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Esaïe 63:1
(Annotée Neuchâtel)
Esaïe 63:1 Qui est celui-là qui vient d'Edom, qui vient de Botsra en habits éclatants, magnifique dans son vêtement, se redressant dans la grandeur de sa force ? C'est moi, qui parle avec justice, qui suis puissant pour sauver.

Références croisées

63:1 Ps 24:7-10, Ct 3:6, Ct 6:10, Ct 8:5, Mt 21:10, Es 34:5-6, Ps 137:7, Es 63:2-3, Es 9:5, Ap 19:13, Am 1:11-12, Ps 45:3-4, Ap 11:17-18, Es 45:19, Es 45:23, Nb 23:19, Jn 10:28-30, He 7:25, 1P 1:5, Jud 1:24-25
Réciproques : Gn 25:23, Gn 27:29, Gn 36:1, Gn 36:33, Gn 49:11, Nb 4:23, Nb 24:18, Jg 16:3, 1Ch 1:44, 2Ch 6:24, Ps 18:37, Ps 21:5, Ps 24:8, Ps 68:23, Ps 93:1, Ps 103:2, Ps 108:10, Pr 8:8, Es 21:11, Es 26:4, Es 30:25, Es 42:13, Es 45:21, Es 59:1, Es 61:2, Jr 3:23, Jr 25:21, Jr 30:21, Jr 46:7, Jr 49:7, Jr 49:13, Jr 51:24, Lm 4:21, Ez 25:8, Ez 25:13, Ez 25:14, Ez 32:29, Ez 35:2, Ez 36:5, Ez 38:17, Jl 3:14, Jl 3:19, Ab 1:1, Ab 1:9, Na 2:3, Za 1:8, Za 14:3, Ml 1:4, Mt 22:44, Lc 1:49, Lc 11:22, Jn 20:21, Ap 6:10, Ap 14:20, Ap 16:14, Ap 19:11

Notes de la Bible Annotée Neuchâtel

A savoir : les notes ne font PAS partie du texte biblique. Plus d'informations
Esaïe 63
  • 63.1 1 à 6 Au salut d'Israël se lie nécessairement le châtiment de ses ennemis; le jour de la vengeance ne peut se séparer de l'année de la rédemption (61.2). C'est pourquoi nous voyons succéder aux tableaux du salut, chapitres 60 à 62, la description du jugement des peuples; et entre eux tous nous trouvons ici Edom désigné comme le premier et principal objet du courroux divin (63.1-6). La prophétie revêt la forme d'une vision. L'Eternel se présente au prophète sous la figure d'un guerrier qui arrive du pays d'Edom, où il vient d'exécuter son jugement. On remarquera l'analogie entre ce morceau, du caractère le plus dramatique, et plusieurs prophéties de la première partie, par exemple celles sur Edom et l'Arabie 21.14-17, celle sur Jérusalem 22.1-14.
    Parmi les interprètes, les uns voient ici tout simplement la prédiction du jugement futur des Edomites (Calvin, par exemple); d'autres prennent Edom comme nom symbolique, soit qu'ils l'appliquent au peuple juif (en ce cas, Botsra représenterait Jérusalem; ainsi Luther), ou à Rome, ou même à la terre en entière. Il est certain que le nom d'Edom, (qui signifie rouge) et celui de Botsra (qui signifie lieu de vendange) ont un caractère emblématique, en rapport avec la suite du tableau, et qu'Esaïe aime ces sortes de jeux de mots (comparez le désert de la mer21.1; Duma, 21.11; Ariel29.1. Mais ce n'est pas une raison suffisante pour dire qu'ici Edom n'est pas Edom. Ce passage doit, selon nous, s'expliquer de la même manière que le passage parallèle 34.6. Dans l'un et l'autre, Edom et Botsra (voir 34.6, note) sont pris au sens propre, mais de telle sorte que leur jugement est un échantillon et un prélude du sort qui attend les autres peuples (34.2-3; 63.3,6). Edom est choisi par Esaïe pour jouer ici ce rôle d'exemple à cause de la haine jalouse qui l'animait envers Israël (34.5, note), haine dont la dernière preuve fut sa joie non déguisée lors de la prise de Jérusalem par les Chaldéens (Psaumes 137.7). Il réussit en ce moment-là à s'emparer de tout le midi de Juda, qui demeura en sa possession jusqu'au temps des Maccabées (1 Maccabées 5.63).
    La réponse que fait le mystérieux personnage à la question du prophète, ne permet pas de douter que ce héros ne soit l'Eternel lui-même : lui seul possède la justice, lui seul a le pouvoir de sauver.