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Colossiens 2:8
(Annotée Neuchâtel)
Colossiens 2:8 Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ.

Références croisées

2:8 Dt 6:12, Mt 7:15, Mt 10:17, Mt 16:6, Ph 3:2, 2P 3:17, Col 2:18, Ct 2:15, Jr 29:8, Rm 16:17, Ep 5:6, He 13:9, 2Jn 1:8, Ac 17:18, Ac 17:32, Rm 1:21-22, 1Co 1:19-23, 1Co 3:18-19, 1Co 15:35-36, 2Co 10:5, 1Tm 6:20, 2Tm 2:17-18, 2Tm 3:13, Col 2:22, Mt 15:2-9, Mc 7:3-13, Ga 1:14, 1P 1:18, Col 2:20, Ga 4:3, Ga 4:9, Ep 2:2, Ep 4:20
Réciproques : Mt 15:3, Mt 24:4, Mc 13:5, Ac 15:1, 1Co 3:12, 1Co 3:20, 2Co 11:3, 2Co 11:13, Col 2:4, Col 2:23, He 9:1, Jc 1:16, Jc 2:20, 2P 2:1, 1Jn 2:26

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Colossiens 2
  • 2.8 Prenez garde que personne ne vous séduise par la philosophie et par une vaine tromperie, selon la tradition des hommes, selon les éléments du monde, et non selon Christ. Grec : "Prenez garde qu'il n'y ait quelqu'un qui vous emmène comme une proie par la philosophie et une vaine tromperie."
    C'est cette vaine tromperie même que l'apôtre a en vue en parlant des fausses spéculations décorées par leurs auteurs du nom pompeux de philosophie.
    Ces deux termes, dont l'un explique l'autre, n'expriment qu'une seule et même idée. Paul, en effet, ne veut pas condamner, sous le nom de philosophie, toute recherche spéculatives de la vérité, tout effort de l'intelligence humaine pour arriver à une solution plus complète des grandes questions qui s'imposent forcément à elle. Il ne veut sûrement pas non plus réprouver le désir et le besoin qu'a la pensée chrétienne de se rendre compte des vérités et des faits de la révélation, afin de se les approprier toujours plus entièrement.
    Mais que des hommes qui professent d'admettre cette révélation rejettent par incrédulité ou par orgueil ce qui en fait l'essence, le mystère de l'incarnation et de la rédemption, (verset 2) et veuillent substituer dans les Eglises leur sagesse et leur science à celles dont tous les trésors sont renfermés dans ce mystère, (verset 3) voilà la vaine tromperie contre laquelle Paul met en garde les croyants. Il s'oppose énergiquement à ces chrétiens judaïsants (voir l'introduction à cette épître) qui, amalgamant les traditions de leur cabale avec les données de la spéculation païenne et avec certaines vérités du christianisme, construisaient de tout cela un système théosophique qu'ils estimaient plus élevé et plus profond que le simple Evangile. Ce système reposait tout entier sur les éléments du monde (voir pour le sens de ce terme Galates 4.3, note) et non sur Christ.
    Il reste vrai encore, aujourd'hui comme alors, que toute sagesse et toute philosophie qui, pour accommoder le christianisme à ses vues, en retranche le mystère de la crèche de Bethléhem et de la croix du Calvaire, et ne fait ainsi que l'obscurcir et le dénaturer, mérite l'épithète sévère de vaine tromperie, surtout si une telle philosophie prétend se substituer à l'Evangile dans l'Eglise. (Comparer pour le développement de la même pensée de l'apôtre 1Corinthiens 1.22-28, notes.)