celui-là seul qui est en lui y a véritablement part." Olshausen.
    - Le mot rédemption signifie rachat par un prix payé (Matthieu 20.28) et son application personnelle à une âme est avant tout le pardon ou la rémission des péchés. C'est ainsi que Paul explique versets 12,13.
  • 1.15 lui qui est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute créature ; Dans les versets qui précèdent, l'apôtre avait commencé à développer les sujets qu'il traite aussi dans l'épître aux Ephésiens, savoir l'œuvre de la rédemption et son application aux païens. Il y revient bientôt après. (verset 20 et suivants)
    Mais ici il insère quelques paroles de la plus haute importance sur la divinité du Sauveur, sans doute pour réfuter les idées erronées que les faux docteurs s'efforçaient de répandre parmi les chrétiens de Colosses et qui tendaient à substituer au seul Médiateur une série d'êtres intermédiaires auxquels Christ était subordonné. (Voir l'Introduction.)
    La position unique de Jésus-Christ, son unité d'essence avec Dieu son Père, fut en tout temps et sera toujours la pierre d'achoppement de la sagesse de ce monde. Aussi notre passage lui-même (versets 15-17) a-t-il subi les interprétations les plus diverses, selon que les exégètes admettaient ou non l'ensemble des enseignements de la révélation.
    - Il faut remarquer d'abord que l'apôtre envisage ici Jésus-Christ dans ses rapports :
    1° avec Dieu ; (verset 15)
    2° avec le monde ; (versets 16,17)
    3° avec l'Eglise. (verset 18 et suivants)
    Ensuite, qu'il est oiseux de discuter, avec les exégètes, la question de savoir si Paul parle du Christ historique, pris dans son apparition sur la terre, ou du Christ glorifié, ou du Christ Parole éternelle, envisagé dans sa préexistence.
    Un simple regard sur les versets versets 14,17,18 prouve que tous ces aspects s'unissent dans la pensée de l'apôtre qui dit et répète : Il est, il est toujours, partout, ce qu'il est en lui-même. Ainsi il est l'image du Dieu invisible, parce qu'il est la manifestation réelle, accessible du Dieu qui, hors de lui, ne saurait être ni connu ni contemplé ; car il est évident qu'il ne faut pas prendre dans un sens physique ces termes visible ou invisible, se rapportant à Dieu.
    La pensée de l'apôtre trouve son commentaire seul vrai dans les paroles du Sauveur lui-même : Matthieu 11.27 ; Jean 8.19 ; 14.9 ; comparez Jean 1.18 ; 1Jean 4.12 ; Hébreux 1.3. Toute l'Ecriture proclame cette vérité : Dieu est invisible, inaccessible à l'homme, (1Timothée 1.17 ; 6.16) et il s'est manifesté en son Fils bien-aimé.
    6 Quant à cet attribut premier-né de toute créature ou de toute création (le mot grec a les deux sens), il est compris par les uns dans le sens de la dignité suprême de Christ au-dessus de tout ce qui est créé, et ce sens répondrait parfaitement aux derniers mots du verset 18 (comparez aussi ce même terme, appliqué à Christ dans son rapport avec ses rachetés, Romains 8.29) ; par les autres dans le sens de sa préexistence avant toute création.
    Ainsi l'ont expliqué les Pères de l'Eglise, et cette interprétation trouve aussi un garant dans notre passage : (verset 17) "Il est avant toutes choses." L'ensemble de notre passage doit faire préférer cette interprétation.
    L'expression premier-né désigne en tout cas Jésus-Christ comme le Fils engendré de Dieu, et le distingue nettement de la création elle-même. On comprend, toutefois, que les ariens, les sociniens, et tous les adversaires de la divinité de Christ, aient cru pouvoir s'appuyer de ce passage. "Car il faut avouer, dit Olshausen avec la candeur qui le distingue, que ces mots, dans le sens purement grammatical, peuvent signifier que Christ est lui-même mis au rang de la création. La possibilité d'entendre ainsi ce terme ressort du verset 18, où"premier-né d'entre les morts"signifie évidemment que Christ lui-même a été parmi les morts. Mais l'ensemble de notre passage parle d'une manière si décisive contre cette interprétation, qu'on est nécessairement conduit à en adopter une directement opposée."
    En effet, à versets 16,17, l'apôtre nous montre en Christ celui par qui et pour qui toutes choses ont été créées, celui par qui elles subsistent, (versets 11,17) celui qui est alors que rien encore n'existait ; comment donc serait-il lui-même simplement un anneau de la chaîne des êtres créés qui lui doivent l'existence ?
    "La raison de ces termes : premier-né de la création suit immédiatement après : c'est qu'en lui ont été créées toutes choses ; et c'est de la même manière qu'il est appelé le premier-né d'entre les morts, parce qu'en lui nous ressusciterons tous." Calvin.
    En effet, il faut remarquer que la première particule du verset suivant (parce que) indique la raison des termes que l'apôtre vient d'employer.
  • 1.16 parce que en lui ont été créées toutes choses, celles qui sont dans les cieux et celles qui sont sur la terre, les visibles et les invisibles, soit les trônes, ou les dominations, ou les principautés, ou les puissances ; toutes choses ont été créées par lui et pour lui ; En lui ne doit pas être confondu avec par lui, comme le font nos versions ordinaires, en se fondant sur un hébraïsme. L'apôtre distingue clairement ces deux termes. (Voir la dernière note sur ce verset.)
    Par lui pouvait désigner simplement la cause instrumentale de la création ; en lui indique que la puissance créatrice repose dans le Fils de Dieu. Dieu l'a déposée en lui, Dieu qui est l'Auteur premier de la création, mais qui n'opère que par le Fils, son organe vivant et personnel.
    C'est pour cela que l'apôtre ne dit pas que le Fils a créé toutes choses, mais que toutes choses ont été créées en lui ; et que, d'autre part, il dit que toutes choses ont été créées non pas seulement par lui, instrument passif, mais en lui, qui concourait librement à cette œuvre créatrice.
    - Comparer cette parole de saint Jean : "En lui était la vie" (Jean 1.4) et cette parole de Jésus : "Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi il a donné au Fils d'avoir la vie en lui-même." (Jean 5.26)
    Etre créé en lui exprime la même réalité intime et vivante qui se retrouve dans la personne de Christ à d'autres égards : être élu en lui, (Ephésiens 1.4) justifié en lui, (Galates 2.16) vivifié en lui, (1Corinthiens 15.22) réconcilié en lui. (2Corinthiens 5.19)
    Ce terme désigne partout, à la fois, la médiation et l'agent, l'œuvre et la personne qui l'accomplit, parce que ces deux choses, en Christ, sont inséparables.
    Le ciel et la terre, les choses visibles et les invisibles renferment tout l'univers, tout ce qui est créé. L'apôtre insiste sur le monde invisible des intelligences (comme dans Ephésiens 1.21 ; comparez Colossiens 2.10,15), non seulement parce qu'il a le plus d'importance à ses yeux, mais probablement par un motif qui convenait à son but actuel.
    La pensée que Dieu aurait choisi un ange pour créer le monde et l'homme en particulier, était admise par plus d'un théologien juif du temps, aussi bien que par les docteurs judaïsants dont Paul tient à réfuter les erreurs. De là une vénération pour les anges qui pouvait facilement conduire à une sorte de culte idolâtre. (Colossiens 2.18)
    Mais que le Fils de Dieu soit déclaré l'agent toutpuissant de la création, Celui en qui par qui, pour qui ont été créées toutes choses, les plus sublimes intelligences elles-mêmes, aussitôt sa divinité est établie, ces intelligences redescendent au rang qui leur appartient, une distinction absolue est tracée entre la créature et le Créateur, que le paganisme naturel au cœur de l'homme tend sans cesse à confondre. En même temps, cette doctrine donne à l'homme, créé à l'image de Dieu et racheté par celui qui l'a créé, une dignité infiniment plus élevée. Ramené dans la communion de son Sauveur, il est, par là même, en communion avec le Dieu souverain, Créateur du ciel et de la terre.
    "Malgré la différence d'expressions, il existe ainsi, quant à la chose même, la plus parfaite harmonie entre la christologie de Jean et celle de Paul. Les termes d'image du Dieu invisible, de premier-né de la création, ne se trouvent pas dans saint Jean ; mais c'est lui qui déclare qu'on peut contempler dans le Fils toute la gloire du Dieu que nul n'a vu, que le Fils est "l'unique né du Père." Et de même ces paroles de notre verset 16 correspondent parfaitement à celles de Jean : "Toutes choses ont été faites par elle (la Parole, le Logos) et rien de ce qui a été fait n'a été fait sans elle."" Olshausen.
    Après avoir dit que toutes choses ont été créées en lui, Paul ajoute par lui. Le premier de ces termes indique la source toujours existante de la puissance créatrice en Christ ; le second exprime son action créatrice au dehors, et relativement aux créatures appelées à l'existence. Mais il y a plus : toutes choses ont été créées pour lui, c'est-à-dire que Christ est, dans son unité avec Dieu son Père, le but suprême de la création, qui est tout entière pour sa gloire. (Comparer Romains 11.36, note.) Aucun terme ne saurait rendre d'une manière plus absolue la pensée que Christ est Dieu, existant de toute éternité, un avec le Père.
  • 1.17 et lui est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui ; L'apôtre réitère ici expressément son affirmation de la préexistence de Christ avant toutes choses.
    Il aurait pu dire avec saint Jean : (Jean 1.1) Il était avant toutes choses ; mais comme, au lieu de faire, avec cet évangéliste, l'histoire de la Parole éternelle, il embrasse du regard la permanence de l'être en Jésus-Christ, il dit : il est.
    - Mais il ajoute ici un attribut divin de la plus haute importance : "Non seulement toutes choses..," ont été créées par lui et pour lui, mais elles subsistent en lui. La puissance et l'action créatrices dont il est la source sont essentielles à la conservation de l'univers, qui, abandonné à lui-même, rentrerait dans le néant. "Il porte toutes choses par sa parole puissante." (Hébreux 1.3)
  • 1.18 et lui est le Chef du corps, de l'Eglise ; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin qu'il tienne, lui, le premier rang en toutes choses. Après avoir exposé la nature divine de Christ, son rapport avec Dieu le Père, puis avec la création et la conservation de l'univers, l'apôtre passe à un autre domaine où le Fils de Dieu occupe également le premier rang, c'est l'Eglise. Il y passe sans transition, bien que sa pensée suppose les grands faits de l'incarnation et de la mort du Sauveur. Il le proclame d'abord Chef (tête) de l'Eglise, probablement avec une intention polémique contre ceux qui ne "retenaient pas le Chef." (Colossiens 2.19) L'Eglise est désignée, selon une image que l'apôtre affectionne, comme le corps de Christ, dont il est la tête ou le chef. (1Corinthiens 10.17 ; 12.12,27 ; Ephésiens 1.22,23 ; 4.15,16 ; 5.23 ; comparez ci-dessous verset 24)
    Dans l'Eglise qui est une création nouvelle, comme dans l'autre création, Christ est le commencement ; par lui et en lui a commencé une humanité nouvelle, une vie nouvelle dont il est la source, le type premier d'où tout dérive.
    Cette grande pensée, exprimée par un mot encore vague, est précisée par un autre terme qui nous place au centre même de l'œuvre de Christ : c'est par sa résurrection, c'est comme premier-né d'entre les morts, comme "les prémices" (1Corinthiens 15.20) que Christ a été le commencement. Sa résurrection, victoire sur le péché et la mort, devient la résurrection et la vie de tous ses frères, auxquels il a ainsi frayé le chemin de la mort à la vie.
    Le mot premier-né n'est donc pas employé ici dans un sens absolument différent de verset 15 ; seulement là Christ est représenté comme l'origine de la création matérielle, ici comme l'origine de la création nouvelle, (comparez Romains 8.28 ; Hébreux 1.6) en sorte qu'en toutes choses il est le premier (le premier et le dernier) ; c'est en lui que nous devons chercher toutes choses, la vie, le salut, et c'est à lui que tout doit être soumis.
  • 1.19 Car il a plu à Dieu que toute plénitude habitât en lui ; Ces mots donnent la raison (car) de ce qui précède et préparent ce qui est dit ensuite de la réconciliation du monde, qui suppose la divinité du Sauveur.
    - La pensée de l'apôtre, exprimée dans ce verset, revient plus explicite Colossiens 2.9 (voy. la note) : la plénitude qui habite en Christ est "la plénitude de la divinité," - et par là même la plénitude de tous les dons divins nécessaires pour la réconciliation du monde. (Comparer sur ce mot d'une profonde signification Ephésiens 1.23 ; 3.19 ; Jean 1.16)
    Faut-il voir ici déjà, comme au chapitre suivant, une intention polémique contre les fausses doctrines d'un gnosticisme naissant ? Dans ces systèmes, on entendait par le mot de plénitude le règne de la lumière divine, abîme d'où émanaient des forces qui se personnifiaient pendant un temps en certains êtres, pour retourner ensuite dans cet abîme de la divinité. Aux yeux des faux docteurs de ce temps-là, c'est l'une de ces forces divines qui aurait habité en Christ, erreur à laquelle l'apôtre opposerait cette déclaration, formulée plus complètement encore Colossiens 2.9.
    Les interprètes diffèrent d'opinion sur cette intention polémique de l'apôtre. Qu'on l'affirme ou qu'on la nie, peu importe quant à notre verset. La profession de la divinité de Christ que Paul fait ici est le fondement du christianisme, et elle peut toujours être opposée aux erreurs qui se renouvellent sous des formes diverses.
    - En ajoutant qu'il a plu (à Dieu, terme non exprimé dans le texte original, mais clairement sous-entendu comme sujet de la phrase) que la plénitude de son essence habitât en Christ, l'apôtre fait remonter jusqu'au conseil éternel de la sagesse et de l'amour de Dieu l'apparition de son Fils dans notre humanité pour y créer une vie nouvelle par la réconciliation du monde avec Dieu. (verset 20)
  • 1.20 et par lui de réconcilier toutes choses avec lui, tant celles qui sont dans les cieux, que celles qui sont sur la terre, ayant fait par lui la paix par le sang de sa croix. Voir sur ce grand fait de la réconciliation le passage correspondant de l'épître aux Ephésiens, (Ephésiens 2.13-18 notes) où l'apôtre développe plus au long sa pensée ; et sur ces mots : toutes choses, celles qui sont au ciel et celles qui sont sur la terre, Ephésiens 1.10, note. Là, au lieu du verbe réconcilier, se trouve celui de réunir ou résumer toutes choses en Christ, mais l'idée est la même au fond. Seulement ici toute cette œuvre de réconciliation, de restauration est ramenée au grand sacrifice du Sauveur qui en est la cause efficiente : Ayant fait la paix par le sang de sa croix. Ces derniers mots expliquent les premiers du verset : par lui.
    Les interprètes ne s'accordent pas sur la personne désignée par avec lui ; les uns le rapportent à Christ, les autres à Dieu ; cette dernière opinion est la plus probable et la plus conforme à l'analogie d'autres passages. (Romains 5.10 ; 2Corinthiens 5.18-20)
    - Les mots par lui, après ceux-ci : ayant fait la paix, sont omis dans quelques manuscrits, leur répétition ayant paru oiseuse. Paul insiste sur Celui qui est l'auteur et le moyen de la réconciliation.
  • 1.21 Et vous, qui étiez autrefois étrangers, et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, Comparer Ephésiens 2. notes.
  • 1.22 il vous a maintenant réconciliés avec lui par le corps de sa chair, par sa mort, pour vous faire paraître devant lui saints, sans tache, et irrépréhensibles ; Le corps de sa chair est le corps humain, faible, mortel, de Jésus, qu'il a livré pour nous.
    Par sa mort, complète la pensée de l'apôtre, et équivaut à cette autre expression qu'il vient d'employer : (verset 20) "par le sang de sa croix," ou simplement "par sa croix." (Ephésiens 2.16)
    Le rapprochement de ces termes si fréquents, si multipliés sous la plume des apôtres, et auxquels ils reviennent toutes les fois qu'ils veulent exposer la cause efficace du pardon des péchés ou de la réconciliation de l'homme avec Dieu, prouve avec la dernière évidence qu'ils voyaient cette cause dans l'acte suprême de la vie du Sauveur, sa mort sanglante sur la croix.
    - Dès verset 21 (et vous) l'apôtre fait à ses lecteurs l'application personnelle de cette grande œuvre de rédemption, afin de les porter à la fermeté (verset 23) par la considération de cette grâce immense.
    Comparer Ephésiens 5.27 ; 1.4. Le premier fruit de la mort de JésusChrist pour le croyant, c'est sa réconciliation avec Dieu, le pardon des péchés, en d'autres termes, la justification. Mais ces actes de la grâce divine, en introduisant l'homme dans une vie nouvelle, qui résulte de sa communion avec Dieu, produisent infailliblement en lui, par degrés, un autre fruit de l'œuvre du Sauveur, la sanctification du cœur et de la vie tout entière.
    Ces deux côtés de l'action de la grâce sont inséparables, et là où le dernier ne se réalise pas, le premier ne peut être qu'une illusion. C'est donc à tort que plusieurs exégètes ont cru retrouver dans ces paroles simplement la pensée d'une justice imputée au pécheur, que Paul exprime fréquemment ailleurs, et non la justice et la sainteté inhérentes à l'âme du croyant. Bien que l'ensemble du texte pût conduire à cette interprétation, les termes emportent évidemment toute l'œuvre du salut et en dépeignent les deux faces corrélatives.
    - Les mots : vous faire paraître devant lui montrent que l'apôtre a en vue le jour du jugement, où seront manifestés les secrets des cœurs. Par conséquent devant lui doit s'entendre de Christ, qui sera alors le Juge, et qui est d'ailleurs ici le sujet de toute la phrase.
  • 1.23 si du moins vous demeurez dans la foi, étant fondés et fermes et ne vous laissant point détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, lequel a été prêché à toute créature qui est sous le ciel, et duquel moi, Paul, j'ai été fait serviteur. Il y a, entre l'assurance du salut que professe l'apôtre, et cette manière conditionnelle de parler, une contradiction que la logique ordinaire ne peut concilier, mais qui trouve sa pleine justification dans le cœur de l'homme et dans la vie pratique. (Comparer Philippiens 2.12,13, note.)
    Quelle que soit l'œuvre de la grâce, la responsabilité de l'homme ne peut jamais cesser ni s'affaiblir. Au contraire, plus le salut est tout entier de Dieu, plus cette responsabilité devient sainte et redoutable. Il y a souvent dans l'homme, même dans l'homme régénéré, un dernier fonds d'indolence et de lâcheté, et chez plusieurs une fausse sécurité, auxquels il faut que la Parole fasse sentir l'aiguillon de la vérité, en répétant fréquemment : "Celui qui persévérera jusqu'à la fin sera sauvé," ou, comme le fait ici l'apôtre : si du moins.
    - Le mot ne vous laissant point détourner (Grec : "ébranler de manière à être séparés") montre les effets que l'apôtre attendait de l'action des faux docteurs. L'espérance de l'Evangile est celle que cet Evangile seul donne à l'homme pécheur. (Colossiens 1.5,27 ; Romains 5.2 ; Ephésiens 1.18 ; 3.7)
    Comparer verset 6, note.
    L'apôtre ajoute ces mots sur son ministère, soit parce qu'il aime à le rappeler comme le plus grand honneur que puisse avoir un homme pécheur, (Ephésiens 3.7,8) soit pour faire sentir aux Colossiens, par opposition aux faux docteurs, qu'il est bien un envoyé de Dieu. C'est dans le même sens qu'il parle de ses souffrances et insiste sur la sainteté et la grandeur de sa vocation apostolique. (verset 24 et suivants)
    - Il faut observer ces trois motifs de rester fermes dans la foi à l'Evangile : vous l'avez entendu (vous en êtes responsables) ; il est universel ; Paul, le grand apôtre des gentils, en est le serviteur.
  • 1.24 Maintenant je me réjouis dans mes souffrances pour vous ; et j'achève de souffrir en ma chair le reste des afflictions de Christ pour son corps, qui est l'Eglise, 24 à 29 Paul ministre de l'Evangile auprès des païens.
    "Maintenant..." l'apôtre est saisi par le contraste entre sa position actuelle de prisonnier et sa fonction de serviteur de l'Evangile ; mais cette position même ne l'empêchait pas de remplir cet apostolat auprès de ses lecteurs. Ces souffrances qu'il endurait pour eux ne leur offraient-elles pas un puissant motif de demeurer fermes dans la foi ! (verset 23) Comparer Ephésiens 3.1,13.
    Grec : "Je remplis entièrement les manques des afflictions de Christ dans ma chair pour son corps, qui est l'Eglise."
    M. Rilliet traduit : "Je supplée, dans ma chair, à ce qui manque aux souffrances de Christ." Ce passage est un des plus profonds qui se trouvent dans les épîtres de Paul. Il faut d'abord écarter avec soin toutes les interprétations superficielles ou fausses, qui seraient en contradiction avec les enseignements les plus clairs de l'Ecriture.
    Au nombre des interprétations superficielles viennent se ranger celles qui consistent à rendre les afflictions de Christ par ces mots : "afflictions endurées pour l'amour de Christ, pour sa cause ;" ou encore : "des afflictions semblables à celles de Christ, provenant des mêmes causes, et dont il resterait à Paul à remplir une certaine mesure, ce qui manque encore pour avoir achevé sa tâche ;" ou enfin : "certaines épreuves spéciales qui ont manqué aux afflictions de Christ," comme la prison, etc.
    Parmi les interprétations fausses, il faut signaler :
    1° celle qui tendrait, de quelque manière que ce soit, à conclure de ces paroles de l'apôtre, qu'il a manqué quelque chose aux souffrances personnelles de Christ pour notre salut, et que l'homme peut y ajouter un complément quelconque ;
    2° celle qui attribuerait aux souffrances du chrétien un caractère expiatoire, soit pour lui-même, soit pour les autres. (On sait, en effet, l'usage que le catholicisme a cru pouvoir faire de ce verset isolé de l'ensemble du Nouveau Testament et mal interprété.)
    Quel en est donc le sens ? Et d'abord :
    1° que signifient ici les afflictions de Christ ? Par ses souffrances, Christ a vaincu le péché, le monde, la mort ; par ses souffrances, "il a été consommé" (Grec :), il a atteint la perfection (Hébreux 2.10 ; 5.9) pour lui-même, comme homme, et pour tous ses rachetés, auxquels il a frayé le chemin de la gloire.
    Maintenant ceux-ci le suivent dans la voie où il a marché ; (Romains 8.17 ; 2Corinthiens 1.5) mais cette "communion de ses souffrances" (Philippiens 3.10) n'est plus une imitation extérieure ; il demeure, et vit en eux ; ils sont son corps, dont il est la tête ; et comme son Esprit lutte, prie, soupire, s'attriste en eux, (Romains 8.25,26 ; Ephésiens 4.30) lui-même souffre en son corps qui est sur la terre, il est persécuté dans ses membres ; (Actes 9.4,5) ceux-ci portent son opprobre ; (Hébreux 11.26) ils sont "participants de l'affliction et de la patience du Christ ;" (Apocalypse 1.9) bien plus, "ils sont faits une même plante avec lui dans sa mort, ils meurent avec lui ;" (Romains 6.5-8 ; 2Corinthiens 5.14,15) ils "portent toujours, partout, en leur corps la mort du Seigneur Jésus." (2Corinthiens 4.10) Ainsi les souffrances des fidèles sont bien les afflictions de Christ, mais ses afflictions dans son corps, qui est l'Eglise.
    "Jésus sera en agonie jusqu'à la fin du monde, il ne faut pas dormir pendant ce temps-là." Pascal.
    Dans ce sens, mais dans ce sens seul, il reste, il manque aux afflictions de Christ quelque chose qui peut être accompli, achevé ; c'est tout ce que l'Eglise doit souffrir jusqu'à ce qu'elle soit consommée avec son Chef : et voilà les souffrances auxquelles Paul eut, durant tout son ministère, une si large part. (1Corinthiens 4.9 et suivants) Mais :
    2° comment un chrétien peut-il souffrir pour l'Eglise ou pour le corps de Christ ? Cela ne signifie point qu'il souffre à sa place, dans un sens d'expiation ; car Christ, et Christ seul a tout accompli ; nul ne peut racheter son frère de la mort. Mais il n'en est pas moins vrai que les souffrances, les renoncements, les victoires de chaque membre de l'Eglise contribuent puissamment au bien de tout le corps, par la communion qui existe entre les membres. Quel affermissement pour la foi de tous dans la constance d'un seul martyr ! Les triomphes que ces généreux confesseurs ont remportés en défendant la vérité profitent encore à l'Eglise après des siècles. Il en est de même de l'influence bénie du membre le plus obscur de l'Eglise, souffrant en vrai chrétien. Combien plus de l'œuvre d'un saint Paul ! (Comparer 2Corinthiens 1.6, note.)
    Aussi comprenons-nous qu'il se réjouisse de ses souffrances pour ses frères, d'abord parce qu'il aimait ces frères, et ensuite parce qu'il avait le sentiment qu'il souffrait avec son Sauveur, portant "les afflictions de Christ," lui étant rendu semblable. (Voir sur ce passage un discours de Vinet, dans les Etudes évangéliques.)
  • 1.25 de laquelle j'ai été fait le serviteur, selon l'administration que Dieu m'en a donnée envers vous pour accomplir la Parole de Dieu, C'est-à-dire pour annoncer cette Parole dans toute sa plénitude, jusqu'à ce qu'elle ait atteint le but en vue duquel Christ l'a confiée à son apôtre.
    - C'est là l'administration (Grec : "économie") que Dieu a donnée à Paul pour les gentils. Il ne faut pas, avec Calvin et d'autres, entendre ce mot dans le sens beaucoup plus vaste où il est pris dans Ephésiens 1.10 ; mais dans le sens ordinaire d'une administration confiée à un économe ; Paul désigne par ce terme son apostolat. (Comparer 1Corinthiens 4.1 ; 9.17 ; 1.7)
  • 1.26 le mystère qui avait été caché dès les siècles et dès les générations, mais qui a été maintenant manifesté à ses saints, Voir sur ce mystère caché aux générations précédentes et maintenant manifesté Ephésiens 1.9 et surtout Ephésiens 3.4-9, notes.
    Les saints ne sont pas seulement "les apôtres et prophètes," comme dans Ephésiens 3.5, mais les chrétiens en général.
  • 1.27 auxquels Dieu a voulu faire connaître quelle est la richesse de la gloire de ce mystère parmi les païens, qui est Christ en vous, l'espérance de la gloire ; Voir Ephésiens 3.16-19, notes.
    Ces mots : qui est Christ en vous, doivent se rapporter à toute la phrase qui précède : la richesse de la gloire de ce mystère, c'est Christ en vous ; Christ, sa personne, son œuvre, c'est là tout l'Evangile.
    Les mots rendus par en vous peuvent signifier aussi parmi vous, c'est-à-dire, comme l'apôtre vient de l'exprimer, parmi les païens. Mais la pensée est plus complète, plus profonde, et évite une répétition en traduisant en vous. (Comparer Ephésiens 3.17 ; Galates 2.20)
    D'ailleurs, ce n'est réellement que quand Christ vit en nous, qu'il est pour nous l'espérance de la gloire. (Comparer Colossiens 3.3,4)
    - La condition glorieuse, décrite par ces paroles, fait avec l'état précédent des païens un contraste dont l'apôtre est saisi : ils étaient "sans Christ, n'ayant point d'espérance ;" (Ephésiens 2.12) maintenant, Christ en eux est pour eux l'espérance de la gloire ! (Comparer 1Timothée 1.1 ; Romains 5.2)
  • 1.28 lui que nous annonçons, avertissant tout homme et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter tout homme parfait en Christ. Ce n'est pas seulement pour combattre le particularisme juif que l'apôtre insiste tant sur ce mot tout homme ; mais parce qu'il ne croyait pas avoir rempli sa tâche aussi longtemps qu'il n'avait pas instruit et averti chacun de ceux sur qui pouvait s'exercer son ministère. (Comparer Actes 20.31)
    - Au reste, le but de la prédication est de conduire tout homme à la perfection. Mais cette perfection est tout entière en Christ, et quiconque est en Lui sera conduit à ce glorieux but par le seul développement de la vie de Christ au dedans de lui. C'est là la sagesse souveraine à laquelle Paul emprunte toute lumière, il n'en connaît point d'autre.
    Il faut remarquer encore sur ce verset :
    1° qu'il y a une intention polémique contre les faux docteurs dans ces premiers mots : lui (et lui seul) que nous, nous annonçons ;
    2° que ces termes : "présenter tout homme" (sous-entendu : à Dieu) reportent la pensée au jour du jugement, aussi bien que ces mots : "l'espérance de la gloire." (verset 27) Paul présentant à Dieu, en ce jour solennel, une âme immortelle avertie, instruite par lui, c'est une grande pensée, effacée par nos versions ordinaires qui traduisent : "rendre tout homme parfait."
  • 1.29 C'est aussi à quoi je travaille, combattant par son efficace, qui agit puissamment en moi. Ce n'est qu'à force de travaux et de combats que Paul pouvait atteindre le but indiqué. (verset 28) Quel argument pour exciter la confiance et le zèle de ses lecteurs ! Voir aussi Colossiens 2.1.
    Mais toutes les fois que l'apôtre parle de lui-même et de son œuvre, il se montre saintement jaloux d'attribuer toute sa puissance à Christ à qui il en rend gloire. (verset 28) De plus, l'Eglise de Colosses, en danger d'être séduite par de faux docteurs, devait comprendre que cette puissance divine qui agissait en saint Paul était un sceau de Dieu, apposé à son apostolat. (Comparer Ephésiens 3.20)
  • Colossiens 2

  • 2.1 Car je veux que vous sachiez combien est grand le combat que je soutiens pour vous, et pour ceux qui sont à Laodicée, et pour tous ceux qui n'ont pas vu mon visage en la chair ; Chapitre 2.
    1 à 15 Ne vous laissez pas séduire par l'erreur, car toutes choses se trouvent en Christ.
    Paul venait de parler, d'une manière générale, du travail et des combats de son apostolat. (Colossiens 1.29) Il désire spécialement que les Eglises de Colosses, de Laodicée, qu'il n'avait pas fondées luimême, et tous ceux qui, dans ces Eglises et ailleurs, n'ont pas vu son visage en la chair, ne le connaissent pas personnellement, sachent aussi qu'il soutient pour eux un grand combat et les entoure de sa vive sollicitude et de ses prières. (Comparer : Colossiens 4.12 ; Romains 15.30)
    Ces Eglises, n'ayant point été fondées ni affermies par l'apôtre, étaient d'autant plus accessibles aux séductions de l'erreur. La tendre sollicitude que Paul leur exprime ici était bien propre à ouvrir les cœurs aux exhortations qui vont suivre.
    Il nomme spécialement l'Eglise de Laodicée, où cette lettre devait être lue, (Colossiens 4.16) peut-être parce qu'il la croyait exposée aux plus grands dangers. Quoi qu'il en soit, une mère de famille réserve ses soins les plus tendres aux enfants les plus faibles ; il en doit être ainsi des pasteurs à l'égard des membres malades de leurs troupeaux.
  • 2.2 afin que leurs cœurs soient consolés, étant étroitement unis ensemble dans la charité, et qu'ils possèdent toute la richesse d'une pleine certitude d'intelligence, pour connaître le mystère de Dieu, Ou "exhortés," affermis. Le mot grec signifie également : consoler et exhorter. (1Thessaloniciens 3.2 ; 2Thessaloniciens 2.17)
    L'objet des combats intérieurs (verset 1) et des prières de l'apôtre était donc que les chrétiens fussent affermis dans la foi, étroitement unis dans l'amour, et toujours plus enrichis d'une pleine certitude.
    Ces trois grâces de Dieu, qui embrassent toutes les facultés de l'homme pour les sanctifier, se développent parallèlement dans la communion avec le Sauveur ; mais aussi l'erreur a toujours l'effet directement opposé : elle ébranle la foi, désunit les chrétiens et appauvrit l'intelligence. De là les craintes et les ardentes prières de Paul.
    - Ces mots d'une surabondante énergie : toute la richesse d'une pleine certitude d'intelligence, expriment admirablement la plénitude de la vérité divine, reçue, comprise, à la fois par l'intelligence et par l'expérience vivante du cœur. (verset 3, note.)
    Le grand objet de la connaissance ou de l'intelligence chrétienne, c'est le mystère de la rédemption que Paul annonçait. (Colossiens 1.26,27 ; 4.3 ; comparez Ephésiens 1.9 ; 3.4,9 ; 6.19, note ; 1Timothée 3.16, note.)
    D'après le texte reçu, ce mystère serait désigné comme mystère du Dieu et Père et de Christ, marquant le rapport mutuel et la participation simultanée du Père et du Fils dans l'œuvre de la rédemption.
    Mais on trouve encore dans les divers manuscrits les plus importants les variantes qui suivent : de Dieu et de Christ ; de Dieu Père de Christ, de Dieu qui est Christ, de Dieu Christ, et enfin simplement de Dieu.
    Les critiques se sont tour à tour décidés pour l'une ou l'autre de ces leçons, mais sans que les raisons d'aucun d'eux soient parfaitement concluantes, ce qui, du reste, importe assez peu pour la pensée de l'apôtre. (Voir la note suivante.)
  • 2.3 dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. Ou "de la connaissance."
    - Dans lequel se rapporte au mystère du verset précédent ; d'autres interprètes qui lisent Christ à la fin de ce verset proposent d'y rapporter dans lequel ; cela revient absolument au même, puisque la substance du mystère, c'est "Dieu manifesté en chair," en d'autres termes, la personne de Christ et son œuvre.
    - C'est dans ce mystère que sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science (voir sur ces deux mots que l'apôtre réunit très souvent Colossiens 1.9 ; 1Corinthiens 12.8, note ; Ephésiens 1.17, note), ce qui ne veut pas dire que ces trésors soient inaccessibles à l'homme, puisque l'Evangile n'a d'autre but que de l'en mettre en possession.
    Mais ce mot cachés signifie certainement que cette sagesse et cette science échappent à celui qui ne veut pas renoncer à sa propre sagesse, ou qui prétend puiser à d'autres sources la science du salut. Le soleil, même dans toute sa splendeur, n'éclaire pas l'aveugle. (Comparer 1Corinthiens 2.7, note.)
    "Ces choses restent cachées aux sages et aux intelligents, et Dieu les révèle aux petits enfants.." (Matthieu 11.25)
    L'âme qui sait lire dans ce livre profond, Dieu en Christ, y découvre bientôt la vraie science, et se trouve placée au vrai point de vue pour apercevoir et saisit de là toute vérité, soit divine, soit humaine, aussi bien que tous les développements qui peuvent en ressortir. Ce livre s'ouvre à l'humilité, la foi le lit, l'amour le comprend.
    - "Ce passage réfute, du reste, abondamment tous les genres de fanatisme qui s'imaginent pouvoir attendre une révélation de Dieu plus haute, plus vaste que celle qui a eu lieu en Christ, c'est-à-dire au siècle du Saint-Esprit. Tout ce que le SaintEsprit révèle, il le prend de ce qui est à Christ, (Jean 16.15) car en lui sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science." Olshausen.
  • 2.4 Or je dis ceci, afin que personne ne vous abuse par des discours séduisants. Grec : "Que personne ne vous paralogise, ne vous trompe par des paralogismes, par de faux raisonnements, fondés en apparence sur la vérité chrétienne ; et par des discours persuasifs, qui pourtant ne sont pas puisés dans la sagesse et la science." (verset 3. Comparer 1Corinthiens 2.4)
    - Par ces mots : Or je dis ceci, l'apôtre entend ce qu'il vient d'exprimer, (versets 1-3) et c'est ainsi qu'il passe à la mention des erreurs qu'il a en vue.
  • 2.5 Car, bien que je sois absent de corps, je suis pourtant avec vous en esprit, me réjouissant de voir votre ordre et la fermeté de votre foi en Christ. La particule car qui lie ce verset à ce qui précède, indique que le motif de toute cette sérieuse exhortation est dans la vive sollicitude que Paul éprouve pour ceux dont il est séparé, étant absent de corps ; (verset 1) il n'en prend pas moins part à tout ce qui regarde leur état spirituel comme s'il était au milieu d'eux. Il y est en effet par la communion de son esprit avec eux, et dans cette communion, il se réjouit au sujet de tous ceux qui sont restés fermes en la foi.
    Votre ordre est un mot emprunté au service militaire, c'est l'ordre de bataille qui consiste dans les rangs serrés des combattants.
    Le mot que nous traduisons par fermeté signifie proprement fortification, forteresse.
  • 2.7 étant enracinés et fondés en lui, et affermis par la foi, selon que vous avez été enseignés, abondant en lui, avec actions de grâces. Souvent l'apôtre en appelle à l'expérience personnelle que les chrétiens ont faite de la vérité évangélique pour les y affermir davantage. (Galates 3.1 et suivants ; Ephésiens 1.13 ; 2.11 et suivants ; Ephésiens 4.20 et suivants ; 1Thessaloniciens 2.13)
    Ce qu'ils ont reçu, ce qui leur a été enseigné, ce n'est pas un système religieux sur Christ, ou la doctrine de Christ, mais Christ lui-même (verset 6 ; comparez Ephésiens 4.20-24), Christ tout entier, ce qui est ici exprimé par tous ses noms dans leur pleine signification : le Christ, Jésus, le Seigneur. (verset 6)
    Mais cela ne suffit pas à l'apôtre ; dans son ardent désir de voir ses frères préservés de l'erreur, il accumule ici tous les termes qui peuvent exprimer leur affermissement et leurs progrès en Christ.
    Marcher en lui, par la communion avec lui et par la conduite de chaque jour ; être enracinés et fondés en lui (voir sur cette double image Ephésiens 3.18), et ainsi affermis par la foi, qui est le lien de notre union avec lui (le texte reçu dit : affermis dans la foi ; cette leçon a pour elle d'importants manuscrits et est adaptée par beaucoup d'exégètes) ; enfin abonder en lui, faire de continuels progrès dans sa communion (d'autres, selon la variante du texte reçu, traduisent : en elle, la foi ; d'autres enfin lisent : "abondant dans l'action de grâces") ; tout cela inspire à l'âme une joyeuse reconnaissance, qui s'exprime par des actions de grâces.
  • 2.8 Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ. Grec : "Prenez garde qu'il n'y ait quelqu'un qui vous emmène comme une proie par la philosophie et une vaine tromperie."
    C'est cette vaine tromperie même que l'apôtre a en vue en parlant des fausses spéculations décorées par leurs auteurs du nom pompeux de philosophie.
    Ces deux termes, dont l'un explique l'autre, n'expriment qu'une seule et même idée. Paul, en effet, ne veut pas condamner, sous le nom de philosophie, toute recherche spéculatives de la vérité, tout effort de l'intelligence humaine pour arriver à une solution plus complète des grandes questions qui s'imposent forcément à elle. Il ne veut sûrement pas non plus réprouver le désir et le besoin qu'a la pensée chrétienne de se rendre compte des vérités et des faits de la révélation, afin de se les approprier toujours plus entièrement.
    Mais que des hommes qui professent d'admettre cette révélation rejettent par incrédulité ou par orgueil ce qui en fait l'essence, le mystère de l'incarnation et de la rédemption, (verset 2) et veuillent substituer dans les Eglises leur sagesse et leur science à celles dont tous les trésors sont renfermés dans ce mystère, (verset 3) voilà la vaine tromperie contre laquelle Paul met en garde les croyants. Il s'oppose énergiquement à ces chrétiens judaïsants (voir l'introduction à cette épître) qui, amalgamant les traditions de leur cabale avec les données de la spéculation païenne et avec certaines vérités du christianisme, construisaient de tout cela un système théosophique qu'ils estimaient plus élevé et plus profond que le simple Evangile. Ce système reposait tout entier sur les éléments du monde (voir pour le sens de ce terme Galates 4.3, note) et non sur Christ.
    Il reste vrai encore, aujourd'hui comme alors, que toute sagesse et toute philosophie qui, pour accommoder le christianisme à ses vues, en retranche le mystère de la crèche de Bethléhem et de la croix du Calvaire, et ne fait ainsi que l'obscurcir et le dénaturer, mérite l'épithète sévère de vaine tromperie, surtout si une telle philosophie prétend se substituer à l'Evangile dans l'Eglise. (Comparer pour le développement de la même pensée de l'apôtre 1Corinthiens 1.22-28, notes.)
  • 2.9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Ce verset et ceux qui suivent motivent l'exhortation du verset 8 (car), et c'est pourquoi l'apôtre ne craint pas de revenir à une pensée déjà exprimée au sujet de la personne de Christ. (Colossiens 1.18,19) "Prenez garde de vous laisser séduire par de fausses spéculations, puisque vous avez tout en Christ." (verset 10)
    La plénitude de la divinité (comparez Colossiens 1.19) ne peut exprimer que tout l'ensemble des attributs et des perfections de Dieu, ce que saint Jean appelle "sa gloire."
    Cette plénitude divine habite (non pas a habité) corporellement en Christ, c'est-à-dire essentiellement, substantiellement ; bien plus, elle a pris un corps en Jésus-Christ. En d'autres termes, et pour parler avec saint Jean, "la Parole a été faite chair, et nous avons vu sa gloire, la gloire de l'Unique-né du Père." (Jean 1.14) En Christ, la divinité, unie à un homme doué d'un corps et d'une âme, a formé avec lui un seul être, en qui elle habite encore corporellement, maintenant que cet Etre est glorifié. (Philippiens 3.21)
    Elle est apparue en lui, non d'une manière symbolique, comme jadis dans le temple ou sur l'arche de l'alliance, mais en réalité ; non par ses influences sur lui, mais par une union personnelle avec lui ; non pour un temps seulement, mais d'une manière permanente. Cette vérité, ou plutôt ce fait, forme le contraste le plus absolu avec les erreurs gnostiques, docétiques, ariennes, sociniennes, qui se sont, tour à tour, produites dans la manière de concevoir la personne de Jésus-Christ et est également opposé au naturalisme et au panthéisme païens.
  • 2.10 Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le Chef de toute principauté et de toute autorité ; Cette version rend bien la pensée de l'apôtre et motive l'avertissement de verset 8. Mais l'original est plus expressif encore ; il porte "Vous êtes en lui remplis," mot formé de la même racine que celui de plénitude. (verset 9)
    Par son union vivante avec Christ, le croyant devient moralement et spirituellement participant de la plénitude de la divinité qui habite en Christ. (Jean 1.16 ; Ephésiens 3.19) C'est pourquoi cette union avec le Sauveur par la foi peut seule remplir tous les besoins de notre âme. (Jean 4.13,14 ; 6.35)
    Comparer Colossiens 1.16, note ; Ephésiens 1.21,22, note.
  • 2.11 en qui aussi vous avez été circoncis d'une circoncision que la main n'a pas faite, par le dépouillement du corps de la chair, par la circoncision de Christ ; La circoncision, à laquelle les docteurs judaïsants de Colosses attachaient sans doute une haute importance, mais sans en reconnaître la signification spirituelle, était le symbole de la purification de la chair, du renouvellement de l'homme pécheur.
    Tout cela se réalise dans le croyant par son union vivante avec Christ, sans que le signe opéré par la main des hommes soit encore nécessaire. Cette régénération de notre être entier par le dépouillement du vieil homme, que l'apôtre appelle ici le corps de la chair, et par la naissance de l'homme nouveau, est plus complètement développée Colossiens 3.9,10, et dans sa causalité intime, ici même, verset 12.
    - Le texte reçu porte : "le corps des péchés de la chair ;" les mots soulignés, non authentiques ici, ont été empruntés à Romains 6.6, où l'idée est à peu près la même. (Voir la note.)
    - C'est ce renouvellement moral, dont la circoncision était l'image, que Paul appelle circoncision de Christ, parce que c'est lui qui l'opère.
  • 2.12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Toute cette profonde pensée : le chrétien enseveli avec Christ par le baptême et ressuscité avec lui, par la même puissance de résurrection et de vie qui a ramené Christ d'entre les morts, se trouve développée Romains 6.1-11. (Voir les notes et comparez Ephésiens 2.6)
    Seulement l'apôtre indique ici le moyen qui nous unit personnellement à Christ, de manière que cette transformation de notre être en lui ne soit pas seulement une image, une idée, mais une vivante réalité ; ce moyen, c'est la foi ; cette foi, à son tour ; n'est point une notion de l'intelligence, mais une opération de Dieu en nous. C'est ainsi qu'il faut entendre ces mots : la foi de l'efficace de Dieu, mots que Luther traduit : "la foi que Dieu opère." Bengel, Olshausen, de Wette adoptent ce sens. (Comparer Colossiens 1.29 ; Ephésiens 1.19 ; 3.7 ; Philippiens 3.21)
    D'autres interprètes Chrysostome, Meyer, Oltramare, préfèrent le sens exprimé dans la version d'Ostervald : "la foi que vous avez en la puissance de Dieu."
    - Il faut remarquer encore que Paul, en substituant ici le baptême chrétien à la circoncision juive, (versets 11,12) en nous montrant dans le premier la réalisation spirituelle de la seconde, autorise assurément le rapport souvent établi entre ces deux signes d'admission à l'alliance de grâce, bien que ce rapport ait été nié de nos jours, et nié plutôt dans un intérêt dogmatique relatif au baptême que par une connaissance approfondie du sujet.
  • 2.13 Et vous, lorsque vous étiez morts dans vos offenses dans l'incirconcision de votre chair, il vous a vivifiés avec lui, nous ayant pardonné toutes les offenses, Grec : "Dans le prépuce de votre chair," n'ayant pas même, comme païens, reçu le signe extérieur de la circoncision, étant étrangers au peuple de Dieu, (Ephésiens 2.12) ce qui rend d'autant plus grande la grâce qui vous a été faite.
    Voir sur la pensée de ce verset Ephésiens 2.1,5,6, notes.
    - "Il vous a vivifiés avec lui," lui désigne Jésus-Christ ; le sujet de cette proposition, comme aussi des suivantes jusqu'au verset 15, c'est Dieu.
    - Le pardon des offenses, de tous les péchés, est noté ici, et partout dans l'Ecriture, aussi bien que dans l'expérience de tous les chrétiens, comme le point de départ, la source de la vie nouvelle. Et cela est dans la nature des choses. Paul écrit : "nous ayant pardonné" (et non : vous, comme dit le texte reçu), se considérant lui-même et tous les chrétiens comme les objets de ce pardon.
    "Cette manière fait mieux sentir l'étendue et la grandeur du pardon de Dieu." Oltramare.
  • 2.14 ayant effacé l'obligation qui était contre nous par les ordonnances, et nous était contraire ; et il l'a entièrement annulée, l'ayant clouée à la croix ; Grec : "Il l'a ôtée du milieu, l'ayant clouée à la croix."
    Cette obligation contre nous et qui nous était contraire, c'est la loi ; Paul l'indique clairement en rappelant ces ordonnances (Grec : "ces dogmes, décrets," verset 20, note), ces commandements qui nous condamnaient, parce que nous les avons tous violés. Dieu a effacé cette obligation ; comment il l'a fait, par quel acte surtout, c'est ce que Paul indique assez par cette énergique figure : il l'a clouée à la croix. (Comparer pour la pensée générale Ephésiens 2.15, note.)
  • 2.15 ayant dépouillé les principautés et les autorités qu'il a publiquement exposées en spectacle, triomphant d'elles en la croix. Il a vaincu toutes les puissances des ténèbres qui s'opposent à son règne. C'est ainsi qu'il faut entendre ces principautés et autorités. (1Jean 3.8. Comparer Ephésiens 6.12)
    Il les a dépouillées de leur puissance, et exposées, non seulement en spectacle, mais à la honte, à l'ignominie. (Comparer Matthieu 1.19 ; Hébreux 6.6, où se trouve le même verbe grec.) Et ce triomphe sur elles, il l'a remporte en et par la croix de son Fils.
    Nous traduisons : en la croix, bien qu'il n'y ait ici qu'un pronom (en elle, la croix de verset 14) ; d'autres traduisent : en lui (Christ), avec moins de raison.
  • 2.16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou à propos d'une fête, ou d'une nouvelle lune, ou des sabbats, 16 à 23 Conclusion de l'enseignement qui précède : la vraie liberté et la fausse sainteté.
    Par ces mots l'apôtre, après avoir exposé sa doctrine de la personne de Christ et de son œuvre, (versets 9-15) revient à 1'exhortation directe, commencée à. verset 8, contre les erreurs qui menaçaient d'envahir l'Eglise de Colosses. Il conclut (donc) du fait que la loi a été abolie par la croix de Christ (verset 14) et que nous avons tout pleinement en lui, (verset 10) que personne ne doit voir dans l'observation de préceptes et de règles ascétiques la marque de la piété et de la vie chrétienne. (versets 16-21)
    Quant à la nature des erreurs que Paul combat, les versets suivants ne la déterminent pas clairement, parce que cela n'était pas nécessaire pour des lecteurs qui les connaissaient très bien. Il est évident, toutefois, que Paul a en vue des docteurs judaïsants, qui unissaient un faux spiritualisme à une légalité servile, également contraires à la vérité et à la liberté chrétiennes. (Voir les notes qui suivent, et comparez verset 8, note, ainsi que 1'introduction à cette épître.)
    Qu'il s'agisse ici des prescriptions mosaïques, c'est ce que montre évidemment verset 17. Mais le but des faux docteurs n'était pas, comme précédemment chez les Galates et ailleurs, d'imposer la loi de Moïse aux chrétiens d'origine païenne, comme une condition de leur salut ; ils prétendaient enseigner une sainteté supérieure qui consistait dans l'observance de certains préceptes et il paraît qu'ils ne s'en tenaient pas même aux dispositions légales de l'Ancien Testament ; car, tandis que la loi renfermait des directions sur les aliments (Lévitique 7.10 et suivants ; Lévitique 11.1 et suivants), on n'y trouve point de règles relatives aux boissons, si ce n'est dans le vœu du naziréat. (Nombres 6.3)
    C'était donc à quelque système juif ou païen, à tendance ascétique et dualiste, que les faux docteurs empruntaient leurs idées à cet égard. Quelques interprètes pensent à la secte des Esséniens, qui vivaient retirés du monde dans des couvents au bord de la mer Morte. Mais il n'est nullement prouvé que leur influence se soit étendue jusqu'en Asie Mineure. Quoi qu'il en soit, l'apôtre rejette, comme contraires à la liberté évangélique, ces règles humaines qui devaient nécessairement ramener les âmes sous le joug de la légalité ou les entretenir dans une spiritualité trompeuse. (Comparer 1Timothée 4.3 ; Hébreux 13.9) Paul traite ailleurs (Romains 14) la même question à un point de vue tout différent.
    L'apôtre désigne trois espèces des fêtes juives : d'abord, les grandes solennités de Pâques, de Pentecôte et des Tabernacles ; puis les fêtes mensuelles (nouvelle lune, Nombres 28.11-15), et enfin les sabbats ordinaires. (Comparer Romains 14.5,6 ; Galates 4.10)
    S'il s'agit ici de la simple observation des sabbats ordinaires, l'apôtre la rangeait au nombre de ces institutions judaïques à l'égard desquelles le chrétien est entièrement libre. Telle est l'opinion la plus généralement admise par les interprètes modernes, même par des hommes pleins de foi, Gerlach, Olshausen, Neander.
    Calvin lui-même écrit dans son commentaire sur ce passage : "Mais dira quelqu'un, nous retenons encore quelque observation de jours. Je réponds, que nous ne gardons point les jours, comme s'il y avait quelque religion ou sainteté des jours de fête, ou comme s'il n'était loisible de travailler en eux : mais qu'on a égard à la police, et à l'ordre, et non pas aux jours."
    Il est certain que le sabbat juif ne peut subsister avec l'Evangile et la liberté chrétienne. Comme tous les moyens de grâce, l'institution divine et permanente d'un jour de repos est pour le chrétien un privilège et non une obligation légale.
  • 2.17 choses qui ne sont que l'ombre de celles qui devaient venir, mais le corps en est en Christ. Grec : "Le corps est de Christ." C'est-à-dire la réalité (par opposition à l'ombre) vient de Christ, lui appartient, se trouve tout entière dans sa personne et dans son œuvre.
    L'ombre, l'image, était vraie, exacte, mais en soi-même de nulle valeur sans le corps qu'elle devait révéler, auquel elle devait conduire.
    Telles sont toutes les institutions de l'ancienne alliance dans leur relation avec la nouvelle. (Comparer Jean 1.17 ; Hébreux 8.5 ; 9.8,9 ; 10.1)
  • 2.18 Que personne ne vous enlève à son gré le prix de la course, sous prétexte d'humilité, et par un culte des anges, pénétrant dans des choses qu'il n'a point vues, étant follement enflé par ses pensées charnelles ; Le verbe employé par l'apôtre est composé d'un substantif qui désigne l'arbitre des combats, le juge des jeux, et ce verbe signifie décider contre quelqu'un, lui refuser le prix, le condamner. Tel est le rôle que Paul attribue aux faux docteurs ; ils agissent ainsi "voulant" (le faire), ou bien (en reliant le mot à ce qui suit) "prenant plaisir à l'humilité et à un culte des anges."
    D'autres traduisent : "Que personne ne s'établisse de sa propre volonté juge du prix," (verset 16) et cela "par un esprit de (fausse) humilité et par un culte rendu aux anges."
    Le sens des deux versions est à peu près le même.
    L'erreur peut enlever au chrétien le prix de la course, (1Corinthiens 9.24 ; Philippiens 3.14) et le danger, à Colosses, en était d'autant plus grand que cette erreur se présentait sous les apparences d'une fausse humilité, qui consistait à ne vouloir pas s'adresser à Dieu directement, mais par l'intermédiaire des anges, auxquels on était ainsi conduit à rendre un culte idolâtre. Ce culte des anges avait à sa base des spéculations philosophiques, comme le prouvent les paroles qui suivent. (Voir l'Introduction.)
    Ce qui montre combien l'avertissement de l'apôtre était fondé et nécessaire, c'est que ce culte des anges se perpétua dans l'Asie Mineure, surtout en Phrygie et en Pisidie, au point que le concile de Laodicée, en 364, dut interdire aux Eglises l'usage d'adresser des prières aux anges.
    Dans les mystères du monde des esprits, dont Dieu ne nous a révélé que ce qui peut nous servir d'avertissement, ou nous inspirer du courage pour tendre vers la perfection.
    - Plusieurs manuscrits de la plus grande autorité omettent dans cette phrase la particule négative, en sorte qu'il faudrait traduire : "Pénétrant, scrutant des choses qu'il a vues," mais qu'il a vues dans ses visions fantastiques. Ce mot ainsi employé renferme une ironie, tandis qu'ailleurs il a son sens sérieux. (Apocalypse 1.2 ; 9.17) Cette variante est mieux autorisée que celle du texte reçu.
    Grec : "Enflé par l'entendement de sa chair," c'est-à-dire sa raison influencée par la chair et non éclairée par l'Esprit de Dieu. Et dès lors enflé follement, ou sans raison. Il n'est pire orgueil que celui qui se voile sous une fausse humilité, ou s'alimente d'une spiritualité fantastique.
  • 2.19 et ne retenant pas le Chef, duquel tout le corps, bien pourvu et bien uni, tire, au moyen des jointures et ligaments, un accroissement de Dieu. Les faux docteurs de Colosses ne professaient point d'avoir rejeté Jésus-Christ ; autrement, ils n'eussent plus exercé aucune influence, et Paul n'aurait pas pris la peine de les combattre ; mais, comme toute erreur essentielle nous éloigne de Christ, nous le voile, celle qu'ils prêchaient les avait déjà séparés du Chef, dans la communion duquel seul le corps et les membres peuvent posséder la vie et se développer. (Voir sur l'ensemble de ce passage Ephésiens 4.15,16, note.)
    - On peut traduire aussi : "bien uni au moyen des jointures et ligaments, dont il est abondamment pourvu."
    - Un accroissement de Dieu, c'est, suivant les uns, le développement de la vie intérieure que Dieu lui-même opère, dont il est l'auteur et la source. D'après d'autres, ce serait l'accroissement "agréable à Dieu" (Calvin) "que Dieu demande" (Oltramare), comme les œuvres de Dieu, (Jean 6.28) ce qui s'accorderait mieux avec le commencement du verset, où Paul a déjà indiqué la source de laquelle le corps tire son accroissement, savoir Jésus-Christ, le Chef.
  • 2.20 Si vous êtes morts avec Christ, par rapport aux éléments du monde, pourquoi vous impose-t-on ces préceptes, comme si vous viviez encore au monde : Comparer sur cette mort du chrétien avec son Sauveur Colossiens 2.12 ; Romains 6.1-11 ; Galates 6.14.
    - Et sur ce terme, les éléments du monde, verset 8 et Galates 4.3, note.
    - Ces éléments du monde, dont Dieu s'était servi dans sa loi, durant l'enfance de son peuple, devaient conduire ce dernier à de plus hautes vérités ; y retourner après que l'Evangile a donné la réalité, la vie qu'ils préfiguraient, c'est retomber dans la servitude. Cette rechute s'est vue et se voit encore partout où Christ est voilé par d'autres moyens de salut, partout où d'autres médiateurs que lui viennent se placer entre Dieu et nous.
    Grec : "Pourquoi êtes-vous encore dogmatisés, comme si..." L'apôtre emploie ce terme pour rappeler les ordonnances qu'il a présentées
    à verset 14 comme abolies par la mort de Christ ; ces ordonnances se nomment en grec des dogmes.
    Ce dernier mot n'a jamais, dans l'Ecriture, le sens qu'il a reçu depuis dans le langage ecclésiastique : il vaudrait la peine de s'en souvenir. (Comparer Ephésiens 2.15, note.)
    Au verset suivant, Paul exprime d'une manière frappante le légalisme de ces ordonnances ou de ces défenses minutieuses qui rappellent si bien celles dont les pharisiens chargeaient les consciences.
  • 2.21 Ne mange point, ne goûte point, ne touche point ? Qu'on remarque la progression : Ne point manger, ne point goûter, ne point toucher ! (Comparer verset 16)
    Il s'agit en effet ici de minutieuses interdictions concernant le manger et le boire. Et voilà ce qui constituerait la sainteté !
    "Il n'y a plus de fin dès que les hommes se mettent à inventer des tyrannies pour les consciences ; chaque jour de nouvelles lois s'ajoutent aux anciennes, chaque jour il en sort de nouveaux décrets. Quel parfait miroir de cette chose nous offre la papauté ! Et avec quelle élégance de langage Paul nous montre dans ces traditions humaines un labyrinthe où les consciences s'égarent ; bien plus, ce sont des filets qui d'abord serrent de toutes parts, et qui, avec le temps, finissent par étrangler." Calvin.
  • 2.22 préceptes qui deviennent tous pernicieux par l'usage qu'on en fait selon les ordonnances et les doctrines des hommes ; Ce verset a donné lieu à diverses interprétations ; en voici d'abord la traduction littérale : "Lesquelles sont toutes pour la corruption, par l'usage (ou par l'abus), selon les commandements et les doctrines des hommes."
    On peut entendre par lesquelles, les choses qu'il serait défendu de manger, de goûter, de toucher (en un mot, les aliments), et Paul déclarerait que ces choses, destinées à être détruites par l'usage journalier qu'on en fait, ne méritent pas que l'on y attache une importance religieuse. (Comparer 1Corinthiens 6.13 ; Matthieu 15.11)
    Dans cette interprétation, il faut rattacher le dernier membre de la phrase (selon les commandements et les doctrines des hommes), non à ce qui précède immédiatement, non à ces choses qui périssent, mais à verset 20.
    Ainsi, dans cette explication de notre verset, qui est celle de Calvin, l'apôtre combattrait ces interdictions légales par ces deux arguments : ce sont des choses matérielles destinées à périr, et elles ne sont défendues que par des préceptes humains.
    Une autre interprétation consiste à voir dans ces choses les défenses ellesmêmes que Paul cite. Et dans ce cas, il déclarerait que ces choses conduisent à la corruption morale, par l'usage (ou par l'abus) qu'on en fait, selon les commandements et les doctrines des hommes. (Comparer Galates 6.8)
    Si la première de ces interprétations parait d'abord la plus naturelle, l'autre est plus conforme à la construction du texte original et surtout à la réflexion qui suit. (verset 23) Quelle que soit, du reste, la signification qu'on préfère, on y trouvera toujours une puissante réfutation de l'erreur pernicieuse que l'apôtre combat.
  • 2.23 lesquelles ont, à la vérité, une apparence de sagesse, par un culte volontaire et par humilité, et en ce qu'elles ne ménagent point le corps n'ayant aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair. Ce dernier verset achève de développer le jugement de Paul sur ces commandements et ces doctrines des hommes.
    Ils ont bien quelque apparence (ou quelque renom) de sagesse ; on veut même y voir une sagesse plus profonde que dans le simple Evangile de Christ ; en quoi consiste-t-elle ? En un culte ou une dévotion volontaire, arbitraire, (comparez verset 18, où se retrouvent les mêmes termes, et où est mentionnée une forme de ce culte) qui va au delà même de ce que Dieu commande (ainsi les "conseils de l'Eglise," à côté des commandements de Dieu) ; en une humilité qui affecte de voir de l'orgueil dans la liberté du chrétien sauvé par grâce ; (comparez verset 18) en un traitement du corps sans ménagement, puisqu'on lui impose de dures privations, même dans le manger et le boire, (verset 21) et qu'on n'a aucun égard à ce qui peut satisfaire la chair.
    Cette dernière phrase, littéralement traduite, porte : "Non en quelque honneur pour le rassasiement de la chair."
    D'après plusieurs commentateurs, Paul énoncerait ici la proposition qui doit répondre à celle introduite par il est vrai. Ils traduisent : "mais ces ordonnances sont sans valeur aucune, elles tendent au rassasiement de la chair."
    - Ce langage de l'apôtre renferme une pénétrante ironie, et l'on dirait que ces paroles sont toutes dirigées contre des doctrines qui ont cours aujourd'hui dans une immense fraction de la chrétienté. Certes, malgré ces principes si larges, Paul ne saurait être accusé d'indulgence pour la chair, car il prêche en toute occasion, et ici même, (verset 20, note) la mort, le crucifiement du vieil homme. (Comparer 1Corinthiens 9.27)
    Mais ce qu'il combat avec tant d'énergie, c'est une fausse spiritualité qui consiste à mépriser le corps et à chercher la sainteté dans de faciles macérations, qui, loin de crucifier l'orgueil, lui servent plutôt d'aliment. Ce n'est que par une communion intime avec Christ que peut se produire en nous toute la puissance de sa mort et de sa résurrection.
  • Colossiens 3

  • 3.1 Si donc vous êtes ressuscités avec Christ, cherchez les choses qui sont en haut, où Christ est assis à la droite de Dieu ; Chapitre 3.
    1 à 17 La vie nouvelle.
    Cette première exhortation ressort immédiatement de ce qui précède, comme l'indique la transition par cette particule conclusive donc.
    En effet, l'apôtre a supposé (Colossiens 2.12,20 ; comparez ci-dessous verset 3) que les chrétiens auxquels il s'adresse sont morts avec Christ, morts au monde, au péché, à eux-mêmes ; dès lors, il peut supposer aussi qu'ils sont ressuscités avec Christ, car ces deux choses ne sont que les deux côtés de la même œuvre de Dieu, la régénération. (Romains 6.4)
    La puissance de résurrection et de vie, par laquelle Christ s'est relevé d'entre les morts, passe de lui dans ses membres ; c'est là pour eux la vie éternelle. A ce point de vue encore, il est naturel qu'ils cherchent les choses qui sont en haut, la communion vivante, habituelle avec leur Chef, qui est assis à la droite de Dieu, pensée qui doit stimuler cette recherche par le plus puissant attrait. (Romains 8.34)
    Les choses qui sont en haut, ce sont donc tous les biens célestes dont Christ est pour nous la source, ce que l'Ecriture appelle ailleurs : "le prix de la vocation céleste," (Philippiens 3.14) "les trésors dans le ciel," (Matthieu 6.20) "le royaume de Dieu," (Matthieu 6.33) "notre bourgeoisie dans les cieux." (Philippiens 3.20)
  • 3.2 affectionnez-vous aux choses qui sont en haut, non à celles qui sont sur la terre. L'apôtre insiste sur ce point : il sait, hélas ! combien cela est nécessaire ; il fait consister cette recherche des choses qui sont en haut, non dans des actes extérieurs, mais dans l'affection ou la pensée, (Romains 8.5 et suivants) c'est-à-dire dans ce qu'il y a de plus intime en nous.
    Enfin, à ces choses qui sont en haut, il oppose celles qui sont sur la terre.
    Plusieurs interprètes, Calvin entre autres, veulent voir en ces mots une dernière allusion à ces "éléments du monde," (Colossiens 2.20) à ces doctrines que Paul venait de signaler et de combattre, et qui placent la religion dans des choses de cette terre.
    Mais cette explication n'est pas admissible ; il est évident qu'ici l'horizon de l'apôtre s'agrandit, que son exhortation devient plus générale et concerne tous les chrétiens. C'est là, en effet, ce qui paraît le préoccuper exclusivement. Il ne pense plus aux faux docteurs ; mais il demande aux croyants, morts et ressuscités avec Christ, que les biens, les jouissances de cette terre, et toutes les insatiables convoitises qui s'y attachent, ne soient plus les objets de leur affection.
    Le nouvel homme doit vivre, non plus pour ce monde, dont la figure passe, mais pour le monde céleste, éternel dans la communion du Chef qui y est entré comme les prémices de notre humanité régénérée. (Comparer Philippiens 3.20)
  • 3.4 quand Christ, qui est votre vie, sera manifesté, alors vous serez aussi manifestés avec lui en gloire. Ces deux versets motivent l'exhortation qui précède. Si le chrétien est mort, (verset 1, note) il a une autre vie, véritable, spirituelle, impérissable, qui est la vie de Christ en lui. (verset 4)
    Cette vie est cachée avec Christ en Dieu ; le monde ne la voit point. (Comparer 1Pierre 3.4 "l'homme caché du cœur.")
    De même que Christ, après avoir achevé son œuvre ici-bas, s'est soustrait aux yeux de la chair, et vit d'une vie céleste et divine dans le sein de Dieu, de même le chrétien, dont Christ est la vie, a part, dès maintenant, par une communion vivante avec lui, à cette existence céleste, quoiqu'il accomplisse encore sa tâche au milieu des combats et des misères de ce monde.
    Mais son état d'épreuve ne durera pas toujours. Christ doit être manifesté en gloire et recevoir dans cette gloire tous ses rachetés qui, alors, "seront semblables à lui, parce qu'ils le verront tel qu'il est." (1Jean 3.2 ; comparez Jean 17.22-24)
    - "Attendons que Jésus-Christ paraisse pour ne paraître qu'avec lui et n'écoutons point la voix de la vanité qui nous crie : Paraissez dans le monde." Quesnel.
  • 3.5 Faites donc mourir vos membres qui sont sur la terre : l'impudicité, la souillure, la passion, la mauvaise convoitise, et l'avarice, qui est une idolâtrie. L'apôtre caractérise le vieil homme (verset 9) dans le chrétien comme un corps, (Romains 6.6 ; 7.5,23,24 ; 8.10) qui a reçu le coup de mort, (versets 3,4) mais dont les membres ont encore quelque vie et doivent achever de mourir. (Galates 5.24 ; Romains 8.13)
    Ces membres sont les diverses convoitises dont Paul énumère les principales. Il les désigne comme étant sur la terre, parce que tous les objets en sont terrestres de leur nature. (verset 2)
    De ces péchés qu'il énumère, on admet généralement que les quatre premiers désignent les actes de la sensualité. L'impudicité et la souillure (ou impureté), sans doute ; mais la passion, la mauvaise convoitise (ou désir) peuvent avoir un sens plus général. Il aurait pu donner à tous ces vices l'épithète par laquelle il caractérise le dernier ; ce sont autant d'idolâtries ; mais il est certain que de toutes les passions, celle dont l'homme est le plus absolument et le plus constamment l'esclave, c'est l'avarice : il fait pour l'argent tout ce qu'il devrait faire pour Dieu. (Comparer Matthieu 6.24)
  • 3.6 C'est pour ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la rébellion, Fils de la rébellion ou de la désobéissance, pour rebelles ou désobéissants. (Voir sur ce fréquent hébraïsme Ephésiens 2.3, note.)
    - La colère de Dieu (voir sur ce mot Romains 1.18) ne viendra pas seulement sur ces vices (verset 5) au jour du jugement, elle vient dès ici-bas par leurs suites funestes.
    - Ces mots : sur les enfants de la rébellion sont omis par d'importants manuscrits.
  • 3.7 dans lesquelles vous aussi avez marché autrefois, lorsque vous y viviez. Dans lesquelles...choses. (verset 6) D'autres traduisent : "parmi lesquels...fils de la rébellion,...lorsque vous viviez dans ces choses."
    - Marchiez et vivier n'est point une simple répétition : le premier de ces mots désigne les actes de la conduite ; le dernier, la vie même, dans son sens absolu, dans toute sa puissance. (Romains 6.2)
    Les Colossiens ont bien encore ces membres à faire mourir, (verset 5) les restes de ces convoitises à crucifier, mais ils n'y vivent plus. (verset 3) Magnifique témoignage de l'efficace de l'Evangile en eux, et puissant encouragement à achever la sanctification que l'apôtre prêche dans ces versets !
  • 3.8 Mais maintenant rejetez, vous aussi, toutes ces choses, la colère, l'animosité, la méchanceté, la médisance ; et qu'aucune parole déshonnête ne sorte de votre bouche. Grec : "le blasphème," mot ordinairement appliqué aux paroles offensantes contre Dieu, mais qui désigne ici les propos malveillants sur le compte du prochain. (Romains 3.8 ; 1Corinthiens 4.13)
    Tout "discours honteux," de quelque nature qu'il soit.
  • 3.9 Ne mentez point les uns aux autres, ayant dépouillé le vieil homme avec ses actions, Il est digne de remarque qu'ici, de même que dans le passage correspondant, (Ephésiens 4.25) le mensonge est considéré comme le signe distinctif du vieil homme, particulièrement incompatible avec la nouvelle créature. C'est que la situation même de l'homme inconverti est, relativement à Dieu, un mensonge qui fausse tous ses autres rapports. Il ne rentre dans le vrai, à tous égards, que par la régénération.
  • 3.10 et ayant revêtu l'homme nouveau, qui se renouvelle en vue d'une exacte connaissance, selon l'image de Celui qui l'a créé. Grec : "Qui se renouvelle," ou "qui est renouvelé pour la connaissance," c'est-à-dire que l'homme qui, par nature vit dans l'ignorance des choses de Dieu, n'en obtient la pleine connaissance que par la régénération. Ce n'est plus alors une connaissance théorique ou intellectuelle seulement, mais une connaissance pratique, morale, fondée sur l'expérience.
    L'Ecriture ne craint pas cette affirmation, cercle vicieux selon la logique humaine, mais qui est fondée sur la vraie nature des choses : d'une part, il faut qu'une certaine connaissance de la vérité précède la foi et la conversion ; mais, d'autre part, celle-ci seule nous rend capables de pénétrer dans les choses spirituelles, et la connaissance se développe indéfiniment à proportion des progrès que nous faisons dans la vie intérieure. (Comparer Colossiens 1.9 ; 2.2 ; Ephésiens 1.17, et surtout Ephésiens 3.18,19)
    - Il y a, dans les derniers mots de ce verset 10, une allusion évidente à l'état primitif de l'homme créé à l'image de Dieu. Cette image a été défigurée par le péché, et doit être restaurée par le renouvellement complet dont parle ici l'apôtre. (Voir, du reste, sur tout l'ensemble de ce passage, Ephésiens 4.20-24)
  • 3.11 Ici il n'y a pas Grec et Juif, circoncis et incirconcis, Barbare, Scythe, esclave, libre ; mais Christ, toutes choses en tous. Comparer Galates 3.28, note.
    Dès que l'image de Dieu est rétablie dans l'âme humaine par la régénération, les hommes sont parfaitement égaux devant Dieu, les barrières élevées entre les races par le préjugé tombent, et leur lien commun, lien intime et vivant, est Christ, qui est tout en tous.
    Parmi les Barbares, Paul nomme spécialement les Scythes, les plus barbares de tous. Aujourd'hui il pourrait citer plus d'une peuplade sauvage, comme preuve que l'Evangile a la puissance de ramener les hommes les plus dégradés à leur sublime destination.
  • 3.12 Revêtez-vous donc, comme élus de Dieu, saints et bien-aimés, des entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience ; Conséquence de ce qui précède, fruits de la régénération, comme les versets versets 5-9 décrivent les fruits du péché dans l'homme non converti. "Christ tout en tous," supprimant les barrières qui s'élèvent entre les hommes, porte ses disciples à revêtir tous les sentiments qui assurent la paix et l'union.
    "Voyez à quelle hauteur il se place et avec quelle tendre affection il nous exhorte ! Au lieu de nous presser et de nous pousser par des commandements et des lois, il nous attire par le souvenir de la grâce de Dieu, afin d'obtenir des fruits de notre foi, et que nous rendions ces fruits librement, joyeusement, avec plaisir. Car celui qui croit et sent au fond du cœur qu'il est élu de Dieu, saint et bien-aimé, non seulement pensera sans cesse comment il peut répondre à un tel honneur et à de si beaux titres, mais il se sentira embrasé d'un tel amour pour Dieu, qu'il sera prêt à tout faire, à tout abandonner, à tout souffrir pour lui, et jamais il ne croira avoir fait assez." Luther.
  • 3.13 vous supportant les uns les autres, et vous pardonnant les uns aux autres : si l'un de vous a quelque sujet de plainte contre l'autre, comme le Seigneur vous a pardonné, vous aussi, faites de même. L'expression se revêtir (verset 12) est reprise du verset 10 ; l'apôtre retrace les principaux caractères du "nouvel homme," spécialement dans sa conduite envers ses frères.
    - Les entrailles de miséricorde, c'est une compassion profonde, intime du cœur (2Corinthiens 7.15) pour les malheureux, les faibles, les coupables. Ce sentiment est crée dans le chrétien par la miséricorde de Dieu, dont il a tant besoin. (verset 13)
    De là aussi la bonté envers tous, l'humilité envers les hommes, parce qu'elle existe envers Dieu ; (Ephésiens 4.2) la douceur, la patience en présence des contradictions ou des injures.
    De là enfin le support et le pardon à l'exemple du Seigneur. (verset 13)
    - Le texte reçu dit ici Christ ; cette leçon, qui se trouve dans plusieurs anciens manuscrits, est conservée par Tischendorf et de nombreux commentateurs ; mais il est plus facile de comprendre que l'on ait changé Seigneur en Christ que l'inverse. Le sens est le même.
    - Voir Ephésiens 4.20-24, note ; comparez Ephésiens 5.2.
  • 3.14 Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de la charité, qui est le lien de la perfection. Par-dessus toutes ces choses annonce la chose principale, qui doit s'ajouter aux vertus précédentes, sans laquelle celles-ci ne seraient rien : l'amour. (1Corinthiens 13.1-3)
    La charité, ou l'amour, mérite abondamment ce beau titre, le lien de la perfection, parce qu'elle étreint dans une vivante unité tous les autres éléments de la perfection, en particulier tous les caractères de la vie chrétienne qui précèdent et qui, sans elle, resteraient épars et inefficaces.
    Les autres vertus chrétiennes sont comme les membres d'un corps sans vie, tant qu'elles ne sont pas animées par l'amour. La charité, non seulement les renferme toutes, (Matthieu 22.40 ; Romains 13.10) mais les rattache à Dieu, qui est amour
  • 3.15 Et que la paix de Christ, à laquelle vous avez été aussi appelés en un seul corps, règne dans vos cœurs ; et soyez reconnaissants. Les manuscrits de la plus grande autorité portent : la paix de Christ, tandis que le texte reçu dit : la paix de Dieu. La paix de Christ est celle que Christ donne, par sa grâce, au croyant. Lui-même est "notre paix." (Ephésiens 2.14 ; comparez surtout Jean 14.27 "Je vous donne ma paix.") Aussi la pensée de l'apôtre prend-elle la forme d'un vœu qui interrompt l'exhortation.
    Les chrétiens sont appelés à la paix de Christ ; mais ils y sont appelés tous comme un seul corps ; (1Corinthiens 12.12 et suivants) de sorte que leur communion mutuelle est un motif et un moyen de rechercher cette paix, de la faire régner dans leur cœur et dans leurs rapports réciproques.
    - Le mot que nous rendons par régner désigne la fonction de celui qui avait à décider des prix de la course et à les adjuger, comme Colossiens 2.18. La paix doit dominer au sein de toutes les luttes intérieures, aussi bien que des compétitions diverses qui peuvent s'élever entre des frères, membres du même corps. (1Corinthiens 7.15)
    Cette exhortation à la reconnaissance est, à la fois, un moyen puissant de conserver et d'augmenter en nous la paix de Christ, et une transition à versets 16,17, où l'apôtre insiste sur ce devoir, et indique comment la reconnaissance doit s'exprimer.
  • 3.16 Que la parole de Christ habite abondamment parmi vous ; en toute sagesse vous instruisant et vous avertissant les uns les autres, par des psaumes, des hymnes, des cantiques spirituels, chantant dans vos cœurs à Dieu, par la grâce. Parmi vous, grec "en vous," pourrait signifier dans vos cœurs ; mais la seconde partie du verset prouve évidemment que Paul veut dire : "au milieu de vous, chrétiens."
    Que la Parole de Christ, l'Evangile de sa grâce soit abondamment "richement" (Grec :), l'objet de vos entretiens dans vos assemblées, dans vos maisons ; que cette Parole pénètre et règle votre vie tout entière.
    "Qu'elle demeure en vous, non pas comme un hôte qui y passe un jour ou deux, mais comme un habitant de la maison qui n'en sort jamais." Luther.
    - Les mots en toute sagesse doivent se joindre à ce qui suit : "En toute sagesse vous instruisant, etc." (Comparer Colossiens 1.28) D'autres cependant préfèrent les rapporter à la Parole de Christ qui développe cette sagesse. (Colossiens 1.5,9)
    Voir, sur ces chants religieux de diverse nature en usage dans la primitive Eglise, Ephésiens 5.19, note.
    Grec : "Dans la grâce, chantant dans vos cœurs à Dieu." Tel est le vrai texte et la vraie traduction. Le texte reçu a ici deux fautes : au Seigneur, au lieu de à Dieu ; puis le mot de grâce sans article, ce qui a donné lieu à diverses versions également inexactes : "avec grâce," ou "avec reconnaissance," ou "avec des actions de grâces." Cette dernière version est d'autant plus à écarter que la pensée de ces actions de grâces vient immédiatement après. (verset 17)
    De même que les chrétiens devaient "s'instruire et s'avertir en toute sagesse," ils doivent "chanter dans la grâce" (deux formes adverbiales qui se correspondent) ou par la grâce, qui seule est pour eux la source de cette sainte joie dont les chants religieux sont une effusion.
    Alors aussi ils chantent dans leurs cœurs (encore une faute du texte reçu qui a ce mot au singulier), c'est-àdire, qu'ils ne chantent pas seulement de la voix et de la bouche, mais du cœur. Selon d'autres interprètes, ils ont ces chants dans leurs cœurs remplis d'une sainte joie, d'une sainte reconnaissance, et ne les expriment pas de la voix. Ces deux significations du mot peuvent parfaitement se réunir.
  • 3.17 Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père. "Les œuvres du chrétien n'ont aucun nom, aucun temps, aucun lieu. C'est pourquoi saint Paul ne désigne ici aucune œuvre particulière, mais les embrasse toutes ensemble et montre comment toutes peuvent être bonnes : manger et boire, dormir et veiller, marcher et s'arrêter, parler et se taire, travailler et se reposer, tout est excellent, pourvu que tout soit fait au nom de Jésus. Et nos œuvres sont faites au nom de Jésus quand nous avons l'assurance que Christ est en nous et nous en lui, quand ce n'est pas nous qui agissons, mais lui qui vit et opère en nous. Alors nous pouvons rendre grâces à Dieu le Père, à qui appartient la gloire de tout bien. L'action de grâces est le vrai sacrifice, la seule œuvre que nous puissions faire pour Dieu ; et cela encore non de nous-mêmes, mais par notre Médiateur, Jésus, sans lequel nul ne vient au Père, ni n'est accepté de lui." Luther.
  • 3.18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme cela est convenable dans le Seigneur. 18 à 25 Les devoirs de la famille chrétienne.
    L'apôtre reproduit ici (verset 18 jusqu'au Colossiens 4.1) les devoirs des divers membres de la famille, qu'il a retracés Ephésiens 5.22 jusqu'à 6 : 9. (Voir les notes et comparez 1Pierre 2.18 ; 3.1 et suivants et verset 7)
    Le texte reçu dit : "à vos propres maris." Ce mot souligné, emprunté en Ephésiens 5.22, n'est pas authentique ici.
    - Cette soumission de la femme, par cela même qu'elle est convenable dans le Seigneur, c'est-à-dire dans sa communion, en harmonie avec son Esprit, n'emporte rien de servile, rien de l'esclavage oriental de la femme. Son égalité spirituelle avec son mari est, du reste, garantie par verset 19. Mais le devoir de la soumission subsiste ; là où elle manque, ce ne peut être qu'au détriment de l'union conjugale. (Comparer Ephésiens 5.22-24, où ce devoir est abondamment motivé.)
  • 3.19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez point contre elles. Comparer Ephésiens 5.25 et suivants
    - Au mari l'autorité, mais une autorité tempérée par l'amour, par l'absence de tous procédés propres à aigrir, à froisser ; c'est là ce qui rend facile la soumission et la compense.
  • 3.20 Enfants, obéissez à vos parents en toutes choses, car cela est agréable dans le Seigneur. Dans le Seigneur, comme au verset 18. C'est ici la vraie leçon, au lieu de au Seigneur que porte le texte reçu. Paul motive ce devoir des enfants dans Ephésiens 6.1-3.
  • 3.21 Pères, n'irritez point vos enfants, de peur qu'ils ne perdent courage. Le mot traduit par irriter signifie proprement exciter ; il ne se retrouve dans le Nouveau Testament que dans 2Corinthiens 9.2, employé en un bon sens. La pensée de l'apôtre est rendue claire par le passage parallèle, (Ephésiens 6.4) où il dit : "Ne provoquez point à la colère."
    Plusieurs manuscrits ont ce mot dans notre passage, mais c'est une simple correction.
  • 3.25 Car celui qui agit injustement recevra la peine de son injustice, et il n'y a point d'acception de personnes. Les devoirs des serviteurs ou esclaves se trouvent retracés et motivés à peu près de la même manière dans Ephésiens 6.5-8. (Voir les notes.)
    Dans l'une et l'autre épître, l'apôtre élève la pensée de ces hommes, si malheureux par leur position, de leurs maîtres selon la chair, à leur Seigneur selon l'esprit. Dès lors, toutes leurs responsabilités, tous leurs motifs d'action sont transformés, spiritualisés. Là se trouvent aussi toutes leurs consolations, tous leurs encouragements. L'apôtre Pierre leur présente des considérations non moins élevées et plus intimes encore. (1Pierre 2.18 et suivants)
  • Colossiens 4

  • 4.1 Maîtres, rendez à vos esclaves ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un Maître dans le ciel. Chapitre 4.
    Paul a dit aux esclaves : "Il n'y a point d'acception de personnes ;" (Colossiens 3.25) il dit aux maîtres (Grec : "seigneurs") : Vous avez un Seigneur dans le ciel ; là se retrouve l'égalité, le motif suprême de tous les devoirs, fondé en Dieu même. On pourrait demander à la "morale indépendante" comment elle remplace ce motif, surtout pour de pauvres esclaves, en présence de l'égoïsme humain.
  • 4.2 Persévérez dans la prière, y veillant avec actions de grâces ; 2 à 6 La prière et la conduite.
  • 4.4 afin que je le fasse connaître comme il faut que j'en parle. Voir Ephésiens 6.18-20, note. Là se retrouve la même pensée plus développée. Voir encore sur ce mystère de Christ : Colossiens 1.26 ; 2.2 ; Ephésiens 3.3 et suivants
    Grec : "ouvrir une porte pour la Parole," les uns entendent par là (d'après Ephésiens 6.19) ouvrir la bouche de l'apôtre pour parler avec hardiesse ; d'autres, ouvrir les cœurs à cette parole ; d'autres encore, donner les occasions extérieures de l'annoncer. Tout cela est nécessaire et doit s'obtenir de Dieu par la prière.
    - "Persévérons, parce que Dieu veut être importuné. Veillons, parce que Dieu a ses moments de lumières, de grâces de miséricorde et de visites libérales et salutaires. Soyons pleins de reconnaissance, parce que c'est elle qui ouvre la main de miséricorde pour répandre, et le cœur du pauvre pour recevoir. - Qu'est-ce qui ouvre la porte de la Parole, sinon une langue arrosée des prières de l'Eglise et de l'onction du Saint-Esprit, et des cœurs ouverts et préparés par le Seigneur ? C'est de lui que tout dépend, c'est à lui qu'il faut offrir les âmes avant de leur parler. - Saint Paul, lié, ne demande point une porte pour sortir de prison, mais une entrée pour introduire Jésus-Christ dans les cœurs." Quesnel.
  • 4.5 Conduisez-vous avec sagesse envers ceux de dehors, rachetant le temps. Voir Ephésiens 5.15, note.
    Ceux qui sont hors de Christ et de son Eglise. (1Corinthiens 5.12,13 ; 1Thessaloniciens 4.12) C'est à l'égard de ceux-là qu'il importe le plus de se conduire avec sagesse.
    Voir Ephésiens 5.16, note. Là, l'apôtre ajoute : "car les jours sont mauvais," difficiles pour faire le bien, ce qui prouve qu'il veut dire par ce précepte : saisissez l'occasion, profitez du moment.
  • 4.6 Que votre parole soit toujours accompagnée de grâce, assaisonnée de sel, de manière que vous sachiez comment il vous faut répondre à chacun. Grec : "Que votre parole soit toujours gracieuse (en grâce), assaisonnée de sel, pour savoir comment il vous faut répondre à un chacun."
    La grâce de Dieu dans le cœur donne à la parole cette grâce que Paul recommande, et la communique aux autres. (Ephésiens 4.29, note.)
    Mais la douceur de la grâce ne doit pas rendre les discours doucereux ; la vérité, la crainte de Dieu, le sérieux de la vie chrétienne lui donneront toujours ce sel dont l'action rend les aliments savoureux, digestibles, et en éloigne la corruption. (Marc 9.50 note.) Quiconque ne possède pas ce sel restera muet quand il faudra répondre, ou répétera à chacun les mêmes paroles, devenues insipides par leur banalité. La grâce et le sel de la parole l'approprient à un chacun.
  • 4.7 Quant à tout ce qui me concerne, Tychique, le frère bien-aimé et fidèle serviteur, et mon compagnon de service dans le Seigneur, vous l'apprendra. 7 à 18 Communication personnelles.
  • 4.8 Je vous l'ai envoyé pour cela même, pour que vous connaissiez quel est notre état, et qu'il console vos cœurs, Comparer Ephésiens 6.21,22, note, et l'introduction à l'épître aux Ephésiens. Tychique était donc auprès de l'apôtre. En lui rendant un beau témoignage, afin qu'il soit reçu à Colosses avec d'autant plus de respect et d'amour, Paul l'envoie aux chrétiens de cette ville dans le dessein exprès (pour cela même) qu'ils connaissent son état, et que par là leur cœur soit consolé. Toujours les attentions de la charité !
    - Le texte reçu, en disant : "Afin qu'il connaisse votre état," dénature la pensée de l'apôtre.
  • 4.9 avec le fidèle et bien-aimé frère Onésime, qui est des vôtres ; ils vous informeront de tout ce qui se passe ici. L'esclave converti de Philémon. (Philémon 1.10,.)
  • 4.10 Aristarque, mon compagnon de captivité, vous salue, ainsi que Marc, cousin de Barnabas, touchant lequel vous avez reçu des ordres (s'il va chez vous, recevez-le), Actes 19.29 ; 20.4 ; Philémon 1.24.
    Probablement l'évangéliste. (Comparer Actes 12.12,25 ; 13.13 ; 15.37-39 ; 2Timothée 4.11 ; Philémon 1.24)
    Nous voyons ici que Marc était cousin de Barnabas, ce qui explique bien des choses dans la contestation qui s'éleva un jour entre ce dernier et Paul au sujet de ce même Marc. (Actes 15.37-39)
    Mais nous voyons ici, par les paroles affectueuses de l'apôtre, qui avait Marc auprès de lui dans sa captivité, que depuis longtemps ce souvenir était effacé de son cœur.
    On ne sait pas quels étaient ces ordres. Quelques-uns ont pensé qu'il s'agissait de ce qui suit immédiatement, c'est-à-dire de le bien recevoir s'il allait à Colosses, ce qui est peu probable.
  • 4.11 et Jésus, surnommé Juste, qui sont de la circoncision. Ce sont mes seuls compagnons d'œuvre pour le royaume de Dieu qui m'aient été en consolation. Ce nom n'est pas connu d'ailleurs.
    C'est-à-dire les seuls Juifs, ou de la circoncision. Car déjà à Rome les chrétiens judaïsants s'éloignaient de l'apôtre. (Philippiens 1.15,16)
    D'autres entendent par ces mots que c'étaient là les seuls qui eussent donné de la consolation à l'apôtre, par cela même qu'ils étaient ses compagnons d'œuvre pour le royaume de Dieu, c'est-àdire qu'ils annonçaient avec lui l'Evangile.
  • 4.12 Epaphras, qui est des vôtres, serviteur de Jésus-Christ, vous salue ; il ne cesse de combattre pour vous dans ses prières, afin que, parfaits et pleinement persuadés, vous demeuriez fermes dans toute volonté de Dieu. Epaphras avait été l'évangéliste de Colosses, le fondateur de cette Eglise, (Colossiens 1.7) peut-être aussi des Eglises voisines ; (verset 13) de plus, il était lui-même de Colosses (des vôtres) : autant de raisons qui expliquent le combat de ses prières pour que ses compatriotes et ses frères, convertis par son moyen à Jésus-Christ, ne fussent pas séduits par les faux docteurs, mais restassent fermes au milieu des séductions et des dangers, parfaits par le développement de la vie chrétienne, (Colossiens 1.28 ; Jacques 1.4) et pleinement persuadés (vrai texte, au lieu de "accomplis").
    Les derniers mots : dans toute volonté de Dieu peuvent se rapporter aux trois termes qui précèdent. De là le témoignage que l'apôtre rend à Epaphras. (verset 13)
  • 4.14 Luc, le médecin, qui m'est très cher, et Démas vous saluent. "Luc, le médecin, le bien-aimé," c'est l'auteur du précieux Evangile qui porte son nom, et du livre des Actes. Il se trouvait alors auprès de l'apôtre. (Philémon 1.24 ; 2Timothée 4.11)
    La même plume qui salue ici une église au nom de Démas, et qui lui donnait ailleurs le titre de "compagnon d'œuvre," (Philémon 1.24) dut écrire plus tard : "Démas m'a abandonné, ayant aimé le présent siècle." (2Timothée 4.10) "Que celui qui est debout prenne garde qu'il ne tombe !"
  • 4.15 Saluez les frères qui sont à Laodicée, et Nymphas, et l'Eglise qui est dans sa maison. Qui s'y assemble. (Romains 16.5) Ce Nymphas n'est connu que pour avoir fait de sa demeure une maison de Dieu. C'est une assez belle part dans l'histoire évangélique.
  • 4.16 Et lorsque cette lettre aura été lue parmi vous, faites qu'on la lise aussi dans l'Eglise des Laodicéens, et que vous lisiez aussi celle de Laodicée. Est-ce la lettre encyclique adressée d'abord aux Ephésiens, et que les Colossiens devaient recevoir après l'Eglise de Laodicée ? S'agit-il d'une lettre de Paul aux Laodicéens ? Dans ce cas elle ne nous est pas parvenue.
    De ces hypothèses, et de plusieurs autres imaginées pour expliquer ce verset, la plus vraisemblable est que Paul parle d'une lettre qu'il écrivait aux Laodicéens en même temps que celle-ci, et qui fut envoyée aussi par Tychique. (verset 7) Les deux Eglises, où se faisaient sentir alors les mêmes besoins et qui occupaient également la pensée de l'apôtre, (Colossiens 2.1) devaient faire échange de ces lettres.
  • 4.17 Et dites à Archippe : Considère bien le ministère que tu as reçu du Seigneur, afin de le bien remplir. Archippe (comparez Philémon 1.2) avait un ministère, un service quelconque dans l'Eglise ; peut-être la manière dont il le remplissait rendait-elle nécessaire cet avertissement à lui transmis par l'Eglise entière ; peut-être aussi, nouvellement installé dans ses fonctions, devait-il recevoir cet encouragement à la fidélité, sans qu'il y eût de blâme dans l'intention de l'apôtre.
    Quoi qu'il en soit, ces mots prouvent que Paul savait mettre dans ses rapports personnels avec ses frères ce sel qu'il recommande. (verset 6)
  • 4.18 La salutation est de ma propre main, Paul. Souvenez-vous de mes liens. La grâce soit avec vous ! Comparer 1Corinthiens 16.21, note.
    Dans vos cœurs, pour avoir égard à mes paroles, et dans vos prières, pour porter avec moi mon fardeau. Je vous donne l'exemple de ce que je vous demande : La grâce soit avec vous !