Colossiens 2:9
(Annotée Neuchâtel)
Colossiens 2:9
Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité.
Références croisées
2:9 Col 2:2-3, Col 1:19, Es 7:14, Mt 1:23, Jn 10:30, Jn 10:38, Jn 14:9-10, Jn 14:20, Jn 17:21, 2Co 5:19, 1Tm 3:16, Tt 2:13, 1Jn 5:7, 1Jn 5:20, Lc 3:22, Jn 1:14, Jn 2:21Réciproques : Ex 15:2, Ex 23:21, Lv 8:35, Dt 12:5, 1Ch 17:12, 1Ch 23:25, 2Ch 6:20, 2Ch 7:16, Ps 68:18, Ez 37:27, Ez 48:8, Ag 2:7, Za 8:3, Mt 12:6, Mt 23:21, Lc 14:22, Jn 1:16, Jn 3:34, Jn 14:6, Jn 16:15, Jn 17:10, Jn 17:23, Rm 1:20, Ep 1:23, Ep 3:19, Ep 4:10, 2Th 1:12, 1Jn 2:5, Ap 13:6, Ap 21:22
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsColossiens 2
- 2.9 Car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Ce verset et ceux qui suivent motivent l'exhortation du
verset 8
(car), et c'est pourquoi l'apôtre ne craint pas de revenir à une pensée déjà exprimée au sujet de la personne de Christ. (Colossiens 1.18,19
) "Prenez garde de vous laisser séduire par de fausses spéculations, puisque vous avez tout en Christ." (verset 10
)
La plénitude de la divinité (comparezColossiens 1.19
) ne peut exprimer que tout l'ensemble des attributs et des perfections de Dieu, ce que saint Jean appelle "sa gloire."
Cette plénitude divine habite (non pas a habité) corporellement en Christ, c'est-à-dire essentiellement, substantiellement ; bien plus, elle a pris un corps en Jésus-Christ. En d'autres termes, et pour parler avec saint Jean, "la Parole a été faite chair, et nous avons vu sa gloire, la gloire de l'Unique-né du Père." (Jean 1.14
) En Christ, la divinité, unie à un homme doué d'un corps et d'une âme, a formé avec lui un seul être, en qui elle habite encore corporellement, maintenant que cet Etre est glorifié. (Philippiens 3.21
)
Elle est apparue en lui, non d'une manière symbolique, comme jadis dans le temple ou sur l'arche de l'alliance, mais en réalité ; non par ses influences sur lui, mais par une union personnelle avec lui ; non pour un temps seulement, mais d'une manière permanente. Cette vérité, ou plutôt ce fait, forme le contraste le plus absolu avec les erreurs gnostiques, docétiques, ariennes, sociniennes, qui se sont, tour à tour, produites dans la manière de concevoir la personne de Jésus-Christ et est également opposé au naturalisme et au panthéisme païens.