Daniel 10:2-3
(Annotée Neuchâtel)
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En ces jours-là moi, Daniel, je fus dans le deuil pendant trois semaines entières.
3 Je ne mangeai point de pain délicat ; ni viande, ni vin n'entrèrent dans ma bouche, et je ne m'oignis point jusqu'à ce que les trois semaines fussent accomplies.
3 Je ne mangeai point de pain délicat ; ni viande, ni vin n'entrèrent dans ma bouche, et je ne m'oignis point jusqu'à ce que les trois semaines fussent accomplies.
Références croisées
10:2 Esd 9:4-5, Ne 1:4, Ps 42:9, Ps 43:2, Ps 137:1-5, Es 66:10, Jr 9:1, Mt 9:15, Rm 9:2, Jc 4:9, Ap 11:5, Dn 9:24-27Réciproques : Lv 23:27, Ec 7:3, Es 58:3, Dn 8:1, Dn 9:3, Dn 9:20, Dn 10:12, Mt 6:17
10:3 Dn 6:18, Es 24:6-11, 1Co 9:27, Dn 11:8, Jb 33:20, Am 5:11, Na 2:9, 2S 19:24, Mt 6:17
Réciproques : Ex 18:12, Lv 16:29, Lv 23:27, Jb 6:7, Ps 137:1, Ec 7:3, Ec 9:8, Es 58:3, Dn 9:3, Dn 10:11, Dn 10:12, Lc 7:46
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel
A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informationsDaniel 10
- 10.2 Dans le deuil. L'occasion de ce deuil n'est pas indiquée. Ce fut sans doute la triste situation dans laquelle se trouvait la nouvelle colonie à Jérusalem. Nous savons en effet par
Esdras 4.4-5
qu'à ce moment-là même (comparezEsdras 3.8; 4.4
) les Samaritains venaient de réussir par leurs intrigues auprès du gouvernement perse à empêcher la continuation de la reconstruction du temple.
Pendant trois semaines. Il résulte du verset 4 qu'on se trouvait à ce moment au commencement de l'année, soit de l'année religieuse, au mois de nisan (mars-avril), dans lequel on célébrait la Pâque (le 15 nisan), soit de l'année civile, au mois de tischri (septembre-octobre), dans lequel avait lieu le grand jeûne des Juifs, le jour des expiations (le 10 tischri). Dans l'un et dans l'autre cas, la solennité de ce moment, jointe au sérieux de la situation, explique bien le besoin de prière et d'humiliation qu'éprouvait Daniel. - 10.3 Le jeûne est le signe extérieur du deuil intérieur et prédispose à la prière; comparez
9.3
, note.
Je ne mangeai point de pain délicat... : des aliments servis à l'ordinaire sur la table des seigneurs babyloniens.
Je ne m'oignis point. L'emploi des huiles fines et odoriférantes, servant à adoucir et parfumer la peau, était commun à tout l'Orient. Il était particulièrement usité dans les jours de fêtes et de banquets (Psaumes 23.5; Ecclésiaste 9.8; Esaïe 61.3
), mais omis dans les temps de deuil (2Samuel 12.20; 12.16; 14.2
).