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Comparer Job 14:7-15

La versification des traductions pouvant varier, l'alignement ne correspond parfois pas à la même phrase.

Jb 14:7-15 (Segond 1910)

   7 Un arbre a de l'espérance: Quand on le coupe, il repousse, Il produit encore des rejetons ; 8 Quand sa racine a vieilli dans la terre, Quand son tronc meurt dans la poussière, 9 Il reverdit à l'approche de l'eau, Il pousse des branches comme une jeune plante. 10 Mais l'homme meurt, et il perd sa force ; L'homme expire, et où est-il ? 11 Les eaux des lacs s'évanouissent, Les fleuves tarissent et se dessèchent ; 12 Ainsi l'homme se couche et ne se relèvera plus, Il ne se réveillera pas tant que les cieux subsisteront, Il ne sortira pas de son sommeil. 13 Oh ! si tu voulais me cacher dans le séjour des morts, M'y tenir à couvert jusqu'à ce que ta colère fût passée, Et me fixer un terme auquel tu te souviendras de moi ! 14 Si l'homme une fois mort pouvait revivre, J'aurais de l'espoir tout le temps de mes souffrances, Jusqu'à ce que mon état vînt à changer. 15 Tu appellerais alors, et je te répondrais, Tu languirais après l'ouvrage de tes mains.

Jb 14:7-15 (Annotée Neuchâtel)

   7 Car pour un arbre il reste de l'espoir ;
Coupé, il verdira encore,
Il ne laisse pas de produire des rejetons.
   8 Si sa racine vieillit dans la terre,
Et que son tronc meure dans la poussière,
   9 A peine il sent l'eau, qu'il germe,
Qu'il pousse des branches comme une jeune plante.
   10 Mais l'homme, quand il meurt, le voilà étendu ;
Et quand le mortel expire, où est-il ?
   11 Les eaux d'un lac s'écoulent,
Un fleuve tarit et se dessèche.
   12 Ainsi l'homme se couche pour ne plus se relever ;
Jusqu'à ce que les cieux disparaissent, il ne se réveillera plus,
Il ne sortira pas de son sommeil.
   13 Ah ! si lu voulais me cacher dans le séjour des morts,
Me mettre à l'abri jusqu'à ce que ta colère soit passée,
Me fixer un terme après lequel tu te souviendrais de moi !
   14 Quand l'homme meurt, revit-il ?...
Tout le temps de ma corvée, j'attendrais,
Jusqu'à ce qu'on me relevât de mon poste.
   15 Tu appellerais, et moi je te répondrais ;
Tu languirais après l'oeuvre de tes mains.