Colossiens 2:12
(Annotée Neuchâtel)
Colossiens 2:12
ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts.
Références croisées
2:12 Rm 6:4-5, Rm 6:3, 1Co 12:13, Ga 3:27, Ep 4:5, Tt 3:5-6, He 6:2, 1P 3:21, Col 3:1-2, Rm 6:8-11, Rm 7:4, 1Co 15:20, Ep 1:20, Ep 2:4-6, Ep 5:14, 1P 4:1-3, Lc 17:5, Jn 1:12-13, Jn 3:3-7, Ac 14:27, Ep 1:19, Ep 2:8, Ep 3:7, Ep 3:17, Ph 1:29, He 12:2, Jc 1:16-17, Ac 2:24, Rm 4:24, He 13:20-21Réciproques : Gn 17:10, Mt 3:6, Mc 11:22, Jn 2:19, Jn 6:44, Jn 19:42, Ac 15:1, Ac 18:27, Rm 2:29, Rm 6:6, 1Co 15:4, 2Co 4:7, 2Co 5:15, Ep 2:6, Ph 1:6
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsColossiens 2
- 2.12 ayant été ensevelis avec lui par le baptême, dans lequel aussi vous êtes ressuscités avec lui, par la foi de l'efficace de Dieu, qui l'a ressuscité des morts. Toute cette profonde pensée : le chrétien enseveli avec Christ par le baptême et ressuscité avec lui, par la même puissance de résurrection et de vie qui a ramené Christ d'entre les morts, se trouve développée
Romains 6.1-11
. (Voir les notes et comparezEphésiens 2.6
)
Seulement l'apôtre indique ici le moyen qui nous unit personnellement à Christ, de manière que cette transformation de notre être en lui ne soit pas seulement une image, une idée, mais une vivante réalité ; ce moyen, c'est la foi ; cette foi, à son tour ; n'est point une notion de l'intelligence, mais une opération de Dieu en nous. C'est ainsi qu'il faut entendre ces mots : la foi de l'efficace de Dieu, mots que Luther traduit : "la foi que Dieu opère." Bengel, Olshausen, de Wette adoptent ce sens. (ComparerColossiens 1.29 ; Ephésiens 1.19 ; 3.7 ; Philippiens 3.21
)
D'autres interprètes Chrysostome, Meyer, Oltramare, préfèrent le sens exprimé dans la version d'Ostervald : "la foi que vous avez en la puissance de Dieu."
- Il faut remarquer encore que Paul, en substituant ici le baptême chrétien à la circoncision juive, (versets 11,12
) en nous montrant dans le premier la réalisation spirituelle de la seconde, autorise assurément le rapport souvent établi entre ces deux signes d'admission à l'alliance de grâce, bien que ce rapport ait été nié de nos jours, et nié plutôt dans un intérêt dogmatique relatif au baptême que par une connaissance approfondie du sujet.